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ENSEMBLE D'APPLICATION COMPORTANT UN APPLICATEUR POUR UN
PRODUIT LIQUIDE, PäTEUX OU PULVERULENT COMPRENANT DES POILS
CHARGES DE PARTICULES
L'invention a trait à un ensemble d'application contenant un réservoir de
produit
de consistance liquide à pâteuse ou pulvérulent, notamment cosmétique ou
dermatologique, à appliquer sur une surface telle que la peau et ses phanères.
Cet ensemble comprend en outre, un applicateur du type comportant une
pluralité
de poils, pour l'application du produit.
Dans l'ensemble visé par la présente invention, le réservoir renfermant le
produit
est pourvu d'une extrémité ouverte sur laquelle est fixé, de manière amovible,
un
bouchon servant d'élément de préhension. Le bouchon est solidaire d'un organe
d'application, généralement par l'intermédiaire d'une tige, de sorte que
l'organe
d'application, en position fermée de l'ensemble, peut s'imprégner dudit
produit.
Le réservoir est destiné, notamment, à contenir un produit de maquillage ou un
produit dermatologique, et plus particulièrement un mascara, un rouge à lèvres
liquide, un eye-liner, une poudre du type « blush », une ombre à paupières ou
un
2 0 vernis à ongles, ou bien un produit de traitement capillaire ou
dermatologique.
Une dose de ce produit est prélevée à l'aide d'un tel applicateur, et
appliquée sur
la surface à traiter.
De nombreux applicateurs de ce type ont été proposés dans le passé, dans le
but
d'appliquer du mascara sur les cils, du vernis sur les ongles, de la poudre de
maquillage sur les joues ou les paupières, ou de la teinture sur les cheveux.
Dans
le but d'augmenter taux de rétention du produit sur l'applicateur, il a été
proposé,
de pratiquer une ou plusieurs rainures capillaires longitudinales sur la
surface des
poils implantés sur l'applicateur.
Ainsi, on connait par les documents FR-A-2 607 372 et FR-A-20627 068, au nom
de la demanderesse, une brosse de mascara, constituée de poils présentant en
surface, au moins une rainure capillaire s'étendant de manière rectiligne sur
toute
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la longueur des poils. Les rainures capillaires constituent des réserves de
mascara, permettant à l'application, un transfert rapide et efficace du
mascara sur
les cils, en vue d'un maquillage homogène.
En outre, par le document FR-A-2 687 055, également au nom de la
demanderesse, on connait un applicateur de vernis à ongles présentant une
touffe de poils sensiblement parallèles. Cette touffe est composée de deux
types
de poils de diamètre différent, lesquels poils peuvent présenter au moins une
rainure capillaire longitudinale.
Généralement, les poils utilisés pour la réalisation des applicateurs cités ci-
dessus, présentent une surface lisse, et ceci notamment en raison de leur
fabrication par extrusion d'un matériau thermoplastique au travers d'une
filière.
Globalement ces applicateurs de l'art antérieur donnent des résultats
satisfaisants. Cependant, notamment lors de leur chargement avec un produit
déterminé, il est apparu souhaitable de disposer d'un applicateur permettant
d'obtenir un maquillage à la fois très chargé et très homogène, et ceci pour
des
produits de nature très variable (hydrophile - lipophile) et dont l'autonomie
soit
2 0 supérieure à celle des applicateurs connus. En effet, les applicateurs de
mascara
cités ci-dessus peuvent présenter l'inconvénient de perdre une bonne partie de
leur charge en produit, notamment lorsque l'organe d'application est soumis à
une
opération d'essorage, préalable à l'application du produit. Dans le cas d'une
brosse de mascara, cet effet est d'autant plus sensible que les extrémités
libres
des poils se trouvent raclées par une lèvre d'essorage, tandis que le centre
de la
brosse présente un amas de produit risquant de sécher entre deux utilisations.
Dans le cas du pinceau de vernis à ongles cité ci-dessus, on obtient un
chargement satisfaisant. Cependant, la demanderesse a constaté que pour
3 o certaines compositions de vernis à ongles, il existe une mauvaise affinité
avec le
matériau formant les poils du pinceau. En d'autres termes, si un poil en un
matériau déterminé donne des bons résultats, par exemple lorsque le vernis est
du type vernis à l'eau, il peut présenter un pouvoir de rétention faible,
lorsque le
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vernis est du type à solvant organique. II est donc nécessaire de chercher des
poils en un autre matériau, présentant une bonne affinité avec ce type de
vernis à
solvant organique. En effet, lorsque cette affinité n'est pas appropriée, on
obtient
un écoulement du vernis trop rapide et une application en quantité trop
importante
et impropre sur l'ongle.
Le document De-A-195 34 368 décrit un procédé d'extrusion de fibres formant
une matrice thermoplastique dans laquelle sont incorporés des granules. Ces
fibres sont utilisables, notamment, pour la fabrication de brosses à dents ou
d'autres dispositifs à action abrasive. Ce document mentionne également
l'utilisation des fibres pour les pinceaux de peinture, en vue d'augmenter la
rétention de la peinture.
L'invention a pour but de fournir un ensemble d'application d'un produit, un
applicateur associé à cet ensemble disposant, notamment après essorage, d'une
réserve importante de produit. En outre, l'invention vise une répartition
homogène
et une libération contrôlée du produit lors de l'application, quelle que soit
la nature
de la composition, destinée à être mise en contact avec le support à traiter.
Un tel
applicateur peut être adapté, notamment, au maquillage des cils ou sourcils,
des
2 0 lèvres, de la peau ou des ongles, ou à un traitement capillaire ou
dermatologique.
L'invention a pour but, de fournir des moyens universels pour un ensemble
d'application permettant de maîtriser le taux de chargement et la vitesse
d'écoulement du produit lors de l'application, quelle que soit la nature du
produit.
L'invention y parvient par une modification de l'état de la surface des poils
constituant l'applicateur. On améliore ainsi la rétention du produit, et on
crée une
affinité appropriée entre le produit et les poils.
Aussi, la présente invention a pour objet un ensemble d'application comportant
un
3o réservoir contenant un produit cosmétique et un applicateur, ledit
applicateur
comprenant un élément de préhension formant un moyen d'ouverture/fermeture
du réservoir, et solidaire d'un organe d'application qui, en position fermée
de
l'ensemble, est disposé à l'intérieur du réservoir, ledit organe d'application
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comprenant un arrangement de poils dont au moins une partie
contient des particules forment des aspérités faisant
saillie, de manière aléatoire, sur tout ou partie de la
surface desdits poils.
De préférence, dans un tel ensemble d'application, pour
pouvoir assurer un dosage correct du produit et sa
répartition homogène sur l'organe d'application, on peut
prévoir un organe d'essorage, lequel est situé
avantageusement au voisinage d'une extrémité ouverte du
réservoir. De préférence, un tel organe d'essorage est
constitué d'un matériau élastomérique, réalisé
éventuellement en mousse, et présente au moins un passage
apte à être traversé, au moins partiellement, par l'organe
d'application et, le cas échéant, par une portion d'une
tige reliant l'organe d'application à l'élément de
préhension. Ledit passage de l'organe d'essorage peut
comporter au moins une lèvre d'essorage, ouverte ou
jointive. Lorsque l'organe d'application est porté par une
tige plate, ce passage peut se présenter, sous forme d'au
moins une fente.
La fonction d'un organe d'essorage, dans le domaine des ensembles
d'application
pour produits cosmétiques est, d'une part, d'enlever l'excès de produit
prélevé par
l'applicateur, et d'autre part, d'obtenir une répartition du produit, de
manière
régulière, sur les poils de l'organe d'application, et ceci notamment en
quantité
suffisante pour garantir une grande autonomie de l'applicateur. Le cas
échéant,
l'organe d'essorage peut également assurer l'essorage de tout ou partie de la
tige
de l'applicateur.
Dans le cas d'une brosse de mascara, notamment du type à âme torsadée
comportant des poils orientés transversalement à l'axe de l'âme, un organe
d'essorage peut produire des effets néfastes. En effet, on observe fréquemment
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qu'une brosse de mascara conventionnelle, lors qu'elle passe par l'organe
d'essorage, ne comporte pas assez de produit, notamment sur fes portions
libres
des poils destinées à venir au contact avec les cils. Cependant, souvent une
grande quantité de produit est déplacée sur les poils, après essorage, vers
l'âme
de l'applicateur, d'où le transfert du produit sur les cils se fait de manière
peu
satisfaisante.
De préférence, l'ensemble conforme à l'invention,
comportant un applicateur dont l'organe d'application
comprend des poils à aspérités tels que définis
précédemment, permet de minimiser ces effets néfastes se
produisant lors du passage de l'organe d'application au
travers l'organe d'essorage.
De préférence, les poils de l'organe d'application sont
formés à partir d'une matrice dans laquelle sont
incorporées lesdites particules, ladite matrice étant
réalisée, avantageusement en un matériau thermoplastique,
choisi parmi les polyamides, les polyesters, les
polyéthylènes, les polypropylène, le chlorure de
polyvinyle, le polyéthylène téréphthalate; le poly
tétrafluroroéthylène (téflon) ou les matériaux élastomères
thermoplastiques ou vulcanisés.
Par une telle disposition, on obtient une surface de poils présentant une
rugosité,
notamment perceptible au toucher. Ainsi, par exemple, lorsqu'une brosse de
mascara est équipée de poils tels que définis ci-dessus, elle présente une
répartition du produit à la surface des poils, et ceci après essorage,
homogène et
épaisse. De plus, une telle brosse présente un pouvoir d'accrochage
particulier
par rapport aux cils, permettant de mieux recourber et « allonger » lesdits
cils, par
rapport aux brosses de mascara connues.
~e méme, un pinceau pour l'application d'un vernis à ongles, présente une
affinité
au produit à appliquer tout à fait remarquable. En effet, le vernis déposé sur
un
poil de pinceau à surface lisse, a tendance à former des « perles »,
s'écoulant sur
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la surface des poils plus ou moins rapidement sous l'effet de la gravité. Un
pinceau conforme à l'invention et comportant des poils à aspérités en surface,
forme une couche plus épaisse, par rapport aux pinceaux classiques. De cette
manière, le vernis est mieux accroché et s'écoule de manière sensiblement
moins
rapide. En outre, le pouvoir de charge du pinceau conforme à l'invention est
sensiblement supérieur au pouvoir de charge d'un pinceau classique à surtace
lisse. Selon l'importance des aspérités (hauteur) et leur densité en surface,
l'écoulement du vernis lors de son l'application sur l'ongle est aisément
maitrisable. Ceci est valable, aussi bien pour un vernis à base d'eau, que
pour un
vernis à base d'un solvant organique du type acétate d'éthyle, cétone ou
acétate
de butyle.
De préférence, les particules utilisables pour la
réalisation des poils sont choisies parmi les particules
d'origine minérale, végétale ou synthétique. De préférence,
on choisit ces particules parmi les particules globulaires,
lamellaires ou fibreuses.
De préférence, des essais effectués par la demanderesse ont
montré qu'on pouvait obtenir des bons résultats, en
choisissant un rapport compris entre 1,05 et 1,4, entre le
diamètre moyen d'un cercle dans lequel s'inscrit la section
des poils au sommet des aspérités, et le diamètre moyen
d'un cercle dans lequel s'inscrit la section des poils à la
base des aspérités.
De préférence, à titre d'exemple non limitatifs, on peut
citer les particules de mica, de carbonate de Ca, ZnO, de
Ti02, de MgO, de A1203, de coton, de cellulose, de silice,
de silicates, de talc, d'argiles, d'urée/formaldéhyde; de
la poudre de bois, de graphite, de noir de carbone,
d'oxydes de fer ou de métaux cosmétiquement compatibles, et
leur mélanges.
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De préférence, lesdites particules sont présentes dans la
matrices des poils dans une proportion de 0,2~ à 20% en
volume, et de préférence dans une proportion de 2ô à 10~,
et plus particulièrement dans une proportion de 2, 5° à 6 ~,
par rapport au volume total desdits poils.
De préférence, les particules sont choisies, de sorte que
leur taille moyenne soit comprise entre 2 um et 500 pm, et
de préférence comprise entre 5 um et 200 um, et plus
particulièrement comprise entre 10 ~m et 150 um. On peut
utiliser des particules de nature différent, et dont la
taille moyenne peut être différente, également.
De préférence, selon un mode de réalisation, l'organe
d'appl:ication comporte au moins une touffe constituée
desdites poils, les poils étant orientés sensiblement
parallèlement, une extrémité de la touffe étant fixée sur
l'élément de préhension par l'intermédiaire d'une tige. Un
tel applicateur est particulièrement adapté à l'application
d'un produit pour les ongles. Un tel organe d'application
peut également être conformé en pinceau "blush", permettant
l'application d'une poudre sur le visage, en pinceau pour
l'application d'une ombre à paupières ou en pinceau eye-
liner permettant de maquiller les sourcils.
Selon une disposition préférentielle de l'invention, ledit
organe d'application peut être solidaire d'une extrémtié
libre d'un support. Dans ce cas, l'organe d'application est
disposé dans un plan dudit support et orienté
transversalement à un axe longitudinal du support. Une
telle disposition peut être adoptée, avantageusement, pour
un applicateur de mascara sur les cils.
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7a
De préférence, selon un autre mode de réalisation, lesdits
poils sont orientés, de manière sensiblement radiale sur
l'organe d'application, par rapport à une âme centrale ou
excentrée. Dans ce cas, l'applicateur peut être utilisé en
tant que brosse de mascara ou comme applicateur de teinture
capillaire sur les cheveux.
De préférence, une telle âme est formée par torsion de deux
branches d'un fil métallique, de manière à serrer les poils
entre les branches torsadées de l'âme. Dans ces cas, on
obtient une brosse du type "goupillon".
L'applicateur peut présenter des formes extérieures variables, Ainsi, le
profil
extérieur de l'applicateur, défini par les extrémités des poils, peut être
ajusté aux
besoins, selon la nature du produit à appliquer et la morphologie de la
surface à
traiter. Ce profil peut être obtenu par exemple par tonte, à l'aide d'une
tondeuse,
des extrémités libres des poils. L'applicateur peut comporter, également, un
mélange de poils de longueurs différentes.
En outre, les poils de l'applicateur, selon l'invention, peuvent être : à
extrémités
2 o effilées ou arrondies, en forme de fourchette ou de tête d'épingle, ou
avoir subi
toutes sortes de traitement connu de l'homme du métier. Ces poils peuvent être
ondulés dans un plan ou conformés en spirale étirée.
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En ce qui, concerne La section transversale des poils, celle-ci peut
s'inscrire,
avantageusement, dans un cercle de diamètre compris entre environ 61100eme de
mm et environ 30/100ème de mm, et de préférence entre environ 6/100ème de mm
et environ 201100~me de mm, ce cercle passant par les sommets des aspérités.
En fonction de la nature de l'organe d'application ainsi que celle du produit
à
appliquer, la longueur des poils peut être comprise, entre environ 2 mm et
environ
25 mm. Dans le cas d'une brosse du type « goupillon », la longueur d'un poil
est
définie par la distance entre ses deux extrémités libres. Dans ce cas, la
longueur
l0 des poils est, par exemple, de l'ordre de 7 mm à 12 mm.
La forme de la section transversale des poils peut être choisie parmi les
sections
cruciforme ; trilobe ; tetralobe ; ovale pleine ; ovale creuse ; cylindrique
pleine ;
cylindrique creuse ; rectangulaire pleine ; rectangulaire creuse ; polygonale
pleine, telle que triangulaire ; polygonale creuse ; en forme de « 8 », de « C
», de
« E », de « F », de « H », de « I », de « L », de « N », de « S », de « T »,
de
V », de « W ; en forme d'étoile ou en forme de croissant.
En particulier, les poils utilisables pour la réalisation des applicateurs qui
viennent
2 0 être décrits, peuvent être obtenus par un procédé, comprenant les étapes
suivantes
a) - préparer un mélange d'un matériau thermoplastique et d'au moins une
charge particulaire dans une proportion appropriée ;
b) - charger ledit mélange dans une machine à extruder ;
c) = extruder à une température appropriée ledit mélange au travers d'une
filière ;
d) - refroidir la fibre sortant de la filière, notamment dans un bain de
liquide à une
température inférieure à la température d'extrusion ;
e) - réchauffer la fibre, notamment dans un four, à une température voisine à
la
température de transition vitreuse dudit matériau thermoplastique, de manière
à
30 faire apparaitre lesdites aspérités (B) sur la surface de ladite fibre ;
f) - refroidir la fibre ;
g) - couper la fibre, à la longueur souhaitée du poil.
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9
De préférence, le cas échéant, on effectue un étirement de
ladite fibre entre l'étape e) et l'étape f), ledit
étirement ayant comme effet de diminuer le diamètre de
ladite fibre par rapport à son diamètre initial et ainsi
faire mieux apparaître lesdites aspérités. Avantageusement
l'étirement des fibres est réalisé de sorte que, après
étirement, la fibre présente un diamètre compris entre 60%
et 95%, par rapport au diamètre initial de la fibre avant
étirement.
L'invention consiste, mis à part les dispositions exposées ci-dessus, en un
certain
nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-
après, à
propos d'exemples de réalisation décrits avec référence aux dessins ci-
annexés,
mais qui ne sont nullement limitatifs.
Sur ces dessins
- la figure 1 représente une vue en coupe axiale d'un ensemble d'application
de
mascara, selon un premier mode de réalisation de l'invention ;
2 0 - la figure 2 représente une vue en coupe axiale d'un ensemble
d'application de
vernis à ongles, selon un second mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 3 représente une vue en coupe axiale, d'un ensemble d'application
de
mascara, selon un troisiëme mode de réalisation de l'invention ;
- les figures 4 et 5 illustrent, de manière schématique, un mode de
réalisation de
poils comportant des aspérités en surface ;
- les figures 6 à 16 illustrent, une vue en perspective, de différents types
de poils,
utilisables pour la réalisation des applicateurs montrés aux figures 1 à 3 ;
- les figures 17 et 18 illustrent, des poils ayant subi un traitement
spécifique de
leur extrémité libre.
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En référence à la figure 1, on voit un ensemble d'application de mascara 1,
d'axe
longitudinal X, pour l'application d'un produit M, contenu dans un réservoir
cylindrique 2, et équipé d'un applicateur 3. L'applicateur 3 est solidaire
d'un
bouchon 3a, apte à être fixé, par vissage, sur le col 21 du réservoir et
servant
d'élément de préhension. Le col 21 comporte un filetage externe 22, apte à
coopérer avec un filetage complémentaire 3b réalisé sur une portion inférieure
de
la surface interne du bouchon 3a. Le bouchon 3a présente une forme générale
cylindrique allongée, permettant une prise en main aisée. Le bouchon 3a est
pourvu d'une tige centrale 5 émergeant du côté inférieur du bouchon 3a. Cette
tige
10 5 présente une extrémité inférieure 5a sur laquelle est fixé, par exemple
par
collage ou emboTtage, un organe d'application 4.
Le col 21 du flacon présente un bord circulaire libre 23, définissant une
ouverture
10. Dans cette ouverture est monté un organe d'essorage 8, formé d'un matériau
élastiquement déformable. L'organe d'essorage se présente sous la forme d'un
doigt de gant dont le fond est tourné vers le réservoir 2. Le fond est ouvert,
de
manière à former une lèvre d'essorage circulaire, apte, lors de l'extraction
de
l'applicateur 6 hors du réservoir, à essorer d'abord la tige, puis à enlever
tout
excès de produit, sur l'organe d'application. En position de stockage,
l'organe
2 0 d'essorage est traversé par la tige 5.
L'organe d'application 4 montré sur la figure 1 est une brosse pour
l'application de
mascara sur les cils. Une telle brosse comprend une âme 4a allongée, formée
par
torsadage de deux branches d'un fil métallique préalablement replié en U.
L'âme
4a est fixée par emmanchement à force, à l'extrémité 5a de la tige 5. Des
poils 9
sont implantés radialement entre les fils formant l'âme 4a. Lorsque les
branches
du fil sont torsadées, les poils 9 sont serrés et maintenus entre les spires
de l'âme
4a. La loupe A montre une vue agrandie d'un poil présentant des aspérités B.
3o Ces aspérités sont obtenues par incorporation de particules P dans la
matière
constituant les poils 9, de manière à former des micro-bossages B repartis de
manière aléatoire sur la surface des poils. Ainsi, au simple toucher, un tel
poil 9
présente une rugosité significative. Après extraction de l'applicateur hors du
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réservoir, un taux de produit important reste accroché entre les micro-
bossages
B, même après essorage.
Les poils 9 sont constitués, avantageusement d'une matrice Q, notamment
thermoplastique comportant un taux approprié de particules P. Les poils
utilisables pour les applicateurs conformes à l'invention, sont illustrés, de
manière
non limitative, sur les figures 1 (loupe A) et 6 à 18. Ainsi, la brosse 4 peut
comporter un mélange de poils à aspérités B de différents types (différents
diamètres, formes, sections, élasticités, flexibilités, matériaux).
Une telle brosse peut présenter toute forme extérieure connue, obtenue, par
exemple en coupant les extrémités libres des poils 9, à l'aide d'une tondeuse.
La brosse conforme à l'invention, selon le mode de réalisation considéré, est
apte
à se charger fortement en mascara. A son contact, les cils se chargent eux-
mêmes fortement en mascara. Lorsque l'utilisatrice déplace la brosse 1 sur les
cils, ces derniers continuent d'être en contact avec la brosse sur toute leur
longueur et sont enduits tout en se courbant.
Les poils de la brosse peignent les cils. Lorsque l'utilisatrice déplace la
brasse par
rapport aux cils, ceux-ci sont pris en charge par les poils au moyen des
aspérités
B, d'agencement aléatoire. Le produit est réparti en fonction du degré
d'interpénétration des cils dans la brosse, sur tout le pourtour et sur toute
la
longueur de chaque cil. Les cils sont en outre peignés et allongés. De plus,
grâce
à la rugosité, les aspérités B provoquent un accrochage accru des cils sur la
surtace des poils 9, de manière à obtenir un meilleur recourbement desdits
cils.
Ainsi, chaque cil est enduit de façon homogène. II n'y a pas de différence
sensible
de maquillage entre les cils d'extrémité de la paupière et ceux du milieu. Les
cils
3 o sont partaitement séparés les uns des autres, allongés et fortement
recourbés.
Sur la figure 2, on peut voir, selon un second mode de réalisation, un
ensemble
d'application du type produit à ongles liquide, désigné de façon générale par
la
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référence 101. Cet ensemble comporte un réservoir 102, présentant un axe
longitudinal X de symétrie, et un applicateur 106 muni d'un manchon 103. Le
réservoir 102, réalisé avantageusement en verre, contient un produit V liquide
ou
visqueux à appliquer, par exemple une composition de vernis à ongles.
Le réservoir 102 comprend un goulot 121 définissant une ouverture .110. Le
goulot 121 comporte un filetage externe 122, apte à coopérer avec un filetage
complémentaire pratiqué à l'intérieur du manchon 103.
Le manchon 103 comporte également un organe d'application 104 qui, dans le
cas présent, est sous forme d'un pinceau constitué d'une touffe de poils 109
fixée
à l'extrémité libre 105a d'une tige 105. L'autre extrémité de la tige est
solidaire du
manchon 103. Dans la touffe, les poils sont agencés de manière sensiblement
parallèle, les uns par rapport aux autres.
Lorsque l'ensemble d'application est fermé par vissage du manchon 103 sur le
réservoir 102, la touffe 104 de poils 109 trempe dans le produit V. Ces poils
109
sont tels que définis précédemment, et plus particulièrement choisis parmi les
poils montrés dans la loupe A de la figure 2 et sur les figures 6 à 18.
Lorsque l'utilisateur souhaite appliquer du produit ~;V il dévisse le manchon
3
servant d'élément de préhension, et extrait le pinceau hors du réservoir. Le
pinceau comporte alors, le plus souvent, un excès de produit. Pour essorer le
pinceau, l'utilisateur l'essuie contre le bord libre du col de flacon 121.
II est à noter que, lors de cette opération, le pinceau reste bien chargé et
présente
un bon pouvoir de rétention du vernis, même après plusieurs passages
d'essorage: Le dépôt de vernis sur l'ongle s'effectue avec une vitesse
d'ëcoulement à la fois réduite et sensiblement constante. La couche de vernis
3 0 obtenue est plus régulière, et le séchage du vernis s'effectue de manière
rapide.
Sur la figure 3 on voit un applicateur à mascara 206, qui se différencie de
celui
représenté à la figure 1 par le fait que sa tige 205 est sensiblement plate.
II
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présente à son extrémité libre 205a une largeur voisine de celle .d'un
ensemble
204 de poils 209, disposé dans le plan de la tige 205, de manière sensiblement
perpendiculaire à un axe de l'applicateur 206. Les poils 209 utilisés
présentent
des aspérités, et sont du même type que ceux décrits en références aux figues
1
et 2. L'autre extrémité de la tige 205 est fixée dans un manchon de préhension
203.
L'applicateur à mascara 206 fait partie d'un ensemble de maquillage 201,
comportant un réservoir 202a pour un produit M, surmonté d'un élément porte-
essoreur 222. L'élément porte-essoreur est pourvu d'un col ouvert 210
obturable
par le manchon de préhension 203. L'élément porte-essoreur comporte en outre
un épaulement 223, sur lequel est monté un organe d'essorage 208. Dans le cas
présent, l'organe d'essorage est formé par une membrane en élastomère ou en
mousse, présentant une fente 211, apte à être traversée par une portion au
moins
de la tige 205 et par l'ensemble 204 des poils 209. Le plan d'implantation des
poils 209 peut étre également incliné par rapport au plan passant par la tige
205.
Lorsque l'on extrait l'applicateur 206 hors du réservoir, la brosse chargée de
mascara passe à travers l'essoreur 211. Celui-ci essore la face externe des
poils.
2 0 Les retreints entre les aspérités B des poils constituant des micro-
réserves
importantes de produit, restent chargés en produit M.
Lorsque les applicateurs visés par l'invention sont soumis à une opération
d'essorage, avant application du produit, l'essorage est effectué de manière
aléatoire. En effet, les aspérités B sont disposées de telle sorte que des
micro-
réserves de produit sont présentes sur toute la surface de chaque poil. Ces
micro-
réserves sont aptes à assurer le transfert de produit de manière très homogène
sur le support à traiter.
3 o Un mode de réalisation des poils, utilisables conforme à la présente
invention, est
illustré, de manière schématique, sur les figures 4 et 5.
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Dans une machine à extruder 50 munie d'un chargeur à vis 52, on charge un
mélange d'un matériau thermoplastique Q et d'une quantité appropriée de
particules P. Le matériau thermoplastique est par exemple un polyamide, et les
particules sont des particules globulaires de dioxyde de titane. Le mélange
est
portée à une température permettant l'extrusion du matériau thermoplastique.
Sous la poussée du chargeur 52, le mélange (P, C~) est extrudé au travers
d'une
filière 54. Le filament F ainsi obtenu présente une surface essentiellement
lisse.
Après refroidissement, par exemple dans un bain d'eau froide (non représenté),
le
matériau Q de la fibre F, formant matrice, se rétracte, faisant apparaître les
aspérités B. Pour accentuer encore l'apparition des aspérités B, après
réchauffement la fibre F à une température voisine de la température de
transition
vitreuse, on peut soumettre la fibre à un étirement longitudinal, comme
symbolisé
par les flèches E, E' sur la figure 5. Après refroidissement et après coupe à
la
longueur souhaitée, on obtient alors des poils 9, aptes à étre implantés dans
un
applicateur, tel que décrit précédemment.
Après ledit étirement de la fibre F, celle-ci présente un diamètre
correspondant
environ à 60% à 95% du diamètre de la fibre avant étirement.
La figure 6 montre une coupe transversale selon la ligne VI-VI de la figure 5.
On
voit la matrice Q du poil 9 en matériau thermoplastique, à la surface de
laquelle
émergent les aspérités B, formées par les particules P incorporées dans la
matrice Q. Selon la représentation de la figure 6, la taille des particules P
est
relativement importante.
Selon une variante, montrée sur la figure 7, on utilise des particules P de
taille
nettement mains importante que la taille des particules de la figure 6. En
conséquence, les aspérités B émergent de la matrice Q selon un degré moindre.
3 o Sure les figures 6 et 7, le rapport entre le diamètre moyen (D) d'un
cercle dans
lequel s'inscrit la section des poils au sommet des aspérités (B) et le
diamètre
moyen (d) d'un cercle dans lequel s'inscrit la section des poils à la base des
aspérités, peut être compris, avantageusement, entre 1,05 et 1,4.
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En fonction de la section transversale du poil, de la taille moyenne des
particules
et du taux d'étirement effectué, lesdites particules (P) peuvent être
présentes
dans les poils, dans une proportion de 0,2 % à 20 % en volume, et de
préférence
dans une proportion de 2 % à 10 %, et plus particulièrement dans une
proportion
de 2,5 % à 6 %, par rapport au volume total desdits poils.
Avantageusement, lesdites particules (P) sont choisies parmi les particules
dont
la taille moyenne est comprise entre 2 Nm et 500 Nm , et de préférence entre 5
um et 200 Nm, et plus particulièrement entre 10 Nm et 150 Nm.
Les figures 8 à 18 illustrent des configurations de poils particulièrement
préférés
pour la réalisation des applicateurs 6, 106, 206 décrits ci-dessus. Sur ces
figures,
la référence P désigne les particules incorporées dans la structure du poil,
la
référence B désigne les aspérités formées, la référence C désigne une arête
longitudinale ou hélicoïdale et la référence G désigne une gorge longitudinale
ou
hélicoïdale formée dans la surface des poils représentés.
La figure 8 montre une vue en coupe transversale d'un poil dont la section S8
a la
forme d'un « T », présentant deux gorges G.
La figure 9 montre une vue en coupe transversale d'un poil dont la section S9
a la
forme d'un « I », présentant deux gorges G.
La figure 10 montre une vue en coupe transversale d'un poil dont la section
Sep a
la forme d'un triangle isocèle, présentant trois arêtes C.
La figure 11 montre une vue en coupe transversale d'un poil dont la section
S~~ a
la forme d'un « C », présentant une gorge G.
3 0 La figure 12 montre une vue en coupe transversale d'un poil creux dont la
section
S~2 a une forme ovale.
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La figure 13 montre une vue en coupe transversale d'un poil dont la section
S~3 a
la forme d'un « L », présentant une gorge G et une arête C.
La figure 14 montre une vue en coupe transversale d'un poil dont la section
S~4 a
une forme rectangulaire.
La figure 15 montre une vue en coupe transversale d'un poil creux dont la
section
S~5 a une forme sensiblement triangulaire, et dont les arêtes sont formées par
des renflements R.
La figure 16 montre une vue en coupe transversale d'un poil creux dont la
section
S~6 a une forme sensiblement rectangulaire, et dont les arêtes sont formées
par
des renflements R.
Avantageusement, la section transversale des poils ci-dessus s'inscrit dans un
cercle dont le diamètre moyen est compris entre 6/100é"'e de mm et 30/100é'"e
de
mm, mesuré au sommet des aspérités B.
La matrice Q des poils 9 peut être réalisée en polyamide (PA6, PA6/6, PA11,
2 0 PA6/10, PA6112), en polyester, en polyéthylène, en polypropylène, en
copolymère
éthylène/propylène, en chlorure de polyvinyle, en poly tetrafluoro-éthylène
téflon en polyéthylène téréphthalate ou en élastomère thermoplastique, comme
les polyéther blocamides ou les caoutchoucs de silicone.
II est bien entendu que ces poils à aspérités B peuvent comporter, des
sections
cruciformes ; trilobe ; tetralobe ; ovale pleine ; ovale creuse (S,2) ;
cylindrique
pleine ; cylindrique creuse ; rectangulaire pleine (S~4) ; rectangulaire
creuse ;
polygonale pleine, telle que triangulaire (S~o) ; polygonale creuse ; en forme
de
«8»,de«C»(S,~),de«E»,de«F»;de«H»,de«I»(S9),de«L»(S,3),de
3 0 « N », de « S », de « T » (S8), de « V », de « W ; en forme d'étoile ou en
forme de
croissant.
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II est bien entendu, que les poils 9 peuvent être mélangés avec des poils de
toutes sortes, à surface lisse. Ainsi, dans un même applicateur, on peut
agencer
les poils à aspérités B avec des poils sans aspérités, avec des poils de
section
différente, etlou avec des poils réalisés à partir de matériaux différents.
Les figures 17 et 18 illustrent des poils 9 utilisables selon l'invention.
L'extrémité
libre de ces poils a subi un traitement. Ainsi, la figure 17 montre une vue en
coupe
longitudinale de l'extrémité libre d'un poil 9 en forme de tête d'épingle 9',
obtenue
par traitement thermique de ladite extrémité. La figure 18 montre une vue en
coupe longitudinale de l'extrémité libre d'un poil 9 de forme déchiquetée 9",
telle
que l'on peut l'obtenir par meulage ou toute autre opération abrasive de
ladite
extrémité libre.
Dans la description détaillée qui précède, il a été fait référence à plusieurs
modes
de réalisation préférés de l'invention. II est évident que des variantes
peuvent y
être apportées sans s'écarter de l'esprit de l'invention telle que revendiquée
ci-
après.
