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Dispositif pour le conditionnement et/ou l'application d'un produit sur les
cils et/ou les
sourcils et procédé de maquillage
La présente invention concerne notamment les dispositifs de conditionnement
et d'application d'un produit sur les cils et/ou les sourcils.
On connaît par la demande de brevet européen EP 1 070 466 un organe
d'application comportant une succession d'éléments en saillie pour
l'application d'un
produit sur les cils et/ou les sourcils. On connaît encore par le brevet
français
FR 2 793 663 un organe d'application réalisé par injection de matière
plastique, dont
l'âme est élastiquement déformable, prenant au repos une forme incurvée. Les
publications EP 1 070 465, EP 1 070 467, EP 1 070 468, EP 237 630, EP 204 466,
EP 474 934, EP 038 524, DE 2 559 273, WO 01/05273, WO 01/05272, US 5 007 442,
US 3 892 248, US 3 930 280, US 5 951 185, et US 3 921 650, FR 2 564 712 et
WO 97/28719 décrivent d'autres exemples d'organes d'application.
Il existe un besoin pour bénéficier d'un dispositif pour le maquillage des
cils
et/ou des sourcils qui puisse être utilisé, si l'utilisateur le souhaite, de
manière
satisfaisante à la fois pour le maquillage des cils et celui des sourcils.
L'invention permet notamment de répondre à ce besoin.
La présente invention vise un applicateur, caractérisé par le fait
qu'il comporte :
- un organe d'application (50 ; 50') comportant une partie
d'application, cette partie d'application ayant au moins :
- une première succession (60; 60') de dents,
- une deuxième succession (70 ; 70') de dents, sensiblement
opposée à la première,
dans lequel
- une pluralité au moins des dents (61, 62 ; 61' ; 62') de la
première succession présente des extrémités libres situées
sensiblement le long d'une première ligne (A) généralement
concave, et
- une pluralité au moins des dents (71, 72 ; 71' ; 72') de la
deuxième succession présente des extrémités libres situées
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sensiblement le long d'une deuxième ligne (B)
généralement convexe, et
dans lequel la partie d'application (60, 70 ; 60' ; 70') a une surface
enveloppe
présentant en section transversale en au moins un point de sa longueur une
forme généralement allongée de grand axe (D) sensiblement parallèle à une
droite joignant lesdites première (A) et deuxième (B) lignes.
La surface enveloppe de.la partie d'application peut présenter en section
transversale une forme généralement lenticulaire.
L'organe d'application peut s'étendre selon un axe longitudinal entièrement
contenu dans un même plan.
L'organe d'application peut aussi s'étendre selon un axe longitudinal non
entièrement contenu dans un même plan.
L'organe d'application peut être réalisé dans une matière plastique non
élastomère. '
La dimension des éléments en saillie, mesurée selon l'axe de chaque élément
en saillie, peut diminuer en rapprochement d'une partie distale de l'organe
d'application.
La dimension des éléments en saillie de la première succession, mesurée
selon l'axe de chaque élément en saillie, peut être supérieure ou égale à 0,5
mm, voire
1 mm, voire 2 mm, voire 3 mm.
La dimension des éléments en saillie de la deuxième succession, mesurée
selon l'axe de chaque élément én saillie, peut être supérieure ou égale à 0,5
mm, voire
1 mm, voire 2 mm, voire 3 mm.
L'organe d'application peut être réalisé dans une matière plastique de dureté
supérieure ou égale à 60 Shore A, voire voisine de 80 ou 90 Shore D.
Les éléments en saillie des première et deuxième successions peuvent avoir
des axes orientés comme des rayons issus d'un même centre.
Au moins un élément en saillie de la première succession et au moins un
élément en saillie associé de la deuxième succession peuvent avoir des axes
sensiblement
parallèles.
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Une pluralité au moins des éléments en saillie de la première succession peut
avoir des bases disposées en quinconce. Une pluralité au moins des éléments en
saillie de
la deuxième succession peut avoir des bases disposées en quinconce. Cela peut
permettre
de former des cavités entre les dents, aptes à augmenter la charge de produit
pouvant être
emportée par l'applicateur.
Les éléments en saillie, lorsque la partie d'application est observée de côté,
peuvent former des gorges en V.
Lesdites première et deuxième lignes peuvent être séparées d'une distance
dont la valeur maximale est comprise entre 5 et 9 mm, voire entre 6 et 8 min,
par
exemple.
L'invention a encore pour objet un dispositif de conditionnement et/ou
d'application comportant l'applicateur tel que défini plus haut.
Selon un aspect de l'invention, le dispositif peut comporter
- un récipient contenant le produit,
- un essoreur élastiquement déformable.
Cet essoreur peut avoir une ouverture apte à être traversée par l'organe
d'application lors de son retrait du récipient, une section transversale de
ladite ouverture
étant suffisamment faible pour que, lors de la traversée de l'essoreur par
l'organe
d'application, ladite section transversale change de forme en s'allongeant
dans une
direction sensiblement parallèle audit grand axe, d'un facteur d'allongement
supérieur ou
égal à 1,5, voire supérieur ou égal à 2, voire encore supérieur ou égal à 2,5.
Un facteur
d'allongement supérieur ou égal à 1,5 permet d'obtenir un essorage de l'organe
d'application jugé par la demanderesse comme étant particulièrement
satisfaisant.
La section transversale précitée, en l'absence de l'organe d'application, peut
présenter une forme sensiblement circulaire.
L'organe d'application peut être fixé à une extrémité d'une tige de section
sensiblement circulaire, par exemple de diamètre supérieur à celui de ladite
section
transversale, lorsque celle-ci est de forme circulaire. L'ouverture de
l'essoreur peut
présenter un diamètre inférieur ou égal à 3 mm en l'absence d'applicateur, par
exemple.
L'essoreur peut être en élastomère.
L'essoreur peut comporter une lèvre d'essorage dont une extrémité libre
définit l'ouverture précitée. Cette dernière, en l'absence de l'organe
d'application, peut
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présenter une section transversale inférieure ou égale à la plus petite
section transversale
d'une surface enveloppe de la partie d'application.
La partie d'application peut être située entre des parties proximale et
distale
conformées pour faciliter la traversée de l'essoreur par l'organe
d'application.
L'organe d'application peut s'étendre selon un axe longitudinal dont la
courbure est choisie de telle sorte que la partie distale et la partie
proximale de l'organe
d'application soient coupées par une droite sensiblement parallèle à l'axe
d'une partie
servant à la fixation de l'organe d'application sur une tige.
L'invention a encore pour objet un procédé de maquillage, comportant les
étapes suivantes :
- charger en produit un organe d'application, comportant au moins :
- une première succession d'éléments en saillie,
- une deuxième succession d'éléments en saillie, sensiblement
opposée à la première, une pluralité au moins des éléments en
saillie de la première succession ayant des extrémités libres
situées sensiblement le long d'une ligne généralement concave,
et une pluralité au moins des éléments en saillie de la deuxième
succession ayant des extrémités libres situées sensiblement le
long d'une ligne généralement convexe,
- maquiller au moins les cils en utilisant au moins une pluralité d'éléments
en saillie de la première succession, et
- maquiller au moins les sourcils en utilisant au moins une pluralité
d'éléments en saillie de la deuxième succession.
L'invention pourra être mieux comprise à l'examen du dessin ci-joint, qui
constitue une partie intégrante de la description. Ce dessin représente des
exemples de
réalisation de l'invention et sert à expliquer l'invention.
Sur le dessin :
- la figure 1 est une vue schématique d'un dispositif de conditionnement et
d'application conforme à un premier exemple de mise en oyuvre de l'invention,
- la figure 2 représente une variante de réalisation de la tige de
l'applicateur,
- la figure 3 représente, isolément, à échelle agrandie, l'organe
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d'application de l'applicateur de la figure 1,
- la figure 4 est une vue de côté selon la flèche IV de la figure 3,
- les figures 5 et 6 sont des coupes respectivement selon V et VI de la
figure 4,
5 - la figure 7 représente isolément, à échelle agrandie, le détail VII de la
figure 3,
- la figure 8 représente le bord intérieur de la lèvre de l'essoreur, en
l'absence de l'applicateur,
- la figure 9 représente, de manière schématique, le bord intérieur de la
lèvre de l'essoreur lorsque l'organe d'application est engagé à l'intérieur,
- la figure 10 illustre l'utilisation de l'applicateur pour le maquillage des
cils,
- la figure 11 illustre l'utilisation de l'applicateur pour le maquillage des
sourcils,
- la figure 12 est une vue analogue à la figure 3, représentant une variante
de mise en oruvre de l'invention,
- la figure 13 est une vue de côté selon la flèche XIII de la figure 12,
- les figures 14 et 15 sont des coupes et respectivement suivant XIV et XV
de la figure 13,
- la figure 16 est une vue à échelle agrandie du détail XVI de la figure 12,
- la figure 17 représente le bord intérieur de la lèvre de l'essoreur lors du
passage de l'organe d'application de la figure 12, et
- la figure 18 représente un axe longitudinal de l'organe d'application, non
entièrement contenu dans un même plan.
Dans la présente demande, y compris dans les revendications, l'expression
comportant un doit se comprendre comme étant synonyme de comportant au
moins
un , sauf si le contraire est spécifié.
Le terme parallèle inclut le cas où les axes sont confondus.
On a représenté sur la figure 1 un dispositif 10 de conditionnement et
d'application réalisé conformément à un exemple de mise en uvre de
l'invention.
Ce dispositif 10 comporte un récipient 20 et un applicateur 30.
Le récipient 20 comporte un corps 21 contenant le produit P à appliquer, par
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exemple un produit P tel que du mascara et, en partie supérieure, un col 22
fileté
extérieurement, à l'intérieur duquel est fixé un essoreur 25 en élastomère,
comportant une
lèvre souple 26.
L'applicateur 30 comporte une tige 31, de section circulaire, munie à une
extrérnité d'un organe d'application 50 et à l'autre extrémité d'un élément de
préhension
33 qui peut constituer également un capuchon de fenneture étanche du récipient
20, étant
apte à être vissé sur le col fileté 22 pour fermer le récipient 20.
Dans l'exemple illustré, la tige 31 est rectiligne selon un axe X qui coïncide
avec l'axe du col 22 du récipient lorsque l'applicateur est en place. On ne
sort pas du
cadre de la présente invention lorsque la tige 31 présente une section autre
que circulaire,
par exemple une forme aplatie ou s'étend de manière non rectiligne, par
exemple en
formant un coude, et lorsque le capuchon 33 est fixé autrement que par vissage
sur le
récipient.
Dans l'exemple illustré, le bord intérieur 29, libre, de la lèvre 26 est
circulaire
en l'absence de l'applicateur 30, définissant une ouverture de diamètre d,
comme illustré
sur la figure 8. Le diamètre d est par exemple voisin de 3 mm, étant par
exemple égal à
2,6 mm environ.
La tige 31 peut présenter un diamètre inférieur, supérieur ou égal à celui de
l'ouverture définie par la lèvre 26 de l'essoreur.
La tige 31 peut présenter par exemple un diamètre supérieur au diamètre d,
égal à 3,5 mm environ par exemple.
La tige 31 peut également comporter, dans une variante, comme illustré sur la
figure 2, un rétreint 34 destiné à venir se positionner en regard du bord
libre 29 de la lèvre
26, lorsque l'applicateur est en place. Le rétreint 34 peut permettre de
réduire les
contraintes exercées par la tige 31 sur l'essoreur 25 lorsque l'applicateur
est en place. Le
rétreint 34 peut présenter par exemple un diamètre inférieur ou égal à celui
de l'ouverture
définie par le bord libre 29 de la lèvre 26 de l'essoreur 25.
On a représenté à échelle agrandie, isolément, l'organe d'application 50 sur
la
figure J. Celui-ci comporte une partie de montage 51 destinée à se fixer dans
un logement
réalisé à l'extrémité inférieure de la tige 31, afin de permettre l'assemblage
de l'élément
d'application 50 et de la tige 31. La partie de montage 51 est par exemple
cylindriqtie de
révolution autour d'un axe Y. Elle peut se raccorder à une partie proximale 52
de
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l'organe d'application 50. Ce dernier peut comporter également une partie
distale 53, par
exemple de forme généralement arrondie, afin de faciliter l'introduction de
l'organe
d'application dans l'essoreur. La partie proximale 52 peut présenter un côté
52a qui est
sensiblement parallèle à l'axe Y de la partie cylindrique 51, destiné à venir
sensiblement
dans la continuité de la surface extérieure de la tige 31, et un côté 52b qui
forme un angle
aigu avec l'axe Y, et qui peut rejoindre la surface extérieure de la tige 31
sans former de
décrochement sensible.
L'organe d'application 50 comporte, entre les parties proximale 52 et distale
53, une partie d'application comportant deux séries 60 et 70 de dents.
La série 60 comporte des dents 61 et 62 dont les extrémités libres s'étendent
sensiblement suivant une ligne A, généralement concave, lorsque l'élément
d'application
50 est observé dans une direction sensiblement perpendiculaire au plan de la
figure 3.
La série 70 comporte des dents 71 et 72 dont les extrémités libres s'étendent
sensiblement suivant une ligne B généralement convexe vers l'extérieur,
lorsque l'organe
d'application 50 est observé dans une direction sensiblement perpendiculaire
au plan de
la figure 3.
La partie d'application s'étend le long d'un axe longitudinal W curviligne qui
peut être contenu entièrement dans un même plan ou non, notamment être
parallèle au
plan de la figure 3. L'axe W peut être circulaire sur une partie au moins de
sa longueur,
voire le long de la totalité de la partie d'application. Le rayon de courbure
de l'axe W
peut être de l'ordre de 30 mm par exemple. Le rayon de courbure peut être par
exemple
supérieur à 30 mm, et être compri.s en 30 et 32 mm par exemple.
Les dents 61, 62, 71 et 72 chacune d'axe Z peuvent présenter, en section
transversale dans un plan perpendiculaire à l'axe W, une forme globalement
triangulaire,
avec des côtés extérieurs respectifs 61a, 62a, 71 a et 72a curvilignes,
convexes vers
l'extérieur, se raccordant à des côtés 61 b et 61 c, 62b et 62c, 71 b et 71 c,
72b et 72c
sensiblement perpendiculaires et rectilignes.
Les dents 61, 62, 71, 72 peuvent être réunies par une âme 90, généralement
centrale, ayant une section transversale sensiblement rectangulaire.
La surface enveloppe E de la partie d'application peut présenter en section
transversale une forme généralement lenticulaire, de contour défini par les
bords
curvilignes 61 a, 62a, 71 a et 72a, cette forme lenticulaire étant allongée
selon un grand
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axe D sensiblement parallèle à la droite joignant les lignes A et B.
On remarquera à l'examen de la figure 7 que les dents les plus proches de la
partie distale 53 présentent une hauteur h, mesurée selon leur axe Z, qui
diminue en
rapprochement de la partie distale 53, de façon à faciliter l'introduction de
l'organe
d'application 50 dans l'essoreur 25. Dans l'exemple représenté, les deux
premières dents
des séries 60 et 70 présentent ainsi une hauteur h inférieure à celle des
suivantes, qui est
sensiblement constante.
On remarquera en outre à l'examen de la figure 7 que les dents 61, 62, 71, 72
présentent chacune une largeur 1, mesurée parallèlement à l'axe W, qui décroît
en
rapprochement de leur extrémité libre, de telle sorte que deux dents
consécutives d'une
série 60 ou 70 forment entre elles, lorsque l'élément d'application est
observé dans une
direction perpendiculaire au plan de la figure 3, une gorge 80, par exemple en
forme
générale de V, dont le fond peut se situer sensiblement au niveau des bords 91
ou 92 de
l'âme 90, le bord 91 étant tourné du côté de la série 70 et le bord 92 étant
tourné du côté
de la série 60.
L'organe d'application 50 peut être réalisé par exemple d'un seul tenant par
moulage dans une matière plastique non élastomère.
Les lignes A et B peuvent être sensiblement concentriques, les axes Z des
dents étant par exemple orientés comme des rayons.
On peut voir sur la figure 4 notamment que les dents consécutives d'une
même série 60 ou 70 ont des bases décalées en quinconce, ce qui permet de
créer des
cavités entre les dents, aptes à se charger de produit.
Le dispositif 10 s'utilise par exemple de la manière suivante.
L'applicateur 30 est extrait du récipient 20 après avoir dévissé le capuchon
33. La tige 31 et l'élément d'application 50 sont essorés par l'essoreur 25.
Dans
l'exemple de réalïsation décrit, la lèvre 26 de l'essoreur se déforme au
contact de
l'élément d'application 50 en s'allongeant dans la direction du grand axe D,
comme
illustré sur la figure 9, et vient s'appliquer par des bords opposés 29a et
29b sur les côtés
latéraux de l'organe d'application, la distance d'entre les extrémités 29c et
29d, par
lesquelles se rejoignent les bords 29a et 29b, étant supérieure à la distance
d.
Le facteur d'allongement d'/d est par exemple supérieur ou égal à 1,5, voire
supérieur ou égal à 2, voire encore supérieur ou égal à 2,5, ce qui permet
d'éviter la
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présence d'un excès de produit dans les espaces formés entre trois dents
consécutives de
chaque série 60 et 70.
Pour maquiller les cils C, l'utilisateur peut utiliser le côté concave de
l'organe
d'application, c'est-à-dire la série 60 de dents, en peignant les cils vers le
haut, depuis
leur base en direction de leur extrémité libre. L'utilisateur peut utiliser le
côté convexe de
l'organe d'application 50 pour appliquer du produit aux extrémités de la
paupière,
notamment dans le coin intérieur de l'oeil. Grâce au fait que les dents sont
relativement
rigides, il est possible d'utiliser des formules séchant relativement vite,
les gorges en V
formées entre les dents permettant de bien saisir les poils pour lisser le
produit à leur
surface et séparer les cils.
Après avoir maquillé les cils C, ou éventuellement sans maquillage préalable
des cils, l'utilisateur peut maquiller les sourcils S en utilisant le côté
convexe de l'élément
d'application, c'est-à-dire la série 70 de dents. On remarquera que du fait de
la rigidité
relative des dents, celles-ci ne s'écrasent pas au contact de la peau, de
sorte que l'âme 90
de l'organe d'application peut ne pas venir au contact de la peau. Ainsi, on
peut réduire
les risques d'application de produit sur la peau.
Le fait que l'écartement eA entre les extrémités libres de deux dents
consécutives de la série 60, mesuré le long de la ligne A, soit inférieur à
celui eB entre les
extrémités libres de deux dents de la série 70, mesuré le long de la ligne B,
peut permettre
le cas échéant d'essorer davantage le côté convexe que le côté concave de
l'organe
d'application 50, la lèvre 26 pouvant pénétrer davantage entre les dents de la
série 70 du
fait de leur écartement supérieur, chassant ainsi plus de produit que du côté
concave.
On peut réaliser l'organe d'application autrement que cela vient d'être
décrit.
On peut notamment modifier la disposition et la forme des dents sans sortir du
cadre de la
présente invention.
A titre d'exemple, on a représenté sur les figures 12 à 17 un élément
d'application 50' qui diff'ere de l'élément d'application 50 décrit
précédemment par le
fait que les dents 61 et 72 sont remplacées par des dents 61' et 72', réunies
par leur base
et formant ensemble en section transversale une demi-lune, comme on peut le
voir sur la
figure 14, et par le fait que les dents 62 et 71 sont remplacées par des dents
62' et 71',
également réunies par leur base, et formant ensemble en section transversale
une demi-
lune, comme on peut le voir sur la figure 15. Autrement dit, alors que dans
l'exemple de
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réalisation des figures 3 à 9 les dents situées d'un même côté par rapport à
un plan
médian contenant l'axe W appartiennent alternativement aux séries 60 et 70 de
dents,
dans l'élément d'application 50' de la figure 12, les dents situées d'un même
côté du plan
médian contenant l'axe W sont formées par une succession de nervures ayant
chacune en
5 section transversale une forme de demi-lune, les grands côtés de ces
nervures étant
orientés comme des rayons centrés sur le centre de courbure de l'axe W.
On remarquera que tout comme dans l'exemple précédemment décrit,
l'écartement entre les extrémités libres des dents de la série 70' est
supérieur à
l'écartement entre les extrémités libres des dents de la série 60'.
10 De plus, comme dans l'exemple de réalisation précédent, à la traversée de
l'essoreur, la lèvre d'essorage 26 se déforme, son bord 29 devenant oblong
dans la
direction du grand axe D, la distance d' séparant les extrémités 29c et 29d
étant par
exemple supérieure au diamètre d d'un facteur supérieur ou égal à 1,5, voire
supérieur ou
égal à 2, voire supérïeur ou égal à 2,5. La distance d' entre les extrémités
29c et 29d peut
être par exemple comprise entre environ 5 mm et environ 10 mm, et être autour
de 7 mm
par exemple, alors que le diamètre d vaut environ 2,6 mm, par exemple.
On ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque l'axe W n'est pas
compris dans un plan unique et qu'il est incurvé par exemple autour d'au moins
deux
axes de courbure non parallèles. En particulier, l'axe W peut s'étendre, comme
illustré
sur la figure 18, en étant incurvé sur une partie de sa longueur autour d'un
axe C1 et sur
une autre partie de sa longueur autour d'un axe C2, l'axe C2 étant par exemple
perpendiculaire à l'axe Cl. La courbure de l'axe W peut permettre d'imprimer
aux
éléments d'application, lorsque l'organe d'application est entraîné en
rotation autour de
l'axe de la tige, un mouvement d'oscillation latérale favorisant leur
pénétration au travers
des cils et la prise en charge de ceux-ci. Les axes autour desquels l'élément
d'application
est incurvé peuvent être sécants ou non. Ils peuvent appartenir ou non à des
plans de
symétrie pour certaines portions de l'organe d'application.
L'organe d'application peut être réalisé avec un axe longitudinal rectiligne
ou
courbe, puis être déformé à chauci selon un ou plusieurs axes de courbure, ou
en variante
être réalisé par moulage de matière thermoplastique directement avec un axe
longitudinal
curviligne. L'organe d'application peut notamment être réalisé d'un seul
tenant par
moulage d'une matière plastique, élastomère ou non.
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L'organe d'application peut encore être réalisé différemment, notamment par
usinage ou estampage, dans une matière plastique ou dans d'autres matériaux,
notamment
métalliques ou composites.
L'organe d'application peut comporter des éléments en saillie tels que des
dents et d'autres types d'éléments d'application, par exemple des poils.
L'organe d'application, et plus particulièrement les éléments en saillie,
peuvent inclure des substances actives, tels que des conservateurs, absorbeurs
d'humidité,
sels de métaux, par exemple de cuivre, destinées à être relarguées lorsque
l'organe
d'application est chargé en produit. Ces substances actives peuvent être
mélangées au
matériau utilisé pour réaliser l'organe d'application ou peuvent être déposées
sur l'organe
d'application, ou les deux. En outre, des produits peuvent être utilisés pour
revêtir les
éléments en saillie et/ou d'autres parties de l'organe d'application, afin par
exemple de
modifier la tension superficielle de l'organe d'applïcation.
Les éléments en saillie et/ou d'autres parties de l'organe d'application
peuvent être revêtus d'un agent destiné à favoriser le glissement des cils,
tel que du PTFE
ou, en variante, d'un produit permettant d'augmenter le frottement.
Les éléments en saillie, situés du côté concave ou convexe, peuvent avoir
différentes formes et/ou différentes hauteurs. Les éléments en saillie peuvent
avoir par
exemple une hauteur h qui varie selon la position axiale le long de l'axe W de
l'organe
d'application, par exemple une hauteur qui augmente, diminue, diminue puis
augmente
ou augmente puis diminue, d'une extrémité de l'organe d'application à l'autre.
Les éléments en saillie ou d'autres parties de l'organe d'application peuvent
comporter des gorges capillaires et/ou un flocage, afin par exemple
d'augmenter la
quantité de produit dont l'élément d'application se charge.
Les éléments en saillie peuvent subir un traitement de surface, par abrasion
par exemple, afin de former des fourchettes à leur extrémité ou un traitement
à la chaleur
pour par exemple arrondir leur extrémité et par exemple former une boule.
Des matériaux différents peuvent être utilisés pour réaliser les éléments en
saillie et la partie de l'organe d'application sur laquelle se raccordent les
éléments en
saillie.
L'organe d'application et la tige de l'applicateur peuvent être réalisés d'un
seul tenant, par exemple par moulage de matière plastique, ou être réalisés
séparément
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puis assemblés, étant réalisés par exemple dans la même matière plastique ou
non.
La longueur d'une série d'éléments en saillie peut être comprise par exemple
entre 15 mm environ et 30 mm environ, et être de l'ordre de 25 mm par exemple.
La hauteur d'un élément en saillie peut être comprise par exemple entre
environ 2 mm et environ 4 mm, et être de l'ordre de 3 mm par exemple.
Le nombre d'éléments en saillie d'une série peut être compris par exemple
entre environ 20 et environ 40, et par exemple être de l'ordre de 30 environ.
L'applicateur peut être utilisé en étant associé à un récipient contenant le
produit à appliquer sur les cils et les sourcils, ce récipient étant muni d'un
essoreur. En
variante, l'applicateur peut être utilisé avec un pain solide de produit,
l'organe
d'application étant amené au contact de ce pain solide de produit, par exemple
après avoir
été humidifié. L'applicateur peut encore être utilisé après l'application de
produit sur les
cils au moyen d'un autre dispositif, par exemple une brosse à mascara,
l'applicateur
pouvant servir par exemple à séparer les cils et à lisser le produit à leur
surface.
Les extrémités libres d'une succession d'éléments en saillie peuvent être
écartées ou non d'un plan médian. Dans les exemples des figures 3 et 12, les
extrémités
libres sont situées sensiblement sur un même plan médian mais on ne sort pas
du cadre de
la présente invention lorsque ces extrémités libres sont espacées latéralement
de ce plan
médian, d'une distance constante ou non.
