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L'ïnvention concerne un dispositif de retenue modulaire pour
des voies routières et un procédé de pose d'un tel dispositif.
Les dispositifs de retenue sont des ciisposïtifs de sécurité
routière disposés en bordure de voies de circulation de véhiculas et
destinés à empêcher qu'un véhicule ne passe au-delà de cette
bordure. Ces dispositifs peuvent ëtre disposés au bord d'une route
ou entre deux voies comme séparafieurs de voies. Leur capacité de
retenue esf définie par des normes telles que les Normes
Européennes EN 1317.1 et EN 1317.2 décrivant des essais T842 et
TB11 dont le niveau H1 correspond au niveau BT4 de la Norme
Française XP P98453. Ces essais testent l'impact d'un véhicule
lourd (TB42) de 10.000 kg é 70 kmlh sous un angle de 15a et d'un
véhicule léger (TB11) de 900 kg à '100 kmlh sous un angle de 20°.
Dans chaque cas, le déplacement du dispositif doit ètre inférieur à
une limite prédéterminée pour que la norme soit respectée.
Les dispositifs de retenue modulaires existants, qu'ils soient
disposés au bord d'une route ou entre deux voies comme
séparateurs de voies, sont constitués de modules ayant un profil
générai trapëzo°idal à base inférieure large et â sommet supërieur
étroit. Ces modules sont reliés les uns aux autres moyennant des
systèmes de boulonnage. ~4lors qu'une fixaiïion par boulons est
acceptable lorsqu'il s'agit d'un dispositif de retenue monté en
positïon fixe ou pour le moins pour une durée assez longue,
¿
l'utilisation de tels systémes sur des chantiers de courte durée, I
c'est-à-dire pour un balisage temporaire, s'est avérée être
désavantageuse en raison du temps de montage et de dérraontagé
important survenant é chaque mise en place ou é chague
changement de place de ces dispositifs.
L'invention a donc pour but de proposer un dispositif de
retenue modulaire permettant à la fois une mise en place rapide
des éléments ou modules !e composant et l'établissement d°une
liaison suffisamment forte entre ces éléments ou modules afin que
le dispositif de retenue puisse répondre aux exigences
réglementaires de sécurité routière pour la retenue d'un véhicule
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léger et d'un véhicule lourd selon les normes indiguées plus haut,
en cas de sortie latérale accidentelle.
Le but de l'invention est atteint par ur~ dispositif de retenue
modulaire pour des voies routiéres comprenant un ensemble
d'éléments allongés suivant un axe longitudinal et destinés é âtre
posés sur une route et reliés les uns aux autres â leurs extrémités,
chacun des éléments comportant deux faces d'extrémités
longitudinalement espacées, une des faces d'extrémité étant
pourvue d"un moyen de liaison mâle et l'autre des faces d'extrémité
étant pourvue d'un moyen de liaison ferne(le, les moyens de liaison
mâle et femelle étant conformés pour s'engager les uns dans les
autres dors de la pose des éléments allongés.
Conformément é l'invention, tes moyens de liaison mâle et
femelle sont conformés pour, dans une première position relative
de deux éléments allongés, permettre l'insertion de ('élément de
liaison mâle de l'un de ces deux éléments allongés dans l'élëment
de liaison femelle de I°autre de ces deux éléments allongés et pour,
dans une seconde position relative de deux éléments allongés,
empécher (a séparation de ces éléments allongés.
2D Les dispositifs de retenue selon l'invention sont constitués
de modules ou éléments ayant une base suffisamment large pour
assurer une position stable lorsqu'ils sont posés sur une route. Ils
peuvent avoir diverses formes et notamment diverses sections
transversales, De préférence, les modules ou éléments des
dispositifs de retenue selon l'invention ont une sE:ction générale I
trapézoïdale à base inférieure large et à sommet supérieur étroit.
Toutefois, des éléments ayant par exemple une section générale
rectangulaire sont également concevables sans sortir du cadre de
la présente invention.
Selon leur disposition au bord d'une .route ou entre deux
voies comme séparateurs de voies, les éléments ou modules ont
a
une ou deux faces latérales profilées.
~ans le cadre de la présente invention, (a première position
relatïve entre deux éléments allongés est essentiellement celle oû
l'un des deux élëments à relier ou, par (a suite, é séparer repose
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sur ta route alors que 1'aratre élément allongé est maintenu en
suspension proche de l'élément posé, afin de pouvoir faire engager
ou, par la suite, faïre séparer les moyens de 9iaison les uns des
autres. Et la seconde position relative entre deux ëléments
allongés est celle où les deux éléments allongés reposent sur 1a
route, les moyens de liaison étant alors engagés les uns dans les
autres.
Toutefois, cela ne signifie pas que la première position
retative de deux éléments allongés selon l'invention serait
~0 caractérisée exclusivement par un décalage vertical de I°un de ces
deux éléments par rapport à l'autre, Au contraire, toute autre
orientation du décalage est égaiement concevable sans sortir du
cadre de la présente invention.
De même, les première et seconde positions relatives de deux
éléments allongés selon l'invention ne sont pas iimitëes é la notion
d'un décalage de niveau entre les deux élsments allongés, mais
incluent aussi les applïcations où les axes longitudinaux de ces
deux éléments allongés forment un angle entre eux et celles o~ !es
moyens de Liaison sont conformés pour un rapprochement
angulaire de ces deux éïéments allongés lors de IeuE pose.
Contrairement aux dispositifs de retenue utilisés avant
l'invention, qui formaient un bloc solidaire d'éléments attachés de
maniëre à assurer une continuité de ces élémenta, le dispositif i
selon !'invention est coristitué d'~lëments allongës ueliés entre eux
par des moyens de Liaison qui, lorsqu'ils sont engagés les uns dans
les autres, forment une Liaison présentant un jeu axial, de manière
à pouvoir faire travailler chaque élément séparément. Le jeu axial a
une valeur comprise entre 2 mm et 12 mm, avantageusement entre
3 mm et 9 mm, et est typiquement de 7 mm. j.
Les éléments utilisés dans le cadre de la présente invention I
sont appelés u éléments allongés » en. raison de leur Longueur
nettement supérieure à celle des élëments courts, en béton ou en v
matière plastique, utilisés depuis longtemps pour former des
séparateurs de voies provïsoires sur des chantiers. En effet, les
éléments allongés utilisés dans le cadre de 1a présente invention
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i
ont une longueur de l'ordre de 6 m, une hauteur de I°ordre de ~0
cm et une largeur à la base de l'ordre de 55 cm. t_eur poids est de
!'ordre de 600 kg. II sst prëvu de fabriquer ces éléments allongés
en acier, mais des éléments creux en madère synthétique, remplis
ou remplissables d'un matériau lourd, sont également concevables.
t_es éléments allongés selon l'invention ont deux
caractéristiques importantes pour leur efficacité, tune étant
l'élasticité du matériau en lequel its sont réalisés et l'autre étant
leur adhérence sur la route.
En ce qui concerne le matériau, celui-ci doit âtre
suffisamment rigide pour permettre aux éléments allongés de
résister, tors d'un accident, é la fois â l'impact d'un véhicule et â
l'ouverture des liaisons entre tes éléments du dispositif. En même
temps, te matëriau ne doit pas âtre trop rigïde non plus, afin
d'éviter le renvoi d'un véhicule accidenté sur la voie.
Avantageusement, tes éléments allongés sont pourvus d'une zone
de déformation située dans leur partie infërieure.
En effet; afin de pouvoir tes poser et les re3ier tes uns aux
autres par des seuls moyens mécaniques tE:ls une grue ou une
pince hydraulique, tes éléments du dispositif de retenu~ selon
t'inventiorr sont pourvus de moyens de liaison qui ne peuvent
s'engager les uns dans les autres que te temps que deux éléments
allongés successifs sont en une premiëre position relative, qui est
en général celle d'un élsment prié par rapport à un élément é
poser. Plus particulièrement, les moyens de Liaison du dispositif
selon l'invention ne peuvent s'engager les uns. dans tes autres que '
le temps que tes extrémités correspondantes de deux étésnents
allongés successifs, en gênérat donc d'un élément posé et d'un '
élément à poser, sont situés à des niveaux diffërents
prédéterminës. On utitïse alors le mouvement de L'un de ces
éléments vers l'autre, défié posé, pour faire engager, sans
intervention .d'une personne restant sur la ~roiey les moyens de
liaison les uns dans les autres.
Lorsque les deux élëments allongés sont posés, ils se
trouvent dans la seconde positian relative, dans laquelle la liaison
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est effective et ne doit s'ouvrir que lorsque celui de ces deux
éléments allongés quï a été posé en dernier, est rnû, par exemple
soulevé à un niveau prédéterminé, de façon que les deux éléments
se trouvent â nouveau dans la premiëre position relative. Dans le
cas contraire~ les exigences des normes indiquées plus haut ne
sont pas respectées. Outre le choix d'une forme adéquate des
moyens de liaison permettant de poser et relier entre eux ces
éléments allongés sans intervention d'une personne au sol, ces
moyens de liaison doivent être formés etlou fixés aux extrémités de
chacun des éléments allongés de façon qu'il ne peut pas y avoir
ouverture de la liaison par arrachement ou déformation de ces
moyens. Ceci nécessite donc une certaine rigidité du matériau
choisi pour la réalisation des éléments allongés.
En même temps, le matériau doit être suffisamment
élastique pour pouvoir absorber au mains partiellement l'énergie
cinétique développée lors d°un accident, notamment pour éviter que
cette énergie soit enti~rement supportée par les moyens de liaison.
En ce qui concerne l'adhérence des éléments allongés sur la
route, celle-ci constitue une caractéristique importante dans la '
mesure où elle aide,.. erlse.mble_
av~.r.~.'.R~a_.sfi,_ité..r~u..xnatéri.aw° dss
éléments allongés, à éviter que les éléments allongés soient
déplacés outre mesure lors d'un accident. En effet, plus les
éléments allongés sont déplacés par l'impact d'un véhicule, plus
l'énergie cinétique dë~eloppée lors de cet accident doit étre i
supportée par les moyens de liaison. Au-daté d'un seuil d'impact
qui est fonction de l'adhérence des éléments allongés et de teur
capacité d'absorber cette énergie cinétique, cette derniére doit étre
supportée par les Maisons entre les éléments, ce qui entrains, le
cas échéant, la rupture de certaines de ces liaisons.
Pour prévenir à une celle situation et pour assurer
l'adhérence nécessaire pour répondre aux critères des essais
routiers évoqués plus haut, chaque élément allongé est réalisé en
un matériau très lourd et présente donc une adhërence importante
par lui-méme. De plus; chacun des éléments allongés est pourvu,
3~ sur la face par laquelle il repose sur le sol, de moyens augmentant
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l'adhérence, tels que des patins non glissant, réalisés par exemple
en une matière élastomérique telle un caoufchouc synthétique.
Chacun des patins est sotidaire de l°élément allongé.
Avantageusement, au moins la face d'appui des patins. par laquelle
ils sont au contact de la voie routiére, est sensiblement plane.
Selon une variante de réalisation, ces patins sont également
pourvus de crampons.
t_es patins peuvent étre positionnés soit environ à un quart
de la longueur de l"élément allongé, mesuré â partir de l'une et de
l'autre des deux extrëmitës de l'élément, ou encore â une de ses
extrémitës et au milieu de l'élément allongé. Lorsqu°on utïlise
davantage de patins, leur disposition doit être adaptée afin
d'obtenir une répartition homogène sur toute la longueur du
dispositif de retenue formée par les éléments allongés assemblés.
Le disposïtif de retenue selon l'invention répond aux
exigences des normes européennes et frane~aises indiquées plus
haut et atteint au moins le niveau de retenue français BT4 et le
niveau correspondant européen H1.
En ce qui concerne la liaison entre les dïfférents éléments
2~ allongés du dispositif de l'invention, la conception proposée par
l'invention diffère des réalisations antérieures, notamment des
blocs solidaires obfenus par exemple par boulonnage, par
l'introduction d'un jeu axial {d'après l'orientation des moyens de
liaison) ou longitudinal {d'aprés le sens de la longueur des j
éléments allongés) dans la liaison entre les différents éléments j
allongés. Ainsi, chaque élément allongé peut d°abord travailler
individuellement avant d'entraïner l'élément suivant dans
l'accomplissement de sa fonction de dispositif de retenue.
Pour ce faire, le moyen de liaison femelle est réalisé sous la
forme d'une ou de plusieurs ouvertures pratiquées dans une des
deux faces d'extrémité de chacun des élérr~ents allongés et le
moyen de liaison mâle est constitu~ par un ou plusieurs éléments
d'accrochage formés ou m~ntés sur l'autre face d°extrémité de
chacun des éléments allongés. Ires formes précises des ouvertures
et des éléments d'accrachage importent peu le temps qu'elles sont
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, %
choisies de façon que ces moyens de liaison peuvent s'engager les
uns dans les autres, ou se séparer' les uns des autres, uniquement
aussi longtemps que les élêments allongés concernés sont dans la
première position relative et que les éléments allongés concernés
sont empêchés de se séparer le temps qu'ifs sont dans la seconde
position relative.
Pour la mise en oeuvre de ce prïncipe de liaison, il est sans
importance sur quel élément allongé se trouve respectivement le
moyen de liaison màle et le moyen de liaison femelle. En effet, Le
mode de réalisation le plus courant sera celui où l'ouverture et
l'élément d'accrochage sont formés de façon que l'ëlément
d'accrochage monté sur une face d°extrémité d'un élément allongé
à poser puisse être engagé dans l'ouverture pratiquée dans une
face d'extrémité d'un élément allongë déjà posé. L'ouverture sera
alors plus Large en haut qu'en bas afin que I°élément d'accrochage
puisse être engagé dans l'ouverture lorsque l'élément à poser est
dans la première position relative par rapport â l'élément déjà
posé, c'est-à-dire en suspension, mais ne puisse pas en sortir
lorsque les deux éléments allongés sont dans la seconde positïon
. relative, c'est-à-dire tous les deux posés.
Toutefois, ii est également concevable que l'ouverture doit
étre engagée sur l'élëment d'accrochage. En ce cas, l'ouverture
sera plus large en bas qu'en haut,
Dans 1e cas d'un élément allongé de forme prismatique, dont
la section transversale correspond approximativement à un trapéze
à sommet étroit ou à un triangle, le nombre recommandé ï
d'ouvertures est de trois dont une est disposée à un niveau
supérieur et deux sont disposées à un niveau inférieur° Le nombre
d'éléments d°accrochage doit évidemment correspondre à celui des
ouvertures.
Quel que soit le nombre de moyens de liaison et leur façon
d'être engagés, les ouvertures e~ , les êléments d'accrochage
correspondants doivent avoir une forme et des dimensions telles
que, pour effectuer une liaison entre deux éléments allongés
successifs, il faut approcher un éiérr~ent allongé par une grue à un
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élément déjà posé et faire engager les éléments d'accrochage de
l'un dans les ouvertures de l'autre avant de poser l'élément allongé
sur la route. La séparation de deux élémenfis allongés considérés
se fait dans l'ordre inverse : un élément allongé donné est souïevé
S par une grue au moins à f°extrémité oû la séparation doit être
effectuée et est éloigné de !'élément suivant restant en place pour
taire sortir les étëments d'accrochage de ('une des ouvertures de
!'autre élément allongé.
D'autres caractéristiques et avantages da l'invention
14 ressortiront de fa description d'un mode de réalisation faite ci
après en référence aux dessins.
Dans ces dessins,
Les figures 1 et 2 montrent des vues en perspective d°un élément.
allongé selon l'invention respectivement par P'une et par l'autre de
15 ses deux extrémités.
La figure 3 montre l'élément allongé de ta figure 2 en une vue de
dessus.
La figure 4 montre ('élément allongé de la figure 7 par sa face
d'extrémité.
20 La figure 5 montre ia face d'extrémité de la figure 4 en une vue de
c8té.
La figure 6 montre l'é~lêment allongé de la figure 2 par sa face
d'extrémité.
La figure 7 montre la face d'extrémité de ia figure F en une vue de
25 côté. i
La figure 8 montre un élément d'accrochage en une coupe axiale.
La figurë' à montre un prof;lé intérieur de l'élément allongé selon
4'invention, en une vue de faceo
La figure 10 montre !e profilé Intérieur de ia figure 9 en une vue de
30 côté, et
t_a figure 11 montre un dispositif de retenue modulaire selon
l'invention.
Le dispositif de retenue modulaire selon l'invention
comprend un ensemble d'éléments allongés suivant un axe
35 longitudinal et destinés à ëtre posés sur une route. Dans le cadre
i
¿
a
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9
de la présente description, un élément allongë dëjâ pesé est
référencé 1 et un élément allongé à poser, par ailleurs identique à
l'élément 1, est référencé 1A. Les éiérnents ;allongés 1 et 1A sont
reliés les uns aux autres à leurs extrémité s 2, 3 moyennant un
moyen de liaison femelle 4 dont est pourvue la première extrémité
2 et moyennant un moyen de liaison mâle 5. dont est pourvue la
seconde extrémité 3. Le moyen de liaison femelle 4 et le moyen de
liaison mâle 5 sont formés de façon à s'engager les uns dans les
autres par les mouvements inhérents à Ia pose des éléments
allongés 1 et 1h, comme cela sera expliqué ci~.après.
Dans l'exemple de réalisation représenté sur les fïgures 1 et
4, le moyen de liaïson femelle 4 est constituë de trois ouvertures
allongées 4.1, 4.2, 4.3 pratiquées dans une face 131 de l'extrémité
2 de l'élément allongé 1. Chacune de ces ouvertures présente une
partie supérieure circulaire et une partie inférieure, en
prolongement de la partie supérieure vers le bas, dont la largeur
est inférieure au diamètre de la partie supérieure.
Selon des variantes non représentées, le moyen de liaison
femelle ~l peut aussi comprendre, par exemple, des ouvertures
triangulaires dont chaque triangle est positionné de maniére qu°un
de ses angles soit orienté vers le has et le c8té opposé du triangle
s'étend horizontalement, ou encore par des ouvertures ayant une j
partie rectangulaire d'une premiére largeur qui est prolongée par
une partie rectangulaire d'une seconde largeur knférieure à la
premiêre.
Le moyen de liaison mâle 5, représenté sur les figures 2 et 6 '
à 8, est constitué par trois éléments cylindriques 5.1, 5.2 et 5.3,
montés sur une face d'extrémité 111 de l'extrémïté 3 de l'élément
allongé 1. Chacun de ces éléments cylindrïques 5.1, 5.2, 5_3
comprend un corps en deux parties, â savoir un socle.51 ayant un
diamètre D1 et une partie intermédiaire 52 ayant un diamëtre D2,
plus petit que D1, ainsi qu'une téte tronconique 53 a ant un rand
Y. 9
diamètre D3 et un petit diamètre D4. Avantageusement, le grand
diamètre D3 correspond au diamctre D1.
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Dans l'ordre chronologique de leur engagement dans les
deux parties des ouvertures constituant le moyen de liaison femelle
4, fes parties des éléments cylindriques constituant le moyen de
liaison mâle 5 ont les sections transversales, par rapport è Leur axe
longitudinal, suivantes : la tëte 53 a une première section
caractèrisée par le diamètre ~3 et pouvant passer par !a partie
supérieure de l'ouverture ; la partie intermédiaire 52 a une
deuxième section caractérisée par le diarr~ètre D2 et pouvant
s'engager dans la partïe inférieure de l'ouverture ; et le socle 51 a
une troisième section caractérisée par le diamètre D1 qui est plus
grand que le diamëtre D2, mais qui n'a pas de rapport avec le
diamétre D3 alors que, dans l'exemple de réalisation représenté, il
est égal au diamètre f73.
La tête 53 dont la forme, ici tronconique, n'a d'autre fonction
que de faciliter l'engagement de l'éiémen'ï de lïaison 5 dans
l'ouverture 4 et qui forme 1°extrémité libre des éléments 5.1, 5.2,
5.3, est ainsi axialement espacée du socle 51 par la partis
intermédiaire 52. Selon un autre aspect, la t~;fie 53 est séparée du
socle 51 par une . rainure annulaire 64 entourant la partie
Jntermédïaire 52. La langueur axiale L2 de la rainure 54, ou rie la
partie intermédiaire 52, est déterminée de façon queo lorsque le
moyen de liaison mâle est engagé dans le moyen de liaison
femelle, un jeu axial entre les deux éléments allongés ainsi reliés i
subsiste. 1
La longueur axiale et les diamètres des éléments
cylindriques 5.1, 5.2, 5.3 sont déterminées par rapport aux
dimensions des ouvertures 4.1, 4.2, 4.3 et en fonction des
caractéristiques du matériau, notamment de son épaisseur, choisi
pour leur réalisationA fi titre d'exemple, les dimensions suivantes
sont données : D1 et D3 environ 8G mm, ~2 environ 40 mm, D4
environ 20 mm et longueur totale L1 d'un élément cylindrique 5.1, i
5.2 ou 5.3 environ 95 mm. La longueur L2 de la partie lnterméd,iaire
52 est de 25 mm pour une épaisseur de 8 mm du matériau dans
lequel sont formées les ouvertures 4~.1, 4.2, 4..3 et peur un jeu axial
de i mm.
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Les dimensions des ouvertures 4.1, 4..2 et 4.~i sont
légèrement supérieures aux diamètres correspondants de la téta 53
et de la partie intermédiaire 52 des élëments 5.1, a.2 et 5.3. A titre
d'exemple, le diamètre de la partie supérieure des ouvertures est
de 90 mm pour le diamètre D3 ~8(~ mm) de la téta 53 et la largeur
de la partie infiérieure des ouvertures 4.1, 4.2 et 4.3 est de 44 mm
pour le diarn~tre D2 t4.0 mm) de la partie intermédiaire 52.
lors du montage du dispositif de retenue modulaire selon
l'invention, on transporte un élément allongé 1A, moyennant une
grue mobile ou une semi-grue, munie d'une pince hydraulique, vers
un élément allongé 1 déjà mis en place et on approche l'ëlément
allongé 1A, par son extrémité pourvue du moyen de liaison mâle 5,
à 1°ëlëment allongé 1 déjà posé et présentant l'extrémité 2 pourvue
du moyen de liaison femelle 4, tout en gardant le premier élément
allongé 1 A en la première position relative par rapport à l'élément
allongé 1, c'est-à-dire suspendue jusqu'à ce que Ies éléments 5.1,
5.2 et 5.3 soient engagés dans les ouvertures 4.1, 4.2 et 4.3.
Ensuite, on met l'ëlément allongé 1A dans la s;~conde position
relative par rapport à l'élément allongé 1. Lors de cette descente
finale de l'élément allongé, les têtes des éléments 5.1, 5.2 et 5.3 .
s'engagent dans la partie infërieure respective de chacune des
ouvertures 4..1, 4.2 et 4.3. Compte-tenu de la f~rme des tétas des
élémenfs 5.1, 5.2 et 5.3 et de la manière de l'engagement de ces
éléments dans tes ouvertures 4.1, 4.2 et 4.3, on dit que les
éléments allongés du dispositif de retenue modulaire selon
l'invention, sont reliës les uns aux autres par « boutonnage ».
Ce principe de liaison permet d'une part, une pose .
moyennant des grues mobiles ou semi-grue s sans personnel au
sol, ce qui amëliore considérablement la sécurité du personnel du
chantier dans toutes les phases de manipulal'.ion des ëléments du
dispositif de retenue modulaire. C~'autre part, la pose peut étre faite
avec une vitesse de travail de !'ordre de 200 mètres linéaires par .
heure et par semi~grue.
En ce qui concerne la conception des éléments allongés 1
proprement dïts, le mode de réalisatïon représenté sur les figures 1
1
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~z
à 9 est celui d°un assemblage de deux glissiéres 6, 7 en acïer
formant deux faces allongées latérales profilées et de deux
connecteurs d'extrémité 11, 13 comprenant les deux faces
d'extrémité respectivement 711 et 131, rassemblées de façon é
former un élément prismatique.
Chacune des glissières 6, 7 est constituée par deux profilés
standardisés rëférencés respectivement 6.1, t~.2 pour la glissiére 6
et 7.1, 7.2 pour la glissière 7. L'utilisation cle glissiëres standard
assure une réparation rapide en cas de besoin. Les glissières sont
reliées à leurs extrémités par les deux connecteurs d'extrémité 11,
13. Entre ces deux extrémités, les glissières 6 et 7 sont reliées
l'une à l'autre moyennant trois connecteurs intermédiaires 12. Les
profilés formant les glissières 6 et 7 sont en 'un acier dont l'alliage
est déterminé de façon que, en cas d'accident, ces profilës, et
notamment !es profilés inférieurs 6.2, 7.2, puissent absorber
l'énergie cinétique transmise aux glissières, pour partie clans des
Zones de déformation formées essentiellement entre les
connecteurs d'extrémité 91, 13 et intermédiaires 12. Une partie '
restante de cette énergie est absorbée par le déplacement limité
des éléments allongés. dette déformation admise, le déplacement
admis et la résistance à l'ouverture des llaisoins entre les éléments
allongés forment un ensemble de caractéristiques du dispositif de
retenue adaptées les unes aux autres de façon que le dispositif
puisse répondre aux exigences des normes de sécurité indiquées ¿
plus haut.
Avantageusement, le dispositif de retenue Selon l'invention
est complété sur chacune de ses faces latérales, d'une lisse
métallique 18, 19 qui, pour une meilleure visibilité, est peinte en
jaune. Le dispositif peut âtre équipé, en outre, d°éléments
réfléchïssants pour une meilPaure visibilité de r~ult.
Les deux connecteurs d°extuémités 1°I et '(3 et les trois
connecteurs intermédiaires 12 sont constitués par des profilés en i
tôle d'acïer formés de façon â présenter d'une part une face
approxïmativement triangulaire, abstraction faite de la partie
tronquée supérieure, sommé reprssentë sur les figures 4, 6 et 9, et
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I3
d'autre part des parties latërales respectives représentées sur les
figures ~, 6, i et 10, qui sont pourvues d'ouvertures de montage
15.1, 15.2 et 15.3 et 17 pour la fixation des glissiëres.
Les éléments allongés sont pourvus de moyens 9
augmentant !'adhérence de l'ëlément allongé 1 sur la route. Ces
moyens g sont constitués par des patins non glissants 8 dont deux
sont disposés sur la face inférieure de l'un des deux connecteurs
d'extrémité 11, 13 (la figure 6 les montre sous le connecteur
d'extrémité 11 ~ et dont les deux autres patins sont fixés sous (e
connecteur intermédiaire 12 le plus proche du connecteur
d°extrémité 13, comme cela est indiquë sur la figure 3.
Avantageusement, chacun des patins 9 est réaiisë sous la forme
d'un bloc en caoutchauc synthëtique fixé sur une plaque
métallique moyennant laquelle le patin est monté sous l'élëment
allongë 1. ~a face d'appui de chacun des patins 9 a des
dimensions de l'ordre de 125 mm x 125 mm. D'autres dimensions
peuvent ëtre nëcessaires en fonction du caoutchauc synthétique
choisi.
Selon une variante de réalisation, les patins 9 sont pourvus
2fl de crampons dont la longueur est choisie de façon qu'ifs dépassent
légërement Ia face d'appui du bloc en caoutchouc.
i,es éléments allongës 1 du disposïtif de retenue selon
6'invention sont conçus de façon que le montage et le rïpage
peuvent se faire sur une seule voie de circulation, évitant ainsi
l'immobilisation d'une seconde vola. ~e plus, leurs poids et
dimensions permettent de transport d'un lot d'au moins vingt-quatre
éléments allongés, représentant une longueur minirnale de 144 m
de dispositif de retenue, sur une semi-remorque grue de 22 t.
