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Chaussure à semelage amélioré
L'invention se rapporte à des chaussures de marche ou de sport dont la tige
est double, dans
le selfs où elle comprend une enveloppe extérieure et une enveloppe
intérieure. De telles
chaussures peuvent être utilisées dans des domaines tels que la marche, la
course sur terrain
plat ou en montagne, la planche à roues, un sport de balle, le ski (le fond ou
de télémark, le
surf sur neige, la raquette à neige, ou autre.
Pour les utilisations envisagées, chaque chaussure doit notamment présenter
une certaine
souplesse et une bonne capacité d'amortissement. L.,a souplesse doit être
comprise comme Lille
aptitude à épouser certaines déformations du pied. 11 s'agit par exemple (le
permettre un bon
déroulement du pied pendant la marche. 1"anlortissenlent quant à lui a
vocation à réduire,
voire empêcher, les fatigues ou les traumatismes qui peuvent résulter d'appuis
ou d'impacts
sur le sol, ou (le sollicitations diverses.
Une chaussure doit également remplir des fonctions variées, parfois
antinomiques, comme
assurer titi maintien et/ou titi serrage suffisant du pied tout en lui offrant
titi confort satisfiaiSalit.
Ainsi il est connu de fabriquer des chaussures montrées sur des figures 1 et
2, lesquelles
font partie d'un dessin annexé qui sera présenté plus loin. Selon ces figures,
une chaussure 1
représentée en coupe transversale totale ou partielle comprend titi sel elage
externe 2 et une
tige 3. Cette dernière comprend une première enveloppe 4 et une deuxième
enveloppe 5,
toutes deux prévues pour couvrir le pied directement ou indirectement. La
première enveloppe
4 est associée à une première semelle de montage 6, pour former titi premier
élément
chaussant 7. Par analogie la deuxième enveloppe S est associée à une deuxième
semelle de
montage 8 pour formller un deuxième élément chaussant 9. ce dernier étant
monté à l'intérieur
du premier élément chaussant 7. Le deuxième élément chaussant est souvent un
chausson. En
conséquence les semelles de montage 6, 8 font partie d'un semelage interne 10.
La première
enveloppe 4 de la chaussure 1 s'étend notamment au niveau d'un côté latéral 11
et d'tin côté
médial 12, ainsi qu'au niveau d'une portion substantielle de la première
semelle de montage 6.
Cette structure est classique, car la première enveloppe 4 est collée sur la
semelle de montage
6 par une couche de colle 13. La semelle 6 est une semelle relativement
rigide, afin de résister
au processus de montage, appelée aussi première de montage. Le collage se fait
en tirant
l'enveloppe 4 pour la plaquer sur la semelle 6, sachant qu'une forme est
insérée dans l'élément
chaussant 7. On appelle cela le montage traditionnel sur forme. Cela permet
d'exercer une
pression suffisante pendant le chauffage de la colle, pour obtenir le premier
élément chaussant
7. Le deuxième élément chaussant 9, quant à lui, est par exemple réalisé en
solidarisant la
deuxième enveloppe 5 à la deuxième semelle (le montage 8 au moyen d'une
couture 14. On
appelle cela le montage strobel. La semelle 8 est une semelle souple, pouvant
être cousue,
appelée semelle strobel. Il aurait alternativement pu être prévu sine
structure monobloc
moulée, ou tout équivalent.
Il va de soi que le premier élément chaussant 7 est prévu pour assurer un
maintien et un
serrage du pied, tandis que le deuxième élément chaussant 9 remplit d'autres
fonctions comme
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l'apport d'un certain confort. 1-ln complément, on observe que le premier
élément chaussant 7
est solidarisé au semelage externe 2 au moyen d'une couche de colle 15. Au
final, la chaussure
1 selon les figures 1 et 2 présente une certaine souplesse et une certaine
capacité
d'amortissement.
D'une manière générale les chaussures souples alunies de deux éléments
chaussants selon
l'art antérieur présentent l'inconvénient suivant : elles gênent encore, au
moins en partie, le
déroulement du pied du fait de la première de montage rigide, surtout pour la
course, et la
transmission des appuis, des impacts et autres sollicitations est trop
intense. lin d'autres
termes les chaussures connues manquent de souplesse et présentent une capacité
l0 d'amortissement insuffisante, car la partie rabattue (le l'enveloppe 4,
associée à la couche de
colle 13, crée une surépaisseur qui augmente la rigidité de la chaussure.
Un autre inconvénient est celui de l'isolation thermique. ln effet, pour des
conditions
d'utilisation difficiles comme la marche dans la neige, l'utilisateur peut
avoir froid aux pieds.
Cela est dû à la formation d'un pont thermique à la jonction de la tige et du
semelage externe,
pont créé par l'écrasement du matériau lors de l'opération de montage
traditionnel sur forme.
fin effet, lors de cette opération, il est nécessaire (le chauffer et de tirer
très fort sur les
matériaux constitutifs de l'enveloppe 4.
Un autre inconvénient est celui de la difficulté de fabrication en montage
traditionnel. En
effet, la mise en place par collage d'une enveloppe sur une semelle de montage
est un
processus relativement délicat. Il faut pour cela des machines puissantes et
précises pour
effectuer la traction sur l'enveloppe, les mises en place et le collage.
Un autre inconvénient, inhérent à certaines chaussures souples connues, est la
faible
stabilité de position du deuxième élément chaussant dans le premier. Il arrive
par exemple que
le retrait du pied entraine titi déplacement intempestif du deuxième élément
relativement au
premier.
Par rapport à cela, l'invention a pour but de fournir une chaussure améliorée.
Notamment
l'invention cherche à faciliter le déroulement du pied dans une chaussure
munie de plusieurs
éléments chaussants, et à améliorer sa capacité d'amortissement.
1,'invention cherche aussi à garantir le maintien d'un élément chaussant par
rapport à l'autre.
L'invention veut également apporter une bonne isolation thermique, notamment à
la
jonction de la tige et du sernelage externe.
L'invention cherche encore à simplifier la fabrication (le la chaussure, et à
baisser les coûts
de production.
Pour ce faire, l'invention propose une chaussure comprenant un semelage et une
tige, la
chaussure s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière jusqu'à une
extrémité avant, en
largeur entre un côté latéral et un côté médial, et en hauteur depuis le
semelage jusqu'à une
extrémité %Lll)érieUre, la chaussure comprenant un premier élément chaussant
ainsi qu'Un
deuxième élément chaussant.
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La chaussure selon l'invention est caractérisée Par le fait que le premier
élément chaussant
comprend une première enveloppe et une première semelle de type strobel, le
moyen de
soli dari sali on de la première enveloppe à la première semelle de type
strobel comprenant une
couture, et par le fait que le deuxième élément chaussant comprend une
deuxième enveloppe
et une deuxième semelle de type sirobel, le moyen de solidarisation de la
deuxième enveloppe
à la deuxième semelle de type strobel comprenant une couture.
L'utilisation d'une couture, pour solidariser une enveloppe et une semelle de
type strobel,
préserve la structure de ces dernières. Cela signifie notamment que les
enveloppes et les
semelles de type strobel ne sont pas ou sont peu étirées, comprimées ou
altérées d'une manière
générale, pendant la fabrication. Ainsi par exemple l'épaisseur d'une
enveloppe ou d'une
semelle de type strobel reste constante, ou quasiment constante, selon toute
son étendue. On
observe aussi que la technique de couture se fait en utilisant une semelle de
type strobel qui
est plus souple qu'elle ne le serait avec la technique de collage. fin effet,
dans ce dernier cas
une semelle de montage est structurée pour résister aux pressions
d'application et de collage
de l'enveloppe sur la semelle, ainsi que pour tenir l'enveloppe en place après
collage. Pour la
chaussure de l'invention ces contraintes n'ont pas lieu, cc qui rend la
souplesse du bas de tige
et/ou du scmelage plus grande que pour une chaussure selon l'art antérieur.
Les semelles de
type strobel, (lui peuvent être cousues, sont réalisées avec des matériaux
souples et/ou
amortissants. Par corollaire, la meilleure souplesse de la chaussure de
l'invention permet une
meilleure dissipation de l'énergie liée aux impulsions, impacts ou
sollicitations diverses.
Parmi les avantages qui en découlent, on peut citer un meilleur déroulement du
pied et,
globalenment, un meilleur amortissenment.
On observe aussi une bonne stabilité de position du deuxième élément chaussant
dans le
premier. lin effet la technique de couture permet l'emploi de patronages
précis, ce qui au final
donne des géométries d'éléments chaussants précises, II est donc fitcile de
prévoir un
ajustement sans jeu et sans contrainte du deuxième élément dans le premier. Un
des avantages
qui en découlent est une meilleure tenue du pied dans la tige.
La chaussure selon l'invention présente une meilleure isolation thermique,
notamment à la
jonction de la tige et du semelage externe. Cela résulte de la préservation
des matériaux
constitutifs des enveloppes et/ou des semelles de type strobel. Cette
préservation est bien
entendu la conséquence de l'emploi de la technique de couture. Il n'est pas
nécessaire de
tendre ou de chauffer des matériaux. On remarque que la technique de
l'invention simplifie la
fabrication de la chaussure, et la rend plus économique.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à
l'aide de la
description qui va suivre, en regard du dessin annexé, lequel illustre un art
antérieur et des
formes de réalisation non limitatives, montrant comment l'invention petit être
réalisée, et dans
lequel :
- la figure 1 est une coupe transversale d'une chaussure selon ]'art
antérieur.
- la figure 2 est un agrandissement partiel de la figure 1,
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- la figure 3 est une vue en perspective avant d'une chaussure, côté dessus,
selon une
première forme de réalisation de l'invention,
- la figure 4 est une coupe transversale selon IV-IV de la figure 3, avant que
les éléments
chaussants soient solidarisés au semelage externe,
- la figure 5 est une coupe transversale similaire à la figure 4, avec les
éléments chaussants
solidarisés au semelage externe,
- la figure 6 est un agrandissement partiel de la figure 5,
- la figure 7 est une vue en perspective éclatée de la chaussure selon la
figure 3,
- la figure 8 est une vue en perspective avant d'une chaussure selon une
deuxième forme (le
réalisation de l'invention.
La première forme de réalisation qui va être décrite après concerne par
exemple des
chaussures pour la marche sur un sol du' ou dans la neige. Cependant
l'invention s'applique à
d'autres domaines tels que ceux évoqués avant.
L.,a première forme est décrite ci-après à l'aide des figures 3 à 7.
Comme le montre la figure 3, une chaussure de marche 21 est prévue pour
accueillir le
pied de l'utilisateur. De manière connue, la chaussure 21 comprend un
senielage externe 22 et
une tige 23 disposée sur le semelage. La chaussure s'étend en longueur, selon
une direction
longitudinale L, entre une extrémité arrière ou talon 24 et une extrémité
avant ou pointe 25, et
en largeur, selon une direction transversale W, entre un côté latéral 26 et un
côté médial 27.
'l'elle que représentée la tige 23 comprend une portion basse 30, prévue pour
entourer le
pied, ainsi qu'une portion haute 31, prévue pour entourer la cheville et
éventuellement le bas
de jambe. Cependant, on verra par la suite qu'il peut être envisagé une tige
comprenant
seulement la portion basse.
Selon la première forme de réalisation décrite, la chaussure 21 s'étend en
hauteur depuis le
semelage externe 22 jusqu'à une extrémité supérieure 32, c'est-à-dire jusqu'à
l'extrémité libre
de la portion haute 31 ou de la tige 23.
La chaussure 21 est structurée pour permettre un bon déroulement du pied
pendant la
marche, (les transmissions d'informations sensorielles, et des impulsions pour
des appuis ou
des réceptions. C'est pourquoi le semelage externe 22 et la tige 23 sont
relativement souples.
La chaussure 21 comprend encore un premier dispositif de serrage 35, prévu
pour serrer la
tige 23 de manière réversible. Ce dispositif 35 n'est pas décrit ici car il
est bien connu de
l'homme du métier. On observe néanmoins que, toujours dans l'esprit de
l'invention, on peut
prévoir de ne pas équiper la chaussure 21 de dispositif de serrage. Cela
signifie que dans ce
cas la tige 23 est continue depuis le côté latéral 26 jusqu'au côté médial 27.
Comme on le comprend notamment à l'aide des figures 4 à 6, la chaussure 21
comprend un
premier élément chaussant 41 ainsi qu'un deuxième élément chaussant 42. On
verra mieux
après que le premier élément chaussant 41 est un élément extérieur,
directement exposé à
d'éventuels contacts avec des obstacles. Le premier dispositif (le serrage 35
est d'ailleurs
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disposé sur cet élément 41. Par corollaire le deuxième élément chaussant 42
est un élément
intérieur, prévu pour être inséré dans le premier élément 41.
Selon l'invention le premier élément chaussant 41 comprend une première
enveloppe 43 et
une première semelle de type strobel 44. le moyen de solidarisation de la
première enveloppe
43 à la première semelle de type strobel 44 comprenant une couture 45, et le
deuxième
élément chaussant 42 comprend une deuxième enveloppe 46 et une deuxième
semelle de type
strobel 47, le moyen de solidarisation de la deuxième enveloppe 46 à la
deuxième semelle de
type strobel 47 comprenant une couture 48.
E?n ce qui concerne le vocabulaire employé, le respect rigoureux de la
tradition consiste à
parler de première et deuxième semelles de type strobel 44, 47, désignées
ainsi parce que
prévues pour être cousues respectivement aux enveloppe 43, 46. Pour faciliter
la lecture, il est
prévu pour l'invention de parler simplement de première 44 et deuxième 47
strobel.
Par l'emploi d'une couture 45 entre la première enveloppe 43 et la première
strobel 44, le
premier élément chaussant 41 présente une grande souplesse. Cela signifie que
la souplesse de
cet élément 41 est plus grande qu'elle ne l'aurait été par la technique
traditionnelle du montage
par collage sur forme. Bien entendu le deuxième élément chaussant 42 est lui
aussi très souple,
car lui aussi obtenu par une technique autre qu'un montage par collage sur
ferme. lin
conséquence la chaussure 21 présente une grande souplesse, notamment au niveau
de la
jonction entre la tige 23 et le sentelage externe 22. Il s'ensuit que le
déroulement du pied,
pendant la marche ou la course, est facilité.
L'avantage ci-avant évoqué est obtenu avec des enveloppes 43, 46 de structure
générale
connue. Ainsi, même si sa représentation est simplifiée, la première enveloppe
43 comprend,
selon les applications, une ou plusieurs couches. Par exemple, la première
enveloppe 43
comprend une couche extérieure, une âme, une couche intérieure, et une
doublure interne.
Dans le même esprit la deuxième enveloppe 46 comprend une ou plusieurs
couches. Par
exemple, la deuxième enveloppe 46 comprend une couche de mousse isolante, ou
encore une
membrane étanche à l'eau, oit une combinaison des deux. Dans le cas où une
couture est
réalisée sur une membrane étanche, la couture peut être couverte par une
substance ou une
bande destinée à boucher les trous faits lors (le la couture. Au final la tige
23 comprend au
moins deux enveloppes 43, 46 dont les propriétés mécaniques, physiques, sont
différentes.
On remarque que la chaussure 21 comprend un sentelage interne 55, lequel
comprend la
première strobel 44 et la deuxième strobel 47, Il peut être prévu que le
semelage interne 55
comprenne aussi, Cil plus, une semelle de propreté non représentée. Bien
entendu, cette
semelle irait en contact avec le pied. car disposée dans le deuxième élément
chaussant 42.
i.n prenant en compte l'ensemble des constituants, la chaussure 21 comprend un
sentelage
complet 56 constitué par le semelage externe 22 et par le semelage interne 55.
Estant donné
que le premier élément chaussant 41 fait appel à la technique de la couture,
la première strobel
44 est choisie très souple par rapport à la semelle de montage utilisée en
technique
traditionnelle de collage sur forme. Cette souplesse permet la réalisation
d'une couture. (-"est
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pourquoi le semelage complet 56 selon l'invention est plus souple qu'un
senielage complet
selon l'art antérieur.
A titre d'exemple, de manière non limitative, la souplesse de la première
strobel 44 est
sensiblement égale à la souplesse de la deuxième strobel 47. Cela signifie que
la souplesse de
la première strobel 44 est égale à plus ou moins 50 % de la souplesse de la
deuxième strobel.
On pourrait dire aussi que la rigidité de la première strobel 44 est égale à
plus ou moins 50%
de la rigidité de la deuxième strobel 47, même si ces rigidités sont faibles.
Par comparaison.
dans l'art antérieur, en technique (le collage sur forme, la rigidité de la
première semelle de
montage est égale ou supérieure à 150% de la rigidité de la semelle de type
strobel du
deuxième élément chaussant.
Pour construire la chaussure 21 selon la première forme (le réalisation, comme
on le
comprend à l'aide des figures 4 à 7, la couture 45 qui solidarise la première
enveloppe 43 à la
première strobel 44 s'étend sur la totalité de la jonction de l'enveloppe 43
et (le la première 44.
In d'autres termes, la couture 45 fait le tour complet de la première strobel
44. Cela confère
au prunier élément chaussant 41 une souplesse maximale. Il aurait
alternativement pu être
prévu une couture partielle, et l'utilisation de colle là où une couture n'est
pas employée. Dans
ce cas certaines parties de l'élément 41 sont plus souples que d'autres.
Selon le même principe, la couture 48 qui solidarise la deuxième enveloppe 46
à la
deuxième strobel 47 s'étend sur la totalité ale la jonction de l'enveloppe 46
et de la strobel 47.
La couture 48 fait le tour complet de la deuxième strobel 47. Ainsi la
souplesse du deuxième
élément chaussant 42 est maximale. Il aurait également pu être prévu
alternativement une
couture partielle.
four obtenir une chaussure 21 totalement assemblée, il faut solidariser la
tige 23 au
sernelage externe 22. Plus précisément ici le premier élément chaussant 41 est
solidarisé au
semelage externe 22 par collage, à l'aide d'une couche de colle 60.
On remarque due, de manière non limitative, le semelage externe 22 comprend
plusieurs
couches : par exemple une couche d'usure 61, prévue pour contacter le sol,
ainsi qu'une
couche d'amortissement 62, interposée entre la couche d'usure 61 et le premier
élément
chaussant 41. De manière connue, la couche d'usure 61 comprend (lu caoutchouc,
ou lotit
matériau qui résiste à l'abrasion. La couche d'amortissement 62, quant à elle,
comprend un
matériau absorbant, comme une mousse d'éthyle vinyle acétate (EVA) ou tout
équivalent.
Bien entendu, le semelage externe 22 peut comprendre une seule couche ou, au
contraire, trois
couches ou plus.
Selon la première forme (le réalisation le semelage; externe 22 présente une
lèvre 63, au
niveau de la jonction avec le premier élément chaussant 41, pour augmenter la
surface de
contact avec ce dernier 41. Ici la lèvre 63 est issue de la couche
d'amortissement 62. La lèvre
63 est continue, et suit la périphérie du semelage externe 22. Bien entendu il
pourrait
alternativement être prévu une lèvre segmentée, ou discontinue. Cependant, une
lèvre
continue augmente la surface utile pour solidariser le semelage 22 au premier
élément
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chaussant 41. En conséquence la couche de colle 60 s'étend le long de la lèvre
63 et sur le
dessus 64 du semelage externe 22. Par corollaire cette couche de colle 60
s'étend au niveau du
dessous 65 de la première strobel 44, et au niveau de la base de la première
enveloppe 43.
Selon la première forme de réalisation de l'invention, le deuxième élément
chaussant 42 est
solidarisé au premier élément chaussant 41 par un moyen représenté sous la
forme d'une
couche de colle 70. Plus précisément, la deuxième strobel 47 est solidarisée à
la première
strobel 44 par collage. On pourrait alternativement prévoir d'autres
structures de moyen.
comme des tissus recouverts de boucles ou de crochets. Comme le montre la
figure 7, la
première strobel 44 présente des passages 73, prévus pour favoriser la mise en
place de la
colle constitutive des deux couches 60, 70. Ces passages 73 sont ici
provisoires, car obtenus
par des découpes partielles de la semelle 44. Cependant il peut
alternativement être prévu (les
passages permanents, obtenus par des découpes complètes. On peut aussi prévoir
l'injection
de colle par des aiguilles creuses, ou l'emploi d'une colle thermoplastique.
La colle 70 permet
un maintien permanent des éléments chaussants l'un par rapport à l'autre.
Le procédé de fabrication de la chaussure 21 peut être résumé comme suit. Ce
procédé
consiste à réaliser un premier élément chaussant 41 qui comprend une première
enveloppe 43
et une première semelle de type strobel 44 assemblées par couture, à réaliser
un deuxième
élément chaussant 42 qui comprend une deuxième enveloppe 46 et une deuxième
semelle de
type strobel 47 assemblées ensemble par couture, à réaliser un sentelage
externe 22, à
solidariser le deuxième élément chaussant 42 avec le premier élément chaussant
41 par
collage, et à solidariser le semelage externe 22 sur le premier élément
chaussant 41, de façon
que l'épaisseur t 1 de la première enveloppe 43 et/ou l'épaisseur t2 de la
deuxième enveloppe
46, au niveau de la jonction avec le semelage 22, soit comprise entre 50 et
100 % de la valeur
qu'elle présente à l'écart de cette jonction.
En fait l'épaisseur t 1 de la première enveloppe 43 est sensiblement constante
notamment le
long du côté latéral 26 ou du côté médial 27. C'est surtout à proximité de la
jonction entre la
première enveloppe 43 et la première semelle de montage 44, ainsi qu'au niveau
même de
cette jonction, que l'épaisseur il est sensiblement constante. En d'autres
termes l'épaisseur il
est sensiblement constante à proximité et au niveau (le la lèvre périphérique
63 du semelage
externe 22. Cela est dû au fait que la pression de collage du premier élément
chaussant 41 sur
le semelage 22 est faible. Les matériaux constitutifs (le l'enveloppe 43 et
(le la première
semelle 44 sont préservés, dans le sens OU leur structure reste la même
partout. Notamment.
cette structure n'est pas écrasée de manière irréversible. De plus dans
l'invention l'enveloppe
n'est pas sollicitée en traction pour être appliquée sur une semelle (le
montage.
3.5 Sous l'angle des chiffres, l'épaisseur il de la première enveloppe 43,
mesurée au niveau de
la couture 45, est comprise entre 9(1 et 100 "r'o de cette même épaisseur tl
mesurée au niveau
du sommet 75 de la lèvre 63. Une variation d'épaisseur aussi faible se
retrouve notamment sur
une botte à neige, qui est une chaussure sans dispositif de serrage de tige,
c'est-à-dire dont la
tige est continue d'un côté 26, 27 à l'autre. On observe parfois une épaisseur
il, au niveau de
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la couture 45, comprise entre 50 et 100 % de cette même épaisseur il au niveau
du sommet 75
de la lèvre 63. Cette variation, toujours faible par rapport à celle observée
sur une chaussure
traditionnelle montée par collage de l'enveloppe sur la semelle de montage,
est dénotée sur
des chaussures plus adaptées à la marche ou à la course sur des terrains plus
durs. Dans tous
les cas la conservation de toute l'épaisseur il, ou au moins d'une partie
significative de
l'épaisseur t 1, améliore l'isolation thermique. Cette isolation est préservée
au niveau de la
jonction entre l'enveloppe 43 et le semelage 22. Aucun pont thermique n'est à
déplorer. Le
confort de la chaussure 21 est donc meilleur, surtout dans la neige.
Ce qui précède s'applique aussi au deuxième élément chaussant 42. L'épaisseur
t2 de la
deuxième enveloppe 46 est sensiblement constante notamment le long du côté
latéral 26 ou du
côté médial 27. A proximité de la jonction entre la deuxième enveloppe 46 et
la deuxième
strobel 47, ainsi qu'au niveau de cette jonction, l'épaisseur t2 est
sensiblement constante.
L'épaisseur 12 est sensiblement constante à proximité et au niveau de la lèvre
périphérique 63
du semelage externe 22. Là encore la pression de collage du deuxième élément
chaussant 42
dans le premier élément 41 est faible, voire très faible. Les matériaux
constitutifs de
l'enveloppe 46 et de la deuxième semelle 47 sont préservés, leur structure
restant la même
partout.
L'épaisseur t2 de la deuxième enveloppe 46, mesurée au niveau de la couture
48, est
comprise entre 90 et 100 % de cette même épaisseur 12 mesurée au niveau du
sommet 75 de la
lèvre 63. Là encore on observe parfois, au niveau de la couture 48, une
épaisseur t2 comprise
entre 50 et 1 00 % de cette même épaisseur t2 au niveau du sommet 75 de la
lèvre 63.
Pour certaines applications, il est prévu que la deuxième enveloppe 46
comprenne une
couche et/ou une membrane étanche à l'eau, et que la deuxième strobel 47
comprenne aussi
une couche et/ou une membrane étanche à l'eau. Ainsi dans ce cas le deuxième
élément
chaussant 42 est un chausson, étanche ou très résistant à la pénétration
d'eau. Il est
avantageusement prévu, même si cela n'est pas représenté, de couvrir la
couture 48 par une
bande collée à la fois sur la deuxième enveloppe 46 et sur la deuxième semelle
47. Cette
bande étanchéifie la couture 48, en bouchant les trous de passage des fils.
Bien entendu
l'étanchéité peut être obtenue par d'autres moyens, comme l'application
directe d'une matière
de couverture, ou la mise en place d'une sursernelle étanche.
La deuxième forme de réalisation de l'invention est présentée ci-après
sommairement à
l'aide (le la figure 8. Seules les différences par rapport à la première forme
de réalisation sont
mises en évidence.
Selon la deuxième forme, une chaussure 81 comprend un semelage externe 82 et
une tige
83. Ce qui est spécifique à cette chaussure 81, c'est que la tige 83 est
basse, dans le sens où
elle comprend une portion basse 90 à l'exclusion de toute portion haute. Cela
revient à dire
que l'extrémité supérieure 92 de la portion basse 90 se situe sous le niveau
de la cheville
lorsqu'un utilisateur a chaussé la chaussure 81. Cette dernière est par
conséquent bien adaptée
à la marche ou à la course.
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Dans tous les cas l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon des
techniques de
mise en uvre connus de l'homme du métier.
Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant
décrites. et
comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des
revendications qui
vont suivre.
En particulier il peut être prévu d'ajouter encore un ou plusieurs éléments
chaussants. Ainsi
la chaussure peut comprendre un troisième élément chaussant.
Il peut aussi être prévu de laisser un espace libre entre cieux éléments
chaussants. Cet
espace se remplit naturellement d'air, et sert d'isolant thermique.
Alternativement, l'espace
peut être comblé par d'autres matériaux isolants.