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BATON DE SKI
La présente invention concerne un bâton et notamment bâton de ski du
type comportant à son extrémité supérieure une poignée de préhension.
Dans les bâtons de ski cette poignée est généralement munie d'une
sangle en boucle fermée appelée dragonne, qui est solidaire de ladite poignée
et dans laquelle le skieur passe sa main afin d'éviter de perdre son bâton
lorsqu'il relâche inopinément la fermeture de sa main sur la poignée. La
dragonne a également pour fonction de permettre une meilleure transmission
des efforts, notamment dans la phase d'appui sur le bâton, soit pour les
virages
en ski alpin, soit pour la foulée ou la pratique du pas de patineur en ski de
fond,
soit pour la pratique du patin en ligne ou du patin à glace mais encore pour
la
pratique de la marche sportive.
Pour être réellement efficace, une dragonne doit donc être passée de
façon à encercler partiellement le poignet, les deux brins terminaux de la
boucle reliés à la poignée passant par la paume de la main.
Or, la majorité des skieurs, et notamment les débutants, positionnent
mal la dragonne, ce qui annule totalement l'efficacité et l'effet de
transmission
des efforts de celle-ci. De plus, afin d'améliorer la qualité de l'impulsion
sur le
bâton, les bâtons utilisés notamment pour la pratique du ski de fond
comprennent une dragonne qui est traditionnellement reliée à la face arrière
de
la poignée. Selon cette disposition, la main prend appui sur la dragonne, du
côté interne, au niveau de la première phalange du pouce sur le muscle du
pouce. Or, cet appui réalisé sur un muscle est peu efficace et peut s'avérer
douloureux pour ledit muscle.
C'est pour cette raison qu'il a déjà été proposé d'intégrer la dragonne à
un gant ou similaire s'enfilant sur la main d'un skieur, et de pouvoir la
relier à la
poignée par un système de liaison amovible constitué de moyens
complémentaires disposés d'une part sur ladite poignée, et d'autre part sur la
dragonne intégrée au gant.
Un tel dispositif a été imaginé et décrit dans le brevet d'invention
français n FR 2 634 388 déposé par la demanderesse, et qui permet par le
seul enfilement du gant, ou d'une enveloppe/gaine adéquate, muni d'un
élément de liaison à la poignée du bâton, d'avoir une liaison adéquate entre
la
main de l'utilisateur et ledit bâton, à savoir une liaison avec transmission
des
efforts.
Un tel perfectionnement permet donc d'améliorer notablement la transmission
des efforts.
Le problème de transmission des efforts existe également sur les bâtons
de ski ou autres ne comportant pas de dragonne.
La présente invention a donc pour but d'améliorer encore les poignées
existantes et de proposer un perfectionnement permettant une transmission
optimisée des efforts entre la main du skieur et la poignée du bâton notamment
bâton de ski, que celui-ci soit ou non muni d'une dragonne, et que celle-ci
soit
intégrée au bâton ou au gant. Elle a également pour but d'améliorer la
préhension et le contact entre la main et la poignée du bâton en assurant un
contact franc et puissant.
A cet effet, l'invention concerne un bâton du type comportant à
son extrémité supérieure une poignée de préhension munie ou non d'une
sangle en boucle fermée ou dragonne, soit
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solidaire de ladite poignée, soit intégrée à un gant ou similaire s'enfilant
sur la main d'un
utilisateur et reliée à la poignée par un système de liaison amovible,
constitué de moyens de
fixation complémentaires disposés d'une part sur ladite poignée et d'autre
part sur la dragonne
intégrée au gant, caractérisé en ce que ladite poignée comporte un point
d'appui, émergeant en
saillie de sa paroi latérale et apte à coopérer en appui avec le pouce d'un
utilisateur, de
manière à constituer un moyen supplémentaire de transmission axiale des
efforts, par ledit
pouce. Une telle construction permet d'augmenter notablement la puissance
transmise lors de
la poussée sur un bâton en utilisant également l'effort de poussée exercé par
le pouce. En effet,
l'appui, étant localisé au niveau de la deuxième phalange du pouce, optimise
la puissance de
l'appui.
Dans un premier mode de réalisation, l'appui est fixe sur la poignée du bâton.
Dans un second mode de réalisation, l'appui est sensiblement mobile en
rotation par
rapport à la poignée afin de suivre au mieux les mouvements de la main durant
la phase
d'impulsion sur le bâton.
La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront
au cours de
la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou
selon toutes leurs
combinaisons techniques possibles.
Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux
comprendre comment
l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels :
La figure 1 est une vue en perspective de l'extrémité d'un bâton de ski équipé
d'une
poignée destinée à la main droite, selon le premier mode de réalisation de
l'invention.
La figure 2 est une vue schématique latérale de la poignée, suivant la flèche
F de la
figure 1.
La figure 3 est une vue schématique d'une poignée selon la figure 1.
La figure 4 illustre schématiquement une vue en perspective arrière d'une
poignée de bâton
selon le second mode de réalisation.
La figure 5 illustre schématiquement une vue de face avant d'une poignée de
bâton selon
une première variante du second mode de réalisation.
Les figures 6a, 6b, illustrent schématiquement une vue de côté de la poignée,
selon la
figure 5, dans deux positions durant la phase d'impulsion sur le bâton.
La figure 7 illustre schématiquement une vue de dessus d'une variante de
construction de la
poignée de bâton selon la figure 5.
La figure 8 illustre schématiquement une vue en perspective arrière d'une
seconde variante
de construction d'une poignée de bâton de type illustrée à la figure 5.
La figure 9 illustre schématiquement une vue de côté d'une poignée de bâton
selon une
deuxième variante du second mode de réalisation.
La figure 10 illustre schématiquement une vue de côté d'une poignée de bâton
selon une
troisième variante du second mode de réalisation.
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La figure 1 montre un exemple d'application de l'invention à un bâton, en
l'occurrence
bâton de ski 1 qui comporte une poignée 2, objet de l'invention, destinée à
être saisie par la
main d'un utilisateur sur laquelle a été préférentiellement enfilé un gant 3.
D'une manière générale, ladite poignée 2 se présente sous la forme d'un
élément
essentiellement cylindrique comportant une paroi périphérique 2a. La poignée 2
comporte un
point d'appui 4, émergeant latéralement de sa paroi latérale 2a et apte à
coopérer en appui
avec le pouce 5 de l'utilisateur, de manière à constituer un moyen
supplémentaire de
transmission axiale des efforts, par ledit pouce 5, pour une position
naturelle de celui-ci
lorsque la main est refermée sur la poignée 2 du bâton 1. Par point d'appui ou
appui on entend
ici une zone non nécessairement ponctuelle destinée à servir d'appui au pouce.
Plus précisément, le point d'appui 4 du pouce 5 s'étend en saillie
sensiblement
perpendiculairement à l'axe longitudinal XX' de la poignée 2, à partir d'une
zone
intermédiaire de la paroi latérale 2a de la poignée 2, à la manière d'une
béquille.
Ce point d'appui 4 du pouce 5 est conformé sur sa partie supérieure
sensiblement en tuile
arrondie dont le galbe est dirigé vers le haut de manière à épouser la forme
du pouce 5 lorsque
la main est refermée sur la poignée 2 au cours de la pratique du sport.
Comme le montrent bien les figures, le point d'appui 4 est également incliné
angulairement
vers l'arrière par rapport à l'axe longitudinal XX' de la poignée 2, de
manière à parfaire
l'ergonomie de celle-ci au niveau du pouce 5, lorsque la main est refermée.
Selon une autre caractéristique de l'invention, une zone B de la paroi
latérale 2a de la
poignée 2, sensiblement opposée à celle A de laquelle émerge l'appui 4 du
pouce 5, présente
une convexité 6 de forme et de dimensions prévues de façon à se loger de façon
ergonomique
dans la paume de la main de l'utilisateur lorsque le pouce 5 se trouve en
contact avec son point
d'appui 4 pour une position refermée de la main autour de la poignée 2.
La poignée 2 est ergonomiquement conformée de telle sorte à être destinée à
une main
droite ou à une main gauche du skieur, le point d'appui 4 étant situé, vu du
skieur, à gauche, et
la convexité 6 à droite, pour une main droite.
Inversement, pour une poignée gauche, le point d'appui 4 sera situé à droite,
toujours vu du
skieur, et la convexité 6 sera située à gauche.
En l'occurrence, les figures représentées concernent une poignée main droite.
Selon une application particulière de l'invention à la pratique du ski
représentée sur les
figures, une dragonne 7 est intégrée au gant 3 destiné à être enfilé sur la
main d'un skieur, et
reliée à la poignée 2 par un système de liaison amovible constitué de moyens
complémentaires 8, 9 disposés d'une part sur ladite poignée 2, et d'autre part
sur la dragonne
7 intégrée au gant 3.
Dans ce cas, l'un de ces moyens complémentaires 8 situé sur la poignée 2 est
réalisé dans
une zone C selon une direction sensiblement perpendiculaires à celles A et B
dans lesquelles
sont obtenues le point d'appui 4 du pouce 5 et la convexité 6 de la poignée 2,
c'est-à-dire une
zone C qui est dirigée vers le bras de l'utilisateur lorsqu'il empoigne le
bâton 1.
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A titre documentaire, il est à noter qu'une dragonne de ce type intégrée à un
gant est décrit
dans la demande de brevet français n 2 634 388 déposée par la demanderesse.
Plus précisément, le moyen complémentaire de liaison 8 de la poignée 2 est
surélevé par
rapport au plan P d'appui défini par le point d'appui 4 du pouce 5, de manière
à se trouver
sensiblement au niveau de la zone de rotation mutuelle de la main par rapport
à la
poignée/bâton de ski, de façon à éviter les phénomènes tels qu'ampoules dues
aux glissements
relatifs de ces éléments lors de leur rotation mutuelle et permettre une
transmission optimale
des efforts.
Les essais ont démontré qu'une distance D d'environ 20 mm entre le plan
d'appui P
supérieur du point d'appui 4 et l'axe 8a du moyen complémentaire de liaison 8
de la poignée 2
constitue une distance optimum en fonction des différents utilisateurs et
offre en fait au skieur
une position préréglée des éléments entre eux, à savoir dragonne 7, moyen de
liaison 8 et
point d'appui de pouce 4.
Selon un mode de réalisation préféré, le moyen de liaison complémentaire 8 de
la poignée
2 avec celui destiné à coopérer avec le moyen de liaison 9 d'une dragonne 7
est constitué par
un élément d'immobilisation 10 apte à être déplacé dans un logement 11
sensiblement
horizontal ménagé en creux dans la poignée 2 et dans lequel est susceptible
d'être introduite
une extrénûté libre 12 de la dragonne 7 portant le moyen complémentaire 9 pour
coopérer en
fixation avec ledit élément 10.
Ledit élément d'immobilisation 10 est constitué par un coulisseau susceptible
d'être
entraîné en translation verticale dans un logement correspondant 13, d'axe
sensiblement
vertical, réalisé dans une partie supérieure de la poignée 2 et dont une
extrémité débouche
dans le logement 11. Une extrémité du coulisseau 10 forme une pointe l0a apte
à être engagée
dans un trou correspondant 9 de l'extrémité libre 12 de la dragonne 7 qui
constitue le moyen
complémentaire de liaison de celle-ci, alors que l'autre extrémité lOb du
coulisseau 10, est
dirigée à l'opposé vers la partie supérieure de la poignée 2, pour constituer
une prise de
préhension dudit coulisseau 10 dans un sens d' immobilisation ou de libération
de la dragonne
7.
En fait, le logement 11 s'étend transversalement à l'intérieur de la poignée 2
et est de
dimension et de forme sensiblement identiques à l'extrémité 12 de la dragonne
7 qui doit y
être introduite en vue de son immobilisation.
Le coulisseau 10 comporte également à proxinûté de sa partie d'extrémité
supérieure lOb
un trou 10c destiné à l'insertion d'un élément souple de préhension 14, qui
est formé par un
lien ou une sangle, afin de ne pas créer d'élément saillant rigide dangereux
en cours de la
pratique du ski, le coulisseau 10 pouvant alors être complètement rétracté en
position de
verrouillage de la dragonne 7.
Le coulisseau 10 comporte également une lumière oblongue l0d dont les
extrémités
supérieure et inférieure constituent des butées dans un sens du coulissement
ou dans l'autre,
par rapport à un pion fixe 15 traversant la poignée.
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Les figures 4 à 10 représentent une poignée de préhension 2 montée sur un
bâton 1 qui se
destine plus spécifiquement à la pratique du ski de fond, du patin en ligne,
du patin à glace et
de la marche sportive, et plus généralement à toutes pratiques sportives dans
lesquelles
l'utilisateur prend appui sur le bâton, lorsque la main est refermée sur la
poignée 2, mais
également lorsque la main n'est pas refermée sur la poignée 2. Cette dernière
position
correspond à la fin d'appui sur le bâton 1 lorsque ledit bâton 1 se positionne
en arrière de
l'utilisateur. Pour obtenir ce résultat, le point d'appui 4 est monté
sensiblement pivotant par
rapport à la poignée 2.
Sur la figure 4, le point d'appui 4 est solidaire d'un balancier 100 et est
positionné à
l'extrémité inférieure 100a dudit balancier 100. Le balancier 100 est fixé, au
niveau de son
extrémité supérieure 100b, à la face latérale 2a de la poignée 2. De plus, la
poignée 2
comprend un moyen d'accroche 52 de pivotement qui maintient pivotant le
balancier 100 à la
poignée 2 autour d'un axe A qui est sensiblement perpendiculaire à la partie
latérale 2a de la
poignée 2. Ainsi, le balancier 100 pivote vers l'arrière de la poignée 2 pour
s'éloigner de sa
position le long de la paroi latérale 2a de la poignée 2. Afin que le point
d'appui 4 reste en
permanence en appui avec le pouce de la main durant toute la phase d'impulsion
sur le bâton
1, l'axe A est situé dans la partie supérieure 50 de la poignée 2, soit au-
dessus du point d'appui
4, lorsque le balancier 100 est en position sensiblement le long de la paroi
latérale 2a de la
poignée 2. Des essais physiologiques et de confort de l'appui ont démontré que
la distance
optimale entre le point d'appui 4 et l'axe A le long du balancier 100 était
d'environ 20 mm.
Afin que le balancier 100 ne constitue pas une proéminence par rapport à la
poignée 2, la
poignée 2 comprend, au niveau de sa face latérale 2a, un renfoncement 101
complémentaire
du balancier 100 lorsque celui-ci est en position le long de la face latérale
2a. La profondeur
de renforcement 101 est sensiblement égale à l'épaisseur du balancier 100 afin
d'obtenir une
surface sensiblement continue sur la face latérale 2a lorsque la main est
refermée sur la
poignée 2.
Le balancier 100 et le point d'appui 4 pourront être réalisés en matière
thermoplastique
notamment de type ABS ou polyéthylène d'environ 1 à 3 mm d'épaisseur au niveau
du
balancier 100. De plus, le moyen d'accroche de pivotement 52 pourra être
avantageusement
constitué d'une vis qui est montée sensiblement perpendiculaire dans la face
latérale 2a de la
poignée 2.
Bien entendu, la poignée 2 peut être équipée d'une dragonne classique non
représentée ou
bien d'une dragonne intégrée au gant comme décrite précédemment. Dans ce cas,
l'accroche
de la dragonne sur la poignée 2 sera avantageusement positionnée en élévation
au niveau de
l'altitude défini par l'axe A.
Les figures 5 à 10 représentent des variantes du second mode de réalisation de
l'invention
dans lesquelles le point d'appui 4 est réalisé par une dragonne 51 qui équipe
la poignée 2. Le
point d'appui 4 obtenu est de type souple donc un peu moins performant que les
appuis rigides
précédemment décrits. Cependant, ces variantes présentent l'avantage d'être
beaucoup moins
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coûteux à la mise en oeuvre et de s'adapter à la morphologie spécifique de la
main de chaque
utilisateur en permettant de faire varier la distance entre le point d'appui 4
et l'axe A de
rotation.
La figure 5 représente une vue de face de la poignée 2 selon une première
variante dans
laquelle la dragonne 51 est montée pivotante par rapport à la poignée 2 autour
d'un axe A qui
est orienté sensiblement perpendiculaire par rapport à la paroi latérale 2a de
la poignée 2. La
dragonne 51 comprend à ses deux extrénûtés 105, 106, une zone de contact 107
tel qu'un rivet
apte à coopérer avec le moyen d'accroche 52 de la poignée 2. La dragonne 51
s'étend, d'une
part, à partir de l'extrémité 105 pour former une portion interne 65, et
d'autre part, à partir de
l'extrémité 106 pur former une portion exteme 66. Les deux portions 65, 66,
sont reliées par
une zone supérieure 64 qui est située sensiblement au sommet de la dragonne
51, positionnée
sensiblement entre le sommet 107 de la poignée 2 et l'axe A, et positionnée à
l'arrière de la
poignée 2. La portion interne 65 constitue une boucle qui est située sur la
paroi latérale 2a et
comprend, dans sa partie la plus basse, le point d'appui 4 destiné à coopérer
avec le pouce en
passant sous le pouce. De même, la portion externe 66 forme une boucle, située
sur la paroi
latérale externe 2b, et qui comprend dans sa partie basse un support d'appui
104 destiné à
coopérer avec la tranche de la paume de la main en passant sous ladite
tranche.
Les figures 6a, 6b, détaillent le côté interne de la poignée 2 équipée de la
dragonne 51, telle
que précédemment décrite à la figure 5, avec la main droite M insérée dans la
dragonne 51. La
figure 6a où la main M est refermée sur la poignée 2 représente le début de la
phase
d'impulsion sur le bâton 1. La figure 6b représente la fin de la phase
d'impulsion sur le bâton 1
où la main M n'est pas refermée sur la poignée 2, mais est toujours en appui
sur le bâton 1 par
le biais de la dragonne 51. Les parties de la dragonne 51 qui sont cachées par
la main M ou le
pouce 5 sont représentées en trait interrompu.
Sur la figure 6a, la poignée 2 comprend une dragonne 51 qui coopère avec le
pouce 5 de
manière à constituer le point d'appui 4. La dragonne 51, qui est montée
pivotante sur la
poignée 2 autour de l'axe A, comprend une branche interne 70 qui s'étend vers
le bas le long
de la paroi latérale 2a de la poignée 2 depuis l'extrémité 105, sensiblement
jusqu'au point
d'appui 4. Ainsi, le point d'appui 4 est localisé au niveau de la deuxième
phalange 71, et/ou de
son articulation 73 qui joint la première phalange 72 à la deuxième phalange
71 du pouce 5, à
l'emplacement où la dragonne 51 entoure partiellement le pouce 5. L'appui de
la main M sur
le bâton 1 est complété par la portion externe 66 de la dragonne 51 qui passe
au niveau du
support d'appui 104 sous la tranche 5' de la paume de la main M.
La dragonne 51 et sa branche interne 70 sont sensiblement alignés avec la
poignée 2 du
bâton 1, même si la branche interne 70 présente un angle résiduel ao par
rapport à l'axe axial
du bâton 1. Les essais ont montré que cet angle résiduel ao a une valeur
habituellement
comprise entre 0 et 10 lorsque la main M est refermée sur la poignée 2.
Sur la figure 6b, la main M est sensiblement positionnée selon l'axe B du
bâton 1. Comme
la dragonne 51 est montée pivotante par rapport à la poignée 2, la dragonne 51
peut suivre le
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mouvement de la main M en restant en contact étroit avec cette dernière. Pour
obtenir ce
résultat, la portion externe 66 de la dragonne 51 qui entoure la tranche 5' de
la paume de la
main M, présentera avantageusement un caractère souple. Ainsi, la dragonne 51
pivote selon
l'angle a d'une valeur comprise approximativement entre 30 et 50 , et la
dragonne 51 se
déforme au niveau de la portion externe 66 pour se désaxer par rapport à la
branche interne 70
d'un angle P d'une valeur comprise approximativement entre 40 et 60 . Le
respect de cette
disposition constructive permet d'obtenir un point d'appui 4, au niveau de la
portion interne 65
qui entoure le pouce 5 sensiblement au niveau de la deuxième phalange 71, qui
suit en se
déformant les déformations de la paume de la main M. La dragonne 51 pourra
être
avantageusement réalisée en sangle. Bien entendu, la dragonne 51 peut être
réalisée en
matière rigide ou semi-rigide de type matière thermoplastique, la rotation
s'effectuant alors
uniquement par l'axe A.
La figure 6b illustre également un autre avantage de la présente invention
quant à la
position de la main M par rapport au bâton 1. En effet, la main M est
positionnée très haute
sur la bâton 1 contrairement aux autres systèmes de dragonne existants et
connus, ce qui
permet d'augmenter le déplacement vers l'avant obtenu par l'utilisateur par
rapport à la base du
bâton 1 durant la phase d'impulsion.
La figure 7 représente un perfectionnement de la dragonne 51 précédemment
décrite. La
poignée de préhension 2, ici illustrée par le dessus, comprend un moyen
d'accroche 67 destiné
à coopérer par un lien 68 avec la zone supérieure 64 de la dragonne 51. Le
moyen d'accroche
67 peut être notamment, mais de façon non limitative, une fente verticale
située sur la face
arrière 2C et dans la partie supérieure de la poignée 2. Ce moyen d'accroche
67 correspond
notamment à l'accroche connue de la dragonne classique sur la poignée de
bâton. De même, le
lien 68, qui est fixé par son extrémité 68a au moyen d'accroche 67, est relié
à son autre
extrémité 68b à la zone supérieure 64 de la dragonne 51. La fixation du lien
68 sur la
dragonne 51 peut être fixe telle qu'une couture, ou bien amovible et
repositionnable telle
qu'une fixation de type auto-agrippante, ce qui permet un réglage de la
distance entre le dessus
de la dragonne 51 et la poignée 2. Le lien 68 pourra avantageusement présenter
un caractère
élastique, et notamment être réalisé de façon non limitative en sangle
élastique afin de
s'adapter aux déformations de la main M durant le mouvement d'impulsion de
l'utilisateur sur
le bâton 1.
La figure 8 représente une autre variante de construction de la dragonne 51
précédemment
décrite qui est ici illustrée pour coopérer avec la main gauche de
l'utilisateur. La dragonne 51
comprend une pièce de liaison 75 qui relie au moins une des portions 65, 66,
de la dragonne
51 à sa zone supérieure 64. Dans le mode de réalisation préféré ici
représenté, la pièce de
liaison 75 est fixée, au niveau d'une de ses extrémités 75a, par des moyens
appropriés telles
que des coutures 152, 153, respectivement aux portions interne 65 et externe
66. La pièce de
liaison 75 sera avantageusement positionnée entre les arêtes adjacentes des
deux parties 65,
66, et le plus près possible de la poignée 2 du bâton. L'autre extrémité 75b
de la pièce de
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liaison 75 comprend un moyen de fixation amovible et repositionnable 150,
notamment de
type auto-agrippant, qui coopère avec la zone supérieure 64 de la dragonne 51.
L'extrémité
75b de la pièce de liaison 75 pourra avantageusement passer dans un tunnel
151, fixé sur la
zone supérieure 64 de la dragonne 51, tel que ledit tunnel 151 comprend des
moyens
d'accroche complémentaire des moyens de fixation 150. Ainsi, l'extrémité 75b
est maintenue
fixée dans le tunnel 151 selon la trajectoire illustrée par la flèche
représentée sur la figure 8 de
façon interrompue.
Les variantes de réalisation de la dragonne 51, qui sont illustrés aux figures
7 et 8,
permettent de maintenir la zone supérieure 64 de la dragonne 51 en position
proche de la
partie supérieure 50 de la poignée 2. Elles assurent à la dragonne 51 une
position optimale sur
la main M de l'utilisateur, notamment afin que la portion interne 65 entoure
bien le pouce 5 au
niveau de sa deuxième phalange 71 et/ou de l'articulation 73. En effet, en
l'absence de pièce
de liaison 75 ou de lien 68, la dragonne 51 risque au cours de nombreuses
phases d'impulsion
de glisser progressivement, sur la main M, vers l'arrière en s'éloignant de la
poignée 2.
La figure 9 représente une dragonne 51 associée à une poignée 2 qui est
destinée à coopérer
avec la main gauche de l'utilisateur. La dragonne 51 est montée sensiblement
pivotante par
rapport à la poignée de préhension 2. Cependant, le pivotement n'est pas
obtenu par un moyen
de fixation pivotant comme dans les modes de réalisation précédemment décrits.
Le
pivotement est obtenu par la déformation d'une partie souple de la dragonne
51. Pour obtenir
ce résultat, la poignée 2 comprend sur sa face supérieure 60 un moyen
d'accroche 61 qui
coopère avec au moins une zone d'attache 62 de la dragonne 51. De plus, la
dragonne 51
comprend au moins un élément souple 63, qui est situé à proximité de la zone
d'attache 62, ce
qui permet d'assurer le pivotement de la dragonne 51. Le moyen d'accroche 61
peut être
réalisé au moyen d'une vis et la zone d'attache 62 pourra être symétrique afin
de s'étendre de
part et d'autre de la poignée 2, par les portions interne 65 et externe 66. La
dragonne 51 pourra
être avantageusement fixée à la poignée 2 par un moyen d'accroche
complémentaire 61'
positionné dans la zone supérieure 50 de la poignée 2 et sur sa face arrière
2c.
Dans le mode de réalisation préféré et illustré à la figure 9, la dragonne 51
comprend un
moyen de réglage afin de s'adapter à la morphologie notamment au volume et au
périmètre de
la main de l'utilisateur. Le moyen de réglage sera avantageusement positionné
à proximité de
la zone supérieure 64 afin de régler simultanément la longueur de la portion
interne 65 et
externe 66 de la dragonne 51. La portion externe 66 de la dragonne 51 se
prolonge par une
patte 156 qui passe dans le renvoi 155 puis revient vers la portion externe
66. La patte 156 est
fixée à la portion externe 66 par des moyens de fixation amovible, notamment
de type auto-
agrippant. Bien entendu, d'autres systèmes de réglage connus sont conformes à
l'invention et
cette amélioration s'applique à tous les modes et variantes de réalisation de
la présente
invention.
La figure 10 représente une dragonne 51 associée à une poignée 2 destinée à
coopérer avec
la main droite de l'utilisateur. Le pivotement de la dragonne 51 est également
obtenu par une
CA 02340076 2001-02-19
WO 00/78416 9 PCTIFROO/01703
déformation de ladite dragonne 51. Pour obtenir ce résultat, la poignée 2
comprend, sur sa
face avant 2d et dans la partie haute 50, un moyen d'accroche 54 qui coopère
avec au moins
une zone d'attache 56 de la dragonne 51. De plus, la dragonne 51 comprend au
moins un
élément souple 55 qui est situé à proximité de la zone d'attache 56, et qui
permet d'assurer le
pivotement de la dragonne 51. L'élément souple 55 pourra être avantageusement
constitué de
la dragonne 51 si celle-ci est constituée d'un élément souple telle qu'une
sangle. De même,
l'accroche de la dragonne 51 pourra être complétée d'un moyen d'accroche
complémentaire 54'
situé sur la face arrière 2c et dans la partie haute 50 de la poignée 2.
La présente invention concerne également la poignée de préhension en tant que
telle.
Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation
décrits ci-
avant, qui ne sont donnés qu'à titre indicatif, mais englobe tous les modes de
réalisation
similaires ou équivalents.