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Procédé et système de production et/ou de conversion automatique
à partir de contenus hétérogènes d'au moins une mise en page
permettant d'atteindre la lecture la plus rapide avec
une mémorisation maximale
La présente invention concerne le domaine de la mise en forme
ou composition de documents papiers ou électroniques formés d'au moins
une page, à partir de contenus hétérogènes sous forme de contenus issus de
création et de contenus existants récupérés, ces contenus hétérogènes
pouvant être des soit des composants texte, image ou tableau soit des pages
déjà composés ou une combinaison de composants et de pages.
Actuellement, l'opération de mise en page d'un document
consiste généralement de manière basique à intégrer du contenu à un gabarit
défini pour une forme de contenu donné.
Cette opération laborieuse peut être confiée à des personnels
hautement spécialisées lorsqu'il s'agit d'obtenir une mise en page plus
élaborée et de mettre en forme manuellement les contenus avec une plus
grande flexibilité/adaptabilité afin d'atteindre une qualité de lecture
supérieure ou être effectuée par l'intermédiaire de gabarits ou de matrices
préétabli(e)s, en nombre limité, ceux-ci étant alimentés manuellement ou
par programmation.
Toutefois, les résultats ne sont souvent pas adaptés de manière
optimale au lecteur, en terme d'efficacité ou confort de lecture, du fait de
la
distinction entre la personne mettant en forme et le lecteur ou des
possibilités limitées de mises en forme par l'intermédiaire de gabarits
imposés.
En effet, la mise en forme des pages relève de différents degrés
d'optimisations qui sont le résultat de savoir-faire professionnel relevant
des
compétences artistiques : capacité à gérer l'espace, le rythme, la densité,
les
contrastes (dans un espace fini avec des composantes polymorphes), mais
aussi de la conversion de l'espace statique de la page en temps puisque la
lecture d'une page n'est pas instantanée mais est le résultat d'un déplacement
de l'oeil sur les éléments visibles sur la page.
De la qualité de forme et d'assemblage de ces éléments dépend
la vitesse de lecture, de cette vitesse de lecture dépend le taux d'éléments
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perçus et non perçus, reconnus et non reconnus (proche de modèles
reconnaissables) mémorisés et non mémorisés (facilité à être retenus).
La présente invention a notamment pour but de fournir une
solution permettant d'aboutir automatiquement à une mise en page
optimisée en termes de lisibilité, à partir de contenus quelconques du type
texte, image ou tableau et sans utiliser de gabarits imposés, ladite mise en
page étant préférentiellement personnalisée en fonction du lecteur ou d'un
groupe de lecteurs ayant des caractéristiques de lecture similaires.
L'invention vise également en second lieu à permettre, compte
tenu de la nouvelle diversité des supports existants, de la non qualité
majoritaire des mises en page disponibles entre autre sur Internet, de la
déroute des utilisateurs confrontés à une multiplicité de mise en forme
différentes lors de navigations de sites en sites, de la diversité des langues
dans lesquelles l'information est disponible, bref de la distance qu'il peut y
avoir entre les contenus et la capacité d'un utilisateur à les intégrer, de
convertir ces contenus précédemment mis en page dans une nouvelle
présentation optimisée en fonction du support sur lequel elle sera affichée et
lue, chacun de ces supports étant régis par des règles de lisibilité propres,
la
conversion prenant aussi en compte les aptitudes et intérêts de l'utilisateur
récepteur. Chaque utilisateur devrait ainsi pouvoir convertir l'ensemble de
l'information disponible et à venir diffusée en papier, base de données ou
en navigation Internet en une seule présentation (ou s'il le souhaite
plusieurs) qui lui est la plus adaptée et pourra ainsi réduire la diversité
déroutante des présentations imposés en un style personnalisé par ses soins.
A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de production
et/ou de conversion automatique à partir de contenus complexes et
hétérogènes et par assemblage de blocs de contenus informatifs du type
texte, tableau et/ou image, d'au moins une composition visuelle de pages(s)
permettant la lecture la plus rapide avec une mémorisation maximale, en
particulier pour un lecteur ou utilisateur ou un groupe de lecteurs ou
d'utilisateurs déterminé, procédé caractérisé en ce qu'il consiste
essentiellement à réaliser, au niveau d'un système informatique,
successivement les opérations ou étapes opératoires suivantes, ce pour
chaque page :
a) définition, notamment par analyse, factorisation et
défactorisation, des contenus des blocs, à partir de données entrées par
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l'utilisateur (création dynamique à partir de base de données) ou récupérées
(par importation automatique) depuis des sources existantes ;
b) application de règles de filtrage sélectif programmées,
adaptées à chaque type de contenu et, le cas échéant, paramétrées en
fonction de l'utilisateur ou du groupe d'utilisateurs, aux différentes
présentations proposées pour les contenus dans les blocs ;
c) génération automatique et première sélection de formes pour
les différents blocs retenus suite à l'étape b) ;
d) application de règles de filtrage sélectif programmées et, le
cas échéant, paramétrées en fonction de l'utilisateur ou du groupe
d'utilisateurs, aux différentes propositions de formes de blocs fournies à
l'étape c) ;
e) génération automatique et première sélection de
positionnements pour les différents blocs retenus suite à l'étape d) ;
f) application de règles de filtrage sélectif programmées et, le
cas échéant, paramétrées en fonction de l'utilisateur ou du groupe
d'utilisateurs, aux différentes propositions ou versions de mise en page
fournies à l'étape e) ;
g) présentation à l'utilisateur ou au groupe d'utilisateurs d'une
version ou proposition de maquette de page(s) mise(s) en forme, ou de
plusieurs propositions ou versions de maquettes de page(s) mise(s) en
forme, lesdites propositions ou versions étant alors classées selon un ordre
de préférence déterminé.
L'invention concerne également un convertisseur automatique
de présentation de contenus en vue d'optimiser la vitesse de lecture et de
l'assimilation de l'information par un lecteur ou un groupe de lecteurs
déterminé, mettant en oeuvre le procédé précité et comprenant au moins un
ordinateur équipé d'une mémoire, une base de données, une interface de
communication avec un utilisateur et un moyen de connexion et de
navigation sur le réseau mondial (Internet), par exemple sous la forme d'un
serveur ou d'une interface analogue, convertisseur caractérisé en ce qu'il
comprend également :
- les différents contenus à mettre en page, sous forme de blocs
et éventuellement regroupés en article,
- les règles sur les troncages possibles des contenus et les
informations sur les césures possibles des contenus,
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- les informations relatives aux différents découpages du
contenu en niveaux structurants supérieurs des articles, par exemple
département, famille, sous-famille, gamme et produit, et en niveaux
structurants inférieurs du contenu, par exemple champs, critères et attributs,
- les différentes règles de paramétrage des formes applicables
aux contenus et aux blocs et des positions possibles des blocs,
- les différentes règles de sélection ou de filtrage des
présentations des contenus et des formes et positions des blocs,
- les règles régissant le parcours de l'oeil lors de la lecture,
- des informations relatives au temps de lecture disponible et
aux centres d'intérêt du lecteur ou du groupe de lecteurs considéré,
- un système d'analyse des contrastes, des formes et des
positions des contenus,
- un système d'apprentissage des préférences et particularités de
lecture de chaque lecteur ou de chaque groupe de lecteurs,
- un système d'évaluation de la satisfaction du lecteur des règles
de paramétrage et de sélection appliquées.
Le système convertit automatiquement le même contenu pour
le présenter de manière différente et optimisée qu'il s'agisse : 1. d'une page
papier, en fonction de sa taille, de sa proportion, de son orientation,... en
fonction de la qualité de papier et des techniques d'impressions utilisées,
2. d'un écran d'ordinateur, en fonction de la taille de l'écran, de sa
technologie influant sur les contrastes, luminance d'affichage, du système et
du navigateur influant sur la taille de la zone d'information, sur son cadre,
des polices de caractères disponibles, du système de lissage de ces même
polices, des styles de caractères, graisse, chasse, étroitisation
disponibles,..., ou 3. des nouvelles consoles pda (assistants personnels),
iphone (nom déposé) ou autres outils équipés de mini écrans et des
nouveaux procédés de navigation qui en découlent, mais aussi en fonction
des capacités de lecture et d'assimilation de chaque lecteur, et en fonction :
- de la taille de caractères qu'il arrive à lire en fonction de la
qualité de sa vision,
- des types de contrastes qu'il arrive à percevoir,
- de sa langue et de sa culture en fonction du contenu proposé,
- de son âge et de ses sujets d'intérêts,
- de son capital de connaissance dans un domaine.
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L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-
après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre
d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins
schématiques annexés, dans lesquels :
La figure 1 est une représentation sous forme de schéma blocs
des principales étapes opératoires du procédé selon l'invention ;
La figure 2 est une représentation sous forme de schéma blocs
illustrant les différentes possibilités de fourniture de contenus à assembler
et à mettre en page(s) ;
La figure 3 est une représentation sous forme de schéma blocs
d'une éventuelle opération d'ajustement consécutive à la sélection par
l'utilisateur de l'une des propositions de compositions visuelles de mise en
page ;
La figure 4 est une impression d'écran illustrant une étape
opératoire du procédé non visible à l'utilisateur, pour un cas donné, les
différentes propositions de forme et de positionnement des blocs fournies
après l'opération e) du procédé représenté sur la figure 1, lesdites
propositions étant classées selon un ordre préférentiel décroissant ;
La figure 5 est une impression d'écran illustrant, pour le cas de
la figure 4, les propositions filtrées présentées à l'utilisateur suite à
l'étape
opératoire b) du procédé représenté sur la figure 1, et,
La figure 6 est une impression d'écran d'une page d'un
catalogue élaborée au moyen du procédé selon l'invention.
Le procédé selon l'invention permet la production automatique
à partir de contenus complexes et hétérogènes et par assemblage de blocs de
contenus informatifs du type texte, tableau et/ou image, d'au moins une
composition visuelle de pages(s) permettant la lecture la plus rapide avec
une mémorisation maximale, en particulier pour un lecteur ou utilisateur ou
un groupe de lecteurs ou d'utilisateurs déterminé.
Ce procédé consiste essentiellement à réaliser, au niveau d'un
système informatique, successivement les opérations ou étapes opératoires
suivantes, ce pour chaque page :
a) définition, notamment par analyse, factorisation et
défactorisation, des contenus des blocs, à partir de données entrées par
l'utilisateur ou récupérées depuis des sources existantes ;
b) application de règles de filtrage sélectif programmées,
adaptées à chaque type de contenu et, le cas échéant, paramétrées en
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fonction de l'utilisateur ou du groupe d'utilisateurs, aux différentes
présentations proposées pour les contenus dans les blocs ;
c) génération automatique et première sélection de formes pour
les différents blocs retenus suite à l'étape b) ;
d) application de règles de filtrage sélectif programmées et, le
cas échéant, paramétrées en fonction de l'utilisateur ou du groupe
d'utilisateurs, aux différentes propositions de formes de blocs fournies à
l'étape c) ;
e) génération automatique et première sélection de
positionnements pour les différents blocs retenus suite à l'étape d) ;
f) application de règles de filtrage sélectif programmées et, le
cas échéant, paramétrées en fonction de l'utilisateur ou du groupe
d'utilisateurs, aux différentes propositions ou versions de mise en page
fournies à l'étape e) ;
g) présentation à l'utilisateur ou au groupe d'utilisateurs d'une
version ou proposition de maquette de page(s) mise(s) en forme, ou de
plusieurs propositions ou versions de maquettes de page(s) mise(s) en
forme, lesdites propositions ou versions étant alors classées selon un ordre
de préférence déterminé.
Le procédé permet donc de réaliser automatiquement à partir de
contenus disponibles ou créés le meilleur assemblage parmi la multitude de
possibilités, celui répondant le mieux aux contraintes de perception et donc
de vitesse de lecture.
Les contenus sont généralement de l'information de type
descriptive, c'est-à-dire qu'il s'agit de produits, d'objets, de concepts,
éventuellement tout un ensemble d'éléments pouvant faire l'objet d'une
classification et les blocs présentent normalement des formes
rectangulaires.
Ainsi, le présent procédé automatique supprime les étapes de
mise en forme manuelle ou par des gabarits ou matrice préétablie pour la
remplacer par des boucles de simulations et de sélection des mises en
formes répondant le mieux aux règles de lisibilité et de qualité de
présentation mémorisées par le système informatique exécutant ledit
procédé.
Les formes les plus complexes et hétéroclites de composantes
éditoriales sont prises en compte par le système pour fournir des
compositions ou maquettes ne présentant aucun espace perdu, non vu ou
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non souhaité par le lecteur ne connaissant pas encore la nouveau contenu et
sa mise en forme dont il va prendre connaissance.
Outre la suppression par le présent procédé de l'action de
maquetter et toutes les opérations amont et aval que cela entraîne, le
système réduit (à l'instantané) la phase de création des contenus et fait
participer les lecteurs à l'évaluation des longueurs et pertinence des
contenus.
Préférentiellement, et comme le montre la figure 1, les
opérations successives a) à g) sont agencées en trois boucles itératives de
simulation et de sélection des meilleures propositions ou versions des
formes des contenus, des formes des blocs et des positionnements relatifs
des blocs sur la page concernée.
De manière avantageuse, et afin de limiter les traitements
inutiles, l'opération a) de définition des contenus des blocs et les
opérations
de première sélection au niveau des étapes c) et e) mettent en oeuvre des
règles de paramétrage intégrées réalisant, d'une part, un rejet des
propositions non conformes à des critères ou paramètres de base de
présentation ou aboutissant à une impossibilité de présentation sur la page
concernée et, d'autre part, une évaluation et un classement des propositions
non rejetées.
Selon une caractéristique de l'invention, les opérations a) et c)
sont exécutées de manière différenciée en fonction de la nature du contenu
des blocs traités, à savoir texte, image ou tableau, et en appliquant un jeu
de
règles de mise en forme ou de paramétrage spécifique respectivement à
chaque type de contenu, l'opération e) qui réalise l'assemblage des
différents blocs d'une page appliquant un jeu de règles communes aux trois
types de blocs.
En effet, pour chacun de ces différents types de blocs, des
paramètres de présentation distincts doivent être pris en compte.
Ainsi, pour les blocs tableaux, il existe un nombre important de
paramètres qui s'emboîtent ou se succèdent pour construire
automatiquement le formatage des tableaux, à savoir :
- le sens des informations des articles contenus dans le tableau,
placées en colonnes ou en lignes ;
- le regroupement de plusieurs tableaux en un ou inversement ;
- l'ordre d'apparition des articles, en fonction des contenus, ou
classement manuel ;
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- l'ordre d'apparition des critères (classement des contenus, par
exemple hauteur ou largeur), éventuellement en fonction des valeurs des
critères présentes dans le tableau ou classement manuel ;
- la factorisation ou non des critères (la factorisation permet de
gérer la présence ou non dans le tableau de certains critères dont les valeurs
sont identiques pour chacun des articles) ;
- la fusion verticale, horizontale ou mixte ou non des valeurs
identiques quand elles ne sont pas factorisées ;
- l'équilibrage des largeurs de colonnes et de la largeur et de la
hauteur du tableau en entier, en prenant compte des surfaces du corps de
tableau et des en-têtes (en fonction de règles donnant le nombre de lignes
ou de colonnes minimum et maximum dans le corps du tableau et les
mêmes règles pour l'en-tête de tableau) ;
- application d'abréviations dans les titres afin d'optimiser le
ratio taille de l'en-tête et taille du contenu ;
- factorisation des unités dans l'en-tête du tableau afin d'éviter
de la répéter sur chaque ligne ;
- alignements des contenus sur des séparateurs type virgule,
x, à,... sur les unités de mesure...
La création de plusieurs variantes et les règles de choix
permettant de définir quelle est la meilleure variante à retenir, ces règles
tiennent compte du plus ou moins de vide existant dans les versions, de la
proportion relative entre la largeur et la hauteur des tableaux et d'autres
considérations analogues.
Pour les blocs images, les paramètres suivants sont notamment
à prendre en considération :
- position de contenus du type texte sous forme de légendes
libres ou ancrées sur un point particulier de l'image ;
- position des images entre elles selon le type des images
- assemblage automatique de plusieurs images dites détourées
en tenant compte de la forme du détourage, pour trouver le meilleur
emboîtement possible tout en permettant aux images d'être les plus grandes
possibles, ou minimiser ou optimiser la surface des vides ;
- système de renvoi entre une image et des informations sous
forme de numéro de renvoi, de codes ou autre, généralement ancrés sur
l'image.
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Pour les blocs texte, il y a lieu de tenir compte en particulier
des paramètres suivants :
- succession des champs (titres, slogan, texte,...) dans les blocs
textes ;
- application des styles en fonction des contenus ;
- factorisation des contenus identiques à plusieurs articles,
produits ou objets pour qu'ils n'apparaissent qu'une seule fois et gestion de
l'ordre d'affichage pour que les textes identiques soient reconnus comme
communs à une série d'objets.
Il convient, en outre, de noter que la largeur du bloc texte est
définie par la longueur et donc le nombre de caractères, la taille des
caractères, la distance entre les lettre et les lignes, l'ensemble constituant
un
gris typographique et une séquence de lecture calculée en millième de
seconde. La largeur optimale du texte peut être calculée à 5 % près et sur la
base de la largeur optimale, des variantes peuvent être calculées (réduction
de la taille du caractère conduit à la réduction de la largeur du bloc
contenant les lignes...). Les contrastes nécessaires à la mise en page
déterminent les propositions de présentation du texte retenues.
Les éventuelles troncatures des textes par un utilisateur peuvent
se réaliser sur une sélection de critères en fonction des centres d'intérêts
qui
ont été décelés.
Conformément à deux dispositions avantageuses de l'invention,
la surface totale apparente d'un bloc ou d'un groupe de blocs est déterminée
par des règles de rapport entre la quantité d'information contenue dans ce ou
ces blocs et la performance attendue pour cette information et le
positionnement des blocs à l'étape e) est régi par des règles de séparabilité
et de regroupement de blocs et par des règles de distances maximales et
minimales entre blocs séparés.
En accord avec une autre caractéristique de l'invention, au
moins les règles de filtrage mises en oeuvre avant l'opération g),
préférentiellement toutes les règles de filtrage appliquées aux étapes
opératoires b), d) et f), intègrent des règles qui régissent le parcours de
l'oeil
humain et la perception des contenus lors de la lecture appliquées aux
différentes propositions issues de l'opération précédente, ces dernières étant
notamment soumises à une analyse des contrastes, des formes et/ou des
positions des blocs à contenus différents formant chaque page.
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Dans ce contexte, le procédé consiste à mesurer et à mémoriser
les valeurs de densité visuelle ou de gris typographique des différents blocs
de contenus, de type texte, tableau ou image, à déterminer et à mémoriser
les contrastes entre les densités visuelles ou gris topographiques des
différents blocs et à réaliser le positionnement des blocs de manière à
attribuer les meilleurs contrastes et les meilleurs emplacements aux blocs
dont les contenus sont à mettre en évidence, en particulier pour être vus lors
d'un parcours rapide de la page concernée par l'oeil du lecteur.
Ainsi, les règles successives appliquées permettant de tenir
compte du sens de lecture sont les suivantes :
- le gris typographique de chaque parti de contenu texte,
tableau, image est mesuré et mémorisé, le gris typographique permettant de
mesurer la densité visuelle d'un texte, d'un tableau ou d'une image ;
- les contrastes entre les gris typographiques de chaque parti de
contenu texte, tableau, image sont mesurés et mémorisés ;
- les placements ou positionnement des blocs sont réalisés pour
attribuer les meilleurs contrastes et répartir les meilleurs contenus aux
meilleurs emplacements, ceux que l'oeil voit dans un parcours le plus
rapide;
- les conflits entre les attributions des emplacements sont gérés,
par exemple par des règles de préférence ;
- différentes versions sont créées en fonction du temps estimé
que l'utilisateur annonce ou est estimé passé sur une page et du nombre
d'informations qu'on souhaite qu'il intègre.
De manière préférée, les règles de filtrage sélectif intègrent des
critères de sélection basés sur la surface ou taille optimale pour chaque
bloc, le nombre de blocs optimal par page, le taux de remplissage de chaque
page et le nombre de mouvements de l'oeil pour parcourir chaque page,
lesdites règles de filtrage étant appliquées après chacune des opérations a),
c) et e) ou uniquement après l'opération e), les propositions retenues après
chaque opération filtrage étant sauvegardées.
Selon une caractéristique de l'invention, les règles intégrées qui
régissent les premières sélections au niveau des opérations c) et e) et/ou les
règles de filtrage des opérations de filtrage b), d) et f) prennent en compte
des informations de temps de lecture disponible ou estimé, des centres
d'intérêt programmés, mesurés ou estimés du lecteur ou groupe de lecteurs
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et de la quantité d'informations à mémoriser par le lecteur ou groupe de
lecteurs dans le temps de lecture disponible.
Conformément à une autre caractéristique très avantageuse de
l'invention, le procédé peut comprendre une phase préalable d'apprentissage
des préférences et particularités de lecture de chaque lecteur ou groupe de
lecteurs, par exemple par affichage de plusieurs compositions de test et
acquisition et traduction des commentaires et/ou choix de l'utilisateur ou du
groupe d'utilisateurs concerné, sous forme de préférences en termes de
valeurs ou plages de valeurs de densité, contraste, disposition, taille et
chrominance par ledit lecteur ou groupe.
De même, il peut être prévu un ajustement des règles de filtrage
sélectif des étapes opératoires b), d) et f) en fonction du degré de
satisfaction du lecteur ou du groupe de lecteurs avec la ou les proposition(s)
de maquette de page(s) mise(s) en forme et, le cas échéant, le classement de
ces dernières, à l'issue de l'opération g), ledit ajustement étant
préférentiellement réalisé automatiquement par une évaluation de la ou des
propositions acceptée(s) et/ou rejetée(s) par le lecteur ou groupe de lecteurs
et résultant en une variation de la gradation et/ou de l'importance de
chacune des règles de filtrage sélectif appliquées.
Afin de limiter le temps d'exécution du procédé, il peut être
prévu que le traitement des données pour l'exécution des opérations a) à g)
est réalisé en parallèle par répartition des charges de calcul sur plusieurs
unités informatiques reliées entre elles, en local ou en réseau.
Les contenus devant être mis en page par le procédé peuvent
avoir différentes provenances. Ainsi, ces contenus peuvent résulter
d'opérations de création par un ou plusieurs utilisateur(s), d'une
récupération depuis des supports ou des sources existants (bases de
données, disquettes, disques compacts,...) ou d'une récupération par le biais
de la toile mondiale (Internet).
Ainsi, lorsque les contenus de certains blocs texte et/ou tableau
au moins sont entrés de manière manuelle, un ou plusieurs formulaire
dynamique de saisie contenant les critères sélectionnés pour le sujet est
(sont) proposée(s) à l'utilisateur auteur du contenu sur le sujet, les
contenus
existants accessibles concernant le sujet traité par l'utilisateur et les
similitudes et différences relevés après analyse et comparaison étant sur
demande présentés à l'utilisateur.
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Lors de la création de contenu, le procédé permet via par
exemple un site Internet d'éditer, corriger, sélectionner l'information en
réseau à plusieurs utilisateurs en parallèle, chacune de leur intervention
étant tracée, filtrable, validable ou annulable par d'autres utilisateurs
habilités (ayant les autorisations).
Par ailleurs, lorsque les contenus de certains blocs au moins
sont importés ou récupérés à partir d'une source extérieure, il est réalisé,
d'une part, une détection automatique du type de contenu, de sa structure, de
son découpage et des liens entre les éventuelles pages et, d'autre part, une
nouvelle présentation desdits contenus selon un paramétrage préalable,
imposé standard ou dépendant du lecteur, ce en fonction du degré de
conservation de la présentation originale et d'un éventuel traitement de
l'information objet du contenu, par exemple par factorisation, traduction,
catégorisation ou synthétisation.
Selon une première variante, lors de la récupération de
contenu(s) à partir d'une source externe ou d'un support déterminé(e), il
consiste à réaliser une analyse de chaque contenu et de sa présentation, à
rechercher les critères éventuellement cachés dans ce contenu et à appliquer
des opérations de défactorisation et de factorisation à ce contenu, avant de
définir une ou plusieurs propositions de présentation dudit contenu, les
contenus existants accessibles concernant le sujet traité par l'utilisateur et
les similitudes et différences relevés après analyse et comparaison étant sur
demande présentés à l'utilisateur.
Selon une seconde variante, lors de la récupération de contenus
depuis des sites Internet, il consiste à effectuer une recherche à l'aide d'un
moteur de recherche paramétré en fonction du contenu recherché, à réaliser
un filtrage a priori des sites trouvés, par exemple basé sur l'existence
effective du site, la date de sa dernière mise à jour, sa structuration et/ou
son indice de qualité, à établir la connexion avec le(s) site(s)
sélectionné(s),
à réaliser une seconde sélection a posteriori des sites accédés, par exemple
en fonction de la pertinence ou de la richesse des contenus, à naviguer sur
le(s) site(s) retenu(s) et sur les éventuels liens présents au niveau des
pages
dudit ou desdits site(s), à récupérer les contenus hétérogènes pertinents, à
reconstituer un contenu unique assemblé, éventuellement synthétisé, à
analyser le contenu résultant et à rechercher les critères cachés et enfin à
défactoriser et à refactoriser ledit contenu.
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Le procédé réalise également une réduction du bruit visuel
perceptible sur les médias dont les sites Internet en éliminant
optionnellement les publicités ou certaines zones ou liens n'ayant pas de
relation directe avec le sujet recherché : mentions légales, encadrés, listes
diverses...
Le détail des opérations réalisées lors de la création ou de la
récupération de contenus par l'utilisateur ressort de la figure 2 des dessins.
Ainsi, le procédé propose, quel que soit le sujet du contenu
récupéré ou à créer, un masque ou formulaire de saisie dynamique à
l'utilisateur pour le guider dans l'élaboration du contenu relatif au sujet
concerné.
Le formulaire est le plus pertinent possible, il est construit
automatiquement par sélection de critères parmi les critères universaux
connus (connus parce que capitalisés des dernières requêtes et par une
analyse des critères utilisés sur les sites traitant du sujet), sur l'ensemble
des
sujets existants.
Les critères sont sélectionnés par analyse des contenus avec des
critères identiques ou similaires existants sur les sites ou sources afin de
constituer la liste de ces critères pour le sujet souhaité par l'utilisateur.
Il est de plus défini un ordre de présentation de ces critères et
leur degré d'importance.
Selon le choix de l'utilisateur ou son profil, il affiche de suite
tout ou partie des critères et l'utilisateur peut augmenter ou réduire le
nombre de critères affichés.
En outre, au fur et à mesure que les utilisateurs consomment ou
non les critères proposés à la saisie, la sélection de critères est
automatiquement réajustée.
La factorisation permet de gérer la présence ou non dans le
tableau de certains critères dont les valeurs sont identiques pour chacun des
articles. L'invention distingue entre la factorisation des critères qui
consiste
à concaténer au niveau de l'affichage plusieurs critères en un seul (par
exemple les 3 critères longueur, profondeur et largeur en un seul contenant
le trois précédents à savoir longueur x profondeur x hauteur ou encore
LPH = un seul critère avec par exemple une valeur pour un article de 100 x
150 x 60) et la factorisation des valeurs, qui permet d'extraire une valeur
commune à plusieurs articles, par exemple d'un tableau afin de ne la
présenter qu'une seule fois à un autre endroit de l'édition.
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Les éventuelles troncatures des textes par un utilisateur peuvent
se réaliser sur une sélection de critères en fonction des centres d'intérêts
qui
ont été décelés. Ils peuvent aussi provenir de filtres plus globaux comme les
filtres parentaux ou autre.
Dans le cas de populations importantes d'objets à décrire, on
prévoit la récupération ou la création automatique d'une structure à
plusieurs étages (arborescence) permettant de ranger les objets ayant un
certain nombre de caractéristiques communes en des groupes de plus en
plus large en fonction que le nombre de caractéristique commune diminue.
Il peut aussi être prévu dans le cadre du procédé un
regroupement des critères (hauteur, largeur, résistance, couleur,...) entre
eux
(dimension, électrique, optique,...). Au vu de leur nombre très important, il
y a regroupement de ces critères afin de permettre de les présenter
contextuellement à un auteur de nouveau contenu.
Afin d'optimiser la présentation de la proposition finale
sélectionnée, il peut être prévu de réaliser, comme le montre la figure 3, une
ou plusieurs opérations d'ajustement sur la proposition de composition
visuelle finalement retenue par l'utilisateur suite à l'opération g).
L'ajustement est mis en service automatiquement dans certains
cas soit pour rentrer un peu plus de contenu dans la page, soit pour mieux
égaliser le contenu et les vides : lorsque dans une mise en page particulière
on souhaite rentrer un excédent limité de texte, une image en plus,... en
résumé lorsque la page serait plus complète en rentrant plus de contenu et
qu'il convient de réduire légèrement la taille des blocs actuels ou dans le
cas
inverse lorsqu'une page contient un ou plusieurs petits vides qu'il est plus
judicieux de remplir en agrandissant légèrement la taille des blocs contenus
sur la page.
L'ajustement consiste à réaliser les opérations consécutives
suivantes :
- détection automatique des cas où il faut faire intervenir
l'ajusteur (détection de vides trop importants entre les blocs ou détection
d'un débordement faible),
- sélection automatique du meilleur résultat d'un couplage de
deux paramètres : 1. combinaison de différents critères d'ajustement et 2.
blocs sur le(s)quel(s) la combinaison de types de critère intervient,
- filtrage des résultats pour retenir les meilleurs couples, les
meilleurs couples étant ceux qui produisent un résultat invisible ou quasi
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invisible pour un lecteur, c'est-à-dire qui arrivent à produire le résultat
d'ajustement (réduire ou augmenter la taille des blocs) en intervenant le
moins possible sur le gris typographique, c'est-à-dire sur le rendu visuel des
textes affiché pour les lecteurs.
La figure 7 représente un exemple de déclinaison de taille du
contenu d'un bloc afin de réduire sa hauteur.
La figure 8 représente des exemples de critères sur lesquels il
est possible d'intervenir pour modifier la longueur d'une chaîne de
caractères.
La figure 9 illustre un exemple de critères d'interventions
autorisés pour modifier la taille : supprimer (ou ajouter) des espaces entre
les paragraphes, supprimer (ou ajouter) des sauts de paragraphe, supprimer
(ou ajouter) des espaces entre les mots, des espaces entre les lettres,
réduire
ou augmenter la largeur de chaque caractère, réduire ou augmenter la taille
(police) de chaque caractère.
La figure 17 est une vue de la même page que celle de la figure
6 après le passage de l'ajusteur automatique dont l'effet ici sera de réduire
les vides entre les blocs par allongement des textes contenus dans chacun
des blocs.
Le procédé permet ainsi de récupérer des contenus dans des
mises en page, de les traduire et de les restituer dans la même mise en page.
Dans ce cas, l'opération d'ajustement permet d'ajuster ou d'adapter le
contenu traduit de chaque bloc à la taille initiale du bloc.
Pour réaliser les traductions, le procédé recherche
avantageusement dans des dictionnaires contenus dans le système ou sur
des dictionnaires en lignes les traductions les plus pertinentes en fonction
de
l'analyse des thèmes trouvés dans les textes (mots ayant un thème lié à
l'économie, la mécanique, l'architecture,...). Pour cela le système consulte
et
analyse le thème de chaque mot du contenu. Il évite ainsi l'écueil des
homonymes mal traduits (exemple argent traduit en anglais par 'silver' au
lieu de 'money'). Le système présente sur Internet (ou sur un autre réseau)
les phrases traduites à un validateur habilité en affichant les textes
traduits à
coté des textes sources, en utilisant des couleurs (ou autre moyen visuel)
pour l'alerter d'un niveau de pertinence calculé de la traduction (les mots
isolés ont un meilleur niveau de pertinence que les phrases complexes, les
phrases déjà validées par un autre validateur ont un niveau de pertinence
maximal, etc.). Le système capitalise toutes les validations réalisées sur
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toutes les chaînes de caractères de tous les contenus. Afin d'optimiser les
temps de traduction, si le validateur réalise une correction d'au moins un
mot dans une phrase, le système présente toutes les phrases contenant la
séquence modifiée et propose ensuite au validateur une prise en compte
automatique de sa modification sur tout ou partie de ces phrases contenant
la même séquence. Un avantage majeur du système est de capitaliser et de
servir en priorité toutes les séquences de traduction validées manuellement
par des utilisateurs habilités, le système se distingue ainsi des robots qui
produisent indéfiniment les mêmes erreurs de traduction.
Dans le cas d'une diffusion sur papier et d'une traduction en
plusieurs langues des contenus, le présent procédé permet le repiquage de
tout ou parties des textes dans une couleur sans affecter les autres couleurs
utilisés par l'imprimeur, dans ce cas le système tient compte de la langue la
plus longue lors de la réservation des surfaces de blocs et utilise
l'opération
d'ajustement pour ajuster le contenu de chaque langue à la taille des blocs
ainsi calculés et réservé pour la traduction la plus longue.
La présente invention a également pour objet un système pour
la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus, sous la forme d'un
convertisseur automatique de présentation de contenus avec optimisation de
la vitesse de lecture et de l'assimilation de l'information par un lecteur ou
un
groupe de lecteurs déterminé (figure 3).
Ce système est essentiellement constitué par :
- un système informatique composé d'au moins un ordinateur,
une base de données, un serveur Internet, un réseau Internet ;
- des différents contenus regroupés en articles ;
- d'information sur les coupes des contenus possibles (pour
obtenir différentes longueurs de contenus - la coupe des contenus peut être
réalisé par rapport à des critères pris en compte, par des règles de tronquage
de certains critères) ;
- des différents découpages du contenu en niveau structurants
supérieurs des articles (département, famille, sous-famille, gamme, produit)
et inférieurs du contenu (champs, critères, attributs) ;
- des différentes règles de paramétrage des formes applicables
aux contenus et des positions des contenus (par exemple : titre en haut ou
couvrant les colonnes, titre en grand caractères, images au-dessus des titres
plutôt présentés sur la droite en cas de page isolée ou en extérieur en cas de
double page) ;
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- des différentes règles de sélection des formes et positions des
contenus (par exemple règle des vides : produire le moins de vide possible,
ou le plus petit nombre de vide ou la forme de vide la plus harmonieuse, ou
le vide le mieux disposé ou une combinaison de ces paramètres) ;
- les règles qui régissent le parcours de l'oeil lors de la lecture
(point d'entrée de l'oeil dans la page sur le point de plus grand contraste le
plus proche de la zone centrale puis déplacement de l'oeil vers le point de
contraste n 2 le plus accessible, et ainsi de suite. Il s'agit d'un
algorithme
reproduisant le mouvement de l'oeil et adaptant les contraste, taille et
position des blocs en fonction de ce parcours, réduisant le corps ou le gris
typographique des textes, la taille ou le contraste des images en
conséquence, possibilité de réduire la longueur du contenu par ajout d'un
lien pour lire la suite) ;
- d'un système d'analyse des contrastes des formes et position
des contenus et autres caractéristiques qui déterminent le parcours de l'oeil
et la perception des contenus ;
- des informations de temps de lecture disponible et des centres
d'intérêts du lecteur (alimenté par un outil de test et d'apprentissage par le
système, paramétrage du système à l'utilisateur près) ;
- d'un système d'apprentissage des préférences et particularités
de lecture par le lecteur ;
- d'un système de satisfaction du lecteur des règles appliquées
par le système ;
- un système de répartition des charges de calcul sur plusieurs
calculateurs en local ou en réseau permet d'accélérer les temps de calcul
afin de réaliser les simulations et les sélections des simulations en
fractions
de secondes.
Les règles régissant le parcours de l'oeil lors de la lecture
constituent un simulateur des mouvements de l'oeil avec décompte du
nombre de mouvements, du temps passé à chaque point d'arrêt en fonction
du nombre d'informations s'y trouvant et pouvant être appréhendés en une
seule fois ou shuntés en une seule fois (un texte descriptif homogène par
exemple).
A titre d'exemples de niveaux structurants inférieurs du contenu
du type [champ, critère, attribut], on peut citer : longueur extérieure =
champ 'dimension', critère 'longueur', critérion 'extérieur', dans champ
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'dimension' on retrouve 'hauteur, largeur,...' dans les critérions on retrouve
'maximum, minimum, intérieur, extérieur, recommandé,...'.
Le procédé peut en outre réaliser la syntaxe de critères
complexes (niveaux structurants inférieurs du contenu ) en combinant des
critérions.
Le nombre de critérions est de 15 (incluant le critère)
sujet
1. critère : libellé principal, le plus petit commun dénominateur, répond à la
question'quoi ?'
2. position : caractéristique spatiale (haut, bas, supérieur,...) ou de
position,
répond à la question 'lequel ?' ou'laquelle ?'
3. attribut : attribut du critère, un état, norme, recommandation,... répond à
la question'comment ?' (absorbé, recommandé, consommé,...)
4. échelle : donne une indication de taille relative ou absolue, une échelle
de
grandeur : 'maximal, total, optimal,...)
objet
5. nombre : répond à la question 'combien d'objets ?' (1, 2, 3,...)
6. composante : répond à la question 'de quoi ?' ou 'sur quoi ? (trou,
objectif,
7. position : idem que 2 appliqué à l'objet
8. attribut : idem que 3 appliqué à l'objet
9. échelle : idem que 4 appliqué à l'objet
contexte
10. condition : dans quel contexte de temps, d'espace ou d'environnement (à
15 C, en 30 secondes,...)
11. modèle : sur quel modèle d'objets en particulier (sur le modèle à
trou,...)
12. tolérance : indication de tolérance : 5%
13. unité : système des unités universelles (m, mm, kg, min,...)
autre
14. booléen : correspond à des 'faux-critères' dont la valeur est oui - non,
avec - sans,... ou autre booléen.
La figure 10 représente un écran montrant une liste de critères
détectés automatiquement dans les contenus d'un site.
La figure 11 représente un écran contenant l'analyse et
découpage automatique de la chaîne 'diamètre maximal tube' en 3
critérions : critère + échelle + composante.
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Chacun de ces critérions est capitalisé avec ses accords de
genre et de nombre : féminin, pluriel et ses abréviations possibles, afin de
pouvoir accorder les critérions en fonction de leur contexte, et afin de les
traduire et de proposer toutes les combinaisons possibles de critères dans
toutes les langues (voir les figures 12 et 13).
Chaque critère est décliné en abréviations reconnues et
autorisées (voir figure 14).
La figure 15 représente une interface formant outil permettant
de saisir des données dans une liste de critères proposés pour la rédaction de
contenus. Sur cette image, l'auteur a déjà ajouté des contenus dans les
critères qui lui ont été proposés, il peut en ajouter d'autres via la ligne
'ajouter', les cases à cocher sur la droite permettent de distribuer les
valeurs
sur différents articles.
A titre d'exemple de niveaux structurants supérieurs des
articles, on peut citer : département, famille, sous-famille, gamme et
produit.
Comme l'illustre la figure 16, la famille 'ballon' se trouve dans
un département 'vaisselle laboratoire' et contient des sous-familles 'ballon
verre', 'ballon rodé', ballon plastique', ballon verre contient des gammes'...
fond rond', '... fond plat',...
Ainsi, l'invention permet de générer des mises en pages
automatiques et, dans un premier temps, de sélectionner les meilleures
mises en page en fonction de différents critères de placement des surfaces,
puis dans un second temps, de doser les contenus et les mises en pages de
ceux-ci en fonction des pratiques de lecture pour chaque lecteur.
Pour ce faire, le système selon l'invention génère des versions
répondant à des règles de mise en forme et sélectionne parmi celles-ci la
meilleure version possible en fonction de règles de sélection permettant de
les évaluer et de les classer selon un certain ordre d'intérêt, ce à partir de
résultats multiples provenant de la combinaison de x contenus, de y formes
et de z positions.
Les règles mises en oeuvre cherchent à adapter au mieux la
mise en forme au contenu et vice-versa.
Les règles de sélection de la ou des meilleures propositions sont
basées sur des paramètres de remplissage (il faut que les blocs rentrent sur
la page), de taille (que les éléments images et textes soient le plus grand
possible dans la limite de leur qualité intrinsèque - le corps d'un texte
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descriptif est limité en taille) et de vitesse de lecture ou lisibilité
(disposition des blocs en fonction de leur contraste optique, distance
visuelle des différents points de contrastes maximum).
Les principes de base des règles appliquées par le procédé et le
système sont connus des graphistes et ressortent notamment des ouvrages
suivants :
- Johannes ITTEN, "Art de la couleur", Dessain et Tolra, 1961,
Otto Maier Verlag ;
- François Richaudeau, "La lisibilité", Paris, Retz, 1969-1976.
Les règles sont conditionnées par le simulateur des
mouvements de l'oeil qui permet de calculer la vitesse de lecture la plus
vraisemblable, et du test utilisateur qui permet de modifier certains
coefficients dudit simulateur pour chacun des utilisateurs (en fonction de la
culture, de l'âge, du temps disponible,...).
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de
réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications
restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers
éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour
autant du domaine de protection de l'invention.
