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Dispositif à volet et élément de réintroduction d'un
volet dans une glissière de guidage
Domaine de l'invention
La présente invention concerne des volets souples
pour l'obturation de baies.
L'invention concerne plus particulièrement un
dispositif à volet pour l'obturation d'une baie,
comprenant
- au moins une glissière ;
- un volet déformable, susceptible d'être déplacé en
regard de la baie, dans un sens pour recouvrir
ladite baie ou dans le sens inverse pour la
découvrir, ledit volet comprenant au moins un
bourrelet latéral qui est monté à coulissement
dans la glissière et dont il peut être extrait
sous l'action d'une force de traction définie,
dirigée transversalement à la glissière ; et
- un moyen pour réintroduire dans la glissière le
bourrelet extrait de celle-ci, ce moyen comprenant
un organe de guidage qui est disposé en regard de
la glissière et qui est conçu pour que, pendant
que l'on déplace le volet dans le sens inverse
précité, il dévie vers la glissière, le bourrelet
qui a été extrait de cette glissière.
Etat de la technique
Les volets déformables sont communément utilisés
pour l'obturation de baies, notamment pour isoler des
entrepôts ou des halls industriels. Ces volets sont
fréquemment constitués de grandes bâches souples dont les
bords latéraux comprennent des bourrelets qui coulissent
dans des glissières situées de part et d'autre de la baie
à obturer. La fixation des bourrelets latéraux du volet
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dans les glissières est escamotable, de telle sorte
qu'ils puissent sortir des glissières s'ils sont soumis à
un effort de traction dépassant une valeur critique
définie, transversalement à la glissière. L'objectif est
d'éviter une détérioration du volet en cas d'impact
accidentel, ce qui peut par exemple se présenter
lorsqu'un véhicule heurte accidentellement le volet en
position fermée ou insuffisamment ouverte. Ce type de
volet implique de réintroduire dans les glissières, les
bourrelets latéraux qui en seraient sortis
accidentellement, pour remettre le volet en activité.
Dans le document EP-A 0 272 733, on décrit un
dispositif à volet du type de celui décrit ci-dessus,
dans lequel un moyen est prévu pour que la réintroduction
des bourrelets latéraux du volet dans les glissières se
fasse automatiquement. Ce moyen consiste à pratiquer une
ouverture longitudinale dans le haut des glissières, de
sorte qu'en remontant le volet, les bourrelets latéraux
de celui-ci, qui seraient sortis des glissières y
retournent lorsqu'ils arrivent en face de l'ouverture.
Dans le document WO 03/048498, on perfectionne le
moyen de réintroduction du document EP-A 0 272 733. Dans
le dispositif à volet du document WO 03/048498, le moyen
de réintroduction des bourrelets latéraux du volet dans
les glissières comprend, en plus de l'ouverture précitée,
une paire de blocs de guidage qui sont disposés de part
et d'autre du volet, en face de l'ouverture. Les blocs
sont positionnés de part et d'autre du volet et ils sont
écartés l'un de l'autre d'une distance qui est
intermédiaire entre l'épaisseur du volet et celle des
bourrelets. Les blocs sont positionnés en regard de
l'ouverture de la glissière, de telle sorte que, pendant
le mouvement ascendant du volet, le bourrelet (qui est
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sorti de sa glissière) glisse contre les deux blocs de
guidage qui le guident en le repoussant ainsi dans
l'ouverture de la glissière.
Dans ce dispositif à volet connu, le glissement du
bourrelet du volet sur les deux blocs engendre un effort
de frottement qui sollicite le volet et entrave son
mouvement ascendant.
Dans les dispositifs des documents EP-A 0 272 733 et
WO 03/048498 qui viennent d'être décrits, il est
nécessaire de pratiquer une ouverture dans la glissière,
dont la largeur est suffisante pour permettre le passage
du bourrelet à y réintroduire.
Résumé de l'invention
L'invention vise à fournir un dispositif à volet
perfectionné, qui évite les inconvénients liés au
frottement du volet sur des blocs de guidage au cours
de sa réinsertion dans les glissières.
A cet effet, selon l'invention, l'organe de guidage
comprend au moins une paire de galets qui sont disposés
respectivement de part et d'autre du volet de telle
sorte que, pendant que l'on déplace le volet dans le
sens inverse précité, ils roulent sur le bourrelet qui
a été extrait de la glissière, en le poussant dans la
glissière.
Dans le présent mémoire, le vocable baie désigne
une ouverture pratiquée dans une paroi ou une cloison
d'un bâtiment ou à travers le sol. La baie peut être
une baie verticale (par exemple une porte ou une
fenêtre pratiquée à travers une paroi verticale d'un
bâtiment), une baie horizontale (par exemple une
ouverture pratiquée à travers le sol ou une toiture
horizontale d'un bâtiment pour donner accès à une
chambre ou à une cavité), ou encore une baie orientée
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obliquement (comme ce peut être le cas d'une ouverture
pratiquée à travers un pan de toit incliné).
L'invention s'applique spécialement bien aux baies
verticales.
La forme de la baie n'est pas critique. En pratique, la
baie est généralement carrée ou rectangulaire. Les
dimensions de la baie ne sont pas critiques non plus.
L'invention s'applique tout spécialement aux baies
verticales dont les dimensions permettent le passage
d'un véhicule terrestre (par exemple une voiture
automobile, un camion, un semi-remorque ou une remorque
à l'entrée d'un entrepôt de marchandises, d'un atelier
industriel ou d'un hall d'exposition), d'un véhicule
aérien (par exemple un avion dans un atelier de
maintenance au sol) ou d'un véhicule fluvial (par
exemple une péniche, à l'entrée d'un entrepôt de
déchargement) [liste exemplative, non exhaustive].
L'invention s'applique aussi aux baies horizontales
pratiquées à travers le sol et délimitant par exemple
une piscine, un étang ou un bassin pour le stockage
et/ou le traitement de matières industrielles (liste
exemplative, non exhaustive).
Le vocable volet désigne, au sens large, une
cloison amovible, qui est au moins partiellement souple
ou flexible. Le volet peut par exemple comprendre un
ensemble de lamelles articulées, une bâche, une toile
ou un grillage (liste exemplative, non exhaustive) . Il
peut être totalement ou partiellement opaque,
transparent ou translucide. Il peut être en métal ou en
un (co)polymère obtenu par synthèse chimique, par
exemple en polychlorure de vinyle, éventuellement
renforcé d'une matière minérale (par exemple des fibres
de verre). On préfère les bâches souples.
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Dans le dispositif selon l'invention, le volet est
conçu, de manière connue en soi, pour recouvrir la baie
ou la découvrir à volonté. A cet effet, le volet peut
être soumis à des déplacements en sens opposés en
5 regard de la baie, à savoir dans un sens pour recouvrir
la baie et dans le sens inverse pour la découvrir.
Dans la suite du présent mémoire, l'expression sens
inverse désigne le sens du déplacement du volet, pour
lequel le volet découvre progressivement la baie.
La glissière sert à guider le volet pendant ses
déplacements dans les deux sens opposés susdits. Elle
peut être sensiblement rectiligne et est disposée le
long de la baie. Le guidage du volet est assuré par au
moins un bourrelet latéral du volet, qui est monté à
coulissement dans la glissière. En section
transversale, la forme du bourrelet doit être adaptée à
celle de la glissière, de manière qu'il soit retenu
dans celle-ci et puisse y coulisser pendant les
déplacements précités du volet en face de la baie.
Nonobstant cette condition générale, la forme du
bourrelet n'est pas critique pour la définition de
l'invention. Le bourrelet peut par exemple avoir une
section transversale circulaire ou polygonale, par
exemple carrée, rectangulaire ou hexagonale. La section
transversale circulaire est préférée. Le bourrelet peut
faire partie intégrante du volet. En variante il peut
être rapporté sur une bordure du volet et fixé à celle-
ci par tout moyen approprié, par exemple par collage,
soudage ou rivetage. Le bourrelet peut être continu ou
cranté, et s'étendre sur toute la longueur du bord
latéral du volet. En variante, le volet peut comprendre
une rangée de plusieurs bourrelets espacés le long de
la bordure latérale du volet. Dans la suite du présent
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mémoire et à défaut d'information contraire, le vocable
bourrelet désignera indistinctement un bourrelet
latéral continu ou cranté, ou une rangée latérale de
plusieurs bourrelets.
La glissière comprend généralement un profilé dont la
section transversale est adaptée à celle du bourrelet
et qui est percé d'une fente longitudinale pour le
passage du volet. Elle peut être réalisée en toute
matière adaptée à sa fonction technique, par exemple en
métal ou en(co)polymère obtenu par synthèse chimique,
par exemple en polyéthylène haute densité,
éventuellement renforcé d'une matière minérale (par
exemple des fibres de verre).
La position de la glissière au voisinage de la baie va
dépendre de divers paramètres, notamment de
l'orientation de la baie (orientation horizontale,
oblique ou verticale) et de la direction des mouvements
du volet pour couvrir ou découvrir la baie. Dans le cas
d'une baie horizontale, la glissière est habituellement
horizontale. Dans le cas d'une baie oblique, la
glissière est habituellement oblique. Dans le cas d'une
baie verticale, la glissière peut être verticale ou
horizontale selon la direction choisie pour le
mouvement du volet. La glissière est verticale dans le
cas où le volet est déplacé verticalement pour ouvrir
ou fermer la baie. La glissière est horizontale, dans
le cas où le volet est déplacé horizontalement pour
ouvrir ou fermer la baie.
La position du bourrelet latéral sur le volet est
conditionnée par la position de la glissière avec
laquelle le bourrelet coopère pour guider le volet.
Le bourrelet et la glissière sont en outre conçus et
profilés de manière à permettre que le bourrelet soit
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arraché de la glissière, dès qu'il est soumis à un
effort de traction défini (supérieur à une valeur de
consigne), dirigé dans le plan du volet et
transversalement à la glissière.
Dans cette définition de l'invention, on entend
désigner par l'expression plan du volet un plan
géométrique fictif, défini par le volet lorsqu'il
recouvre la baie.
L'arrachement du bourrelet de sa glissière sous
l'action de la force précitée doit se faire sans
détériorer le volet, ni le bourrelet, ni la glissière.
Le profil et les dimensions de la glissière et du
bourrelet et leurs capacités à la déformation doivent
dès lors être adaptés pour que l'effort de traction
nécessaire pour arracher le bourrelet de la glissière
soit inférieur à une valeur critique susceptible de
déchirer le volet ou de détériorer la glissière ou le
bourrelet. L'effort de traction doit toutefois être
substantiel et suffisant pour éviter que le bourrelet
sorte inopinément de la glissière pendant une manceuvre
normale du volet.
Des informations complémentaires au sujet du volet, de
la glissière et du bourrelet sont accessibles dans les
documents EP-A 0 272 733 et WO 03/048498 (tous les deux
au nom de Dynaco international).
Le dispositif à volet selon l'invention est en outre
muni d'un moyen conçu pour que, dans le cas où le
bourrelet a été arraché de sa glissière, il y soit
réintroduit automatiquement pendant que le volet subit
un déplacement dans le sens pour découvrir la baie
( sens inverse défini plus haut). Selon l'invention,
ce moyen comprend au moins une paire de galets qui sont
disposés de part et d'autre du volet, de telle sorte
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que, pendant un déplacement du volet dans le sens
inverse susdit (pour lequel il dégage la baie), ces
galets roulent sur le bourrelet qui a été arraché de sa
glissière et le repousse dans la glissière.
Dans le dispositif à volet selon l'invention, la
position des galets en regard de la glissière a une
grande importance. Elle doit être choisie de telle
sorte que pendant le déplacement du volet dans le sens
inverse précité, les galets tournent sur le bourrelet
(qui a été arraché de la glissière) et force celui-ci à
traverser la fente longitudinale susdite de la
glissière pour pénétrer dans celle-ci. Pour renforcer
cette action des galets, on recommande, dans une forme
de réalisation avantageuse de l'invention, que la
surface des galets soit nervurée. On réalise de la
sorte une meilleure adhérence du bourrelet sur les
galets. Dans le dispositif selon l'invention, l'écart
entre les deux galets doit être supérieur à l'épaisseur
du volet (pour ne pas entraver ses déplacements devant
la baie) et inférieur à l'épaisseur du bourrelet (de
manière qu'ils prennent appui sur celui-ci) . Un écart
substantiel est normalement ménagé entre les galets et
la glissière. Idéalement, cet écart doit être
suffisamment petit pour que l'effort exercé par les
galets sur le bourrelet soit suffisant pour réinsérer
celui-ci dans la glissière. Il faut toutefois éviter un
écart trop faible, pour éviter que les galets, le
bourrelet et la glissière soient soumis à des efforts
mécaniques exagérés. L'écart optimum doit dès lors être
déterminé dans chaque cas particulier par l'homme du
métier.
Dans une forme de réalisation particulière du
dispositif à volet selon l'invention, l'écart entre les
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galets est réglable. Cette forme de réalisation est
adaptée à l'utilisation de volets d'épaisseurs
différentes.
Dans une autre forme de réalisation particulière de
l'invention, une ouverture est pratiquée dans la
glissière en regard des galets. Dans cette forme de
réalisation de l'invention, l'ouverture a pour fonction
de réduire l'effort exercé sur le bourrelet pendant sa
réinsertion dans la glissière. Dans cette forme de
réalisation de l'invention, les galets peuvent être
engagés partiellement dans l'ouverture de la glissière,
de manière à rouler en permanence sur le bourrelet,
même lorsque celui-ci est normalement en place dans sa
glissière. On préfère toutefois maintenir un écart
substantiel entre les galets et le bourrelet, pour les
raisons exposées plus haut.
Dans le dispositif à volet selon l'invention, les
galets peuvent avoir toute forme compatible avec leur
fonction technique.
Dans le dispositif à volet selon l'invention, les
galets sont opposés l'un à l'autre par rapport au plan
médian du volet (le plan médian du volet a été défini
plus haut).
De préférence, les galets sont disposés symétriquement
de part et d'autre du plan médian du volet.
Dans le dispositif à volet selon l'invention, les
galets comprennent des axes de rotation qui sont
opposés l'un à l'autre par rapport au plan médian du
volet.
Dans une forme de réalisation préférée de l'invention,
les axes fixes de rotation des galets sont situés
symétriquement de part et d'autre du plan médian du
volet.
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Dans cette forme de réalisation de l'invention, les
deux axes de rotation des deux galets sont de
préférence situés sensiblement dans un même plan
géométrique et celui-ci est de préférence sensiblement
5 perpendiculaire au plan médian du volet.
Dans une autre forme de réalisation préférée de
l'invention, les deux galets convergent vers la
glissière. Toutes autres choses étant égales par
ailleurs, l'angle de convergence optimum des deux
10 galets est le résultat d'un compromis entre la
recherche d'une valeur maximum de l'effort exercé par
les galets pour forcer le bourrelet à rentrer dans la
glissière dont il a été arraché et la recherche d'une
usure minimum des galets, du bourrelet et de la
glissière. L'angle de convergence optimum doit dès lors
être déterminé dans chaque cas particulier par l'homme
du métier, en fonction des circonstances.
Les galets sont avantageusement montés à rotation sur
des roulements à billes ou d'autres roulements
similaires.
Dans le dispositif à volet selon l'invention, les
galets doivent être suffisamment résistant
mécaniquement pour résister aux efforts mécaniques
exercés sur eux par le volet. Nonobstant cette
condition, les dimensions des galets et la matière dans
laquelle ils sont faits ne sont pas critiques pour la
définition de l'invention. Les galets peuvent par
exemple être en métal (par exemple en acier) ou en un
(co)polymère obtenu par synthèse chimique (par exemple
en polyester, ou en polyamide ou en élastomère).
Dans une forme de réalisation particulière de
l'invention, les glissières sont pourvues d'un moyen de
renforcement, dans leur zone jouxtant les galets. Dans
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cette forme de réalisation de l'invention, la zone
jouxtant les galets est une zone qui est normalement
située à proximité immédiate des galets, en aval de
ceux-ci par rapport au déplacement du volet dans le
sens inverse défini plus haut. Ce moyen de renforcement
peut, avec avantage, comprendre un profilé en U, dans
lequel la glissière est enchâssée. Le profilé en U peut
être en métal (par exemple en acier) ou en un
(co)polymère à haute résistance mécanique tel qu'une
polyamide, par exemple.
Dans une variante d'exécution avantageuse de la forme
de réalisation qui vient d'être décrite, les galets
sont fixés à un châssis comprenant le profilé en U.
Cette variante de l'invention permet de déplacer les
galets à volonté le long de la glissière. Elle facilite
en outre le remplacement des galets, par exemple en cas
d'usure ou d'une détérioration de ceux-ci. A cet effet,
dans cette variante de l'invention, il est avantageux
que le châssis et la glissière soient fixés sur un
support fixe, par exemple une ossature métallique
disposée le long de la baie et scellée dans une
structure adéquate, par exemple une maçonnerie.
Dans une mode particulier de réalisation de cette
variante de l'invention, le châssis comprend un canal
axial et une partie au moins du profilé en U est
constituée par ce canal axial. Dans ce mode de
réalisation de l'invention, le châssis est
avantageusement obtenu par moulage.
Dans le dispositif selon l'invention, le volet peut
comprendre une seule glissière et un seul bourrelet
coopérant avec ladite glissière pour guider le volet.
Dans une forme de réalisation particulière de
l'invention, le volet comprend un deuxième bourrelet
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latéral qui est monté à coulissement dans une deuxième
glissière dont il peut être extrait sous l'action d'une
force de traction définie, dirigée transversalement à
la glissière et une seconde paire de galets qui sont
disposés respectivement de part et d'autre du volet de
telle sorte que, pendant que l'on déplace le volet dans
le sens inverse précité, les galets de ladite seconde
paire roulent sur ledit second bourrelet qui a été
extrait de ladite deuxième glissière, en le poussant
dans cette glissière.
Dans le dispositif à volet selon l'invention,
l'utilisation de galets pour réintroduire
automatiquement le ou chaque bourrelet du volet dans sa
glissière présente l'avantage de réduire
considérablement les sollicitations mécaniques exercées
sur le volet et sur le ou chaque bourrelet. Par voie de
conséquence, l'invention augmente de manière
substantielle la durée de vie des volets.
L'invention concerne également un élément pour la
réintroduction d'un bourrelet latéral d'un volet dans
une glissière de laquelle ledit bourrelet a été
extrait, cet élément de réintroduction comprenant un
châssis conçu pour être monté sur un support de la
glissière, le châssis comprenant, d'une part, un canal
axial profilé en U dans lequel la glissière peut être
enchâssée et, d'autre part, au moins une paire de
galets qui sont situés au-delà d'une extrémité du canal
susdit et qui sont positionnés de telle sorte que,
lorsque la glissière est enchâssée dans le canal du
châssis, les galets roulent sur le bourrelet qui a été
extrait de la gouttière et le force à y rentrer lorsque
le volet est déplacé dans un sens défini.
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Dans l'élément de réintroduction selon l'invention, les
vocables volet , glissière , bourrelet ,
organe de guidage et galet ont été définis plus
haut, ainsi que leurs fonctions respectives.
Dans une forme de réalisation préférée de l'élément de
réintroduction selon l'invention, les galets présentent
des axes fixes de rotation et les deux axes de rotation
des deux galets sont situés symétriquement de part et
d'autre d'un plan médian du canal en U du châssis. Ces
deux axes sont de préférence situés dans un même plan
qui est sensiblement perpendiculaire audit plan médian
du canal et ils sont avantageusement orientés
obliquement de manière que les galets convergent vers
le fond du canal.
L'élément de réintroduction selon l'invention peut
être adapté aisément à des dispositifs à volets conformes
à l'invention. Il peut être adapté à des volets existants
comprenant un bourrelet latéral qui coulisse dans une
glissière de guidage.
Lors du montage de l'élément de réintroduction selon
l'invention sur un volet existant, le châssis de
l'élément de réintroduction doit être orienté de telle
sorte que les galets soient situés en aval du canal
précité, par rapport au sens inverse défini plus haut.
L'invention trouve de multiples applications,
notamment pour l'obturation de grandes baies verticales
donnant accès à des hangars ou des entrepôts, ou pour
recouvrir des bassins remplis d'eau (tels que des bassins
industriels de traitement de l'eau ou des piscines) ou
encore pour recouvrir des ouvertures horizontales donnant
accès à des silos ou autres enceintes de stockage de
marchandises ou de produits industriels.
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Brève description des figures
Des particularités et détails de l'invention vont
apparaître au cours de la description suivante des
figures annexées, qui représentent une forme de
réalisation particulière de l'invention.
La figure 1 est une vue schématique de face d'un
dispositif à volet conforme à l'invention, en position de
fermeture ;
La figure 2 montre le dispositif à volet de la
figure 1, en section transversale verticale selon le plan
II-II de la figure 1 ;
La figure 3 est une vue à grande échelle, d'un
détail de la figure 1, montrant l'élément de
réintroduction selon l'invention ;
La figure 4 montre le volet des figures 1 à 3, en
section transversale horizontale selon le plan IV-IV de
la figure 2 ;
La figure 5 est une vue similaire à celle de la
figure 4, dans laquelle un bourrelet du volet a été
arraché de sa glissière ;
La figure 6 montre en perspective l'élément de
réintroduction équipant le dispositif des figures 1 à 3 ;
La figure 7 est une vue de face de l'élément de
réintroduction de la figure 6 ;
La figure 8 est une vue en plan, de l'élément de
réintroduction des figures 6 et 7 ;
La figure 9 montre, à grande échelle, un détail de
la figure 8 ;
La figure 10 montre un autre détail de la figure 8,
à grande échelle ;
La figure 11 montre, en section verticale axiale
selon le plan XI-XI de la figure 7, l'élément de
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réintroduction des figures 6 à 10, associé à une
glissière d'un volet ;
La figure 12 montre, à grande échelle, un détail de
la figure 11 ;
5 La figure 13 est une vue analogue celle de la figure
11, schématisant le fonctionnement de l'élément de
réintroduction des figures 6 à 10 ;
La figure 14 montre, à grande échelle, un détail de
la figure 13 ;
10 La figure 15 est une représentation en perspective
de la partie inférieure de l'élément de réintroduction
selon l'invention ; et
La figure 16 montre une variante de l'élément de
réintroduction selon l'invention.
15 Les figures ne sont pas dessinées à l'échelle.
Généralement, les mêmes numéros de référence
désignent les mêmes éléments ou des éléments analogues.
Description détaillée de modes de réalisation
particuliers
Les figures 1 à 3 montrent une baie verticale 1,
percée à travers une cloison verticale 2 d'un bâtiment,
par exemple un entrepôt industriel ou commercial. Les
dimensions de la baie 1 permettent le passage d'un
camion (non représenté).
La cloison 2 est équipée d'un dispositif à volet
conforme à l'invention. Ce dispositif à volet comprend
un volet 3, formé d'une bâche souple, par exemple en
polychlorure de vinyle renforcé de fibres de verre. Le
volet 3 est fixé, à sa partie supérieure, à un tambour
horizontal 4 situé au-dessus de la baie 1. Le tambour 4
est couplé à un moteur électrique 5, dont
l'actionnement permet de descendre le volet 3 pour
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recouvrir la baie 1 et fermer le bâtiment ou de le
remonter pour découvrir la baie 1 et permettre le
passage d'un camion.
Une paire de glissières verticales 7 et 8 sont
disposées respectivement le long des bords verticaux de
la baie 1. Les glissières 7, 8 sont fixées à une
ossature métallique 9 qui est scellée dans le sol 6.
Les glissières 7, 8 servent à guider le volet 3 au
cours de ses mouvements ascendants et descendants. A
cet effet, le volet 3 est muni de deux bourrelets
latéraux 10 et 11, qui sont engagés dans les glissières
7 et 8. A la figure 4, les bourrelets 10 et 11
présentent un profil circulaire et leur épaisseur est
supérieure à celle du volet 3. Les glissières 7 et 8
sont des profilés de section circulaire, prolongés par
deux ailes 12 et 13 qui délimitent entre-elles une
fente longitudinale verticale 16. La largeur de la
fente 16 est intermédiaire entre l'épaisseur de la
bâche du volet 3 et l'épaisseur des bourrelets 10 et
11. De la sorte, les bourrelets 10 et 11 coulissent
dans les glissières 7 et 8 pendant la descente ou la
remontée du volet 3. Chacune des glissières 7 et 8 est
enchâssée dans un châssis 14 qui sera explicité plus
loin.
Les glissières 7 et 8, particulièrement leurs ailes 12
et 13, sont conçues pour que les bourrelets 10 et 11
puissent se dégager des glissières en traversant la
fente 16, dès que des forces de traction X et Y (figure
4) sont exercées sur les bourrelets, dans le plan du
volet et transversalement aux glissières. Le cas peut
par exemple se présenter lorsque, le volet étant baissé
ou insuffisamment relevé, il est heurté violemment par
un véhicule qui entre dans l'entrepôt ou qui en sort.
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On a intérêt à ce que la force de traction X, Y
nécessaire pour arracher les bourrelets 10, 11 de leurs
glissières respectives 7 et 8 soit la plus grande
possible, pour éviter que les bourrelets 10 et 11
sortent inopinément de leurs glissières 7 et 8 pendant
la manceuvre du volet 3. Cette force de traction doit
toutefois rester inférieure à une valeur critique, de
manière à éviter que la bâche du volet 3 se déchire.
La figure 5 montre le volet 3 dont le bourrelet 10 a
été arraché de sa glissière 7.
Les glissières 7 et 8 sont par exemple en polyéthylène
haute densité.
Le dispositif à volet représenté aux figures est équipé
d'un élément conforme à l'invention, pour la
réintroduction du bourrelet 10 (ou du bourrelet 11)
dans sa glissière 7 (ou 8), après qu'il en ait été
arraché. Ce dispositif, mieux représenté aux figures 6
à 10 comprend un châssis 14 qui est fixé à l'ossature 9
(figures 1 et 3), dans la partie supérieure de la
glissière. Le châssis 14 est percé d'un canal axial
rectiligne 15 dont le profil en U permet d'y enchâsser
la glissière 7, 8. Le Châssis 14 est avantageusement un
corps moulé en matière plastique à haute résistance,
par exemple une polyamide.
Aux figures 6 à 10, la glissière 7 est enchâssée dans
le canal 15 du châssis 14. Le châssis 14 a pour
fonction de renforcer la rigidité de la glissière 7 qui
s'y trouve enchâssée. A cet effet, le châssis 14
présente deux ailes longitudinales 21 qui prennent
appui respectivement sur les ailes 12 et 13 de la
glissière 7. Le châssis 14 et ses ailes 21 doivent
posséder une rigidité suffisante pour éviter une
déformation de la glissière 7 dans le châssis 14,
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pendant la réintroduction du bourrelet dans la
glissière de la manière qui sera exposée plus loin.
Un écart suffisant doit être ménagé entre les deux
ailes 21, pour permettre le passage du volet 3.
Dans sa partie inférieure, le châssis 14 est équipé
d'une paire de galets 17, montés sur des roulements à
billes 18 calés sur des arbres fixes 19. Les arbres 19
sont orientés de telle sorte que les deux galets 17
soient situés symétriquement de part et d'autre du plan
axial de la glissière 7 et à proximité immédiate de la
fente 16 de la glissière 7. En outre, les galets 17
sont disposés prés de l'extrémité inférieure du châssis
14. Celui-ci est ainsi situé en aval des galets 17, par
rapport au sens de la remontée du volet 3.
La figure 9 montre en détail la position des galets 17
sur le châssis 14, en relation avec la glissière 7 qui
s'y trouve enchâssée et avec un bourrelet 10 coulissant
dans la glissière 7. Les deux galets 17 font face à la
fente 16 de la glissière 7 et ils convergent vers la
fente 16. L'écart entre les deux galets 17 est choisi
de manière à maintenir entre chaque galet 17 et le
volet 3 une distance A qui soit suffisante pour ne pas
entraver le fonctionnement normal du volet, tout en
empêchant que le bourrelet 10 du volet puisse passer
entre les galets 17. Par ailleurs, les galets 17 sont
positionnés de manière à maintenir un écart substantiel
B entre eux et le bourrelet 10, lorsque celui-ci
coulisse normalement dans sa glissière 7.
La figure 10 montre une forme de réalisation
avantageuse de l'invention, dans laquelle les galets 17
sont nervurés à leur périphérie. Les nervures 22 des
galets 17 servent à renforcer l'adhérence des galets
sur le bourrelet pendant que celui est réintroduit dans
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sa glissière de la manière qui va être exposée plus
loin.
Le fonctionnement du dispositif de réintroduction selon
l'invention va maintenant être explicité, en référence
notamment aux figures 11 à 14.
A la figure 11, on voit que le bourrelet 10 du volet 3
est normalement engagé dans sa glissière 7. Le
bourrelet 10 coulisse dès lors normalement dans sa
glissière 7, pour guider le volet pendant que celui-ci
est soumis à des déplacements ascendants ou descendants
dans le sens des flèches Z-Z'.
Une ouverture 23 a été découpée dans la glissière 7 en
face des galets 17. L'ouverture 23 a été découpée dans
les ailes 12 et 13 de la glissière 7. La figure 12
montre un écart substantiel B entre les galets 17 et le
bourrelet 10. Celui-ci n'est par conséquent pas
sollicité par les galets 17, pendant un fonctionnement
normal du volet3.
Aux figures 13 et 14, le bourrelet 10 du volet a été
arraché de sa glissière 7. En soumettant le volet à un
déplacement ascendant dans le sens de la flèche Z, le
bourrelet 10 est tiré vers le haut dans le sens de la
flèche Z et il roule sur les galets 17 qui, en tournant
dans le sens de la flèche C, poussent le bourrelet 10 à
travers l'ouverture 23 jusque dans la glissière 7. La
figure 14 montre les efforts D exercés par les galets
17 sur le bourrelet 10.
La figure 15 montre un bourrelet 27 du volet 3, ledit
bourrelet 27 présentant une forme crantée de part et
d'autre de du plan médian du volet 3. Avantageusement,
le bourrelet cranté 27 est pourvu d'un épaulement
continu 28 offrant aux galets 17 une zone de contact et
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d'appui continue. Pour des raisons de clarté du dessin,
la glissière 7 n'est pas représentée.
A la figure 16, on voit que l'élément de réintroduction
selon l'invention est intégré dans un dispositif à
5 volet comprenant de chaque côté une poulie de renvoi 24
crantée permettant de donner un changement de direction
au volet 3, les poulies de renvoi 24 étant montées à
rotation et solidarisées par exemple par un axe non
représenté. Les poulies de renvoi 24 peuvent le cas
10 échéant entraîner le volet 3. L'élément de
réintroduction présente une partie curviligne 26
pourvue d'un galet de guidage 25 qui est destiné à
maintenir le bourrelet cranté 27 en prise avec la
poulie de renvoi 24 et à le maintenir, quelque soit le
15 sens de coulissement, à l'intérieur du canal 15, ou de
la glissière 7.
Dans la description des figures, on a considéré que la
baie 1 est verticale et que le volet est suspendu à un
tambour 4 disposé au-dessus de la baie. Dans cette
20 forme de réalisation, le volet est soumis à un
déplacement ascendant pour découvrir la baie.
L'invention s'applique toutefois également au cas où le
tambour 4 est situé dans le bas de la baie 1. Dans
cette forme de réalisation modifiée de l'invention, le
tambour peut par exemple être logé dans un caniveau
situé sous le niveau du sol. Dans cette forme de
réalisation, le volet est soumis à un déplacement
descendant pour découvrir la baie et à un déplacement
ascendant pour la couvrir.
Dans une autre forme de réalisation modifiée de
l'invention, la glissière 7 est horizontale et disposée
le long du bord horizontal supérieur de la baie 1,
tandis que la glissière 8 est disposée le long du bord
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horizontal inférieur de la baie. Dans cette forme de
réalisation de l'invention, les bourrelets 10 et 11 du
volet 3 sont horizontaux et le tambour 4 est vertical
et disposé le long d'un des bords verticaux de la baie
1.
