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CA 02408557 2002-11-12
WO 01/93799 PCT/FRO1/01739
APPAREIL DE MASSAGE COMPORTANT AU MOINS UN ROULEAU
ENTRAINE POSITIVEMENT EN ROTATION.
Domaine techa~ique
La présente invention concerne un nouveau type d'appareils de massage,
utilisables aussi bien sur des êtres humains que sur des animaux (chevaux,
bovidés,...), et plus particulièrement un appareil de massage dans lesquels on
exerce sur le sujet une action d'aspiration et de mobilisation du tissu
cutané.
Techniques antérieures
Diverses techniques de massage sont utilisées à ce jour en fonction des
traitements à réaliser, mais on peut dire qu' elles impliquent ~ toutes d'
exercer sur le
sujet des contraintes faisant appel à des phénomènes de pression et/ou de
déplacement et/ou de pincement du tissu cutané.
A ce jour, de très nombreux types d'appareils ont été proposés pour
faciliter le travail du masseur.
Parmi les différentes solutions proposées, il a tout d'abord été envisagé
d'utiliser des appareillages faisant appel à une simple action mécanique, par
exemple au moyen d'ensembles comportant des billes ou boules montées sur un
boîtier support, permettant éventuellement de distribuer un produit de
traitement
(crème, liquide) comme cela ressort du FR-A-1 225 094.
Il a par ailleurs été proposé, comme cela ressort du FR-A-901. 787, de
réaliser des appareils de massage constitués d'une tête de traitement reliée à
un
circuit d'aspiration, ladite tête de traitement étant constituée par un
boîtier qui
comporte une chambre interne à l'intérieur de laquelle débouche ledit circuit
d'aspiration. Ce boîtier se présente sous la forme d'une cloche ouverte à sa
base,
dont le bord inférieur est généralement de forme arrondie. Lorsque
l'appareillage
est appliqué contre le corps du patient, il se forme un pli cutané à
l'intérieur de la
cloche, pli qui s'applique directement contre le bord périphérique de cette
dernière.
Un tel appareillage de conception simple est relativement délicat à mettre
en oeuvre, difficile à déplacer sur le corps du patient et exerce simplement
une
action de « ventouse ».
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De nombreuses autres soluüons, comme cela ressort des CH-A-168 279,
US-A-2 574 601, US-A-3 297 024, FR-A-409 202; FR-A-1 590 131, ont proposé
d'associer à un phénomène d'aspiration une action mécanique exercée par des
rouleaux, billes ... qui entraînent une action de pression et/ou de
déplacement et/ou
de friction par vibration.
Les solutions proposées dans ces documents conduisent à des ensembles
complexes, délicats à mettre en oeuvre et qui ne donnent pas entière
satisfaction.
Plus récemment, ont été proposés différents types d'appareils de massage
permettant de réaliser, de manière simple et efficace, des massages du type <t
palpé
roulé » permettant d'exercer sur le patient une action continue, provoquant
non
seulement un pincement localisé, mais également un déplacement progressif de
Ia
zone pincée, de manière à provoquer un « roulage », et ce tout en exerçant une
pression. '
De tels appareils font notamment l'objet notamment du FR-A-2 579 100 et
des brevets EP-A-224 422, EP-A-284 527 et EP-A-774 947 (ces brevets
correspondant respectivement aux brevets US-A-4 729 368, US-A-4 883 047 et
US-A-5 885 232).
D'une manière gënérale, les appareils décrits dans les documents précités
comportent, montés à l'intérieur d'un boîtier actionnable manuellement, deux
2S rouleaux parallèles, de préférence à surface lisse, montés libres ou
entraînés
positivement en rotation à l'intérieur du boîtier.
Ces rouleaux peuvent être montés sur le boîtier soit à entraxe flxe soit de
manière à pouvoir s'écarter et se rapprocher automatiquement l'un de l'autre
lors
de l'opération de massage.
Le boîtier est relié à des moyens d'aspiration par l'intermédiaire d'un
conduit dont l'extrémité débouche dans l'espace compris entre les rouleaux, ce
qui
permet donc de créer une dêpression entre ces derniers lorsqu'ils sont
appliqués
contre le corps du patient, de manière à former un pli cutané en appui contre
les.
surfaces des rouleaux.
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Lorsque l'un ou les rouleaux sont entraînés en rotation (cf. FR 2 579 100
ou EP 224 422), un tel entraînement est obtenu au moyen d'un motoréducteur,
alimenté en courant continu basse tension avec ou sans variation de vitesse.
Le
mouvement donné par le moteur est transmis à l'un ou aux deux rouleaux par
l'intermédiaire d'une courroie crantée, chaine ou autre moyen conventionnel de
transmission.
Dans le document EP-A-224 422, lorsque les deux rouleaux sont entraînés
positivement en rotation, un tel entraînement est obtenu par une courroie ôu
chaîne
qui relie l'arbre de sortie du moteur à des pignons prévus à l'extrémité de
chacun
des axes des rouleaux, ladite courroie ou chaîne passant également autour d'un
rouleau de renvoi intermédiaire pour que les deux rouleaux tournent dans le
même
sens et soient toujours bien entraînés quelle que soit leur position, le
déplacement
desdits rouleaux s'exerçant donc selon une courbe centrée sur l'axe
géométrique de
rotation de l'arbre de sortie du moteur.
Dans une telle forme de réalisation, le deux rouleaux tournent toujours
dans le même sens et à la même vitesse, ce qui ne permet pas d'envisager
d'adapter
leur action en fônction des traitements qui parfois peuvent exiger des
conditions
opératoires différentes.
Ce type d'appareillage, qu'il soit à rouleaux motorisés ou montés libres en
rotation, permet donc de réaliser des massages du type « palpé roulé » et, son
domaine d'application n'a cessé de s'étendre depuis son apparition. En effet,
à ce
jour, il ,est utilisé non seulement pour réaliser des traitements de massages
convenüonnels tels que de simples massages esthétiques, de récupération par
exemple pour des athlètes, que des massages de rééducation, mais également
pour
le traitement de la cellulite, pour une meilleure cicatrisation dans le cas de
personnes brûlées, pour l'atténuation ,des cicatrices résultant d'opérations,
d'accidents ...... '
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Or, il apparaît de plus en plus que Ies dimensions des appareils et leurs
conditions de fonctionnement doivent être adaptées en fonction des traitements
à
réaliser. Ainsi, il est évident que l'action d'aspiration doit être plus ou
moins force 6
en fonction des applications tout en ayant une prise du pli cutané égale.
En conséquence, se pose à ce jour le problème d'avoir un appareil
polyvalent dans lequel il soit possible de pouvoir régler et éventuelleïnent
faire
varier la vitesse des rouleaux l'un par rapport à l'autre et/ou leur sens de
rotation,
afin d'obtenir la qualité maximale de traitement, même avec une moindre
aspiration.
Se pose aussi le problème de pouvoir invérser périodiquement Ie sens de
rotation des rouleaux de l'un par rapport à fautTe lors du traitement.
Dans certains cas, iI est nécessaire de pouvoir réaliser des phénomènes de
vibrations, pincements alternatifs, ainsi que de former le pli de peau avec un
taux
d'aspiration minimal.
Eri effet, il est apparu que pour certains cas, notamment lors du traitement
de personnes brûlées, que Ia formation du pli qui, dans les appareils
antérieurs,
rësultent essentiellement du taux d'aspiration, est parfois préjudiciable.
Par suite, se pose donc le problème de rëaliser des appareils qui permettent
de contrôler la pression exercée par les rouleaux contre le pli de peau, le
tâux
d'aspiration exercée dans Ia chambre ainsi que la vitesse de rotation de l'un
ou des
deux rouleaux, ces rouleaux tournant soit à la même vitesse, soit à des
vitesses
différentes et pouvant même avoir un sens de rotation inversé périodiquement.
De même, se pose également le problème de pouvoix intégrer auxdits
appareils des moyens permettant de visualiser l'effet du traitement.
Enfin, se pose le problème de pouvoir réaliser des appareils motorisés qui
soient le plus compact possible, faciles à manipuler.
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Exposé de l'invention
Or on â trouvé, et c'est ce qui fait l'objet de la présente invention, un
nouveau type d'appareil de massage faisant appel à une action d'aspiration et
de
5 mobilisation du tissu cutané, qui permet de résoudre l'ensemble des
problèmes
précités.
D'une manière générale, l'appareil de massage conforme à l'invention est
constitué d'une tête de traitement proprement dite reliée à un circuit
d'aspiration.
Cette tête de traitement comprend un boîtier actionnable manuellement, et
comporte une chambre interne ouverte à sa base, chambre définie par deux
parois
latérales fixes et deux surfaces transversales, disposées en regard Tune de
l'autre
entre les parois latérales précitées.
Dans un tel appareil, au moins une des surfaces transversales est constituée
par la périphérie d'un rouleau entraîné positivement en rotation. Le circuit
d'aspiration débouche à l'intérieur de la chambre et permet de créer une
dépression
lorsque l'appareil est appliqué contre le corps du patient, dépression qui
tend à
former un pli de peau en appui contre les surfaces transversales.
L'appareil conforme à l'invention se caractérise en ce que l'entraînement
positif du rouleau est obtenu par l'intermédiaire d'un motoréducteur, monté
fixe et
coaxialement à l'intérieur de celui-ci, et dont l'arbre de sortie du réducteur
comporte des moyens de couplage audit rouleau, ledit appareil étant associé à
des
moyens de réglage de la vitesse et/ou du sens de rotation du ou des rouleaux)
motorisés) ainsi que du taux d'aspiration avec éventuellement variation de ce
dernier, et ce en cours de fonctionnement.
II peut êire envisagé de réaliser un appareil dont la surface active
transversale en regard du rouleau motorisé est constituée par une simple
surface
courbe, l'espacement entre ces deux surfaces en cours de fonctionnement
pouvant
être soit constant soit variable.
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Selon une forme de réalisation, l'appareil conforme à l'invention comporte
deux rouleaux transversaux, qui peuvent être montés sur le boîtier soit à
entraxe
fixe, soit de manière à pouvoir se rapprocher automatiquement l'un de l'autre
sous
l'effet de l'aspiration, un seul de ces rouleaux, mais de préférence les deux,
étant
S motorisés.
Dans cette forme de réalisation, des clapets latéraux et/ou volets basculant
en.appui contre les rouleaux peuvent être prévus en vue d'assurer l'étanchéité
de la
chambre de traitement formée entre les parois latérales et la surface desdits
rouleaux lorsque l'appareil est appliqué contre le corps du patient.
Dans les modes de réalisation comportant deux rouleaux motorisés, la
commande de ces rouleaux est donc réalisée indépendamment l'un de l'autre et
permet, à volonté, d'adapter le sens de rotation et/ou la vitesse des rouleaux
l'un
par rapport à l'autre en fonction du sens de déplacement de la tête et/ou du
traitement à réaliser ainsi que de régler le taux d'aspiration permettant
ainsi de faire
varier ces paramètres en cours de traitement ou en fonction du traitement à
réaliser.
Par ailleurs, iI a été constaté que cette possibilité de faire tourner les
deux
rouleaux à des vitesses différentes, permettait de les faire participer à la
formation
du pli de peau en coopération avec l'aspiration produite à l'intérieur de la
chambre
de traitement, le taux d'aspiration pouvant éventuellement être réduit.
IJne telle possibilité d'avoir un différentiel de vitesse entre les deux
rouleaux, permet donc d'envisager de régler la hauteur du pli à l'intérieur de
la
chambre tout en ayant une moindre aspiration. Cette possibilité offre aussi
(avantage d'une nouvelle gymnastique cutanée, par les divers réglages
possibles de
traction et de mobilisation.
Par ailleurs, il est également possible d'inverser périodiquement Ie sens de
rotation des deux rouleaux de (un par rapport à l'autre. Cette inversion
momentanée du sens de rotation des rouleaux de l'un par rapport à l'autre
offre
également un grand intérêt pour le traitement de cicatrices et pour réaliser
une
tonification cutanée.
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Ces diverses possibilités permettent donc d'envisager de réaliser non
seulement des traitements de type « palpé roulé » conventionnels, mais
également
de nouveaux types de massages adaptés à chaque cas particulier.
Par ailleurs, une telle conception dans laquelle le rouleau comporte un
moteur intégré, permet de réaliser des ensembles beaucoup plus compacts par
rapport à des appareils dans lesquels l'entraînement des rouleaux est réalisé
par un
moteur extérieur, et surtout, autorise une réaction instantanée du fait de
l'absence
d'éléments de transmission permettant d'envisager des traitements faisant
appel à
une combinaison d'arrêt, accélération, inversion, vibration...
Selon une forme préférentielle conforme à l'invention, chaque rouleau
motorisé que comporte l'appareil se caractérise en ce que
- il est constitué par un manchon cylindrique apte à être entraîné en
rotation, de préférence autour de son axe géométrique, mais qui éventuellement
pourrait l'être de manière désaxée, ledit manchon étant monté à chacune de ses
extrémités sur des roulements dont les paliers fixes constituent, avec les
bords
extrêmes dudit manchon, les faces latérales du rouleau ;
- l' entraînement en rotation du manchon autour des paliers est obtenu par
l'intermédiaire d'un motoréducteur monté fixe coaxialement à l'intérieur de
celui-
ci et dont l'arbre de sortie du réducteur comporte des moyens de couplage avec
ledit manchon ;
- les bords extrêmes du manchon sont en appui glissant contre les
surfaces des parois latérales du boitier à l'intérieur duquel le rouleau est
monté ;
- la fixation dudit rouleau entre les parois latérales afin de constituer la
chambre de traitement proprement dite, est obtenue par l'intermédiaire de
moyens
de connexion assurant d'une pari, l'immobilisation du motoréducteur à
l'intérieur
du manchon et, d'autre part, l'alimentation électrique et la connexion à des
moyens
additionnels assurant la commande et le contrôle des différentes fonctions que
l'appareil doit remplir, à savoir.:
~ réglage de la vitesse et du sens de rotation du ou des rouleau(x),
motorisés) avec possibilité d'inversion programmée ou non et
possibilité de faire varier la vitesse d'un rouleau par rapport à l'autre,
ainsi que le sens de rotation de l'un des rouleaux par rapport à l'autre ;
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ô
~ réglage du taux d' aspiration , et éventuellement variation de ce dernier
en fonctionnement ;
~ éventuellement contrôle de la pression exercée par les rouleaux confire le
pli de peau formé.
Selon une forme de réalisation, les moyens de connexion sont constitués de
plots qui passent au travers de lumières prévues dans les parois latérales et
qui
peuvent coulisser dans les lumières afin de permettre le rapprochement des
rouleaux l'un de l'autre sous (effet de l'aspiration.
Selon une variante, les moyens de connexion des rouleaux sont constitués
par deux flasques latéraux en appui contre les parois latérales , flasques
reliés entre
eux par une entretoise transversale de manière à former une fourche montée
pivotante à (intérieur du boîtier et assurant l'étanchéité .lorsque l'appareil
est
appliqué contre le corps du patient, lesdits rouleaux étant maintenus
normalement
écartés (un de (autre et pouvant se rapprocher sous (effet de (aspiration.
Dans ces formes de réalisation, le manchon peut être recouvert d'une gaine
amovible pouvant avoir soit une fonction hygiénique et/ou servir de support à
un
produit de traitement.
Une telle conception d'appareil peut par ailleurs permettre d'envisager
d' avoir des rouleaux dont la surface peut être chauffée par simple apport
caloriqué
du moteur, par exemple en réalisant Ie manchon externe dans un matériau bon
conducteur de la chaleur.
En revanche, si l'on souhaite éviter l'échauffement du manchon en cours
de fonctionnement, cela peut être obtenu simplement en réalisant ledit manchon
dans un matériau non conducteur de la chaleur.
Selon un mode de réalisation préférentiel, l'isolation thermique du
manchon est obtenue en disposant l'ensemble motoréducteur à l'intérieur d'un
fourreau, par exemple en aluminium, qui non seulement forme une cage isolante,
mais sert également de palier à l'un des roûlements prévus à l'extrémité de
chaque
rouleau.
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Dans ce mode de réalisation, un palier intérieur est prévu du côté du
réducteur afin d'assurer l'immobilisation du corps de celui-ci, ce palier
supportant
un rouleau intermédiaire.
Un tel type de rouleau, qui dans la suite de la description, sera désigné par
l'expression « rouleau motorisé », peut âtre utilisé pour réaliser différents
types de
têtes de massage faisant appel à une action d'aspiration et de mobilisatibn du
tissu
cutané, appareils dans lesquels la tête de traitement proprement dite comprend
un
boîtier comportant une chambre interne, à l'intérieur de laquelle débouche la
sortie
d'un circuit d'aspiration du type, et comportant deux rouleaux parallèles,
montés
soit à entraxe fixe comme décrit dans 1e brevet EP-A-284 527, soit à entraxe
variable, les rouleaux pouvant s'écarter et se rapprocher automatiquement l'un
de
l'autre lors de l'opération de massage, tel que décrit dans l'EP 224 422 ou
l'EP 774
947, lesdits appareils se caractérisant en ce que au moins l'un des rouleaux
est
motorisé conformément à l'invention, leur montage sur les parois latérales du
boîtier étant réalisé par l'intermédiaire de moyens de connexion, constitués
soit par
des plots passant au travers de lumières prévues dans les parois latérales,
soit par
deux flasques latéraux pivotants, en appui contre les surfaces des parois
latérales et
reliés entre eux par une entretoise transversale montée pivotante à (intérieur
du
bottier.
Dans la forme de réalisation selon laquelle les connexions sont réalisées au
moyen de plots passant au travers de lumières, il est possible de réaliser
soit des
appareils dans lesquels les deux rouleaux sont montés à eniraxe fixe, auquel
cas
lesdites lumières ont des dimensions qui correspondent à celles desdits plots
de
connexion, soit à entraxe variable, les rouleaux étant maintenus normalement
écartés l'un de l'autre sous l'action de moyens de rappel (ressorts), et
pouvant se
rapprocher sous l'action de l'aspiration, la longueur desdites lumiéres
définissant
l'amplitude du déplacement.
De maniére connue, le .déplacement des deux rouleaux sera réalisé pour
que leur écartement puisse varier entre deux positions prédéterminées,
l'écartement
maximal étant obtenu par l'intermédiaire d'un moyen de poussée (ressort) qui
agit
sur les plots de connexion et leur rapprochement est obtenu soûs l'effet de
l'aspiration produite à l'intérieur de 1a chambre de traitement.
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Par rapport aux appareils antérieurs, la solution conforme à l'invention
permet dont de réaliser des têtes de massage très compactes, dont le volume
est
sensiblement équivalent à des têtes dans lesquelles les rouleaux ne sont pas
motorisés mais sont simplement montés libres en rotation à l'intérieur d'un
boîtier
5 relié à une source d'aspiration.
De plus, une telle conception d'appareil de massage où la motorisation du
ou des rouleaux) est intégrée dans le rouleau lui-même et dont le montage sur
les
parois latérales est obtenu à l'aide de plots de connexion amovibles, facilite
le
10 démontage desdits rouleaux, notamment pour réaliser le nettoyage de
l'appareil.
Par rapport aux appareils antérieurs, et notamment aux appareils tels que
décrit dans l'EP 224 422, le fait que le moteur d'entraînement soit intégré à
l'intérieur des rouleaux, permet d'avoir un déplacement indëpendant pour
chaque
rouleau. Il est donc possible de modifier Ie positionnement desdits rouleaux
par
rapport aux bords inférieurs des parois latérales du boîtier, et ce par une
simple
modification de la forme des lumières à l'intérieur desquelles coulissent les
plots
de connexion.
Ainsi, on peut avoir un déplacement parallèle à la base des parois latérales,
qui peuvent être soit planes soit courbes (aussi bien concaves que convexes),
en
ayant des lumières ayant le même profil que ces bases. De préférence, comme
dans
les solutions antérieures, dans un tel cas, les rouleaux débordent légèrement
par
rapport aux bases des parois latérales, par exemple d'une valeur de quelques
dixièmes de millimètres.
II peut également être envisagé d'avoir des 'lumières dont la forme est telle
que le positionnement de la surface périphérique des rouleaux par rapport à la
face
inférieure du boîtier puisse varier entre une position légèrement en retrait
et une
position débordante par rapport à cette face.
Des moyens conventionnels tels que clapets latéraux, volets basculant en
appui contre les rouleaux, peuvent être prévus en vue d'assurer l'étanchéité
de la
chambre de traitement formée entre les parois latérales et la surface desdits
rouleaux lorsque l'appareil est appliqué contre Ie corps du patient,
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Enfin, selon une forme préférentielle de réalisation, le boîtier supportant
les rouleaux comportent deux parois latérales en forme de carter (ou caisson),
associées entre elles par l'intermédiaire d'un canot connecté à une source
d'aspiration. Les deux rouleaux sont montés parallèlement entre les deux faces
en
regard de ce carter, faces qui comportent des lumières pour les moyens de
connexion qui sont donc disposées à l'intérieur desdits carters.
Les plots de connexion qui passent au travers des lumières sont quant à
eux montés sur des blocs qui débordent par rapport auxdites lumières, et peut
en
assurer éventuellement l'étanchéité.
Dans ce mode de réalisation, des clapets sont montés sur chaque bloc pour
assurer l'étanchéité au niveau des lumières lors des déplacements des
rouleaux.
Ces blocs peuvent, dans le cas oû les rouleaux sont mobiles, servir de
support à des ressorts qui prennent appui sur une paroi centrale fixe et
tendent à les
maintenir écartés l'un de l'autre.
Tls peuvent également supporter des détecteurs permettant de contrôler en
permanence la pression exercée par les rouleaux.
Des moyens de visualisation du pli de peau formé peuvent être incorporés
au niveau du capot. Le plus simple consiste à réaliser ledit capot en matière
transparente en totalité ou en partie, pouvant éventuellement former loupe.
Il peut également être envisagé d'inclure à l'intérieur du capot une caméra
visualisant la zone traitëe.
Description sommaire des dessins
L'invention et les avantages qu'elle apporte seront cependant mieux
compris grâce â la description qui suit et aux exemples de réalisation donnés
ci-
après à titre indicatif mais non limitatif, et qui sont illustrés par Ies
chémas
annexés dans lesquels
- les figures 1, 2 et 3 sont des vues schématiques d'un appareil de
massage réalisé conformément à l'invention, dans lesquelles
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- la figure 1 est une vue en élévation d'un appareil comportant un
seul rouleau motorisé, l'autre paroi transversale pouvant être
constituée soit par une surface courbe, soit par un rouleau monté
libre en rotation,
- la f gure 2 illustre un mode de réalisation comportant deux
rouleaux motorisés montés à eniraxe fixe et,
- la figure 3 illustre schématiquement un mode de réalisation dans
lequel les deux rouleaux sont motorisés et peuvent être
automatiquement écartés ou rapprochés l'un de l'autre ;
- les figures 4 et 5 sont des vues en perspective éclatées montrant la
structure générale d'un rouleau motorisé utilisable pour la réalisation
d'une tête de massage conforme à l'invention ;
- la figure 6 est une vue en bout d'un tel rouleau de massage et la figure 7
est une vue en coupe selon le plan AA passant par l'axe de rotation
dudit rouleau ;
- la figure 8 est une vue en perspective ëclatée d'une tête de massage
conforme à l'invention intégrant des rouleaux motorisés, et dans
laquelle l'écartement entre les rouleaux peut varier automatiquement
Iors de l'opération de massage ;
- la figure 9 est une vue en perspective montrant la structure générale
d'un appareil illustré à la figure 8 après montage de ces différents
constituants ;
- la figure 10 est une vue en perspective éclatée d'une variante d'un
rouleau motorisé conforme à (invention fixé à (intérieur du boîtier par
(intermédiaire de moyens de connexion constitués par deux flasques
latéraux en appui contre les parois de 1a chambre et reliés encre eux par
une traverse, ces moyens, flasques et traverses, assurant fétanchéitë lors
de l'utilisation de (appareil ;
- la figure l I illustre, en vue éclatée, une tête de massage comporïant
deux rouleaux motorisés tel qu'illustré à la figure 10.
Manïère de réaliser l'invention
Les figures 1 à 3 illustrent, schématiquement et en perspective, différentes
formes générales d'un appareil de massage réalisé conformément à l'invention.
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D'une manière générale, cet appareil de massage est du type selon lequel
on exerce sur le sujet une action d'aspiration et de mobilisation du tissu
cutané.
Cet appareil est constitué par une tête de traitement proprement dite, reliée
à un circuit d'aspiration et qui comprend un boîtier (B), actionnable
manuellement,
comportant une chambre interne (C) ouverte à sa base. Cette chambre (C) est
définie par deux parois latérales (Pl,P2) fixés et deux surfaces transversales
(T1,T2), disposées en regard l'une de l'autre entre les deux parois latérales.
Au moins une de ces surfaces transvexsales (T1,T2) est constituée par la
périphérie d'un rouleau, désigné par la référence générale (1), entrainé
positivement en rotation. Le circuit d'aspiration débouche à l'intérieur de la
chambre (C) et permet de créer une dépression lorsque l'appareil est appliqué
contre le corps du patient, dépression qui tend à former un pli de peau en
appui
contre les surfaces transversales (Tl,T2).
Dans chacun des différents types d'appareils illustrés aux figures 1 à 3,
l'entraînement positif du rouleau ou de chaque rouleau (1) que comporte
l'appareil
est obtenu par l'intermédiaire d'un motoréducteur (non représenté aux figures
1 à
3), et dont l'arbre de sortie (5) du réducteur comporte des moyens de couplage
audit rouleau ( 1 ).
L'appareil est associé à des moyens de réglage de la vitesse et/ou du sens
de rotation du ou des rouleaux) motorisés) ainsi que du taux d'aspiration avec
éventuellement variation de ce dernier, et ce en cours de fonctionnement, de
tels
moyens ëtant vus plus en détail dans la suite de la description.
La figure 1 illustre une forme de réalisation comportant un seul rouleau
motorisé (1) et qui constitue donc la surface active (T1). L'autre surface
active
(T2) peut être constituée par une simple surface courbe, illustrée en
pointillés,
l'espacement entre les deux surfaces (T1) et (T2) pouvant être fixe ou
variable.
Eventuellement, ainsi que cela ressort également de cette figure 1, la
seconde surface (T2) peut éventuellement être constituée par un second rouleau
monté libre en rotation en regard du rouleau (1), et ce soit à entraxe fixe,
soit de
manière à pouvoir s'écarter et se rapprocher automaüquement entre eux.
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La figure 2 illustre une forme de réalisation conforme à l'invention, dans
laquelle les deux surfaces (Tl,T2) sont constüuées par des rouleaux motorisés
(1),
lesdits rouleaux étant montés à entraxe fixe alors que la figure 3 illustre
une forme
de réalisation dans laquelle les deux rouleaux motorisés peuvent s'écarter et
se
rapprocher automatiquement l'un de l'autre sous l'effet de l'aspiration.
Les figures 4 à 7 illustrent de manière détaillée un mode de réalisation
d'un rouleau motorisé permettant de réaliser des appareils conformes à
l'invention,
IO Ies figures 8 et 9 illustrant en vue éclatée et en perspective vue de
dessous, la
structure d'un appareil de massage dans lequel les deux rouleaux sont
motorisés
conformément à ce mode de réalisation et peuvent se rapprocher et s'écarter
automatiquement l'un de l'autre sous l'effet de l'aspiration en cours de
fonctionnement.
Dans les figures 4 à 7, les parois latérales (P1,P2) du boîtier ne sont
schématisées qu' à la figure 7.
D'une manière générale, les appareils de massage conformes à l'invention
comportent donc au moins un rouleau entraîné positivement en rotation par un
moteur intégré, rouleau dont un mode préfërentiel de réalisation est illustré
par les
figures 4 à 7.
Dans ce mode de réalisation, le rouleau désigné par la référence générale
(1) se compose donc essentiellement d'un manchon cylindrique (2) qui constitue
l'élément actif en contact avec le sujet à Traiter. Le diamètre et la longueur
de ce
manchon cylindrique (2) sera fonction du type d'appareil que l'on souhaite
réaliser.
A titre indicatif, le manchon (2) peut avoir un diamètre extérieur compris
entre 20 et 30 mm pour une longueur pouvant être comprise entre 60 et 70 mm.
Bien entendu, il pourrait être envisagé de réaliser des rouleaux ayant des
diménsions inférieures ou supérieures, et ce en fonction de la surface des
zônes à
traiter. n pourrait éventuellement êtré envisagé d' avoir des rouleaux ayant
des
diamètres diffërents, voire même de réaliser des appareils comportant plus de
deux
rouleaux, par exemple un rouleau central motorisé de part et d'autre duquel
sont
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disposés deux rouleaux de plus petit diamètre ou de diamètre égal, de manière
à
former deux plis de peau.
Le manchon (2) peut présenter une surface extérieure Lisse au au contraire
5 avoir une surface pouvant présenter des aspérités ou reliefs en fonction des
traitements à réaliser.
Un tel manchon peut éventuellement être recouvert d'une gaine amovible,
ayant une fonction hygiénique et/ou servant de support à un produit de
traitement.
Il peut éventuellement être réalisé dans un matériau bon conducteur de la
chaleur, permettant son échauffement par simple apport calorifique du moteur,
soit
être dans un matériau isolant, lorsque l'on souhaite éviter son échauffement.
L'entraînement en rotation du manchon (2) est obtenu par l'intermédiaire
d'un ensemble moteur (3) réducteur (4), monté fixe coaxialement à l'intérieur
dudit
manchon (2).
Comme ensemble motoréducteur (M), on utilisera un motoréducteur
conventionnel, alimenté en courant continu basse tension, 24 volts par
exemple.
Conformément à l'invention, dans la forme de réalisation illustrée par les
figures 4 à 7, l'arbre de sortie (5) du moteur, qui comme dit précédemment,
est
monté fixe en rotation à l'intérieur du manchon comme cela sera vu dans Ia
suite
de la description, supporte des moyens de couplage avec ledit manchon (2),
moyens consütués par un disque ou plateau (6) solidaire de l'arbre ~(5), la
solidarisation étant par exemple obtenue par collage. Ce disque (6) comporte
deux
ergots (7,~) diamétralement opposés, ergots qui s'encastrent dans des
évidements
correspondants (9) (un seul étant visible à la figure 4), ménagés dans une
couronne
interne (10) du manchon (2).
Par suite, lorsque le motoréducteur (3,4) est alimenté, l'arbre de sortie (5)
entraîne donc en rotation le disque (6) qui, à son tour, entraîne en rotaiion
le
manchon (2).
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L'entraînement en rotation du manchon (2) autour de l'ensemble
motoréducteur est obtenu en le montant sur des roulements ( 11 a, l l b, l l
c).
Les roulements (l 1a,1 lb) sont montés de part et d'auire du motoréducteur
sur des paliers fixes (13,14). Dans cette forme de réalisation, afin d'assurer
l'isolation, l'ensemble motoréducteur (3,4) est entouré par un fourreau (12),
en
aluminium par exemple, solidaire du corps du moteur (3). Le palier extrême
(13)
est dans ce cas constitué par une portée formée à l'extrémité du fourreau
(12), ledit
fourreau formant donc non seulement une cage isolante, mais servant de support
pour ce roulement périphérique extrême (I la).
Le roulement (1 lb) est, quant à lui, monté sur un palier (14) constitué par
une bride fixée par l'intermédiaire de vis (15) au boîtier du réducteur (4),
assurant
ainsi l'immobilisation de ce dernier et autorisant le passage de l'axe (5) du
réducteur.
Enfin, le troisiéme roulement (11c) est monté en appui contre la couronne
interne (10) du disque (6) d'entraînement portant les ergots (7,8), et ce par
l'intermédiaire d'un palier fixe (16).
Grâce à une telle conception, on obtient un ensemble parfaitement étanche,
dont les faces extrêmes ne comportent aucun élément en relief, les bords
exirêmes
du manchon (2), qui se présentent donc sous la forme d'une couronne plane et
lisse
étant aptes à venir en appui glissant contre les surfaces internes des parois
latérales
(P1,P2) de la chambre du boîtier à l'intérieur duquel le rouleau est monté.
Conformément à l'invention, la fixation des deux rouleaux (100) entre les
parois latérales (P1,P2) de la chambre, est obtenue par l'intermédiaire de
plots de
connexion amovibles, désignés par les références générales (17,18), chaque
plot
comportant un guide de connexion proprement dit (19,20), de forme oblongué,
apte
à passer au travers de lumières (21,22) prévues sur chaque paroi latérale
(P1,P2);
pour s'encastrer à l'intérieur de zones complémentaires prévues à chaque
extrémité
des paliers (13,16) que comporte chaque rouleau (1).
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Chaque guide de connexion d'appui (19,20) est associé, par exemple par
l'intermédiaire de vis, à deux blocs (51,52) venant, quant à eux en appui
confire la
face extérieure (23,24) de chaque paroi latérale.
Dans l'exemple illustré, la fixation du bloc (18) est obtenue par
l'intermédiaire de deux vis (V1) disposées de part et d'autre de l'axe de
rotation et,
pour le bloc (19), par l'intermédiaire d'une seule vis (V2) fixée quant à elle
dans
l'axe de rotation.
Le plot (I7) supporte les connexions électriques (25) aux pattes de
connexion (26) prëvues sur le moteur (M) ainsi qu'aux moyens additionnels
permettant d'assurer la commande et le contrôle des différentes fonctions
qu'assure
l'appareil, à savoir
- réglage de la vitesse et du sens de rotation du ou des rouleaux)
motorisés) ,
- réglage du taux d'aspiration et éventuellement variation de ce dernier en
fonction des traitements ; il a été constaté qu'avec un tel type d'appareil,
il pouvait
être envisagé d'avoir un taux d'aspiration nettement inférieur, notamment
lorsque
les rouleaux sont entraînés à des vitesses différentes l'un de l'autre, car
ils tendent
alors à participer à la formation du pli à l'intérieur de la chambre ;
inversion périodique et momentanëe du sens de rotation des rouleaux
afin qu'ils tournent en sens contraire l'un de l'autre ;
- contrôle de la pression exercée par les rouleaux contre le pli de peau
formé.
Les connexions électriques (25) sont reliées sur 1e circuit général de
commande à l' aide de liaisons souples aptes à suivre les éventuels
déplacements
que peuvent recevoir les rouleaux dans certaines formes de réalisation.
Les rouleaux motorisés ainsi réalisés peuvent être utilisés pour .réaliser
différents types de têtes de massage faisant appel à une action d'aspiration
et à une
mobilisation du tissu cutané, et dans lesquels la tête de trâitement
proprement dite
comprend un boîtier comportant une chambre interne définie par deux parois
latérales et les surfaces de deux rouleaux paralléles montés entre lesdites
parois,
chambre à l'intérieur de laquelle débouche la sortie d'un circuit
d'aspiration.
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Les figures 8 et 9 illustrent de manière détaillée la structure d'un tel
appareil comportant deux rouleaux motorisés (1), alimentés indépendamment l'un
de l'autre et qui peuvent se rapprocher automatiquement en cours de
fonctionnement sous l' effet de l' aspiration produite dans la chambre qu' ils
forment
avec les parois latérales, et ce d'une manière comparable aux enseignements du
brevet EP 224 422.
Dans cette forme de réalisation qui intègre donc deux rouleaux motorisés,
le boîtier est constitué de deux flasques latéraux entre lesquels sont montés
les
deux rouleaux actifs (1) dont les faces extrêmes du manchon (2) sont en appui
glissant contre les faces internes du boîtier.
Le montage desdits rouleaux (1) entre les parois latérales (P1) et (P2) est
réalisé non pas au moyen d'axes solidaires des rouleaux, mais par
l'intermédiaire
de plots ( 15,16), dont les éléments de connexion ( 17,18) qui s' encastrent
dans les
parties correspondantes prévues dans chaque rouleau (1), peuvent coulisser
dans
des lumières (21,22) prévues sur les parois latérales.
Les rouleaux actifs (I) sont maintenus normalement écartés l'un de l'autre
par l'intermédiaire de ressorts qui peuvent être intégrës dans un évidement
(28)
prévu sur les blocs latéraux (51,52), et sont en appui sur une portée centrale
fixe
(29) disposée dans la partie médiane du boîtier latéral (P2).
Comme pour le brevet européen précité, la dépression s'exerce à l'intérieur
du boîtier, entre les rouleaux (1) au travers de l'ouverture (32) prévue sur
le capot
(31) monté entre les deux flasques latéraux (P1,P2). Cette dépression permet,
en
cours de fonctionnement, un rapprochement automatique des deux rouleaux (1)
contre la force des moyens de rappel qui tendent à maintenir les rouleaux (1)
écartés l'un de l'autre, permettant ainsi d'assurer l'action de pincement sur
le pli de
peau formé sous l'action de ladite aspiration.
Des clapets d'étanchéité (33) sont disposés à l'intérieur des. boîtiers
latéraux afin d'obturer les lumières (22) lors des déplacements des rouleaux
(1).
Par ailleurs, comme dans le brevet précité, des volets basculants (34) sont
en contact avec les rouleaux (1) sur toute la longueur de leur génëratrice et
sont
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fixés à l'intérieur du capot (31), par exemple au moyen de vis. Ces volets
restent en
permanence en contact avec les rouleaux (1) et assurent donc l'étanchéité de
Ia
chambre lors du déplacement des rouleaux.
Dans cette forme de réalisation, ces volets (34) sont constitués par des
lames flexibles, la force de flexibilité tendant à les maintenir en contact
avec la
génératrice des rouleaux lorsqu'ils se rapprochent l'un de l'autre.
Les figures 10 et 11 illustrent de maniére détaillée une variante d'un
IO appareil conforme à finvenüon comportant deux rouleaux motorisés (1)
alimentés
indépendamment l'un de l'autre, et qui peuvent se rapprocher automatiquement
en
cours de fonctionnement sous l'effet de (aspiration produite dans la chambre
qu'ils
forment avec les parois latérales (P1) et (P2).
Par rapport à la forme de réalisation illustrée par les figures 8 et 9, les
deux
rouleaux (1), dont la structure générale est similaire à celle décrite
précédemment,
sont montés entre les parois (P1) et (P2) par (intermédiaire de deux flasques
(60,61) en appui glissant contre les surfaces latérales (P1,P2) du boîtier.
Ces deux flasques (60,61) sont reliés entre eux par une entretoise (62), ces
éléments formant donc une fourche supportant chacun des roûleaux (1). Cette
fourche est montée pivotante à l'intérieur de cages (63) prévues dans le fond
du
corps central (31) du boîtier. L'entretoise centrale (62) et les flasques
latéraux
(60,61) assurent donc fétanchéitë de la chambre de traitement lorsque
(appareil est
utilisé. Les cages (63) servent de base de pivotement pour les deux rouleaux
(1) qui
sont maintenus normalement écartés (un de (autre par (intermédiaire d'un
ensemble de poussée constitué par exemple de deux ressorts (64,65) munis de
butées (66,67) qui viennent en appui contre les entretoises transversales
(62). Les
branches des ressorts viennent s'encastrer dans des gorges (69) prévues sur
chaque
traverse (62).
Dans cette variante, les flasques (61) comportent à leur partie supérieure
les connexions électriques (70) aux pattes de connexion prévues sur le moteur
(3,4)
ainsi qu'aux moyens additionnels permettant d'assurer la commande et le
contrôle
des différentes fonctions qu'assure (appareil comme exposé précédemment à
l'appui de f exemple de réalisation illustré par les figures 4 à 7. Dans cette
forme de
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réalisation, le rouleau motorisé a une structure similaire à celle décrite
précédemment et ne sera donc pas redétaillé.
Les moyens de commande permettant d'assurer les diverses fonctions que
S doit remplir l'appareil conforme à l'invention sont regroupés à l'intérieur
d'un
pupüre relié à l'appareil de traitement proprement dit par un conduit souple.
Ce
pupitre comporte donc
_ une pompe à vide comportant un moteur intégré ;
_ une platine comportant des moyens permettant de contrôler la
10 dépression à l'intérieur de la tête ;
_ des moyens de commande de chacun des rouleaux motorisés constitués
par exemple par une, carte électronique permettant d'assurer la commande et le
contrôle d'une chaîne d'asservissement électropneumatique, cette commande
étant
réalisée individuellement pour chacun des rouleaux afin de pouvoir, à volonté,
1S adapter le sens de rotation et/ou la vitesse des rouleaux en fonction du
sens de
déplacement de la téte et/ou du traitement à réaliser.
Ainsi, il peut être envisagé, si l'on considère un sens de déplacement, de
faire tourner le rouleau avant à une vitesse inférieure à celle du rouleau
arrière,
20 permettant ainsi d'avoir une action de friction sur le pli de peau formé et
d'accentuer la formation du pli tout en diminuant le taux d'aspiration.
En cé qui concerne le circuit d'aspiration, il peut comporter des moyens
permettant de faire varier la pression et le débit d'air en cours de
fonctionnement,
2S par exemple pour une électrovanne réalisée conformément aux enseignements
du
document WO 9S/09596, qui permet non seulement d'obtenir un fonctionnement
en tout ou rien, mais également un débit contrôlé d' air entre deux valeurs
prédéterminées avec possibilitë de réglage entre lesdites valeurs.
La description qui précède montre bien tous les avantages apportés par
l'invention, et notamment le fait que grâce à la structure particulière des
rouleaux
motorisés conformes à l'invention, il est possible de réaliser une grande
variété de
nouveaux types de traitement et de massages et de concevoir des têtes de
massage
facilement démontables, notamment en vue d'assurer leur entretien, (ensemble
3S pouvant être conçu sous la forme d'un bloc amovible adaptable à la sortie
du circuit
d'aspiration proprement dit.
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Par rapport aux appareils antérieurs, l'appareil conforme à l'invention
présente également comme avantage d'obtenir des ensembles très compacts dans
lesduels les rouleaux sont facilement démontables.
Bien entendu, (invention n'est pas limitée aux exemples concrets décrits
précédemment, mais elle en couvre également toutes les variantes réalisées
dans le
même esprit.
