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WO 2008/003878 PCT/FR2007/051351
Méthode pour alimenter un dispositif de dépilage d'envois
postaux
L'invention concerne le domaine du dépilage d'objets plats disposés en
pile sur chant, par exemple des envois postaux, des chèques ou billets de
banque, des coupons, des livres, etc...
L'invention concerne plus particulièrement une méthode pour alimenter
en objets plats un dispositif de dépilage d'objets plats comprenant un
magasin d'alimentation dans lequel des objets plats disposés sur chant et
constituant une pile courante d'objets plats sont déplacés selon une certaine
direction de déplacement par une première palette vers une face de
dépilage du dispositif de dépilage pour être sérialisés. Dans cette méthode,
on constitue à l'arrière de ladite première palette selon ladite certaine
direction de déplacement une seconde pile d'objets plats disposés sur chant
en utilisant une seconde palette montée mobile selon ladite certaine
direction et on manipule lesdites première et seconde palettes pour
reconstituer à l'avant de la première palette selon ladite certaine direction
de
déplacement la pile courante d'objets plats sur chant avec les objets plats
sur chant de la seconde pile d'objets plats.
Le dispositif de dépilage est plus particulièrement un dispositif par lequel
le premier objet plat de la pile courante d'objets plats qui est en contact
avec
la face de dépilage est éjecté selon une direction perpendiculaire à la
direction de déplacement des objets plats dans le magasin d'alimentation de
sorte que les objets plats sont sérialisés sur chant les uns derrière les
autres.
L'invention s'applique plus particulièrement au traitement d'envois
postaux de grand format communément appelés flats mais peut
également être utilisée pour le traitement de lettres par exemple dans une
machine de tri postal.
Dans une machine de tri postal, les envois postaux à trier sont
généralement amenés à l'entrée de la machine dans des bacs où ils sont
rangés en pile sur chant ou à plat (c'est-à-dire par paquets). Un bac rempli
d'envois postaux est renversé sur un plan de travail et un opérateur prélève
par paquets les envois postaux pour les stocker dans le magasin
d'alimentation d'un dépileur de la machine de tri.
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Différentes méthodes sont utilisées pour manipuler ces paquets d'envois
postaux dans le magasin d'alimentation, ces méthodes dépendant
principalement de la configuration du magasin d'alimentation et des
habitudes et préférences des opérateurs manipulant les envois postaux.
Typiquement, les magasins d'alimentation des dépileurs de machine de tri
comportent une surface de stockage des envois postaux dite dynamique en
ce qu'elle est constituée d'un tapis roulant horizontal (une bande de
convoyage sans fin s'étendant horizontalement) et une palette mobile
entraînée par un moteur pour se déplacer de manière synchronisée ou non
avec le tapis roulant afin de pousser une pile courante d'envois postaux à
dépiler vers la face de dépilage du dépileur.
En général la palette s'étend dans un plan vertical légèrement incliné
pour soutenir la pile d'envois postaux.
Le rôle de l'opérateur est donc de reconstituer la pile courante d'envois
postaux qui est poussée par la palette.
Pour effectuer cette opération il peut être possible pour un opérateur de
manipuler la palette pour libérer un espace libre entre la palette et la pile
courante d'envois postaux en cours de dépilage tout en se saisissant d'un
nouveau paquet d'envois postaux pour disposer ces envois sur chant dans
l'espace laissé libre. Cette opération de manipulation s'avère peu pratique
voir difficile à réaliser car l'opérateur doit à la fois veiller à soutenir et
pousser la pile courante d'envois postaux d'une main et de l'autre main se
saisir d'un paquet d'envois postaux et amener ce paquet d'envois postaux
devant la palette pour reconstituer la pile courante d'envois postaux. De ce
fait, cette manipulation peut affecter le débit de traitement de la machine de
tri.
Une autre manipulation consiste à constituer à l'arrière de la palette
motorisée une pile d'envois postaux en attente. Lorsque cette pile d'envois
postaux en attente est suffisamment fournie, l'opérateur saisit et déplace la
palette pour réaliser une fusion des envois postaux de la pile en attente et
de la pile courante. Cette manipulation est compliquée du fait que pendant
la constitution de la pile d'objets postaux en attente, l'opérateur doit en
même temps suivre le déplacement de la palette, laquelle est en mouvement
continu avec le tapis roulant.
Pour palier les inconvénients ci-dessus on connaît du document de brevet
US 5 829 742 un autre agencement de magasin d'alimentation pour dépileur
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de machine de tri postal. Un tel magasin d'alimentation 101, représenté sur
la figure 14 qui comporte un tapis roulant 102 constituant la surface de
stockage dynamique et deux palettes mobiles 103, 104 espacées
longitudinalement l'une de l'autre selon la direction D de déplacement des
palettes. Ces deux palettes comprennent une première palette 103 qui fait
face à la face de dépilage d'un dépileur 105 et qui pousse la pile courante
106 d'envois postaux et une seconde palette 104 disposée en arrière de la
première palette 103 selon la direction D de déplacement des envois
postaux vers la face de dépilage. Ces deux palettes sont motorisées de
façon synchronisée et leur déplacement est lié de façon synchronisée
également au déplacement du tapis roulant 102 constituant la surface de
stockage dynamique. L'espace laissé libre entre les deux palettes mobiles
sert de zone de réserve pour la constitution d'une pile d'envois postaux en
attente 107. La manipulation des envois consiste dans ce cas pour
l'opérateur, après avoir constitué la pile d'envois postaux en attente 107
entre les deux palettes mobiles 104,103, à soulever la première palette 103
pour la faire passer entre la seconde palette 104 et la pile d'envois postaux
en attente 107 de sorte que la pile courante 106 et la pile en attente 107
sont fusionnées. L'opérateur saisit ensuite la seconde palette pour la
déplacer vers l'arrière de façon à libérer de nouveau un espace entre les
deux palettes constituant la zone de réserve. Bien qu'avec cet agencement,
l'opérateur ait plus de facilité pour constituer la pile d'envois postaux en
attente, la manipulation reste encore compliquée et fastidieuse du fait du
déplacement permanent des palettes et donc de la pile en attente ce qui
oblige l'opérateur à suivre ce déplacement. Par ailleurs, l'opérateur est
obligé de se saisir des envois postaux et de les porter pour les amener dans
la zone de réserve et ne peut les faire glisser du fait que la seconde palette
se trouve sur le passage entre le bac contenant les envois et la zone de
réserve. L'opérateur doit en outre simultanément concentrer ses efforts sur
le maintien sur chant des envois postaux dans la zone de réserve.
On connaît encore du document de brevet US 4 052 052 un dispositif
pour regrouper des piles de feuillets et les introduire dans une relieuse de
livre à l'aide de convoyeurs motorisés et d'inserts poussés par des palettes
couplées à des ressorts. Un tel dispositif est trop complexe pour être mis en
oeuvre dans une machine de tri postal.
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On connaît également des demandes de brevet EP 1 322 538 et EP 1 322
537 des chariots qui peuvent être couplés à un système de dépilage d'une
machine de tri postal pour l'alimenter en envois postaux. Ces chariots
comportent deux guides longitudinaux disposés de part et d'autres des
envois postaux sur chant, un guide longitudinal supportant deux palettes
destinées à enserrer une pile d'envois postaux et l'autre guide longitudinal
portant une palette destinée à passer derrière cette pile d'envois postaux
afin de la pousser vers le système de dépilage après avoir soulevé les deux
autres palettes. De tels dispositifs impliquent la manipulation de trois
palettes différentes. De plus, ces palettes sont disposées de part et d'autre
du magasin de stockage, ce qui rend leur manipulation incommode.
On connaît encore du document US5829742, une méthode pour alimenter
un dispositif de dépilage d'envois postaux dans laquelle on soulève et on
place une pile d'envois sur chant entre une première et une deuxième
palette. Cette méthode implique une manipulation délicate des envois.
Le but de l'invention est de proposer une méthode permettant de faciliter
l'introduction des envois postaux sur la machine de tri et de concevoir un
magasin d'alimentation ergonomique permettant à un opérateur d'introduire
des envois postaux dans une machine de tri postal le plus rapidement
possible avec des efforts restreints.
A cet effet, l'invention a pour objet une méthode pour alimenter en objets
plats un dispositif de dépilage d'objets plats comprenant un magasin
d'alimentation dans lequel des objets plats disposés sur chant et constituant
une pile courante d'objets plats sont déplacés selon une certaine direction
de déplacement par une première palette vers une face de dépilage du
dispositif de dépilage pour être sérialisés et dans lequel on constitue à
l'arrière de ladite première palette selon ladite certaine direction de
déplacement une seconde pile d'objets plats disposés sur chant en utilisant
une seconde palette montée mobile selon ladite certaine direction et dans
lequel on manipule lesdites première et seconde palettes pour reconstituer à
l'avant de la première palette selon ladite certaine direction de déplacement
la pile courante d'objets plats sur chant avec les objets plats sur chant de
la
second pile d'objets plats, caractérisée en ce que le magasin comprend une
surface statique et une surface dynamique s'étendant selon la dite certaine
direction, ladite surface dynamique étant disposée entre ladite surface
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statique et la face de dépilage, et en ce qu'elle comprend les étapes
consistant à :
- constituer la seconde pile d'objets plats sur chant sur la surface de
stockage statique (4) à l'arrière de ladite seconde palette selon ladite
5 certaine direction de déplacement ;
- déplacer la seconde pile d'objets plats sur chant et la seconde palette
vers la première palette selon ladite certaine direction de déplacement
jusqu'à obtenir une jonction entre lesdites première et seconde
palettes ;
- déplacer ensemble lesdites première et seconde palettes à l'arrière de
ladite seconde pile d'objets plats selon ladite certaine direction de
déplacement ;
- déplacer la pile courante d'objets plats au moyen de la première
palette et de la surface de stockage dynamique.
Les première et seconde palettes peuvent être avantageusement
déplacées avec une seule main. La seconde palette sert de support pour
former une nouvelle pile d'objets plats, et plus particulièrement d'envois
postaux ou de grands formats, à joindre à la pile courante en cours de
dépilage. La constitution de cette nouvelle pile d'envois postaux, par
exemple sur une surface de stockage statique, est aisée et le regroupement
des deux piles peut être effectué par une gestuelle simple.
Selon des modes de réalisation particuliers de l'invention
- lesdites première et seconde palettes sont déplacées ensemble à
l'arrière de la seconde pile d'objets plats par un premier mouvement
sensiblement perpendiculaire à ladite certaine direction de
déplacement et ensuite par un second mouvement de translation selon
ladite certaine direction de déplacement et enfin par un troisième
mouvement sensiblement perpendiculaire à ladite certaine direction de
déplacement mais en sens opposé au premier mouvement de
translation ;
- après le troisième mouvement de translation, la seconde palette est
séparée de la première palette par un quatrième mouvement de
translation selon ladite certaine direction de déplacement mais en
sens opposé ;
- la seconde palette est déplacée jusqu'à une butée disposée au niveau
de ladite surface de stockage statique.
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L'invention s'étend également à un dispositif de dépilage d'objets plats
comprenant un magasin d'alimentation en objets plats avec une première
palette motorisée montée sur un bord longitudinal du magasin et apte à se
déplacer selon une certaine direction de déplacement vers une face de
dépilage, une seconde palette montée mobile sur ledit bord du magasin pour
être déplacée selon ladite certaine direction de déplacement, ladite seconde
palette étant disposée à l'arrière de ladite première palette selon ladite
certaine direction de déplacement, caractérisée en ce que ladite seconde
palette est montée librement mobile sur ledit bord du magasin et en ce que
le magasin comprend une première surface de stockage d'objets plats sur
chant qui est statique et une seconde surface de stockage d'objets plats sur
chant qui est dynamique et qui est disposée entre la première surface de
stockage statique et la face de dépilage et en ce que ladite seconde palette
est apte à être déplacée dans une direction opposée à ladite certaine
direction de déplacement de la surface de stockage dynamique vers la
surface de stockage statique jusqu'à un moyen de blocage du déplacement
libre de la seconde palette.
Le dispositif de dépilage comprend en outre les particularités suivantes
- lesdites palettes sont montées de telle manière à être déplacées selon
une direction perpendiculaire à ladite certaine direction de
déplacement et il est prévu un dispositif de jonction qui solidarise
lesdites première et seconde palettes lorsqu'elles sont déplacées
ensemble face contre face selon ladite direction perpendiculaire à
ladite certaine direction de déplacement ;
- ledit dispositif de jonction est une ouverture formée dans la première
palette et un téton disposé dans la seconde palette pour s'insérer
dans ladite ouverture quand lesdites palettes sont face contre face
- lesdites palettes sont montées sur le bord du magasin chacune par
l'intermédiaire d'un pantographe correspondant s'étendant dans un
plan sensiblement perpendiculaire à ladite certaine direction de
déplacement.
- la seconde palette est articulée sur le pantographe correspondant
selon un axe de rotation perpendiculaire à ladite certaine direction de
déplacement pour être escamotée hors du magasin ;
- le moyen de blocage est activé à l'issue d'un déplacement de ladite
seconde palette selon ladite certaine direction de déplacement ;
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- ladite surface de stockage statique est pourvue d'une surface crantée
avec des crans de blocage, ces crans anti-retour étant plus
particulièrement des semi-crevés disposés en plusieurs rangées
parallèles;
- les palettes sont munies chacune d'une poignée de manipulation, les
poignées des palettes étant décalées selon une direction
sensiblement perpendiculaire à ladite certaine direction de
déplacement.
Le dispositif selon l'invention simplifie et facilite grandement les
manipulations de l'opérateur pour l'introduction des envois postaux dans la
machine de sorte que l'opérateur se fatigue moins et que le rendement de la
machine est amélioré.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à
l'examen des figures qui l'accompagnent. Cette description n'est donnée
qu'à titre d'exemple indicatif et nullement limitatif de l'invention.
Les figures 1 à 6 sont des vues en perspective d'un magasin
d'alimentation d'une machine de tri à différents stades d'avancement de la
méthode selon l'invention.
La figure 7 est une vue en perspective du magasin d'alimentation de la
machine de tri illustrée sur les figures précédentes avec la seconde palette
en position escamotée.
La figure 8 est une vue schématique de dessus du magasin d'alimentation
selon l'invention.
La figure 9 est une vue en perspective de derrière de la première palette.
La figure 10 est une vue en perspective de derrière de la seconde palette.
La figure 11 montre le pantographe et l'intérieur de la seconde palette.
La figure 12 est une représentation schématique du dispositif de jonction
permettant de solidariser les palettes.
La figure 13 est une représentation schématique du moyen de blocage de
la seconde palette.
La figure 14 montre de façon très schématique un magasin d'alimentation
de l'art antérieur.
La figure 1 illustre partiellement une machine de tri postal 1 avec un
magasin d'alimentation conçu de façon ergonomique, c'est à dire pour
faciliter l'introduction d'envois postaux dans la machine de tri par
l'opérateur
et en améliorer le rendement.
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La machine de tri 1 comporte de gauche à droite sur la figure 1 un
présentoir de bac 2, un magasin d'alimentation 3 avec une surface de
stockage statique 4 et une surface de stockage dynamique 5, et un système
ou dispositif de dépilage 6. Nous utiliserons par la suite pour des raisons de
simplicité des termes relatifs de déplacement vers l'avant ou l'arrière, ainsi
que des termes relatifs de positionnement devant ou derrière, ces termes
s'entendant selon la direction de déplacement des envois postaux sur le
magasin d'alimentation, représentée par la flèche D, l'avant se trouvant du
coté du système de dépilage 6 et l'arrière du côté du présentoir de bac 2.
La surface de stockage dynamique 5 comporte un tapis roulant 7
avançant à plat horizontalement selon la direction de déplacement D en
direction d'une face de dépilage du système de dépilage 6 et une première
palette mobile motorisée 8 avançant au-dessus du tapis roulant 7 selon la
direction de déplacement D en direction de la face du système de dépilage
6. La palette mobile motorisée 8 comporte une face avant plane faisant face
au système de dépilage 6 et est légèrement inclinée par rapport à la
verticale, la distance entre la face avant de la palette 8 et le système de
dépilage 6 augmentant avec la hauteur. La palette mobile motorisée 8
maintient et pousse sur chant les envois postaux reposant contre, pendant
que ces derniers avancent sur le tapis roulant en direction du système de
dépilage. Le tapis roulant 7 et la palette mobile 8 ont par exemple un
système de motorisation commun qui gère de manière automatique leur
avancée avec asservissement sur le dépilage des envois postaux, mais
peuvent également être conçus avec des systèmes de motorisation
individuels dissociés permettant de jouer sur leurs vitesses de déplacement
respectives pour que les envois postaux arrivent le plus verticalement
possible devant la face de dépilage. Comme visible sur la figure 1, une
première pile 9 d'envois postaux 9 maintenus sur chant contre la face avant
de la palette mobile motorisée 8 avance devant la palette mobile 8 sur le
tapis roulant 7 en direction du système de dépilage 6. Le but de l'invention
consiste à reconstituer au fur et à mesure de manière simple cette pile
d'envois postaux disposée devant la palette mobile 8.
La première palette 8 est plus particulièrement illustrée en détails sur la
figure 9. Un chant 52 de la palette 8 faisant face à l'opérateur est munie
d'une poignée 11 pour faciliter sa préhension et sa manipulation. La palette
mobile motorisée 8 est montée sur un pantographe 12 permettant un
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mouvement de translation verticale de la palette 8. La palette 8 peut ainsi
être soulevée par l'opérateur au-dessus d'envois postaux disposés sur chant
sur la surface de stockage. Le pantographe 12 est couplé à la palette au
niveau du chant opposé à la poignée 11 et est monté en dehors de la
surface de stockage de sorte à laisser libre la surface de stockage lorsque la
palette est soulevée. Un ressort placé de manière appropriée à l'intérieur de
la palette permet de compenser une partie de la masse de la palette pour
éviter des efforts trop importants à l'opérateur lors du soulèvement de la
palette. La palette se déplaçant selon un mouvement de translation
verticale, la prise en main de la poignée 11 est facile et cette poignée reste
proche du corps de l'opérateur en permanence, limitant ainsi ses efforts.
Le pantographe est monté sur un rail 50 visible sur la figure 8 disposé sur
un bord longitudinal du magasin d'alimentation et s'étendant selon la
direction de déplacement D en retrait de la surface de stockage. Le
pantographe 12, et par conséquent la palette 8, peuvent coulisser le long du
rail 50. Le rail 50 traverse plus particulièrement une rainure 51 équipée d'un
guidage formée dans la structure du pantographe 12. Lorsque la palette 8
est baissée, c'est à dire est en contact avec le tapis roulant 7, un mécanisme
d'embrayage 54 couplé au pantographe 12 embraye l'ensemble
pantographe/palette sur une chaîne motorisée avançant le long du rail,
entraînant ainsi la palette vers l'avant. Le mécanisme d'embrayage comporte
en outre un pignon unidirectionnel qui autorise un déplacement manuel
supplémentaire vers l'avant de la palette mais empêche un déplacement
vers l'arrière de la palette, ceci pour un bon maintien des envois par
l'exercice d'une pression vers l'avant sur les envois. Lorsque la palette 8
est
soulevée, le mécanisme d'embrayage 54 est débrayé de la chaîne motorisée
et la palette 8 en position haute peut coulisser librement vers l'avant ou
vers
l'arrière le long du rail. Le mécanisme d'embrayage 54, visible sur la figure
9, est plus particulièrement constitué d'une tige 56 fixée sur une des
branches du pantographe 12 et entraînant en translation verticale un pignon
58 monté sur un roulement à bille unidirectionnel en fonction du
déplacement de la branche du pantographe. Lorsque la palette 8 est
baissée, ladite branche du pantographe 12 est baissée, de sorte que le
pignon 58 descend et vient s'engager sur une chaîne motorisée.
Inversement, lorsque la palette est soulevée, le pignon monte et se
désengage de la chaîne. Le roulement à bille unidirectionnel permet à
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l'opérateur de déplacer la palette vers l'avant lorsque la palette est en
position basse.
Le magasin d'alimentation comporte en outre une seconde palette 13
disposée derrière la première palette 8 selon la direction de déplacement D.
5 Cette seconde palette 13, sensiblement identique à la première palette 8 est
montrée plus en détails sur les figures 10 et 11. Cette seconde palette 13
est montée sur un pantographe 14 permettant un mouvement de translation
verticale de celle-ci, le pantographe 14 étant lui-même monté de manière à
pouvoir coulisser sur le même rail 50 que le pantographe 12. Le
10 pantographe 14 ne comporte pas de mécanisme d'embrayage de sorte que
la palette 13 montée sur le pantographe 14 n'est pas entraînée
automatiquement vers l'avant lorsqu'elle est en position basse et peut
coulisser librement le long du rail vers l'avant ou l'arrière selon la
direction
de déplacement D par simple action d'un opérateur manipulant la palette en
la tenant par une poignée 15 orientée vers lui, que la palette soit en
position
haute ou en position basse.
Lorsque la palette est reculée au maximum sur le magasin d'alimentation,
elle est bloquée en position au moyen d'un système ou moyen de blocage et
peut être débloquée par l'exercice d'une force vers l'avant exercée par
l'opérateur. Ce système de blocage décrit ci-après en référence à la figure
13 est par exemple constitué d'un ressort à lame coudée contre lequel vient
agir une butée 72 formée sur la structure du pantographe 14. La palette se
trouve alors au-dessus de la surface de stockage statique 4, comme visible
sur la figure 1. La surface de stockage statique a une surface d'adhérence
moindre, c'est à dire parfaitement glissante, et comprend un espace de
vérification du gabarit des envois postaux et un espace d'accumulation
d'envois postaux. La surface de l'espace d'accumulation d'envois postaux
comporte des crans de blocage 16. Sur l'espace de vérification du gabarit
des envois postaux, une ligne 17 tracée sur la surface selon la direction de
déplacement D sert de repère pour vérifier la longueur des envois postaux à
insérer dans la machine lorsque ceux-ci sont en butée contre une paroi
verticale 18. Cette paroi verticale 18 a une hauteur particulière qui sert de
repère pour vérifier la hauteur des envois postaux à insérer dans la
machine. L'espace de vérification du gabarit comprend en outre un insert 27
pour vérifier l'épaisseur des envois postaux. Ces différents repères
permettent d'éliminer les envois postaux hors gabarits, c'est à dire qui
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dépassent par exemple 260 mm de hauteur, 360 mm de longueur et 20 ou
32 mm d'épaisseur.
Une rampe 19, spécialement adaptée pour faciliter le déversement et la
mise sur chant sur la surface de stockage statique 4 d'envois postaux
contenus dans un bac présenté sur le présentoir de bac 2, sert de jonction
entre le présentoir de bac 2 et le magasin d'alimentation 3.
D'autres détails de la machine de tri seront présentés ci-après au cours
de la description des manipulations réalisées par l'opérateur pour introduire
des envois postaux dans la machine de tri et suivies étape par étape en
référence aux figures successives.
Comme visible sur la figure 1, une première pile 9 d'envois postaux sur
chant avance automatiquement sur le tapis roulant 7 devant la première
palette 8 en position basse en direction du système de dépilage qui sérialise
et envoie un à un les envois postaux de la pile 9 à l'intérieur de la machine
de tri. La seconde palette 13 est reculée au maximum sur le magasin
d'alimentation 5 en position basse et est par conséquent bloquée en position
d'attente.
Un bac contenant des envois postaux à insérer dans la machine est alors
amené dans le présentoir de bac 2 et renversé sur le côté, ouverture devant
la rampe 19. L'opérateur, qui a les deux mains libres, saisit un paquet
d'envois postaux qu'il dresse sur chant sur l'espace pour la vérification du
gabarit des envois postaux et aligne contre la paroi verticale 18, face
perpendiculaire à la direction de déplacement D. L'opérateur repère alors
les envois postaux hors gabarit, c'est à dire les envois postaux qui passent
au-delà de la ligne 17 et/ou de la paroi verticale 18, et les élimine du tri
en
machine en les jetant dans une trémie 20. Cette trémie 20 est disposée juste
derrière la paroi verticale 18 et comporte un toboggan qui renvoie ces
envois hors gabarit jusque dans un bac de récupération 21 disposé en
dessous de l'espace de vérification du gabarit des envois postaux. Le bac
de récupération 21 des envois hors gabarit ainsi disposé est facilement
accessible et maniable par l'opérateur.
L'opérateur fait alors glisser les envois postaux, toujours sur chant et face
perpendiculaire à la direction de déplacement D, sur la surface de stockage
statique jusqu'à ce qu'ils viennent appuyer contre la face arrière de la
seconde palette 13. La palette 13 reste en place sans aucune intervention
de l'opérateur du fait qu'elle est bloquée. Les envois postaux ont alors
glissé
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vers l'avant sur les crans de blocage 16 et ces crans de blocage retiennent
les bords inférieurs des envois postaux tendant naturellement à glisser en
arrière. Ces crans de blocage 16 ou crans anti-affaissement empêchent
ainsi les envois postaux de s'affaisser sur la surface de stockage statique.
La matière constitutive de la surface de stockage statique doit être très
glissante pour diminuer au maximum les frottements des envois glissant
dessus et ainsi la détérioration des envois postaux et les efforts produits
par
l'opérateur. Sur une surface glissante, des envois postaux sur chant en
appui contre une paroi verticale auront tendance à s'affaisser, le bord
inférieur des envois reposant sur la surface glissante s'éloignant de la paroi
verticale. Ce problème se vérifie plus particulièrement lorsque l'on manipule
des envois postaux souples et légers. Pour remédier à ce problème, la
surface glissante de l'espace d'accumulation d'envois postaux est crantée
pour permettre le glissement des envois postaux vers l'avant et empêcher le
recul du bord inférieur des envois postaux lorsque ces derniers reposent
contre la face arrière de la seconde palette, les crans de blocage servant de
butées ou bloquant les bords inférieurs des envois postaux. Différents types
de crans de blocage 16 peuvent être utilisés, reposant sur le principe des
écailles de poisson ou des peaux de phoques. Les crans de blocage sont
plus particulièrement disposés en matrice sur l'espace d'accumulation
d'envois postaux.
Selon le mode de réalisation particulier représenté sur les figures, ces
crans de blocage sont constitués par plusieurs rangées de semi-crevés, par
exemple trois, s'étendant dans la surface parallèlement à la direction de
déplacement D. Par semi-crevé on entend une sorte de tremplin formé dans
une tôle avec un profil selon la direction de déplacement D en forme de
triangle rectangle, le côté avant étant ouvert. On utilise trois rangées de
semi-crevés plutôt qu'une unique rangée avec des semi-crevés plus longs
pour éviter que les envois se coincent dans les ouvertures des semi-crevés,
si ces ouvertures sont suffisantes pour qu'un envoi postal s'y insère. Sur les
figures 1 à 7, chaque rangée comporte sept semi-crevés.
La surface de stockage statique est plus particulièrement formée par une
tôle gaufrée afin de limiter les interactions électrostatiques avec les envois
postaux. Les semi-crevés sont plus particulièrement réalisés par
emboutissage dans cette tôle, c'est à dire par déchirement de la surface et
déformation de la tôle pour former la surface inclinée. Un tel procédé de
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fabrication est particulièrement avantageux du fait qu'il est simple et permet
d'obtenir des crans à angle vif, sur lesquels les envois postaux ne peuvent
pas glisser vers l'arrière. Les semi-crevés ont par exemple une hauteur de 3
mm pour une longueur selon la direction de déplacement de 30 à 40 mm.
Une hauteur de 3 mm est suffisante pour retenir les bords inférieurs des
envois postaux et la pente de glissement des semi-crevés est suffisamment
faible pour ne pas gêner le glissement vers l'avant des envois. Les crans de
la surface crantée ont par conséquent un profil vertical selon la direction de
déplacement D en forme d'écailles de poisson.
Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la surface crantée
pourrait être formée simplement par une platine en escalier, ou à gradins,
descendant selon la direction de déplacement D.
Un certain nombre d'envois postaux repose alors sans aucune
intervention de l'opérateur contre la face arrière de la seconde palette 13,
sur la surface de stockage statique 4. L'immobilité de la palette en position
bloquée et de la surface de stockage statique, ainsi que la présence de
crans de blocage facilite l'arrangement sur chant des envois postaux et plus
particulièrement leur alignement contre une paroi verticale.
L'opérateur amène alors d'autres paquets d'envois postaux derrière les
envois postaux reposant déjà contre la seconde palette jusqu'à avoir formé
derrière la seconde palette, une seconde pile d'envois postaux 22 jugée
suffisamment grande pour être réunie avec la première pile d'envois postaux
9 déjà en cours de dépilage. Cette configuration est montrée sur la figure 2.
Lorsque l'opérateur le juge nécessaire, il décide de réunir les première et
seconde piles d'envois postaux 9,22. Ce jugement est assez subjectif et
dépend des habitudes de l'opérateur, par exemple lorsque la première pile 9
s'est réduite de moitié.
L'opérateur saisit alors la seconde palette 13 par la poignée 15 avec sa
main droite, place sa main gauche dernière la seconde pile d'envois postaux
22 et fait coulisser ensemble, c'est à dire les envois toujours en appui
contre
la face arrière de la palette, la seconde palette 13 et la seconde pile
d'envois postaux 22 jusque derrière la première palette 8. L'opérateur libère
la seconde palette du système de blocage en exerçant une force vers
l'avant. La force nécessaire au déblocage est calculée pour être légèrement
supérieure à la force exercée par des envois postaux sur chant en appui sur
la palette et permettre la formation du second paquet d'envois postaux sans
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avoir à maintenir à la main cette seconde palette. Comme visible sur la
figure 10, un patin 60 est agencé sous la seconde palette pour permettre de
la déplacer avec un moindre effort.
Un dispositif de jonction agencé sur les palettes permet de solidariser les
deux palettes lorsque celles-ci sont face contre face, c'est à dire la face
avant de la seconde palette contre la face arrière de la première palette. Ce
dispositif de jonction 61 est plus particulièrement décrit en référence à la
figure 12. Un téton 23, également visible sur la figure 2, est agencé sur la
face avant de la seconde palette 13. Ce téton 23 comporte une extrémité en
forme de crochet dirigé vers le haut et est agencé de manière à s'insérer
dans une ouverture 62 agencé dans la face arrière de la première palette 8.
Cette ouverture est plus particulièrement de forme oblongue comme visible
sur la figure 9. Une petite plaque 64 est agencée à l'intérieur de
l'ouverture,
dans la partie supérieure de cette dernière, de sorte que lorsque les deux
palettes sont face contre face et que l'opérateur soulève la seconde palette,
le crochet du téton 23 vient attraper la petite plaque 64 dans l'ouverture 62.
Les deux palettes 8,13 sont alors solidarisées et peuvent être déplacées
ensemble en l'air en ne manipulant que la seconde palette 13 par la poignée
15.
On a montré sur la figure 3, la seconde palette 13 avancée contre la face
arrière de la première palette 8. La seconde pile d'envois postaux 22 a été
poussée vers l'avant en même temps que la seconde palette 13, contre la
face arrière de cette dernière. Le téton 23 s'est alors introduit à
l'intérieur de
l'ouverture 62. La seconde pile d'envois postaux 22, ainsi que la seconde
palette se trouvent sur la surface de stockage dynamique 5 au-dessus du
tapis roulant 7.
Comme visible sur la figure 3, les poignées 11 et 15 des première et
seconde palettes sont décalées verticalement l'une par rapport à l'autre.
L'opérateur peut ainsi amener la seconde palette contre la première palette
en la tenant par la poignée 15 sans être gêné par la poignée 11. Il n'a à
aucun moment besoin de lâcher la poignée 15 pour effectuer l'étape
suivante consistant à solidariser et à soulever simultanément les deux
palettes 8,13, comme représenté sur la figure 4.
L'opérateur continue de maintenir une pression vers l'avant sur la
seconde pile d'envois postaux 22 avec sa main gauche placée derrière la
seconde pile et soulève la seconde palette en la tenant par la poignée 15.
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Le crochet du téton 23 attrape alors la petite plaque 64 dans l'ouverture, ce
qui solidarise en soulèvement les deux palettes 8,13. Par ce geste simple,
l'opérateur soulève les deux palettes au-dessus des envois postaux.
L'opérateur ramène alors les deux palettes 8,13 en position basse
5 derrière la seconde pile d'envois postaux 22, comme visible sur la figure 5,
en passant les deux palettes solidarisées au-dessus de la seconde pile
d'envois postaux 22.
Il pousse alors la seconde palette vers l'avant, toujours en la maintenant
par sa poignée 15, et pousse par conséquent la première palette de manière
10 à réunir et à pousser vers l'avant les deux piles d'envois postaux 9,22.
Selon une autre alternative, les deux piles 22,9 peuvent être réunies par
action de l'opérateur poussant avec sa main gauche la seconde pile vers
l'avant lorsque les deux palettes 8,13 sont soulevées.
Les deux palettes 8,13 étant en position basse, la première palette
15 reprend son avancée automatisée et le crochet du téton 23 a relâché la
petite plaque 64 dans l'ouverture 62 de sorte que les deux palettes 8,13 sont
désolidarisées. L'opérateur peut alors reculer uniquement la seconde palette
13 en la faisant glisser en position basse, toujours en la tenant par la
poignée 15 avec sa main droite.
Comme visible sur la figure 6, les deux piles 9,22 sont réunis sur le tapis
roulant 7 en appui contre la face avant de la première palette 8 et sont
amenés de manière automatique vers le système de dépilage 6. La seconde
palette a été reculée par l'opérateur jusqu'au système de blocage et est
bloquée au-dessus de la surface crantée.
On se retrouve sur la figure 6 dans la disposition de la figure 1.
L'opérateur peut donc répéter les opérations décrites ci-dessus pour
recharger en permanence la pile d'envois postaux se trouvant devant la
première palette.
Comme visible sur la figure 7, la seconde palette peut être escamotée et
bloquée hors du passage des envois postaux sur le magasin d'alimentation.
Cette configuration permet d'insérer les envois postaux dans la machine en
utilisant seulement la première palette, comme cela est connu de l'art
antérieur. Le pantographe 14 est plus particulièrement monté sur une
charnière 24 de sorte que la palette peut être déplacée en rotation de la
position escamotée à la position de travail et inversement. Un taquet 25
permet de bloquer la seconde palette dans une position ou dans une autre.
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La seconde palette 13 est plus particulièrement bloquée en position
escamotée par insertion et repos du chant inférieur de la palette dans une
gorge d'un support de blocage 66 comme cela est visible sur la figure 7.
La figure 10 montre plus en détails la seconde palette 13. Le pantographe
14 portant la palette 13 est montée sur une structure de support 68
comportant une charnière 24 verticale autour de laquelle peuvent tourner le
pantographe 14 et la palette 13. Sur la figure 10, la palette est bloquée en
position d'utilisation sur le magasin d'alimentation au moyen d'un taquet 25
inséré à l'intérieur d'un alésage formé dans l'élément de la charnière 24
portant le pantographe 14. Le taquet 25 est poussé et maintenu à l'intérieur
dudit alésage au moyen d'un ressort de compression. Pour amener et
bloquer la palette en position escamotée, l'opérateur tire alors sur le taquet
25 pour libérer la charnière, fait pivoter la palette 13 de 90 autour de la
charnière 24 et lâche le taquet. La structure de support 68 comprend en
outre un évidement 70 selon la direction de déplacement et à l'intérieur
duquel vient se fixer le rail 50 de sorte que la palette coulisse le long du
rail.
La structure de support 68 comporte en outre une butée 72 s'étendant
verticalement en dessous de la structure 68.
Cette butée 72, visible de dessous sur la figure 13, permet le blocage de
la palette au-dessus de la surface de stockage statique et plus
particulièrement juste devant les crans de blocage selon la direction de
déplacement. Le système de blocage 80 est constitué par un ressort à lame
coudée 74 monté sur un bâti 76 de la machine de tri et contraint par la butée
72 montée sur la structure de support 68 mobile du pantographe 14.
Lorsque la palette 13 est reculée, la butée 72 vient appuyer contre la portion
avant de la lame 74 de sorte que cette lame s'écarte du passage et laisse
passer la butée qui vient se bloquer entre la portion arrière de la lame et le
bâti. Une pression suffisante doit être exercée vers l'avant pour écarter la
lame 74 du passage de la butée 72 et libérer la palette. Un système
d'amortissement peut en outre être prévu pour éviter que la structure de la
palette 13 vienne heurter trop fortement contre le bâti 76.
La figure 11 montre plus en détails la constitution du pantographe 14 de
la palette 13. Le pantographe 14 est constitué des deux branches coudées
82 fixées sur des charnières fixes 84 chacune à une extrémité dans la
palette et à l'autre extrémité sur la structure 68. Un tel pantographe 14
permet un mouvement de translation de la palette 13 ou plus
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particulièrement un déplacement de la palette avec le chant inférieur de la
palette se déplaçant parallèlement à la surface du magasin d'alimentation 3.
Un ressort de compensation 86 est agencé entre les deux branches 82 du
pantographe 14 de telle manière à se charger lorsque la palette est
abaissée et à se décharger lorsque la palette est soulevée. Ce ressort de
compensation compense en partie le poids de la palette de sorte que l'effort
à fournir par l'opérateur pour soulever la palette soit réduit.
Les figures 1 à 7 montrent un capot antibruit 26 disposé en entrée du
système de dépilage 6 pour atténuer le bruit engendré par le dépilage des
envois postaux. Ce capot est étirable sur le magasin d'alimentation 3 ou
rétractable dans le système de dépilage 6. Un aimant est fixé sur le
pantographe 12 de la première palette 8 et attire un élément métallique
disposé en correspondance sur le capot antibruit. Lorsque la première
palette avance suffisamment en direction du système de dépilage, cette
première palette se couple au capot antibruit par l'intermédiaire de l'aimant,
poussant le capot dans le système de dépilage lorsqu'elle avance et tirant le
capot sur le système de dépilage lorsqu'elle est soulevée et reculée. Le
capot antibruit se décroche automatiquement de la palette lorsqu'il est étiré
au maximum. Le fait de coupler le déplacement du capot antibruit au
déplacement de la première palette permet de limiter au maximum le bruit dû
au dépilage sans intervention particulière de l'opérateur.
La face avant de la première palette (voir figure 1 à 7) ainsi que la face
arrière de la seconde palette (voir figure 10) comporte chacune des bandes
de glissement 10. Ces bandes de glissement 10 favorisent le glissement des
envois postaux appuyés directement contre et par conséquent facilite le
soulèvement des palettes 8,13 au-dessus des piles d'envois postaux 9,22 au
cours de l'étape représentée sur la figure 4. L'envoi postal d'extrémité de
pile appuyé contre la face de la palette ne sera pas soulevé avec le
soulèvement de la palette, ce qui pourrait entraîner des perturbations dans
l'ordre d'introduction des envois ou des difficultés pour réunir les premières
et secondes piles d'envois.
Pour la même raison, la face arrière de la première palette 8 est
également munie de bandes de glissement 10 (voir figure 9), cette face
arrière pouvant en effet être utilisée lorsque la première palette est
utilisée
seule, c'est à dire que la seconde palette est escamotée, pour former une
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pile d'envoi destinée à être réunie avec la pile d'envoi disposée contre la
face avant de cette même palette, par soulèvement de cette palette.
Il est évident que l'invention n'est nullement limitée aux détails du mode
de réalisation qui vient d'être décrit mais s'étend à toute variante évidente
pour un homme de métier.
Par exemple, selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la
face arrière de la seconde palette est légèrement inclinée par rapport à la
verticale, le bas de cette face arrière étant plus éloigné du dispositif de
dépilage que le haut, contrairement à ce qui est visible sur les figures. Une
telle inclinaison facilite le maintien des envois postaux pendant la phase de
préparation du second paquet d'envois postaux sur l'espace d'accumulation
d'envois postaux ou surface de stockage statique crantée.
Par ailleurs, la motorisation du tapis roulant et de la première palette
mobile motorisée peut être dissociée afin d'améliorer la disposition des
envois postaux lorsqu'ils arrivent devant la face de dépilage.
Enfin, le mode de réalisation décrit ci-dessus fait état de palettes libérant
le passage sur le magasin d'alimentation par un mouvement de translation
verticale mais des palettes peuvent également être conçues pour être tirées
par l'opérateur selon un mouvement de translation horizontale. Des palettes
peuvent également être conçues pour libérer le passage sur le magasin
d'alimentation par rotation, comme cela est connu du document de brevet
US 5 829 742.
Il est également possible de concevoir une surface de stockage statique
dans laquelle les crans de blocage ne sont pas formés par emboutissage
mais sont escamotables. Ainsi, en tournant une molette, l'opérateur pourra,
selon ses besoins, faire sortir ou non des crans de blocage de la surface de
stockage statique.
