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Procédé et dispositif pour l'utilisation rationnelle d'adhésif à effet
prolongé
d'une part en usine et d'autre part lors d'usage personnel
La présente invention concerne l'application d'adhésif à effet prolongé sur
des produits en
carton compact, en carton ondulé, ou en matière analogue.
Dans la description qui suit, on fera essentiellement référence au carton
(compact ou
ondulé) mais uniquement pour des raisons de simplicité de l'exposé,
l'invention ne se
limitant nullement à ce seul matériau.
De même, par référence à la plupart des adhésifs actuels, on précise que leur
mise en
oeuvre se fait souvent par chauffage afin de les rendre malléables, mais il
doit être bien
compris que l'important est d'appliquer un adhésif à effet prolongé, qu'il
doive être
appliqué à chaud ou pas. On connaît par exemple des adhésifs à effet prolongé
du genre
des mastics qui s'extrudent très bien à froid et qui adhèrent aux supports
auxquels il sont
appliqués, grâce à une pression exercée sur eux, l'invention concernant donc
tout adhésif
suffisamment malléable pour étre appliqué à chaud ou à froid.
i 5 Les adhésifs ont atteint un excellent degré d'efficacité et la tendance
est à leur
généralisation en remplacement d'autres moyens d'assemblage.
L'invention s'applique particulièrement bien à la fabrication de panneaux et
flans destinés
à la création de contenants destinés aux expéditions par poste ou par
messagerie, mais
concerne aussi toutes sortes d' applications qui nécessitent la prësence d'un
adhésif devant
être utilisé longtemps après qu'il ait été appliqué.
On sait, en effet, que seul un adhésif permet de réunir deux éléments de
manière
inviolable, notamment pour maintenir en volume et fermer un contenant obtenu
par pliage
d'un flan préalablement découpé et rainé.
C'est notanunent le cas des contenants livrés à plat sous forme de flans
parfois
partiellement pré-assemblés, et que les usagers utilisent un par un (et bien
entendu
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manuellement) pour y placer des articles à expédier. Après fermeture, il faut
éviter
l'ouverture accidentelle du contenant pendant ses manipulations et son
transport.
Une fermeture dite « de sécurité » doit être très énergique pour résister à un
maximum
d'efforts mais, s'agissant de carton, il est évident que le matériau en lui-
même n'est pas
suffisamment robuste pour empêcher un accès frauduleux ou simplement
accidentel. En
réalité, il faut qu'une ouverture anormale, effectuée sans la volonté du
destinataire soit
visible.
Le problème général de la fixation par un adhésif peut se subdiviser en deux
familles
collage immédiat par de la colle, et fixation différée par un adhésif.
La présente invention ne concerne pas le collage mais au contraire la deuxième
famille qui
groupe tous les cas où fon doit d'abord déposer un adhésif à effet prolongé
(et non une
colle) sur une partie, ou élément, d'un support, puis conserver le support
enduit d'adhésif,
lequel ne doit étre utilisé qu'ultérieurement, parfois très longtemps après
son application,
pour réunir ce premier élément à un second élément, qui est souvent une autre
partie du
même produit : plaque, panneau ou flan de carton par exemple.
L'endroit où l'on dépose l'adhésif en usine est dit « surface d'application »
et l'endroit par
lequel un second élément doit être mis en contact avec le même adhésif est dit
« surface de
destination », cette dernière opération consistant le plus souvent à fermer un
contenant tel
qu'une boîte, en vue de l'expédition par poste ou messagerie d'articles placés
dans ledit
contenant.
Cette opération de fermeture a lieu après que soient intervenus toutes sortes
d'évènements
impression, façonnage, stockage, conditionnement, transport, livraison,
nouveau stockage,
déstockage au détail, manipulations diverses, etc.
La technique du collage immédiat est devenue relativement simple car,
finalement, elle se
réduit maintenant à choisir une famille de colles et, le cas échéant, à
adapter la colle
retenue au problème posé, en ajustant sa composition et/ou son temps de prise,
car on fixe
en même temps deux ëléments et il n'y a plus à distinguer une surface
d'application et une
surface de destination, leur collage mutuel étant simultané.
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En revanche, l'usage différé d'adhésif est infiniment plus complexe car il
faut satisfaire
des exigences très diverses, provenant de l'existence de trois situations
distinctes au lieu
d'une seule
~ dépôt d'adhésif à grande vitesse, en usine, sur la surface d'application
d'un support
donné,
~ résistance de l'adhésif au lent vieillissement et aux sollicitations physico-
chimiques et
mécaniques,
~ efficacité instantanée du même adhésif sur la surface de destination, méme
longtemps
après le dépôt initial sur la surface d'application.
Ici, il faut donc distinguer deux opérations très différentes bien qu'elles
intéressent touj ours
le même adhésif : adhérence sur la surface d'application puis adhérence sur la
surface de
destination, (ensemble devant assurer la solidarisation efficace de deux
éléments distincts.
Les solutions qui existent actuellement ne donnent pas entière satisfaction
dans tous les
domaines d'application.
Par exemple, il est assez facile de déposer des adhésifs à effet prolongé (ou
« à effet
différé ») sur des supports constitués par des matériaux ayant une surface
régulière et/ou de
planéité excellente.
C'est le cas du papier utilisé pour la fabrication d'enveloppes notamment, car
lors du dépôt
de l'adhésif le papier est placë sur un appui rigide et plan, tel qu'une
plaque d'acier, de sorte
que sa minceur lui permet une adaptabilité à cet appui dont il acquiert les
caractéristiques.
Finalement, si le papier est correctement guidé et maintenu, il se comporte
comme s'il était
lui-même rigide et dur.
C°est également le cas des matériaux offrant naturellement ces
caractéristiques : cartons
compacts, verre, matières synthétiques et métaux lisses.
Supposant ainsi que l'adhésif soit solidement associé au support, la fixation
ultérieure à la
surface de destination n'est pas pour autant assurée car il faut encore que
les qualités de
l'adhésif se conservent dans le temps et qu'il trouve une surface de
destination compatible.
Ici encore, le cas du papier en feuille est relativement simple car étant à la
fois mince et
souple, la surface de destination se mariera parfaitement à (adhésif.
Dans ces cas favorables, le seul problème à résoudre est de masquer l'adhésif
pour qu'il
n'adhère pas accidentellement à d'autres objets et pour le protéger contre la
rétention de
poussiéres ainsi que contre le vieillissement (séchage, oxydation, ete.).
La solution adoptée consiste à poser sur (adhésif déjà appliqué un ruban de
protection
associé à des silicones afin qu'il adhère très peu à (adhésif, ce ruban de
protection n'étant
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retiré qu'au moment de l'usage final, c'est-à-dire quand on désire appliquer
l'adhésif
démasqué sur la surface des destination, afin que celle-ci soit réunie à la
surface
d'application, notamment pour maintenir fixées l'une à l'autre deux parties
d'un même
flan constituant un contenant tel qu'une boîte pour l'expédition d'articles
par poste ou
messagerie.
En revanche, les adhésifs à effet prolongé sont mal adaptés aux matériaux qui
ne sont pas
minces.
Pour tenter de résoudre le problème de dépose rapide d'adhésif sur une surface
d'application irrégulière, on utilise des « rubans transfert » qui comprennent
un film
plastique épais et souple, ou « âme », ou « base », dont une face est revêtue
d'un premier
adhésif en vue de sa fixation sur la surface d'application et dont l'autre
face est revêtue
d'un second adhésif adapté à la fixation de l'ensemble à la surface de
destination, et
recouvert d'un ruban de protection amovible, la base étant supposée être assez
flexible
pour compenser les irrégularités du support.
L'expérience montre que la fixation de ce ruban transfert sur la surface
d'application est
satisfaisante mais qu'en revanche la fixation de l'ensemble à la surface de
destination est
problématique, voire inefficace, alors même qu'un ruban transfert de ce type
est d'un prix
élevé.
LTn exemple caractéristique d'un matériau mal adapté à l'usage d'adhésif à
effet prolongé
est le carton ondulé et c'est celui-ci que l'on retient ici pour expliquer
l'invention, bien que
celle-ci ait de nombreuses autres applications à divers matériaux : bois,
carton compact,
matières synthétiques, métaux, etc.
Dans la pratique, la feuille de carton ondulé la plus fréquemment rencontrée
possède deux
faces dites « planes » formées chacune par une feuille de papier et placées de
part et d'autre
d'une âme présentant des ondulations, ou cannelures, ces trois parties étant
solidarisées par
de la colle pour en faire un ensemble indissociable. Mais en observant ces
faces avec
attention on discerne, même à l'oeil nu, des dépressions assez bien marquëes à
l'aplomb
des cannelures en creux, qui constituent des irrégularités extrêmement
défavorables à
l'usage d'adhésif à effet prolongé.
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La difficulté est relativement faible lors de l'application en usine car on
essaye de réunir
les meilleures conditions d' application sur des produits neufs, propres et
exempts de
poussières par exemple, mais la difficulté s' accroît considérablement lors de
la fixation sur
la surface de destination pour deux raisons distinctes
5 ~ la surface de destination a pu être abîmée ou salie, offrant ainsi un
pouvoir d' accroche
médiocre, du fait que le support est transporté, stocké et mis en attente
pendant de
longues périodes pouvant atteindre plusieurs mois, dans des conditions
variables pour
ce qui est de la température, du degré hygrométrique et de la pureté de
l'ambiance, et
qui est souvent manipulé sans précautions ;
~ le retrait du ruban de protection et l' application de l' adhésif démasqué
sur la surface de
destination peuvent être mal effectués par une personne plus ou moins adroite
et
attentive, etlou exerçant une pression manuelle trop faible pour assurer une
liaison
énexgîque avec la surface de destination.
Connaissant les difficultés nées des irrégularités du carton ondulë, on a
tenté d'y remédier
en soumettant le papier d'origine et/ou le carton ondulé tout entier à des
traitements de
toutes sortes qui ont pour but de donner à l'objet fini une belle apparence et
une grande
rigidité, toutes deux synonymes de bonne qualité.
Malheureusement, ces traitements ont pour corollaire de rendre peu efficace
l'application
d'adhésif en usine et surtout la fixation ultérieure du même adhésif sur la
surface de
destination.
En effet, la belle apparence nécessite une surface très blanche et brillante,
d' où le recours à
un couchage ou revêtement, contenant par exemple du kaolin ou du titane, ou
constituant
un vernis, à l'application d'encre d'impression etc. et en plus à la présence
de repères de
fabrication détectables seulement au rayonnement ultra-violet, qui exigent d'
être protégés
par une sorte de peinture.
Tous ces revêtements ont un effet barrière qui a pour conséquence de recouvrir
complètement et de dissimuler les fibres du carton d'origine, alors qu'elles
ont par nature
un pouvoir de rétention d'adhésif excellent, du fait qu'elles donnent de la
porosité au
produit, favorable à l'accrochage de l'adhésif par pénétration partielle dans
la masse
poreuse. Les revêtements lisses et continus rendent au contraire le produit
imperméable.
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Le problème est encore aggravé par le souci de qualité qui pousse les
professionnels à
choisir un carton ondulé d' excellente qualité, fabriqué par exemple avec du
papier en kraft
pur à longues fibres ou renforcé par un fort liant de collage, et qui est déjà
en lui-même un
obstacle à l'usage d'adhésif pour deux raisons différentes
~ l'adhésif ne pénètre pas à l'intérieur des fibres et s'accroche mal,
~ l'usager qui opère la fixation sur la surface de destination appuie sur un
support épais,
rigide et résistant, rappelant un matériau tel que le bois, de sorte que même
en exerçant
une pression suffisante sur la face supérieure, cette pression n'est que
partiellement
transmise à la face inférieure du même support.
Ceci amène à expliquer que l'expérience a montré que la fixation efficace à la
surface de
destination est fonction de la souplesse du support car en appuyant sur une
face de ce
n~atériaai relativement mou, la pression est facilement transmise à la face
opposée et oblige
ce support à épouser toutes les irrégularités de surface, provoquant ainsi un
intime mariage
de l'adhésif aux reliefs et aux creux minuscules du support.
En somme, on se trouve en présence d'une contradiction qui veut que le support
soit rigide
pour l'adhésif et mou pour la pression de fermeture.
Par ailleurs, on peut être amenés en fonction de la résistance spécifique
souhaitée, à donner
à une feuille de carton ondulé une structure complexe : deux âmes ondulées et
trois faces
planes, à savoir deux extérieures et une intérieure séparant les deux âmes
ondulées, par
exemple, ce qui complique encore l'usage d'adhésif à effet prolongé.
Pour simplifier la description de la présente invention, on se contente ici du
cas où la
feuille de carton ondulé présente une seule âme ondulée et deux faces dites «
planes ».
Apres application de l'adhésifen usine, (ensemble support + adhésif+ ruban de
protection
est stocké, transporté, encore stocké, manipulé puis distribué, jusqu'à (usage
réel de
(adhésif que l'on démasque au dernier moment, usage qui est différé dans le
temps par
rapport au moment où (adhésif a été appliqué sur la surface d'application du
support.
Généralement, la feuille de carton ondulé est une partie constitutive d'un
flan devant
former un contenant.
C'est donc au moment de la fermeture du contenant que l'on a besoin de
l'adhésif pour
réunir deux de ses éléments constitutifs, l'un portant la surface
d'application garnie de
l' adhésif recouvert du ruban de protection, et l' autre portant la surface de
destination nue.
Pour cela, on soulève une extrémité du ruban de protection qui se détache plus
facilement
de l'adhésif que celui-ci ne se détache de la surface d'application. Aussi,
peut-on retirer
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aisément le ruban de protection pour démasquer (adhésif dans sa totalité,
celui-ci restant
solidaire de la surface d'application.
Sur sa face dégagée par retrait du ruban de protection, l'adhésif doit avoir
conservé son
pouvoir d'adhérence afm de permettre par simple contact de fixer le premier
élément du
support à un autre élément du même support. En appliquant ainsi l'élément
portant
l'adhésif sur un élément qui n'en comporte pas, on réalise la fixation de ces
deux éléments.
Mais un ruban transfert est assez cher, tant pour sa fabrication que pour sa
mise en place,
de sorte qu'il s'agit d'une solution devant être écartée quand le produit
final, incorporant le
support en carton ondulé, l'adhésif et le ruban de protection, doit être bon
marché.
Les irrégularités de surface du carton ondulé sont parfois peu visibles à
l'oeil nu et sont à
peine sensibles au toucher mais elles existent bien et contrarient beaucoup
l'usage
d'adhésif.
Cette caractéristique du carton ondulé de présenter des irrégularités est
d'ailleurs bien
connue de (Homme de Métier puisque la détermination de l'épaisseur d'une
feuille de
I 5 carton ondulé ne peut pas se faire avec un appareil simple : il est
nécessaire que les parties
en contact avec les deux faces de la feuille dont on veut mesurer (épaisseur
aient une
surface relativement grande afin de compenser les irrégularités dont il est
question ici.
Par exemple, la norme française NF Q 03-030 précise que les parties de
l'appareil
("touches") en contact avec la feuille doivent avoir dix centimètres carrés
(10 cm2)
chacune.
Dans "LE COLLAGE INDUSTRIEL" de Philippe Cognard et Françoise Pardos, Éditions
(Usine Nouvelles Paris, page 12, il est indiqué
~~ S'URFACE RÉELLE DE CONTACT
Le contact entre les deux surfaces de deux solides he se fait qu'en quelques
points, si on se
place du point de vue microscopique. Si l'op suppose le cas d'un liquide
mouillant u~z
solide, il y aura des bulles d'air microscopiques qui empêcheront le contact.
Douc da~rs
ces deux cas, le contact réel est inférieur au contact proposé et la
résistance ~~elle sera
donc très iufér ieure à la résistance théorique maximale.
DEFA UTS DE SURFACE
A surface de contact égale, une surface réelle fournira une valeur de la force
d'adhésion
inférieure à celle que fout°nirait uue surface régulière idéale. Cela
résulte de l'existence de
nornbreux défauts dans les surfaces réelles u.
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Pour rendre auto-adhésive une feuille de carton ondulé, il faut donc avant
tout qu'elle
présente une surface aussi régulière que possible et que le ruban utilisé soit
lui-même de
très bonne qualité, ces facteurs étant incompatibles avec un prix de revient
bas.
Or, même avec des feuilles de carton ondulé fabriquées avec des papiers de
qualité
supérieure, on ne parvient pas toujours à un résultat satisfaisant, même en
utilisant des
rubans transfert à base centrale.
Un adhésif de bonne qualité doit s'accrocher au carton de manière suffisamment
forte,
notamment en l'imprégnant superficiellement, pour que son soulèvement même
précautionneux provoque une déchirure irréparable et bien visible, notamment
par
arrachage de fibres constituant le support. En outre, pour des raisons
d'économie mais
aussi de facilité d'application, il est bon que l'adhésif soit présent en
faible quantité.
La production de masse de produits en carton, bande, panneaux ou flans, exige
que l'on
applique de l'adhésif à des vitesses de défilement de plus de cent mètres à la
minute.
Lorsqu'il s'agit d'appliquer l'un sur l'autre, et pratiquement en même temps,
de l'adhésif
liquide et un ruban de protection qui recouvre tout l'adhésif, la surface
d'application sur
une machine est particulièrement critique, en raison des conséquences
extrêmement
dangereuses du moindre accident de dëpose, qu'il s'agisse de l'adhésif lui-
même ou du
ruban de protection.
Quand on applique l'adhésif et le ruban de protection en continu, c'est-à-dire
quand le
support est unique et de grande longueur, ou bien quand le support est formé
de panneaux
successifs mais que l'on ne coupe pas le ruban de protection entre les
panneaux, il suffit
d'amorcer une fois pour toutes la fixation du ruban de protection au début du
premier
panneau, afin qu'il soit fixé assez fortement au support pour que celui-ci
puisse être
déplacé à grande vitesse en tirant sur le ruban stocké en bobines et qui se
déroule librement
du fait de cette traction.
En revanche, quand la pose de l'adhésif et du ruban est séquentielle, c'est-à-
dire quand
entre chaque panneau on arréte la distribution d'adhésif et l'on coupe le
ruban, la reprise
de la pose une fraction de seconde plus tard sur le panneau suivant nécessite
à nouveau un
petit temps qui est préjudiciable à la cadence voulue. Si l'on augmente la
vitesse, on court
le risque d'un raté consistant à avoir appliqué de l' adhésif mais pas de
ruban protecteur, ce
qui conduit à un incident très grave puisque sans protection l'adhésif peut se
coller aux
pièces de la machine et/ou à d' autres panneaux voisins, et pour éviter cela,
on serait obligé
d'arrêter la machine et donc d'interrompre la production.
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Pour situer l'Etat de la Technique, on peut citer les documents suivants:
US-A-4 102 301 qui concerne exclusivement un procédé de revêtement, et expose
une
solution pour fabriquer à partir de ce procédé soit des films à effet barrière
pour le
conditionnement de salaisonneries, jambons, etc., soit des rubans adhésifs
pour la
papeterie.
Le procédé consiste à recouvrir la totalité de la surface du support à revêtir
et, à cette fm,
on dispose d'abord plusieurs rubans du produit de revêtement, puis au moyen
d'un rouleau
commun à tous les rubans, on les étale pour qu'ils se rejoignent et forment un
revêtement
complet et continu sur la totalité de la surface du support.
Le support à revêtir ne comporte aucune irrégularité, bien au contraire,
puisqu'il s'agit
d'une gaine extrudée mince, en matière synthétique mise à plat.
FIS A-2 33131;6 qui décrit une machine automatique pour déposer des pastilles
adhésives
sur des carreaux de faïence et pour écraser celles-ci au moyen d'un plateau de
presse, une
feuille faiblement adhésive étant intercalée entre les pastilles et le plateau
de presse.
La solution décrite ne fait allusion ni à l'existence d'irrégularités du
support, ni à la nature
fibreuse de ce support, ni à l'usage d'un adhésif coulant, ni à la création
d'un cordon
continu, ni au laminage de ce cordon pour sa fonction d'égalisation des
irrégularités du
support.
US A 3 401 60~ qui décrit un procédé pour l'application de colle bon marché
telle que de
la dextrine, sur un support fibreux mais recouvert d'un produit défavorable au
collage, qui
consiste à gratter le revêtement pour faire apparaître les fibres, et à
appliquer la colle
directement sur ces fibres. Il s'agit donc exclusivement de la dépose de colle
car on fixe en
même temps deux pièces et ce collage exécuté en usine prévoit en outre le
pressage
immédiat des deux pièces l'une contre l'autre, avec prise de la colle dans un
temps très
court. Il n'y a pas une surface d'application et une surface de destination,
et il n'y a pas non
plus d'adhésif à effet prolongé mis en action en deux étapes séparées par une
longue
période de temps.
Avec de l'adhésif à effet prolongé, il est pratiquement impossible de laisser
des fibres
dénudées exposées pendant longtemps car outre que cela donnerait au produit un
aspect de
médiocrité, la mise à nu des fibres par grattage les rends hirsutes et à ce
point de
dislocation, aucun adhésif à effet prolongé ne pourrait tenir énergiquement,
pas plus qu'un
ruban adhésif ne tient sur de la moquette par exemple.
US A 2 996 23 ~, analogue au précédent et qui concerne les sacs en papier
mince fabriqués
par pliage longitudinal d'une feuille mince repliée longitudinalement et dont
les marges
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sont superposées et fixées l'une à l'autre pour constituer une gaine fermée
sur elle-même.
Cette fermeture est réalisée par collage et comme la face inférieure de la
feuille est
appliquée sur la face supérieure, les deux faces doivent être compatibles avec
la colle
utilisée immédiatement après. Or, la face qui doit constituer l'intérieur du
sac est traitée en
5 fonction des produits à placer dans le sac, ce traitement de surface étant
peu compatible
avec la création de la gaine par collage longitudinal.
Ici donc, il n'y a pas non plus de face d'application et de face de
destination entre
lesquelles de l' adhésif à effet prolongé doit se trouver après avoir été
appliqué sur la seule
face d'application (généralement à chaud sous forme liquide) puis devant être
appliqué à
10 froid, des mois plus tard par un simple usager.
US A 1 546 725 qui lui aussi concerne la fabrication d'articles sur machine, à
partir de
matériaux dont la surface est précédenunent revêtue d'un produit incompatible
avec la
nulle a~tilisée. Ici il s'agit essentiellement de paraffine qui est retirée
des zones par
lesquelles le matériau est collé pour former une boîte. Les deux volets dont
on a retiré la
paraffine sont fixés l'un à l'autre immédiatement après grattage par la même
colle et en
même temps, de sorte qu'il n'y a pas non plus de distinction entre surface
d'application et
surface de destination.
LJS A 1 602 597 similaire aux précédents et dont la revendication 2 est
particulièrement
claire sur la simultanéité du collage des deux parties nettoyées, sur la même
machine.
Cela met en évidence l'importance majeure et la spécificité de l'adhésif à
effet prolongé
qui est mis en oeuvre en deux fois, la présente invention se rapportant
globalement au
pgoblèm~e de la tenue de l'adhésif à effet prolongé pour obtenir une fixation
de sécurité
entre deux parties distinctes, et traite donc ce problème aussi bien lors de
l'application de
l'adhésif en usine que l'application ultérieure du même adhésif après qu'il
ait été stocké
puis démasqué par retrait du ruban de protection.
La présente invention remédie à tous les inconvénients rappelés ci-dessus et
permet
d'obtenir des supports : feuilles ou panneaux en toutes matières, pourvus d'un
adhésif à
effet prolongé en vue d'un usage différé de cet adhésif et, cela, quelle que
soit la qualité
des supports, la régularité ou l'irrégularité des surfaces en présence,
l'existence ou
l'absence de revêtement de surface, la finesse ou (épaisseur des matériaux
employés.
En effet, le but des produits munis d'un adhésif à effet prolongé, est d'être
utilisés
facilement, par des personnes non professionnelles et ne disposant ni de
connaissances, ni
d'expérience ni de moyens pratiques propices à la mise en aeuvre rationnelle
de l'adhésif.
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C'est ce but unique que se propose l'invention, sachant que l'obtention de ce
résultat passe
par des moyens industriels mis en oeuvre lors de la fabrication en usine des
produits en
cause, car on s' est aperçu que la qualité du résultat final dépend de la
précision des
machines de fabrication, et de la maitrise de plusieurs paramètres, tout cela
concourrant au
but unique.
A cette fin, l'invention a pour obj et un procédé pour fabriquer un produit
constitué par un
support sur lequel se trouvent un adhésif à effet prolongé et un ruban de
protection en
vue d'un usage différé dudit adhésif, pour réunir par ledit adhésif deux
éléments du
support dont l'un porte une surface dite « d'application » et l'autre une
surface dite
« de destination », qui consiste à provoquer entre ledit support et un poste
de dépose
coordonnée d'un adhésif et d'un ruban de protection amovible, un mouvement
relatif,
de préférence par mise en mouvement du support et non du poste de dépose, puis
à
appliquer sur la surface d'application, à partir du poste de dépose, un
adhésif à effet
prolongé soit sous forme d'un ensemble préfabriqué comprenant un support, de
(adhésif et un ruban de protection amovible, soit sous forme de deux
applications
successives d'un adhésif seul puis d'un ruban de protection amovible seul,
caractérisé en ce
que
~ on détermine à proximité de l'endroit où l'on dépose l'adhésif, un plan de
référence
situé soit au-dessous du plan dans lequel doit se trouver la face inférieure
d'un support,
soit au-dessus du plan dans lequel doit se trouver la face supérieure dudit
support,
~ on établit la distance qui sépare le plan de référence et le niveau auquel
est délivré
l'adhésif situé à proximité du plan dans lequel doit se trouver la face
d'application du
support,
~ on délivre de l'adhésif à effet prolongé,
~ on délivre un ruban de protection superposé à l'adhësif, soit simultanément
au moyen
d'un ruban transfert préfabriqué, soit séparément,
~ on provoque le mouvement relatif entre le support et le poste de dépose,
~ on exerce sur le support un effort transversal pour que l'une de ses faces
soit
constamment appliquée contre le plan de référence,
~ on exerce sur le ruban et l'adhésif superposés une pression antagoniste à
l'effort
transversal.
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Selon d'autres caractéristiques de ce procédé
on dispose le plan de référence d'un côté du support et l'on exerce une
poussée
contre la face dudit support opposée à la précédente ;
D le support étant une bande continue de longueur indéfinie mise en mouvement
et
tendue dans un plan, on exerce sur la bande, transversalement à elle-même, une
poussée au moyen du plan de référence lui-même, afin que la tension de la
bande
ait pour effet réactif d'appliquer fortement ladite bande contre ledit plan de
référence ;
la surface de destination, au moins, étant insuffisamment apte à retenir
l'adhésif à
effet prolongé lors de la mise en oeuvre de l'adhésif, c'est-à-dire lors de la
mise en
présence des deux éléments à réunir, notamment par application rapide et sous
pression manuelle modérée, en r aison de la structure interne du support, ou
bien en
raison d'un traitement de surface antérieur du support, tel qu'un couchage
etlou un
revêtement ayant un effet inhibiteur d'accrochage de l'adhésif, on fait subir
à ladite
surface de destination, avant qu' elle reçoive par mise en présence de deux
éléments
à assembler l'adhésif préalablement appliqué sur la surface d'application, un
traitement physique, mécanique et/ou chimique propre à améliorer l'adhérence,
soit
par annihilation, neutralisation ou atténuation d'un effet de rejet, soit par
apport
d'un produit correctif apte à la fois à se fixer à la surface de destination
et à retenir
l'adhésif, soit encore par action mécanique ayant pour effet d'abaisser les
exigences de manipulation lors de la mise en oeuvre de l' adhésif ;
la surface de destination étant en papier, on lui fait subir un traitement
soit lors de la
fabrication du papier, soit après fabrication ;
la surface de destination étant du carton ondulé élaboré à partir de feuilles
de papier
enroulées en bobines, traitées et assemblées, on fait subir le traitement à
fane au moins
des feuilles de papier lors de l'élaboration du carton ondulé ;
la surface de destination ëtant du carton ondulé élaboré à partir de feuilles
de papier
enroulées en bobines, traitées et assemblées, on fait subir le traitement à
fane au moins
des feuilles de papier situées à l'extérieur du carton ondulé, après obtention
de celui
ci ;
on retire au moins en partie la couche de surface que porte la surface de
destination
sans dissocier les fibres originelles du support, par frottement léger et
éventuellement
aspiration des déchets retirés ;
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D le produit correctif est m produit de liaison entre (adhésif et la surface
de destination ;
D la surface de destination présentant un produit de couchage tel que du
kaolin, on y
applique un produit correctif apte à traverser le produit de couchage et à se
fixer
directement au support ;
D le produit correctif est de la colle à l'eau ;
D la surface de destination présentant un produit de couchage soluble, on y
applique un
solvant apte à retirer une partie au moins dudit produit de couchage ;
D le solvant est un acide tel que l'acide acétique ;
D on soumet le support et/ou le ruban de protection à un traitement thermique
;
D on soumet le support et/ou le ruban de protection à un traitement électrique
;
D on fait passer le support et/ou le ruban de protection entre des électrodes
générant un
champ électrique à haute fréquence ;
Ie ruban de protection devant recevoir une impression précédée d'un traitement
à
haute fréquence, on effectue cette impression sur la face du ruban de
protection
destinée à étre appliquée contre (adhésif et la surface d'application, c'est-à-
dire à
l'envers, le ruban de protection devant alors être transparent pour laisser
apparaître
(impression sur l'autre face, pax transparence ;
le support étant fait en un matériau relativement rigide, on exerce sur
l'élément
portant Ia surface d'application une pression antagoniste à l'effort
transversal, afin
d'obtenir un amollissement de cet élément qui devient ainsi plus souple qu'à
l'origine ;
D la pression antagoniste à l'effort transversal intéresse une bande qui est
située à
l'aplomb de l'adhésif et dont la largeur est un peu supérieure à celle que
ledit
adhésif doit présenter après qu'il ait été appliqué et étalé par pression ;
D les deux éléments à réunir par l'adhésif à effet prolongé sont des volets
qui sont en
carton ondulé, c' est-à-dire comprenant des cannelures placées en sandwich
entre deux
feuilles extérieures, et qui doivent être mis en présence pax rabattement l'un
sur l'autre
selon des lignes de pliage, et l'on exerce sur le volet devant se situer sur
l'autre une
pression transversale à son plan suffisante pour écraser les cannelures et
ainsi
assouplir ledit volet de dessus ;
D la pression antagoniste à l'effort transversal est calibrée pour être
supérieure à la
résistance élastique du matériau constituant le support ;
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D le matériau constituant le support présentant une structure interne
alvéolée, comme
c'est le cas du carton ondulé dont les cannelures créent des alvéoles
longitudinaux, la
pression est calibrée afin d'être suffisante pour briser les parois des
alvéoles formant
entretoises entre deux faces opposées du support, mais insuffisante pour
supprimer
toute élasticité perpendiculaire aux dites faces ;
D en vue d' appliquer séparément de l'adhésif malléable et un r uban de
protection sur
un support, on contrôle d'une première part (intégrité du support, d'une
deuxième
part la présence réelle d'adhésif sur le support et d'une troisième part la
présence
effective de ruban de protection au-dessus de (adhésif, au-delà de l'arrivée
dudit
adhésif, et si on constate un incident, c'est-à-dire à la fois la présence
d'adhésif, une
rupture d'intégrité du support et/ou l'absence de ruban de protection, on agit
sur
l'adhésif afin de le rendre inopérant, soit en le neutralisant, soit en le
retirant ;
dès la survenance d'un incident on dispose sur le support à l'emplacement
normal
d'adhésif un élément matériel qui neutralise les effets dudit adhésif, que
l'adhésif
soit déj à présent sur le support lors de la survenance de (incident ou qu'il
continue
d'arriver sur le support après cette survenance ;
D (élément matériel que fon dispose sur le support est un ruban ;
D (élément matériel que fon dispose sur le support est un produit chimique ;
D le produit chimique est appliqué par pulvérisation ;
D le produit chimique est un antiadhésif du type des silicones et est appliqué
en
quantité suffisante pour recouvrir au moins la totalité de la zone
d'application qui
porte de (adhésif ;
dès la survenance d'un incident, on arrache l'adhésif déjà appliqué et l'on
empêche
l'arrivée de nouvel adhésif sur le support en le détournant de son parcours
normal
d'application ;
D dès la survenance d'un incident, on sacrifie le support en le découpant à
proximité
de l'adhésif à neutraliser et en éliminant la partie découpée qui porte de
(adhésif ;
D l'adhésif ayant été déposé à proximité d'un bord libre du support, on
effectue une
seule coupure parallèle audit bord et fon élimine la marge portant de
(adhésif,
déterminée par le bord libre et par la coupure ;
D (adhésif ayant été déposé relativement loin d'un bord libre du support, on
effectue
deux coupures parallèles de part et d'autre de la partie du support qui porte
de
l'adhésif et l'on élimine la bande ainsi créée entre les deux coupures ;
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D on élimine la partie découpée en l'aspirant à partir de son extrémité et en
la guidant
ainsi jusqu'à un lieu de stockage temporaire ;
D en vue d' appliquer séparément de l'adhésif malléable et un ruban de
protection sur
un support en mouvement à partir d'un poste de dépose comprenant
5 ~ d'une part un distributeur d'adhésif fluide ayant un ou plusieurs orifices
de
distribution,
~ d'autre part un distributeur de ruban de protection ayant
~ au moins une structure pour une bobine de ruban de protection enroulé en
spirale et présentant un brin libre,
10 ~ des moyens de déroulement et de guidage du brin libre,
~ un mécanisme applicateur dudit ruban de protection,
caractérisé en ce que pendant les opérations d'application du cordon
d'adhésif, on
entraîne positivement le brin libre du ruban de protection afin que sa vitesse
linéaire
dès avant son accostage au cordon d'adhésif déjà déposé sur le support soit
égale à la
15 vitesse linéaire du support par rapport au poste de dépose, et en ce que
l'on calandre
ensemble le cordon d'adhésif malléable et le ruban de protection contre le
support afm
d'ëtaler latéralement au moins partiellement le cordon d'adhésif malléable
intercalé
entre le support et le ruban de protection, pour que la face dudit cordon
d'adhésif
située contre le ruban de protection se forme dans un seul plan s'étendant au-
dessus du
plus haut point de la surface d'application sur laquelle le cordon d'adhésif
est
appliqué.
D afin que la vitesse linëaire du ruban de protection soit égale à celle du
support, on
entraîne le ruban de protection par un mécanisme cinématique synchronisé avec
le
support en mouvement ;
D on rend solidaires le ruban de protection et le support en les fixant l'un à
l'autre ;
D on rend solidaires le ruban de protection et le support temporairement, sans
les fixer
l'un à l'autre ;
D on pince le ruban de protection soit par sa zone médiane, soit par au moins
l'une de
ses marges latérales ;
D on rend solidaires le ruban de protection et le support par pression
temporaire de l'un
sur l'autre ;
D on exerce la pression sur le ruban de protection seulement, c'est-à-dire
hors de la zone
où le cordon d'adhésif est intercalé entre ledit ruban de protection et le
support ;
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D on exerce la pression aussi à l'aplomb de la zone où se trouve le cordon
d'adhésif ;
on rend solidaires le ruban de protection et le support directement, et pas
seulement par
l'intermédiaire de l'adhésif intercalé entre eux ;
le support étant constitué de panneaux distincts, et l'on dépose l'adhésif par
segments
successifs de cordon sur une longueur au plus égale à celle de chaque panneau,
c'est-à-
dire que l' on déclenche le dépôt d' adhésif à l' aplomb de chaque panneau en
créant une
première extrémité de cordon, et qu'on interrompt ce dépôt à l'aplomb de
l'espace
séparant deux panneaux successifs en créant sur le même panneau une seconde
extrémité du même cordon, le procédé est caractérisé en ce que l'on solidarise
le
support et le ruban de protection au moins à proximité d'un bord des panneaux
qui est
situé transversalement par rapport au sens de déplacement relatif et qui est
le plus près
de la premiére extrémité ;
lors de l'application du ruban de protection sur le support, on assujettit le
ruban de
protection au support tout près de l'endroit du support où doit se positionner
en premier
lieu le ruban de protection , afin que celui-ci soit fixé positivement au
support,
indépendamment de l' état de l' adhésif à effet prolongé intercalé entre ledit
support et
ledit ruban de protection ;
D lors de l'application du ruban de protection sur le support, on assujettit
le ruban de
protection au support au moyen de colle à effet immëdiat ;
~ le ruban de protection ayant une face sensible à l'adhésif et une face non
sensible à
l'adhésif, on le plie transversalement près de son extrémité libre, afin de
rabattre une
faible longueur de la face non sensible sur elle-méme selon une marge et afin
d' amener
la marge de la face opposëe sensible à l' adhésif sur la face devant être au
contact du
cordon d'adhésif préalablement déposé sur le support, pour que le ruban de
protection
se fixe énergiquement audit cordon d' adhésif ;
lors de (application du ruban de protection seul sur l'adhésif déjà appliqué
sur la face
d'application, on dépose sur celle-ci, en continu ou par places, un produit
tel qu'un
vernis ayant un pouvoir d'adhérence rapide et fort, par affinité avec fadhësif
à effet
prolongé ;
~ en vue d'appliquer séparément l'adhésif malléable et un ruban de protection
sur un
support, ce ruban de protection étant conservé en grande longueur par
enroulement en
spirale sur une bobine de stockage, on élimine pratiquement l'inertie de la
bobine et
des spires de ruban de protection afin de supprimer la résistance à la
traction du ruban
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de protection, en différenciant l'opération d'extraction de ruban de la bobine
et
l'opération d'application du même ruban de protection sur le support ;
D on déroule préalablement à toute opération d'application du ruban de
protection une
longueur substantielle dudit ruban de protection, c'est-à-dire une longueur
nettement
plus importante que celle des segments à appliquer sur la support, on stocke
cette
longueur de ruban de protection entre la bobine de stockage et un poste de
dépose,
librement et en vrac, c'est-à-dire non enroulée sur elle-même, on conserve
ladite
longueur de ruban de protection en larges plis libres de toute accroche et
placés les uns
contre les autres sans contrainte mais sensiblement alignés en largeur, en un
stock
intermédiaire, on extrait de ce stock intermédiaire le brin libre du ruban de
protection
selon une longueur donnée afin de l'appliquer sur un support, tandis que l'on
introduit
dans le stock intermédiaire une longueur de ruban de protection sensiblement
égale à
celle qui en a été extraite, afin que ledit stock intermédiaire corresponde à
une longueur
sensiblement constante de ruban de protection ;
D on entraîne positivement le ruban de protection d'une part en amont du stock
intermédiaire et d'autre part en aval dudit stock intermédiaire ;
D la bobine de stockage est montée sur un axe fou et l'on freine sa rotation ;
D on supprime le freinage quand on entraîne le ruban de protection en amont du
stock
intermédiaire ;
D la bobine de stockage est montée sur un axe que l' on entraîne en rotation
afin d'obtenir
simultanément le déroulement de spires de la bobine et l'entraînement du ruban
de
protection vers le stock intermédiaire, et que l'on immobilise pour obtenir
l'arrêt de ce
déroulement et de cet entraînement ;
D en mze d'appliquer séparément de l'adhésif malléable et un ruban de
protection sur un
support, on extrait une certaine longueur de ruban de protection stocké en
bobine, par
traction positive de son brin libre, on coupe ledit ruban de protection à une
distance
prédéterminée de son extrémité libre dite « aval » pour créer un segment de
longueur
voulue et l'on applique celui-ci sur le support en mouvement, par-dessus
l'adhésif déjà
déposé ;
D le segment est coupé pour présenter deux extrémités libres respectivement «
aval » et
« amont », avant d'être totalement appliqué sur le support ;
D on applique l'extrémité aval sur le support avant de couper l'extrémité
amont ;
on coupe l' extrémité amont avant que l' extrémité aval ait été appliquée sur
le support ;
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on entraîne positivement le ruban de protection avant la zone dans laquelle il
doit être
coupé ;
on entraîne positivement le ruban de protection également après la zone dans
laquelle il
doit être coupé ;
D on extrait le ruban de protection à une vitesse coordonnée à la vitesse
linéaire du
support en mouvement, afin qu' à l' endroit où le ruban de protection est
appliqué sur le
support, l'écart de vitesse du ruban de protection et de la vitesse du support
soit nul ;
on coupe le ruban de protection dans une zone donnée et au moyen d'un organe
de
coupe rotatif qui est mis en action à une cadence variable en fonction de la
longueur
prédéterminée pour les segments de ruban de protection.
L'invention a également pour objet un dispositif pour fabriquer un produit
constitué par
un support sur lequel se trouvent un adhésif à effet prolongé et un ruban de
protection
~n vue d'un usage différé dudit adhésif pour réunir par ledit adhésif deux
éléments du
support dont l'un porte une surface dite « d'application » et l'autre une
surface dite
« de destination », ce dispositif comprenant
~ une machine munie de moyens de mise en mouvement relatif d'un poste de
dépose
et d'un support, de préférence par mise en mouvement du support et non du
poste
de dépose, selon un parcours linéaire dans un plan substantiellement
horizontal,
~ une réserve d'adhésif à effet prolongé et une réserve de ruban de protection
soit
déjà associés l'un à l'autre sous forme d'un ensemble préfabriqué comprenant
une
base, de l'adhésif à effet prolongé et un ruban de protection amovible, dit «
ruban
transfert », soit séparés, réserves qui sont situées à proximité du plan moyen
dans
lequel le support doit se trouver,
dispositif caractérisé en ce qu'il comprend en outre
~ au moins une pièce rigide plane constituant un plan de référence située hors
du
plan dans lequel doit se trouver l'une des faces extérieures du support et
parallèle à
lui,
~ un organe ayant une partie active située hors du plan dans lequel doit se
trouver
l'une des faces extérieures du support, et disposée de telle sorte que cette
partie
active puisse exercer sur le support un effort transversal intéressant une
largeur
dudit support au moins égale à celle de la pièce rigide.
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Selon d'autres caractéristiques de ce dispositif
le support devant être mis en mouvement sous forme d'une bande continue et
tendue
longitudinalement, la pièce rigide et l' organe ayant une partie active sont
confondus en
un seul ensemble constitué par une plaque disposée transversalement à la
machine sur
toute la largeur du parcours du support, et dont une face constituant la
partie active est
située au-delà du plan dans lequel doit se trouver l'une des deux faces du
support, afin
que la bande continue subisse sur toute sa largeur un effort transversal dû à
la tension
qui tend à la ramener dans un plan situé en-deçà de la partie active ;
le support étant constitué de panneaux distincts, la pièce rigide et l'organe
ayant une
partie active sont distincts et disposés de part et d'autre du parcours des
panneaux ;
la pièce rigide est une butée immobile et l'organe ayant une partie active est
un levier
sollicité élastiquement en direction de la butée, la partie active étant
constituée par un
galet monté fou à l'extrémité du levier ;
le levier est relié à une embase montée mobile entre deux positions, dans
l'une
desquelles dite « position active » le levier est suffisamment proche du
parcours des
panneaux pour que le galet soit au contact de l'une des faces desdits
panneaux, et dans
l'autre desquelles dite « position d'effacement » le levier est relativement
loin de sa
position active ;
l'embase est associée à un mécanisme de commande automatique destiné à mettre
l'embase soit en position active soit en position d'effacement selon qu'en
regard du
galet se trouve un panneau ou un intervalle entre deux panneaux successifs ;
la butée se trouve à l'extrémité d'une tête d'application d'adhésif à laquelle
aboutit un
conduit d'amenée d'adhésif liquide provenant de la réserve d'adhésif, ladite
tête étant
disposée au voisinage du plan dans lequel doit se trouver l'une des faces du
support ;
~ la surface de destination, au moins, étant insuffisamment apte à retenir
l'adhésif à effet
prolongé lors de la mise en présence des deux éléments du support à réunir,
notamment
par application rapide et sous pression manuelle modérée, par exemple en
raison de la
présence sur le support d'un film en matière synthétique ou d'un revêtement
tel qu'une
matière synthétique, silicone en particulier, un vernis ou du kaolin, ayant un
effet
inhibiteur d'accrochage de (adhésif, la machine comprend des moyens pour faire
subir
à la surface de destination, au moins, avant sa réunion avec (adhésif
interposé, un
traitement physique et/ou chimique propre à améliorer (adhérence, soit par
annihilation, neutralisation ou atténuation d'un état de surface antérieur,
soit par apport
d'un produit correctif apte à la fois à se fixer à fun des éléments du support
et à retenir
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l'adhésif, moyens qui consistent soit en un mécanisme de retrait de matière,
soit en un
distributeur de produit supplémentaire, soit en un applicateur de traitement
sans
contact, tel qu'un apport thermique par un dispositif de chauffage, ou un
champ
électrique par un générateur de haute fréquence ;
5 D la machine est munie d'un organe à surface rugueuse devant être au contact
du support,
afm de lui retirer par érosion légère une fine couche superficielle sans
dissociation des
fibres, au moins sur la surface de destination ;
la machine est munie d'un mécanisme d'aspiration ayant une embouchure située à
proximité de l'organe à surface rugueuse, en vue d'évacuer des déchets créés
par
10 l'érosion légère de la couche superficielle ;
la machine est équipée d'un ensemble de traitement thermique qui doit recevoir
au
moins une partie du ruban de protection immédiatement avant son application
sur le
support ;
la machine est équipée d'un ensemble de traitement électrique qui doit
soumettre l'un
15 au moins des deux éléments du support devant être mis en présence, avant
leur réunion,
à un champ électrique à haute fréquence ;
(ensemble de traitement électrique comprend deux électrodes devant générer
entre
elles un champ électrique à haute fréquence et entre lesquelles doit passer
l'un au moins
des deux éléments devant étre mis en présence et réunis ;
20 D la machine comprend des moyens d'impression du ruban de protection situés
en aval de
l'ensemble de traitement électrique en considérant le sens de déplacement
relatif entre
le support et les moyens d'impression ;
le dispositif est réalisé sous forme d'une machine comprenant
un margeur d'entrée pour recevoir le support en carton ou matière similaire,
qui se
présente sous forme de panneaux distincts, indépendants et empilés sur le
margeur
et antérieurement découpés au format et à la forme voulue sous forme de flans,
~ un chemin de guidage des flans fun derrière l'autre, chemïn qui s'étend
jusqu'à un
transporteur aboutissant à un empileur de sortie,
et est caractérisé en ce que la machine comprend en outre
~ un distributeur de ruban de protection de l'adhésif à effet prolongé, soit
seul, soit
déjà associé à un ensemble préfabriqué comprenant une base, de l'adhésif et un
ruban de protection amovible, se présentant en grande longueur sous forme de
bobines,
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~ un mécanisme de coupe dudit ruban de protection coordonné avec le
déplacement
des flans en vue de découper le ruban de protection prés des deux extrémités
transversales de chaque flan,
~ un dispositif incorporant des moyens d'application d'un traitement soit au
support
seul, soit au ruban de protection seul, soit aux deux ;
le dispositif est réalisé sous forme d'une machine comprenant
~ un margeur d'entrée pour recevoir le support en carton ou matière similaire,
qui se
présente sous forme de panneaux distincts empilés sur le margeur et
antérieurement
découpés au format et à la forme voulue sous forme de flans,
~ un chemin de guidage des flans fun derrière (autre, chemin qui s'étend
jusqu'à un
transporteur aboutissant à un empileur de sortie,
et il est caractérisé en ce que la machine comprend en outre :
~ un distributeur de ruban de protection de (adhésif à effet prolongé, soit
seul, soit
déjà associé à un ensemble préfabriqué comprenant une base, de (adhésif et un
ruban de protection amovible, se présentant en grande longueur sous forme de
bobines,
~ un mécanisme d'application dudit ruban de protection selon des segments de
longueur au plus égale à celle de chaque flan,
~ un mécanisme de coupe dudit ruban de protection qui est coordonné avec le
mécanisme d'application pour découper le ruban selon des segments situés
chacun
à l'intérieur du contour d'un flan,
~ un dispositif incorporant des moyens d'application d'un traitement soit au
support
seule, soit au ruban de protection seul, soit aux deux ;
le dispositif est réalisé sous forme d'une machine qui est une onduleuse
comprenant
~ un ensemble de constitution de support en carton ondulé à partir de bobines
de
papier, support qui se présente sous forme d'une large bande continue
substantiellement horizontale et de longueur indéfinie,
~ des organes cinématiques de mise en mouvement constant ou intermittent de la
bande continue,
~ un chemin de guidage de la bande continue,
~ un ensemble de fractionnement transversal et/ou longitudinal de la bande
continue
pour créer des panneaux indépendants,
~ au moins un empileur des panneaux indépendants découpés,
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et il est caractérisé en ce que la machine comprend en outre
~ au moins une tête d'application d'adhésif à effet prolongé seul,
~ au moins un distributeur de ruban de protection de (adhésif à effet
prolongé, se
présentant en grande longueur sous forme de bobines,
~ au moins un dispositif incorporant des moyens d'application d'un traitement
soit au
support seul, soit au ruban de protection seul, soit aux deux ;
D le ou les distributeurs de ruban de protection soit seul, soit déj à associé
à un ensemble
préfabriqué comprenant une base, de l'adhésif et un ruban de protection
amovible,
ainsi que le ou les dispositifs incorporant les moyens d'application d'un
traitement se
trouvent au-dessus de la bande continue horizontale, l'adhésif à effet
prolongé et le
ruban de protection devant alors être appliqués sur la face supérieure de
ladite bande
continue ;
D le ou les distributeurs de ruban de protection ainsi que le ou les
dispositifs incorporant
les moyens d'application d'un traitement se trouvent au-dessous de la bande
continue
horizontale, l'adhésif à effet prolongé et le ruban de protection devant alors
être
appliqués sur la face inférieure de la bande continue ;
D l'adhésif à effet prolongé devant être appliqué sur la face supérieure de la
bande
continue, des têtes de distribution d'adhésif malléable sont situées au-dessus
de ladite
face supérieure ;
D l'adhésif à effet prolongé devant être appliqué sur la face inférieure de la
bande
continue, des têtes de distribution d'adhésif malléable sont situées au-
dessous de ladite
face inférieure ;
D le dispositïf est destiné à appliquer séparément de l'adhésif malléable et
un ruban de
protection, et comprend un orifice de distribution d'adhésif malléable, des
organes de
stockage et de déroulement du ruban de protection, ainsi qu'un mécanisme
d'application dudit ruban de protection sur le support, au moins en partie sur
l'adhésif,
mécanisme qui est disposé en aval de l'orifice de distribution d'adhésif en
considérant
le sens de déplacement relatif, dispositif caractérisé en ce qu'il est muni
d'au moins un
détecteur de présence de ruban de protection dont l'élément sensible est situé
en aval
de l'orifice de distribution d'adhésif et qui est relié à une alarme ainsi
qu'éventuellement à un mécanisme automatique destiné à rendre l'adhésif
inopérant,
soit par retrait, soit par ajout d'un élément matériel ;
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D le dispositif est muni d'un mécanisme de retrait de l'adhésif qui comprend
au moins un
soc mobile entre une position d'attente dans laquelle il est situé à l'écart
du support, et
une position active dans laquelle il est situé au-delà du plan du support sur
lequel
l' adhésif est déj à appliqué, des moyens éventuellement automatiques étant
prévus pour
faire passer le soc d'une position à l'autre ;
D le dispositif est muni d'un mécanisme de retrait de l'adhésif comprenant au
moins un
élément coupant mobile entre une position d'attente dans laquelle le ou les
éléments
coupants sont situés à l'écart du support et une position dans laquelle ils
traversent
l'épaisseur du support ;
D le dispositif étant muni d'un mécanisme de retrait de l'adhésif, il comporte
un
ensemble d'évacuation comprenant au moins une trompe reliée à un conduit
débouchant à proximité d'un lieu de stockage, et un appareil d'aspiration ;
D le dispositif est associé à un distributeur pour un élément matériel destiné
à être
appliqué sur le support, au moins en partie sur tout l'adhésif présent ;
D le distributeur comprend d'une part au moins une bobine pour le stockage
d'une feuille
telle qu'un ruban et d'autre part un mécanisme de délivrance de la feuille et
d'application de celle-ci sur le support ;
D le dispositif est associé à un réservoir de produit chimique et à un
mécanisme
d'application, notamment par pulvérisation ;
D le réservoir est portatif et à commande manuelle, notamment un bidon à valve
contenant un gaz propulseur sous pression ;
D le réserv~ir est fixe et associé d'une part à au moins une buse, ou à une
rampe, de
pulvérisation reliées) à au moins un conduit muni d'une électrovanne, et d'
autre part à
un mécanisme de commande éventuellement automatique d'ouverture et de
fermeture
de la ou des électrovannes ;
D le dispositif dont le poste de dépose comprend
~ d'une part un distributeur d'adhésif malléable ayant un ou plusieurs
orifices de
distribution,
~ d'autre part un distributeur de ruban de protection ayant
~ au moins un support pour une bobine de ruban enroulé en spirale et
présentant
un brin libre,
~ des moyens de déroulement et de guidage du brin libre,
~ un mécanisme applicateur,
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est caractérisé en ce que le poste de dépose comprend
~ des moyens d'entraînement positif du brin libre du ruban de protection et un
mécanisme de commande de la vitesse d'entraînement afin que dès avant son
accostage au cordon d'adhésif déjà appliqué sur le support, la vitesse
linéaire du
brin libre du ruban de protection soit égale à la vitesse linéaire du
mouvement
relatif entre le support et le poste de dépose,
~ une calandre formée de deux galets rotatifs respectivement supérieur et
inférieur,
qui sont situés de part et d'autre du plan dans lequel doit s'étendre le
support muni
du ruban de protection, et dont l'écartement mutuel est précis et
avantageusement
réglable, l'ensemble du support, du cordon d'adhésif et du ruban de protection
devant être engagé dans l'espace situé entre les galets supérieur et
inférieur, afm de
calaaldrer le cordon d' adhésif malléable intercalé entre le ruban de
protection et le
support ayant tous deux une épaisseur non sensiblement modifiée par le
calandrage, pour que le cordon d'adhésif soit étalé latéralement, au moins
partiellement, et que sa face située contre le ruban de protection se forme
dans un
seul plan s'étendant au-dessus du point le plus en relief de la surface
d'application ;
D la machine est équipée d'un ensemble pour l' application sur le support d'un
produit tel
que de la colle à effet immédiat, un solvant, un vernis et analogue, et qui
comprend un
réservoir pour le produit, au moins un conduit raccordé d'une part au
réservoir et
~0 d'autre part à au moins une buse de sortie dont l'orifice se trouve à
proximité du
parcours que doit suivre le support par rapport au poste de dépose ;
la machine comprenant un poste de dépose d' adhésif et un poste de dépose de
ruban de
protection décalés dans le sens du mouvement du support, à savoir que le poste
de
dépose d'adhésif est en amont et le poste de dépose de ruban de protection en
aval,
l'orifice de la buse de distribution de produit est situé entre ces deux
postes ;
la machine possède un galet de pression monté rotatif et situé à proximité
immédiate
de l'endroit où le ruban de protection doit accoster le support et le cordon
d'adhésif
déposé sur celui-ci, afin d'exercer une pression sur le support à travers le
ruban de
protection et l'adhésif intercalés ;
D le galet de pression est relié cinématiquement à des moyens de mise en
rotation ;
les moyens de mise en rotation du galet de pression sont constitués par un
mécanisme
qui comprend un galet moteur monté sur un axe et qui doit être au contact du
support
en mouvement afin que, par friction tangentielle, le mouvement linéaire du
support
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puisse être transmis au galet moteur, lequel reçoit au moins un organe de
transmission
relié au galet de pression ;
D le galet de pression présente une partie centrale de diamètre inférieur à
celui de deux
parties latérales ;
5 D les parties latérales doivent être appliquées directement sur le support ;
D les parties latérales doivent être appliquées sur le ruban de protection
intercalé entre
lesdites parties latérales et le support ;
D les parties latérales ont une surface non lisse ;
D la demi-différence des diamètres de la partie centrale et des deux parties
latérales est
10 inférieure à l'épaisseur du ruban de protection afin d'exercer sur celui-ci
une traction
d'entraînement par pincement entre le support en mouvement et la partie
centrale en
rotation ;
D la demi-dïfférence des diamètres de la partie centrale et des deux parties
latérales est
inférieure à l'épaisseur totale du ruban de protection et du cordon d'adhésif
15 préalablement déposé sur le support, afin de déterminer par laminage
l'épaisseur dudit
cordon d'adhésif ;
D le galet de pression est monté rotatif sur un équipage mobile associé à des
moyens de
commande par lesquels le galet de pression peut être mis dans l'une de deux
positions
extrêmes, l'une dite « d'écartement » dans laquelle le galet de pression est à
l'écart du
20 support, et l'autre dite « active » dans laquelle il est au contact du
support, en exerçant
sur lui une pression éventuellement réglable ;
D l'équipage mobile est relié à un vérin de commande pneumatique, afin que la
poussée
du vérin sur l'équipage mobile soit un peu élastique ;
D le dispositif comprend des moyens de fixation du ruban de protection au
support afin
25 de les rendre solidaires indépendamment de l'adhésif déposé sur ledit
support ;
D les moyens de fixation consistent en un distributeur de colle à effet
immédiat ;
D les moyens de fixation consistent en un mécanisme de coupe et de pliage
transversal du
ruban de protection, destiné à replier une petite longueur dudit ruban de
protection à
partir d'une extrémité libre, afin que dans la partie pliée une face du ruban
de
protection peu sensible à l'adhésif soit repliée sur elle-même et que la face
opposée
plus sensible à l'adhésif présente une certaine longueur du même côté du ruban
de
protection que la face peu sensible à l'adhésif ;
D le dispositif étant destiné appliquer séparément de (adhésif malléable et un
ruban de
protection, il comprend un réceptacle parallélépipédique déterminé par six
faces dont
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quatre petites faces et deux grandes faces parallèles écartées d'une distance
un peu plus
grande que la largeur du ruban de protection, deux petites faces opposées
présentant
chacune un passage dont l'un est une entrée dans laquelle doit être engagé le
brin libre
du ruban de protection issu d'une bobine de stockage, et dont l'autre
constitue une
sortie par laquelle doit passer le brin libre du ruban de protection, des
moyens moteurs
étant prévus pour mettre en mouvement et guider le ruban de protection d'une
part
depuis la bobine de stockage jusqu'à l'entrée du réceptacle et d'autre part
depuis la
sortie du réceptacle jusqu'au poste de dépose, moyens qui sont coordonnés pour
conduire de la bobine à l'entrée du réceptacle une longueur de ruban de
protection
sensiblement égale à celle qui est conduite de la sortie du réceptacle au
poste de
dépose, afin qu'il y ait en permanence dans le réceptacle une longueur
substantielle de
ruban de protection en vrac, c'est-à-dire non enroulée sur elle-même, et
disposée en
larges plis libres de toute accroche et placés les uns contre les autres sans
contrainte,
mais sensiblement alignés en largeur grâce aux deux grandes faces du
réceptacle ;
D les moyens moteurs comprennent une paire de galets'dont l'un au moins est
relié
cinématiquement à un moteur, et qui est située entre la bobine de stockage et
l'entrée
du réceptacle.
D les moyens moteurs sont associés à un instrument de mesure qui permet de
déterminer
la longueur de ruban de protection présente dans le réceptacle, et qui
contrôle le
fonctionnement de la paire de galets afin que la longueur entraînée vers
l'entrée soit
sensiblement égale à la longueur entraînée au-delà de la sortie.
D la bobine de stockage est montée rotative sur un axe et est associé à un
mécanisme de
freï~~age ;
D le dispositif comprend un galet pilote contre lequel porte la partie du
ruban de
protection située entre la bobine de stockage et l' entrée du réceptacle quand
ledit ruban
de protection est tendu, le galet pilote étant en relation fonctionnelle avec
le
mécanisme de freinage afin que celui-ci soit neutralisé quand le ruban de
protection
porte contre le galet pilote et soit mis en action de freinage de la bobine
dès que le
ruban de protection est détendu et ne porte plus contre ledit galet pilote ;
D la bobine de stockage est montée rotative sur un axe et reliée
cinématiquement à un
moteur ;
D le galet pilote est en relation fonctionnelle avec le moteur afin que la
vitesse de celui-ci
soit commandée à une vitesse avantageusement réglable lorsque le ruban de
protection
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porte contre le galet pilote et soit mis à l'arrêt dès que le ruban de
protection est
détendu et ne porte plus contre ledit galet pilote ;
le mécanisme de freinage de la bobine de stockage est constamment en action et
les
moyens moteurs ont une puissance suffisante pour vaincre l'effort de
résistance dû
audit mécanisme de freinage ;
le dispositif étant destiné à appliquer séparément de (adhésif malléable et un
ruban
de protection dont la réserve est une bobine sur laquelle il est enroulé selon
des
spires nombreuses, ce dispositif comprend d'une part un mécanisme de coupe du
ruban de protection en segments successifs, situé entre la bobine et le poste
de dépose,
et d'autre part un dispositif de mesure de la longueur de la surface
d'application du
support qui doit recevoir de l'adhésif et un segment de ruban de protection,
afm de
couper en conséquence ledit segment à la longueur voulue avant qu'il soit
entièrement
disposé sur le support pour qu'il soit séparé des spires de la bobine, le
dispositif
comprenant en outre des moyens moteurs pour mettre en mouvement et guider le
ruban
de protection d'une part avant coupe depuis la bobine jusqu'au mécanisme de
coupe et
d'autre part après coupe depuis le mécanisme de coupe jusqu'au poste de
dépose, le
mécanisme de coupe comprenant un organe coupant mobile entre une position
d'effacement dans laquelle il est à l'écart du parcours du ruban de protection
et une
position active dans laquelle il se trouve très fugitivement sur ce parcours,
organe qui
est solidaire d'un élément mobile dont la vitesse de déplacement depuis la
position
active de coupe d'un segment jusqu'à celle du segment suivant est synchronisée
avec
les moyens de mise en mouvement relatif du poste de dépose et du support, la
distance
quï existe entre le mécanisme de coupe et le poste de dépose étant inférieure
à la
longueur du segment le plus court admissible ;
D les moyens moteurs comprennent deux paires de galets dont l'un au moins de
chaque
paire est relié cinématiquement à un moteur, l'une de ces deux paires étant
située entre
la réserve de ruban de protection et l'entrée du mécanisme de coupe, et
l'autre est
située entre la sortie du mécanisme de coupe et le poste de dépose ;
D le poste de dépose comportant un galet de pression monté rotatif et situé à
proximité
immëdiate de l'endroit oü le ruban de protection doit accoster le support et
le cordon
d' adhésif déposé sur celui-ci, la distance qui existe entre la paire de
galets située entre
la sortie dù mécanisme de coupe et le galet de pression est inférieure à la
longueur du
segment le plus court admissible.
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L'invention a également pour objet un produit notamment fibreux qui consiste
en une
pièce en carton, carton ondulé, ou en matériau similaire, telle qu'un panneau
simple, un
flan découpé rainé et éventuellement imprimé pouvant présenter des parties
repliées et
collées, ou encore un article en volume tel qu'un contenant, caractérisé en ce
que cette
pièce présente au moins un ruban faiblement adhérent disposé par-dessus un
cordon
d'adhésif à effet prolongé appliqué sur au moins un premier élément de la
pièce qui
constitue une zone dite « surface d' application », en présence duquel doit se
trouver, après
pliage et/ou redressement partiel, un deuxième élément de la pièce selon une
face dite
« surface de destination » démunie d'adhésif et donc de ruban de protection,
cette surface
de destination présentant un pouvoir de rétention d' adhésif supérieur à celui
du reste de la
pièce.
selon d'autres caractéristiques de ce produit
D une partie au moins de la surface de destination présente des traces d'un
traitement
antérieur, telles que état de surface, surépaisseur localisée, creux,
irrégularités, couleur
I S ou micro perforations ;
une partie au moins de la surface de destination est moins lisse que le reste
de la pièce ;
D une partie au moins de la surface de destination présente une couche d'un
produit ;
D les éléments devant être mis en présence sont des volets devant être pliés
selon des
lignes, certaines au moins de celles-ci présentent des perforations qui
traversent de part
en part le matériau constitutif des volets et qui sont séparées par des
parties pleines ;
les éléments devant être mis en présence sont des volets devant être pliés et
rabattus
l''un sur 1°autre selon des lignes, celles-ci sont situées, pour deux
volets voisins, à des
niveaux non alignés pour qu'après pliage et rabattement, la ligne de pliage du
volet du
dessus soit plus haute que celle du volet du dessous selon une distance
supérieure à
(épaisseur du matériau formant les volets, afin que le volet du dessus soit
légèrement
incliné par rapport au volet du dessous, et non strictement parallèle à lui ;
l' élément portant la surface de destination est plus mou et plus souple que
le reste de la
pièce ;
l' élément portant la surface d' application présente sur sa face opposée à
ladite surface
d'application, une trace au droit de laquelle le carton ondulé est plus mou en
raison de
la brisure de ses cannelures internes au droit de la trace ;
l'adhésif à effet prolongé est recouvert d'un ruban de protection légèrement
plus large
que l'adhésif ;
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D l'adhésif à effet prolongé est recouvert d'un ruban de protection dont les
extrémités
coïncident exactement avec les bords de la pièce ;
D l'adhésif à effet prolongé est recouvert d'un ruban de protection dont une
extrémité au
moins dépasse l'un des bords de la pièce ;
D l'adhésif à effet prolongé et le ruban de protection sont placés dans un
creux que
présente la pièce, afm que la face extérieure du ruban soit sensiblement
aligné avec la
face de la pièce, sans créer de surépaisseur ;
D le ruban de protection est transparent et porte des mentions apposées sur sa
face située
contre l' adhésif à effet prolongé ;
D le ruban de protection est assujetti à la pièce en carton non seulement par
l'adhésif à
effet prolongé lui-même mais en outre par des moyens additionnels ;
la pièce en carton porte au moins un cordon d'adhésif à effet prolongé
recouvert d'un
ruban de protection assujetti à la pièce de carton par au moins un organe de
fixation
mécanique tel qu'aiguille, agrafe et analogue ;
D la pièce en carton porte au moins un cordon d'adhésif à effet prolongé
recouvert d'un
ruban de protection assujetti à la pièce en carton par de la colle à effet
immédiat
déposée à au moins un emplacement.
L'invention sera mieux comprise par la description détaillée ci-après faite en
référence au
dessin annexé. Bien entendu, la description et le dessin ne sont donnés qu'à
titre d'exemple
indicatif et non limitatif.
La figure 1 est une vue schématique d'un dispositif conforme à (invention,
appliqué à
(obtention de panneaux distincts présentant chacun au moins une ligne
d'adhésif.
La figure 2 est une vue schématique partielle montrant un dispositif conforme
à l'invention
assurant la précision du positionnement des panneaux successifs par rapport à
un poste de
dépose, lorsqu'un panneau se trouve à l'aplomb d'une tête de délivrance
d'adhésif liquide.
La figure 3 est une vue schématique analogue à celle de la figure 2, qui
représente la phase
d' obtention des panneaux selon laquelle il se trouve un espace vide à
l'aplomb de la tête de
délivrance d'adhésif.
La figure 4 est une vue schématique d'un dispositif conforme à l'invention,
appliqué à
l'obtention d'une bande de longueur indéfinie présentant au moins une ligne
d'adhésif.
La figure 5 est une vue schématique partielle correspondant à celle de la
figure 2, la
présence d'une bande de longueur indéfinie ayant pour conséquence qu'il n'y a
pas
d'interruption de la présence de support à l'aplomb de la tête de délivrance
d'adhésif.
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La figure 6 est une vue schématique partielle montrant la fermeture d'un
contenant par
rabattement de deux volets articulés dont l'un porte de l'adhésif à effet
prolongé.
La figure 7 est une vue schématique du contenant de la figure 1 après
fermeture.
La figure 8 illustre <t l'effet chewing-gum » et le commencement de l'étirage
de l'adhésif,
5 par suite de l'action combinée des deux volets soumis à un effort de retour
à la position
plane d'origine.
La figure 9 illustre l'ouverture subite du contenant lorsque l'effort
d'ouverture dépasse la
force de rétention de l'adhésif.
La figure 10 est une vue schématique en plan d'une ébauche de contenant à
plat, découpée
10 et rainée en vue de la mise en volume d'un contenant, ici une boîte,
destinée à l'expédition
par poste ou messagerie d'articles qu'elle contient, ébauche sur laquelle on
doit appliquer
de l'adlaés~f à effet prolongé ainsi qu'un ruban de protection.
La figure I 1 est une vue schématique en plan d'un flan issu de l'ébauche de
la figure 10,
apgès que celle-ci ait été pliée en deux et fixée par de la colle disposée sur
une patte
15 d'assemblage.
La figure 12 est une vue schématique en perspective d'une boîte en cours de
mise en
volume, à partir du flan de la figure 11.
La figure 13 est une vue schématique en perspective de la boîte de la figure
12, mise en
volume et prête à être fermée pax l'adhésif à effet prolongé.
20 La figure 14 est une vue schématique en perspective de la boîte des figures
12 et 13 après
fermeture, et prête au transport mais exposée au risque d'ouverture
accidentelle si elle
n' est pas traitée selon la présente invention.
La figure I S est une ébauche identique à celle de la figure 10 et traitée
conformément à
l'invention, avant application d'adhésif à effet prolongé et qui doit,
ensuite, donner
25 naissance à un flan analogue à celui de la figure 11, puis à une boîte
analogue à celle des
figures 11 et 12, sans danger d'ouverture accidentelle.
Les figures 16 à 20 sont des vues schématiques d'un contenant de type connu,
permettant
l'emballage d'objets de diverses hauteurs, et devant être maintenu en volume
et fermé par
de l'adhésif à effet prolongé.
30 Sur la figure 16, on voit une ébauche à plat, simplement découpée et
rainée, devant
recevoir de l'adhésif à effet prolongé et un ruban de protection.
Sur la figure 17, on voit un flan issu de l'ébauche de la figure 16 et
présentant une partie
repliée et partiellement collée, en vue de constituer un contenant à hauteur
variable, destiné
à l'expédition par poste ou par messagerie.
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La figure 18 est me vue schématique en perspective d'un contenant obtenu par
mise en
volume du flan de la figure 17 et en cours de fermeture pour l'emballage d'un
livre.
La figure 19 est une vue schématique en perspective du contenant de la figure
18, prêt à
être fermé au moyen d'adhésif à effet prolongé.
La figure 20 est une vue schématique en perspective du contenant des figures
18 et 19,
mais exposé au risque d'ouverture accidentelle s'il n'est pas traité selon la
présente
invention.
La figure 21 est un flan analogue à celui de la figure 17 devant donner
naissance à un
contenant analogue à celui des figures 18 à 20, mais sans danger d'ouverture
accidentelle,
car traité conformément à l'invention, avant application d'adhésif à effet
prolongé.
La figure 22 est une vue schématique illustrant un dispositif mettant en
oeuvre le procédé
conforme à l'invention pour l'application d'adhésif à effet prolongé et d'un
ruban de
protection sur du carcan ondulé en panneaux prédécoupés, en ébauches rainées
ou en flans
en cours de pliage et d'assemblage par collage partiel, conformément à un mode
de
réalisation particulier de l' invention selon lequel on exerce une pression, à
travers le ruban
de protection, sur l'adhésif à effet prolongé.
La figure 23 est une vue schématique à plus grande échelle d'une partie du
dispositif de la
figure 22, spécifique à ce mode de réalisation particulier.
Les figures 24 à 26 sont des vues schématiques illustrant ce mode de
réalisation particulier
appliqué à de l' adhésif déposé sous forme d'un unique cordon relativement
épais. En outre,
la figure 24 est une coupe vue selon la ligne XLII - XLII de la figure 23, et
la figure 25 est
une coupe vue selon la ligne XLIII - XLIII de cette même figure 23.
Les figures 27 â 29 sont des vues schématiques illustrant le même mode de
réalisation de
l'invention, mais en utilisant de l'adhésif à effet prolongé appliqué selon
plusieurs petits
cordons, et sur la face supérieure du support.
Les figures 30 à 32 sont des vues schématiques illustrant le même mode de
réalisation de
l'invention que celui des figures 27 et 29 mais avec lequel on n'exerce pas de
pression
suffisante pour étaler les cordons d'adhésif.
Les figures 33 à 35 sont des vues schématiques illustrant une variante du même
mode de
réalisation de l'invention en utilisant de l' adhésif à effet prolongé
appliqué selon plusieurs
petits cordons, mais sur la face inférieure du support.
La figure 36 est une vue schématique en élévation d'une machine conforme à
l'invention,
destinée à l'application d'adhésif à effet prolongé et d'un ruban de
protection sur des
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supports unitaires constitués par des panneaux en carton ondulé provenant de
la découpe
soit d'un bande de carton ondulé de longueur indéfinie, soit de plaques plus
grandes.
La figure 37 est une vue schématique partielle en perspective illustrant une
variante de
l'invention selon laquelle on retire par érosion, sur la partie du support
constituant la
surface d' application, une couche superficielle que présente le support et
qui est peu apte à
la rétention d'adhésif à effet prolongé, avant application dudit adhésif.
La figure 38 est une vue schématique partielle en perspective illustrant une
variante de
l'invention selon laquelle on étend un produit additionnel sur la partie du
support
constituant la surface d'application dont la surface est peu apte à la
rétention d'adhésif à
effet prolongé, avant application dudit adhésif.
La figure 39 est une vue schématique partielle en perspective illustrant une
variante de
l'invention selon laquelle on soumet la partie du support constituant la
surface
d'application dont la surface est peu apte à la rétention d'adhésif à effet
prolongé, à un
champ électrique, avant application dudit adhésif.
La figure 40 est une vue schématique en élévation d'une machine conforme à
l'invention,
destinée à l'application d'adhésif à effet prolongé et d'un ruban de
protection sur un
support constitué par une bande de carton ondulé de longueur indéfinie,
provenant de la
constitution en continu de ce carton ondulé à partir de bobines de papier,
cette machine
étant connue sous le nom « d'onduleuse ».
La figure 41 est une vue schématique partielle d'une machine comportant un
dispositif
d'application d'adhésif et d'un ruban de protection, en fonctionnement normal.
La figure 42 est une vue schématique analogue à celle de la figure 41
illustrant la
survenance d'un incident consistant en la rupture du ruban de protection.
La figure 43 est une vue schématique d'un mode de réalisation de l'invention
mise en
application lors de la survenance de l'incident illustré par la figure 42.
La figure 44 est une vue analogue à celle de la figure 43, et correspondant à
un autre mode
de réalisation de l' invention.
La figure 45 est une vue analogue à celles des figures 43 et 44, et
correspondant à un autre
mode de réalisation de l'invention.
La figure 46 est une vue analogue à celles des figures 43, 44 et 45, et
correspondant à un
autre mode de réalisation de l'invention, selon deux variantes.
Les figures 47 à 54 sont des vues schématiques qui illustrent un mode de
réalisation de
l'invention selon lequel la précision d'application de l' adhésif à effet
prolongé et du ruban
de protection est obtenue en synchronisant les vitesses linéaires du support
en mouvement
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et du ruban de protection extrait de sa réserve, grâce à un galet de pression
entraîné en
rotation.
Les figures 47 et 48 illustrent la situation dans laquelle le support n'est
pas présent.
Les figures 49 et 50 illustrent la situation dans laquelle le support est
présent à l'aplomb du
galet de pression, avant dépose de l'adhésif.
Les figures 51 et 52 illustrent une situation spéciale, dans laquelle le ruban
de protection
est déjà entraîné par le galet de pression mais l'adhésif est en retard sur
lui car il arrive
seulement au poste de dépose.
Les figures 53 et 54 illustrent la situation de fonctionnement courant, selon
laquelle le
support est prësent et reçoit l'adhésif malléable ainsi que le ruban de
protection.
La figure 55 est une vue schématique montrant que le galet de pression peut
être moleté
dans sa partie médiane.
La ~g,~.~r~e 56 est une vue schématique montrant que le galet de pression peut
être moleté de
part et d'autre de sa partie médiane.
Les figures 57 et 58 sont des vues schématiques illustrant deux variantes de
l'invention
quant à l'application par le galet de pression de l'adhésif à effet prolongé
et du ruban de
protection.
La figure 59 est une vue schématique illustrant un mode de réalisation de
l'invention selon
lequel le galet de pression est entraîné en rotation au moyen d'un organe de
transmission
du genre courroie.
La figure 60 est une vue schématique en élévation illustrant un mode de
réalisation de
l'invention selon lequel le galet de pression est entraîné en rotation par un
mécanisme
comprenant un galet - moteur lui-même entraîné par le support en mouvement.
La figure 61 est une vue schématique en élévation analogue à la figure 60, le
mécanisme
étant ici en position d' effacement, le support en mouvement n'étant pas
présent à l'aplomb
du galet de pression.
La figure 62 est une vue schématique en perspective du mécanisme des figures
60 et 61.
La figure 63 est une vue schématique illustrant un mode de réalisation de
l'invention selon
lequel un stock intermédiaire est prévue entre la bobine de stockage du ruban
de protection
et le poste de dépose.
La figure 64 est une vue schématique illustrant un mode de réalisation de
l'invention selon
lequel un mécanisme de mesure et de coupe du ruban de protection est prévu à
proximité
du poste de dépose.
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En se reportant aux figures 1 à 3, on voit comment on réalise la mise en
oeuvre du procédé
conforme à (invention dans le cas où les supports sont des panneaux
indépendants, alors
que sur les figures 4 et 5, le procédé est appliqué à un support constitué par
une bande
continue de longueur indéfinie, ce qui est le cas des bandes de carton ondulé
présentes sur
une machine à onduler dite <e onduleuse ».
Sur les figures 1 à 3, on voit un réservoir 1 chauffé et calorifugé, dans
lequel on chauffe
une certaine quantité d'adhésif 2 pour l'amener à une consistance selon
laquelle il est
encore pâteux mais à la limite de l'état liquide, situation que l' on qualifie
de « malléable ».
A titre d'exemple, un adhésif de type connu est chauffé jusqu'à environ 175
degrés Celsius,
l'important étant de porter l'adhésif à la température nécessaire pour qu'il
ait une viscosité
compatible avec son extrusion facile et continue.
Par un conduit 3, (adhésif 2 est amené à un orifice 4 débouchant au-dessus du
plan dans
lequel doit se situer la face supérieure des différents panneaux 5 constituant
chacun une
support devant recevoir l'adhésif malléable 2 et un ruban de protection.
L'orifice 4 est situé à un niveau N invariable, soit que le conduit 3 soit
fixe, soit que
l'orifice 4 soit prévu sur une tête 6 elle-même disposëe de manière fixe, ou
si elle est
mobile à des fins d'entretien et/ou de réglage, assujettie une fois pour
toute,
éventuellement en butée, au niveau donné N.
La face des panneaux 5 qui doit recevoir l'adhésif 2, dite « surface
d'application », ici c'est
leur face supérieure, doit s'étendre dans un plan situé à une distance aussi
précise que
possible de l'orifice 4.
En effet, la distance D1 qui sépare le niveau N de la face d'application est
critique pour
obtenir que l' adhésif 2 soit appliqué de façon correcte, à la fois pour sa
fixation à la surface
d'application, en usine, et pour son action ultérieure réelle et efficace sur
la surface de
destination.
Selon l'invention, on détermine un plan de référence P situé à la distance D 1
de celui dans
lequel doit se trouver la surface d'application, et l'on exerce un effort
transversal sur les
panneaux 5 pour que leur face supérieure soit constamment appliquée contre le
plan P.
Sur la figure 1, le plan P est formé par la face inférieure d'une pièce rigide
7 constituant
une butée et distincte de l'extrémité du conduit 3 où se trouve l'orifice 4.
Sur les figures 2 et 3, l'orifice 4 est prévu sur une tête d'application 6
d'adhésif 2 et se
trouve à l'extrémité d'un canal 8 incliné vers le bas d'arrière en avant, pour
déboucher à la
partie aval de la tête 6, par rapport au sens de déplacement des panneaux 5
indiqué par les
flèches Fl.
CA 02476395 2004-08-19
WO 03/078078 PCT/FR03/00551
Le plan de référence P est prévu ici sur la tête 6 elle-même, dont la face
inférieure plane et
lisse constitue la butée contre laquelle la face d'application doit
constamment être
maintenue, pour tous les panneaux 5 successifs ayant la même épaisseur.
Afin d' éviter toute gène et a for~tior~i tout obstacle au déplacement des
panneaux 5, la tête 6
5 présente un redan transversal arrière 9 de forme arrondie.
L'effort transversal est obtenu au moyen d'un galet d'appui 10 qui constitue
une partie
active et qui monté fou sur un axe 11 situé à l'extrémité d'un levier 12 relié
à une embase
13 montée mobile en pivotement entre deux positions.
Sur la figure 2, le levier 12 est en position active, c'est-à-dire que
l'embase 13 a été
10 entraînée (par un mécanisme de type connu, non représenté) en pivotement
selon la flèche
F2, pour que le galet 10 soit appliqué élastiquement mais énergiquement contre
la face
inférieure des panneaux 5 (figure 2), alors que sur la figure 3, l'embase 13 a
été entraînée
en picotement en sens inverse pour que le galet soit en position d'
effacement, c' est-à-dire
éloigné de l'endroit où doit se trouver la face inférieure des panneaux 5.
15 Avec ces dispositions, la butée 7 et la partie active 10 sont situés de
part et d'autre du
parcours des panneaux 5.
Les mouvements alternatifs de pivotement du levier 12 et de l'embase 13, pour
amener le
galet 10 en position active et en position d'effacement sont coordonnés à la
position des
différents panneaux 5, afin que le galet 10 exerce un effort transversal sur
la face inférieure
20 de chaque panneau 5 dès que celui-ci arrive à l'aplomb de la tête 6 et tant
qu'il est présent
à cet endroit, et que ce galet 10 soit éloigné lorsqu'à l'aplomb de la tête 6
il n'y a pas de
panneau 5, ce qui arrive au droit de chaque intervalle qui sépare lesdits
panneaux 5
successifs.
Cet effort transversal ne doit pas être confondu avec le simple appui des
panneaux 5 sur
25 des organes banals de machine, tels que des cylindres ou des courroies car
dans ce dernier
cas il n'y a pas d'effort élastique énergique, localisé de manière précise et
calibré contre un
plan de référence mais un simple soutien non rigide et très imprécis, ne
serait-ce qu'en
raison du matériau constitutif de ces courroies, ou de la position réglée
manuellement des
rouleaux de tension.
30 Sur la figure 4, on voit comment le procédé de l'invention est appliqué non
plus à des
panneaux 5 distincts les uns des autres mais à un support unique formé par une
bande 15
de longueur indéfinie, représentée ici comme étant une longue feuille de
carton ondulé, sur
la machine de fabrication elle-même, ou « onduleuse », en aval des éléments
spécifiques à
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la fabrication du carton ondulé double face, et qui seront décrits plus loin
en regard de la
figure 40.
Ici, au contraire du mode de réalisation précédent des figures 1 à 3, la butée
et la partie
active sont confondues en une seule pièce fixe 16 placée transversalement.
L'effort transversal est obtenu grâce au positionnement de la pièce 16 à un
niveau
supérieur à celui qu' occuperait sans elle la bande continue 15, car celle-ci
étant très longue
et flexible, elle peut étre légèrement déviée de son parcours normal, de sorte
que sa tension
naturelle, exercée par l'onduleuse du fait même des fonctions de ses
différents postes
mécanisés, l'applique constamment contre la face supérieure de la pièce 16.
Il faut noter que ce mode de réalisation est particulièrement intéressant à
installer sur une
onduleuse, car la longueur de la bande, sa vitesse qui varie souvent et la
nature des moyens
d'entraânement de la bande, ont pour effet de créer de battements de la bande
perpendiculairement à son plan, et le maintien en tension que procure la pièce
16 a pour
consëquence heureuse d'atténuer sinon supprimer ces battements.
Sur la figure 4, la face supérieure de la pièce 16 est légèrement en dos d'
âne afm de ne pas
créer de contraintes excessives sur la bande 15, l'application d'adhésif 2 se
faisant à
proximité de la pièce 16 et en aval de celle-ci, par rapport au sens de
déplacement de la
bande continue 15, indiqué par la flèche F1.
Sur la figure 5, une téte d'application 6 est située à l'aplomb de la pièce 16
mais celle-ci
étant inélastique et fixe, la distance D1 qui sépare le niveau de l'orifice 4
du plan P doit
pouvoir être ajustée de manière précise afin de pouvoir utiliser des bandes de
carton ondulé
de différentes épaisseurs. Pour un type de carton ondulé donné, le réglage de
la distance
D1 est effectué une fois pour toutes, vérifié et éventuellement rectifié
périodiquement.
Les faces transversales amont 17 et aval 18 de la pièce 16 sont arrondies pour
facilité le
déplacement de la bande continue 15.
L'usage d'adhésif à effet prolongé s'applique particulièrement bien aux
contenants
destinés aux expéditions par poste ou par messagerie, mais concerne aussi
toutes sortes
d' applications qui nécessitent la réunion de deux éléments par un adhésif,
même longtemps
après que celui-ci ait été appliqué sur l'un de ces éléments.
On sait, en effet, que seul un adhésif permet de rëunir deux éléments de
manière
inviolable, notamment pour maintenir en volume et fermer un contenant obtenu
par pliage
d'un flan préalablement découpé et rainé.
« Inviolable » ne signifie pas qu'il est impossible de désunir les éléments
assemblés, mais
signifie que cette désunion ne peut être pratiquée sans laisser de traces
visibles qui révèlent
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la fraude. En effet, au cas où l'ouverture est forcée frauduleusement, il faut
que cette
violation loin de rester imperceptible, soit au contraire révélée par une
détérioration visible
du contenant, c'est-à-dire par une nette déchirure des fibres lorsque le
support est en
matériau fibreux, ce qui est le cas du papier et du carton (ondulé ou pas).
En outre, on souhaite que ces traces restent apparentes même en tentant
d'assembler à
nouveau les éléments d'abord séparés, car l'adhésif doit devenir inopërant, ou
tout au
moins très médiocre et empêcher ainsi de reconstituer la fermeture d'origine
invisible car
cela masquerait la fraude.
C'est notamment le cas des contenants livrés à plat sous forme de flans
parfois
partiellement pré-assemblés, et que les usagers utilisent un par un pour y
placer des articles
â expédier. Après fermeture, il faut éviter l'ouverture accidentelle du
contenant pendant ses
rnar~ip~,~lations et son transport.
On a exclu les systèmes de fermeture à pattes qui ne sont pas inviolables par
nature et qui
impliquent la présence de surépaisseurs et de parties en relief pouvant être
facilement
accrochées et déchirées, en particulier sur les transporteurs des centres de
tri et dans les
conteneurs de transport.
Tous les moyens de fermeture prétendus inviolables mis en oeuvre avec ces
systèmes à
pattes s'avèrent illusoires car ils sont facilement déjoués quand on connaît
le principe de
dissimulation sur lequel ils sont basés.
On peut compenser les irrëgularités de surface des supports devant recevoir de
l' adhésif à
effet prolongé en augmentant nettement l'épaisseur de l'adhésif, afin de
l'obliger par
pression â pénétrer partiellement dans les irrégularités du support contre
lequel on veut
fixer un élément extérieur.
C'est le cas de plinthes préfabriquées en bois ou en matière synthétique dont
une face est
décorative et l'autre, destinée à se fixer à une paroi, reçoit un ou plusieurs
cordons
d'adhésif à effet prolongé très épais, recouverts de manière peu précise d'un
papier
siliconé.
On comprend que cette solution élémentaire conduit à des prix de revient
élevés et ne
donne pas nécessairement de bons résultats car la fixation demeure grossière
et imprécise.
En effet, l'épaisseur des cordons d'adhésif ne permet pas d'obtenir des
bobines de ruban
transfert en grande longueur parce que le diamètre de ces bobines dépasserait
les limites
imposées par les impératifs industriels.
On peut aussi conserver la même épaisseur d'adhésif mais augmenter sa largeur,
ce qui
revient à l'inconvénient ci-dessus : élévation du prix de revient.
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Pour remédier à cet inconvénient, on utilise des rubans - transfert à double
face adhésive,
dont la base élastique est sensée compenser les irrégularités du support mais
les rubans
double face sont plus compliqués à fabriquer que les rubans transfert
standards et sont
donc nettement plus coûteux.
Dans le domaine de l' emballage, et surtout pour les contenants destinés aux
envois postaux
et par messagerie, il est indispensable d'assurer une fermeture à toute
épreuve de chaque
contenant, raison pour laquelle on cumule les précautions en utilisant des
rubans très larges
et/ou à base élastique. On aboutit alors à un prix de revient très élevé.
Le procédé d'application séparée d'adhésif à effet prolongé et d'un ruban de
protection
que l'on a décrit plus haut ne remédie pas à tous les inconvénients rencontrés
dans la
pratique, en raison de la très grande diversité des supports utilisables.
Certains supports ont une surface très régulière par nature : feuilles de
papier, pièces en
bois, feuilles et plaques en matières synthétiques rigides à surface lisse,
carton compact,
etc.
En plus, certains de ces supports naturels traités spécialement, notamment au
kaolin ou
vernis, présentent une surface qui les rend peu aptes à retenir de l'adhésif.
Il s' agit apparemment d'un paradoxe mais le Déposant a observé un phénomène
surprenant
qui est exposé ci-après.
L'expérience montre qu'après fixation des deux élëments l'un à l'autre par
l'adhésif
intercalé, on a du mal à les désunir, même en exerçant un effort puissant mais
bref, ce qui
laisse à penser que la fixation est efficace et définitive.
Or, si les éléments ainsi réunis sont laissés en attente, ils peuvent se
décoller d'eux-mêmes,
dès lors qu'ils sont soumis à une force faible mais permanente.
C'est précisément le cas des boîtes en carton ondulé pour l'expédition par
poste ou par
messagerie, dont la fermeture est obtenue par de l'adhésif à effet prolongé
intercalé entre
deux volets rabattus l'un sur l'autre par pliage du carton.
En effet, le pliage doit étre facile et la ligne selon laquelle les volets
doivent être pliés est
marquëe d'avance, lors de la fabrication du flan, au moyen d'un « filet
refouleur » qui est
une lame non aiguë intégrée à la forme de découpe et qui étant moins haute que
les lames
coupantes ne fait qu'un simple ramage, c'est-à-dire un marquage non
traversant.
Même si le carton est dur, c'est-à-dire de bonne qualité, le ramage ne doit
pas trop affaiblir
le carton, car le contenant fermé risquerait alors de s'ouvrir lors de ses
manipulations par
coupure selon la ligne de minage formant après pliage une arête vive du
contenant.
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Il en résulte qu'avec les connaissances actuelles de l'Homme de Métier et avec
les
techniques connues, il est préférable que le carton reste pratiquement intact
pour ce qui est
de sa résistance mécanique et qu' il conserve du nerf, même si cela a pour
conséquence de
tendre constamment à rappeler le carton dans sa position primitive, à plat, en
sollicitant les
volets vers leur position d'ouverture.
C'est parce que l'on conserve cet effet de ressort du carton que l'on augmente
la quantité
d'adhésif, au détriment du prix de revient.
L'adhésif à effet prolongé, quant à lui, conserve toujours une certaine
élasticité puisque,
précisément, il est conçu pour ne pas se solidifier. Il se produit alors un <e
effet chewing
gum », qui se manifeste par un lent décollement de l'adhésif, par filaments
qui s'étirent et
qui affaiblissent la jonction en se décollant un par un, imperceptiblement
mais
inéluctablement, notamment en fonction du temps et de la température ambiante.
Ce phénomène est facile à vérifier avec une boulette de gomme à mâcher tombée
à terre et
sur laquelle on marche involontairement : elle est pratiquement impossible à
décoller
entièrement aussi bien du trottoir que de la semelle de chaussure autrement
que par
dissolution chimique, mais elle s'allonge et, tout en étant indécollable,
serait incapable de
se comporter comme un adhésif résistant devant retenir deux éléments l'un
contre l'autre.
Il faut préciser que sur des flans de carton, ces filaments se détachent
jusqu'à ce que
l'effort d'ouverture l'emporte sur la force de liaison, et les volets se
déplient d'un coup
après qu'ils aient un peu pivoté l'un et l'autre en s'ouvrant, en exerçant une
traction sur les
filaments extensibles de l'adhésif, sachant que cet adhésif subit l'addition
des efforts
d'ouverture des deux volets, puisque l'un pousse l' autre dans la même
direction, selon une
résultante dirigée dans le sens de leur écartement.
Il existe trois méthodes pour appréhender la force d'un adhésif, selon la
manière d'exercer
un effort de décollement
~ en traction pure
on exerce deux efforts de traction linéaires opposés et dirigés
perpendiculairement aux
surfaces collées,
~ au cisaillement
on exerce deux efforts de traction linéaires opposés et dirigés parallèlement
aux
surfaces collées,
~ par~ela~e
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on exerce un seul effort de traction oblique par rapport aux surfaces collées,
c'est-à-
dire que l'on tire sur l'une des surfaces en la soulevant et en la tirant
simultanément
depuis une extrémité vers l'autre. C'est une sorte d'arrachement.
La résistance au décollement la plus forte s'exerce au cisaillement et à la
traction pure,
5 alors que dans les mémes conditions la résistance la plus faible s'exerce au
pelage.
En d'autres termes, si la résistance la plus forte devient faible, les parties
collées se
dissocient sans peine.
Or, l'effet chewing-gum a lieu précisément dans les conditions de la traction
pure et en
chaque point des surfaces collées. Autrement dit, l' effort est irrésistible
puisqu'il s'attaque
10 au coeur même de l'adhésif et là où sa présence est indispensable : le
décollement devient
inévitable.
Ainsi, cet effort de décollement s'exerce en travers des surfaces en présence,
transversalement au cordon d'adhésif et sur toute sa longueur, avec une
efficacité
malheureusement beaucoup plus grande que celle d'un effort au pelage manuel
qui est
15 localisé et fugace.
L'effort au pelage développé à la main est relativement faible car il s'exerce
à l'encontre
de la longueur du cordon sur des dizaines de centimètres de résistance, alors
que l'effort
naturel d'ouverture s'exerce à l'encontre de la largeur du cordon, sur deux ou
trois
centimètres seulement, et sur la totalité de sa longueur.
20 Le problème qui se pose n'est donc pas seulement celui de la qualité de
l'adhésif mais
celui de la capacité du support à retenir énergiquement l' adhésif appliqué
contre lui, que ce
support soit la surface d'application ou la surface de destination.
Ici, le mot « support » signifie un élément qui doit être associé à l'adhésif
: surface
d'application, surface de destination ou ruban de protection.
25 Néanmoins, les paramètres d'adhérence entre l'adhésif et le ruban de
protection sont
différents de ceux de l'adhérence entre l'adhésif et les éléments à réunir car
dans le
premier cas le ruban de protection est amovible et sa fixation ne peut être
que temporaire
puisqu'il faut pouvoir le retirer facilement alors qu'au contraire, la
fixation des éléments
par l'adhésif intercalé doit être définitive, irréversible.
30 Il n'en reste pas moins qu'il s'agit toujours du même problème de la
rétention de l'adhésif.
Il y a deux phases habituelles pour l'obtention d'un support d'adhésif à effet
prolongé,
réalisées l'une après l'autre ou l'autre après l'une
~ fixation solide et définitive de l'adhésif à effet prolongé sur la surface
d'application,
~ solidarisation légère et temporaire d'une face du ruban de protection et de
l'adhésif.
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Selon une variante, les phases sont inversées
~ solidarisation légère et temporaire de l'adhésif à effet prolongé sur une
face du ruban
de protection,
~ fixation solide et définitive de l'adhésif à effet prolongé sur la surface
d'application,
sans retrait du ruban de protection.
Il y a deux phases pour la réunion de deux éléments
~ retrait facile du ruban de protection,
~ fixation solide et définitive du même adhésif à effet prolongé sur la
surface de
destination, sans séparation d'avec la surface d'application.
L'invention préconise un procédé qui permet d'obtenir une solution nouvelle
pour réaliser
ces différentes phases, soit en utilisant un ruban transfert préfabriqué, soit
en réalisant le
ruban sur place, à la demande, en appliquant l'adhésif à effet prolongé
directement sur le
support, et en recouvrant cet adhésif avec le ruban de protection.
Ce procédé consiste à donner à un support des qualités de rétention d'adhésif
qu'il ne
possède pas actuellement, compte tenu des caractéristiques des matières
premières
utilisées.
Par exemple, les postes et les messageries utilisent des boîtes que l'on met
en volume une
par une, au fur et à mesure des besoins d'expédition. Pour cela, les bureaux
d'expédition
disposent de flans livrés à plat pour occuper le minimum de volume de
stockage, et parfois
en partie montés par pliage partiel et collage de patte(s), ou par jonction de
deux parois
voisines bord à bord au moyen d'un ruban collé définitivement.
La patte est pliée et collée en usine, lors de la fabrication du flan à partir
d'ébauches de
carton ondulé, par des moyens industriels performants qui permettent,
notamment,
d'utiliser une colle liquide chaude ou froide imprégnant le carton qui la
reçoit, ainsi que le
carton plié et rabattu sur elle avant qu'elle ne se soit solidifiée.
On sait que le carton ondulé de type « double face » comprend trois feuilles
de papier
deux feuilles planes extérieures et une feuille centrale ondulée pour former
des cannelures
qui entretoisent et rigidifient les deux feuilles extérieures collées aux
cannelures.
On a rappelé plus haut que certains cartons ondulés possèdent des papiers de
différentes
qualités, en particulier une feuille de qualité ordinaire qui doit constituer
la face intérieure
des produits fabriqués ultérieurement, et une feuille de meilleure qualité
pour constituer
l'autre face opposée à la précédente, destinée à constituer la partie visible
de ces produits.
La feuille centrale ondulée est elle aussi choisie en fonction du but
recherché qui est ici la
résistance mécanique souhaitée.
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Afin de lui donner un aspect brillant, le papier fabriqué avec de la pâte
blanchie peut être
amélioré grâce à l'apport d'un produit, souvent du kaolin, qui donne au papier
blanc un
aspect glacé. Ce procédé permet d'obtenir un papier dit « couché », c'est-à-
dire revêtu
d'une couche d'un produit.
L' expérience montre que l' adhésif à effet prolongé appliqué sur un élément
ayant une telle
surface y adhère très bien, et qu'un autre élément appliqué sur l'adhésif fixé
au premier
semble indécollable lorsque l' on exerce sur celui-ci une action de pelage, à
savoir une forte
traction, ainsi que cela a été exposé ci-dessus.
On constate alors que les surfaces lisses et planes, voire glacées, retiennent
très mal
l'adhésif à effet prolongé non plus seulement quand il est appliqué sur une
seule surface
mais quand il est intercalé entre deux surfaces pour les réunir et les
maintenir serrées l'une
contre l'autre pendant longtemps et malgré les efforts de séparation qui se
manifestent.
Les éléments réunis étant rapprochés par pliage du carton, celui-ci sollicite
en permanence
ces éléments dans le sens de leur séparation et les rappelle constanunent vers
leur position
d'origine en raison du « nerf » du carton, c'est-à-dire de sa mémoire qui est
liée à son
pliage à l'encontre de sa nature élastique, ainsi qu'on l'a explicité plus
haut.
Les figures 6 à 9 illustrent le phénomène de décollement que l'invention
combat.
Sur la figure 6, on voit une boîte dont le corps 201 se ferme au moyen de deux
volets 202
et 203 rabattus l'un sur l'autre par pivotement selon des lignes de pliage 204
et 205. Le
volet supérieur 203 porte un adhésif à effet prolongé 2 qui était recouvert
pax un ruban de
protection, non représenté du fait qu'il a été retiré pour démasquer l'adhésif
2.
Après avoir plié le volet 202 selon la flèche F4, on rabat sur lui le volet
203 dans le sens de
la flèche F5.
L'adhésif 2 se fixe au volet 202 et la boîte est fermée, comme le montre la
figure 7.
Constamment, le nerf du carton sollicite le redressement du volet 202 dans le
sens de la
flèche F6 et pousse le volet 203 dans le sens de la flèche F7, ajoutant ainsi
son action à
celle qui est propre au nerf du volet 203.
Il s' en suit que si la face supérieure du volet 202, qui est la surface de
destination, n' est pas
très sensible au collage de l'adhésif 2 et si, en plus, l'usager n'exerce pas
une forte
pression manuelle sur le volet 203 lors de la fermeture, l'adhésif 2 s'étire à
la manière d'un
chewing-gum, ce qu'illustre la figure 8.
L'adhésif 2 ayant été disposé en usine sur le volet 203, qui est la surface
d'application, à
chaud et avec des moyens industriels, il adhère beaucoup mieux au volet 203
qu'au volet
202 et après qu'ils se soit étiré et décollé petit à petit du volet 202, sa
résistance devient
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inférieure à l'effort de redressement des volets 202 et 203, de sorte que la
boîte s'ouvre
d'un coup, comme l'illustre la figure 9.
On observe alors qu'il ne subsiste que très peu de traces d'adhésif 2 sur la
surface de
destination du volet 202 et que l'adhésif 2 est resté en grande partie,
parfois en totalité,
solidaire du volet 203.
Actuellement, on ne pratique aucun traitement, ni sur le papier, ni sur le
carton, ni sur le
ruban de protection, ni même sur l'adhésif 2 qui reste un produit connu des
seuls fabricants
spécialisés dans les colles et adhésifs.
Selon l'État de la Technique, pour obtenir le résultat recherché avec de
bonnes probabilités
de succès, c' est-à-dire en ne subissant que de très rares décollements
accidentels, on ne sait
qu'augmenter la quantité d'adhésif en épaisseur et/ou en largeur, ce qui
conduit à des prix
de revient élevés.
Le procédë de la présente invention vise à abaisser ce prix de revient en
augmentant la
faculté de rétention dans le temps des éléments en présence, grâce à quoi on
peut obtenir
me action très efficace de l'adhésif à effet prolongé 2 que l'on peut utiliser
en quantités
nettement moindres.
Pour cela, on agit sur le support dont une partie constituera soit la surface
d'application,
soit la surface de destination, soit les deux, ce qui signifie que l' on peut
agir seulement sur
l'état de surface du support ou sur sa structure complète.
Lorsque l'on agit sur l'état de surface, l'opération peut être conduite avant,
pendant ou
après constitution du support complet. S'il s'agit de carton ondulé, on peut
effectuer un
traitement du papier d'origine devant former au moins l'une des deux faces de
ce carton
ondulé, voire même effectuer un traitement de la pâte dont le papier sera
issu.
La situation concrète la plus probable est de traiter le support déjà
constituë, à savoir les
plaques, panneaux ou flans découpés en carton ondulé.
C'est le cas, notamment, du carton ondulé dont une face au moins est couchée.
On rappelle
que ce couchage est généralement obtenu au moyen de kaolin ou de titane, ou
d'un
mélange équivalent, constituant une couche barrière qui, intercalée entre les
fibres du
papier nu et l'adhésif 2 que l'on veut y déposer, s'oppose à la pénétration de
l'adhésif 2
dans les fibres du papier et donc à son ancrage énergique, qu'il s'agisse de
la surface
d'application ou de la surface de destination.
En se reportant maintenant aux figures 10 à 14, on voit un exemple de
réalisation d'une
boîte réelle.
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Dans une plaque de carton ondulé, on découpe l' ébauche de la figure 10 qui
montre la face
interne de la plaque, et qui est généralement en papier de qualité inférieure
à celle du
papier de la face opposée (face externe) qui, sur cette figure 10, est la face
cachée. La face
cachée est en outre souvent traitée pour avoir un excellent aspect, notamment
de couleur
blanche, et porte des mentions et graphismes imprimés.
L'ébauche de la figure 10 présente deux grands panneaux 211 et 212, deux
parois
transversales 213 et 214 et une patte de collage 215.
Les grands panneaux 211 et 212 sont solidaires de parois latérales 216-217 et
218-219, et
les parois transversales 213 et 214 sont solidaires de pattes de liaison 221-
222 et 223-224.
La face intérieure des parois latérales 216 et 217 porte un segment d'adhésif
à effet
prolongé 2 recouvert d'un ruban de protection 20. La partie de ces parois 216
et 217 qui
reçoit f adhésif 2 constiW e la surface d'application.
Par ailleurs, cl~e la colle (non visible sur le dessin) est appliquée sur la
patte de collage 215
etlou sous le grand panneau 212, puis l' ébauche est pliée transversalement
sur elle-même
pour donner naissance au flan de la figure 11 qui constitue l'objet livré et
stocké à plat et
prêt à constituer une boîte en volume.
Pour cela, on développe en parallélogramme le flan de la figure 1 l, puis on
retire le ruban
de protection 20 de la paroi latérale 217, puis on replie les pattes de
liaison 222 et 224, puis
on rabat la paroi latérale 219 sur les pattes 222 et 224, puis on rabat la
paroi latérale 217
sur la paroi latérale 219 et l' on appuie assez fort, à la main, sur cette
paroi 217 pour obtenir
la solidarisation des deux parois 217 et 219 par l'adhésif à effet prolongé 2
(figure 12).
On obtient ainsi la boîte de la figure 13 qui est encore ouverte par sa petite
face formée des
parois 216 et 218, opposée à la petite face formée des parois 217 et 219 que
l'on a fermée
par l'adhésif 2. On peut alors placer dans la boite les articles à emballer,
puis
symétriquement à ce qui a été expliqué ci-dessus, on retire le ruban de
protection 20 de la
paroi latérale 216, puis on replie les pattes de liaison 221 et 223, puis on
rabat la paroi
latérale 218 sur les pattes 221 et 223, puis on rabat la paroi latérale 216
sur la paroi latérale
218 et l'on appuie assez fort sur cette paroi 216 pour obtenir la
solidarisation des deux
parois 216 et 218 par l'adhésif à effet prolongé 2 (figure 13).
On obtient ainsi la boîte de la figure 14 qui est prête à être expédiée.
La face extérieure des parois 218 et 219 constitue la surface de destination
car c'est elle
qui reçoit la face intérieure des parois 216 et 217 avec interposition de
l'adhésif à effet
prolongé 2 (figures 12 et 13).
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Conformément à l'invention, on effectue un traitement spécifique qui, avec
l'exemple des
figures 10 à 14 est localisé sur la surface de destination, c'est-à-dire la
face externe des
parois 218 et 219.
Pour la clarté du dessin, on n'a pas représenté la surface de destination de
la paroi 219
5 mais sur la figure 13 on a indiqué par la référence 230 les traces laissées
par une opération
physique telle qu'un grattage, comme cela sera décrit en détails plus loin.
Cette opération a pour effet de rendre la surface de destination plus apte à
retenir l'adhésif
2, afin d'empêcher l'ouverture accidentelle de la boîte que l'on a expliquée
en regard des
figures 6 à 9, de sorte que la boîte fermée de la figure 14 peut être expédiée
en toute
10 sécurité sans autre précaution et peut méme recevoir des articles plus
lourds que ceux
habituellement acceptés avec ce type de contenants.
Aprés fabrication en usine, du flan de ma figure 11, celui-ci est expédié vers
un lieu
d'utilisation oü iI peut séjourner relativement longtemps avant d'être
utilisé, dans des
conditions aléatoires, variables d'un lieu à l'autre, quant aux conditions
atmosphériques du
15 local de stockage : humidité, température, ambiance poussiéreuse, etc.
L'adhésif 2 étant protégé par le ruban 20, il ne souffre pas trop de mauvaises
conditions de
stockage, alors que la zone critique est la surface de destination qui, elle,
reste nue et
exposée. Pour maintenir les flans en bonne condition, il est donc bon de
traiter cette
surface de destination, par exemple pour la rendre anti-statique en vue d'
empêcher le dépôt
20 et la rétention de poussière, et plus généralement d' effectuer un
traitement anti-poussière,
par exemple au moyen d'un produit pulvérisé sur cette surface de destination,
et/ou de
procéder à un essuyage de la surface de destination peu de temps avant le
retrait du ruban
de protection et l'application de l'adhésif 2 sur ladite surface de
destination.
On peut aussi masquer au moins en partie la surface de destination au moyen
d'un ruban
25 amovible qui peut être identique ou similaire au ruban de protection 20,
c'est-à-dire
faiblement adhérent, et fixé au moyen d'une très faible quantité d'adhésif
déposé sur la
surface de destination.
Ce ruban particulier peut être marqué et porter des mentions relatives à son
retrait
nécessaire pour fermer le contenant issu du flan, et/ou à une garantie
particulière de bonne
30 adhérence, et donc de fermeture inviolable de haute qualité.
Il faut souligner que des essais ont démontré que les qualités de rétention
d'adhésif d'une
surface de destination rugueuse sont moins dégradées par la poussière qu'une
surface de
destination très lisse, raison pour laquelle une surface de destination très
lisse voit ses
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propriétés améliorées par un grattage ou tout autre traitement propre à la
rendre plus
rugueuse.
Il peut se faire dans la pratique que la surface d'application, ici la face
interne des parois
216 et 217, et l'adhésif à effet prolongé 2 soient coordonnés de manière peu
satisfaisante,
ce qui peut conduire à une mauvaise fermeture des contenants c'est-à-dire à un
risque
d'ouverture accidentelle.
Dans ce cas, il faut traiter la surface d' application (face interne) en plus
ou à la place de la
surface de destination (face externe).
C'est ce que l'on a représenté sur la figure 15 qui montre l'ébauche de la
figure 10 avant
application de l'adhésif à effet prolongé 2 et après un traitement tel qu'un
grattage qui
laisse des traces 230 sur la face interne des deux parois 216 et 217.
Naturellement, le traitement de ces parois peut ne pas être strictement
localisé comme on
l'a représenté, mais intéresser au contraire toute la surface des parois 216
et 217, voire
même toute la surface de l' ébauche.
Sur les figures 16 à 20, on a représenté un autre exemple d'application de
l'invention non
plus à une boite de volume fixe mais à une enveloppe à hauteur variable
capable de
s'adapter à des articles de différentes épaisseurs, en particulier des livres
plus ou moins
volumineux et/ou en nombre plus ou moins grand.
Dans une plaque de carton ondulé, on découpe l' ébauche de la figure 16 qui
montre la face
interne de la plaque, et qui est généralement en papier de qualité inférieure
à celle du
papier de la face opposée (face externe) qui, sur cette figure 16, est la face
cachée. La face
cachée est en outre souvent traitée pour avoir un excellent aspect, notamment
de couleur
blanche, et porte des mentions et graphismes imprimës.
L'ébauche de la figure 16 comporte deux panneaux rectangulaires inégaux 241 et
242,
séparés par une ligne transversale formée d'une fente centrale 243 et de deux
lignes de
pliage 244 et 245 situées aux extrémités de la fente 243. Pour assurer un
pliage net et
précis, la fente centrale 243 est interrompue par deux ponts non coupés 246.
Le panneau d'extrémité 242 est séparé en deux volets 247 et 248 par une ligne
de coupe
longitudinale 249 interrompue par deux ponts non coupés 251 et 252 assurant la
solidarisation des deux volets 247 et 248, et par une ouverture centrale 253
dont le but est
expliqué plus loin.
Les volets 247 et 248 présentent deux lignes de pliage longitudinales 254 et
255
déterminant deux rebords latéraux 256 et 257.
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On dispose des points de colle 260 le long des marges longitudinales du
panneau 241 sur
une longueur correspondant à celle du panneau 242, puis on rabat le panneau
242 sur le
panneau 241, on les presse et on les fixe l'un contre l'autre grâce aux points
de colle 260
qui réunissent le panneau 241 et les rebords 256 et 257.
Le long du bord transversal du panneau 241 opposé au panneau d'extrémité 242,
et sur
toute la largeur de celui-ci, on applique de l'adhésif à effet prolongé 2 que
l'on recouvre
d'un ruban de protection 20, la marge du panneau 241 recevant cet adhésif 2
constituant la
surface d'application.
Après pliage de l'ébauche de la figure 16, collage des rebords 256 et 257 et
application de
l'adhésif 2 et du ruban 20, on obtient le flan de la figure 17 qui constitue
l'objet livré et
stocké à plat et constituant une enveloppe prête à l'usage.
Pour cela, l'usager place un doigt dans l'ouverture centrale 253 et tire
vivement sur les
volets 247 et 248 pour briser les ponts 251 et 252 et redresser lesdits volets
247 et 248
(figure 18).
On dégage ainsi la partie du panneau 241 qui était recouverte par les volets
247 et 248 et
qui constitue une base 261 pour recevoir des articles à emballer, tels qu'un
seul livre A
représenté sur la figure 18.
Ensuite, on rabat les volets 247 et 248 sur le livre A et ils se plient
exactement le long des
bords du livre A, de sorte que leurs extrémités libres s'appliquent
parfaitement contre la
face supérieure de ce livre A.
Tout en maintenant ces extrémités contre le livre A, on renverse sur le
panneau 241, selon
la flèche F8, l'ensemble constitué par la base 261, le livre A et les volets
rabattus 247 et
248, le panneau 241 se pliant transversalement exactement à l'aplomb des
extrémités des
rebords latéraux 256 et 257, puis après avoir retiré le ruban de protection
20, on rabat
l'extrémité libre du panneau 241 selon la flèche F9 de la figure 19 qui montre
à la fois la
surface d'application portant l'adhésif 2 et la surface de destination
constituée par la face
externe de la base 261.
On connaît parfaitement les dimensions de la face externe de la base 261
puisqu'elles
correspondent à celles du panneau d'extrémité 242. En revanche, on ne connaît
pas la
longueur L1 de l'extrémité libre du panneau 241 car elle dépend de la hauteur
H, elle-
même fonction de l'épaisseur des articles emballés. En conséquence, on ne sait
pas
exactement à quel endroit l' adhésif 2 va s'appliquer contre la face externe
de la base 261 et
on ne peut pas localiser de manière précise la surface de destination qu'il
faut traiter.
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Avec l'exemple des figures 10 à 14, au contraire, on sait exactement dès avant
la mise en
volume de la boîte et la mise en place des articles à emballer où se trouve la
surface de
destination car la boîte a des dimensions invariables, ce qui n' est pas le
cas, par définition,
d'une enveloppe à hauteur variable.
C'est pourquoi le traitement de la surface de destination doit s'étendre sur
toute la face
externe de la base 261 ou, plus précisément, entre des limites extrêmes qui
correspondent
d'une part au cas où, faute de surface suffisante pour garantir la fermeture
effective du
contenant, la longueur L 1 de l'extrémité libre du panneau 241 serait trop
petite, et d' autre
part au cas où l' article emballé serait très mince, auquel cas la hauteur H
est pratiquement
nulle et l'extrémité libre du panneau 241 recouvre pratiquement toute la
surface de ladite
face externe de la base 261.
dur la figure 19, la référence 3 0 montre la trace du traitement de cette face
externe et l' on
.comprend que l'outil qui a laissé cette trace avait une largeur utile un peu
inférieure à celle
de la base 26I.
En pratique, il est plus simple de traiter la totalité de la surface et l'on
voit ici l'intérêt
qu'offre l'invention de permettre le choix des moyens de traitement, notamment
selon
l'étendue de la surface à couvrir.
Après avoir rabattu l'extrémité libre du panneau 241 sur la face externe de la
base 61, on
appuie fortement, à la main, sur cette extrémité libre pour presser
énergiquement l' adhésif
2 sur la surface de destination et l'on obtient le contenant rempli et fermé
de la figure 20
qui est prêt à être expëdié.
LTne étiquette autocollante B portant le nom et l'adresse du destinataire est
éventuellement
axée sur le contenant, soit sur le dessus, soit sur l'extrémité libre du
panneau 241, soit
encore sur la face externe de la base 261 selon la longueur L 1. Les
étiquettes autocollantes
ne sont pas sollicitées au décollement et elles adhèrent parfaitement sur le
carton ondulé
traité ou pas, de sorte qu'elles ne nécessitent pas la présence de traces de
traitement 230
mais on comprend que, bien évidemment, ce traitement s'il n'est pas
nécessaire, ne peut
pas présenter d'inconvénient puisque dans tous les cas il améliore la capacité
d'adhérence.
Comme dit précédemment, le traitement peut consister en une opération physique
telle
qu'un grattage, comme cela sera décrit en détails plus loin.
Cette opération a pour effet de rendre la surface de destination plus apte à
retenir l' adhésif
2, afin d'empêcher l'ouverture accidentelle du contenant que l'on a expliquée
en regard
des figures 6 à 9, de sorte que le contenant fermé de la figure 20 peut être
expédié en toute
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sécurité sans autre précaution et peut même recevoir des articles plus lourds
que ceux
habituellement acceptés avec ce type de contenants.
Il peut se faire dans la pratique que la surface d'application, ici la marge
de l'extrémité
libre du panneau 241, et l'adhésif à effet prolongé 2 soient coordonnés de
manière peu
satisfaisante, ce qui peut conduire à une mauvaise fermeture des contenants
c'est-à-dire à
un risque d'ouverture accidentelle.
Dans ce cas, il faut traiter la surface d'application (face interne) en plus
ou à la place de la
surface de destination (face externe).
C'est ce que l'on a représenté sur la figure 21 qui montre le flan de la
figure 17 avant
application de l'adhésif à effet prolongé 2 et après un traitement tel qu'un
grattage qui
laisse des traces 230 sur la face interne du panneau 241.
Na~rellement, le traitement de cette marge peut ne pas être localisé comme on
l'a
représentë sur la figure 21, mais intéresser une grande partie, voire la
totalité de la face
interne de l' ébauche.
Les figures 22 à 35 illustrent la mise en oeuvre de cette méthode
Sur une machine 300 ayant une convoyeur 301, on fait circuler dans le sens de
la flèche F1
des panneaux de carton ondulé 5 pour qu'ils passent successivement à l'aplomb
de
plusieurs ensembles qui sont dans l'ordre de passage
~ un ensemble 400 destiné au traitement mécanique d'une ou plusieurs parties
des
panneaux destinées à constituer des surfaces d'application, ainsi qu'à
l'aspiration et
l'élimination des déchets issus de ce traitement ;
~ un ensemble 500 assurant l'application d'adhésif à effet prolongé 2 ;
~ un ensemble 600 comprenant une ou plusieurs bobines de ruban de protection
20 ainsi
que les moyens de mise en place au-dessus de l'adhésif à effet prolongé 2 ;
~ un ensemble 700 prévu pour écraser au moins légèrement, à travers le ruban
de
protection 20, l'adhésif 2 préalablement déposé.
L'ensemble 400 comprend un organe mécanique de grattage d'une partie au moins
de la
face supérieure des panneaux 5. Cet organe mécanique est ici une brosse 401
entraînée en
rotation à partir d'un moteur 402 par une transmission 403 de tout type adapté
à cette
fonction.
On pourrait penser que le sens de rotation de la brosse 401 doit être le sens
contraire des
aiguilles d'une montre, flèche F 10, quand le sens de déplacement des panneaux
5 est celui
de la flèche F 1. En fait, ce sens de rotation dépend de plusieurs paramètres
: état de surface
et vitesse d'entraînement des panneaux 5, puissance des moyens d'entraînement,
etc.
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Selon les circonstances, on peut alors être amené à choisir le sens inverse
des aiguilles
d'une montre, auquel cas il faut adopter une vitesse de rotation telle que la
vitesse
tangentielle dans la zone de contact avec les panneaux 5 soit différente de la
vitesse de
défilement de ceux-ci, faute de quoi il ne se produirait pas l'effet d'érosion
recherché.
5 Dans l'un ou l'autre cas, la brosse 401 provoque l'arrachage en surface de
fines particules
qu'il est préférable de capter et d'éliminer, mais ce qui s'avère non
indispensable, ce que
l'on obtient ici au moyen d'un aspirateur 404 relié à une embouchure 405 par
un ou
plusieurs conduits 406 et un collecteur 407.
Lors du fonctionnement, les fines particules sont aspirées par l'embouchure
405 et
10 parviennent par le(s) conduits) 406 et le collecteur 407 à l'aspirateur 404
d'où elles sont
éliminées par tous moyens connus à la portée de l'Homme de Métier.
~n aval de l'ensemble 400, en considérant le sens de défilement de la flèche
F1, les
panneaux S ont donc une partie de leur surface convenablement traitée pour
recevoir
l'adhésif 2.
15 Celui-ci est stocké dans un réservoir ou « fondoir » 1 qui est muni de
moyens de chauffage
(non représentés) adaptés à la fusion de l'adhésif 2 à une température à
laquelle il est
malléable, c'est-à-dire dans un état fluide proche de l'état liquide, et qui
est muni d'un ou
plusieurs conduits 3 aboutissant à un ou plusieurs orifices 4 qui débouchent
immédiatement au-dessus des panneaux 5. Comme on l'a expliqué plus haut, le
conduit 3
20 peut être calorifugé par un chemisage 501 permettant de conserver la
température de
l'adhésif 2 jusqu'au voisinage immédiat de la surface d'application sur les
panneaux 5.
~,es orifices 4 peuvent être de différents types selon que l' on doit déposer
sur les panneaux
5 un seul cordon d'adhésif 2 ou plusieurs, selon que l'adhésif 2 doit être
déposé,
notamment par simple gravité, ou étendu. Chaque orifice 4 peut donc être formé
par un
25 simple ajutage (figures 22 et 23) ou par une « buse à lèvres » (non
représentée).
L'adhésif 2 arrive chaud sur la surface d'application des panneaux 5 et se
refroidit
rapidement pour aboutir à un état pâteux dans lequel il est encore malléable
et grâce auquel
il adhère suffisamment aux panneaux 5 pour que ceux-ci l'entraînent dans leur
déplacement selon la flèche Fl, sous forme d'un ou plusieurs cordons.
30 Les panneaux 5 et l'adhésif 2 qu'ils portent parviennent à l'ensemble 600,
lequel
comprend une ou plusieurs bobines 22 portant une grande longueur de ruban de
protection
20 qui passe par un mécanisme d'application 601 assurant la tension, le
guidage et la
distribution du ruban de protection 20 juste au-dessus du cordon d'adhésif 2
auquel il
adhère légèrement.
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Les panneaux 5, l'adhésif 2 et le ruban de protection 20 qu'ils portent
parviennent à
l'ensemble 700, lequel comprend le galet 21 dont l'axe est porté par tme
monture 701
reliée au piston d'un vérin hydraulique 702.
Le piston du vérin 702 est monté mobile verticalement selon la flèche F11 afin
de
permettre d'ajuster aussi exactement que possible la position dans l'espace de
la
génératrice inférieure du galet 21, car il est bon que le cordon d'adhésif 2
soit non pas
écrasé inconsidérément mais calandré selon une épaisseur calibrée précise,
pour que sa
face supérieure et le ruban de protection 20 qui est couché sur elle se
trouvent dans un plan
parallèle au plan P et à une hauteur h de ce dernier suffisante pour remplir
les creux
apparaissant en surface à cause des cannelures du carton ondulé et,
simultanément pour
recouvr les reliefs alternés avec les creux (voir figures 15 et 16).
t'~atoreliement, si l'état de surface des panneaux 5 est excellent, l'adhésif
2 peut être
appliqué de manière moins attentive, mais néanmoins au risque d'un application
médiocre
de l'adhésif 2 qui a tendance à se déposer plus sur les reliefs que dans les
creux, ce qui
diminue beaucoup la surface recouverte d'adhésif et dégrade d'autant la
capacité
d' adhérence.
Sur les figures 24 à 35, on montre schématiquement selon quatre variantes de
la méthode,
les opérations de la machine 300, considérées respectivement après l'ensemble
500, à
l'ensemble 600 et après l'ensemble 700.
Les figures 24 à 26 correspondent à la variante selon laquelle un orifice 4
délivre l' adhésif
2 de haut en bas en une coulée verticale 801 qui se dépose sur le panneau 5 et
s'étend
horizontalement selon un seul cordon 802. ~n voit sur le figure 24 que le
cordon 802
~co~asidéré immëdiatement après son arrivée sur le panneau 5 a encore très
sensiblement la
méme section que celle de la coulée 801, c'est-à-dire ici une section
circulaire.
Aprés quelques secondes de déplacement selon la flèche F1 au-delà de l'orifice
4, le
cordon d'adhésif 802 s'est un peu affaissé et sa section s'est aplatie en
présentant un
méplat inférieur appliqué sur le panneau 5 et un méplat supérieur 803 sur
lequel le ruban
de protection 20 se pose selon une surface de contact nettement supérieure à
ce qu'elle eût
été avec la seule génératrice supérieure d'un cordon 802 à section circulaire.
Le ruban de protection 20 adhère ainsi au cordon 802 de manière suffisamment
forte pour
qu' il soit entraîné dans le déplacement du panneau 5 et tracté en déroulement
de la bobine
22, surtout qu'il est aussi tiré par le galet 21.
Comme on l'a indiqué plus haut, le galet 21 se trouve à une hauteur précise,
inférieure à
l'épaisseur totale du cordon d'adhésif 802 déjà affaissé et du ruban de
protection 20, de
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sorte que l'ensemble est pressé et le cordon 802 devient une couche plate 804
d'épaisseur
exactement calibrée et de la même largeur que le ruban 20 (figure 26).
En se reportant maintenant aux figures 27 à 29, on voit une autre variante
selon laquelle
l'adhésif 2 est distribué selon plusieurs (ici quatre) coulées 805 formant
autant de cordons
distincts 806.
Cette variante permet une meilleure adhérence de l'adhésif 2 sur les panneaux
5 et du
ruban de protection 20 sur l'adhésif 2, puisque le ruban de protection 20 se
pose sur tous
les cordons d'adhésif distincts 806, soit ici selon quatre bandes, alors
qu'avec la variante
des figures 24 à 26 le même ruban de protection 20 ne se pose que selon une
seule bande.
Le résultat final est le même si l'on applique une pression sur l'ensemble
adhésif 2 - ruban
de protection 20 au moyen du galet 21, et la figure 29 est identique à la
figure 26.
~/Iais il est également possible de n'exercer qu'une pression faible, destinée
soit à
augmenter l'aire du méplat 803 de l'unique cordon 802, soit à aplatir
légèrement les quatre
cordons 806.
Dans ce cas, il n'y a pas formation d'une couche plate 804, mais seulement
d'un petit
aplatissement des cordons 806 qui restent individualisés sous le ruban de
protection 20, à
la sortie de la machine 300 (figures 30 à 32).
Une pression, fût-elle légère, est utile pour que le ruban de protection 20
adhère à l'adhésif
2 mais elle peut s'avérer superflue si la nature de l'adhésif 2 et la matière
du ruban de
protection 20 sont bien coordonnées pour se fixer l'une à l'autre avec une
force
suffisamment grande pour que l'adhésif 2 entraine le ruban de protection 20
sur la machine
300 et suffisamment petite pour que l'on puisse ultérieurement les séparer
facilement l'un
de l'autre quand on veut retirer le ruban de protection 20 pour démasquer
l'adhésif 2.
En se reportant maintenant aux figures 33 à 35, on voit une variante du
procédé de
l'invention, selon laquelle l'adhésif 2 n'est pas déposé par gravité, de haut
en bas, sur la
face supérieure des panneaux 5 mais par proj ection de bas en haut sur la face
inférieure des
panneaux 5, en formant ici cinq cordons distincts 807.
Afin de ne pas surcharger le dessin, on n'a pas représenté les orifices du
dispositif
d' application car la réalisation de ce dispositif est en soi à la portée de
l'Homme de Métier,
sachant que ces orifices sont situés à l'extrémité de têtes d'application dont
l'orifice de
sortie doit être orienté de bas en haut. Quant à l'adhésif 2, il doit avoir
une viscosité
adaptée à ce mode d'application par projection et être mis en mouvement à une
pression et
à une vitesse correctement coordonnées pour une fixation immédiate à la face
inférieure
des panneaux 5.
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Cette variante est possible en raison de la faible masse spécifique de chaque
cordon 807 et
doit être adoptée lorsque les conditions de fabrication des objets l'impose.
C'est le cas, en particulier, lorsque l'adhésif 2 est appliqué sur une
onduleuse, selon le
schéma de la figure 40.
En effet, il peut se faire que la répartition des différentes couches de
papier (papier
supérieur, papier ondulé des cannelures, papier inférieur) ainsi que la
découpe des
ébauches pour certains objets, ont pour conséquence que la surface
d'application qui se
trouvera en fin de fabrication sur la face intérieure de l'ébauche des figures
10 et 16 par
exemple, soit la feuille de papier inférieure du carton ondulé en cours de
fabrication sur
l' onduleuse de la figure 40.
Actuellement, ces circonstances rendent très difficile l'application d'adhésif
à effet
prolongé, contrairement au procédé de l'invention que l'on vient de décrire.
La mad.~ia~e 300 de la figure 22 peut être de différents types, soit qu'il
s'agisse d'une
machine spécifique dont le seul but est d'appliquer de l'adhésif 2 et un ruban
de protection
20 sur des panneaux de carton ondulé découpés en rectangles en vue de la
découpe
ultérieure d'ébauches, ou bien sur des ébauches ou des flans déjà découpés,
soit qu'il
s'agisse d'une machine ayant d'autres fonctions : plieuse-colleuse d'ébauches
découpées,
presse de découpe, machine à imprimer, machine d'application de ruban
d'assemblage
connue aux États Unis sous le nom générique de « taper », etc.
~n comprend ainsi que les ensembles 400, 500, 600 et ëventuellement 700
peuvent être
considérés comme des sous-ensembles regroupés en un tout, formant lui-même un
grand
ensemble complémentaire d'un machine existante ou spécialement conçue à cet
effet.
Le procédé selon l'invention a donc différentes applications spécifiques,
correspondant
chacune à des fonctions précises d'une chaîne de fabrication séquentielle avec
reprise des
produits par étapes, ou au contraire correspondant à une unité complexe
incorporant le
dispositif de l'invention décrit en regard de la figure 22 en plus d'autres
fonctions. La seule
opération commune à toutes les machines est le déplacement du support (les
panneaux 5 de
la figure 22) devant recevoir l'adhésif 2 et le ruban de protection 20, d'où
la présence
nécessaire d'un convoyeur du genre 301 de la machine 300, ainsi qu'une
matérialisation du
plan de référence P.
Sur la figure 36, on a représenté schématiquement une machine spécifique 900
dont le seul
but est d'appliquer de l'adhésif 2 et un ruban de protection 20 sur des
panneaux 5 découpés
en rectangles et destinés à être ensuite découpés en ébauches selon une forme
et des
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dimensions correspondant aux objets à obtenir. Deux exemples de telles
ébauches sont
représentés sur les figures 10 et 16.
En outre, certaines ébauches doivent être façonnées et « montées » pour être
mises sous
forme de flans présentant des parties repliées et collées, ce qui est le cas
des flans des
figures 11 et 17.
La machine 900 comprend un bâti 901 associé à deux convoyeurs 301 ayant chacun
une
bande sans fin passant sur des poulies motrices 902, des poulies de renvoi 903
et des
poulies de tension 904, afin d'obtenir un brin supérieur 905 qui s'étende dans
un même
plan situé en regard du brin inférieur de courroies sans fin 906, le brin
supérieur 905 et le
brin inférieur des courroies 906 ëtant disposés pour entraîner ensemble, par
frottement
énergique, les panneaux 5 insérés entre eux.
Les convoyeurs 301 sont mis en mouvement dans le sens de la flèche Fl pour le
brin
supérïeur 905, à partir d'un moteur 907 et d'une transmission 908 avec
interposition d'un
embrayage 909. Pour la clarté du dessin, on n'a pas représenté les éléments
mécaniques
assurant la liaison entre la transmission 908 et les poulies motrices 902.
En amont du bâti 901, en considérant le sens de la flèche Fl, se trouve un
dispositif 910
pour la réception d'un stock de panneaux 5 empilés et la distribution de ces
panneaux 5 un
par un, ce dispositif étant connu sous le nom de « margeur ».
Le margeur 910 comprend un support incliné 91 l, un convoyeur à bande sans fin
912 et un
régulateur de distribution 913.
On ne décrira pas plus en détails le margeur 910 et son fonctionnement car ils
sont bien
connus de l'Homme de Métier.
En aval du bâti 901, en considérant le sens de la flèche F 1, se trouve un
dispositif 920 pour
la réception et la superposition des panneaux 5 l'un sur l'autre après qu'ils
aient reçu
chacun l'adhésif à effet prolongé 2 et le ruban de protection 20. Ce
dispositif est connu
sous le nom de « empileur » car il reçoit les panneaux 5 un par un et les
empile les uns sur
les autres.
Un convoyeur à bande sans fin 921 a une extrémité inférieure 922 située à
proximité
immédiate de l'extrëmité aval du brin supérieur 905 et au-dessous du niveau de
celui-ci
afin que les panneaux 5 passent automatiquement du brin 905 au brin supérieur
923 du
convoyeur 921 qui les entraine selon la flèche F 12.
Le convoyeur 921 est incliné et son extrémité supérieure 924 se trouve au
voisinage
immédiat d'un support 925 monté mobile par rapport à des colonnes fixes 926.
Au fur et à
mesure que la pile de panneaux 5 augmente de hauteur selon un pas donné et qui
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correspond à un nombre entier de panneaux 5, le support 925 s'abaisse afin que
le niveau
auquel les panneaux 5 sont déposés par le convoyeur 921 reste sensiblement
constant.
Quand le support est arrivé en position basse, le nombre de panneaux 5 a
atteint le
maximum possible et la pile entière est évacuée, le support 925 est ramené en
position
5 haute et le cycle se répète.
On ne décrira pas plus en détails l'empileur 920 et son fonctionnement car ils
sont bien
connus de l'Homme de Métier.
Sur la figure 37, l'organe mécanique de l'ensemble 400 est une brosse
entraînée en rotation
dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et qui par grattage retire en
surface des
10 particules extraites d'une couche plus ou moins épaisse de la face
supérieure de chaque
panneau 5, et qui laisse une trace 230 qui peut être observée plus ou moins
bien, à l'oeil nu
~ou au moyen d'un instrument d'optique grossissant.
fln mbtient ainsi un traitement mécanique de la surface d' application,
immédiatement en
amont de l'ensemble 500 pour l'application d'adhésif 2.
15 Sur la figure 38, on a représenté schématiquement un autre exemple
d'ensemble 400 ayant
un organe actif qui ne retire pas de matière aux panneaux 5 mais dépose sur
leur face
supérieure un produit correctif qui laisse une trace 230 plus ou moins
apparente selon sa
composition.
Par exemple, le produit peut avoir une composition chimique lui permettant
d'agir sur la
20 matière des panneaux 5, notamment en réagissant avec le kaolin qui recouvre
la face
supérieure, afin de créer une surface d'application propice à l'accrochage
énergique de
l'adhésif 2 déposé par l'ensemble 500.
Hn tel produit peut, par exemple, être une colle à l'eau.
Le produit est stocké dans un réservoir (non représenté) d'où arrive un
conduit 408 muni
25 d'une buse à lèvre 409 qui répartit le produit horizontalement et selon une
couche fine.
Sur la figure 39, on a représenté schématiquement un ensemble 400 qui permet
d'appliquer
aux panneaux 5 un traitement électrique.
Cet ensemble 400 comprend un générateur de courant à haute fréquence 410
comprenant
deux liaisons 411 et 412 pour deux électrodes 413 et 414 positionnées de part
et d'autre du
30 parcours des panneaux 5.
Lorsque le générateur 410 fonctionne, il provoque la formation d'un champ
électrique
puissant que traversent les panneaux 5 circulant selon la flèche F1.
Ce champ électrique engendre des micro étincelles, raison pour laquelle ce
procédé est
dénommé « étincelage », qui créent de minuscules brûlures du papier
constituant les faces
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supérieure et inférieure des panneaux 5, laissant subsister ainsi des micro
perforations
imperceptibles à l'oeil nu et dont on a exagéré l'importance sur la figure 39
pour faciliter la
compréhension de ce fonctionnement appliqué à des supports devant recevoir un
adhésif à
effet prolongé 2.
Grâce à ces micro perforations de la surface d'application, l'adhésif 2 qui
est chaud et
pratiquement liquide pénètre quelque peu dans l'épaisseur des panneaux 5, et
en tous cas
suffisamment pour s'accrocher énergiquement à eux.
A noter que les électrodes 413 et 414 étant symétriques, les micro
perforations se trouvent
à la fois sur les deux faces des panneaux 5, ce qui peut être un grand
avantage pour
préparer la surface d'application sur l'une quelconque de ces faces,
lorsqu'untel ensemble
400 est pratiqué en amont d'une machine qui applique l'adhésif 2 car il n'est
pas
nécessaire de repérer la face qui devra avoir la surface d'application.
On rappelle, en effet, que si les opérations des ensembles 500 et 600 sont
nécessairement
groupées et synchronisées, il n'en est pas de même pour les opérations de
l'ensemble 400
qui peuvent intervenir isolément et très en amont de l'application d'adhésif
dans le
processus de fabrication globale.
Ainsi, en se reportant maintenant à la figure 40, on voit le schéma de
principe d'une
onduleuse, c'est-à-dire d'une machine qui produit une bande continue de carton
ondulé à
partir de feuilles de papier en bobines.
~n sait que l'on peut fabriquer plusieurs sortes de carton ondulé au moyen
d'une même
machine : une bande de papier ondulé seule, une bande ondulée et une seule
feuille de
papier (« simple face »), une bande ondulée entre deux feuilles de papier («
double face »),
une alternance de papiers et de bandes ondulées (« double-double », etc.).
Pour illustrer l'invention appliquée à une onduleuse, on a choisi l'exemple de
fabrication
de « double face » qui est le produit en carton ondulé le plus classique,
étant néanmoins
rappelé que l'invention s'applique à n'importe quel support, non seulement en
carton
ondulé de tous les types possibles mais aussi en carton compact et en matière
similaire.
L'onduleuse 1000 de la figure 40 comprend un bâti (non représenté) associé à
un
convoyeur à bande sans fm 301 assurant le transfert selon la flèche F1 d'une
feuille de
longueur indéfinie provenant de l'assemblage par collage de trois feuilles de
papier 1001,
1002 et 1003 stockées en bobines de grande longueur 1004, 1005 et 1006.
La feuille de papier 1001 passe entre deux rouleaux canneleurs 1007 et 100 qui
créent des
cannelures transversales produisant une bande ondulée 1009.
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Les feuilles de papier 1002 et 1003 passent sur des rouleaux de guidage 1010
et 1011 afm
qu'elles accostent de part et d'autre de la feuille cannelée 1009 à laquelle
elles sont fixées
par collage pour former une bande de carton ondulé 1012 de longueur indéfinie
et peut-on
dire sans fm car dès qu'une bobine 1004 et/ou 1005 et/ou 1006 est vide, elle
est remplacée
par une autre et les extrémités de la fin de feuille et du début de la
nouvelle sont collées
l'une à l'autre pour permettre une production en continu, sans arrêter la
machine.
Les onduleuses étant bien connues en soi, l'Homme de Métier sait que les
feuilles de
papier avant d'être collées doivent être conditionnées, ou préconditionnées,
notamment
humidifiées et chauffées à la vapeur et que l'onduleuse doit comporter des
moyens de
tension, de guidage, de séchage, de refroidissement et de régulation de
vitesse coordonnés
en un tout complexe.
Toutes les fonctions de l'onduleuse sont contrôlées par l'informatique, selon
des
programmes préétablis couramment utilisés. Il est donc inutile de décrire en
détails tous
Ies éléments qui composent une onduleuse complète et en état de marche.
Dès que la bande de carton ondulé 1012 est formée, elle est engagée sur le
convoyeur 301
et après un parcours plus ou moins long dicté par les impératifs techniques
auxquels on a
fait allusion ci-dessus, la bande 1012 arrive à l'aplomb de l'ensemble 400 qui
est
représenté sur la figure 40 comme étant du type des figures 1 et 22.
Après traitement correspondant, la bande de carton ondulé 1012 aboutit à
l'aplomb de
l'ensemble 500 qui applique un ou plusieurs cordons d'adhésif 2, comme
expliqué en
regard des figures 24 à 35, puis à l'aplomb de l'ensemble 600 qui dispose un
ruban de
protection 20 sur l'adhésif 2 déjà appliqué.
L'onduleuse produit une bande 1012 de grande largeur, de l'ordre de deux
mètres
cinquante, et les produits les mieux adaptés à la présence d'adhésif à effet
prolongé 2 sont
découpés dans des plaques nettement moins larges. C'est pourquoi l'ensemble
400 est
composé de plusieurs organes 401, plusieurs embouchures 405 et plusieurs
conduits 406
formés en sous-ensembles dont la position est ajustable par le travers de
l'onduleuse 1000,
afin de positionner autant de sous-ensembles qu'il est nécessaire à une
distance donnée des
bords de la bande 1012, pour appliquer sur cette bande 1012 le nombre voulu de
lignes
d'adhésif 2 : cordons 802 ou 806 et ruban 20 sur des surfaces d'application
préalablement
créées.
On comprend que l'on peut déposer de l'adhésif 2 et son ruban de protection 20
par une
onduleuse en continu si les produits qui seront issus de la bande 1012 doivent
être munis
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d'adhésif sur toute leur largeur ou leur longueur, de bord à bord, auquel cas
le cordon
d'adhésif 2 et le ruban de protection 20 sont continus.
La bande 1012 arrive alors en sortie de machine où se trouve un ensemble de
découpe de
type connu en soi.
Cet ensemble assure le fractionnement de la bande 1012 aussi bien
transversalement,
comme l'indique une lame 1013 montée mobile perpendiculairement au plan de la
bande
1012 selon la flèche F13, que longitudinalement au moyen de disques coupants
montés
rotatifs par rapport à des supports dont la position est ajustable
transversalement en
fonction des largeurs de laize qui sont imposées par le programme de
production, lequel
tient compte des formats souhaités pour les produits à fabriquer à partir des
plaques
obtenues à la sortie de l' onduleuse 1000. Ces moyens, leur fonctionnement et
leur contrôle
ne font pas partie de la présente invention et sont connus de l'Homme de
Métier.
En déposant l'adhésif 2 et son ruban de protection 20 sur une onduleuse, on
obtient
beaucoup d'avantages
~ application séquentielle ou en continu du traitement préalable (ensemble
400), de
l'application d'adhésif 6 (ensemble 500), et de l'application de ruban 20
(ensemble
600),
~ alimentation des machines de transformation avec des produits déjà préparés,
~ travail en temps masqué, la reprise en sortie d'onduleuse étant inévitable,
même avec
des produits non munis d'adhésif 2,
~ suppression des reprises de produits et de leur transfert de machine à
machine,
~ grande vitesse de production,
~ économie des coûts de production,
~ etc.
Après que la bande 1012 a été fractionnée par l'ensemble de découpe 1013, on
recueille
des panneaux 5 qui sont évacués vers un empileur 1020 par un convoyeur de
sortie 1021,
le tout fonctionnant comme on l'a décrit en regard de la figure 36 puisque le
produit qui
sort de l'onduleuse 1000 est de même nature que celui qui sort de la machine
900 : des
panneaux 5.
Il ressort de la description ci-dessus que l'on obtient un maintien très
efficace de deux
éléments placés l'un contre l'autre, au moyen d'adhésif à effet prolongé.
Ce résultat est obtenu malgré les efforts contraires dus au nerf du carton
lorsque l'objet est
formé à partir d' ébauches et de flans issus de plaques.
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Un moyen complémentaire que préconise l' invention est de diminuer la force
qui contrarie
les effets de l'adhésif à effet prolongé 2, et cela de deux manières qui
peuvent être
combinées
~ On sait que lorsque les deux éléments à réunir par l'adhésif à effet
prolongé 2 sont des
volets devant être mis en position par pliage et rabattement l'un sur l'autre
selon des
lignes, on forme celles-ci à des niveaux non alignés pour qu'après pliage et
rabattement, la ligne de pliage du volet du dessus soit plus haute que celle
du volet du
dessous.
Cette distance doit théoriquement être exactement égale à l'épaisseur du volet
du
dessous. Selon l'invention on établit cette distance comme étant supérieure à
la
normale, afin que le volet du dessus puisse être légèrement incliné vers le
volet du
dessous, et non strictement parallèle et encore moins incliné dans le sens
inverse.
~ l7e même, quand les deux élëments à réunir par l'adhésif à effet prolongé 2
sont des
volets devant être mis en position par pliage selon des lignes, on a rappelé
plus haut
que ce pliage doit être facile et que la ligne selon laquelle les volets
doivent être pliés
est marquée d'avance, lors de la fabrication du flan, au moyen d'un filet
refouleur qui
est une lame non aiguë intégrée à la forme de découpe et qui étant moins haute
que les
lames coupantes ne fait qu'un simple ramage, c' est-à-dire un marquage non
traversant.
Selon l'invention, on forme ces lignes par des perforations qui traversent de
part en part le
matériau constitutif des volets et qui sont séparées par des parties pleines.
Les outils de ramage sont donc formés par une alternance de filets refouleurs
et de lames
coupantes et l'on dispose plus ou moins de lames coupantes selon le nerf du
carton que
l'on veut briser et, en tous cas, affaiblir.
Les lames coupantes peuvent être de simples poinçons qui, alors, doivent être
plus
nombreux que des lames dont le fil coupant peut s'étendre non sur un seul
point mais sur
une petite longueur.
Comme l'adhésif à effet prolongé 2 est destiné à être utilisé plus ou moins
longtemps après
son application sur la surface d'application, il est actif dès son application
et le reste
longtemps, de sorte qu' il doit être recouvert du ruban de protection 20,
facilement retiré au
moment de l'emploi de l'adhésif 2 et qui neutralise celui-ci pour éviter tout
collage
accidentel, en particulier lorsque le support sur lequel l'adhésif 2 est
appliqué doit subir
des manipulations ou des traitements mécaniques dans des machines, ce qui est
le cas des
panneaux en carton, notamment ondulé, pour l'obtention de contenants :
impression,
découpage, pliage, montage, etc.
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On comprend en effet qu'un panneau de carton introduit dans une machine alors
que
l'adhésif 2 qu'il porte est actif et non isolé par le ruban de protection 20,
occasionne des
perturbations coûteuses en temps de remise en état de marche de la machine et
en pertes de
production.
5 Les pièces de la machine sont maculées par l'adhésif 2, le panneau de carton
est
brutalement retiré de son parcours normal, des fragments arrachés au panneau
sont
introduits dans des endroits difficilement accessibles et, d'ailleurs, il faut
immédiatement
arrêter la machine, la nettoyer et la remettre en route après un temps de
remise en état plus
ou moins long selon les caractéristiques de la machine, sans compter les
pertes de matière
10 dues à cet arrêt subit.
L'usage de contenants en carton munis d'adhésif à effet prolongé se répand
rapidement en
raison des nombreux avantages que procure un tel adhésif : fermeture facile et
inviolabilité
en particuïier.
Il est donc inévitable que l'application d'adhésif à effet prolongé soit
réalisée sur des
15 machines très différentes les unes des autres et de plus en plus complexes
puisque l'on
applique déjà un tel adhésif 2 sur des onduleuses (figure 40) qui ont une
production très
grande, fonctionnent à vitesse élevée et qui sont d'une extrême complexité
puisque l'on
part de bobines de papier dont la manoeuvre est délicate, que l'on doit
chauffer et
humidifier les différentes feuilles de papier, appliquer de la colle pour
assembler une ou
20 plusieurs feuilles ondulées avec au moins une feuille plane, le tout
nécessitant une
installation qui fait plusieurs dizaines de mètres de long, équipée de
puissants moteurs et
associée à des mécanismes délicats.
Ii est donc hors de question de prendre le moindre risque d'incident dû à
l'application
d'adhésif sur une onduleuse. Mais un tel risque n'est pas moins grave pour des
machines
25 moins importantes comme le sont les plieuses-colleuses, par exemple.
Les précautions prises actuellement consistent essentiellement à exercer une
surveillance
particulièrement vigilante des distributeurs de ruban de protection afin de
prévenir toute
interruption dans sa pose.
Par prudence, on adopte aussi une méthode qui consiste à appliquer l'adhésif 2
et son
30 ruban de protection 20 sur une machine spécifique produisant des panneaux 5
portant cet
adhésif 2 et son ruban de protection 20 qui sont ensuite traités sur une
plieuse colleuse.
Celle-ci, qui réalise à elle seule un processus industriel complexe, reste à
l'abri de tout
incident d'application de l'adhésif 2 puisqu'elle ne reçoit que des panneaux
de carton 5 ou
des flans dont l'adhésif 2 est déjà correctement muni de son ruban de
protection 20.
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Si un tel incident se produit, les conséquences sont légères car la remise en
état de la
machine se limite à éliminer à la main un ou quelques panneaux 5, à restaurer
l' application
d' adhésif 2 et la pose du ruban de protection 20. Pendant cet arrêt, les
panneaux 5 à traiter
restent à leur place à l'entrée de la machine, inertes puisqu'ils ne subissent
aucun
traitement, contrairement à l'application de traitements à l'entrée d'une
onduleuse par
exemple.
De toutes façons, quelle que soit la machine en cause, il faut prévenir les
incidents et y
remédier de manière rapide et radicale au cas où un tel incident surviendrait
malgré les
précautions prises.
La présente invention permet d' appliquer de l' adhésif 2 à un support
quelconque, sur une
machine préexistante ou sur une machine spécialement conçue, quelle que soit
la
emmplexité du processus industriel mis en oeuvre et quelle que soit la gravité
d'un incident
lié à l'application d'un adhésif à effet prolongé 2 et de son ruban de
protection 20.
En se reportant à la figure 41, on voit une partie de machine traitant un
support qui est ici
du carton ondulé, et qui peut donc être une onduleuse, une plieuse-colleuse ou
une
machine spécifique.
On voit qu'une feuille de carton ondulé déjà élaborée, continue ou coupée en
panneaux,
défile selon la flèche F1 et passe d'abord sous un dispositif 500
d'application d'adhésif 2
comprenant un réservoir 1, un conduit 3 et un orifice de distribution 4, et
passe ensuite
sous un dispositif 600 d'application d'un ruban de protection 20 comprenant
une bobine de
stockage 22 tournant selon la flèche F 14 lorsque le ruban de protection 20 se
déroule
normalement, un mécanisme de dépose 601 et un galet de pression 21 à partir
duquel le
raaban 20 est appliqué fermement contre l'adhésif 2 en débordant ou pas sur la
partie du
support non pourvue d'adhésif, latëralement et/ou aux extrémités du cordon
d'adhésif 2.
On réalise de cette manière l'application sur le support en carton ondulé d'un
cordon
d'adhésif à effet prolongé 2 et d'un ruban de protection 20 qui isole
complètement
l'adhésif 2 et empêche celui-ci d'adhérer à quoi que ce soit.
Le support ainsi garni continue son parcours dans la machine, au cours duquel
il entre en
contact avec différents organes mécaniques : cylindres, guides, palpeurs,
dispositifs de
coupe, empileurs, presseurs etc.
Toutes ces pièces de machine restent intactes du fait que l' adhésif 2 est
totalement isolé au
moyen du ruban 20, l'épaisseur de l'ensemble étant faible et prise en compte
lors des
réglages de la machine, si besoin est.
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Afin de surveiller le bon déroulement de ces opérations, on établit un circuit
de détection
symbolisé par la référence 1040 et comprenant ici
un couple de cellules photoélectriques 1041-1042 et un conducteur 1043 pour
surveiller l'intégrité du support et/ou ses coupures transversales;
~ un couple de cellules photoélectriques 1044-1045 et un conducteur 1046 pour
surveiller l'arrivée correcte d'adhésif 2 sur le support ;
~ un couple de cellules photoélectriques 1047-1048 et un conducteur 1049 pour
surveiller la présence effective de ruban de protection 20.
Les conducteurs 1043,1046 et 1049 aboutissent à un contrôleur 1050 qui peut
être plus ou
moins complexe, y compris un ordinateur et un logiciel de gestion, relié à une
alarme 1051
et comportant une liaison 1052 lorsque le contrôleur 1050 doit non seulement
déclencher
f alar3ne 1051 mais doit aussi commander automatiquement l'entrée en action
d'un
dispa~sitif de sauvegarde lorsqu'un incident se produit.
Sur la figure 42, on voit que le support est intact et que, donc, il poursuit
son parcours
selon la flèche Fl, que l'adhésif 2 arrive toujours et se dépose sur le
support et que le ruban
de protection 20 a été rompu, de sorte que le support entraîne avec lui
l'adhésif 2 à
découvert.
C'est cette situation qui peut entraîner un désastre en aval (en considérant
le sens de la
flèche F1) de l'ensemble 600 et que l'invention permet d'éliminer.
Pour cela, on rend inopérant l'adhésif 2 déjà appliqué sur le support et celui
qui pourrait
continuer d'arriver du réservoir 1 par le conduit 3 et l'orifice de
distribution 4, afin qu'il
sont privé de tout effet sur les différents composants d'une machine situés en
aval de
l'ensemble 60.
Selon un premier mode de réalisation, on arrache l'adhésif 2 déjà appliqué, le
verbe
« arracher » étant adopté délibérément pour signifier que le retrait de
l'adhésif 2 doit être
total, énergique et immédiat, la moindre parcelle d'adhésif 2 non recouverte
du ruban de
protection 20 pouvant avoir des conséquences extrêmement graves.
Sur les figures 43 et 44, on voit que l'arrachage consiste à sacrifier le
support en carton
ondulé en le découpant, ce qui est évidemment incomparablement plus avantageux
que
d'introduire de l'adhésif à effet prolongé 2, nu dans une machine.
Selon la variante de réalisation de la figure 43, on retire la partie
supérieure du support,
c'est-à-dire la feuille de papier 32 primitivement collée sur la feuille de
papier ondulée 34,
elle-même collée à une feuille de papier inférieure 33.
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Il serait satisfaisant de ne retirer strictement que l'adhésif 2 mais comme la
plus petite
fraction d'adhésif 2 est encore dangereuse, il est illusoire avec les moyens
disponibles
actuellement d'espérer garder intacte le support tout en retirant la totalité
de l'adhésif 2.
Il est plus prudent, au prix du sacrifice d'une certaine longueur de support,
de le couper
dans le sens de sa hauteur, de sorte que sa fraction inférieure coupée 34b
reste collée à la
feuille inférieure 33 et poursuit le parcours normal, tandis que sa fraction
supérieure 34a
reste collée à la feuille supérieure 32 qui porte l'adhésif 2, ces trois
éléments solidaires
fraction 34b, feuille supérieure 32 et adhésif 21 sont évacués ensemble pour
étre éliminés.
On a schématisé par un rectangle M l'ensemble des composants, appareils et
pièces qui
composent toute la partie de machine située en aval de l'ensemble 600
d'application
d' adhésif à effet prolongé 2.
Pour cette opération d'arrachage, on a représenté sur la figure 43 un
dispositif de
sauvegarde 1060 dont l' élément essentiel est un soc 1061 monté pivotant,
comme indiqué
par la flèche F 15, selon un axe horizontal 1062 entre une position active
dans laquelle il
coupe le support en carton ondulé et une position d'attente représentée en
trait pointillé
dans laquelle il est hors du parcours dudit support, ce qui est la situation
de fonctionnement
normal, impliquant la pose correcte du ruban de protection 20.
Le soc 1061 peut être fixe ou mobile, et formé par exemple par un disque
rotatif dont la
périphérie est acérée pour avoir une grande efficacité de coupe et étant
disposé en plan
incliné, il sert de rampe à l'ensemble 2- 32 - 34b qui est dirigé vers un
conduit 1063
associé à un mécanisme d'aspiration (non représenté) qui aboutit à un
réceptacle 1064
servant au stockage temporaire des déchets avant leur élimination.
Dans ia pratïque, le soc 1061 doit être muni d'une protection permettant
d'éviter un
accident corporel qui serait dû à son caractère dangereux.
Dès que les cellules photoélectriques 1047 et 1048 ne sont plus masquées par
le ruban de
protection 20, le contrôleur 1050 met l'alarme 1051 en action pour prévenir en
urgence le
personnel de surveillance de la machine.
Il est possible que le dispositif de sauvegarde 1060 soit placé assez loin de
l'ensemble 600
d' application du ruban protecteur 20 et/ou que la vitesse de défilement du
support donnent
au personnel le temps qu'il faut pour mettre en route le dispositif de
sauvegarde 1060.
Cependant, il est plus avantageux de rendre automatique cette mise en route,
auquel cas le
dispositif 1060 doit être équipé en conséquence, ce qui est à la portée de
l'Homme de
Métier et que l'on n'a donc pas représenté ni décrit ici. L'organe
déclencheur, qui peut être
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un disjoncteur, une électrovanne etc., est actionné par le contrôleur 1050 et
la liaison
électrique 1052.
Selon la variante de réalisation de la figure 44, où les mêmes éléments que
ceux de la
figure 43 portent les mêmes références, on découpe le support
perpendiculairement à ses
faces 32 et 33, et de part en part.
Pour cela, le dispositif de sauvegarde 1060 comprend un ou plusieurs disques
rotatifs 1065
à périphérie coupante et montés sur au moins un levier 1066 monté pivotant,
comme
indiqué par la flèche F16, selon un axe horizontal 1067, entre une position
active où le
levier 1066 est abaissé et où le ou les disques 1065 sont entraînés en
rotation selon la
flèche F 17 en traversant toute l'épaisseur du support, et une position d'
attente représentée
en trait pointillé où le point le plus bas des disques 1065 est situé
nettement au-dessus du
support, de l'adhésif 2 et du ruban de protection 20.
Par référence aux explications données en regard de la figure 43, on comprend
que
manuellement ou automatiquement on met en marche le dispositif de sauvegarde
1060 en
abaissant le levier 1066 et en mettant en rotation les disques 1065 dès que le
contrôleur
1050 reçoit le signal des cellules photoélectriques 1047 et 1048.
Si le cordon d'adhésif 2 est situé à proximité d'un bord longitudinal du
support, il suffit
d'un seul disque 1065 situé à l'aplomb d'une ligne imaginaire du support,
parallèle à ce
bord longitudinal et situé en deçà de lui, pour couper une marge du support
nettement plus
large que le cordon d'adhésif 2, afin de retirer avec certitude toute la
largeur de ce cordon
2.
Si le cordon d'adhésif 2 est éloigné des bords longitudinaux du support, on
utilise deux
disques 1065 parallèles, afin de découper une bande dont les bords sont situés
de part et
d'autre du cordon d'adhésif 2, assez loin de lui pour retirer avec certitude
toutes la largeur
de ce cordon 2.
Lorsque l'invention est appliquée à une onduleuse, il est possible de
juxtaposer
transversalement plusieurs dispositifs d'application d'adhésif 2 et autant de
dispositifs
d'application de ruban protecteur 20 car la laite de la bande peut être de
plusieurs mètres
alors que les articles devant être découpés dans cette bande sont nettement
plus étroits, ce
qui implique l'application de plusieurs cordons d'adhésif 2 parallèles et,
donc,
l'application d'autant de rubans de protection 20.
Dans ce cas, il faut prévoir autant de paires de disques 1065 qu'il y a de
cordons d'adhésifs
2 car on ne peut évidemment pas savoir par avance sur quelle ligne un incident
va se
produire.
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Qu'il s'agisse d'une marge ou d'une bande ou de plusieurs bandes, on les
désigne
indistinctement par la référence 1014 et l'on voit qu'elles sont,
individuellement ou
ensemble, aspirées dans le conduit 1063 pour aboutir au réceptacle 1064.
Selon un autre mode de réalisation de l'invention, on évite le sacrifice du
support déjà
5 muni d'adhésif 2 en disposant sur le support un élément matériel qui déborde
le ruban
d'adhésif 2 afin de neutraliser ses effets avant l'introduction dans
l'ensemble M de ce
support portant l'adhésif 2 à nu.
Sur la figure 45, où les mêmes éléments que sur les figures 43 et 44 portent
les mêmes
références, on voit que la machine est munie d'un dispositif de sauvegarde
1070 qui est
10 constitué de la même manière qu'un dispositif 600 d'application de ruban de
protection 20.
Autrement dit, en cas d'incident affectant le dispositif 600, le contrôleur
1050 met l'alarme
1051 en action et le personnel, ou un mécanisme automatique commandé par le
contrôleur
1050 par la ligne 52, met en marche le dispositif 1070 qui se substitue au
dispositif 600
défaillant.
15 A cet effet, le dispositif de sauvegarde 1070 est conçu pour délivrer un
ruban de protection
1071, et comprend une bobine 1072, un mécanisme de dépose 1073 et un galet de
pression
1074.
On pourrait aussi prévoir que les deux ensembles 600 et 1070 sont
rigoureusement égaux
et se substituent parfaitement l'un à l'autre, ce qui aurait pour avantage de
garantir un
20 fonctionnement continu même lorsque l'une des bobines est vide, ce qui
n'est pas un
incident au sens strict.
11 faut alors un mécanisme d'alerte ou de synchronisation automatique pour
assurer
l'entrée en fonctïon d'un ensemble 600 ou 1070 dès que l'autre, 1070 ou 600
devient
indisponible pour une cause normale ou pour un incident de fonctionnement.
25 Cependant, les deux dispositifs 600 et 1070 étant nécessairement décalés
longitudinalement, l' adhésif 2 n' est pas rigoureusement dans le même état
physique aux
deux endroits où il peut recevoir le ruban de protection 20, de sorte qu'il
faut prêter
attention à cet état de choses, notamment en ajustant précisément la viscosité
et la
siccativité de l'adhésif 2, la température d'application, la vitesse de
défilement du support
30 et autres paramètres susceptibles d' affecter la bonne application du ruban
de protection 20-
1071 sur l'adhésif 2.
On peut aussi poser un ruban de recouvrement adhésif qui s'applique totalement
sur
l'adhésif 2 déjà déposé, quel que soit l'état dans lequel il se trouve, c'est-
à-dire
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indépendamment de son pouvoir de rétention du ruban de recouvrement, lequel se
fixe au
support et garantit l'isolement de l'adhésif 2.
Mais toute la longueur du support ainsi protégée n'est pas utilisable
normalement et afm
d' identifier parfaitement la zone de support concernée, le ruban de
recouvrement peut être
d'une couleur nettement différente de celle du ruban de protection 20 normal.
Les dispositifs 600 et 1070 sont exactement alignés et positionnés
longitudinalement afin
que le ruban 1071 soit appliqué à temps pour qu' aucune partie d' adhésif 2,
aussi petite soit
elle, ne soit démunie de ruban de protection 20, au besoin en prévoyant un
recouvrement
de la fin du ruban 20 par le début du ruban 1071, ce que l'on a représenté
dans la zone
1075.
En se reportant maintenant à la figure 46, on voit un autre mode de
réalisation de
l'invention selon lequel l'élément matériel que l'on dispose sur le support en
cas d'incident
daim l'applïcation du ruban de protection 20, est un produit chimique.
Les adhésifs à effet prolongé qui existent actuellement sont inactifs ou
faiblement actifs sur
les silicones, raison pour laquelle le ruban de protection 20 est en papier
dont une face au
moins est siliconée, ou en matière synthétique.
Ainsi, le ruban 20 colle un peu à l'adhésif 2, surtout lorsqu'il est pressé
par le galet 21
alors que l'adhésif 2 est encore assez chaud, et peut être retiré facilement
quand
ultérieurement un utilisateur voudra se servir de l'adhésif 2, en particulier
pour maintenir
dressé et/ou pour fermer un contenant, car ce retrait n'oppose pratiquement
pas de
résistance alors que l'adhésif 2 est pleinement actif.
C'est pourquoi avec les moyens connus actuellement, le produit chimique qui
semble le
mieux adapté à la mise en oeuvre de l'invention est un produit de la famille
des silicones,
ce qui n'exclut évidemment pas d'autres produits chimiques qui pourraient
avoir un effet
de neutralisation complète de l'adhésif 2, étant rappelé une fois de plus que
la moindre
parcelle d'adhésif actif 2 est à prohiber absolument.
Pour cette raison, on a renoncé à utiliser un solvant de l'adhésif 2 car son
effet est à la fois
incomplet et lent, mais il n'en sera peut-être pas toujours ainsi, auquel cas
l'invention
pourra être appliquée avec un tel produit.
Deux variantes sont représentées sur la même figure 46 d'un même dispositif de
sauvegarde 1080.
Selon la première variante, la plus simple, la mise en marche de l'alarme 1051
prévient le
personnel de surveillance qui utilise manuellement un bidon portatif 1081
contenant un
produit siliconé sous pression 1082 et muni d'une valve 1083, de sorte que par
action sur la
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valve 1083, le produit 1082 est pulvérisé sur l' adhésif 2 nu, par le
personnel lui-même qui
contrôle de visu la fin du ruban de protection 20 correctement appliqué et la
nouvelle
arrivée de ruban de protection après qu'il ait été mis fin à l'incident, cette
observation
oculaire garantissant que tout l' adhésif 2 malencontreusement laissé à
découvert a bien été
neutralisé par une couche de silicone 1082.
La partie du support qui porte de l'adhésif 2 recouvert de silicone pulvérisé
1082 est
inutilisable puisqu'il n'est plus possible de retirer le produit siliconé 1082
et d'utiliser
l'adhésif 2 mais cette même partie « accidentée » du support peut continuer
son parcours
dans l' ensemble M sans occasionner le moindre dégât, ce qui permet de laisser
fonctionner
la machine, sans perte de production.
Il va sans dire que l'utilisation manuelle de « bombes » sous pression 1081,
ne nécessite
aucune commande automatique à partir du contrôleur 1050 et que l'alarme 1051
doit
suffire à alerter le personnel spécialement entraîné à cette intervention.
L'autre variante consiste à utiliser un réservoir 1084 de plus grande capacité
qu'une simple
bombe sous pression 1081, un ou plusieurs conduits 1085 et une ou plusieurs
rampes fixes
1086 disposées transversalement au support sur une largeur correspondant à la
ou aux
zones devant recevoir de l'adhésif 2.
On provoque la pulvérisation de produit 1082 en synchronisme avec la
survenance de
l'absence de ruban de protection 20, soit manuellement après mise en route de
l'alarme
1051, soit automatiquement à partir du contrôleur 1050 et de la liaison 1052
qui,
notamment, peut provoquer le fonctionnement d'électrovannes (non
représentées).
il ressort de la description ci-dessus que le procédé conforme à l'invention
peut s'incarner
dans des dispositifs différents bien que comparables, l'important étant de
neutraliser
l'adhésif 2 déjà appliqué sur le support ou qui continue d'arriver, afin de
permettre un
fonctionnement des machines aussi continu que possible malgré un incident
d'importance
maj eure.
La précision nécessaire à l'application de l'adhésif à effet prolongé 2 pour
obtenir
ultérieurement une fixation efficace de la surface d'application et de la
surface de
destination, doit être considérée non seulement en distance par rapport au
support, en
déterminant un plan de référence, mais également en vitesse d'application du
ruban de
protection 20 par rapport au support, puisqu' il y a touj ours un mouvement
relatif entre ces
deux éléments.
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C'est pourquoi on peut prévoir d'entraîner le galet de pression 21 par un
moteur dont la
vitesse est synchronisée à celle du support, afin que le ruban de protection
20 soit entraîné
positivement, à la vitesse voulue.
Mais selon l'invention, on se libère des contraintes nées de l'inertie de la
bobine 22 sur
laquelle est stocké le ruban de protection 20.
En effet, le problème de cette inertie est toujours important mais il devïent
crucial lorsque
l'adhésif à effet prolongé et le ruban de protection doivent être appliqués de
manière
séquentielle, c'est-à-dire sur des panneaux 5 successifs et à plus forte
raison quand il y a
plusieurs segments d'adhésif sur chaque panneau 5, car il faut constamment
provoquer
l'application d'adhésif 2 et du ruban de protection 20 selon chaque segment et
interrompre
le tout entre ces segments et panneaux, faute de quoi on répandrait de
l'adhésif sur la
machine elle-méme et sur des endroits non appropriés.
Le problème mécanique est donc le fonctionnement des mécanismes d'application
qui est
alternatif et non continu.
On comprend que ces difficultés s'aggravent avec la vitesse d'application,
vitesse qui est
une paramètre économique majeur et un objectif constant pour obtenir des prix
de revient
compétitifs.
Selon l'invention, on agit tout d'abord sur l'entraînement du ruban de
protection 20,
comme cela est illustré selon plus sieurs variantes par les figures 47 à 62
auxquelles on va
se référer maintenant.
Le galet de pression 21 est relié cinématiquement à des moyens moteur,
schématisés sur
les figures 47 à 54 par un moteur électrique 21 a dont le fonctionnement est
synchronisé
avec le déplacement des panneaux 5 sur lesquels on doit appliquer l'adhésif 2
et le ruban
de protection 20, afin que le fonctionnement du galet 21 soit lié d'une part à
la présence
effective ou à l'absence de panneau 5 à l'aplomb du galet 21 et d'autre part à
la vitesse à
laquelle les panneaux 5 sont entraînés.
Mais il faut également que le galet 21 entraîne le ruban de protection à coup
sûr et de
manière précise au début de chaque segment et que cet entraînement soit
interrompu entre
deux segments successifs.
Pour cela, le galet 21 présente une partie centrale 21b de diamètre inférieur
à celui de deux
parties latérales 21 ç et 21 d, la demi-différence des diamètres étant
légèrement inférieure à
l'épaisseur du ruban de protection 20.
Les deux parties latérales 21 c et 21 d sont destinées à être au contact des
panneaux 5, en
étant en appui sur leur face supérieure, ce qui laisse subsister un espace
central entre cette
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face supérieure et la partie centrale 21b, dont la hauteur est un peu
inférieure à l'épaisseur
du ruban de protection, de sorte que l'extrémité libre de celui-ci engagée
dans cet espace
est entraînée par friction d'une part contre la partie centrale 21b et contre
la face supérieure
du panneau 5.
Ces dimensions sont très faibles car, dans la pratique, la partie centrale 21
b a un diamètre
de 25 millimètres et les parties latérales 21 ç et 21 d ont un diamètre de
25,02 millimètres,
soit une différence de diamètre de 2 dixièmes de millimètre. Pour la clarté du
dessin, on a
nettement exagéré les différences de diamètre afm de mieux mettre en évidence
la structure
particulière du galet 21 et son fonctionnement.
Les parties latérales 21 ç et 21 d forment chacune une bande de roulement de 7
millimètres
de large, et la partie centrale 21 b constitue une zone de pressage du ruban
de protection 20
d~e 2ô millimètres de large pour un ruban de protection 20 de 25 millimètres
de large.
~n de rendre plus clair le fonctionnement de ce dispositif, les différentes
figures
représentent des situations distinctes alors qu'en pratique il y a un
enchaînement rapide
des actions qui ne permet pas de distinguer ces différentes phases. En
particulier, il ne doit
pas exister de cas où un panneau 5 passe au-delà du galet 21 sans adhésif 2 et
sans ruban
de protection 20 (figures 49 et 50) ou bien sans adhésif et avec ruban de
protection 20
(figures 51 et 52). Ces figures 47 à 53 ne représentent donc pas
nécessairement des
situations réelles.
Sur les figures 47 et 48, le galet 21 est reprësenté dans la situation où il
n'y a pas de
panneau 5 présent et l'on observe qu'il existe un espace E1 entre la
génératrice inférieure
des parties latérales 21 ç et 21 d et la face supérieure du convoyeur 301 sur
lequel les
panneaux 5 doivent se trouver pour être entraînés.
Cette sita.~ation correspond au cas où un intervalle entre deux panneaux 5
successifs se
trouve à l' aplomb du galet 21, de sorte que le moteur 21 a peut être arrété.
Cependant, étant
donné que le galet 21 n'est au contact d'aucun élément, il peut continuer
d'être entraîné
par le moteur 21 a, c' est-à-dire qu' alors il tourne dans le vide.
Sur les figures 49 et 50, on voit qu'un panneau 5 est arrivé, entraîné par le
convoyeur 301
et que l'espace E1 est entièrement comblé pax le panneau 5, de sorte que les
bandes de
roulement 21 ç et 21 d sont en contact avec le panneau 5 et la vitesse de
rotation du galet 21
doit être établie pour que sa vitesse tangentielle soit exactement égale à la
vitesse linéaire
des panneaux 5, auquel cas leur vitesse relative est nulle.
Dès l'origine du processus de fabrication, on a engagé l'extrémité libre du
ruban de
protection 20 par l'arrière du galet 21, au droit de la partie centrale 21b,
et comme la
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différence des diamètres entre les bandes de roulement 21 ç - 21 d et la
partie centrale 21 b
est seulement de 2/10~"'e de millimètre, l'espace dans lequel est introduit le
ruban de
protection 20 est de 1/10~"'e de millimètre, ce qui est un peu moins que
l'épaisseur dudit
ruban de protection 20, par exemple 15/10~"'e.
5 En conséquence, la partie centrale 21 b du galet 21 exerce une pression
verticale et de haut
en bas sur le ruban de protection 20, pris entre le galet 21 rotatif et le
panneau 5 en
mouvement, ce qui a pour conséquence heureuse de tracter énergiquement le
ruban de
protection 20 en surpassant toute résistance à l'avancement qu'il pourrait
subir à cause du
mécanisme d'application 600 et/ou de la bobine 22.
10 Sur la figure 51, on a représenté l'adhésif à effet prolongé 2 arrivant de
la tête
d'application 6 par l'orifice 4 mais avant d'avoir atteint l'aplomb du galet
21, ce qui
d'ailleurs ne correspond à aucune situation réelle, mais est utile pour la
décomposition des
différents mouvements.
Enfin, les figures 53 et 54 correspondent à la réalité, à savoir l'application
de l'adhésif à
15 effet prolongé 2 et du ruban de protection 20 sur un panneau 5.
On voit que tous les éléments en présence sont entraînés positivement : le
panneau 5 est
entraîné par le convoyeur 301, l'adhésif 2 appliqué sur le panneau 5 le suit
évidemment, le
ruban de protection 20 est entraîné à la fois par le panneau 5 et par le galet
21.
Mais, comme on l'a expliqué plus haut, on doit laminer l'ensemble panneau 5 -
adhésif2 -
20 ruban de protection 20, de sorte que le cordon d' adhésif 2 relativement
épais doit être étalé
latéralement, au moins partiellement.
Géométriquement parlant, l' espace de 1 /1 Oè"'e de millimètre est
volontairement insuffisant
pour laisser passer le cordon d'adhésif 2 et le ruban de protection 20, mais
on laisse au
galet 21 une petite latitude de débattement en hauteur selon l'amplitude x
visible sur les
25 figures 53 et 54, c'est-à-dire que le galet 21 et son axe sont montés
mobiles verticalement,
comme cela se voit déjà sur les figures 1 et 22.
On peut fixer rigidement la position haute du galet 21 et de son axe par une
butée car il
faut calibrer au mieux l'épaisseur totale adhésif-ruban de protection mais
l'expérience
montre qu'un effort vertical élastique exercé sur l'axe du galet 21 convient
parfaitement,
3 0 ce qui peut être obtenu en utilisant pour exercer cet effort un vérin
pneumatique, l' élasticité
de l'air étant suffisante pour permettre à la fois un débattement suffisant et
une pression
permanente du galet 21.
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Sur la figure 55, on montre que la partie centrale 21b du galet 21 peut être
munie de reliefs,
notamment un moletage, afin d' augmenter son coefficient d' entrainement avec
le ruban de
protection 20.
Sur la figure 56, on montre que les parties latérales formant bandes de
roulement 21ç et
21 d du galet 21 peuvent être munies de reliefs, notamment un moletage, afin
d'augmenter
leur coefficient d'entraînement avec la face supérieure des panneaux 5.
Naturellement, un même galet 21 peut être muni de reliefs aussi bien dans sa
partie
centrale 21 b que dans ses parties latérales 21 ç et 21 d.
Les reliefs peuvent être de différents types, notamment des picots, lorsque le
galet 21 doit
coopérer avec le ruban de protection 20 et/ou avec le support proprement dit
non plus
seulement pax roulage et friction mais par pénétration dans le matériau
constituant le ruban
de protection 20 ou le support.
La figure 57 montre une variante du procédé de l'invention selon laquelle le
ruban de
protection 20 est plus large que le cordon d'adhésif 2 après laminage, ce qui
permet un
retrait plus facile du ruban de protection lorsque l'on veut exposer l'adhésif
à effet
prolongé lors de la fixation des surfaces d'application et de destination.
La figure 58 illustre un mode de réalisation particulier de l'invention selon
lequel le ruban
de protection 20 est nettement plus large que le cordon d'adhésif 2 après
laminage, afin
que les marges latérales de ce ruban de protection 20 qui dépassent les bords
du cordon
d' adhésif 2 puissent être insérées entre le support et les bandes de
roulement 21 ç et 21 d,
qui alors sont avantageusement moletées pour accroître le coefficient
d'entraînement.
La figure 59 montre l'entraînement du galet 21 par une courroie de
transmission faisant
partie d'un mécanisme d'application 600 plus complexe qui va être décrit
maintenant en
regard des figures 60 à 62.
Le galet de pression 21 peut être réalisé en métal (notamment de l'acier) mais
peut aussi
être réalisé en élastomère, notanunent du type ayant une structure comprenant
une bande
de roulement périphérique et une partie centrale pleines, en une seule pièce
avec des
languettes sensiblement radiales, généralement courbes.
Le diamètre du galet 21 peut être plus ou moins important, les dimensions
données ici à
titre indicatif, n'ayant aucun caractère limitatif.
On comprend que le problème réel que l'on doit résoudre est celui de
l'application sans
défaut du ruban de protection 20, aucune tolérance n'étant possible pour un
glissement, un
déport ou une absence du ruban de protection par rapport à l'adhésif 2 déjà
déposé.
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Mais cet adhésif 2 est appliqué sur le support et il n'y a aucune possibilité
de déplacement
dudit adhésif 2 par rapport au support. Par conséquent, le pilotage du ruban
de protection
20 peut se faire par référence au support plutôt que par référence à l'
adhésif, car il est plus
facile et sûr de se référer au support qui est un élément matériel solide dont
la position dans
l'espace est aisément déterminée ou déterminable, même individuellement
panneau 5 par
panneau 5.
C' est pourquoi, l'invention prévoit une solution un peu différente de celle
décrite ci-dessus
qui, rappelons-le, consiste à synchroniser l'application du ruban de
protection 20 avec le
déplacement des panneaux 5.
Cette autre solution consiste à rendre solidaire l'un de l'autre le support
d'une part et le
ruban de protection 20 d'autre part.
Pour cela, on peut utiliser une colle à effet immédiat que l' on dépose en
petite quantité (par
exemple un simple point) sur le support, dans une petite zone située près de
l' endroit où le
ruban de protection 20 va accoster, c'est-à-dire près de son extrémité libre.
Cette petite
zone se trouve près du bord transversal amont de chaque panneau 5.
La colle à effet immédiat déposée sur le support peut être remplacée par un
produit ayant
des affinités avec l'adhésif 2 déjà déposé, afin de fixer énergiquement le
ruban de
protection 20 à l'adhésif, malgré la faible adhérence volontaire de face
siliconée.
Pour la mise en oeuvre de cette méthode, la machine doit étre munie d'un
réservoir et d'un
conduit aboutissant à un orifice de sortie constituant un dispositif de
délivrance (non
représenté) de produit, colle à effet immédiat ou autre, dont la réalisation
pratique est à la
portée de l'Homme de Métier.
Lorsque la machine comprend un poste de dépose d'adhésif 2 et un poste de
dépose du
ruban de protection 20 décalés d'amont en aval par rapport au déplacement des
panneaux
5, la buse de sortie du dispositif de délivrance de produit se trouve entre
ces deux postes.
Une autre solution consiste à utiliser la propriété du ruban de protection 20
de posséder une
face très peu sensible à l'adhésif 2, notamment parce que cette face est
revêtue de silicone,
et une face opposée qui est, au contraire, sensible à l'adhésif 2, notamment
parce qu'elle
n' a pas de silicone.
Cette structure se trouve en particulier avec les rubans de protection en
papier siliconé sur
une seule face.
Pour assujettir le ruban de protection 20, on le plie transversalement près de
son extrémité
libre afin de replier sur elle-même une petite fraction de ce ruban de
protection 20, afm que
près de son extrémité libre, et là seulement, le ruban de protection 20
présente à l'adhésif 2
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déjà déposé sa face sensible à sa rétention, grâce à quoi on obtient la
fixation positive du
ruban de protection 20 à l'adhésif déjà déposé sur le support.
L'assujettissement du ruban de protection 20 au support, directement ou par
l'intermédiaire de l'adhésif 2, a pour avantage d'assurer l'ancrage de ce
ruban de
protection 20 permettant de le tracter à la vitesse de défilement des panneaux
5, malgré
l'effort important qu'il faut développer pour l'extraire spire par spire de la
bobine 22,
même en fonctionnement séquentiel rapide, soumis à des à-coups fréquents.
Pour la synchronisation de la vitesse linéaire du support et de la vitesse
tangentielle du
galet 21, on peut utiliser le moteur 21a, mais il est nécessaire d'avoir un
ensemble de
pilotage relativement complexe et délicat qui est une source de panne et qui
exige un
minimum de surveillance et d' entretien qu l' on peut s' épargner grâce au
procédé décrit ci-
aprës.
Le mécanisme d'application 600 comprend un équipage mobile dont l'élément de
base est
une platine 2000 montée pivotante parallèlement à son plan et reliée au vérin
pneumatique
80 destiné à la faire pivoter dans deux sens opposés, pour une raison qui sera
exposée plus
loin.
Sur la platine 2000 sont montés rotatifs plusieurs galets, dont un galet -
moteur 2001
destiné à entrer en contact avec les panneaux successifs 5 et à conserver ce
contact sur
toute la longueur de chaque panneau 5. Ainsi, le déplacement linéaire des
panneaux 5 par
le convoyeur de la machine (non visible sur les figures 60 à 62) a pour
conséquence de
mettre en rotation le galet - moteur 2001.
~n organe de transmission de mouvement, ici une courroie 2002 qui peut être
crantëe, est
engagée dans une gorge du galet - moteur 2001 et dans une gorge d'un galet de
renvoi
2003 qui, simultanément constitue l' axe de pivotement de la platine 2000.
IJne seconde courroie 2006 engagée dans une autre gorge du même galet de
renvoi 2003
est en prise avec une gorge du galet de pression 21 (voir aussi figure 59), de
sorte que la
mise en rotation du galet - moteur 2001 a pour conséquence la mise en rotation
dans le
même sens du galet de pression 21.
Le brin libre du ruban de protection 20 passe sur des galets de tension et de
renvoi 2007 et
est engagé sous la partie centrale 21b du galet 21.
Sur la figure 60, un panneau 5 est présent et le galet - moteur 2001 est en
rotation, le vérin
80 a été alimenté en air comprimé pour provoquer l' extension de sa tige qui a
fait pivoter
la platine 2000 selon un angle dont le sommet est dans l'axe du galet de
renvoi 2003,
comme l'indique la flèche F 18. Le galet de pression 21 est non seulement en
rotation aussi,
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mais il est en outre abaissé jusqu'à ce qu'il soit au contact du panneau 5
contre lequel il
exerce une pression à travers le ruban de protection 20 et le cordon d'adhésif
2, ainsi que
cela a été décrit en détails en regard des figures 47 à 54.
Sur la figure 61, on voit qu'à l'aplomb du galet de pression 21, se trouve un
intervalle entre
deux panneaux 5 successifs, et l'alimentation du vérin 80 a été inversée afm
de faire
pivoter la platine 2000 en sens inverse, selon le même angle, comme indiqué
par la flèche
F 19, dans le sens du soulèvement du galet de pression 21.
On note que le pivotement sur quelques degrés d'angle, dans un sens puis dans
le sens
opposé, du galet de renvoi 2003 n'a aucune conséquence sur la transmission de
la rotation
du galet - moteur 2001.
Celui-ci étant en contact avec les panneaux 5 en aval de l'ensemble 500
d'application de
l'adhésif 2, il faut qu'il soit positionné à côté de l'emplacement du cordon
d'adhésif2, ce
que l'on voit sur la figure 62 qui montre en outre qu' en raison des
alignements nécessaires
pour les courroies 2002 et 2006, le galet - moteur 2001 présente un fût 2008
de diamètre
inférieur à celui de la partie active proprement dite au contact des panneaux
5, afin de se
situer nettement au-dessus du niveau supérieur du cordon d'adhésif 2.
Ce mécanisme 600 est extrêmement efficace et très simple puisque la vitesse
des galets en
prise est toujours rigoureusement égale à la vitesse linéaire des panneaux 5,
sans aucune
variation possible car ils ont tous exactement le même diamètre.
Le dispositif que l'on vient de décrire est un exemple de motorisation, qui
diffère de
l'utilisation du moteur électrique 21a mais qui aboutit au même résultat qui
est de mettre
en mouvement le galet d'application 21.
Sur la figure 63, on a représenté un mode de réalisation permettant de
supprimer la
résistance à la traction du ruban de protection 20, due à l'inertie de la
bobine 22.
Cette disposition est particulièrement importante pour l'application
séquentielle simultanée
d'adhésif à effet prolongé 2 et de ruban de protection 20, c'est-à-dire sur
des panneaux 5
séparés par des intervalles qui obligent à déclencher l' application et à l'
arréter
alternativement à un rythme d' autant plus rapide que la machine va vite pour
produire plus.
Si, au contraire, l'application est continue sur une bande de longueur
indéfinie, le problème
de la traction du ruban de protection 20 est moins difficile car une fois
amorcée en début
de cycle par une fixation efficace de l'extrémité du ruban de protection 20,
celui-ci se
débobine continûment et le problème de ce genre d'installation est seulement
celui du
changement d'une bobine vide par une bobine pleine.
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On voit sur la figure 63 que l'on crée un stock intermédiaire de ruban de
protection
débobiné, qui se présente en longues boucles libres, c'est-à-dire que l'on a
dissocié
l'opération de débobinage et l'opération d'application.
Le brin libre du ruban de protection 20est engagé entre deux galets associés
en une paire
5 2010 dont l'un au moins est relié cinématiquement à un moteur 2011, afin
d'entraîner le
ruban de protection 20 à s'extraire spire par spire de la bobine 22.
Après avoir été tracté par la paire de galet 1 O 10, le brin libre du ruban de
protection 20 est
engagé dans l'entrée 2012 d'un réceptacle parallélépipédique 2013 muni, à
l'opposé de
l'entrée 2012, d'une sortie 2014 par laquelle le brin libre du ruban de
protection 20 est
10 extrait du réceptacle 2013, après quoi il est conduit par des galets de
tension et de renvoi
2007 jusqu'au mécanisme d'application 600 que l'on a décrit plus haut.
A fintërieur du réceptacle 2013, le ruban de protection 20 s'accumule en vrac,
c'est-à-dire
sans enroulement serré, en larges plis empilés, alternativement gauches et
droits, libres de
toute accroche afin de n'opposer aucune résistance à la traction du ruban de
protection 20
15 hors du réceptacle 2013 par la sortie 2014.
Selon la méthode d' application du ruban de protection 20 sur le support muni
de l' adhésif
2, on prévoit entre la sortie 2014 et l'ensemble de dépose des moyens moteurs
de traction
ou, comme représenté, cette traction à la sortie du réceptacle 2013 est
obtenue par
l' ensemble de dépose lui-même, lors de l' action de pincement exercée par la
galet de
20 pression 21.
Lorsqu'une certaine longueur de ruban de protection 20 est extraite du
réceptacle 2013,
une longueur équivalente y est introduite par l'entrée 2012, afin qu'il
séjourne dans le
réceptacle 2013 une longueur de ruban de protection 20 sensiblement constante.
Cette introduction de ruban de protection 20 dans le réceptacle 2013 par
l'entrée 2012 est
25 obtenue par mise en marche de la paire de galet 2010 au moyen du moteur
2011 et l'on
calcule la puissance de ce moteur 2011 pour qu'il surpasse largement la
résistance au
pivotement de la bobine 22.
On peut aussi associer cette bobine 22 à un moteur de mise en rotation 2015
qui est
synchronisé avec le moteur 2011 pour qu'ils fonctionnent de manière
coordonnée, en
30 assurant notamment la tension du ruban de protection 20 entre la bobine 22
et l'entrée
2012.
TJne autre solution consiste à munir la bobine 22 d'un mécanisme de freinage
2016
agissant sur son axe de rotation, mécanisme qui peut être, par exemple, un
frein
électromagnétique qui fonctionne par intermittence pour freiner la bobine 22
quand la
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paire de galets 2010 est à l' arrêt et pour libérer la bobine 22 quand le
moteur 2011 est mis
en marche pour entraîner la paire de galets 2010.
On peut aussi faire fonctionner le mécanisme de freinage 2016 en permanence
mais à une
valeur de freinage faible, afin que la force de traction sur le ruban de
protection 20 soit
plus importante que la force de freinage, ce qui permet de dérouler les spires
de la bobine
22 tout en assurant la tension du ruban de protection 20 entre ladite bobine
22 et la paire de
galets 2010.
Afin de prévenir tout accident pouvant résulter de la libération de la bobine
22 alors que la
paire de galets 2010 n'est pas en situation d'entraînement du ruban de
protection 20, on
dispose un organe de surveillance de la tension de ce ruban de protection 20.
Ici, cet organe est un galet pilote 2017 qui est positionné de telle manière
que le ruban de
protection 20 tendu entre la bobine 22 et l' entrée 2012 soit nécessairement
en contact avec
lui.
Ce galet pilote 2017 est associé à un mécanisme de commande (non représenté)
provoquant soit la mise en action du mécanisme de freinage 2016, soit la mise
en marche
du moteur 2011, afin de rattraper le mou du ruban de protection 20 indiqué en
trait
pointillé sur la figure 63.,
Le mou du ruban de protection 20 a pour effet de rompre le contact entre le
ruban de
protection 20 et le galet pilote 2017, et l'on détecte cet événement
~ soit en constatant que le galet pilote 2017 n'est plus entraîné en rotation
alors que,
simultanément, la bobine 20 est libérée et la paire de galets 2010 est à
l'arrêt,
~ soït en constatant qu'un support mobile (non représenté) sur lequel le galet
pilote 2017
qui est monté rotatif a changé de position.
Le réceptacle 2013 présente six faces, deux grandes et quatre petites, celles-
ci ayant une
largeur telle que les deux grandes faces sont écartées l'une de l'autre sur
une distance un
peu supérieure à la largeur du ruban de protection 20, afin que celui-ci
puisse séjourner
dans le réceptacle 2013 sans frottement sensible contre ses parois.
Afm que le conducteur de la machine puisse juger de visu si le réceptacle 2013
contient
bien une longueur suffisante de ruban de protection 20, les parois de ce
réceptacle 2013, et
en particulier l'une au moins de ses deux grandes faces, sont transparentes.
Mais cette appréciation du conducteur de la machine n'est pas suffisante car
il faut
nécessairement assurer un fonctionnement continu de l'ensemble de dépose 600,
de sorte
qu'il faut prévoir un moyen de surveillance automatique.
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Ici, on a choisi de mesurer le poids du réceptacle 2013 contenant la longueur
de ruban de
protection 20 voulue, le réceptacle 2013 étant placé sur un support 2020 qui
est monté
pivotant sur un axe 2021 situé près de l'une de ses extrémités, et qui est
muni d'un ressort
de rappel 2022 convenablement taré. Près de l'extrémité du support 2020
opposée à la
précédente, on dispose un détecteur de présence 2023 de tout type connu, afin
que celui-ci
capte le mouvement du réceptacle 2013 dès que l' action du ressort de rappel
2022 devient
supérieure à l'action du poids du réceptacle 2013.
Dès que cet événement se produit, cela signifie que le réceptacle 2013 s'est
allégé, c'est-à
dire qu'une longueur de ruban de protection 20 a été extraite par la sortie
2014 et qu'il faut
réapprovisionner le réceptacle 2013 en y introduisant une longueur de ruban de
protection
équivalent à celle qui est sortie. Alors, le détecteur 2023 commande l' action
de la paire
de galet 2010 afin d'introduire cette longueur de ruban de protection
manquante et
commande l'aiTêt de cette même paire 2010 dès que le réceptacle 2013 a
retrouvé son
poids normal, capté par le détecteur 2023.
15 Ce fonctionnement assure la continuité d'approvisionnement de ruban de
protection 20 et
garantit que la bonne longueur de ce ruban de protection 20 est bien présente
dans le
réceptacle 2013.
On comprend que la partie du ruban de protection 20 située dans le réceptacle
2013 est
entièrement libre et n'oppose aucune résistance à sa traction quasi
instantanée et à son arrêt
20 immédiat, opérations qui se répètent d' autant plus souvent que la machine
fonctionne vite.
Sur la figure 64, on voit un autre mode de réalisation de l'invention
prévoyant aussi de
supprimer la résistance à la traction du ruban de protection 20.
Avec le mode de réalisation de la figure 63 on supprime l'inertie grâce à une
mise hors
tension du ruban de protection 20 à la sortie de la bobine 22. Ici, le procédé
consiste à
couper l'extrémité libre du ruban de protection 20, ce qui supprime toute
liaison directe
entre l'organe de traction (le galet 21) et la bobine 22.
A la sortie de la bobine 22, le ruban de protection 20 passe sur un galet de
renvoi 2007
avant d'atteindre un ensemble de pré-découpe 2100.
Cet ensemble 2100 comprend une embase 2101 sur laquelle sont montés rotatifs
quatre
galets groupés en deux paires 2102 et 2103 et dont l'un de chaque paire est
relié
cinématiquement à un moteur 2104 - 2105.
Les deux paires de galets 2102 et 2103 sont disposés de part et d'autre d'un
mécanisme de
coupe central 2106, composé d'un cylindre de coupe 2107 relié cinématiquement
à un
moteur 2108 et d'un contre - cylindre 2109.
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Des guides fixes 2110 et 2111 sont prévus de part et d'autre du mécanisme
central 2106,
entre lui et les deux paries de galets 2102 et 2103, et un guide fixe 2112 est
prévu entre la
paire de galets 2103 et l'ensemble d'application dont fait partie le galet 21.
Après le galet de renvoi 2007, l' extrémité libre du ruban de protection 20
est engagée entre
les deux galets de la paire 2102, puis dans le guide fixe 2110, puis entre le
cylindre de
coupe 2107 et le contre - cylindre 2109, puis dans le guide fixe 211 l, puis
entre les deux
galets de la paire 2103, puis dans le guide fixe 2112 et enfin sous la partie
centrale 21b du
galet 21.
Afin d'assurer la tension du ruban de protection 20 au sortir de la bobine 22,
celle-ci est
avantageusement munie d'un mécanisme de mise en rotation 2015 ou de freinage
2016,
fonctionnant comme on l'a explicité en regard de la figure 63, c'est-à-dire en
synchronisme avec les organes de traction qui sont ici les galets de la paire
2102.
Au démarrage de la machine, on connaît exactement le format des panneaux 5 qui
seront
utilisés, et l'on sait donc très précisément quelle est la longueur des
segments de ruban de
protection 20 qu' il faut appliquer.
On sait par ailleurs à quelle cadence travaille la machine, de sorte que l'on
sait à quelle
vitesse le ruban de protection 20 doit défiler depuis la bobine 22 jusqu'à
l'ensemble de
dépose.
A partir de ces paramètres, on établit la vitesse de rotation du cylindre de
coupe 2107 pour
passer de la position qu'il occupe tout de suite après une coupe à celle qu'il
doit occuper
juste avant une nouvelle coupe.
I,e fonctionnement de cet ensemble de coupe 2100 est le suivant
Le ruban de protection 20 a été engagé comme on l'a expliqué ci-dessus.
A un moment donné, intervient la première coupe par rotation quasi instantanée
du
cylindre de coupe 2107, ce qui crée un segment qui a deux extrémités libres et
qui s'étend
en aval du mécanisme de coupe 2106 et en amont de l'ensemble de dépose, pris
entre les
deux galets de la paire 2103 qui assurent son déplacement jusqu' à ce qu'il
soit pincé par le
galet 21, lequel fonctionne comme on l' a déj à décrit.
Ainsi, quand le ruban de protection 20 est appliqué sur le panneau 5 en
mouvement, il se
présente sous forme d'un segment déjà coupé, qui n'est plus solidaire des
spires de la
bobine 22 et qui ayant un poids insignifiant, n'oppose aucune résistant à sa
mise en place
par le galet 21, et ce la d'autant plus que ce segment a une longueur
suffisante pour être
encore pris entre les deux galets de la paire 2103 qui contribuent à son
déplacement.
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Selon la longueur de chaque segment, le cylindre de coupe 2107 est en action
plus ou
moins souvent, cette donnée étant facilement maintenue pour toute la
production de
produits identiques. Elle est en outre facilement ajustable en fonction des
besoins.
On note toutefois que la longueur minimum admissible L2 d'un segment est
sensiblement
égale à la distance D2 qui sépare les axes des galets de la paire 2103 et
l'axe du galet 21
car un segment plus court ne serait plus pris entre les galets de la paire
2103 et ne serait pas
encore pincé par le galet 21, de sorte qu'il serait abandonné sans le guide
fixe 2112, et
provoquerait un bourrage des segments qui le suivent.
Le procédé que l'on vient de décrire se distingue d'une méthode connue depuis
longtemps
et qui consiste à appliquer des segments courts ou très courts de ruban de
protection, en
particulier sur des enveloppes, et qui est mise en oeuvre en quatre temps
~ on coupe le ruban de protection pour créer un segment libre,
~ on saisit et l'on maintient ce segment immobile, tendu de manière
rectiligne,
~ on applique le segment à sa place,
~ on lâche le segment.
On note qu' il n'y a pas de mesure préalable réglable car la coupe du ruban de
protection se
fait au moyen d'un gabarit circulaire de diamètre donné dont un arc donne la
longueur du
segment. Pour une longueur différente, il faut disposer d'un autre gabarit
circulaire.
Il ressort de la description ci-dessus que l'invention permet une application
très précise
d'un adhésif à effet prolongé, soit pré-existant sur un produit préfabriqué du
genre ruban
transfert, soit appliqué directement sur un support immédiatement en amont de
l'application d'un ruban de protection, même quand le support n' est pas
parfaitement plan
et régulier, de sorte que cet adhésif à effet prolongé peut être utilisé
longtemps après son
application, avec la même précision, malgré des opérations manuelles
aléatoires, grâce aux
opérations conduites en usine, sur machine.
La qualité du produit obtenu est assortie d'un avantage supplémentaire qui est
la grande
vitesse possible pour les machines industrielles utilisées, aussi bien en
continu, du genre
des onduleuses, qu'en discontinu (ou séquentiel), du genre des plieuses -
colleuses.
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