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CA 02419377 2003-02-13
WO 02/15047 PCT/FR01/02622
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Système d'interface d'accès aux données d'une base de données.
La présente invention concerne un système d'interface d'accès aux
données d'une base de données stockée dans des moyens de stockage corres-
pondants.
Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un tel système dans le-
quel les moyens de stockage comportent au moins une zone de stockage des
données proprement dites et une zone de stockage d'un dictionnaire de données
de définition structurelle de cette base de données, la base de données étant
accessible à travers des moyens formant interface d'accès.
On sait que de façon générale, la conception d'une telle base de don-
nées et d'un système d'interface d'accès aux données de celle-ci, nécessite
l'écriture de programmes spécifiques à chaque application.
On conçoit cependant que ceci présente un certain nombre d'inconvé-
nients notamment lorsque l'on souhaite modifier la structure de la base de don-
nées et/ou son système d'interface d'accès.
Il convient en effet alors de reprendre dans leur ensemble, les pro-
grammes correspondants pour y apporter les modifications souhaitées.
On conçoit que ces modifications sont relativement longues et com-
plexes à réaliser même par du personnel qualifié.
Pour tenter de résoudre ces problèmes, on a déjà proposé dans le do-
cument US-A-5 950 190, des moyens formant interface graphique d'utilisateur à
modification automatique et en dynamique pour des applications à des bases de
données relationnelles.
En fait, dans ce document, on explique qu'il est possible de modifier le
dictionnaire de données de définition structurelle de la base de données et
qu'à
chaque démarrage, l'interface graphique d'utilisateur consulte ce dictionnaire
pour s'adapter automatiquement aux modifications apportées à celui-ci.
On conçoit que ceci présente l'avantage de permettre une modification
relativement simple et rapide de la base de données et de son système d'inter-
face, mais que les modifications que l'on peut apporter au système d'interface
sont directement liées aux modifications que l'on peut apporter au
dictionnaire de
données de définition structurelle de la base de données qui sont en fait
relati-
vement restreintes.
En effet, le dictionnaire de données de définition structurelle d'une
base de données contient essentiellement des informations utilisées par la
base
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de données pour réaliser des opérations internes à cette dernière, telles que
par
exemple une recherche dans une table ou une action liée à un changement
structurel d'une table sur les tables qui lui sont liées.
Le dictionnaire de données de définition structurelle ne contient donc
que très peu d'informations sur l'interface d'accès à la base.
Compte tenu des multiples façons de greffer une interface sur une
base de données, imposer un format d'interface particulier revient alors à res-
treindre le champ d'application de celle-ci.
Ce choix structurel pour une base de données est d'ailleurs en accord
avec ta méthode de développement dite des trois tiers utilisée dans
l'industrie
informatique, cette méthode consistant à séparer le développement d'une appli-
cation en trois parties, à savoir les données, la logique et l'interface.
Le dictionnaire de données de définition structurelle n'offre donc que
très peu d'informations pour engendrer une interface.
Ainsi pour représenter une table à travers une interface graphique
d'utilisateur, on peut au mieux par exemple énumérer les noms de ses colonnes,
ces noms étant disponibles dans le dictionnaire.
Si l'on se repose uniquement sur ce dictionnaire, on n'a donc pas les
moyens d'affiner cette interface en précisant par exemple les coordonnées
d'affi-
chage sur l'écran d'une colonne, sa couleur d'affichage, etc..
Afficher simplement le nom d'une colonne n'est pas non plus très
convivial.
En effet, très souvent les bases de données imposent des contraintes
sur les noms des colonnes. Ainsi par exemple, l'utilisation du caractère
"espace"
est souvent proscrite, tandis que la taille du nom d'une colonne est limitée à
quelques caractères.
On conçoit alors qu'avec de telles limitations, il est très difficile de.ré-
aliser une interface intelligible et conviviale.
De plus, ces modifications ne peuvent être apportées que par un per-
sonnel relativement qualifié.
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Le but de l'invention est donc de résoudre ces problèmes.
A cet effet, l'invention a pour objet un système d'interface d'accès aux
données d'une base de données relationnelle stockée dans des moyens de
stockage
correspondants, comportant au moins une zone de stockage des données
proprement dites et une zone de stockage d'un dictionnaire de données de
définition
structurelle de cette base de données, la base de données étant accessible à
travers
des moyens formant interface d'accès, caractérisé en ce que les moyens formant
interface d'accès sont associés à un dictionnaire de descripteurs de
définition
d'interface comprenant un groupe de descripteurs associés à des informations
d'accès à la base de données, ledit dictionnaire de descripteurs de définition
d'interface étant accessible à travers des moyens de modification de son
contenu
pour permettre une programmation de la configuration des moyens formant
interface
par création, suppression ou modification de descripteurs dans le dictionnaire
de
descripteurs de définition d'interface et en ce qu'il est prévu des moyens
d'actualisation automatique du dictionnaire de données de définition
structurelle de la
base de données pour adapter celle-ci à la configuration programmée des moyens
formant interface d'accès.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va
suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant au dessin
an-
vexé qui représente un schéma synoptique illustrant là structure générale d'un
système selon l'invention.
Dans la suite de la description, on va utiliser le terme "interface" à plu-
sieurs reprises pour désigner différents systèmes parmi lesquels des systèmes
d'interface d'utilisateur de l'outil de développement, d'interface
d'utilisateur de
l'application réalisée grâce à cet outil de développement et d'interface
logicielle
avec la base de données à laquelle se rapporte plus particulièrement
l'invention.
On a en effet représenté sur cette figure, un système d'interface d'ac-
cès aux données d'une base de données stockée dans des moyens de stockage
correspondants, désignés par la référence générale 1 sur cette figure, compor-
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3a
tant au moins une zone de stockage des données proprement dites, désignée
par la référence générale 2, et une zone de stockage d'un dictionnaire de don-
nées de définition structurelle de cette base de données, désignée par la réfé-
rence générale 3, définissant par exemple les relations entre les tables de la
base de données, les caractéristiques des colonnes constituant chaque table,
etc.
La base de données peut par exemple être formée par une base de type
ORACLE*, SQL Server, etc.
De façon classique, cette base de données est accessible à travers
des moyens formant interface d'accès désignés par la référence générale 4,
* (marque de commerce)
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formant par exemple une interface. graphique d'utilisateur, une interface
logicielle,
etc.
Selon l'invention, ces moyens formant interface d'accès sont associés
à un dictionnaire de descripteurs de définition d'interface désigné par la
référence
générale 5, accessible à travers des moyens de modification de son contenu
pour permettre une programmation de la configuration des moyens formant in-
terface par création, suppression ou modification de descripteurs dans le
diction-
naire de descripteurs de définition d'interface.
De plus, il est prévu des moyens 6 d'actualisation automatique du dic-
tionnaire 3 de données de définition structurelle de la base de données pour
adapter celle-ci à la configuration programmée des moyens formant interface
d'accès.
En fait, les moyens formant interface peuvent par exemple être asso-
ciés à une interface graphique d'utilisateur désignée par la référence
générale 7,
utilisée par exemple par la conception des applications.
Cette interface graphique permet alors à un utilisateur d'accéder aux
moyens formant interface d'accès et plus particulièrement au dictionnaire de
des-
cripteurs de définition d'interface pour assurer par exemple la programmation
de
celui-ci.
Ces descripteurs sont déjà bien connus dans l'état de la technique, de
sorte que l'on ne les décrira pas plus en détail par la suite.
On notera simplement que ces descripteurs sont utilisés pour décrire
par exemple un objet ou une fonction et sont exploités conformément à une
convention préétablie.
En fait, ceci permet de définir de façon extrêmement simple, l'interface
d'accès aux données de la base de données.
Ces moyens formant interface d'accès 4 sont également associés par
exemple à des moyens 8 de stockage d'une librairie de descripteurs préétablis,
sélectionnables et configurâbles par exemple par l'utilisateur, grâce à
l'interface
graphique 7 pour programmer la configuration des moyens formant interface se-
lon une application préfabriquée.
On conçoit en effet que des modèles de descripteurs correspondants à
des applications prédéfinies, peuvent être préétablis et stockés dans les
moyens
de. stockage 8, pour permettre à un utilisateur par exemple, grâce à
l'interface
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graphique d'utilisateur 7, de sélectionner l'un ou l'autre de ces descripteurs
pré-
établis afin de créer sa propre application à partir d'un modèle préétabli
d'appli-
cation.
Il va de soi bien entendu que les moyens 8 de stockage de la librairie
5 de descripteurs préétablis peuvent non seulement stocker des modèles de base
de descripteurs, mais également des assemblages préétablis de modèles de
base.
Dans la présente demande, le terme "descripteur" se rapporte donc à
un modèle de base de descripteur ou à un assemblage de descripteurs de base,
car un tel assemblage peut également être défini par un descripteur d'assem-
blage faisant référence à des descripteurs de base.
L'utilisation de ces descripteurs permet de simplifier la création ou la
modification d'une application, car ceux-ci ne sont pas directement liés au
dic-
tionnaire de données de définition structurelle de la base de données.
Lorsqu'un utilisateur par exemple souhaite créer ou modifier une base
de données, il travaille alors à partir de la librairie de descripteurs
préétablis pour
constituer un-dictionnaire de descripteurs de définition d'interface conforme
à ses
souhaits.
Ceci se fait par création, suppression ou modification de descripteurs
dans ce dictionnaire.
Des descripteurs ayant déjà été utilisés, peuvent ainsi être repris par
exemple par recopie.
L'interface utilisateur est alors adaptée automatiquement de façon
classique à partir d'informations correspondantes contenues dans les descrip-
teurs.
On conçoit qu'une telle structure permet à l'utilisateur de gagner beau-
coup de temps lors du développement ou de la modification d'une application.
Comme cela a été indiqué précédemment, des moyens d'actualisation
automatique du dictionnaire 3 de données de définition structurelle de la base
de
données sont également utilisés pour adapter celle-ci à la configuration pro-
grammée des moyens formant interface d'accès.
En fait, ces moyens d'actualisation peuvent être adaptés pour modifier
celui-ci en dynamique afin de l'adapter en temps réel à la configuration
program-
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mée des moyens formant interface d'accès au fur et à mesure que l'utilisateur
établit ceux-ci.
Ces moyens sont.alors chargés d'optimiser la configuration du diction-
naire de données de définition structurelle de la base de données en fonction
du
dictionnaire de descripteurs de définition d'interface.
C'est ainsi par exemple qu'à chaque descripteur peut être associé un
programme de modification de la base de données.
Ainsi par exemple, si l'utilisateur souhaite rajouter un champ de saisie
d'une information dans une page en utilisant un certain nombre de
descripteurs, il
provoque l'exécution d'un programme de mise à jour associé qui crée une co-
lonne dans une table de la base de données afin de servir de réceptacle pour
les
valeurs du champ.
Comme cela a été indiqué précédemment, les descripteurs de défini-
tion d'interface ne sont pas directement liés au dictionnaire de données de
défini-
tion structurelle de la base de données.
Bien entendu, ces descripteurs de définition d'interface peuvent être
relatifs à différentes fonctionnalités relatives à celle-ci, ces descripteurs
concer-
nant la structure de la base de données, des applications, des pages et des
champs de celles-ci, etc...
Des descripteurs peuvent également être associés à des informations
d'accès aux données correspondantes de la base de données pour permettre un
accès direct à celles-ci dans la base, c'est-à-dire sans consulter le
dictionnaire 3
de données de définition structurelle de la base de données.
En effet, cette opération n'est pas toujours très performante et contrai-
rement aux opérations de création/modification de ce dictionnnaire, cette
opéra-
tion n'utilise pas une syntaxe standardisée et est donc très dépendante du mo-
teur de base de données employé.
On conçoit alors que grâce à une telle structure, il est possible de
concevoir ou de modifier automatiquement en une seule opération, non seule-
ment le système d'interface, mais également la structure de la base de données
dans la mesure où la programmation d'un dictionnaire de descripteurs de défini-
tion d'interface se traduit automatiquement par la construction ou la
modification
d'un dictionnaire correspondant de données de définition structurelle de la
base
de données correspondante.
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Ceci présente un certain nombre d'avantages notamment au niveau
de la rapidité de conception ou de modification du système, de l'extraction
d'in-
formations, de l'indépendance entre la définition des moyens formant interface
et
de la base de données proprement dite, et des possibilités de faire évoluer la
base de données et son ou ses interfaces de façon très simple et rapide.
On a indiqué précédemment que les moyens formant interface pou-
vaient être associés à une interface graphique d'utilisateur.
li va de soi bien entendu que d'autres moyens d'accès peuvent être
envisagés, par exemple à travers un logiciel ou autre, tel que par exemple un
moteur de recherche appliqué à une base de données, un logiciel de facturation
permettant de récupérer des sommes à facturer dans une base de données, un
générateur de liste de destinataires de courrier, etc.
A titre d'exemple d'application, on va décrire ci-après la définition
d'une base de données et de son interface d'utilisateur.
Dans cet exemple, on construit un site Web/Intranet pour gérer les ba-
ses de savoir d'une entreprise.
Plus particulièrement, on va décrire la conception d'une base de savoir
du département des ressources humaines de cette entreprise concernant la ges-
tion des compétences des employés de celle-ci.
- Dans la mesure où l'on crée simultanément la base de données et son
interface utilisateur, le concepteur du site Web a l'impression de manipuler
des
éléments d'un site Web et non pas directement ceux d'une base de données.
La première étape de la création du site consiste à créer la base de
données. proprement dite.
Le concepteur de ce site peut alors utiliser des modèles de site préfa-
briqués dont les descripteurs sont par exemple disponibles dans la librairie
de
descripteurs préétablis 8 pour une application de ce type.
Dans ce cas, le concepteur peut alors sélectionner dans cette librairie,
le modèle qu'il souhaite. En validant un choix, le concepteur provoque deux ac-
tions principales, dont la première est la recopie des descripteurs préétablis
et
sélectionnés des moyens de stockage de la librairie 8 dans le dictionnaire de
descripteurs de définition d'interface 5.
Ces descripteurs sont regroupés en multiples catégories (interface uti-
lisateur, interface avec d'autres logiciels, structure de données associées,
etc..).
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La seconde action principale consiste pour les moyens d'actualisation
6, à partir de ces descripteurs sélectionnés et stockés dans le dictionnaire
5, à
remettre à jour automatiquement le dictionnaire de données de définition
structu-
relle de la base de données 3 pour adapter celle-ci à la configuration program-
mée des moyens formant interface d'accès.
Les tableaux suivants indiquent pour chaque action du concepteur du
site, les descripteurs de site correspondants et les répercutions sur la base
de
données.
La création manuelle du site, c'est-à-dire sans utiliser de descripteurs
d'assemblage préétablis, est illustrée dans le tableau ci-dessous.
Dans les exemples suivants, la colonne "descripteurs de site" décrit
des descripteurs d'interface entrant dans deux catégories, à savoir, une
première
catégorie d'interface utilisateur contenant des informations pour engendrer
une
interface graphique d'utilisateur et une seconde catégorie de descripteurs de
passerelle de base de données contenant des informations permettant d'accéder
aux données de la base de données sans consulter au préalable le dictionnaire
de données de définition structurelle de celle-ci.
Action du concepteur Descripteurs de site Base de données
Le concepteur crée un site vide en lui Interface Utilisateur Une base de
données vide est créée dans
donnant le nom Mon Site et l'adresse = Nom de Site (affiché à l'écran)= un
emplacement spécifié en utilisant la
Web http://www.Mon.Site.com Mon Site commande SQL (CREATE DATABASE).
= Adresse Web= Le mot de passe généré précédemment est
http://www.mycompany.com associé à la base de données.
Passerelle Base de données Bien que le site soit vide, la base de don-
= Chemin d'accès à la base de don- nées doit comporter un minimum de tables
nées = par exemple le chemin d'ac- pour permettre le fonctionnement du site.
cès au fichier dans lequel est sauvé Par exemple, une table "utilisateurs" est
physiquement la base de données. également créée. Cette dernière contiendra
Sans ce chemin, il n'est pas possible la liste de tous les utilisateurs ainsi
que de
d'accéder à la base de données. leurs droits d'accès aux différentes applica-
= Mot de passe base de données = tions.
Mot de passe généré de façon aléa-
toire pour se connecter à la base de
données.
A la suite de la création de ce site général et dans la mesure où ce site
peut contenir une application par département de l'entreprise, le concepteur
va
créer une application spécifique pour le département des ressources humaines.
Cette application est en fait un regroupement logique de base de savoir.
Dans l'application donnée à titre d'exemple, celle-ci regroupe la base
de savoir décrivant les compétences de chaque employé dans l'entreprise et par
exemple d'autres bases de savoir décrivant d'autres caractéristiques, telles
que
par exemple la grille des salaires, etc.
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De la même façon que le concepteur du site a la possibilité d'utiliser
un modèle de site, il a la possibilité de générer automatiquement son
application
en utilisant un modèle préfabriqué d'application.
Dans l'exemple donné, l'application peut être créée par exemple ma-
nuellement de la façon illustrée dans le tableau suivant.
Action du concepteur Descripteurs d'application Base de données
Le concepteur crée une application - Interface utilisateur Dans la mesure où
une application
en lui donnant le nom Ressources = Nom de l'application (affiché à l'écran) =
est un regroupement logique, aucune
Humaines. Ressources Humaines altération de la base de données
n'est nécessaire.
- Passerelle base de données
= Préfixe table pour l'application = Afin de
faciliter les manipulations futures de toutes
les bases de savoir contenues dans l'appli-
cation Ressources Humaines, l'outil génère
un préfixe unique correspondant aux pre-
miers caractères des noms des' tables de
cette application. Si le préfixe est RH, la
table Compétences Employés (lorsqu'elle
est créée) devra avoir le nom
RH_Compétences, tandis que la grille des
salaires devra avoir le nom RH Grille. A
noter que ce préfixe est déduit du nom de
l'application, mais est souvent différent
dans la mesure où les contraintes portant
sur les noms des objets de la base de
données sont nombreuses (tailles limitées,
l'utilisation de certains caractères n'est pas
autorisée, etc...).
Le concepteur du site peut également créer une base de savoir en gé-
rant par exemple les CV dans une application de ressources humaines. La pre-
mière étape de cette création consiste à créer une table associée à cette base
de
savoir. Les colonnes de celle-ci doivent alors être définies. Le concepteur
peut
gagner du temps en utilisant directement un modèle de la base de savoir.
Cette création est illustrée dans le tableau suivant.
Action du concepteur Descripteurs de base de savoir Base de données
Le concepteur crée une base de Interface utilisateur ,Une table du nom
RH_Compétences
savoir en lui donnant le nom de = Nom de la base de savoir (affiché à est
créée en utilisant la commande
Compétences des Employés et en l'écran) = Compétences des employés SQL
standard "CREATE TABLE".
spécifiant qu'il souhaite que ce soit Bien que la structure de la table n'ait
visuellement la première base de = Ordre d'apparition dans le menu pas encore
été définie à ce niveau,
savoir du menu de l'application Res- position de la base de savoir dans un une
colonne Id est créée pour conte-
sources Humaines. menu présentant les bases de savoir de nir l'identifiant
unique de chaque
l'application Ressources Humaines, ici la enregistrement. A noter que dans
valeur est 1. certains cas, à une même base de
savoir peut correspondre plusieurs
Passerelle base de données tables.
= Identifiant table dans l'application = l'outil
génère à partir du nom de la base de
savoir un identifiant unique pour la table
associée à la base de savoir Compétences
des employés.
En l'occurrence, ici il s'agit de Employés.
En utilisant cet identifiant et le préfixe défini
pour l'application, l'outil peut retrouver
facilement le nom de la table associée :
Préfixe_identifiant->RH_Compétences. Cet
identifiant est également généré en tenant
compte des contraintes portant sur les
noms des objets de la base de données.
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La dernière étape consiste à structurer la base de savoir des compé-
tences des employés:
Le concepteur du site va alors définir les caractéristiques de la base
5 de savoir des employés.
Dans l'exemple donné, les compétences sont associées à un employé,
donc la table RH_Compétences doit avoir au moins deux colonnes Nom et Pré-
nom pour chaque employé, une colonne Titre décrivant le niveau hiérarchique de
l'employé dans l'entreprise et une colonne Date de naissance correspondant à
sa
10 date de naissance.
A ce niveau, le concepteur peut définir chacun des champs en les sé-
lectionnant dans un ensemble de types de champs proposés et stockés, ces der-
niers ayant un équivalent sous forme de base de données, mais pas nécessai-
rement car il n'en existe pas toujours un.
Ainsi par exemple, un champ pouvant prendre la valeur oui/non,
correspond en fait à une colonne prenant les valeurs 1/0. L'utilisateur n'a
pas à
se soucier de ce problème dans la mesure où l'interface utilisateur fait
automati-
quement la conversion visuelle en affichant oui à la place de la valeur 1 et
non à
la place de la valeur 0.
Le tableau ci-dessous illustre la création du champ date de naissance.
Action du concepteur Descripteurs de champ Base de données
Le concepteur crée un champ nommé Interface utilisateur Une colonne du type
Date avec le
Date de naissance. Il précise que = Nom du champ (affiché à l'écran) = Date
nom DateDeNa est créée en utilisant
celui-ci doit contenir une date. Ce de naissance la commande SQL standard
'ALTER
champ doit être obligatoirement en = Ordre d'apparition sur l'écran : ici la
TABLE ADD COLUMN'. Comme le
saisie et affiché en 3ème position (après valeur est 3, concepteur a spécifié
qu'il souhaitait
les champs Nom et Prénom).. Par = Masque de saisie : Date (cela permet de
ordonner les enregistrements par
ailleurs, il demande à ce que les enre- s'assurer que l'utilisateur saisit
bien une rapport à cette colonne, on crée un
gistrements décrivant les employés date et non pas un nombre par exemple).
index de table afin de rendre cette
soient toujours classés par date. = Champ obligatoire : Oui (si l'utilisateur
opération plus rapide. Si à l'avenir, le
n'entre pas de valeur, un message est concepteur décidait au travers de
généré). l'outil de conception de ne plus or-
= Ordonné : Oui (toute liste de compéten- donner par rapport à cette colonne,
ces sera ordonnée par rapport à la date cet index serait détruit.
de naissance).
Passerelle base de données
= Identifiant table dans l'application = l'outil
génère à partir du nom du champ un
identifiant unique, par exemple DateDeNa
pour la colonne associée de la table
RH_Compétences. Cet identifiant est
également généré en tenant compte des
contraintes portant sur les noms des
objets.de la base de données.
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On notera que d'une manière générale, les accès à la base de données
font appel à un langage SQL DDL (Data Definition Language) standardisé et re-
lativement simple, mis en oeuvre de façon classique par les moyens d'actualisa-
tion 6.
Ceci permet alors de rendre le système selon l'invention indépendant
du moteur de base de données utilisé.
Il est bien entendu possible de lier des bases de savoir entre elles et
donc de lier des tables entre elles. Des champs de base de savoir peuvent
correspondre à plusieurs colonnes de la base de données.
On conçoit alors qu'une fois l'ensemble des descripteurs du site et de
ses sous-constituants défini, l'interface graphique d'utilisateur peut être
engen-
drée facilement.
Dès lors qu'un utilisateur consulte par exemple la liste des compéten-
ces, les opérations suivantes se produisent :
1) extraction des descripteurs de site pour pouvoir afficher un mes-
sage de bienvenue en haut de la page, tel que par exemple "bienvenue sur le
site de Mon Site (http://www.mycompany.com) ;
2) extraction des descripteurs d'applications pour offrir un menu princi-
pal avec l'ensemble des applications -du site à savoir Ressources Humaines (op-
tion sélectionnée), Recherche et Développement, Marketing, etc ....
3) extraction des descripteurs de base de savoir pour afficher la liste
des bases de savoir propres à l'application Ressources Humaines, à savoir par
exemple Compétences et Grilles des Salaires, etc .... ; et
4) extraction des descripteurs de champs de la base de données
Compétences pour offrir à l'utilisateur un filtre de recherche permettant de
lister
des compétences en les ordonnant par rapport à la date de naissance des per-
sonnes concernées.
En étendant le modèle simplifié des descripteurs d'interface présenté
précédemment, on peut définir des interactions plus complexes avec
l'utilisateur,
par exemple en faisant varier le nombre de critères de recherche autorisés, en
utilisant une interface pour permettre la saisie de compétences qui iront
alimenter
la base de compétences, en rendant le formulaire de saisie plus esthétique en
fournissant les informations sur les emplacements des différents champs ou en
regroupant les champs en sections, etc....
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On conçoit alors que grâce à un tel système, la création et la modifica-
tion d'une base de données sont extrêmement rapides et simples dans la mesure
où le concepteur travaille sur les descripteurs du système d'interface, le
diction-
naire de données de définition structurelle de la base de données. étant
adapté
automatiquement à celui-ci.
