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Bnsemble d'éléments de Construction
La présente invention concerne un ensemble
d'éléments de construction et le procédé de réalisation
d'un mur mettant en oeuvre cet ensemble d'éléments de
construction.
I1 existe sur le marché un besoin d'êléments de
construction faciles à mettre en oeuvre et économiques pour
réaliser un cabanon, un bungalow, un muret ou équivalent,
en très peu de temps, sans aucune connaissance spécifique,
et sans utiliser de ciment ou de colle.
La construction ainsi obtenue doit cependant
présenter toute la rigidité requise, et pouvoir être tout
aussi facilement démolie et/ou être reconstruite ailleurs
et/ou différemment.
Ces éléments de construction doivent également
pouvoir être réalisés en modèles réduits pour déterminer
un jeu de construction pour des enfants.
En matière de j eux de construction, on connait le
document DE-A-198 45 160 qui décrit des blocs de
construction de forme sensiblement parallélépipèdique
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présentant sur leurs faces latérales des rainures contre-
dépouillées fermées à une extrémité dans le sens axial et
dans lesquelles peut être inséré un élément d'accouplement
reliant les blocs deux à deux. Rien n'est prévu pour
verrouiller les blocs les uns au-dessus des autres, ce qui
implique une construction par couches successives, les
couches étant instables les unes par rapport aux autres.
Cet inconvénient est éliminé dans le jeu de
construction décrit dans le document EP-A-0 911 070 qui
décrit des blocs de construction cubiques, un orifice étant
pratiqué sur chacune des faces du cube pour introduire une
cheville de liaison entre deux cubes adjacents. I1 se pose
alors un problème technique lorsque l'utilisateur souhaite
25 installer un tel cube à un emplacement où le cube doit
accueillir simultanément des chevilles perpendiculaires
entre elles, c'est à dire lorsque l'utilisateur souhaite
monter un mur d' au mains deux rangées de blocs, car il doit
alors d'abord réaliser complètement chaque rangée, puis
fixer les rangées les unes aux autres.
Hors du domaine des jeux, on cannait du document
EP-A-1 050 636 un système modulaire composé de planches de
bois disposées horizontalement les unes sur les autres et
2S collées entre elles. Un tel système donne un caractère
massif et définitif à la construction, et ne peut pas être
mise en oeuvre aisêment.
Qn cannait êgalement le document US-A-5 996 302
qui décrit un système d'assemblage d'une série de planches
de bois mettant en oeuvre mortaises et tenons. Le
verrouillage est assuré au moyen de chevilles rendant le
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système relativement complexe et impraticable si ce n'est
pour un bricoleur très averti ou un homme du métier du
bois.
On tonnait aussi du document EP-A-0 898 027 des
blocs de construction moulés présentant chacun sur les
tranches supérieure et inférieure un relief respectivement
mâle et femelle destiné à favoriser la mise en place d'un
mur. Ces blocs nécessitent l'utilisation d'un ciment entre
chaque bloc.
Le document US-A-2 688 245 montre qu'il est connu
de réaliser des briques se verrouillant entre elles en
position.
L'invention se situe dans te Contexte et a pour
but d'obvier aux inconvénients précités de l'art antérieur,
tout en atteignant les buts qui ont été précédemment
décrits.
La présente invention concerne donc tout d'abord
un ensemble d'éléments de Construction comprenant des
briques, poteaux, chambranles, dormants, entraits et
pannes, chaque brique affectant la . forme d'un
parallèlépipède rectangle présentant deux surfaces opposées
parallèles sensiblement planes constituant une paroi d'une
hauteur et d'une longueur déterminées, séparées de quatre
côtés successifs formant tranche de la brique, l'un des
Côtés de la brique comporte un tenon sur une partie de sa
longueur, tandis qu'une mortaise est pratiquée dans les
trois autres côtés sur toute leur longueur, les tenon et
mortaises des côtés de la brique affèctant la forme de
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queues-d'aronde respectivement mâle et femelles, les
réglettes de verrouillage affectant en coupe la forme de
deux queues-d'aronde mâles opposées réunies par- leurs
petits côtés. Ceci est conforme â l'enseignement du
document DE-A-1 802 464.
Selon l'invention, au moins une des surfaces
opposées de chaque brique comporte, dans son extrémité
basse, un larmier et, dans son extrémité supérieure, une
moulure partielle en creux, de telle manière que des eaux
pluviales coulant sur le larmier d'une brique tombent dans
la moulure de la brique inférieure.
La présence de larmiers prévus sur au moins une
face extérieure permet d'interdire aux eaux de
ruissellement de venir stagner dans les mortaises
horizontales.
De prêférence, le tenon se situe sur la tranche
horizontale supérieure de chaque brique, ce qui permet de
réaliser un mur sans avoir à enterrer la partie basse de
la première rangée horizontale des briques.
De façon avantageuse, au moins une mortaise est
pratiquée sur toute la longueur des poteaux, chambranles,
dormants, entraits et pannes.
De préférence également, les briques, poteaux,
chambranles, dormants, entraits et pannes sont rêalisés en
un matériau choisi parmi le bois et le plastique.
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L'invention, selon un autre aspect, concerne
également un procêdé de réalisation d'un mur mettant en
oeuvre les éléments de construction qui viennent d'être
décrits.
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Ce procédé comporte les étapes suivantes .
on dispose une première pluralité de briques
horizontalement pour former la longueur souhaitée du mur,
de manière à ce que le tenon de chaque brique soit sur la
20 tranche supérieure ;
on introduit verticalement dans les mortaises de deux
briques adjacentes une des réglettes ;
on dispose une deuxième pluralité de briques
horizontalement sur la première pluralité par coulissement
en faisant coopérer les tenons de la premiêre pluralité de
briques avec les mortaises correspondantes de la deuxième
pluralité de briques ;
on introduit verticalement dans les mortaises de deux
briques adjacentes une des réglettes ;
et ainsi de suite jusqu'à obtention de la hauteur
souhaitée du mur ;
on introduit les tenons des briques supérieures dans
la mortaise des entraits ou pannes ;
on dispose verticalement, à chaque extrémité latérale
du mur, les poteaux et/ou chambranles et/ou dormants, de
manière à ce que les mortaises extérieures des briques
d'extrémité et des poteaux, chambranles ou dormants soient
en regard;
on introduit verticalement dans les mortaises
extérieures des briques d'extrémité et celle des poteaux,
chambranles ou dormants une des réglettes.
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L'invention sera mieux comprise, et d'autres
buts, avantages et caractéristiques de celle-ci
apparaîtront plus clairement à la lecture de la description
qui suit de modes préférés de réalisation donnés à titre
non limitatif et à laquelle trois planches de dessins sont
annexées sur lesquelles .
La Figure 1 représente schëmatiquement vue de face une
brique conforme â la présente invention ;
La Figure 2 représente en perspective la brique de la
Figure 1 ;
La Figure 3 reprêsente, en perspective, la réglette
conforme à l'invention ;
La Figure 4 illustre, en coupe horizontale, la
jonction de deux briques latéralement adjacentes ;
La Figure 5 illustre, en coupe verticale, la jonction
de deux briques posées l'une au-dessus de l'autre ;
La Figure 6 représente, en coupe horizontale, un
poteau d'angle et sa jonction aux briques de deux murs ;
La Figure 7 illustre, en coupe horizontale la jonction
d'un mur et d'un dormant ;
La Figure 8 illustre, en coupe schématique horizontale
un autre mode de réalisation d' une j onction entre deux murs
perpendiculaires ; et
Les Figures 9 et 10 représentent, en coupe verticale,
représentant schématiquement deux autres modes de
réalisation préférés de réalisation du larmier.
En rëférence maintenant aux Figures qui viennent
d'être succinctement décrites, l'ensemble d'éléments de
construction de l'invention comprend des briques, des
poteaux, des chambranles, des dormants, des entraits et des
pannes, ainsi que des réglettes de verrouillage.
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On parlera ici d'éléments de construction en
bois, car la technologie utilisée est celle du bois, mais
il est évident que ces élêments peuvent également être
réalisés en plastique moulé ou injecté, ou en tout autre
matériau approprié.
Sur les Figures 1 et 2, on a représenté une
brique 10 conforme à l'invention. Dans un mode de
réalisation, une telle brique de bois présente les
dimensions suivantes . longueur 40 cm, hauteur 17 cm,
épaisseur 7 cm. Ces dimensions permettent d'obtenir des
briques de bois facilement manipulables par n'importe. qui
du fait d' un poids non rédhibitoire . Ces dimensions ne sont
cependant pas limitatives de l'invention. Il est, par
ailleurs, nécessaire de prévoir des "demi-briques", donc
d'une longueur de 20 cm, pour permettre de monter un mur
avec alternance des briques entre deux niveaux adjacents.
Chaque brique Z0 affecte la forme d'un
parallèlépipède rectangle présentant deux surfaces opposées
parallèles sensiblement planes 12, 14. Sur les exemples
représentés, la brique 10 est prévue pour la réalisation
d'un bungalow ou équivalent. La surface extérieure 12,
soumise aux pluies, est donc légèrement différente de la
surface intérieure 14, comme on le verra ultérieurement.
Les deux surfaces peuvent cependant être soumises toutes
deux aux intempéries ou non, et, de ce fait, être
identiques.
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ô
Ces deux surfaces opposées 12, 14 sont séparées
par quatre côtés successifs 16, 18, 20 22, formant la
tranche de la brique 10.
En référence à la construction d'un mur, on dira
ci-aprês que le côté 18 est le côté supérieur de la brique
10, le côté 22 est le côté inférieur, et les côtés 15 et
20 sont les côtés latéraux.
Le côté supérieur 18 est pourvu d'un tenon 24 qui
en fait saillie, tandis qu'une mortaise 26, 28, 30 est
pratiquée dans les trois autres côtés, 16, 22, 20
respectivement.
Le tenon 24 affecte la forme d' une queue-d' aronde
mâle, tandis que les mortaises 26, 28, 30 affectent la
forme correspondante de queues-d'aronde femelles.
Toutes les mortaises de tous les éléments de
l'ensemble de construction décrit présentent la même forme
en coupe, et les tenons affectent, en coupe, la forme
complémentaire.
Comme on le constate sur la Figure 5 pour un
poteau d'angle 40, et sur la Figure '7 pour un dormant 60,
poteaux, dormants, entraits et pannes comportent tous au
moins une mortaise 42.
En référence à la Figure 5 représentant en coupe
verticale la jonction de deux briques l'une sur l'autre,
les briques 10 sont disposées les unes au-dessus des autres
en introduisant par coulissement d'une brique supérieure
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le tenon supérieur 24 d'une brique inférieure dans la
mortaise 28 de la brique supérieure. La solidité verticale
est donc ainsi assurée.
La solidité latérale entre deux briques
adjacentes est assurée, comme l'illustre la Figure 4
représentant schématiquement en coupe horizontale deux
briques adjacentes, par une réglette 50, que l'on décrira
ci-après en relation avec la Figure 3, introduite
simultanément dans la mortaise 26 d'une brique et la
mortaise 30 de la brique adjacente.
Ainsi chaque brique du mur est solidarisée, sans
colle ni ciment, à toutes les briques voisines de façon
extrêmement simple, ce qui apporte une résistance maximale
pour un mur ainsi constitué.
La réglette de verrouillage 50, comme illustrée
en perspective sur la Figure 3, affecte en coupe la forme
de deux queues-d'aronde mâles opposées réunies par leurs
petits côtés ou, autrement dit, une forme de papillon. La
longueur de la réglette 50 correspond soit à la hauteur
d'une brique, soit à la hauteur d'un poteau, soit à celle
d'un chambranle ou d'un dormant 60.
Par ailleurs, il est indispensable que la (ou
les) surfaces) exposées) aux eaux pluviales comportent)
un larmier 52 (voir Figure 5) au droit du nu en partie
basse de la brique 10. Dans l'exemple représenté sur la
Figure 5, ce larmier 52 est en retrait et présente derrière
lui un canal 54, de manière à écarter les eaux pluviales
de la zone de contact de deux briques situées l' une au-
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dessus de l'autre. Le canal 54 est pratiqué
longitudinalement sur la tranche inférieure de la brique
10.
5 Dans l'extrémité supérieure de la brique, sur la
paroi 12 exposée aux eaux de pluie, est pratiquée une
moulure partielle en creux 56, destinée à recevoir les eaux
et les écouler.
10 D' autres modes préférés de réalisation du larmier
52 ont été représentés sur les Figures 9 et 10. Sur la
Figure 9, le nu de la paroi extérieure 12 fait saillie vers
le bas pour éviter toute remontée d'humidité vers la
mortaise 28. Le larmier 52 coopère alors directement avec
la moulure en creux 56 dont la profondeur est prévue à cet
effet .
Le larmier 52 illustré sur la Figure 10 est du
même type, mais il comporte une gorge 66 sur sa face
intérieure, de manière à former labyrinthe pour l'humidité.
On pourra alors prévoir une baguette 68 faisant saillie de
la moulure supérieure 56, baguette 68 qui va coopérer avec
la gorge 66 pour améliorer encore la résistance â
l'humidité, et favoriser encore la robustesse de la
construction.
I1 n'est cependant pas souhaitable d'utiliser les
briques illustrées sur les Figures 9 et 10 pour créer la
première rangée basse de briques d'un mur si l'on veut
éviter de creuser une tranchée au sol avant de construire
le mur.
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L'homme du métier aura compris les avantages de
l'invention et la flexibilité des constructions ainsi
obtenues sans utiliser le moindre Ciment ou colle.
De plus, une direction est ainsi donnée à chaque
brique grâce au tenon supérieur 24 et à l'ensemble moulure
56 - larmier 52.
Pour réaliser un mur, on met en oeuvre un procédé
comportant les étapes suivantes .
on dispose une premiêre pluralité de briques 10
horizontalement pour former la longueur souhaitée du mur,
de manière à ce que le tenon 24 de chaque brique soit sur
la tranche supérieure ;
on introduit verticalement dans les mortaises 26, 30
de deux briques adjacentes une des réglettes 50 ;
on dispose une deuxième pluralité de briques 10
horizontalement sur la première pluralité par coulissement
en faisant coopérer les tenons 24 de la première pluralité
de briques avec les mortaises correspondantes 28 de la
deuxième pluralité de briques ;
on introduit verticalement dans les mortaises 26, 30
de deux briques adjacentes une des réglettes 50 ;
et ainsi de suite jusqu'à obtention de la hauteur
souhaitée du mur ;
on introduit les tenons 24 des briques supérieures
dans la mortaise des dormants 42, entraits ou pannes ;
on dispose verticalement, à chaque extrémité latérale
du mur, les poteaux 40 et/ou chambranles et/ou dormants 60,
de manière à ce que les mortaises extérieures 26, 30 des
briques d'extrémité et des poteaux 50 ou chambranles ou
dormants ~0 soient en regard;
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on introduit verticalement dans les mortaises
extérieures 26, 30 des briques d'extrémité et celle des
poteaux, chambranles ou dormants une des réglettes 50.
La simplicité du procédé est donc ainsi très
claire.
Bien que l'on ait représenté et décrit ce que
l'on considère actuellement étre les modes de réalisation
préférés de la présente invention, il est évident que
l'Homme de l'Art pourra y apporter différents changements
et modifications sans sortir du cadre de la présente
invention.
Par exemple, la surface extérieure 12 de chaque
brique de bois peut être favorablement traitée pour
résister aux intempéries, et la surface intérieure 14 peut
porter des moulures ou des rainures décoratives.
Également, en référence à la Figure 8, où l'on a
représenté, en coupe schématique horizontale un autre mode
de réalisation d'une jonction entre deux murs
perpendiculaires constitués de briques 10, il est possible
de prévoir des murs "intérieurs" reposant sur un mur
"extérieur". Ainsi, un demi-poteau peut être d'abord fixé
à un mur par tout moyen approprié, tel que chevilles, clous
ou vis. De préférence, ces chevilles, clous ou vis sont
introduits par la mortaise 42 du demi-poteaux pour ne pas
être visibles . Le mur perpendiculaire est alors monté comme
indiqué précédemment, et une réglette de verrouillage 50
est introduite verticalement dans les mortaises en regard.
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De nombreuses variantes peuvent donc ainsi être
mises en oeuvre dans le cadre de la présente invention.
Gomme on le constatera, les éléments décrits
peuvent être facilement standardisés pour une
commercialisation aisée, mais sans pour autant standardiser
les constructions obtenues avec ces éléments.