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VITRAGE ISOLANT ET SON PROCEDE DE FABRICATION
L'invention a pour objet un vitrage isolant et son procédé de fabrication.
Un type de vitrage isolant bien connu comporte deux feuilles de verre qui
sont espacées par une lame de gaz tel que de l'air et, qui sont écartées et
réunies
au moyen d'un cadre entretoise constitué par des profilés métalliques creux
pliés
ou assemblés par des pièces d'angle. Les profilés sont garnis d'un tamis
moléculaire qui a notamment pour rôle d'absorber les molécules d'eau
emprisonnées dans la lame d'air intercalaire au moment de la fabrication du
vitrage et qui seraient susceptibles de se condenser par temps froid,
entraînant
l'apparition de buée.
Pour assurer l'étanchéité du vitrage, le cadre entretoise est collé aux
feuilles de verre par un cordon élastomère du type caoutchouc butyl appliqué
directement sur les profilés par extrusion au travers d'une buse. Chaque coin
du
cadre entretoise est également garni au niveau de la pièce d'angle par du
caoutchouc butyl. Une fois le vitrage assemblé, le cordon élastomère
d'étanchéité
joue un rôle de maintien mécanique provisoire des feuilles de verre. Enfin, on
injecte dans la gorge périphérique délimitée par les deux feuilles de verre et
le
cadre entretoise un mastic d'étanchéité réticulable du type polysulfure ou
polyuréthane qui termine l'assemblage mécanique des feuilles de verre. Le
caoutchouc butyl a principalement comme rôle de rendre étanche l'intérieur du
vitrage à la vapeur d'eau, tandis que le mastic assure une étanchéité à l'eau
liquide ou aux solvants.
La fabrication de ce vitrage nécessite plusieurs matériaux distincts dont les
profilés, les pièces d'angle, le tamis moléculaire, les joints organiques
d'étanchéité, ces matériaux n'étant pas assemblés en une seule et même
opération.
Un inconvénient posé par une telle fabrication est celui du stockage des
matériaux. Afin d'étre opérationnel pour toute nouvelle commande passée pour
des vitrage isolants, de nombreux lots de chaque matériaux doivent être à
disposition, ce qui ne participe pas à une gestion simple et rapide quant à
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l'approvisionnement et au stockage de ces matériaux.
En outre, le nombre actuel de matériaux à assembler engendre plusieurs
opérations de montage qui, bien qu'automatisées, sont réalisées les unes après
les autres ce qui pénalise notablement le temps de fabrication. Certaines de
ces
opérations imposent aussi des interruptions dans la chaîne de fabrication,
pouvant par ces courts temps morts gêner davantage la cadence de production.
De plus, la régénération du tamis moléculaire garnissant l'intérieur des
profilés creux est impossible avec les vitrages isolants connus à l'heure
actuelle
car elle implique leur destruction.
L'invention a donc pour objet d'obvier à ces inconvénients en proposant un
vitrage isolant dont le choix des matériaux permet de faciliter la gestion de
leur
flux de fabrication, de simplifier les opérations de montage et restaurer le
vitrage
sans le détruire, notamment par remplacement du tamis moléculaire granuleux
et/ou réintroduction de gaz.
Selon l'invention, le vitrage isolant qui comporte au moins deux feuilles de
verre espacées par une lame de gaz, un intercalaire servant à espacer les deux
feuilles de verre et présentant une face interne en regard de la lame de gaz
et une
face externe opposée, ainsi que des moyens d'étanchéité vis-à-vis de
l'intérieur
dudit vitrage, est caractérisé en ce que l'intercalaire comprend un profilé
sensiblement plat qui ceinture une première partie du pourtour du vitrage en
étant
plaqué par sa face interne contre les tranches des feuilles de verre, et
maintenu
fixé par des moyens de solidarisation, et un autre profilé qui ceinture une
seconde
partie du pourtour du vitrage.
Ce type de profilé et sa disposition sur les tranches du vitrage présentent
notamment l'avantage d'augmenter la visibilité au travers du vitrage dans les
parties de sa périphérie ne comportant en tant qu'intercalaire que le profilé
sensiblement plat.
II peut y avoir recouvrement partiel ou même total desdites première et
seconde parties du pourtour du vitrage, à condition que les fonctions
classiques
d'entretoisement et d'étanchéité de l'intercalaire soient remplies. Dans de
nombreux cas, la seconde partie du pourtour occupée par ledit autre profilé ne
représente pas la totalité du pourtour. En effet, dans le cas où l'autre
profilé est
creux, l'intérêt majeur de l'invention réside dans la mise à profit de
l'extrême
facilité de collage et décollage du profilé sensiblement plat, notamment de
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manière à pouvoir accéder à l'intérieur du profilé creux pour remplacer le
tamis
moléculaire desséchant qu'il contient ; or cette accessibilité est optimale
lorsque le
profilé creux occupe une partie, mais non la totalité du pourtour du vitrage :
par
exemple le côté horizontal inférieur, ou une fraction seulement d'un côté
rectiligne
quelconque. Le recollage du profilé plat après qu'il a été décollé ne pose pas
de
problème avec de nombreux choix de matériaux usuels.
Par autre profilé au sens de l'invention, on entend un profilé non
essentiellement plat, creux ou plein, de section carrée, rectangulaire ou plus
complexe, ayant par exemple un côté de longueur correspondant sensiblement à
l'épaisseur de la lame de gaz.
Le vitrage de l'invention comporte au moins deux feuilles de verre, y
compris trois ou plus, espacées les unes des autres, chacune désignant aussi
bien une feuille de verre monolithique qu'un feuilleté de feuilles de verre et
de
matière plastique.
Conformément à deux variantes qui ne s'excluent pas mutuellement
- ledit autre profilé est plaqué par sa face interne contre les tranches des
feuilles de verre, soit directement soit avec interposition, par exemple,
dudit
profilé sensiblement plat ;
- ledit autre profilé est au moins en partie situé entre les feuilles de
verre.
Dans les deux cas, l'autre profilé peut être collé aux feuilles de verre, que
ce soit sur leurs tranches ou sur leurs surfaces internes. Cependant il est
également possible qu'un tel collage ne soit pas effectué, par exemple dans
des
configurations telles que
- autre profilé plaqué sur les tranches des feuilles de verre et totalement
enveloppé par le profilé plat lui-même collé au verre ;
- autre profilé totalement entre les feuilles de verre, sur le côté horizontal
inférieur, en appui par gravité sur la face interne du profilé plat, ou avec
serrage entre les deux feuilles.
Avantageusement, l'autre profilé comprend une partie au moins située en
dehors de l'espace délimité par les feuilles de verre et de forme adaptée au
calage et/ou à la fixation du vitrage dans la baie à laquelle il est destiné.
II est
ainsi concevable que cette partie extérieure de l'autre profilé forme une
languette
sur toute la longueur du profilé, et que cette languette puisse s'emboîter
étroitement dans une rainure formée dans le cadre de la baie, ce qui rend
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superflue la fixation ultérieure par clouage - ou procédé équivalent - d'une
baguette, appelée pareclose, sur cette partie de pourtour du vitrage.
De préférence, l'intercalaire présente des propriétés d'étanchéité aux gaz
et poussières, et à l'eau liquide.
Les moyens d'étanchéité du profilé sensiblement plat sont disposés au
moins sur la face externe, ou au moins sur la face interne de l'intercalaire.
Dans
ce dernier cas, la face externe du profilé sensiblement plat présente
avantageusement des irrégularités aptes à assurer la pose et/ou le centrage
et/ou
la fixation du vitrage dans la baie à laquelle il est destiné. Ces
irrégularités
peuvent consister en stries longitudinales telles qu'obtenues par extrusion de
thermoplastique ou procédé similaire. A cet égard référence est faite à la
demande EP-0 745 750 A1 décrivant (figures 7 et 8) des stries en gradins avec
un
côté incliné et l'autre droit, disposées sur des rampes inclinées et conçues
pour
fixer le vitrage dans son cadre, avec centrage simultané, par simple pression.
Des
stries de ce type entrent parfaitement dans le présent mode de réalisation.
Les moyens d'étanchéité du profilé sensiblement plat peuvent être
constitués par un revêtement métallique, de préférence en inox ou en
aluminium,
qui présente une épaisseur comprise entre 2 et 50 gym.
Le profilé sensiblement plat peut être entièrement métallique.
Cependant, selon un mode de réalisation préférentiel de l'intercalaire, le
profilé sensiblement plat est à base de matière thermoplastique armée ou non
de
fibres de renforcement telles que des fibres de verre coupées ou continues.
Lorsque le profilé est en matière plastique, il est prévu un revêtement
métallique pour constituer les moyens d'étanchéité aux gaz et à la vapeur
d'eau
comme indiqué ci-dessus.
Ce revêtement peut aussi bien être sur la face extérieure que sur la face
intérieure du côté de la lame de gaz. On trouve des avantages à le disposer de
préférence sur la face intérieure : une épaisseur moindre sera nécessaire
puisqu'il
n'aura pas besoin de résister aux chocs ou éraflures externes, le pont
thermique
en périphérie de vitrage sera amoindri, son collage notamment s'il est en
aluminium est parfaitement maîtrisé sur le verre quelle que soit la matière
plastique du profilé utilisée, il peut enfin favoriser la liaison électrique
avec des
éléments électriques prévus à l'intérieur du vitrage.
Selon une caractéristique, l'intercalaire présente une résistance linéique au
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flambage d'au moins 400 N/m. Afin d'assurer cette résistance, le profilé plat
doit
présenter une épaisseur d'au moins 0,1 mm lorsqu'il est constitué entièrement
d'inox, d'au moins 0,15 mm lorsqu'il est entièrement en aluminium, et d'au
moins
0,25 mm lorsqu'il est en matière thermoplastique armé de fibres de
renforcement.
5 Avantageusement, les moyens de solidarisation de l'intercalaire contre le
vitrage sont imperméables à l'eau, ils sont constitués par un adhésif du type
colle
qui résiste à des contraintes à l'arrachement d'au moins 0,45 Mpa.
Selon une autre caractéristique, les extrémités libres du profilé
sensiblement plat sont assemblées pour ceinturer la totalité ou une partie du
vitrage de façon que l'une des extrémités recouvre l'autre, ou une extrémité
dudit
autre profilé, des moyens d'étanchéité complémentaires étant prévus pour
obturer
des sections latérales rendues ouvertes par le recouvrement.
En variante, afin de ceinturer la totalité du vitrage, les extrémités libres
du
profilé sensiblement plat présentent des formes complémentaires adaptées à
coopérer mutuellement pour réaliser leur assemblage selon un aboutement. Un
ruban adhésif ou de la colle étanche aux gaz et à la vapeur d'eau sera de
préférence appliqué sur la zone d'aboutement.
Le vitrage isolant peut présenter une forme complexe, en particulier avec
des parties courbes, auxquelles l'intercalaire plat est parfaitement adapté
car il
peut par sa flexibilité aisément épouser les courbes du vitrage.
Selon une autre caractéristique, l'une et/ou l'autre face de l'intercalaire
présente des éléments fonctionnels structurés par formage, ou rapportés de
manière solidaire.
Ainsi, il est possible de conformer le profilé selon des formes bien précises.
On peut avant sa pose le former par laminage ou autre moyen adapté pour
intégrer des éléments variés dans un but fonctionnel. A titre d'exemple, il
est
possible de structurer sur les faces du profilé des plots, des bossages en
creux
ou en bosses, ponctuels ou en continu, disposés selon deux bandes parallèles
par exemple, ou en quinconce, en prévoyant des arrêts dans les angles tels que
des poinçons, stries ou prédécoupes.
Les plots peuvent notamment servir d'éléments de retenue pour la fixation
de croisillons installés dans la lame de gaz, ces croisillons ayant une
fonction
décorative.
Si ces plots sont disposés vers l'intérieur du vitrage et selon au moins deux
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bandes parallèles, ils peuvent servir d'éléments de guidage et de calage d'au
moins une feuille de verre additionnelle pour la fabrication d'un vitrage
triple,
voire quadruple. Mais ils peuvent également servir d'éléments de maintien
d'une
feuille de verre qui, ainsi se reposant sur ces éléments, permet une
communication entre les différentes lames d'air du vitrage. Ces éléments,
s'ils
ont une fonctionnalité vers l'extérieur du vitrage, peuvent également
favoriser le
montage par emboîtement, le calage, le blocage ou l'assemblage du vitrage dans
la feuillure de la fenêtre ou avec des vitrages ou parois voisins, ou encore
ces
éléments peuvent constituer un chemin de coopération avec un rail pour une
porte coulissante.
Bien entendu, on peut envisager l'ajout d'éléments supplémentaires sur le
profilé par d'autres moyens selon la nature du matériau du profilé, ainsi par
collage, soudage ou rivetage sans pour autant modifier l'intégrité du profilé,
quitte
à la rétablir si elle est modifiée. Aussi, par le greffage de parties
supplémentaires
on pourra constituer des inserts améliorant encore la rigidité et l'inertie du
profilé
assemblant le vitrage, ou bien contribuant à sa mise en oeuvre, notamment son
montage dans les feuillures.
II s'agira également d'apports de matières supplémentaires par des plots
de matière plastique, par l'extrusion de rainures ou lèvres profilées
d'étanchéité
ou de décoration.
Outre ces ajouts, il est tout à fait envisageable d'appliquer au préalable sur
le profilé un traitement anti-corrosion ou une peinture ou un laquage
décoratif,
également d'estamper ou d'imprimer tous marquages ou informations en vue par
exemple de fournir une traçabilité du vitrage fabriqué.
L'intercalaire, de forme sensiblement plate, peut présenter des cavités,
des doubles parois pouvant constituer ou loger des fonctionnalités, par
exemple
des breathing tubes (tubes autorisant l'équilibrage des pressions entre
l'intérieur
et l'extérieur du vitrage sans convection).
L'intercalaire de l'invention comporte avantageusement une ou plusieurs
des fonctionnalités suivantes
- il contient du desséchant, notamment dans une cavité intégrée dans la forme
de l'intercalaire ou rapportée sur l'intercalaire ;
- il comprend des moyens de commande, de transmission mécanique, de
connexion électrique (fils électriques, éléments conducteurs de chauffage des
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bords du vitrage, circuits imprimés), la sortie des conducteurs s'effectuant
par
exemple au niveau de la zone d'aboutement ;
- il intègre un store vénitien installé dans la lame de gaz ;
- il intègre un moyen de mesure du taux d'humidité dans la lame de gaz, afin
de
prévoir le moment où la restauration du vitrage par démontage, lavage,
remontage, régénération du desséchant, est nécessaire.
II est particulièrement avantageux, grâce à l'invention, d'associer undit
profilé sensiblement plat à trois des quatre côtés du vitrage, d'installer
l'une des
fonctionnalités précitées par le côté libre du vitrage, puis de coller sur
celui-ci
undit profilé sensiblement plat.
Dans un mode de réalisation, l'intercalaire comporte au moins un trou afin
de pouvoir par exemple accoler une cartouche de desséchant, ou une cartouche
de gaz de manière à remplir de gaz l'espace entre les feuilles de verre,
également
pouvoir réaliser un équilibre de pression lorsque le vitrage a été fabriqué
dans un
endroit où la pression atmosphérique est différente de celle de l'endroit de
livraison, ou encore le ou les trous peuvent permettre une circulation d'air
contrôlée entre les feuilles de verre de manière à constituer un vitrage
respirant
bien utile par exemple pour une porte de four. Ce trou peut être réalisé dans
le
profilé sensiblement plat, ou dans l'autre profilé, ou dans les deux, les deux
trous
étant avantageusement, dans ce dernier cas, en vis-à-vis l'un de l'autre. Le
trou
peut être en communication directe avec la lame de gaz, ou non (par exemple
lorsqu'il s'agit d'une section d'extrémité de profilé creux, dont l'étanchéité
est
assurée par recouvrement avec un profilé sensiblement plat). Le trou peut être
traversant ou non ; ainsi il peut ne résulter que de l'absence locale de la
couche
étanche, aluminium ou autre, mais non de la couche sous-jacente,
éventuellement perméable aux gaz.
Ce trou peut être obtenu par tout moyen adapté de perçage ou par un
élément rapporté sur le profilé pourvu d'un poinçon en effectuant un perçage à
l'endroit indiqué, soit par exemple par une empreinte conformée préalablement
sur le profilé, soit par le positionnement exact de l'élément rapporté grâce à
des
bossages de repérage conformés préalablement sur le profilé comme expliqué
précédemment. L'empreinte de perçage peut par exemple être du type de celle
aménagée dans les canettes en aluminium de boisson du commerce; une fois le
perçage effectué, la portion de matière repoussée reste attachée au profilé.
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Si le trou a été réalisé pour l'insertion du gaz, il convient ensuite de le
refermer de manière étanche, par exemple par un feuillard étanche au gaz,
qu'on
fixe mécaniquement contre le profilé par divers moyens tels qu'à l'aide d'un
adhésif adapté et assurant l'étanchéité.
Ainsi, le ruban peut ëtre collé par l'une de ses faces contre la face du
feuillard destinée à être appliquée contre le profilé troué. Le ruban comporte
sur
sa face opposée un film protecteur anti-adhérent qui permet lors de
l'application
du feuillard contre le profilé de modifier la position dudit feuillard de
façon à
l'agencer correctement sur l'endroit souhaité. Une languette est prévue
latéralement au ruban, elle peut être tirée afin d'ôter le film protecteur
pour
découvrir l'adhésif qui assurera le collage du feuillard contre le profilé.
L'invention englobe également un vitrage particulier, dans lequel les bords
desdites deux feuilles de verre sont au moins en partie décalés l'un par
rapport à
l'autre. II est envisageable qu'un seul côté d'une des deux feuilles dépasse
du
côté correspondant de l'autre des deux feuilles, l'espace du décalage étant
occupé par ledit autre profilé, sur toute la longueur du côté. II est
également
possible que l'une desdites deux feuilles de verre soit un feuilleté dont la
feuille
orientée vers l'extérieur du vitrage soit de plus grandes dimensions que les
autres
constituants du feuilleté, sur la tranche desquels d'une part, ainsi que sur
celle de
l'autre desdites deux feuilles de verre d'autre part, undit profilé
sensiblement plat
est collé.
Un autre vitrage isolant particulier conforme à l'invention se distingue par
le
fait que l'une au moins desdites deux feuilles de verre comporte un trou
traversant, que les bords de ce trou sont considérés comme faisant partie de
ladite première partie du pourtour du vitrage, un profilé sensiblement plat
étant
plaqué contre et collé de manière étanche à ces bords. Si le trou traversant
est un
disque, le profilé plat est conformé en un tube dans lequel prennent place, le
cas
échéant, des moyens de fixation du vitrage à une structure de bâtiment ou
autre.
Enfin, le fait que l'intercalaire soit disposé sur les tranches des feuilles
de
verre laisse libre la surface périphérique interne des feuilles de verre
proche des
tranches, alors que dans l'art antérieur, cette surface est occupée par
l'intercalaire. II est ainsi possible d'utiliser cette surface libre pour
fixer des
éléments par exemple par collage, tels que des croisillons décoratifs. Lorsque
le
vitrage est incorporé à un cadre de fenétre, la fixation est invisible du fait
qu'elle
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se trouve au niveau de la feuillure de la fenétre, en dehors du clair de vue.
Un premier procédé de fabrication de l'invention est caractérisé en ce que
- on assemble ledit autre profilé pourvu le cas échéant de ses moyens de
solidarisation au vitrage et les deux feuilles de verre , maintenues
parallèles et
espacées;
- on met en place la face interne du profilé sensiblement plat pourvu des
moyens de solidarisation contre les tranches des feuilles de verre et, le cas
échéant, sur la face externe de l'autre profilé ;
- on applique quasi-instantanément lors de la mise en place du profilé
sensiblement plat des moyens de pression sur la face externe de celui-ci de
façon à assurer son adhésion avec les tranches des feuilles de verre et, le
cas
échéant, avec l'autre profilé ; et
- on assemble solidairement les deux extrémités du profilé sensiblement plat,
soit l'une avec l'autre, soit chacune d'elles avec une extrémité de l'autre
profilé.
Selon une caractéristique, le profilé sensiblement plat se présente avant sa
mise en place sous la forme d'un ruban bobiné qui est destiné à être déroulé,
étiré
et coupé à la longueur voulue, tandis que les moyens de solidarisation du type
colle sont déposés sur le ruban en étirement par des moyens d'injection.
Avantageusement, le desséchant est déposé sur le ruban en étirement lors
de l'application des moyens de solidarisation.
Selon une autre caractéristique, la mise en place du profilé sensiblement
plat s'effectue en l'appliquant par compression en un point d'amorçage et
contre
les tranches d'un premier côté du vitrage, le ceinturage s'effectuant à partir
de ce
point d'amorçage et la mise en place du ruban sur les angles du vitrage étant
réalisée pour un profilé sensiblement plat à base de matière thermoplastique
en
chauffant préalablement sa face externe afin d'aider à son pliage autour des
angles et d'épouser parfaitement leur contour.
De préférence, le point d'amorçage est situé en un milieu de côté du
vitrage de façon à appliquer et comprimer le profilé sensiblement plat
simultanément dans deux directions opposées, ce qui permet de gagner en temps
de fabrication.
En variante, le point d'amorçage peut être situé plutôt au niveau d'un angle
du vitrage.
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Dans une variante de réalisation du ceinturage du vitrage, la mise en place
du profilé sensiblement plat s'effectue en appliquant deux rubans par
compression en deux points d'amorçage à l'aide de moyens de distribution et de
compression, et le ceinturage s'effectue à partir de ces points d'amorçage par
des
5 mouvements de translation du vitrage et/ou des moyens de distribution. Cette
variante permet très avantageusement, combinée avec le profilé de l'invention,
de
fournir un vitrage présentant une forme complexe, en particulier avec des
parties
courbes.
De manière pratique, toutes les opérations de fabrication du vitrage
10 peuvent être réalisées dans une chambre remplie du gaz devant être contenu
dans le vitrage. Toutefois en variante, il est possible d'envisager un
dispositif
d'alimentation en gaz qui est inséré entre les deux feuilles de verre pour
délivrer
du gaz tandis que le ceinturage du vitrage est effectué, et qui est retiré
juste avant
la fin du ceinturage.
Un second procédé de fabrication de l'invention est caractérisé en ce que
- on maintient deux feuilles de verre parallèles et espacées ;
- on met en place la face interne du profilé sensiblement plat pourvu des
moyens de solidarisation au verre contre les tranches des feuilles de verre
sur
la totalité du pourtour du vitrage ;
- on applique quasi-instantanément lors de la mise en place du profilé
sensiblement plat des moyens de pression sur sa face externe de manière à
assurer son adhésion avec les tranches des feuilles de verre ;
- après ceinturage de la totalité du pourtour du vitrage, on assemble
solidairement les deux extrémités du profilé sensiblement plat ;
- on obture de manière étanche un trou présenté par le profilé sensiblement
plat
au moyen d'undit autre profilé, le trou étant éventuellement foré par le
rapprochement du profilé sensiblement plat et de l'autre profilé conformé à
cet
effet avec un moyen autoforeur, cette opération requérant la mise en oeuvre
de moyens d'adhésion dudit autre profilé au profilé sensiblement plat, tels
que
ruban adhésif, éventuellement associé à une colle injectée.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la
lecture de la description qui suit et en regard des dessins annexés sur
lesquels
- la figure la est une vue en coupe d'un vitrage isolant selon l'invention,
sur
laquelle le profilé creux n'apparaît pas;
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- la figure lb est une représentation schématique partielle en coupe d'un
vitrage
isolant selon l'invention, dans lequel le profilé creux est directement collé
sur
les tranches des feuilles de verre ;
- la figure lc est une représentation schématique partielle en coupe d'un
vitrage
isolant selon l'invention, dans lequel le profilé creux est collé sur les
tranches
des feuilles de verre avec interposition d'un profilé sensiblement plat ;
- la figure ld est une représentation schématique partielle en coupe d'un
vitrage
isolant selon l'invention, dans lequel le profilé creux est collé entre les
feuilles
de verre ;
- la figure 2 illustre une vue schématique en élévation du dispositif
d'association
du profilé sensiblement plat aux feuilles de verre ;
- la figure 3 représente la figure 2 au cours d'une étape du procédé de
fabrication ;
- la figure 4 est une vue agrandie de l'assemblage des deux extrémités libres
du
profilé plat selon l'invention après ceinturage complet du vitrage ;
- les figures 5a à 5c illustrent une variante de réalisation du ceinturage du
vitrage, dans une configuration dans laquelle le profilé creux est
intégralement
situé dans l'espace délimité par les feuilles de verre ;
- la figure 6 montre une courbe traduisant le rapport entre la flèche maximum
d'un vitrage usuel de l'art antérieur et la flèche maximum d'un vitrage de
l'invention pour une force donnée, en fonction de l'épaisseur de la lame
d'air.
La figure 1 a illustre un vitrage isolant simple 1 obtenu par un procédé de
fabrication qui sera décrit plus loin en regard de son dispositif visible à la
figure 2.
Le vitrage 1 comporte deux feuilles de verre 10 et 11 espacées par une
lame de gaz 12, un intercalaire 2 qui sert à espacer les deux feuilles de
verre et a
pour rôle d'assurer le maintien mécanique de l'ensemble du vitrage, ainsi que
des
moyens d'étanchéité 3 destinés à rendre étanche le vitrage à l'eau liquide,
aux
solvants et à la vapeur d'eau.
L'intercalaire 2 se présente sous la forme d'un profilé sensiblement plat
d'environ 1 mm d'épaisseur et de section sensiblement parallélipédique. Ce
profilé a avantageusement une faible inertie mécanique, c'est-à-dire qu'il
peut être
aisément enroulé en présentant un faible rayon d'enroulement de 10 cm par
exemple.
Le profilé entoure le pourtour du vitrage. II est disposé à la manière d'un
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ruban sur les tranches 1 Oa et 11 a des feuilles de verre et garantit
l'assemblage
mécanique du vitrage grâce à des moyens de solidarisation 4 qui assurent sa
totale adhésion au verre.
Le profilé est suffisamment rigide pour réaliser la fonction de maintien
mécanique des deux feuilles de verre espacées. Sa rigidité est définie par la
nature même de son matériau constitutif, dont la résistance linéique au
flambage
doit être au moins de 400 N/m.
Par ailleurs, la nature du matériau dudit profilé est également choisie de
façon qu'au cours du procédé de fabrication du vitrage, le profilé puisse
présenter
suffisamment de souplesse pour que soit effectué l'opération de ceinturage des
tranches de verre, en particulier lors du bordage des angles.
Dans un premier mode de réalisation, l'intercalaire est entièrement
métallique, le matériau choisi étant préférentiellement de l'inox ou bien de
l'aluminium. Au cours du procédé, le bordage des angles est effectué par
pliage à
l'aide de machines bien connues de l'homme de l'art spécialisé dans la
transformation de matériaux métalliques.
De manière à garantir une résistance linéique au flambage minimale de
400N/m, l'intercalaire devra présenter une épaisseur d'au moins 0,1 mm pour de
l'inox, et de 0,15 mm pour de l'aluminium.
Dans un second mode de réalisation et préférentiel de l'invention,
l'intercalaire 2 est à base de matière plastique armée ou non de fibres de
renforcement coupées ou continues. Ainsi, un matériau peut être du styrène
acrylonitrile (SAN) associé à des fibres de verre coupées, commercialisé par
exemple sous le nom LURAN~ par la société BASF, ou bien du polypropylène
armé de fibres de verre continues, vendu sous le nom TWINTEX~ par la société
VETROTEX.
II est également possible de réaliser l'intercalaire à partir d'une
combinaison des matériaux tels que la matière plastique et le métal pour
constituer par exemple un intercalaire avec une épaisseur de matière plastique
solidarisée avec une épaisseur de métal.
Notons que dans le cas d'un matériau plastique qui est thermofusible, le
bordage des angles du vitrage opéré par pliage après ramollissement de la
matière, est effectué plus aisément qu'avec un matériau entièrement
métallique.
Par ailleurs, avec l'utilisation de matière plastique, il peut très
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avantageusement être prévu d'intégrer intrinsèquement, en partie ou en
totalité, le
desséchant au profilé, ce qui est impossible avec du métal. Le desséchant peut
être un tamis moléculaire tel que de la zéolithe en poudre, dont la proportion
peut
atteindre jusqu'à 20% en masse ou environ 10% en volume. La quantité du
desséchant est fonction de la durée de vie que l'on veut attribuer au vitrage.
Enfin, la matière plastique étant bien moins conductrice de chaleur que le
métal, l'isolation thermique de l'ensemble du vitrage n'en est que meilleure
lorsque le vitrage est par exemple exposé à un fort ensoleillement.
Quant à l'addition de fibres de verre à la matière plastique, il en résulte un
coefficient de dilatation thermique du matériau qui est bien plus faible que
celui
d'un plastique pur et qui devient proche du coefficient du verre, ce qui
engendre,
lors d'une variation thermique de la lame de gaz, une force de cisaillement
moindre sur les moyens de solidarisation 4.
Afin d'assurer une résistance linéique de 400 N/m, l'intercalaire 2 présente
une épaisseur d'au moins 0,2 mm lorsqu'il est constitué de matière
thermoplastique et de fibres de renforcement.
La largeur de l'intercalaire 2 est adaptée à l'épaisseur totale du vitrage qui
peut être multiple en comprenant plusieurs feuilles de verre espacées par des
lames de gaz. Avantageusement, l'intercalaire de l'invention ne nécessite la
connaissance que de la largeur totale du vitrage et non des distances de
séparation des feuilles de verre. En effet, les distances de séparation pour
un
vitrage multiple peuvent varier, ce qui entraîne nécessairement dans le cas de
l'utilisation d'intercalaires conformes à ceux de l'état de la technique
d'avoir à
disposition pour la fabrication du vitrage plusieurs intercalaires pour les
différentes
séparations, et différentes largeurs d'intercalaires selon les distances de
séparation.
Pour tout vitrage, il convient donc simplement de disposer selon l'invention
d'un intercalaire ou profilé d'une seule largeur correspondant à celle totale
du
vitrage quelles que soient le nombre de séparations isolantes internes de ce
vitrage et la largeur de ces séparations.
On a mis en évidence que le vitrage de l'invention avec son intercalaire
disposé sur les tranches des feuilles de verre ne perd pas en rigidité mais au
contraire celle-ci est encore améliorée en comparaison avec un vitrage usuel
de
l'art antérieur présentant son intercalaire disposé entre les faces internes
des
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feuilles de verre.
Pour une même surface des feuilles de verre, une même épaisseur de
verre et une même épaisseur de lame d'air, a été calculé le rapport des
flèches du
vitrage de l'invention et respectivement d'un vitrage usuel en fonction de
l'épaisseur de la lame d'air. A cet effet, est appliquée sur chacun des
vitrages une
force donnée, est alors mesurée la flèche maximale de chaque vitrage puis est
calculé le rapport des flèches. Ce rapport égal à la flèche du vitrage usuel
divisée
par la flèche du vitrage de l'invention est toujours supérieur à 1, rendant
compte
d'une meilleure résistance à la flexion et donc d'une meilleure rigidité du
vitrage
de l'invention.
La figure 6 illustre ce rapport en fonction de la lame d'air, l'intercalaire
considéré pour le vitrage isolant de l'invention étant un profilé en aluminium
de 0,5
mm. On voit que le rapport est toujours supérieur à 1, et est par exemple de
1,5
pour une lame d'air de 12 mm.
Selon l'invention, l'intercalaire ou le profilé 2 comprend une face interne 20
et une face externe opposée 21, la face interne 20 étant destinée à être
plaquée,
et maintenue, par ses bords dans le cas d'un vitrage isolant simple, contre
les
tranches 1 Oa et 11 a des feuilles de verre grâce aux moyens de solidarisation
4.
La face interne 20 du profilé possède dans sa partie centrale 22 et en
regard avec la lame de gaz 12 les propriétés de celles d'un desséchant qui a
pour
but d'absorber les molécules d'eau qui peuvent être emprisonnées dans la lame
de gaz. Ces propriétés de desséchant peuvent résulter de la nature du matériau
de l'intercalaire, dont la composition même intègre un tamis moléculaire. En
variante, l'élément desséchant sera plutôt obtenu par un dépôt de tamis
moléculaire sur la partie centrale 22 avant la mise en place de l'intercalaire
sur les
tranches du vitrage, comme nous le verrons dans la suite de la description.
Les bords de la face interne 20 sont recouverts d'un adhésif qui constitue
les moyens de solidarisation 4.
L'adhésif est du type colle; il est étanche aux gaz, à la vapeur d'eau. Des
essais effectués conformément à la norme américaine ASTM 96-63T sur des
échantillons de colle de 1,5 mm d'épaisseur ont montré qu'une colle présentant
un
coefficient de perméabilité à la vapeur d'eau de 35 g/24h.m2 tel que celui du
silicone convient. Bien entendu, une colle ayant un coefficient de
perméabilité de
4 g/24h.m2 comme le polyuréthane, ou même inférieur, convient davantage car
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l'étanchéité étant encore améliorée, une quantité moins importante de
desséchant
est alors à prévoir.
L'adhésif doit également résister au décollage par l'eau liquide, par les
ultraviolets ainsi que par les tractions pouvant ëtre exercées
perpendiculairement
5 aux faces du vitrage et nommées couramment contraintes au cisaillement, et
par
les tractions exercées parallèlement à la force du poids du vitrage. Une colle
satisfaisante doit résister à des contraintes à l'arrachement d'au moins 0,45
MPa.
II sera également judicieux d'adapter la nature de l'adhésif aux ambiances
d'utilisation du vitrage ; ainsi l'adhésif devra par exemple présenter une
tenue en
10 température suffisante pour l'application du vitrage à une porte d'un four
électro-
ménager.
De préférence, l'adhésif présente des propriétés de collage rapide, de
l'ordre de quelques secondes; il s'agit d'un adhésif dont la prise s'effectue
par
réaction chimique, activée ou non par de la chaleur ou par une pression, ou
bien
15 s'effectue par refroidissement si l'adhésif est constitué d'une matière
thermofusible du type hot-melt, par exemple à base de polyuréthane réticulable
avec l'humidité de l'air.
La face externe 21 de l'intercalaire en matière plastique renforcée est
recouverte d'un revétement de protection métallique 21 a du type feuillard en
aluminium ou en inox présentant une épaisseur comprise par exemple entre 2 et
50 ~,m, ce revêtement constituant les moyens d'étanchéité 3. Outre son rôle
d'étanchéité, le feuillard, en particulier lorsqu'il est en inox, protège
efficacement
le profilé contre l'abrasion, par exemple lors de sa manutention ou de son
transport. Enfin, il favorise l'échange de chaleur avec la matière
thermoplastique
lorsqu'il s'agit de ramollir cette dernière pendant le procédé de fabrication.
En variante, le revêtement métallique 21 a pourrait être suffisamment large
pour recouvrir la face externe 21 et être rabattu sur les bords de la face
interne
20.
Les chiffres donnés plus haut sur l'épaisseur de l'intercalaire selon la
nature du matériau ou des matériaux utilisés sont fournis pour une résistance
au
flambage de 400 N/m linéaire, qui est une valeur classique pour les vitrages
de
dimensions les plus courants, à savoir 1,20 m par 0,50 m. Toutefois, pour
élargir
l'utilisation à des vitrages de dimensions plus importantes et/ou vitrages
soumis à
des conditions extrêmes de sollicitation, on préférera concevoir des vitrages
dont
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l'intercalaire est apte à résister à une force de 5700 N par mètre linéaire.
Afin de
parvenir à une telle résistance au flambage, nous donnons ci-après un tableau
indiquant le coefficient de sécurité établi par rapport à la référence de 5700
N/m
en fonction des épaisseurs correspondantes à donner à l'intercalaire de
l'invention
selon le type de matériau.
Coefficient Styrne acrylonitrileAluminium Inox
de (SAN)
scurit
1 0,50 mm 0,25 mm 0,20 mm
3 0,75 mm 0,40 mm 0,30 mm
4,5 0,90 mm 0,45 mm 0,35 mm
L'intégration du profilé creux au vitrage isolant de l'invention est illustrée
aux figures 1 b à 1 d.
En référence à la figure 1 b, le profilé creux 30 est collé par les moyens de
solidarisation 5 sur les tranches des feuilles de verre 10 et 11. Ainsi la
face interne
20 de l'intercalaire est une délimitation de la lame de gaz 12, de sorte que
le tamis
moléculaire desséchant contenu dans le profilé creux et non représenté soit
actif
vis-à-vis de la lame de gaz, par l'intermédiaire de communications 31 -trous,
porosités,...- ménagées dans la face interne 20. Au besoin, ces communications
31 avec la lame de gaz sont dégagées par enlèvement local d'une éventuelle
couche d'étanchéité dont serait munie le profilé 30. Les communications 31
sont
de dimensions inférieures à celles du desséchant, fréquemment sous forme de
granulés, afin de les retenir dans le profilé creux 30.
Les moyens de solidarisation 5 garantissent l'étanchéité requise entre la
lame de gaz 12 et l'atmosphère extérieure.
Le profilé creux' est disposé sur la totalité ou une partie d'un côté
rectiligne
du vitrage isolant, en un tronçon unique ou en plusieurs tronçons d'une
longueur
indicative de 10 à 15 cm. On bouche éventuellement le profilé creux avec un
matériau thermofusible à faible transmission d'humidité, tel que polyuréthane.
Un profilé sensiblement plat non apparent sur la figure 1 b est collé sur
chacune des deux sections d'extrémité du profilé creux 30, qu'elle bouche
ainsi
de manière étanche, en association éventuelle avec le matériau thermofusible à
faible transmission d'humidité précité.
Le profilé plat 2 (voir figure 1 a) comprend des moyens d'étanchéité,
constitués comme décrit ci-dessus, d'une feuille d'aluminium 3, qui peut être
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orientée vers l'intérieur du vitrage, la colle 4 étant choisie pour coller
l'aluminium
au profilé creux 30 mais aussi aux tranches des feuilles de verre. Cette
orientation
des moyens d'étanchéité 3 présente l'avantage de permettre de conformer la
face
externe du profilé plat 2, par exemple en matière plastique, avec des stries
pour la
fixation du vitrage comme décrit dans la demande EP-745 750 A1, notamment par
extrusion.
La situation du profilé creux 30 au moins en partie à l'extérieur de l'espace
délimité par les feuilles de verre permet de l'utiliser dans le montage du
vitrage,
par insertion dans une rainure formée dans le cadre de baie, sans qu'une étape
supplémentaire de fixation d'une pareclose soit nécessaire. Tel est également
l'avantage présenté par le mode de réalisation représenté à la figure 1 c, à
laquelle
il est à présent fait référence.
Selon ce mode de réalisation, un profilé sensiblement plat 2 muni de ses
moyens d'étanchéité 3 orientés vers l'extérieur ceinture tout le pourtour du
vitrage
isolant, étant collé aux tranches des feuilles de verre par la colle 4. Le
profilé plat
2 présente un trou 6 qui, par exemple, a pu être découpé après solidarisation
du
profilé plat aux feuilles de verre, et éventuellement après une certaine durée
d'utilisation du vitrage en résultant. Un profilé creux 30 a donc ici été
ultérieurement collé au profilé plat 2 par la colle 5. Le tamis moléculaire
contenu
dans le creux du profilé 30 est actif vis-à-vis de la lame de gaz 12, avec
laquelle il
communique par les porosités ou trous 31 ménagés dans la paroi interne 20 du
profilé 30 et par le trou 6.
Le profilé creux 30 peut ici aussi étre bouché à ses extrémités avec un
matériau thermofusible à faible transmission d'humidité. Des moyens
d'étanchéité
complémentaires non représentés sont opportunément utilisés entre le profilé
plat
2 et le profilé creux 30 : ruban adhésif, injection de matières appropriées
pour
obturer des sections latérales de recouvrement ouvertes (voir ci-dessus). Ces
moyens complémentaires sont amovibles, de sorte que la régénération du tamis
moléculaire du profilé 30, éventuellement après une longue durée d'utilisation
de
plusieurs années, est particulièrement simplifiée par les mesures de
l'invention.
A la figure 1 d est représentée une variante dans laquelle un profilé creux
30 est installé intégralement dans l'espace délimité par deux feuilles de
verre 10
et 11 d'un vitrage isolant, par collage avec un matériau 5' apte à procurer
l'étanchéité requise entre la lame de gaz et l'atmosphère extérieure, mais sur
une
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partie seulement de la périphérie du vitrage, de préférence sur une partie ou
la
totalité d'un côté rectiligne du vitrage. Un profilé sensiblement plat non
apparent
recouvre et est collé au moins sur chacune des deux sections d'extrémité du
profilé creux 30, de manière à assurer ou au moins contribuer à l'étanchéité
requise entre la cavité du profilé creux 30 et l'atmosphère extérieure. II
suffit ainsi
de décoller une partie suffisante du profilé plat 2 pour dégager une extrémité
du
profilé creux 30 afin de remplacer le desséchant usagé qu'il contient, puis de
le
recoller.
Le procédé de fabrication va à présent être décrit en s'attachant au mode
de réalisation préférentiel de l'invention utilisant un profilé sensiblement
plat à
base de matière thermoplastique renforcée. Cette description occulte
l'intégration
au vitrage isolant du profilé creux, décrite ci-dessus ; cette intégration est
antérieure (variantes selon figures 1 b et 1 d) ou postérieure (variante de la
figure
1 c) à l'assemblage du profilé plat.
Les feuilles de verre 10 et 11 sont acheminées sur chant par des moyens
usuels jusqu'à une chambre pouvant enfermer le gaz à introduire dans le
vitrage.
Les feuilles de verre 10 et 11 sont maintenues à l'écartement désiré au
moyen de ventouses disposées sur les faces externes du vitrage et contrôlées
par
des vérins pneumatiques.
La figure 2 illustre schématiquement le dispositif de fabrication du vitrage
enfermé dans la chambre C.
Une bobine 50 constitue le magasin du profilé 2 qui est déroulé et étiré, à
l'aide d'un dispositif d'étirement non visible, sous forme d'un ruban qui est
coupé
à une longueur équivalente au périmètre du vitrage, la largeur du ruban
correspondant à l'épaisseur totale du vitrage.
Dès la mise à plat du profilé est déposé l'adhésif 4 à l'aide de moyens
d'injection 51, tels qu'une buse, sur la face interne 20 du ruban destinée a
être
appliquée sur la tranche du vitrage. Dans ce cas, le ruban comprend le
desséchant de manière inhérente à sa face interne, le desséchant ayant été
incorporé sous forme de poudre ou de granulés à la matière thermoplastique
renforcée lors de la fabrication du profilé.
Toutefois, lorsqu'il s'agit d'ajouter le desséchant ultérieurement à la
fabrication du profilé, on préférera mettre en place le desséchant et
l'adhésif au
cours d'une seule et même opération à l'aide de trois buses d'injection, deux
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buses latérales visant les bords du ruban pour le dépôt de l'adhésif dans le
but
d'être en regard des tranches du vitrage et une buse centrale injectant le
desséchant sur la partie centrale 22 du ruban dans le but d'être en vis-à-vis
de la
lame de gaz.
II est aussi possible d'envisager un adhésif qui a été déposé lors de la
fabrication du profilé et qui est protégé jusqu'à son utilisation,
correspondant ici
jusqu'à l'application du profilé contre le vitrage.
Au moins un galet presseur 54 contrôlé par un bras articulé non illustré
effectue l'application et la compression du ruban 2 contre la tranche du
vitrage 1
sur l'ensemble de son périmètre. Pour un gain de temps dans l'opération de
ceinturage, il sera de préférence prévu deux galets 54 qui seront entraînés
selon
deux directions opposées et effectueront simultanément le bordage de deux
moitiés du périmètre.
Des moyens de chauffage 55 tels que deux résistances à fit chauffant sont
prévus pour chauffer le profilé avant son pliage et son application au niveau
des
angles du vitrage.
Le fonctionnement du dispositif est le suivant.
Les deux feuilles de verre 10, 11 maintenues écartées sont positionnées
fixes au centre de la chambre C.
Sous le vitrage est déroulé, étiré et coupé le profilé ou ruban 2 qui
comprend le desséchant et les moyens de solidarisation 4.
Les deux galets presseurs 54 sont amenés au contact du ruban pour
appliquer celui-ci en un point milieu du côté horizontal inférieur du vitrage.
Une
fois le ruban pressé contre la tranche du vitrage, le bordage est amorcé en ce
point milieu ce qui assure ainsi la mise sous tension du ruban.
Les galets 54 progressent ensuite en des directions opposées vers les
coins inférieurs gauche 13 et droit 14 du vitrage.
Avant d'aborder le tournant des deux angles 13 et 14, les galets 54 sont
stoppés momentanément tandis que les fils chauffants 55 sont disposés en aval
des galets, proche et en regard du feuillard métallique 21 a du profilé pour
chauffer
la matière thermoplastique destinée à être appliquée contre les angles (figure
3).
Après ramollissement du profilé, les galets presseurs 54 sont à nouveau
mis en fonctionnement pour plier le profilé et border correctement les angles
13 et
14 du vitrage. Puis les galets continuent de parcourir le pourtour du vitrage
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jusqu'aux angles supérieurs 15 et 16 du vitrage où l'opération de chauffage du
profilé est réitérée au moyen des fils chauffants 55.
Une fois les coins supérieurs du vitrage ceinturés, les galets presseurs 54
finissent de border le dernier côté du vitrage. A l'approche du milieu de ce
dernier
5 côté, l'un des galets est arrêté tandis que l'autre galet continue d'écraser
le profilé
jusqu'à ce que l'extrémité libre 23 du profilé associé à ce galet en
fonctionnement
recouvre l'autre extrémité 24 du profilé mis en place (figure 4). L'opération
de
ceinturage est alors terminée, les galets presseurs 54 sont dégagés du
vitrage.
Pour confirmer la solidarisation des deux extrémités 23 et 24 du ruban et
10 surtout étancher les deux sections latérales ouvertes 25 du ruban qui sont
dues
au recouvrement des extrémités, des moyens complémentaires d'étanchéité tels
que de la colle sont injectés de façon à obturer cesdites sections 25.
Une variante d'assemblage non illustrée des deux extrémités du ruban peut
consister non pas à les recouvrir mais à les abouter l'une à l'autre
lorsqu'elles
15 comprennent des formes complémentaires adaptées à coopérer mutuellement, à
la manière d'un tenon et d'une mortaise. Pour assurer la totale étanchéité, on
ajoutera sur la zone d'aboutage de la colle ou un ruban adhésif étanche aux
gaz
et à la vapeur d'eau tel qu'un ruban adhésif en inox.
Si la jonction des deux extrémités du ruban, que ce soit par
20 chevauchement ou par aboutement, est effectuée sur l'un des côtés du
vitrage, il
est aussi possible de réaliser en variante cette jonction au niveau d'un angle
du
vitrage.
Par ailleurs, dans une variante de réalisation du procédé, on peut prévoir
deux têtes 56a, 56b de distribution du ruban 2, respectivement une fixe et une
mobile verticalement, associée chacune à un galet presseur 54, le vitrage
étant
apte à être translaté horizontalement.
En référence à la figure 5a, le vitrage entré dans la chambre C qui n'est ici
pas illustrée, est disposé entre la position O correspondant à l'avant du
vitrage et
la position O correspondant à l'arrière du vitrage. Au départ, la tête mobile
56b
démarre d'un angle inférieur du vitrage correspondant à la position O, et est
actionnée vers le haut pour suivre le côté vertical avant du vitrage. Une fois
arrivée à l'angle supérieur, la tête 56b pivote de 90° et est
immobilisée, les deux
têtes étant alors en vis-à-vis. Le vitrage est ensuite translaté de la gauche
vers la
droite, c'est-à-dire que l'arrière du vitrage passe de la position O vers la
position
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O, de manière à- effectuer simultanément le ceinturage des côtés horizontaux
du
vitrage par respectivement chacune des tétes (figure 5b). Enfin, l'arrière du
vitrage
est immobilisé en position O, et le côté vertical est ceinturé par la téte
mobile
ayant pivoté de 90° au coin supérieur du vitrage pour descendre jusqu'à
l'angle
inférieur (figure 5c). La solidarisation des deux rubans est alors réalisée
dans les
angles inférieurs du vitrage par chevauchement ou par aboutement.
Cette combinaison des mouvements de translation du vitrage et d'au moins
une tête de distribution du ruban permet de gagner du temps pour ceinturer le
vitrage.
En outre cette combinaison de mouvements et l'utilisation du profilé de
l'invention permet de ceinturer des formes complexes de vitrage qui présentent
par exemple des bords courbes à formes concaves et/ou convexes.
Une autre variante de remplissage du gaz devant être contenu dans le
vitrage peut être envisagée. Au lieu de devoir disposer d'une chambre remplie
de
gaz, il est prévu un dispositif d'alimentation en gaz tel qu'un tuyau qui est
inséré
entre les deux verres et qui délivre du gaz au fur et à mesure que les bords
du
vitrage sont ceinturés et étanchés. Le dispositif est retiré juste avant la
fermeture
du dernier côté du vitrage.
Le profilé de l'invention présente une forme générale plate et
parallélépipédique, néanmoins des variantes de réalisation sont possibles. II
peut
par exemple être envisagé de munir la face interne 20 du profilé opposée à
celle
comprenant le revêtement métallique, de moyens de centrage et de
positionnement tels que des saillies longitudinales ou des ergots répartis
régulièrement selon deux lignes longitudinales écartées d'une largeur
équivalente
à la séparation des deux feuilles de verre de manière à guider et positionner
convenablement le profilé contre la tranche du vitrage, les saillies ou ergots
s'insérant à l'intérieur du vitrage et étant plaqués contre les parois
internes.
