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Patent 2731134 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent Application: (11) CA 2731134
(54) English Title: NOUVEAU PROCEDE DE MESURE DE LA RESISTANCE A L'INSULINE
(54) French Title: NOVEL METHOD FOR MEASURING INSULIN RESISTANCE
Status: Deemed Abandoned and Beyond the Period of Reinstatement - Pending Response to Notice of Disregarded Communication
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • A61K 51/04 (2006.01)
  • A61K 49/00 (2006.01)
  • G01T 01/161 (2006.01)
  • G01T 01/29 (2006.01)
(72) Inventors :
  • GHEZZI, CATHERINE (France)
  • FAGRET, DANIEL (France)
  • DEMONGEOT, JACQUES (France)
  • PERRET, PASCALE MARIE-PIERRE (France)
(73) Owners :
  • I.N.S.E.R.M. (INSTITUT NATIONAL DE LA SANTE ET DE LA RECHERCHE MEDICALE)
  • UNIVERSITE JOSEPH FOURIER
(71) Applicants :
  • I.N.S.E.R.M. (INSTITUT NATIONAL DE LA SANTE ET DE LA RECHERCHE MEDICALE) (France)
  • UNIVERSITE JOSEPH FOURIER (France)
(74) Agent: LAVERY, DE BILLY, LLP
(74) Associate agent:
(45) Issued:
(86) PCT Filing Date: 2009-07-17
(87) Open to Public Inspection: 2010-01-21
Examination requested: 2014-06-04
Availability of licence: N/A
Dedicated to the Public: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/FR2009/051436
(87) International Publication Number: FR2009051436
(85) National Entry: 2011-01-17

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
08/04124 (France) 2008-07-18

Abstracts

English Abstract

The present invention relates to the use of at least one glucose derivative, halogenated in the 6-position, for implementing a method for determining the insulin resistance in a mammal, in particular a human, by measuring - the variation in the amount (as a function of time) of the abovementioned derivative, in muscle cells, for a given period ?t, after administration of the abovementioned derivative, and - the variation in the amount (as a function of time) of the abovementioned derivative, in the abovementioned muscle cells, for a period substantially equal to the abovementioned period ?t, after administration of the abovementioned derivative, preceded by an administration of insulin.


French Abstract


La présente invention concerne l'utilisation d'au moins un dérivé du glucose,
halogène en position 6, pour la mise
en oeuvre d'un procédé de la détermination de l'insulino résistance chez un
mammifère, notamment l'homme, par mesure - d'une
part de la variation de la quantité (en fonction du temps) du susdit dérivé,
dans des cellules musculaires, pendant une durée
donnée .increment.t, après administration du susdit dérivé, et - d'autre part
de la variation de quantité (en fonction du temps) du susdit
dérivé, dans les susdites cellules musculaires, pendant une durée sensiblement
égale à la susdite durée .increment.t, après administration du
susdit dérivé, précédée d'une administration d'insuline.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.


59
Revendications
1. Utilisation d'au moins un dérivé du glucose, halogéné en position 6, pour
la mise en
oeuvre d'un procédé de détermination de l'insulino-résistance chez un
mammifère, notamment
l'homme, par mesure grâce à la détection de rayonnements .gamma.:
- d'une part de la variation de la quantité (en fonction du temps) du susdit
dérivé, dans
des cellules musculaires, pendant une durée donnée .increment.t, après
administration du susdit
dérivé, et
- d'autre part de la variation de quantité (en fonction du temps) du susdit
dérivé, dans
les susdites cellules musculaires, pendant une durée sensiblement égale à la
susdite
durée .increment.t, après administration du susdit dérivé, précédée d'une
administration
d'insuline.
2. Utilisation selon la revendication 1, dans laquelle les cellules
musculaires sont choisies
parmi des cellules du muscle squelettique, des cellules du coeur ou des
cellules du muscle
squelettique et des cellules du coeur.
3. Utilisation selon la revendication 1 pour la détermination de l'insulino-
résistance chez
le rat, dans laquelle les cellules musculaires sont
des cellules du muscle squelettique,
des cellules du coeur ou
des cellules du muscle squelettique et des cellules du coeur.
4. Utilisation selon la revendication 1 pour la détermination de l'insulino-
résistance chez
l'homme, dans laquelle les cellules musculaires sont choisies parmi
des cellules du muscle squelettique,
des cellules du coeur ou
des cellules du muscle squelettique et des cellules du coeur,
et notamment
des cellules du muscle squelettique ou
des cellules du muscle squelettique et des cellules du coeur.

60
5. Utilisation selon l'une des revendications 1 à 4, dans laquelle le dérivé
du glucose
halogéné en position 6 est un 6-déoxy-6-halogéno-glucose, notamment iodé ou
fluoré, et plus
particulièrement le 6-déoxy-6-iodoglucose et le 6-déoxy-6-fluoroglucose,
ledit dérivé du glucose halogéné en position 6 étant un traceur pur du
transport du glucose.
6. Utilisation selon l'une des revendications 1 à 5, dans laquelle le dérivé
halogéné en
position 6 du glucose est iodé, le dérivé étant notamment le 6-déoxy-6-
iodoglucose marqué
avec un isotope radioactif de l'iode, notamment l'iode 123.
7. Utilisation selon la revendication 1 pour la détermination de l'insulino-
résistance chez
l'homme, dans laquelle les cellules sont choisies parmi
des cellules du muscle squelettique,
des cellules du coeur ou
des cellules du muscle squelettique et des cellules du coeur,
et notamment
des cellules du muscle squelettique ou
des cellules du muscle squelettique et des cellules du coeur,
et dans laquelle le dérivé halogéné du glucose est le 6-déoxy-6-iodoglucose ou
le 6-déoxy-6-
fluoroglucose.
8. Procédé de détermination de l'insulino-résistance chez un mammifère
susceptible de
présenter une insulino-résistance, notamment un patient, par détection de
rayonnements .gamma.
comprenant :
- une première étape de mesure de la variation de la quantité (en fonction du
temps) d'un dérivé du glucose halogéné en position 6, préalablement administré
au
mammifère, notamment au patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules
musculaires et éventuellement le sang dudit mammifère, notamment dudit
patient,
pendant une durée donnée .increment.t, par des moyens de détection des
rayonnements .gamma., pour
établir un premier groupe de données ;
- une deuxième étape de mesure de la variation de la quantité (en fonction du
temps) du susdit dérivé du glucose halogéné en position 6, préalablement
administré, à
la suite d'une administration d'insuline, au mammifère, notamment au patient,

61
laquelle mesure a lieu dans des cellules musculaires et éventuellement le sang
dudit
mammifère, notamment dudit patient, pendant une durée sensiblement égale à la
susdite durée .DELTA.t, par des moyens de détection des rayonnements .gamma.,
pour établir un
second groupe de données ;
- une troisième étape de calcul d'un index caractérisant la vitesse de
transport du
glucose, ledit transport de glucose ayant lieu à partir du sang ou du
compartiment
interstitiel vers les cellules musculaires, et ledit index pouvant être
déterminé à l'aide
d'un algorithme mathématique et/ou d'un descripteur empirique, à partir des
deux
susdits groupes de données ;
- une quatrième étape de comparaison du susdit index caractérisant la vitesse
de
transport du glucose avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose
obtenue chez un mammifère sain, notamment un patient sain, en mettant en uvre
chez ledit mammifère sain, notamment patient sain, les trois étapes définies
ci-dessus
à propos du mammifère, notamment du patient, ladite comparaison permettant de
déterminer une déviation associable à une insulino-résistance dudit mammifère,
notamment dudit patient.
9. Procédé selon la revendication 8, dans lequel l'index calculé à partir d'un
algorithme
mathématique est l'index théorique, ledit index théorique correspondant
notamment au
rapport des cinétiques de transport du glucose ayant lieu à partir du sang ou
du compartiment
interstitiel vers les cellules musculaires.
10. Procédé de détermination de l'insulino-résistance selon la revendication
8, chez un
patient susceptible de présenter une insulino-résistance, dans lequel les
cellules musculaires
sont des cellules du muscle squelettique, et comprenant une troisième étape de
calcul d'un
index caractérisant la vitesse de transport du glucose, ledit transport de
glucose ayant lieu à
partir du compartiment interstitiel vers les cellules du muscle squelettique,
et ledit index étant
obtenu par un algorithme mathématique ou un descripteur empirique à partir des
deux susdits
groupes de données.
11. Procédé de détermination de l'insulino-résistance selon la revendication
8, chez un
patient susceptible de présenter une insulino-résistance, dans lequel les
cellules musculaires

62
sont des cellules du coeur, et comprenant une troisième étape de calcul d'un
index
caractérisant la vitesse de transport du glucose, ledit transport de glucose
ayant lieu à partir du
sang vers les cellules du coeur, et lesdites cinétiques étant obtenues par un
algorithme
mathématique ou un descripteur empirique à partir des deux susdits groupes de
données ;
12. Procédé de détermination de l'insulino-résistance selon l'une des
revendications 8 à
11, chez un patient susceptible de présenter une insulino-résistance, dans
lequel les cellules
musculaires sont des cellules du muscle squelettique et des cellules du coeur,
et comprenant
- une première étape comprenant
~ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé
du
glucose halogéné en position 6, préalablement administré au patient, laquelle
mesure a lieu dans des cellules du muscle squelettique dudit patient, pour
établir un premier groupe de données relatif au muscle squelettique, et
~ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé
du
glucose halogéné en position 6, préalablement administré au patient, laquelle
mesure a lieu dans des cellules du coeur dudit patient, pour établir un
premier
groupe de données relatif au coeur,
- une deuxième étape comprenant
~ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé
du
glucose halogéné en position 6, préalablement administré après une
administration d'insuline, au patient, laquelle mesure a lieu dans des
cellules
du muscle squelettique dudit patient, pour établir un second groupe de données
relatif au muscle squelettique, et
~ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé
du
glucose halogéné en position 6, préalablement administré après une
administration d'insuline, au patient, laquelle mesure a lieu dans des
cellules
du coeur dudit patient, pour établir un second groupe de données relatif au
coeur,
- une troisième étape de calcul comprenant
~ le calcul d'un index caractérisant la vitesse de transport du glucose, ledit
transport de glucose ayant lieu à partir du compartiment interstitiel vers les

63
cellules du muscle squelettique, et ledit index pouvant être déterminé à
l'aide
d'un algorithme mathématique et/ou d'un descripteur empirique à partir des
deux susdits groupes de données relatifs au muscle squelettique, et
~ le calcul d'un index caractérisant la vitesse de transport du glucose, ledit
transport de glucose ayant lieu à partir du sang vers les cellules du coeur,
et
ledit index pouvant être déterminé à l'aide d'un algorithme mathématique et/ou
d'un descripteur empirique à partir des deux susdits groupes de données
relatifs au coeur;
- une quatrième étape de comparaison
~ du susdit index caractérisant la vitesse de transport du glucose, dans les
cellules du muscle squelettique, avec l'index caractérisant la vitesse de
transport du glucose, dans les cellules du muscle squelettique, obtenue chez
un
patient sain, en mettant en oeuvre chez ledit patient sain, les trois étapes
telles
que définies ci-dessus, la déviation permettant de caractériser l'insulino-
résistance dudit patient.
~ du susdit index caractérisant la vitesse de transport du glucose, dans les
cellules du coeur, avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose,
dans les cellules du coeur, obtenue chez un patient sain, en mettant en oeuvre
chez ledit patient sain, les trois étapes telles que définies ci-dessus, la
déviation
permettant de caractériser l'insulino-résistance dudit patient.
13. Procédé de détermination de l'insulino-résistance selon la revendication
8, chez un
mammifère susceptible de présenter une insulino-résistance, notamment un
patient,
comprenant :
- une première étape, réalisée pendant une durée donnée .DELTA.t, comprenant
~ une mesure, par des moyens de détection des rayonnements .gamma., de la
variation
de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé du glucose halogéné en
position 6, préalablement administré au mammifère, notamment au patient,
laquelle mesure a lieu sur des échantillons sanguins dudit mammifère,
notamment dudit patient, lesdits échantillons ayant été prélevés au cours de
la
susdite durée donnée .DELTA.t, pour établir un premier groupe de données
relatif au
sang, et

64
~ une mesure, par des moyens de détection des rayonnements .gamma., de la
variation
de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé du glucose halogéné en
position 6, préalablement administré au mammifère, notamment au patient,
laquelle mesure a lieu dans des cellules musculaires dudit mammifère,
notamment dudit patient, pour établir un premier groupe de données relatif au
muscle ;
- une deuxième étape, réalisée pendant une durée sensiblement égale à la
susdite
durée .delta.t, comprenant
~ une mesure, par des moyens de détection des rayonnements .gamma., de la
variation
de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé du glucose halogéné en
position 6, préalablement administré après une administration d'insuline, au
mammifère, notamment au patient, laquelle mesure a lieu sur des échantillons
sanguins dudit mammifère, notamment dudit patient, lesdits échantillons ayant
été prélevés au cours de la susdite durée donnée .delta.t, pour établir un
second
groupe de données relatif au sang, et
~ une mesure, par des moyens de détection des rayonnements .gamma., de la
variation
de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé du glucose halogéné en
position 6, préalablement administré après une administration d'insuline, au
mammifère, notamment au patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules
musculaires dudit mammifère, notamment dudit patient, pour établir un second
groupe de données relatif au muscle ;
- une troisième étape de calcul d'un index caractérisant la vitesse de
transport du
glucose, ledit transport de glucose ayant lieu du sang vers les cellules
musculaires, et
ledit index étant déterminé à l'aide d'un algorithme mathématique ; le calcul
de cet
index faisant intervenir les groupes de données relatifs au sang, et les
groupes de
données relatifs au muscle,
- une quatrième étape de comparaison du susdit index caractérisant la vitesse
de
transport du glucose avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose
obtenue chez un mammifère sain, notamment un patient sain, en mettant en uvre
chez ledit mammifère sain, notamment patient sain, les trois étapes définies
ci-dessus
à propos du mammifère, notamment du patient, ladite comparaison permettant de

65
déterminer une déviation associable à une insulino-résistance dudit mammifère,
notamment dudit patient.
14. Procédé de détermination de l'insulino-résistance selon la revendication
8, chez un
mammifère susceptible de présenter une insulino-résistance, notamment un
patient,
comprenant :
- une première étape, réalisée pendant une durée donnée .DELTA.t, comprenant
~ une mesure, par des moyens de détection des rayonnements .gamma., de la
variation
de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé du glucose halogéné en
position 6, préalablement administré au mammifère, notamment au patient,
laquelle mesure a lieu dans des cellules musculaires dudit mammifère,
notamment dudit patient, pour établir un premier groupe de données relatif au
muscle, et
~ une mesure, par des moyens de détection des rayonnements .gamma., de la
variation
de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé du glucose halogéné en
position 6, préalablement administré au mammifère, notamment au patient,
laquelle mesure a lieu dans le sang dudit mammifère, notamment dudit patient,
pour établir un premier groupe de données relatif au sang,
- une deuxième étape, réalisée pendant une durée sensiblement égale à la
susdite
durée .DELTA.t, comprenant
~ une mesure, par des moyens de détection des rayonnements .gamma., de la
variation
de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé du glucose halogéné en
position 6, préalablement administré après une administration d'insuline, au
mammifère, notamment au patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules
musculaires dudit mammifère, notamment dudit patient, pour établir un second
groupe de données relatif au muscle, et
~ une mesure, par des moyens de détection des rayonnements .gamma., de la
variation
de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé du glucose halogéné en
position 6, préalablement administré après une administration d'insuline, au
mammifère, notamment au patient, laquelle mesure a lieu dans le sang dudit
mammifère, notamment dudit patient, pour établir un second groupe de
données relatif au sang,

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- une troisième étape de calcul d'un index caractérisant la vitesse de
transport du
glucose, ledit transport de glucose ayant lieu du sang vers les cellules
musculaires, et
ledit index étant déterminé à l'aide d'un algorithme mathématique ; le calcul
de cet
index faisant intervenir les groupes de données relatifs au sang, et les
groupes de
données relatifs au muscle,
- une quatrième étape de comparaison du susdit index caractérisant la vitesse
de
transport du glucose avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose
obtenue chez un mammifère sain, notamment un patient sain, en mettant en
oeuvre
chez ledit mammifère sain, notamment patient sain, les trois étapes définies
ci-dessus
à propos du mammifère, notamment du patient, ladite comparaison permettant de
déterminer une déviation associable à une insulino-résistance dudit mammifère,
notamment dudit patient.
15. Procédé selon l'une des revendications 8 à 14, dans lequel l'index calculé
à partir d'un
descripteur empirique est l'index empirique, ledit descripteur empirique étant
lui-même
obtenu à partir des susdits groupes de données, par une ou plusieurs
opérations
mathématiques notamment:
- des additions, soustractions, multiplications et divisions sur la totalité,
une partie ou
sur des parties de chacun des deux groupes de données ; et/ou,
- des intégrations et dérivations sur des représentations graphiques,
notamment des
courbes, obtenues à partir de la totalité, une partie ou sur des parties de
chacun des
deux groupes de données.
16. Procédé selon les revendications 8 à 14, comprenant les étapes suivantes
permettant de
sélectionner un descripteur empirique:
1- détermination de l'index théorique grâce à un algorithme mathématique,
ledit
index théorique correspondant alors notamment au rapport des cinétiques de
transport
du glucose,
2- détermination d'un groupe de descripteurs empiriques permettant d'obtenir
un
groupe d'index théoriques, chacun desdits descripteurs empiriques étant obtenu
à
partir des deux susdits groupes de données, par une ou plusieurs opérations
mathématiques ;

67
3- comparaison des index empiriques avec l'index théorique, afin de déterminer
l'index empirique le plus proche de l'index théorique, et de sélectionner le
descripteur
empirique correspondant cet index empirique.
17. Procédé selon la revendication 8, dans lequel le mammifère est le rat et
les cellules
sont des cellules du muscle squelettique ou des cellules du muscle
squelettique et des cellules
du coeur.
18. Procédé selon l'une des revendications 8 à 14, dans lequel le dérivé du
glucose
halogéné en position 6, est un 6-déoxy-6-halogéno-glucose, notamment iodé ou
fluoré, et plus
particulièrement le 6-déoxy-6-iodoglucose et le 6-déoxy-6-fluoroglucose,
ledit dérivé du glucose halogéné en position 6 étant un traceur pur du
transport du glucose.
19. Procédé selon l'une des revendications 8 à 14, dans lequel le dérivé du
glucose
halogéné en position 6 est iodé, le dérivé étant notamment le 6-déoxy-6-
iodoglucose marqué
avec un isotope radioactif de l'iode, notamment l'iode 123.
20. Procédé de détermination de l'insulino-résistance selon la revendication
10, chez un
patient susceptible de présenter une insulino-résistance dans lequel les
étapes de mesures de la
variation de la quantité du susdit dérivé du glucose halogéné en position 6,
dans des cellules
du muscle squelettique sont effectuées à l'aide d'une sonde permettant la
détection des
rayonnement .gamma. de l'iode et du fluor, notamment une sonde NaI.
21. Procédé de détermination de l'insulino-résistance selon la revendication
11, chez un
patient susceptible de présenter une insulino-résistance dans lequel les
étapes de mesures de la
variation de la quantité du susdit dérivé du glucose halogéné en position 6,
dans des cellules
du coeur sont effectuées à l'aide d'un moyen de détection des rayonnement
.gamma. de l'iode et du
fluor, notamment d'une .gamma. caméra.
22. Procédé de détermination de l'insulino-résistance selon la revendication
12, chez un
patient susceptible de présenter une insulino-résistance dans lequel les
étapes de mesures de la
variation de la quantité du susdit dérivé du glucose halogéné en position 6,
dans des cellules
du muscle squelettique et des cellules du coeur sont effectuées à l'aide d'une
sonde permettant
la détection des rayonnement .gamma. de l'iode et du fluor, notamment une
sonde NaI pour les

68
cellules du muscle squelettique et d'un moyen de détection des rayonnement
.gamma. de l'iode et du
fluor, notamment d'une .gamma. caméra pour les cellules du coeur.
23. Procédé de détermination de l'insulino-résistance selon les revendications
13 et 14,
chez un patient susceptible de présenter une insulino-résistance dans lequel
les étapes de
mesures de la variation de la quantité du susdit dérivé du glucose halogéné en
position 6, dans
le sang sont effectuées à l'aide d'un moyen de détection des rayonnement
.gamma. de l'iode et du
fluor, notamment d'une .gamma. caméra ou d'un compteur gamma.
24. Procédé de détermination de l'insulino-résistance selon la revendication
8, chez un
patient, comprenant :
- une première étape de mesure de la variation de la quantité (en fonction du
temps) de 6-déoxy-6-iodoglucose préalablement injecté au patient, laquelle
mesure a
lieu dans des cellules du muscle squelettique dudit patient, pendant une durée
donnée
.delta.t, notamment d'environ 20 minutes, à partir de l'injection de 6-déoxy-6-
iodoglucose,
laquelle mesure a lieu à l'aide d'une sonde notamment NaI permettant la
détection du
rayonnement .gamma. de l'iode 123, pour établir un premier groupe de données ;
- une deuxième étape de mesure de la variation de la quantité (en fonction du
temps) du 6-déoxy-6-iodoglucose préalablement injecté, et précédé d'une
injection
d'insuline, notamment environ 10 minutes avant l'injection du susdit dérivé
iodé au
patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules du muscle squelettique dudit
patient,
pendant une durée donnée .delta.t, notamment d'environ 20 minutes, à partir de
l'injection
de 6-déoxy-6-iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'une sonde
notamment NaI
permettant la détection du rayonnement .gamma. de l'iode 123, pour établir un
second groupe
de données ;
- une troisième étape de calcul d'un index caractérisant la vitesse de
transport du
glucose, ledit transport de glucose ayant lieu à partir du compartiment
interstitiel vers
les cellules du muscle squelettique, et ledit index pouvant être déterminé à
l'aide d'un
algorithme mathématique et/ou d'un descripteur empirique, à partir des deux
susdits
groupes de données ;

69
- une quatrième étape de comparaison du susdit index caractérisant la vitesse
de
transport du glucose avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose
obtenue chez un patient sain, en mettant en oeuvre chez ledit patient sain,
les trois
étapes définies ci-dessus à propos du patient, ladite comparaison permettant
de
déterminer une déviation associable à une insulino-résistance dudit patient.
25. Procédé de détermination de l'insulino-résistance selon la revendication
8, chez un
patient, comprenant :
- une première étape de mesure de la variation de la quantité (en fonction du
temps) de 6-déoxy-6-iodoglucose préalablement injecté au patient, laquelle
mesure a
lieu dans des cellules du coeur dudit patient, pendant une durée donnée
.delta.t, notamment
d'environ 20 minutes, à partir de l'injection de 6-déoxy-6-iodoglucose,
laquelle
mesure a lieu à l'aide notamment d'une .gamma. caméra permettant la détection
du
rayonnement .gamma. de l'iode 123, pour établir un premier groupe de données;
- une deuxième étape de mesure de la variation de la quantité (en fonction du
temps) du 6-déoxy-6-iodoglucose préalablement injecté, et précédé d'une
injection
d'insuline, notamment environ 10 minutes avant l'injection du susdit dérivé
iodé au
patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules du coeur dudit patient,
pendant une
durée donnée .delta.t, notamment d'environ 20 minutes, laquelle mesure a lieu
à l'aide
notamment d'une .gamma. caméra permettant la détection du rayonnement .gamma.
de l'iode 123,
pour établir un second groupe de données ;
- une troisième étape de calcul d'un index caractérisant la vitesse de
transport du
glucose, ledit transport de glucose ayant lieu à partir du sang vers les
cellules du coeur,
et ledit index pouvant être déterminé à l'aide d'un algorithme mathématique
et/ou
d'un descripteur empirique, à partir des deux susdits groupes de données ;
- une quatrième étape de comparaison du susdit index caractérisant la vitesse
de
transport du glucose avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose
obtenue chez un patient sain, en mettant en oeuvre chez ledit patient sain,
les trois

70
étapes définies ci-dessus à propos du patient, ladite comparaison permettant
de
déterminer une déviation associable à une insulino-résistance dudit patient.
26. Procédé de détermination de l'insulino-résistance selon la revendication
8, chez un
patient, comprenant :
- une première étape comprenant
~ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) de 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté au patient, laquelle mesure a lieu dans des
cellules du muscle squelettique dudit patient, pendant une durée donnée
.DELTA.t,
notamment d'environ 20 minutes, à partir de l'injection de 6-déoxy-6-
iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'une sonde notamment NaI
permettant la détection du rayonnement .gamma. de l'iode 123, pour établir un
premier
groupe de données relatif au muscle squelettique, et;
~ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) de 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté au patient, laquelle mesure a lieu dans des
cellules du coeur dudit patient, pendant une durée donnée .DELTA.t, notamment
d'environ 20 minutes, à partir de l'injection de 6-déoxy-6-iodoglucose,
laquelle mesure a lieu à l'aide notamment d'une .gamma. caméra permettant la
détection du rayonnement .gamma. de l'iode 123, pour établir un premier groupe
de
données relatif au coeur ;
- une deuxième étape comprenant
~ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) du 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté, et précédé d'une injection d'insuline,
notamment environ 10 minutes avant l'injection du susdit dérivé iodé au
patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules du muscle squelettique dudit
patient, pendant une durée donnée .DELTA.t, notamment d'environ 20 minutes, à
partir de l'injection de 6-déoxy-6-iodoglucose, laquelle mesure a lieu à
l'aide
d'une sonde notamment NaI permettant la détection du rayonnement .gamma. de
l'iode 123, pour établir un second groupe de données relatif au muscle
squelettique, et;
~ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) du 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté, et précédé d'une injection d'insuline,
notamment environ 10 minutes avant l'injection du susdit dérivé iodé au

71
patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules du coeur dudit patient,
pendant
une durée donnée .DELTA.t, notamment d'environ 20 minutes à partir de
l'injection de
6-déoxy-6-iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide notamment d'une .gamma.
caméra permettant la détection du rayonnement .gamma. de l'iode 123, pour
établir un
second groupe de données relatif au coeur,
- une troisième étape de calcul comprenant
~ le calcul d'un index caractérisant la vitesse de transport du glucose, ledit
transport de glucose ayant lieu à partir du compartiment interstitiel vers les
cellules du muscle squelettique, et ledit index pouvant être déterminé à
l'aide
d'un algorithme mathématique et/ou d'un descripteur empirique, à partir des
deux susdits groupes de données relatifs au muscle squelettique, et ;
~ le calcul d'un index caractérisant la vitesse de transport du glucose, ledit
transport de glucose ayant lieu à partir du sang vers les cellules du coeur,
et
ledit index pouvant être déterminé à l'aide d'un algorithme mathématique et/ou
d'un descripteur empirique, à partir des deux susdits groupes de
données relatifs au coeur ;
- une quatrième étape de comparaison
~ du susdit index caractérisant la vitesse de transport du glucose, dans les
cellules du muscle squelettique, avec l'index caractérisant la vitesse de
transport du glucose, dans les cellules du muscle squelettique obtenue chez un
patient sain, en mettant en oeuvre chez ledit patient sain, les trois étapes
définies ci-dessus à propos du patient, ladite comparaison permettant de
déterminer une déviation associable à une insulino-résistance dudit patient,
et ;
~ du susdit index caractérisant la vitesse de transport du glucose, dans les
cellules du coeur, avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose,
dans les cellules du coeur, obtenue chez un patient sain, en mettant en oeuvre
chez ledit patient sain, les trois étapes définies ci-dessus à propos du
patient,
ladite comparaison permettant de déterminer une déviation associable à une
insulino-résistance dudit patient.
27. Procédé de détermination de l'insulino-résistance selon la revendication
8, chez un
patient, comprenant:

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- une première étape, réalisée pendant une durée donnée .delta.t, comprenant
~ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) de 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté au patient, laquelle mesure a lieu sur des
échantillons sanguins dudit patient, lesdits échantillons ayant été prélevés
au
cours de la susdite durée donnée .delta.t, notamment d'environ 20 minutes, à
partir
de l'injection de 6-déoxy-6-iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'un
compteur gamma, permettant la détection du rayonnement .gamma. de l'iode 123,
pour
établir un premier groupe de données relatif au sang, et
~ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) de 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté au patient, laquelle mesure a lieu dans des
cellules musculaires dudit patient, pendant la susdite durée donnée .delta.t,
notamment d'environ 20 minutes, à partir de l'injection de 6-déoxy-6-
iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'une .gamma. caméra, ou d'une
sonde
NaI, permettant la détection du rayonnement .gamma. de l'iode 123, pour
établir un
premier groupe de données relatif au muscle,
- une deuxième étape, réalisée pendant une durée sensiblement égale à la
susdite
durée .delta.t, comprenant
~ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) 6-déoxy-6-
iodoglucose préalablement injecté, et précédé d'une injection d'insuline,
notamment environ 10 minutes avant l'injection du susdit dérivé iodé au
patient, laquelle mesure a lieu sur des échantillons sanguins dudit patient,
lesdits échantillons ayant été prélevés au cours de la susdite durée donnée
.delta.t,
notamment d'environ 20 minutes, à partir de l'injection de 6-déoxy-6-
iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'un compteur gamma, permettant
la détection du rayonnement -.gamma. de l'iode 123, pour établir un second
groupe de
données relatif au sang, et
~ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) de 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté, et précédé d'une injection d'insuline,
notamment environ 10 minutes avant l'injection du susdit dérivé iodé au
patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules musculaires dudit patient,
pendant la susdite durée donnée .delta.t, notamment d'environ 20 minutes, à
partir
de l'injection de 6-déoxy-6-iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'une
.gamma.

73
caméra, ou d'une sonde NaI, permettant la détection du rayonnement .gamma. de
l'iode 123, pour établir un second groupe de données relatif au muscle,
- une troisième étape de calcul d'un index caractérisant la vitesse de
transport du
glucose, ledit transport de glucose ayant lieu du sang vers les cellules
musculaires, et
ledit index étant déterminé à l'aide d'un algorithme mathématique ; le calcul
de cet
index faisant intervenir les groupes de données relatifs au sang, et les
groupes de
données relatifs au muscle,
- une quatrième étape de comparaison du susdit index caractérisant la vitesse
de
transport du glucose avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose
obtenue chez un patient sain, en mettant en oeuvre chez ledit patient sain,
les trois
étapes définies ci-dessus à propos du patient, ladite comparaison permettant
de
déterminer une déviation associable à une insulino-résistance dudit patient.
28. Procédé de détermination de l'insulino-résistance selon la revendication
8, chez un
patient, comprenant :
- une première étape, réalisée pendant une durée donnée .delta.t, comprenant
~ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) de 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté au patient, laquelle mesure a lieu dans le
sang dudit patient, pendant la susdite durée donnée .delta.t, notamment
d'environ
20 minutes, à partir de l'injection de 6-déoxy-6-iodoglucose, laquelle mesure
a
lieu à l'aide d'une .gamma. caméra, permettant la détection du rayonnement
.gamma. de l'iode
123, pour établir un premier groupe de données relatif au sang, et
~ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) de 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté au patient, laquelle mesure a lieu dans des
cellules musculaires dudit patient, pendant la susdite durée donnée .delta.t,
notamment d'environ 20 minutes, à partir de l'injection de 6-déoxy-6-
iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'une .gamma. caméra, permettant
la
détection du rayonnement .gamma. de l'iode 123, pour établir un premier groupe
de
données relatif au muscle,

74
- une deuxième étape, réalisée pendant une durée sensiblement égale à la
susdite
durée .increment.t, comprenant
~ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) 6-déoxy-6-
iodoglucose préalablement injecté, et précédé d'une injection d'insuline,
notamment environ 10 minutes avant l'injection du susdit dérivé iodé au
patient, laquelle mesure a lieu dans le sang dudit patient, pendant la susdite
durée donnée .increment.t, notamment d'environ 20 minutes, à partir de
l'injection de 6-
déoxy-6-iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'une .gamma. caméra,
permettant la détection du rayonnement .gamma. de l'iode 123, pour établir un
second
groupe de données relatif au sang, et
~ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) de 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté, et précédé d'une injection d'insuline,
notamment environ 10 minutes avant l'injection du susdit dérivé iodé au
patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules musculaires dudit patient,
pendant la susdite durée donnée .increment.t, notamment d'environ 20 minutes,
à partir
de l'injection de 6-déoxy-6-iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'une
.gamma.
caméra, permettant la détection du rayonnement .gamma. de l'iode 123, pour
établir un
second groupe de données relatif au muscle,
- une troisième étape de calcul d'un index caractérisant la vitesse de
transport du
glucose, ledit transport de glucose ayant lieu du sang vers les cellules
musculaires, et
ledit index étant déterminé à l'aide d'un algorithme mathématique ; le calcul
de cet
index faisant intervenir les groupes de données relatifs au sang, et les
groupes de
données relatifs au muscle,
- une quatrième étape de comparaison du susdit index caractérisant la vitesse
de
transport du glucose avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose
obtenue chez un patient sain, en mettant en oeuvre chez ledit patient sain,
les trois
étapes définies ci-dessus à propos du patient, ladite comparaison permettant
de
déterminer une déviation associable à une insulino-résistance dudit patient.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


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WO 2010/007329 PCT/FR2009/051436
1
NOUVEAU PROCEDE DE MESURE DE LA RESISTANCE A L'INSULINE.
L'invention concerne un nouveau procédé de mesure de résistance à l'insuline.
L'insulino-résistance, caractérisée par une diminution de la sensibilité à
l'insuline dans les
organes insulinosensibles est l'un des éléments clefs du syndrome métabolique
[Reaven GM.
et al., Diabetes 1988, 37, 1595-1607]. Ce syndrome est caractérisé par une
obésité centrale,
une hypertension, une anomalie de la régulation du glucose et une dyslipidémie
avec
triglycérides élevés et faible taux de HDL.
Quels que soient les critères de définition de ce syndrome (OMS, National
Cholesterol
Education Program), sa prévalence atteint 15% en Europe et 23,7% aux Etats-
Unis. Chez les
personnes non diabétiques, la présence de ce syndrome entraîne une
augmentation de la
mortalité, toutes causes confondues, l'une des causes majeures étant les
maladies
cardiovasculaires. Chez les patients diabétiques de type 2, la présence d'un
syndrome
métabolique entraine une augmentation du risque d'événements
cardiovasculaires. Il est
prouvé que la prévalence du syndrome métabolique va augmenter dans un futur
proche,
comme conséquence de l'augmentation de la prévalence du diabète et de
l'obésité [Zimmet P.
et al., Nature, 2001, 414, 782-787].
La seule méthode de mesure directe de l'insulino-résistance, qui est la
technique de
référence, est le clamp euglycémique hyperinsulémique. Cependant le clamp
nécessite des
protocoles complexes et contraignants pour le patient et ne peut être envisagé
en routine
clinique.
D'autres méthodes ont été proposées pour déterminer de façon indirecte, ou par
l'intermédiaire d'index de substitution, la sensibilité à l'insuline chez
l'homme [Radzuik J. et
al., J. Clin. End. Metab., 2000, 85(12), 4426-4433]. Certaines d'entre elles,
les plus simples
mais aussi les moins informatives, se font à l'état basal et utilisent les
mesures de la glycémie
et de l'insulinémie (HOMA, MINIMOD). Des techniques in vivo plus complexes
permettant
l'étude du métabolisme et du transport du glucose chez l'homme dans un organe
donné ont
été proposées, utilisant la spectroscopie par résonnance magnétique nucléaire
et le [13C]-
glucose [Rothman DL et al., Proc. Natl. Acad. Sci. USA, 1995, 92, 983-987], la
Tomographie
par Emission de Positron (TEP) et le 2-[18F]-2-déoxyglucose (FDG) [Kelley D-E
et al., J.
Clin. Invest., 1996, 97, 2705-27131, ou encore les techniques de dilution de
traceurs utilisant

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le [14C]-3-O-méthyl-glucose (3OMG) [Bonadonna A et al., J. Clin. Invest.,
1993, 92, 486-
494], traceur de référence du transport du glucose.
Cependant aucune de ces méthodes n'a trouvé une application clinique
quotidienne du
fait de la difficulté de mise en oeuvre de ces techniques.
Récemment des arbres décisionnels prenant en compte un faisceau de facteurs de
risque associés au test HOMA ont été proposés pour estimer l'insulino-
résistance d'un patient
[Stem SE. et al., Diabetes, 2005, 54, 333-339]. Toutefois, cette approche très
globale trouve
ses limites dans la détermination des facteurs de risque retenus.
S'il existe actuellement des discussions sur les critères à prendre en compte
pour
chaque composant du syndrome métabolique ou sur les valeurs seuil de ces
critères, la
communauté scientifique est unanime sur le fait qu'il n'existe pas de méthode
simple,
utilisable en clinique pour mesurer l'insulino-résistance, l'élément clef du
syndrome
métabolique. Le développement d'une telle technique peut être considéré comme
un enjeu des
technologies pour la santé.
Un analogue du glucose, marqué à l'iode 123, le 6-Déoxy-6-Iodo-D-Glucose
(6DIG) a
été développé et validé comme traceur pur du transport du glucose [Bignan G.
et al., Brevet
FR2733753 ; Henry C. et al., Nucl. Med. Biol. 1997, 24, 527-534 ; Henry C. et
al., Nucl. Med.
Biol. 1997, 24, 99-104]. Le 6DIG a été utilisé pour l'évaluation du transport
de glucose, sous
un clamp euglycémique hyperinsulinique, chez des rats nourris au fructose
[Perret P. et al.,
Eur. J. Nucl. Med. Mol. Imaging, 2007, 34(5), 734-744]. Par ailleurs, le 6DIG
a également été
utilisé dans le cadre d'une méthode de détermination de l'insulino-résistance
cardiaque chez
le rat à l'aide d'une sonde NaI.
Cardiologues et diabétologues s'intéressent à l'insulino-résistance avec des
points de
vue différents. Il n'existe pas, de méthode simple, fiable et utilisable en
clinique sans trop
grande contrainte pour le patient, qui permette de déterminer l'insulino-
résistance dans
différents organes simultanément, et ainsi de fournir des données pertinentes
à la fois pour des
cardiologues et des diabétologues.
L'un des buts de l'invention est de fournir une méthode de détermination de
l'insulino-résistance.
L'un des autres aspects de l'invention est de fournir une méthode simple,
fiable et
utilisable en clinique de détermination de l'insulino-résistance.

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L'un des autres aspects de l'invention est de fournir une méthode permettant
de
déterminer l'insulino-résistance à partir de plusieurs organes simultanément.
La présente invention concerne l'utilisation d'au moins un dérivé du glucose,
halogéné en
position 6, pour la mise en oeuvre, grâce à la détection de rayonnements y,
d'un procédé de la
détermination de l'insulino-résistance chez un mammifère, notamment l'homme,
par mesure
- d'une part de la variation de la quantité (en fonction du temps) du susdit
dérivé, dans
des cellules musculaires, pendant une durée donnée At, après administration du
susdit
dérivé, et
- d'autre part de la variation de quantité (en fonction du temps) du susdit
dérivé, dans
les susdites cellules musculaires, pendant une durée sensiblement égale à la
susdite
durée At, après administration du susdit dérivé, précédée d'une administration
d'insuline.
La présente invention concerne l'utilisation d'au moins un dérivé du glucose,
halogéné
en position 6, servant de marqueur du transport du glucose, pour la mise en
oeuvre d'un
procédé de détermination de l'insulino-résistance chez un mammifère, notamment
l'homme.
Il est observé que les échanges de glucose au sein d'un organisme peuvent être
suivis
grâce à l'incorporation d'un marqueur ; et qu'il est possible d'observer une
variation dans les
échanges de glucose suite à une injection d'insuline. Cette variation des
échanges peut être
reliée à un déséquilibre du métabolisme du glucose qui peut être dû à une
insulino-résistance
dont la mesure peut aider, en association avec un examen clinique, au
diagnostic d'une
pathologie impliquant une insulino-résistance. Cette insulino-résistance,
prise
indépendamment de tout autre élément, ne peut pas conduire à un diagnostic
dans la mesure
où de nombreux troubles peuvent être liés à l'insulino-résistance. Seul un
professionnel
médical est en mesure d'associer ce trouble du métabolisme avec d'autres
éléments cliniques,
et de déterminer de quelle pathologie souffre le patient.
Les échanges de glucose observés correspondent aux variations, au cours du
temps, de
la quantité de marqueur, ou traceur, administré, dans différents fluides ou
tissus de
l'organisme. Ces fluides et tissus sont assimilés à des compartiments, ces
compartiments sont
appelés compartiments tissulaires s'ils représentent des tissus. Les
compartiments peuvent

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donc représenter des organes, des muscles ou des fluides tels que le sang ou
le milieu
interstitiel.
La première série de mesures permet d'obtenir des valeurs indiquant les
échanges de glucose
entre les cellules observées et leur environnement (par exemple le milieu
interstitiel, le sang),
dans des conditions où le métabolisme du glucose n'est pas modifié par des
facteurs
extérieurs. Cette première série de valeurs est dite basale .
La deuxième série de mesures permet d'obtenir des valeurs indiquant les
échanges de glucose
entre les cellules observées et leur environnement (par exemple le milieu
interstitiel, le sang),
dans des conditions où le métabolisme du glucose est modifié par ajout
d'insuline ; cette
seconde série de valeurs est dite insuline .
L'ajout d'insuline a, notamment, pour effet de stimuler le transport de
glucose au sein de
l'organisme, favorisant l'entrée de sucre dans les cellules insulino-
dépendantes, dont les
cellules musculaires font partie [Cheatham B and Kahn CR, Endocrine Rev.,
1995, 16, 117-
142].
L'insuline (Actrapide(W) est administrée à des doses allant de 2,5 à 3 UI/kg
pour l'animal. Il
s'agit d'une insuline à action rapide pour injection Intra Veineuse.
Par dérivé du glucose halogéné en position 6 , on désigne une molécule de
glucose,
notamment de D-glucose, portant un atome d'halogène, notamment d'iode ou de
fluor, sur le
carbone 6 du glucose ; le carbone 6 correspond au carbone portant un alcool
primaire lorsque
le glucose est sous forme pyranose.
Les doses de dérivé du glucose halogéné en position 6 injectées au cours d'un
protocole sur le
rat, sont de 0,1 à 10 mCi/kg/injection, notamment 0,8mCi/kg/injection, soit
environ 0,4 à 40
gmoLkg/injection notamment 3,2 gmoles/kg/injection. Pour l'homme, les
quantités de dérivé
marqué injectés par protocole représentent de 0,25 à 25 mCi/injection,
notamment
2,5mCi/injection, soit de 1 à 100 gmoIIinjection, notamment 10 gmol/injection.
Ces doses
correspondent à une activité de 2,5 mCi pour environ 10 gmol de produit
injecté.
Par procédé pour la détermination de l'insulino-résistance , on désigne une
méthode
permettant d'établir une variation de la sensibilité ou de la réactivité à
l'insuline des organes
au cours des processus métaboliques, notamment des mécanismes de stockage, de
circulation
et d'échange du glucose dans l'organisme

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Par variation de la quantité , on désigne la variation de la quantité de
dérivé du glucose
halogéné en position 6, dans les cellules observées, par rapport à la quantité
totale du susdit
dérivé administré lors des administrations qui marquent le début des mesures.
Par cellules musculaires , on désigne toute cellule du tissu contractile,
qui comprend les
5 muscles striés, les muscles lisses et le myocarde.
Par durée donnée At , on désigne un intervalle de temps, notamment mesuré
en minutes,
suffisamment long pour que la quantité de dérivé du glucose halogéné en
position 6 ne varie
plus significativement dans les cellules vers lesquelles le transport de
glucose est observé. Cet
intervalle de temps est compris de 1 à 120 minutes, notamment de 1 à 60
minutes,
préférentiellement de 1 à 20 minutes.
Par administration , on désigne toute forme d'administration adéquate de
l'insuline et du
dérivé du glucose halogéné en position 6, notamment l'administration par voie
parentérale,
orale.
Par imagerie , on désigne une technique qui permet de créer des images à
partir de données
physiques. Dans le cadre de la présente invention il s'agit d'imagerie
nucléaire. L'imagerie
nucléaire permet d'obtenir des informations médicales sur un patient ou un
animal vivant sans
recourir à la chirurgie, et par conséquent évite de travailler sur des
prélèvements biologiques.
Le but de l'imagerie nucléaire est de créer une représentation visuelle
intelligible d'une
information à caractère médical. L'imagerie nucléaire s'inscrit plus
globalement dans le cadre
de l'imagerie médicale : l'objectif est en effet de pouvoir représenter sous
un format
relativement simple une grande quantité d'informations issues d'une multitude
de mesures
acquises selon un mode bien défini.
L'imagerie médicale permet d'examiner un patient sans l'opérer, c'est-à-dire
qu'il n'y a pas
de geste chirurgical effectué sur le patient, ou l'animal, lors de l'examen
par imagerie.
La partie de l'appareillage d'imagerie chargée de recueillir les données
physiques relatives au
patient, ou à l'animal observé, peut être placé en contact avec la peau ou à
distance de la peau
du patient, ou de l'animal.
Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, les cellules
musculaires sont choisies
parmi des cellules du muscle squelettique, des cellules du coeur ou des
cellules du muscle
squelettique et des cellules du coeur.

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Les cellules musculaires sont choisies parmi des cellules du muscle
squelettique, qui est un
organe intéressant particulièrement les diabétologues lors des études
d'insulino-résistance
liées au diabète. On utilise des cellules du coeur, car c'est un organe
intéressant
particulièrement les cardiologues lors des études d'insulino-résistance liées
aux problèmes
cardio-vasculaires. On utilise des cellules du muscle squelettique et des
cellules du coeur, ce
qui permet de fournir des informations aux deux spécialités médicales
simultanément.
Par muscle squelettique , on désigne l'ensemble des muscles striés à
l'exception du muscle
cardiaque.
Par cellules du c ur , on désigne les cellules constituant le muscle
cardiaque.
Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les cellules musculaires
sont des cellules de
rat choisies parmi :
des cellules du muscle squelettique,
des cellules du coeur ou
des cellules du muscle squelettique et des cellules du coeur.
Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, les cellules
musculaires sont
des cellules humaines choisies parmi :
des cellules du muscle squelettique,
des cellules du coeur ou
des cellules du muscle squelettique et des cellules du coeur,
et notamment
des cellules du muscle squelettique ou
des cellules du muscle squelettique et des cellules du coeur.
Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le dérivé du glucose
halogéné en
position 6 est un traceur pur du transport du glucose.
Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, le dérivé du
glucose
halogéné en position 6 est un 6-déoxy-6-halogéno-glucose, notamment iodé ou
fluoré, et plus
particulièrement le 6-déoxy-6-iodoglucose et le 6-déoxy-6-fluoroglucose.
Les dérivés du glucose correspondent à la formule suivante :

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7
O OH
X
1-10,", OH
OH
dans laquelle X est un atome d'halogène, dans le cas d'un 6-déoxy-6-halogéno-
glucose, X est
un atome d'iode, dans le cas du 6-déoxy-6-iodoglucose et X est un atome de
fluor, dans le cas
du 6-déoxy-6-fluoroglucose.
Par traceur pur du transport du glucose , on désigne une molécule
permettant d'observer le
transport de glucose, sans être influencée par d'autres phénomènes, notamment
la
phosphorylation.
Par transport de glucose , on désigne l'ensemble des processus de transport
du glucose à
travers des membranes, que se soit par l'intermédiaire de transporteur (par
exemple les
transporteurs GLUT 1 - GLUT 4) ou par diffusion passive du glucose.
Certain traceurs du transport du glucose peuvent être phosphorylés, notamment
en position 6,
on peut citer par exemple le 2-déoxy-2-fluoro D-glucose. En cas de
phosphorylation la
molécule de traceur ne peut plus traverser la membrane et reste dans la
cellule. Seul le traceur
libre pourra à nouveau traverser la membrane. Ce type de traceur permet
d'observer à la fois
le transport de glucose et la phosphorylation du glucose.
Dans le cadre de la présente invention, seul le transport du glucose est
impliqué. La présente
invention s'intéresse à un équilibre de concentration en glucose s'établissant
rapidement entre
les cellules observées et leur milieu. Il est donc nécessaire d'utiliser un
traceur qui ne peut pas
être phosphorylé.
Ainsi un traceur pouvant être phosphorylé ne permet pas de réaliser la
présente invention.
Par 6-déoxy-6-halogéno-glucose , on désigne une molécule de glucose,
notamment de D-
glucose, dans laquelle le groupement hydroxyle en position 6 est remplacé par
un atome
d'halogène, notamment l'iode ou de le fluor,

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Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le dérivé halogéné en
position 6 du
glucose est iodé, le dérivé étant notamment le 6-déoxy-6-iodoglucose marqué
avec un isotope
radioactif de l'iode, notamment l'iode 123.
Le dérivé du glucose halogéné en position 6, porte un atome d'halogène en
position 6 à la
place du groupement hydroxyle, et est marqué avec un isotope radioactif de
l'iode,
notamment l'iode 123, 124, 125, 131, 132, plus particulièrement l'iode 123.
Par isotope radioactif , on désigne un atome instable qui émet des
rayonnements, pouvant
être a, (3+, (3- ou y, pour se transformer en un autre isotope du même
élément, ou en un
élément différent, plus stable que l'isotope de départ.
Par rayonnements y (gamma), on désigne des rayonnements produits par des
transitions
nucléaires émettant un photon très énergétique, donc très pénétrant. Ces
rayonnements sont
une forme de rayonnement électromagnétique de haute énergie produit par les
désintégrations
y ou d'autres processus nucléaires ou subatomiques. Ces rayonnements sont
détectés sous
forme de nombre de coups par des moyens de détection des susdits rayonnements.
Par nombre de coups , on désigne le nombre de photons émis lors du
rayonnement y,
détectés par unités de temps, la quantité en fonction du temps du susdit
dérivé halogéné étant
déterminée par le nombre de coups, résultant des rayonnements y de l'iode ou
du fluor
radioactif suite à l'annihilation positon-électron, détectés en fonction du
temps.
Par moyen de détection , on désigne tout type de dispositif suffisamment
sensible pour
détecter l'émission d'un photon émis par rayonnement y, notamment les gamma
caméras et
les sondes Nal et les caméras TEP (Tomographie par Emission de Positons).
Le positon (3+ du Fluor émet, au contact des électrons de la matière, deux
photons gamma à
180 l'un de l'autre, et il est indispensable de détecter les 2 photons
provenant d'un même
positon en même temps pour être capable de localiser le point de rencontre
avec l'électron
(point d'annihilation). Ce type de détection des 2 y du positon s'appelle la
détection en
coïncidence et nécessite l'utilisation de caméras particulières (les caméras
TEP).
Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, les cellules humaines
sont choisies
parmi
des cellules du muscle squelettique,
des cellules du coeur ou

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des cellules du muscle squelettique et des cellules du c ur,
et notamment
des cellules du muscle squelettique ou
des cellules du muscle squelettique et des cellules du c ur.
Selon un autre mode de réalisation, la présente invention concerne un procédé
de
détermination de l'insulino-résistance, grâce à la détection de rayonnements
y, chez un
mammifère susceptible de présenter une insulino-résistance, notamment un
patient,
comprenant :
- une première étape de mesure de la variation de la quantité (en fonction du
temps) d'un dérivé du glucose halogéné en position 6, préalablement administré
au
mammifère, notamment au patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules
musculaires et éventuellement le sang dudit mammifère, notamment dudit
patient,
pendant une durée donnée At, par des moyens de détection des rayonnements y,
pour
établir un premier groupe de données ;
- une deuxième étape de mesure de la variation de la quantité (en fonction du
temps) du susdit dérivé du glucose halogéné en position 6, préalablement
administré, à
la suite d'une administration d'insuline, au mammifère, notamment au patient,
laquelle mesure a lieu dans des cellules musculaires et éventuellement le sang
dudit
mammifère, notamment dudit patient, pendant une durée sensiblement égale à la
susdite durée At, par des moyens de détection des rayonnements y, pour établir
un
second groupe de données ;
- une troisième étape de calcul d'un index caractérisant la vitesse de
transport du
glucose, ledit transport de glucose ayant lieu à partir du sang ou du
compartiment
interstitiel vers les cellules musculaires, et ledit index pouvant être
déterminé à l'aide
d'un algorithme mathématique et/ou d'un descripteur empirique, à partir des
deux
susdits groupes de données ;
- une quatrième étape de comparaison du susdit index caractérisant la vitesse
de
transport du glucose avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose

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obtenue chez un mammifère sain, notamment un patient sain, en mettant en
oeuvre
chez ledit mammifère sain, notamment patient sain, les trois étapes définies
ci-dessus
à propos du mammifère, notamment du patient, ladite comparaison permettant de
déterminer une déviation associable à une insulino-résistance dudit mammifère,
5 notamment dudit patient.
- Les modèles mathématiques nécessitent les variations de quantité du susdit
dérivé du glucose halogéné en position 6, dans le sang, afin de déterminer les
cinétiques qui donneront l'index. Le descripteur empirique permet de
déterminer ledit
10 index sans recourir aux calculs de cinétiques, c'est-à-dire aux algorithmes
mathématiques. Le descripteur empirique permet de s'affranchir de la mesure
dans le
sang. Le descripteur empirique permet de tirer directement une information sur
l'insulino-résistance des cellules du muscle observé.
Par transport de glucose , on désigne l'ensemble des processus de transport
du glucose à
travers des membranes, que se soit par l'intermédiaire de transporteur (par
exemple les
transporteurs GLUT 1 - GLUT 4) ou par diffusion passive du glucose.
Par compartiment interstitiel , on désigne le milieu composé par le liquide
interstitiel qui
remplit l'espace entre les vaisseaux sanguins et les cellules ; ce liquide
facilite les échanges de
nutriments et de déchets entre les vaisseaux sanguins et les cellules.
Par algorithme mathématique , on désigne une équation provenant de la
modélisation
mathématique de phénomènes physiologiques.
Par descripteur empirique , on désigne une équation établie arbitrairement,
mais
sélectionnée car elle permet d'obtenir des résultats proches de ceux obtenus
par la
modélisation mathématique de phénomènes physiologiques.
Par déterminé à l'aide d'un algorithme mathématique et/ou d'un descripteur
empirique ,
on désigne le calcul mathématique de l'index.
Par groupes de données, on désigne un ensemble de valeurs obtenues lors d'une
série de
mesures portant sur un sujet commun.
Par mammifère sain et patient sain , on désigne un mammifère et un
patient qui ne
présentent aucune pathologie, anomalie métabolique ou autre trouble
physiologique, et plus
précisément ne présentant aucune forme d'insulino-résistance.

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Par comparaison , on désigne la mise en rapport de deux valeurs pour
déterminer si elles
comportent un écart significatif compte tenu des incertitudes de mesure.
Par déviation associable à une insulino-résistance , on désigne une
différence significative
entre les valeurs de l'index caractérisant la vitesse de transport du glucose
chez le patient
observé et le patient sain, et la possibilité que cet écart de valeur signifie
un trouble du
métabolisme du glucose lié à une insulino-résistance.
Selon un mode de réalisation avantageux, l'invention concerne un procédé dans
lequel l'index
calculé à partir d'un algorithme mathématique est l'index théorique, ledit
index théorique
correspondant notamment au rapport des cinétiques de transport du glucose
ayant lieu à partir
du sang ou du compartiment interstitiel vers les cellules musculaires.
L'algorithme mathématique est une équation permettant de calculer l'index
théorique qui est
une valeur ; les algorithmes mathématiques utilisés dans la présente invention
permettent le
calcul des cinétiques de transport du glucose ; pour cela, il est nécessaire
de connaitre les
variations de quantité de glucose dans les différents compartiments
cellulaires (muscle) et
extracellulaires (sang).
Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le procédé de détermination
de l'insulino-
résistance est réalisé chez un patient susceptible de présenter une insulino-
résistance, dans
lequel les cellules musculaires sont des cellules du muscle squelettique, et
comprenant une
troisième étape de calcul d'un index caractérisant la vitesse de transport du
glucose, ledit
transport de glucose ayant lieu à partir du compartiment interstitiel vers les
cellules du muscle
squelettique, et ledit index étant obtenu par un algorithme mathématique ou un
descripteur
empirique à partir des deux susdits groupes de données.
Dans le cas du muscle squelettique, le transport de glucose n'a pas lieu
directement du sang
aux cellules musculaires, il y a un compartiment intermédiaire appelé
compartiment
interstitiel. Le modèle mathématique a été adapté afin de tenir compte de ce
compartiment,
car la variation de concentration de traceur du glucose dans le compartiment
interstitiel ne
peut pas être mesurée directement comme c'est le cas dans le sang. Ainsi,
l'algorithme
provenant de ce modèle mathématique permet de calculer la cinétique de
transport du glucose
depuis le compartiment interstitiel vers les cellules du muscle squelettique
en utilisant les
données indiquant les variations de quantités de traceur du glucose dans le
sang et le muscle

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squelettique. Dans le cadre de l'invention, on s'intéresse à la cinétique de
transport du glucose
depuis le compartiment interstitiel vers les cellules du muscle squelettique,
c'est-à-dire à
l'entrée du glucose dans les cellules du muscle squelettique, car cette étape
est stimulée par
l'insuline.
La possibilité de mesurer facilement l'insulinorésistance musculaire permettra
au
diabétologue d'établir un diagnostic précis, donc d'adapter la thérapeutique
et d'en assurer le
suivi en termes d'efficacité. De plus, il sera possible pour un diabétologue
d'obtenir des
informations pertinentes, à l'aide d'une sonde NaI, en 45 minutes et sur le
lieu de
consultation, pour déterminer si un patient présente, ou non, une
insulinorésistance
musculaire.
Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le procédé de détermination
de l'insulino-
résistance est réalisé chez un patient susceptible de présenter une insulino-
résistance, dans
lequel les cellules musculaires sont des cellules du coeur, et comprenant une
troisième étape
de calcul d'un index caractérisant la vitesse de transport du glucose, ledit
transport de glucose
ayant lieu à partir du sang vers les cellules du coeur, et lesdites cinétiques
étant obtenues par
un algorithme mathématique ou un descripteur empirique à partir des deux
susdits groupes de
données ;
Dans le cas du c ur, le transport de glucose a lieu directement du sang vers
les cellules du
muscle cardiaque ; le modèle mathématique utilisé permet d'obtenir la
cinétique de transport
du glucose depuis le sang vers les cellules cardiaques, à partir des données
relatives aux
variations de quantité de traceur du glucose dans le sang et dans les cellules
cardiaques.
L'algorithme provenant du modèle mathématique permet ainsi d'obtenir la
cinétique de
transport du glucose depuis le sang vers les cellules du coeur, c'est-à-dire à
l'entrée du glucose
dans les cellules cardiaques. Dans le cadre de l'invention on s'intéresse à
cette cinétique
d'entrée car cette étape est stimulée par l'insuline.
On sait maintenant que l'insulinorésistance est un facteur de risque à part
entière des maladies
cardiovasculaires. La mesure de l'insulinorésistance cardiaque peut aider le
praticien à
diagnostiquer une insulinorésistance cardiaque et permettre une prise en
charge des patients à
risque, avec des insulinosensibilisateurs par exemple. Cette aide au
diagnostic permet
également un meilleur suivi de la thérapeutique et ainsi une personnalisation
du traitement.

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Selon un mode de réalisation particulier, l'invention décrit un procédé de
détermination de
l'insulino-résistance chez un patient susceptible de présenter une insulino-
résistance, dans
lequel les cellules musculaires sont des cellules du muscle squelettique et
des cellules du
coeur, et comprenant :
- une première étape comprenant
^ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé
du
glucose halogéné en position 6, préalablement administré au patient, laquelle
mesure a lieu dans des cellules du muscle squelettique dudit patient, pour
établir un premier groupe de données relatif au muscle squelettique, et
^ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé
du
glucose halogéné en position 6, préalablement administré au patient, laquelle
mesure a lieu dans des cellules du coeur dudit patient, pour établir un
premier
groupe de données relatif au coeur,
- une deuxième étape comprenant
^ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé
du
glucose halogéné en position 6, préalablement administré après une
administration d'insuline, au patient, laquelle mesure a lieu dans des
cellules
du muscle squelettique dudit patient, pour établir un second groupe de données
relatif au muscle squelettique, et
^ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé
du
glucose halogéné en position 6, préalablement administré après une
administration d'insuline, au patient, laquelle mesure a lieu dans des
cellules
du coeur dudit patient, pour établir un second groupe de données relatif au
coeur,
- une troisième étape de calcul comprenant
^ le calcul d'un index caractérisant la vitesse de transport du glucose, ledit
transport de glucose ayant lieu à partir du compartiment interstitiel vers les
cellules du muscle squelettique, et ledit index pouvant être déterminé à
l'aide
d'un algorithme mathématique et/ou d'un descripteur empirique à partir des
deux susdits groupes de données relatifs au muscle squelettique, et

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^ le calcul d'un index caractérisant la vitesse de transport du glucose, ledit
transport de glucose ayant lieu à partir du sang vers les cellules du coeur,
et
ledit index pouvant être déterminé à l'aide d'un algorithme mathématique et/ou
d'un descripteur empirique à partir des deux susdits groupes de données
relatifs au coeur;
une quatrième étape de comparaison
^ du susdit index caractérisant la vitesse de transport du glucose, dans les
cellules du muscle squelettique, avec l'index caractérisant la vitesse de
transport du glucose, dans les cellules du muscle squelettique, obtenue chez
un
patient sain, en mettant en oeuvre chez ledit patient sain, les trois étapes
telles
que définies ci-dessus, la déviation permettant de caractériser l'insulino-
résistance dudit patient.
^ du susdit index caractérisant la vitesse de transport du glucose, dans les
cellules du coeur, avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose,
dans les cellules du coeur, obtenue chez un patient sain, en mettant en oeuvre
chez ledit patient sain, les trois étapes telles que définies ci-dessus, la
déviation
permettant de caractériser l'insulino-résistance dudit patient.
L'intérêt de mesurer simultanément sur les deux organes est de permettre une
plus grande
fiabilité dans la détermination de l'insulino-résistance, et de fournir des
informations sur deux
organes insulino-sensibles mais pouvant avoir des réponses différentes à
l'insuline, en
s'assurant que ces données ont été collectées au même moment et que donc les
paramètres
extérieurs sont les mêmes pour les deux mesures, pour compléter un tableau
clinique
permettant le diagnostic de maladies liées à l'insulino-résistance.
Les seules données utilisées par le clinicien sont les valeurs de la glycémie
et de l'insulinémie
du patient, qui donnent des informations sur un déséquilibre métabolique
général et sur une
éventuelle insulinorésistance globale. La possibilité de mesurer la résistance
à l'insuline de
chaque organe ouvre un nouveau champ d'investigations en physiopathologie
puisque l'on ne
connaît rien de la chronologie d'apparition de 1'insulinorésistance dans les
différents organes.
Ces informations devraient permettre une meilleure prise en charge du patient
avec une
approche thérapeutique peut-être plus pertinente et surtout, un suivi de
l'efficacité du
traitement.

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Dans le cadre de l'invention il est également possible de mesurer les
variations de quantités
de traceur du glucose dans le sang pour constituer deux groupes de données
relatifs au sang.
Cette mesure peut-être effectuée par prélèvement d'échantillons sanguins, puis
mesure des
5 rayonnements y de ces échantillons pour déterminer la quantité de traceur
qu'ils contiennent ;
ou par mesure directe des rayonnements y sur une région du corps du mammifère,
ou du
patient, pertinente pour cette mesure, telle que la crosse aortique. Cette
dernière méthode a
l'avantage de ne pas nécessiter de prélèvements sanguins, elle est donc
beaucoup moins
contraignante pour le patient.
10 Les mesures de quantités de traceur dans le sang permettent de déterminer
l'index de transport
du glucose grâce à l'algorithme mathématique.
Selon un autre mode de réalisation, l'invention décrit un procédé de
détermination de
l'insulino-résistance chez un mammifère susceptible de présenter une insulino-
résistance,
15 notamment un patient, comprenant :
- une première étape, réalisée pendant une durée donnée At, comprenant
^ une mesure, par des moyens de détection des rayonnements y, de la variation
de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé du glucose halogéné en
position 6, préalablement administré au mammifère, notamment au patient,
laquelle mesure a lieu sur des échantillons sanguins dudit mammifère,
notamment dudit patient, lesdits échantillons ayant été prélevés au cours de
la
susdite durée donnée At, pour établir un premier groupe de données relatif au
sang, et
^ une mesure, par des moyens de détection des rayonnements y, de la variation
de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé du glucose halogéné en
position 6, préalablement administré au mammifère, notamment au patient,
laquelle mesure a lieu dans des cellules musculaires dudit mammifère,
notamment dudit patient, pour établir un premier groupe de données relatif au
muscle ;
- une deuxième étape, réalisée pendant une durée sensiblement égale à la
susdite
durée At, comprenant

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^ une mesure, par des moyens de détection des rayonnements y, de la variation
de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé du glucose halogéné en
position 6, préalablement administré après une administration d'insuline, au
mammifère, notamment au patient, laquelle mesure a lieu sur des échantillons
sanguins dudit mammifère, notamment dudit patient, lesdits échantillons ayant
été prélevés au cours de la susdite durée donnée At, pour établir un second
groupe de données relatif au sang, et
^ une mesure, par des moyens de détection des rayonnements y, de la variation
de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé du glucose halogéné en
position 6, préalablement administré après une administration d'insuline, au
mammifère, notamment au patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules
musculaires dudit mammifère, notamment dudit patient, pour établir un second
groupe de données relatif au muscle ;
- une troisième étape de calcul d'un index caractérisant la vitesse de
transport du
glucose, ledit transport de glucose ayant lieu du sang vers les cellules
musculaires, et
ledit index étant déterminé à l'aide d'un algorithme mathématique ; le calcul
de cet
index faisant intervenir les groupes de données relatifs au sang, et les
groupes de
données relatifs au muscle,
- une quatrième étape de comparaison du susdit index caractérisant la vitesse
de
transport du glucose avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose
obtenue chez un mammifère sain, notamment un patient sain, en mettant en
oeuvre
chez ledit mammifère sain, notamment patient sain, les trois étapes définies
ci-dessus
à propos du mammifère, notamment du patient, ladite comparaison permettant de
déterminer une déviation associable à une insulino-résistance dudit mammifère,
notamment dudit patient.
Par échantillons sanguins , on désigne des volumes de sang prélevés, au
mammifère
notamment au patient, à intervalles définis, par voie intraveineuse ou à
l'aide d'un cathéter.
Selon un autre mode de réalisation, l'invention décrit un procédé de
détermination de
l'insulino-résistance chez un mammifère susceptible de présenter une insulino-
résistance,
notamment un patient, comprenant :

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- une première étape, réalisée pendant une durée donnée At, comprenant
^ une mesure, par des moyens de détection des rayonnements y, de la variation
de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé du glucose halogéné en
position 6, préalablement administré au mammifère, notamment au patient,
laquelle mesure a lieu dans des cellules musculaires dudit mammifère,
notamment dudit patient, pour établir un premier groupe de données relatif au
muscle, et
^ une mesure, par des moyens de détection des rayonnements y, de la variation
de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé du glucose halogéné en
position 6, préalablement administré au mammifère, notamment au patient,
laquelle mesure a lieu dans le sang dudit mammifère, notamment dudit patient,
pour établir un premier groupe de données relatif au sang,
- une deuxième étape, réalisée pendant une durée sensiblement égale à la
susdite
durée At, comprenant
^ une mesure, par des moyens de détection des rayonnements y, de la variation
de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé du glucose halogéné en
position 6, préalablement administré après une administration d'insuline, au
mammifère, notamment au patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules
musculaires dudit mammifère, notamment dudit patient, pour établir un second
groupe de données relatif au muscle, et
^ une mesure, par des moyens de détection des rayonnements y, de la variation
de la quantité (en fonction du temps) d'un dérivé du glucose halogéné en
position 6, préalablement administré après une administration d'insuline, au
mammifère, notamment au patient, laquelle mesure a lieu dans le sang dudit
mammifère, notamment dudit patient, pour établir un second groupe de
données relatif au sang,
- une troisième étape de calcul d'un index caractérisant la vitesse de
transport du
glucose, ledit transport de glucose ayant lieu du sang vers les cellules
musculaires, et
ledit index étant déterminé à l'aide d'un algorithme mathématique ; le calcul
de cet
index faisant intervenir les groupes de données relatifs au sang, et les
groupes de
données relatifs au muscle,

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- une quatrième étape de comparaison du susdit index caractérisant la vitesse
de
transport du glucose avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose
obtenue chez un mammifère sain, notamment un patient sain, en mettant en
oeuvre
chez ledit mammifère sain, notamment patient sain, les trois étapes définies
ci-dessus
à propos du mammifère, notamment du patient, ladite comparaison permettant de
déterminer une déviation associable à une insulino-résistance dudit mammifère,
notamment dudit patient.
Ces mesures de la variation de la quantité de traceur du glucose dans le sang
sont nécessaires
pour permettre de calculer l'index théorique de transport du glucose.
Ces mesures permettent d'obtenir en même temps les variations de quantité de
traceur du
glucose dans le sang et dans les cellules musculaires, en conditions dites
basale et
insuline . A partir de ces valeurs il est possible de calculer l'index de
transport du glucose
en utilisant un modèle mathématique adapté au type de cellules musculaires
considérées.
Avantageusement, le procédé de mesure de la variation de la quantité de
traceur du glucose
dans le sang, à l'aide d'un moyen de détection des rayonnements y, sans avoir
besoin de
prélever des échantillons sanguins, permet de réduire les contraintes
cliniques pour le
mammifère, notamment le patient, chez qui on cherche à détecter une insulino-
résistance.
Selon un autre mode de réalisation avantageux, l'invention concerne un procédé
dans lequel
l'index calculé à partir d'un descripteur empirique est l'index empirique,
ledit descripteur
empirique étant lui-même obtenu à partir des susdits groupes de données, par
une ou plusieurs
opérations mathématiques notamment:
- des additions, soustractions, multiplications et divisions sur la totalité,
une partie ou
sur des parties de chacun des deux groupes de données ; et/ou,
- des intégrations et dérivations sur des représentations graphiques,
notamment des
courbes, obtenues à partir de la totalité, une partie ou sur des parties de
chacun des
deux groupes de données.
Le descripteur empirique est une équation, déterminée empiriquement,
permettant de calculer
l'index empirique qui est une valeur.

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Selon un autre mode de réalisation l'invention concerne un procédé comprenant
les étapes
suivantes permettant de sélectionner un descripteur empirique:
1- détermination de l'index théorique grâce à un algorithme mathématique,
ledit
index théorique correspondant alors notamment au rapport des cinétiques de
transport
du glucose,
2- détermination d'un groupe de descripteurs empiriques permettant d'obtenir
un
groupe d'index empiriques, chacun desdits descripteurs empiriques étant obtenu
à
partir des deux susdits groupes de données, par une ou plusieurs opérations
mathématiques ;
3- comparaison des index empiriques avec l'index théorique, afin de déterminer
l'index empirique le plus proche de l'index théorique, et de sélectionner le
descripteur
empirique correspondant à cet index empirique.
Le descripteur empirique est une équation choisie de façon arbitraire, pour sa
capacité à
fournir des index les plus proches possibles des index obtenus avec
l'algorithme
mathématique, qui est également une équation, lorsque les mêmes ensembles de
données sont
traités par ces deux équations.
A titre d'exemple, le descripteur empirique suivant a été déterminé grâce à la
procédure
décrite ci-dessus :
Activité [(10 min insuline x 20 min insuline) / (10 min basal x 20 min basal)]
x [Rapport (50
- 90) x Rapport (900 - 1200)]
La signification des termes employés dans cette équation est détaillée dans la
partie
expérimentale de l'invention.
Par index empirique le plus proche de l'index théorique , on désigne la
valeur de l'index
empirique ayant une différence avec la valeur de l'index théorique la moins
significative
possible. Les limites inférieures de significativité utilisées sont p < 0,05,
avec pour la
corrélation un r2 > 0,45, notamment r2 > 0,45 et inférieur à 0,75,
préférentiellement r2 > 0,75.
Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le mammifère est le rat et
les cellules sont
des cellules du muscle squelettique ou des cellules du muscle squelettique et
des cellules du
coeur.

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Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le dérivé du glucose
halogéné en
position 6 est un traceur pur du transport du glucose.
Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, le dérivé du
glucose
5 halogéné en position 6, est un 6-déoxy-6-halogéno-glucose, notamment iodé ou
fluoré, et plus
particulièrement le 6-déoxy-6-iodoglucose et le 6-déoxy-6-fluoroglucose.
Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le dérivé du glucose
halogéné en
position 6 est iodé, le dérivé étant notamment le 6-déoxy-6-iodoglucose marqué
avec un
10 isotope radioactif de l'iode, notamment l'iode 123.
Le dérivé du glucose halogéné en position 6 est notamment le 6-déoxy-6-
iodoglucose marqué
avec un isotope radioactif de l'iode, notamment l'iode 123, 124, 125, 131,
132, plus
particulièrement l'iode 123.
Selon un autre mode de réalisation, l'invention concerne un procédé de
détermination de
l'insulino-résistance, chez un patient susceptible de présenter une insulino-
résistance, dans
lequel les étapes de mesures de la variation de la quantité du susdit dérivé
du glucose
halogéné en position 6, dans des cellules du muscle squelettique sont
effectuées à l'aide d'une
sonde permettant la détection des rayonnement y de l'iode et des rayonnements
y de
l'annihilation positon-électron du fluor, notamment une sonde Nal.
Selon un autre mode de réalisation, l'invention concerne un procédé de
détermination de
l'insulino-résistance, chez un patient susceptible de présenter une insulino-
résistance, dans
lequel les étapes de mesures de la variation de la quantité du susdit dérivé
du glucose
halogéné en position 6, dans des cellules du coeur sont effectuées à l'aide
d'un moyen de
détection des rayonnement y de l'iode et des rayonnements y de l'annihilation
positon-électron
du fluor, notamment d'une y caméra ou d'une caméra TEP.
Selon un autre mode de réalisation, l'invention concerne un procédé de
détermination de
l'insulino-résistance, chez un patient susceptible de présenter une insulino-
résistance, dans
lequel les étapes de mesures de la variation de la quantité du susdit dérivé
du glucose
halogéné en position 6, dans des cellules du muscle squelettique et des
cellules du coeur sont
effectuées à l'aide d'une sonde permettant la détection des rayonnement y de
l'iode et du

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fluor, notamment une sonde NaI pour les cellules du muscle squelettique, et
d'un moyen de
détection des rayonnement y de l'iode et des rayonnements 7 de l'annihilation
positon-électron
du fluor, notamment d'une y caméra ou d'une caméra TEP pour les cellules du c
ur.
Selon un autre mode de réalisation, l'invention concerne un procédé de
détermination de
l'insulino-résistance, chez un patient susceptible de présenter une insulino-
résistance, dans
lequel les étapes de mesures de la variation de la quantité du susdit dérivé
du glucose
halogéné en position 6, dans le sang sont effectuées à l'aide d'un moyen de
détection des
rayonnement y de l'iode et du fluor, notamment d'une y caméra, d'une caméra
TEP ou d'un
compteur Y.
Les mesures de quantité de traceur effectuées sur les échantillons sanguins
sont réalisées à
l'aide du compteur y, et les mesures de quantité de traceur effectuées à la
proximité de la
surface de la peau du patient sont réalisées à l'aide d'une y caméra ou d'une
caméra TEP.
Ces mesures permettent de déterminer l'index théorique de transport du
glucose, grâce aux
algorithmes mathématiques ; ledit index théorique permettant de déterminer un
descripteur
empirique.
Ainsi, la mesure sur le sang est nécessaire pour pouvoir déterminer un
descripteur empirique.
Cependant, une fois le descripteur empirique connu il n'est plus nécessaire de
mesurer les
variations de quantité de traceur dans le sang, car l'insulino-résistance peut
être déterminée
avec les groupes de données relatives au muscle considéré et le descripteur
empirique.
Selon un mode particulier de réalisation, l'invention concerne un procédé de
détermination de
l'insulino-résistance chez un patient, comprenant :
- une première étape de mesure de la variation de la quantité (en fonction du
temps) de 6-déoxy-6-iodoglucose préalablement injecté au patient, laquelle
mesure a
lieu dans des cellules du muscle squelettique dudit patient, pendant une durée
donnée
At, notamment d'environ 20 minutes à partir de l'injection de 6-déoxy-6-
iodoglucose,
laquelle mesure a lieu à l'aide d'une sonde notamment NaI permettant la
détection des
rayonnements y de l'iode 123, pour établir un premier groupe de données ;
- une deuxième étape de mesure de la variation de la quantité (en fonction du
temps) du 6-déoxy-6-iodoglucose préalablement injecté, et précédé d'une
injection

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d'insuline, notamment environ 10 minutes avant l'injection du susdit dérivé
iodé au
patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules du muscle squelettique dudit
patient,
pendant une durée donnée At, notamment d'environ 20 minutes, à partir de
l'injection
de 6-déoxy-6-iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'une sonde
notamment Nal
permettant la détection des rayonnements y de l'iode 123, pour établir un
second
groupe de données ;
- une troisième étape de calcul d'un index caractérisant la vitesse de
transport du
glucose, ledit transport de glucose ayant lieu à partir du compartiment
interstitiel vers
les cellules du muscle squelettique, et ledit index pouvant être déterminé à
l'aide d'un
algorithme mathématique et/ou d'un descripteur empirique, à partir des deux
susdits
groupes de données ;
- une quatrième étape de comparaison du susdit index caractérisant la vitesse
de
transport du glucose avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose
obtenue chez un patient sain, en mettant en oeuvre chez ledit patient sain,
les trois
étapes définies ci-dessus à propos du patient, ladite comparaison permettant
de
déterminer une déviation associable à une insulino-résistance dudit patient.
Selon un mode particulier de réalisation, l'invention concerne un procédé de
détermination de
l'insulino-résistance chez un patient, comprenant :
- une première étape de mesure de la variation de la quantité (en fonction du
temps) de 6-déoxy-6-iodoglucose préalablement injecté au patient, laquelle
mesure a
lieu dans des cellules du coeur dudit patient, pendant une durée donnée At,
notamment
d'environ 20 minutes, à partir de l'injection de 6-déoxy-6-iodo glucose,
laquelle
mesure a lieu à l'aide notamment d'une y caméra permettant la détection des
rayonnements y de l'iode 123, pour établir un premier groupe de données;
- une deuxième étape de mesure de la variation de la quantité (en fonction du
temps) du 6-déoxy-6-iodoglucose préalablement injecté, et précédé d'une
injection
d'insuline, notamment environ 10 minutes avant l'injection du susdit dérivé
iodé au
patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules du coeur dudit patient,
pendant une

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durée donnée At, notamment d'environ 20 minutes, laquelle mesure a lieu à
l'aide
notamment d'une y caméra permettant la détection des rayonnements y de l'iode
123,
pour établir un second groupe de données ;
- une troisième étape de calcul d'un index caractérisant la vitesse de
transport du
glucose, ledit transport de glucose ayant lieu à partir du sang vers les
cellules du coeur,
et ledit index pouvant être déterminé à l'aide d'un algorithme mathématique
et/ou
d'un descripteur empirique, à partir des deux susdits groupes de données ;
- une quatrième étape de comparaison du susdit index caractérisant la vitesse
de
transport du glucose avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose
obtenue chez un patient sain, en mettant en oeuvre chez ledit patient sain,
les trois
étapes définies ci-dessus à propos du patient, ladite comparaison permettant
de
déterminer une déviation associable à une insulino-résistance dudit patient.
Selon un mode particulier de réalisation, l'invention concerne un procédé de
détermination de
l'insulino-résistance chez un patient, comprenant :
une première étape comprenant
^ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) de 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté au patient, laquelle mesure a lieu dans des
cellules du muscle squelettique dudit patient, pendant une durée donnée At,
notamment d'environ 20 minutes, à partir de l'injection de 6-déoxy-6-
iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'une sonde notamment Nal
permettant la détection des rayonnements y de l'iode 123, pour établir un
premier groupe de données relatif au muscle squelettique, et;
^ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) de 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté au patient, laquelle mesure a lieu dans des
cellules du coeur dudit patient, pendant une durée donnée At, notamment
d'environ 20 minutes, à partir de l'injection de 6-déoxy-6-iodoglucose,
laquelle mesure a lieu à l'aide notamment d'une y caméra permettant la
détection des rayonnements y de l'iode 123, pour établir un premier groupe de
données relatif au coeur ;

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- une deuxième étape comprenant
^ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) du 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté, et précédé d'une injection d'insuline,
notamment environ 10 minutes avant l'injection du susdit dérivé iodé au
patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules du muscle squelettique dudit
patient, pendant une durée donnée At, notamment d'environ 20 minutes, à
partir de l'injection de 6-déoxy-6-iodoglucose, laquelle mesure a lieu à
l'aide
d'une sonde notamment Nal permettant la détection des rayonnements y de
l'iode 123, pour établir un second groupe de données relatif au muscle
squelettique, et;
^ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) du 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté, et précédé d'une injection d'insuline,
notamment environ 10 minutes avant l'injection du susdit dérivé iodé au
patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules du coeur dudit patient,
pendant
une durée donnée At, notamment d'environ 20 minutes, à partir de l'injection
de 6-déoxy-6-iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide notamment d'une y
caméra permettant la détection des rayonnements y de l'iode 123, pour établir
un second groupe de données relatif au coeur,
- une troisième étape de calcul comprenant
^ le calcul d'un index caractérisant la vitesse de transport du glucose, ledit
transport de glucose ayant lieu à partir du compartiment interstitiel vers les
cellules du muscle squelettique, et ledit index pouvant être déterminé à
l'aide
d'un algorithme mathématique et/ou d'un descripteur empirique, à partir des
deux susdits groupes de données relatifs au muscle squelettique, et ;
^ le calcul d'un index caractérisant la vitesse de transport du glucose, ledit
transport de glucose ayant lieu à partir du sang vers les cellules du c ur, et
ledit index pouvant être déterminé à l'aide d'un algorithme mathématique et/ou
d'un descripteur empirique, à partir des deux susdits groupes de
données relatifs au c ur ;
- une quatrième étape de comparaison
^ du susdit index caractérisant la vitesse de transport du glucose, dans les
cellules du muscle squelettique, avec l'index caractérisant la vitesse de

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transport du glucose, dans les cellules du muscle squelettique obtenue chez un
patient sain, en mettant en oeuvre chez ledit patient sain, les trois étapes
définies ci-dessus à propos du patient, ladite comparaison permettant de
déterminer une déviation associable à une insulino-résistance dudit patient,
et ;
5 ^ du susdit index caractérisant la vitesse de transport du glucose, dans les
cellules du coeur, avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose,
dans les cellules du coeur, obtenue chez un patient sain, en mettant en oeuvre
chez ledit patient sain, les trois étapes définies ci-dessus à propos du
patient,
ladite comparaison permettant de déterminer une déviation associable à une
10 insulino-résistance dudit patient.
Dans le cadre de l'invention il est également possible de mesurer les
variations de quantités
de traceur du glucose dans le sang du patient, pour constituer deux groupes de
données relatifs
au sang. Cette mesure peut-être effectuée par prélèvement d'échantillons
sanguins, puis
15 mesure des rayonnements y de ces échantillons à l'aide d'un compteur y pour
déterminer la
quantité de traceur qu'ils contiennent ; ou par mesure directe des
rayonnements y sur une
région du corps du patient, à l'aide d'une y caméra, cette région devant être
pertinente pour
cette mesure, telle que la crosse aortique. Cette dernière méthode a
l'avantage de ne pas
nécessiter de prélèvements sanguins, elle est donc beaucoup moins
contraignante pour le
20 patient.
Les mesures de quantités de traceur dans le sang permettent de déterminer
l'index de transport
du glucose grâce à l'algorithme mathématique.
Selon un mode particulier de réalisation, l'invention concerne un procédé de
détermination de
25 l'insulino-résistance chez un patient, comprenant:
une première étape, réalisée pendant une durée donnée At, comprenant
^ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) de 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté au patient, laquelle mesure a lieu sur des
échantillons sanguins dudit patient, lesdits échantillons ayant été prélevés
au
cours de la susdite durée donnée At, notamment d'environ 20 minutes, à partir
de l'injection de 6-déoxy-6-iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'un
compteur gamma, permettant la détection du rayonnement y de l'iode 123, pour
établir un premier groupe de données relatif au sang, et

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^ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) de 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté au patient, laquelle mesure a lieu dans des
cellules musculaires dudit patient, pendant la susdite durée donnée At,
notamment d'environ 20 minutes, à partir de l'injection de 6-déoxy-6-
iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'une y caméra, ou d'une sonde
NaI, permettant la détection du rayonnement y de l'iode 123, pour établir un
premier groupe de données relatif au muscle,
une deuxième étape, réalisée pendant une durée sensiblement égale à la susdite
durée At, comprenant
^ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) 6-déoxy-6-
iodoglucose préalablement injecté, et précédé d'une injection d'insuline,
notamment environ 10 minutes avant l'injection du susdit dérivé iodé au
patient, laquelle mesure a lieu sur des échantillons sanguins dudit patient,
lesdits échantillons ayant été prélevés au cours de la susdite durée donnée
At,
notamment d'environ 20 minutes, à partir de l'injection de 6-déoxy-6-
iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'un compteur gamma, permettant
la détection du rayonnement y de l'iode 123, pour établir un second groupe de
données relatif au sang, et
^ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) de 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté, et précédé d'une injection d'insuline,
notamment environ 10 minutes avant l'injection du susdit dérivé iodé au
patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules musculaires dudit patient,
pendant la susdite durée donnée At, notamment d'environ 20 minutes, à partir
de l'injection de 6-déoxy-6-iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'une
y
caméra ou d'une sonde Nal, permettant la détection du rayonnement y de l'iode
123, pour établir un second groupe de données relatif au muscle,
- une troisième étape de calcul d'un index caractérisant la vitesse de
transport du
glucose, ledit transport de glucose ayant lieu du sang vers les cellules
musculaires, et
ledit index étant déterminé à l'aide d'un algorithme mathématique ; le calcul
de cet
index faisant intervenir les groupes de données relatifs au sang, et les
groupes de
données relatifs au muscle,

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- une quatrième étape de comparaison du susdit index caractérisant la vitesse
de
transport du glucose avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose
obtenue chez un patient sain, en mettant en oeuvre chez ledit patient sain,
les trois
étapes définies ci-dessus à propos du patient, ladite comparaison permettant
de
déterminer une déviation associable à une insulino-résistance dudit patient.
Selon un mode particulier de réalisation, l'invention concerne un procédé de
détermination de
l'insulino-résistance chez un patient, comprenant :
- une première étape, réalisée pendant une durée donnée At, comprenant
^ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) de 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté au patient, laquelle mesure a lieu dans le
sang dudit patient, pendant la susdite durée donnée At, notamment d'environ
minutes, à partir de l'injection de 6-déoxy-6-10 do glucose, laquelle mesure a
15 lieu à l'aide d'une y caméra, permettant la détection du rayonnement y de
l'iode
123, pour établir un premier groupe de données relatif au sang, et
^ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) de 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté au patient, laquelle mesure a lieu dans des
cellules musculaires dudit patient, pendant la susdite durée donnée At,
20 notamment d'environ 20 minutes, à partir de l'injection de 6-déoxy-6-
iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'une y caméra, ou d'une sonde
Nal , permettant la détection du rayonnement y de l'iode 123, pour établir un
premier groupe de données relatif au muscle,
- une deuxième étape, réalisée pendant une durée sensiblement égale à la
susdite
durée At, comprenant
^ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) 6-déoxy-6-
iodoglucose préalablement injecté, et précédé d'une injection d'insuline,
notamment environ 10 minutes avant l'injection du susdit dérivé iodé au
patient, laquelle mesure a lieu dans le sang dudit patient, pendant la susdite
durée donnée At, notamment d'environ 20 minutes, à partir de l'injection de 6-
déoxy-6-iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'une y caméra,
permettant la détection du rayonnement y de l'iode 123, pour établir un second
groupe de données relatif au sang, et

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^ une mesure de la variation de la quantité (en fonction du temps) de 6-déoxy-
6-
iodoglucose préalablement injecté, et précédé d'une injection d'insuline,
notamment environ 10 minutes avant l'injection du susdit dérivé iodé au
patient, laquelle mesure a lieu dans des cellules musculaires dudit patient,
pendant la susdite durée donnée At, notamment d'environ 20 minutes, à partir
de l'injection de 6-déoxy-6-iodoglucose, laquelle mesure a lieu à l'aide d'une
y
caméra, ou d'une sonde NaI , permettant la détection du rayonnement y de
l'iode 123, pour établir un second groupe de données relatif au muscle,
- une troisième étape de calcul d'un index caractérisant la vitesse de
transport du
glucose, ledit transport de glucose ayant lieu du sang vers les cellules
musculaires, et
ledit index étant déterminé à l'aide d'un algorithme mathématique ; le calcul
de cet
index faisant intervenir les groupes de données relatifs au sang, et les
groupes de
données relatifs au muscle,
- une quatrième étape de comparaison du susdit index caractérisant la vitesse
de
transport du glucose avec l'index caractérisant la vitesse de transport du
glucose
obtenue chez un patient sain, en mettant en oeuvre chez ledit patient sain,
les trois
étapes définies ci-dessus à propos du patient, ladite comparaison permettant
de
déterminer une déviation associable à une insulino-résistance dudit patient.
La partie expérimentale décrit les expériences réalisées dans le cadre de la
présente
invention, notamment des expériences de sensibilité et de reproductibilité de
mesures selon la
présente invention. Les expériences de sensibilité utilisent la rosiglitazone
pour rétablir une
sensibilité à l'insuline chez des rats diabétiques.
Par sensibilité on désigne la capacité du traceur (6DIG) à mettre en
évidence les
variations de transport du glucose et les variations de l'insulino-résistance,
et la capacité du
descripteur empirique, de l'index théorique et de l'index empirique selon la
présente
invention, à détecter une insulino-résistance, c'est-à-dire une anomalie dans
le transport du
glucose, statistiquement significative. Le descripteur, ou l'index, présente
une aptitude à
détecter des variations dans le transport du glucose, suffisante pour
déterminer l'insulino-
résistance d'un mammifère.

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Par reproductibilité on désigne la capacité du descripteur empirique, de
l'index
théorique et de l'index empirique selon la présente invention, à détecter une
insulino-
résistance chez des mammifères sans variations statistiquement significatives
du résultat.
C'est-à-dire que la même expérience pourra être conduite plusieurs fois et
produire à chaque
tentative le même résultat.
Par variation statistiquement significative on désigne une variation
testée selon un
test statistique de Mann et Whitney. Le résultat est considéré comme
significatif si p est
inférieur ou égal à 0,05.
La rosiglitazone est un antidiabétique destiné au traitement du diabète de
type 2. La
rosiglitazone est un agoniste des PPAR gamma (peroxisome proliferator-
activated receptor);
elle réduit la disponibilité des lipides, améliore l'action de l'insuline et
la glycorégulation.
Chimiquement la rosiglitazone est la ( )-5-[[4-[2-(méthyl-2-pyridinylamino)
éthoxy] phényl]
méthyl]-2,4-thiazolidinedione, son numéro CAS est le 122320-73-4.

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Description des figures
Figure 1 : Séquence des injections
5 La figure 1 décrit une séquence d'injections de 6DIG et d'insuline afin de
déterminer
l'insulino-résistance. La figure représente une chronologie débutant à gauche
de la figure à
l'instant 1 correspondant à la première injection de 6DIG. A partir de cet
instant 1, et sur une
période de 10 à 30 minutes, notamment 20 minutes, a lieu la mesure A
correspondant à
l'acquisition de données en condition dite basale . L'instant 2 suit
directement la mesure
10 A, il correspond à une injection d'insuline. 10 minutes après cet instant 2
a lieu l'instant 3
correspondant à la seconde injection de 6DIG. A partir de cet instant 3, et
sur une période de
20 minutes, a lieu la mesure B correspondant à l'acquisition de données en
condition dite
insuline .
15 Figure 2. : Modèle des compartiments dans le cas du muscle squelettique
La figure 2 représente les différents compartiments utilisés lors du calcul
des
cinétiques d'échange de glucose avec les cellules du muscle squelettique. Dans
cette figure,
Cp représente le compartiment plasmatique (sang), C; le compartiment
interstitiel et Ce le
20 compartiment correspondant aux cellules du muscle squelettique. Les
constantes cinétiques
d'échange de glucose entre les différents compartiments sont notées k1 pour
l'échange du
sang vers le milieu interstitiel, k2 pour l'échange du milieu interstitiel
vers le sang, k3 pour
l'échange du milieu interstitiel vers les cellules du muscle squelettique et
k4 pour l'échange
du muscle squelettique vers le milieu interstitiel.
Fi_ure 3.: Modèle des compartiments dans le cas du coeur.
La figure 3 représente les différents compartiments utilisés lors du calcul
des
cinétiques de transport du glucose lors des échanges avec les cellules du
coeur. Dans cette
figure, ql représente le compartiment plasmique (sang), q2 le compartiment
correspondant
aux cellules du coeur et q3 le compartiment représentant les tissus
périphériques.
Les constantes cinétiques de transport du glucose entre les différents
compartiments sont
notées k(i,j), avec i et j des nombres entiers associés aux compartiments.
Dans cette
représentation, i représente le compartiment vers lequel a lieu le transport
et j le compartiment

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à partir duquel a lieu le transport. Ainsi, k(2,1) représente la cinétique de
transport du glucose
ayant lieu à partir du sang vers le c ur, et k(0,1) représente une fuite
irréversible (élimination
à travers les reins par exemple).
Fi~zure 4. : Corrélation entre l'index théorique et empirique (muscle
squelettique du rat)
La figure 4 représente la corrélation entre les index de transport du glucose
empirique
et théorique, dans les cellules du muscle squelettique. Les valeurs de l'index
théorique sont
représentées en abscisses, les valeurs de l'index empirique en ordonnées.
Chaque point
correspond à un rat, les points noirs sont les rats Zucker (insulino-
résistants), les points blancs
sont les rats Wistar (sains). Le protocole de mesure a été répété pour chaque
rat, les index
théorique et empirique déterminés pour chaque rat, puis un point désignant le
rat est reporté
dans la figure 4 en fonction de ses deux index. La droite en trait plein
représente la droite de
régression de l'ensemble des rats.
Figure 5.: Ecart significatif grâce à l'index empirique
La figure 5 représente la séparation significative qui peut être observée
entre les rats
sains (Wistar, points blancs) et les rats insulino-résistants (Zucker, points
noirs), grâce au
protocole de mesure du 6DIG et à l'aide d'un descripteur empirique. En
ordonnées de la
figure est représenté l'index empirique de transport du glucose. Cet index a
été calculé pour
chacun des rats représentant un point de la colonne située au centre de la
figure. Les données
ont été obtenues dans le cadre d'un protocole où la durée d'acquisition des
résultats est de 20
minutes en condition basale et de 20 minutes en condition insuline .
Les deux points
isolés à droite de la colonne représentent les moyennes pour les rats Wistar
et Zucker avec
leurs écart-types.
Figure 6.: Moyenne des coefficients k3 pour le rat (muscle)
Ce graphique représente la moyenne obtenue lors des calculs de k3, à savoir
les
coefficients de transfert du glucose dans des cellules du muscle squelettique.
Les valeurs de
k3 sont indiquées sur l'axe des ordonnées. L'axe des abscisses comprend 4
colonnes : les
deux de gauche et les deux de droite ; les deux de gauche sont relatives aux
valeurs observées
pour les rats Wistar (sains), et les deux de droite sont relatives aux rats
Zucker (insulino-

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résistants). Les colonnes blanches indiquent les valeurs de k3 en condition
dite basale ,
c'est-à-dire sans injection d'insuline ; les colonnes noires indiquent les
valeurs de k3 en
condition dite insuline , c'est-à-dire après injection d'insuline.
Fi~zure 7. : Variation des coefficients k3 pour le rat (muscle)
Ce graphique représente les variations obtenues lors des calculs de k3, à
savoir les
coefficients de transfert du glucose dans des cellules du muscle squelettique.
Les valeurs de
k3 sont indiquées sur l'axe des ordonnées. L'axe des abscisses indique si les
valeurs ont été
enregistrées à l'état basal c'est-à-dire sans injection d'insuline (colonne
de gauche) ; ou à
l'état insuline c'est-à-dire après injection d'insuline (colonne de
droite). Les traits pleins
relient les points blancs qui marquent les valeurs obtenues pour des rats
Wistar (sains), et les
traits hachurés relient les points noirs qui marquent les valeurs obtenues
pour les rats Zucker
(insulino -résistants).
Le point blanc isolé à droite de la colonne représentant les mesures à l'état
insuline
indique la valeur moyenne mesurée à l'état insuline pour les rats Wistar
ainsi que l'écart
type avec une discrimination de p = 0,003.
Le point noir isolé à droite de la colonne représentant les mesures à l'état
insuline
indique la valeur moyenne mesurée à l'état insuline pour les rats Zucker
ainsi que l'écart
type avec une discrimination de p = 0,003.
Figure 8.: Variations de quantité de 6DIG dans le coeur du chien.
Ce graphique représente en ordonnée les variations de cpm (coups par minutes),
pour
un pixel et de la quantité (en mCi) de 6DIG injecté, par rapport à l'axe des
abscisses qui
représente le temps d'acquisition en minute des données, dans le coeur d'un
chien. L'activité
mesurée est rapportée au nombre de pixel, car lorsque l'on détermine une
région d'intérêt sur
une image scintigraphique, le nombre de pixels dans la zone sélectionnée
manuellement n' est
pas toujours le même.
Deux séries de données sont représentées ; une première série de mesure
indiquée par
des carrés reliés entre eux, représente les données enregistrées pour un
animal à jeun. Une
seconde série de données, indiquée par des ronds reliés entre eux, représente
les données
enregistrées pour un animal perfusé avec une solution GIK
(Glucose/Insuline/potassium).

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Fi_ure 9.: Corrélation entre index théorique et empirique (coeur du rat)
La figure 9 représente la corrélation entre les index de transport du glucose
empirique
et théorique, dans les cellules du coeur, chez le rat. Les valeurs de l'index
théorique sont
représentées en abscisses, les valeurs de l'index empirique en ordonnées.
Chaque point
correspond à un rat, les points noirs sont les rats Zucker (n = 11, insulino-
résistants), les
points blancs sont les rats Wistar (n = 11, sains). Le protocole de mesure a
été répété pour
chaque rat, les index théorique et empirique déterminés pour chaque rat, puis
un point
désignant le rat est reporté dans la figure 9 en fonction de ses deux index.
La droite en trait
plein représente la droite de régression de l'ensemble des rats (R2 = 0,7253 ;
y = 0,7696*x +
0,1111).
Fi~zure 10. _ : Corrélation entre index théorique et empirique (muscle
squelettique du rat).
La figure 10 représente la corrélation entre les index de transport du glucose
empirique
et théorique, dans les cellules du muscle squelettique, chez le rat. Les
valeurs de l'index
théorique sont représentées en abscisses, les valeurs de l'index empirique en
ordonnées.
Chaque point correspond à un rat, les points noirs sont les rats Zucker (n =
9, insulino-
résistants), les points blancs sont les rats Wistar (n = 10, sains). Le
protocole de mesure a été
répété pour chaque rat, les index théorique et empirique déterminés pour
chaque rat, puis un
point désignant le rat est reporté dans la figure 10 en fonction de ses deux
index. La droite en
trait plein représente la droite de régression de l'ensemble des rats (R2 =
0,6344 ; y =
0,4225*x + 0,6993).
Fiu
_ r e 11. : Reproductibilité du Descripteur Empirique (coeur du rat).
Ce graphique représente la moyenne obtenue lors des calculs de descripteur
empirique
dans le coeur, chez le rat Wistar, en fonction du temps. Les valeurs du
descripteur sont
indiquées sur l'axe des ordonnées. L'axe des abscisses comprend 2 colonnes. La
colonne de
gauche correspond à la première détermination du descripteur réalisée. La
colonne de droite
correspond à la seconde détermination du descripteur réalisée. Un délai de 7
jours sépare les
deux mesures.
Aucun écart significatif n'est observé entre les deux colonnes.

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Figure 12. : Sensibilité du Descripteur Empirique (coeur du rat).
Ce graphique représente la moyenne obtenue lors des calculs de descripteur
empirique
dans le coeur, chez le rat Zucker, avec ou sans traitement avec la
Rosiglitazone ou avec un
placébo. Les valeurs du descripteur sont indiquées sur l'axe des ordonnées.
L'axe des
abscisses comprend 4 colonnes : les deux de gauche et les deux de droite ; les
deux de gauche
sont relatives aux valeurs observées pour les rats au début de l'observation
avant toute
injection, et les deux de droite sont relatives aux rats 21 jours après
injection. Les colonnes
blanches indiquent les rats ayant subi une injection de Rosiglitazone, les
colonnes noires
indiquent les rats ayant subi une injection d'un placébo.
Aucun écart significatif n'est observé entre les première et deuxième
colonnes.
Aucun écart significatif n'est observé entre les deuxième et quatrième
colonnes.
Un écart significatif est observé entre les première et troisième colonnes (p
= 0,033).
Un écart significatif est observé entre les troisième et quatrième colonnes (p
= 0,006).
Figure 13. : Corrélation entre l'index empirique, et le GIR (coeur du rat).
La figure 13 représente la corrélation entre les index de transport du glucose
empirique
dans les cellules du coeur et le GIR (Glucose Infusion Rate) mesuré par Clamp
euglycémique
hyperinsulémique. Les valeurs de l'index empirique sont représentées en
abscisses, les
valeurs GIR (mg/kg/min) en ordonnées. Chaque point correspond à un rat Wistar.
Le
protocole de mesure a été répété pour chaque rat, le GIR et l'index empirique
déterminés pour
chaque rat, puis un point désignant le rat est reporté dans la figure 13 en
fonction de son index
et de son GIR. La droite en trait plein représente la droite de régression de
l'ensemble des rats
(y = 2,02*x + 13,99 ; R1=0,47 (R = 0,688) ; p = 0,0 19).
Fiu
_ r e 14. : Corrélation entre l'index empirique, et le GIR (muscle
squelettique du rat).
La figure 14 représente la corrélation entre les index de transport du glucose
empirique
dans les cellules du muscle squelettique et le GIR (Glucose Infusion Rate)
mesuré par Clamp
euglycémique hyperinsulémique. Les valeurs de l'index empirique sont
représentées en
abscisses, les valeurs GIR (mg/kg/min) en ordonnées. Chaque point correspond à
un rat

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Wistar. Le protocole de mesure a été répété pour chaque rat, le GIR et l'index
empirique
déterminés pour chaque rat, puis un point désignant le rat est reporté dans la
figure 14 en
fonction de son index et de son GIR. La droite en trait plein représente la
droite de régression
de l'ensemble des rats (y = 2,1316*x + 16,858, R2 = 0,5032, p=0,022).
5
Figure 15. : Reproductibilité du Descripteur Empirique (muscle squelettique du
rat).
Ce graphique représente la moyenne obtenue lors des calculs de descripteur
empirique
dans le muscle squelettique, chez le rat Wistar, en fonction du temps. Les
valeurs du
10 descripteur sont indiquées sur l'axe des ordonnées. L'axe des abscisses
comprend 2 colonnes.
La colonne de gauche correspond à la première détermination du descripteur
réalisée. La
colonne de droite correspond à la seconde détermination du descripteur
réalisée. Un délai de 7
jours sépare les deux mesures.
Aucun écart significatif n'est observé entre les deux colonnes.
Fi_ r~u. e 16. : Sensibilité du Descripteur Empirique (muscle squelettique du
rat).
Ce graphique représente la moyenne obtenue lors des calculs de descripteur
empirique
dans le muscle squelettique, chez le rat Zucker, avec ou sans traitement avec
la Rosiglitazone
ou avec un placébo. Les valeurs du descripteur sont indiquées sur l'axe des
ordonnées. L'axe
des abscisses comprend 4 colonnes : les deux de gauche et les deux de droite ;
les deux de
gauche sont relatives aux valeurs observées pour les rats au début de
l'observation avant toute
injection, et les deux de droite sont relatives aux rats 21 jours après
injection. Les colonnes
blanches indiquent les rats ayant subi une injection de Rosiglitazone, les
colonnes noires
indiquent les rats ayant subi une injection d'un placébo.
Aucun écart significatif n'est observé entre les première et deuxième
colonnes.
Aucun écart significatif n'est observé entre les deuxième et quatrième
colonnes.
Un écart significatif est observé entre les première et troisième colonnes (p
= 0,021).
Un écart significatif est observé entre les troisième et quatrième colonnes (p
= 0,005).
Figure _ 17. : Reproductibilité de l'index théorique (coeur du rat)
Ce graphique représente les variations obtenues lors des calculs de l'index
théorique
de transfert du glucose dans des cellules du coeur chez le rat Wistar. Les
valeurs de l'index

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sont indiquées sur l'axe des ordonnées. L'axe des abscisses comprend 2 séries
de mesures
espacées de 7 jours. La valeur de gauche correspond à la première
détermination de l'index
réalisée. La valeur de droite correspond à la seconde détermination de l'index
réalisée.
Aucun écart significatif n'est observé entre les deux séries de mesures.
Figure 18. : Sensibilité de l'index théorique (coeur du rat).
Ce graphique représente la moyenne obtenue lors des calculs de l'index
théorique dans
le coeur, chez le rat Zucker, avec ou sans traitement avec la Rosiglitazone ou
avec un placébo.
Les valeurs de l'index sont indiquées sur l'axe des ordonnées. L'axe des
abscisses comprend
4 colonnes : les deux de gauche et les deux de droite ; les deux de gauche
sont relatives aux
valeurs observées pour les rats au début de l'observation avant toute
injection, et les deux de
droite sont relatives aux rats 7 jours après injection. Les colonnes blanches
indiquent les rats
ayant subi une injection de Rosiglitazone, les colonnes noires indiquent les
rats ayant subi une
injection d'un placébo.
Un écart significatif est observé entre les troisième et quatrième colonnes (p
< 0,05).
Figure 19. : Evolution des coefficients k(2,1) pour le rat (coeur)
Ce graphique représente les variations obtenues lors des calculs de k(2, 1), à
savoir les
coefficients de transfert du glucose dans des cellules du coeur. Les valeurs
de k(2,1) sont
indiquées sur l'axe des ordonnées. L'axe des abscisses indique si les valeurs
ont été
enregistrées à l'état basal c'est-à-dire sans injection d'insuline (colonne
de gauche); ou à
l'état insuline c'est-à-dire après injection d'insuline (colonne de
droite). Les traits pleins
relient les points blancs qui marquent les valeurs obtenues pour des rats
Wistar (sains), et les
traits hachurés relient les points noirs qui marquent les valeurs obtenues
pour les rats Zucker
(insulino-résistants).
Le point blanc isolé à droite de la colonne représentant les mesures à l'état
insuline
indique la valeur moyenne mesurée à l'état insuline pour les rats Wistar
ainsi que l'écart
type avec une discrimination de p < 0,05.
Le point noir isolé à droite de la colonne représentant les mesures à l'état
insuline
indique la valeur moyenne mesurée à l'état insuline pour les rats Zucker
ainsi que l'écart
type.

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Figure 20. : Glycémie après 14 heures de jeûne chez le rat
La figure 20 représente la glycémie de quatre groupes de rats. La glycémie est
indiquée en g/L suivant l'axe des ordonnées. Les quatre groupes de rats sont
indiqués par les
quatre colonnes en abscisses. Les colonnes sont considérées de gauche à
droite. Les groupes
témoins ne subissent aucune intervention chirurgicale.
La première colonne représente un groupe témoin de 35 individus. La glycémie
de ce
groupe est de 0,779 +/- 0,045 g/L après 14 heures de jeûne. Cette mesure est
effectuée 5 jours
avant l'intervention chirurgicale.
La seconde colonne représente un groupe témoin de 11 individus. La glycémie de
ce
groupe est de 0,849 +/- 0,315 g/L après 14 heures de jeûne. Cette mesure est
effectuée 7 jours
après l'intervention chirurgicale.
La troisième colonne représente un groupe de rats Sham (rats ayant subi
l'intervention chirurgicale, mais sans occlusion) de 13 individus. La glycémie
de ce groupe
est de 0,840 +/- 0,041 g/L après 14 heures de jeûne. Cette mesure est
effectuée 7 jours après
l'intervention chirurgicale.
La quatrième colonne représente un groupe de rats IR (rats ayant subi
l'intervention chirurgicale, et l'occlusion) de 11 individus. La glycémie de
ce groupe est de
0,806 +/- 0,052 g/L après 14 heures de jeûne. Cette mesure est effectuée 7
jours après
l'intervention chirurgicale.
Fi _ r~u. e 21.: Insulinorésistance post-infarctus (coeur du rat).
La figure 21 représente les indices d'insulinorésistance cardiaque
(K(2,1)1õsõi,n~K(2,1)Basai) (voir paragraphe II-2) de trois groupes de rats.
La valeur de l'indice
d'insulinorésistance cardiaque est indiquée suivant l'axe des ordonnées. Les
trois groupes de
rats sont indiqués par les trois colonnes en abscisses. Les colonnes sont
considérées de gauche
à droite. Les mesures sont effectuées 7 jours après l'intervention
chirurgicale. Le groupe
témoin n'a subi aucune intervention chirurgicale.
Un indice d'insulinorésistance égal à 1 signifie une absence totale de réponse
à
l'insuline.
La première colonne représente un groupe témoin de 11 individus. L'indice
d'insulinorésistance cardiaque de ce groupe est de 2,46 +/- 0,25.

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La seconde colonne représente un groupe de rats Sham (rats ayant subi
l'intervention chirurgicale, mais sans occlusion) de 13 individus. L'indice
d'insulinorésistance cardiaque de ce groupe est de 1,62 +/- 0,16. Cet indice
est
significativement différent de l'indice observé pour le groupe témoin (P <
0,01)
La troisième colonne représente un groupe de rats IR (rats ayant subi
l'intervention
chirurgicale, et l'occlusion) de 11 individus. L'indice d'insulinorésistance
cardiaque de ce
groupe est de 1,09 +/- 0,04. Cet indice est significativement différent de
l'indice observé pour
le groupe témoin (P < 0,01) et de l'indice observé pour le groupe Sham (P <
0,01).

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Partie Expérimentale
I Acquisition des données
1) Rat (muscle)
Le rat est opéré après anesthésie générale au pentobarbital sodique (60mg/kg,
intra-
péritonéal) et un premier cathéter a été placé dans la veine fémorale. Un
second cathéter a été
inséré dans l'artère adjacente. Toutes les injections ont été effectuées via
le cathéter veineux
et les prélèvements de sang par le cathéter artériel. Durant toute
l'expérience, la température
du rat est contrôlée et stabilisée à l'aide d'une couverture chauffante
régulée par un système
relié à une sonde rectale mesurant la température interne du rat en continu (
Homeothermic
blanket control unit , Harvard Apparatus, UK).
Le rat reçoit un premier bolus de 6-DIG marqué à l'iode 123 (environ 250 Ci,
cette
activité étant comptée en chambre d'ionisation CRC15R, Capintec fournie par
Arles, France)
en condition basale. L'activité du 6-DIG est suivie avec la gamma-caméra
(champ de vue de
10 cm et résolution intrinsèque de 1,8 mm, Société Biospace, France), ou avec
la sonde NaI
(Scintibloc de Crismatec (Nemours, France) et ScintiSPEC, Aries) dans des
cellules du
muscle squelettique (quadriceps de la patte arrière) durant 20 minutes. Durant
ces 20 minutes,
la radioactivité est comptée en mode LIST (TD. Cradduck, Computers in
Nuclear
Medicine, Vo15 ; numero 1, 1985, Radiographies) et analysée à postériori
Le rat reçoit alors une injection d'insuline (2,5 UI/kg), réalisée 5 minutes
avant une
seconde injection du traceur (environ 250 Ci). A nouveau l'activité du 6-DIG
est suivie avec
la gamma caméra ou avec la sonde NaI dans des cellules du muscle squelettique
durant 20
minutes. Durant ces 20 minutes, la radioactivité est comptée en mode LIST
et analysée à
postériori.
2) Rat (coeur)
Le rat est opéré après anesthésie générale au pentobarbital sodique (60mg/kg,
intra-
péritonéal) et un premier cathéter a été placé dans la veine fémorale. Un
second cathéter a été
inséré dans l'artère adjacente. Toutes les injections ont été effectuées via
le cathéter veineux
et les prélèvements de sang par le cathéter artériel. Durant toute
l'expérience, la température

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du rat est contrôlée et stabilisée à l'aide d'une couverture chauffante
régulée par un système
relié à une sonde rectale mesurant la température interne du rat en continu (
Homeothermic
blanket control unit , Harvard Apparatus, UK).
Le rat reçoit un premier bolus de 6-DIG marqué à l'iode 123 (environ 250 Ci,
cette
5 activité étant comptée en chambre d'ionisation CRC15R, Capintec fournie par
Aries, France)
en condition basale. L'activité du 6-DIG est suivie avec la gamma-caméra
(champ de vue de
10 cm et résolution intrinsèque de 1,8 mm, Société Biospace, France) dans des
cellules du
coeur durant 20 minutes. Durant ces 20 minutes, la radioactivité est comptée
en mode
LIST et analysée à postériori.
10 Le rat reçoit alors une injection d'insuline (2,5 UI/kg), réalisée 5
minutes avant une
seconde injection du traceur (environ 250 Ci). A nouveau, l'activité du 6-DIG
est suivie
avec la gamma caméra dans des cellules du coeur durant 20 minutes. Durant ces
20 minutes, la
radioactivité est comptée en mode LIST et analysée à postériori.
3) Rat (coeur et muscle)
Le rat est opéré après anesthésie générale au pentobarbital sodique (60mg/kg,
intra-
péritonéal) et un premier cathéter a été placé dans la veine fémorale. Un
second cathéter a été
inséré dans l'artère adjacente. Toutes les injections ont été effectuées via
le cathéter veineux
et les prélèvements de sang par le cathéter artériel. Durant toute
l'expérience, la température
du rat est contrôlée et stabilisée à l'aide d'une couverture chauffante
régulée par un système
relié à une sonde rectale mesurant la température interne du rat en continu (
Homeothermic
blanket control unit , Harvard Apparatus, UK).
Le rat reçoit un premier bolus de 6-DIG marqué à l'iode 123 (environ 250 Ci,
cette
activité étant comptée en chambre d'ionisation CRC15R, Capintec fournie par
Aries, France)
en condition basale. L'activité du 6-DIG est suivie avec la gamma caméra ou la
sonde NaI
dans des cellules du muscle squelettique (quadriceps de la patte arrière) et
dans des cellules
cardiaques durant 20 minutes. Durant ces 20 minutes, la radioactivité est
comptée pour les
deux ensembles de cellules en mode LIST et analysée à postériori.
Le rat reçoit alors une injection d'insuline (2,5 UI/kg), réalisée 5 minutes
avant une
seconde injection du traceur (environ 250 Ci). A nouveau l'activité du 6-DIG
est suivie avec
la gamma caméra et la sonde NaI dans des cellules du muscle squelettique et
des cellules du

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coeur durant 20 minutes. Durant ces 20 minutes, la radioactivité est comptée
en mode
LIST et analysée à postériori.
Mesures chez l'homme
Le patient doit être à jeun, préférablement depuis au moins 8 heures.
Il est impossible chez l'homme d'injecter un embol d'insuline comme cela est
fait chez le rat.
La diminution de glycémie induite par l'insuline doit se faire de façon
beaucoup plus
progressive, sur 10 à 15 minutes.
Le protocole de mesure chez l'homme est adapté à partir d'un protocole validé
(Erturk
E et al., Clin Endocrinol Metab, 1998, 83: 2350-2354; Nye EJ et al., J Neurol
Endocrinol,
2001, 13:524-530.), utilisé en pratique clinique pour l'évaluation simultanée
des axes
corticotrope et somatotrope.
Contre-indications à la réalisation du test :
Le patient ne doit, préférentiellement, pas être âgé de plus de 65 ans, il ne
doit pas y
avoir de risque comitial (antécédent personnel comitial, traumatisme crânien,
chirurgie
hypophysaire par voie haute), il ne doit pas y avoir d'antécédents de
pathologie coronarienne,
d'antécédents de troubles du rythme cardiaque, le patient ne doit pas être une
femme enceinte.
Surveillance :
Une présence médicale est nécessaire dès le début du test.
L'attention est portée sur la recherche des signes cliniques en rapport avec
l'hypoglycémie (les pourcentages correspondent à la fréquence d'apparition des
symptômes) :
transpirations (63%), faim (50%), palpitations (51%), tremblements (31%),
perte de
conscience, convulsions (<3%)
L'endormissement est fréquent, il faut lutter contre.
En cas d'apparition des ces symptômes :
- un dosage de glycémie est effectué,
- si l'hypoglycémie est confirmée, la procédure de resucrage est mise en
oeuvre.

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Procédure de resucrage:
- si le patient est conscient, le resucrage s'effectue par voie orale, à
l'aide par exemple
de 3 sucres avec de l'eau ou d'une briquette de jus d'orange,
- en cas de perte de connaissance : glucose 30% : 2 ampoules par voie IV
stricte ou
Glucagon (Glucagen ) : 1 mg par voie IV ou IM ou sous-cutanée,
- contrôle de la glycémie à renouveler 15 à 20 minutes après le resucrage. Si
l'hypoglycémie persiste, il faut renouveler la procédure de resucrage.
4) Homme (muscle)
Le patient reçoit une première injection intraveineuse de 6-DIG (2,5 mCi)
marqué à
l'iode 123 dans les conditions basales. Une sonde NaI (Scintibloc de Crismatec
(Nemours,
France) et ScintiSPEC, Aries) est placée sur le muscle de la cuisse du
patient, et la variation
de 6-DIG marqué dans les cellules de la cuisse est observée durant 20 minutes.
La
radioactivité est enregistrée en mode LIST et analysée à postériori.
Le patient reçoit alors une injection d'insuline (0,lUI/kg), cette dose peut
être ajustée
en fonction de l'indice de masse corporelle (IMC) du patient (0,1 UI/kg si
IMC<25 kg/m2, et
0,15 U/kg si IMC>25 kg/m2), puis 10 minutes plus tard une seconde injection de
6-DIG (2,5
mCi) marqué à l'iode 123. La variation de 6-DIG dans les cellules de la cuisse
est observée à
l'aide de la sonde NaI durant 20 minutes, la radioactivité est enregistrée en
mode LIST et
analysée à postériori.
5) Homme (coeur)
Le patient reçoit une première injection intraveineuse de 6-DIG (2,5 mCi)
marqué à
l'iode 123 dans les conditions basales.
Il est placé sous une gamma-caméra (Symbia T2, Siemens) et l'observation est
faite au
niveau thoracique pour mesurer la variation de 6-DIG marqué dans les cellules
du coeur,
pendant 20 minutes post-injection, la radioactivité est enregistrée en mode
LIST et
analysée à postériori.
Le patient reçoit alors une injection d'insuline (0,1 UI/kg), cette dose peut
être ajustée en
fonction de l'indice de masse corporelle (IMC) du patient (0,1 UI/kg si IMC<25
kg/m2, et
0,15 U/kg si IMC>25 kg/m2), puis 10 minutes plus tard une seconde injection de
6-DIG (2,5

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mCi) marqué à l'iode 123. Il est à nouveau placé sous une gamma-caméra, et
l'observation
des cellules du coeur est renouvelée durant 20 minutes post-injection, la
radioactivité est
enregistrée en mode LIST et analysée à postériori.
6) Homme (coeur et muscle)
Le patient reçoit une première injection intraveineuse de 6-DIG (2,5 mCi)
marqué à
l'iode 123 dans les conditions basales. Il est placé sous une gamma-caméra et
l'observation
est faite au niveau thoracique pour mesurer la variation de 6-DIG marqué dans
les cellules du
coeur, pendant 20 minutes post-injection, la radioactivité est enregistrée en
mode LIST et
analysée à postériori. Parallèlement, une sonde Nal est placée sur le muscle
de la cuisse du
patient, et la variation de 6-DIG marqué dans les cellules de la cuisse est
observée durant 20
minutes, la radioactivité est enregistrée en mode LIST et analysée à
postériori.
Le patient reçoit alors une injection d'insuline (0,1 UI/kg), cette dose peut
être ajustée
en fonction de l'indice de masse corporelle (IMC) du patient (0,1 UI/kg si
IMC<25 kg/m2, et
0,15 U/kg si IMC>25 kg/m2), puis 10 minutes plus tard une seconde injection de
6-DIG (2,5
mCi) marqué à l'iode 123. Il est à nouveau placé sous une gamma-caméra, et
l'observation
des cellules du coeur est renouvelée durant 20 minutes, la radioactivité est
enregistrée en mode
LIST et analysée à postériori. Parallèlement, la variation de 6-DIG dans les
cellules de la
cuisse est observée à l'aide de la sonde NaI durant 20 minutes, la
radioactivité est enregistrée
en mode LIST et analysée à postériori.
7) Homme (échantillons de sang)
Le patient reçoit une première injection intraveineuse de 6-DIG (2,5 mCi)
marqué à
l'iode 123 dans les conditions basales. Des échantillons sanguins sont
prélevés à l'aide d'un
cathéter durant 20 minutes aux temps t = 0, 30s., 1, 2, 5, 10, 15, 20 minutes.
Le patient reçoit alors une injection d'insuline (0,1 UI/kg) puis 10 minutes
plus tard
une seconde injection de 6-DIG (2,5 mCi) marqué à l'iode 123. Une deuxième
série
d'échantillons sanguins sont prélevés à l'aide d'un cathéter durant 20 minutes
aux temps t = 0,
30s., 1, 2, 5, 10, 15, 20 minutes.

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La quantité de 6-DIG dans les échantillons prélevés est déterminée à l'aide
d'un
compteur gamma (COBRA II, Packard , les échantillons ont des volumes de 1 mL,
la
radioactivité est enregistrée durant 30 secondes par échantillon.
8) Homme (sang in vivo)
Le patient reçoit une première injection intraveineuse de 6-DIG (2,5 mCi)
marqué à
l'iode 123 dans les conditions basales. Il est placé sous une gamma-caméra et
l'observation
est faite au niveau de la crosse aortique pour mesurer la variation de 6-DIG
marqué dans le
sang, pendant 20 minutes post-injection la radioactivité enregistrée en mode
LIST et
analysée à postériori.
Le patient reçoit alors une injection d'insuline (0,1 UI/kg), puis 10 minutes
plus tard
une seconde injection de 6-DIG (2,5 mCi) marqué à l'iode 123. Il est à nouveau
placé sous
une gamma-caméra et l'observation est faite au niveau de la crosse aortique
pour mesurer la
variation de 6-DIG marqué dans le sang, pendant 20 minutes post-injection la
radioactivité est
enregistrée en mode LIST et analysée à postériori.
II Modèle mathématique
Les données biologiques obtenues précédemment (voir I : Acquisition des
données),
sont associées à un modèle mathématique adapté à chaque ensemble de données en
fonction
du muscle observé. Les ensembles de données obtenus sur le sang ne nécessitent
pas de
modèle mathématique spécifique, ils peuvent être traités par les modèles
mathématiques
appliqués au muscle squelettique ou au coeur.
Ces modèles permettent le calcul d'un index caractérisant la vitesse de
transport du
glucose en fonction de l'ensemble de cellules observées.
Cet index est égal au rapport du coefficient de transfert fractionnel du 6DIG
du
compartiment sanguin vers le compartiment "tissulaire" en présence d'insuline,
sur celui
obtenu à l'état basal. Il est corrélé à l'insulino-résistance.
Ce coefficient de transfert fractionnel du 6DIG du compartiment sanguin vers
le
compartiment "tissulaire" correspond à la cinétique de transfert du 6DIG du
compartiment
sanguin vers le compartiment "tissulaire".

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Deux modèles mathématiques permettent d'obtenir les cinétiques en fonction de
l'ensemble de cellules observées
5 1) Cinétique pour le muscle
Quand les cellules observées sont des cellules du muscle squelettique, le
coefficient de
transfert (k3, Figure 2) est calculé en utilisant le modèle suivant :
10 Les données biologiques sont transposées dans un modèle mathématique à 3
compartiments, basé sur celui utilisé par Bertoldo et al. pour la mesure du
transport du 3OMG
sous clamp euglycémique hyperinsulinémique chez l'homme [Bertoldo A. et al.,
J. Clin.
Endocrinol. Metab., 2005, 90(3), 1752-1759]. Ce modèle permet, à partir d'une
mesure
effectuée sur le muscle squelettique, de distinguer le compartiment
interstitiel du
15 compartiment intracellulaire, qui correspond à la cellule du muscle. On
s'intéresse à k3, qui
est la constante d'entrée dans le compartiment intracellulaire pour déterminer
l'index
caractérisant la vitesse de transport du glucose.
Le modèle comprend 4 paramètres cinétiques et peut être décrit
mathématiquement
20 par le système d'équations suivant :
C;(t)=k1Cp(t)-(k2+k3)Ci (t)+k4Ce(t) C,(0)=0
Ce (t) = k3Ci (t) - k4Ce (t) Ce (0) = 0
C(t) = (1 - V5 Ki (t) + Ce (t)) + VbCp (t)
Avec Cp (Figure 2) qui représente la concentration dans le plasma artériel du
[123I]6-DIG, C;
est la concentration extracellulaire du [1231]6-DIG normalisé au volume du
tissu, Ce est la
concentration du [123I]6-DIG dans le tissu, C est la concentration totale de
l'activité de l'Iode
123 mesurée dans la région d'intérêt (ROI), kl et k2 sont les paramètres
d'échanges entre le
plasma et l'espace extracellulaire, et k3 et k4 sont les constantes de
transport entrant et sortant
de la cellule. Vb est la fraction occupée par le volume sanguin total dans la
région d'intérêt.

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2) Cinétique pour le coeur
Quand les cellules observées sont des cellules cardiaques, le coefficient de
transfert
(k2,1, Figure 3) est calculé en utilisant le modèle suivant :
Le modèle utilisé est un modèle mamillaire à trois compartiments, dérivé de
celui
utilisé pour mesurer les paramètres cinétiques du transport du 3OMG, le
traceur de référence
du transport du glucose (Cobelli, 1989; Am. J. Physiol., 257, E444-E450). Il
permet d'étudier
le comportement biologique du traceur après injection chez le rat in vivo
(Slimani L. et al.,
CR Biol, 2002, 325(4), 529-546). Le compartiment central (s1) représente le
plasma. C'est
dans ce compartiment que le 6DIG est injecté et d'où se produit une fuite
irréversible : k(0,1)
(Jacquez, 1972; "Compartmental analysis in Biology and Medicine, Ed. Elsevier,
New-York
1972). Des échanges bidirectionnels ont lieu entre ce compartiment central et
les
compartiments 2 et 3 représentant respectivement le coeur et l'ensemble des
autres organes.
La radioactivité mesurée au niveau des compartiments 1 et 2 est notée
respectivement ql et
q2.
Les échanges entre les compartiments sont supposés linéaires. Ceci se justifie
par le fait
que le 6DIG est utilisé à des concentrations très faibles et négligeables par
rapport à son Km.
Dans la cinétique du transport membranaire du glucose de type Michaëlien, les
coefficients de
transferts k,j, la quantité de traceur q, la constante de Michaëlis Km et la
vitesse maximale de
transport Vm sont liés par la relation :
kij = Vmi et kji = Vmj
Kmi+qi Kmj+qj
Comme qi Kmi et qj Kmj, une approximation linéaire du modèle peut être
envisagée.
Dans ce cas, les coefficients de transfert sont donnés par :
Vin
kij =
Km
Ainsi, en supposant le modèle linéaire et le système à l'état stationnaire,
les équations
régissant les échanges compartimentaux sont
dqi(t) = -(E 3 3
k, + k,,)qi(t) + L ki,gj(t) + ui(t)
dt j_2 j_2
dgi(t) = k, qi(t) - ki>qj (t) j = 2,3
dt

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où kij est le paramètre représentant le transfert fractionnel du traceur du
compartiment j au
compartiment i (j ~ i) ; q est la quantité de traceur dans le compartiment
considéré ; u(t) est la
fonction d'injection.
III Descripteur empirique
Trois étapes sont nécessaires pour valider un descripteur empirique : choisir
un
descripteur, comparer la corrélation entre les résultats obtenus avec ce
descripteur et ceux
obtenus avec le modèle mathématique, et enfin valider le pouvoir discriminant
du descripteur
empirique entre un patient sain et un patient atteint d'insulino-résistance.
1) choix d'un descripteur empirique
On a trouvé que le descripteur empirique suivant :
Activité [(10 min insuline x 20 min insuline) / (10 min basal x 20 min basal)]
x
[Rapport (50 - 90) x Rapport (900 - 1200)]
est approprié dans la réalisation du procédé de l'invention.
Dans cette équation, activité signifie le nombre de coups issus de la
dégradation de
l'atome d'iode 123 enregistrés à un moment donné de l'acquisition des données.
10 min et
20 min correspond respectivement la somme des coups enregistrés pendant un
temps
déterminé de X secondes, lequel temps varie de 1 à 30 secondes et notamment 10
secondes,
précédant immédiatement la 10ème minute, et la 20ème minute, après injection
du 6DIG.
Insuline signifie que l'activité est enregistrée après injection préalable
d'insuline, et
basal signifie que l'activité est enregistrée sans injection préalable
d'insuline.
Rapport indique que l'on considère un rapport de pentes. Les deux pentes
considérées
pour établir le rapport sont celles en condition basale et en condition
insuline . Les
pentes représentent la variation du nombre de coups issus de la dégradation de
l'atome d'iode
123 enregistrés sur un intervalle de temps. Le rapport est donc calculé en
divisant la variation

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en condition insuline par la variation en condition basale .
L'intervalle de temps durant
lequel est mesurée la variation est indiqué en secondes à partir de
l'injection de 6DIG.
Rapport 50 - 90 signifie que le rapport considéré porte sur les variations de
nombre de coups
enregistrés, en condition basale et en condition insuline , entre la
50ème seconde et la
Même seconde après injection de 6DIG.
De la même façon, rapport 900 - 1200 signifie que le rapport considéré porte
sur les
variations de nombre de coups enregistrés, en condition basale et en
condition
insuline , entre la 900ème seconde et la 1200ème seconde après injection de
6DIG.
2) détermination de la corrélation
Coeur
A partir d'un ensemble de données obtenues sur 22 rats (11 rats Wistar (sains)
et 11
rats Zucker (insulino-résistants)), l'index de transport du glucose théorique
dans le coeur
(calculé à partir du modèle mathématique) et l'index de transport du glucose
empirique dans
le coeur (calculé à l'aide du descripteur décrit ci-dessus) sont déterminés.
Pour chacun des
rats, les résultats de ces deux index, sont reportés dans la figure 9. La
droite représente
l'ensemble des rats et la corrélation obtenue est de r2 = 0,73. Le descripteur
empirique est jugé
satisfaisant.
Muscle squelettique
A partir d'un ensemble de données obtenues sur 19 rats (10 rats Wistar (sains)
et 9 rats
Zucker (insulino-résistants)), l'index de transport du glucose théorique dans
le muscle
squelettique (calculé à partir du modèle mathématique) et l'index de transport
du glucose
empirique dans le muscle squelettique (calculé à l'aide du descripteur décrit
ci-dessus) sont
déterminés. Pour chacun des rats, les résultats de ces deux index, sont
reportés dans la figure
10. La droite représente l'ensemble des rats et la corrélation obtenue est de
r2 = 0,63. Le
descripteur empirique est jugé satisfaisant.
A partir d'un ensemble de données obtenues sur 14 rats (7 rats Wistar (sains)
et 7 rats
Zucker (insulino-résistants)), l'index de transport du glucose théorique dans
le muscle
squelettique (calculé à partir du modèle mathématique) et l'index de transport
du glucose
empirique dans le muscle squelettique (calculé à l'aide du descripteur décrit
ci-dessus) sont
déterminés. Pour chacun des rats, les résultats de ces deux index, sont
reportés dans la figure

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4. La droite représente l'ensemble des rats et la corrélation obtenue est de
r2 = 0,76
(significativité p=0,001). Le descripteur empirique est donc jugé
satisfaisant. Il permet de
raccourcir les acquisitions à 20 minutes. En effet, en 20 minutes toutes les
données
nécessaires au calcul de l'index empirique de transport du glucose sont
collectées, et il
devient possible de déterminer l'insulino-résistance.
3) validation du descripteur
Application du descripteur empirique aux rats en double conditions 20 minutes.
Un premier bolus de 6DIG (-1,4 MBq) est injecté suivi de 20 minutes
d'acquisition
basale . A la fin de l'acquisition basale , un bolus d'insuline est injecté
(2,5 UUkg).
Cinq minutes plus tard, un deuxième bolus de 6DIG (=1,4 MBq) est injecté,
selon le même
protocole que lors de la condition basale , suivi de 20 minutes
d'acquisition de la
radioactivité en condition insuline .
Les données enregistrées sont traitées avec le descripteur empirique décrit ci-
dessus, et
les résultats des index empiriques de transport du glucose sont présentés dans
la figure 5.
On constate que le descripteur permet de séparer significativement les rats
Wistar
(sains) des rats Zucker (insulino-résistants) (p=0,012), dans le cadre d'un
protocole court de
45 minutes au total.
Coeur
Reproductibilité Coeur
L'index empirique caractérisant la vitesse de transport du glucose dans le
coeur a été
déterminé deux fois, à 7 jours d'intervalle, sur le même animal. Cette
caractérisation a été
reproduite sur 8 rats Wistars (sains).
La figure 11 représente les résultats obtenus. On observe une reproductibilité
de l'index
empirique caractérisant la vitesse de transport du glucose dans le coeur, dans
le temps.
Sensibilité Coeur
L'index empirique caractérisant la vitesse de transport du glucose dans le
coeur a été
déterminé deux fois, à 21 jours d'intervalle, sur le même animal, traité avec
de la

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Rosiglitazone (6 animaux) ou un placebo (6 animaux). La première mesure est
effectuée avant
traitement (Rosiglitazone ou placebo) et la seconde après traitement. Les
animaux sont des
rats Zucker (insulino-résistant).
La figure 12 représente les résultats obtenus. On observe une valeur d'index
similaire avant
5 traitement. Trois semaines après traitement avec la Rosiglitazone ou avec un
placebo, la
valeur du descripteur empirique des rats traités avec la Rosiglitazone est
significativement
supérieure (p=0,006) à celle du descripteur empirique des rats traités avec un
placebo, et la
valeur du descripteur empirique des rats traités à la Rosiglitazone est
significativement
supérieure (p=0,033) à celle du descripteur empirique des mêmes rats avant
traitement avec la
10 Rosiglitazone.
Descripteur empirique Coeur par rapport au Clamp euglycémique hyperinsulémique
L'index empirique caractérisant la vitesse de transport du glucose dans le
coeur a été
comparé aux résultats obtenus grâce à la technique de référence dans la mesure
de l'insulino-
15 résistance, le clamp euglycémique hyperinsulémique. L'index empirique
caractérisant la
vitesse de transport du glucose dans le coeur, et le GIR (Glucose Infusion
Rate) c'est-à-dire la
sensibilité générale du sujet à l'insuline mesurée grâce au Clamp sont
déterminés pour 11 rats
Wistar. Le GIR et l'index empirique sont déterminés à 7 jours d'intervalles,
le GIR est
déterminé en premier.
20 La figure 13 représente les résultats obtenus. On observe une corrélation
significative
(p=0,019) entre l'index empirique caractérisant la vitesse de transport du
glucose dans le coeur
et le GIR.
L'index empirique caractérisant la vitesse de transport du glucose dans le
coeur est
25 sensible, reproductible, et procure des résultats comparables au clamp
euglycémique
hyperinsulémique.
Muscle squelettique
30 Reproductibilité Muscle squelettique
L'index empirique caractérisant la vitesse de transport du glucose dans le
muscle
squelettique a été déterminé deux fois, à 7 jours d'intervalle, sur le même
animal. Cette
caractérisation a été reproduite sur 8 rats Wistars (sains).

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La figure 15 représente les résultats obtenus. On observe une reproductibilité
de l'index
empirique caractérisant la vitesse de transport du glucose dans le muscle
squelettique, dans le
temps.
Sensibilité Muscle squelettique
L'index empirique caractérisant la vitesse de transport du glucose dans le
muscle
squelettique a été déterminé deux fois, à 21 jours d'intervalle, sur le même
animal, traité avec
de la Rosiglitazone (6 animaux) ou un placebo (6 animaux). La première mesure
est effectuée
avant traitement (Rosiglitazone ou placebo) et la seconde après traitement.
Les animaux sont
des rats Zucker (insulino-résistant).
La figure 16 représente les résultats obtenus. On observe une valeur d'index
similaire avant
traitement. Trois semaines après traitement avec la Rosiglitazone ou avec un
placebo, la
valeur du descripteur empirique des rats traités avec la Rosiglitazone est
significativement
supérieure (p=0,005) à celle descripteur empirique des rats traités avec un
placebo, et la
valeur du descripteur empirique des rats traités à la Rosiglitazone est
significativement
supérieure (p=0,021) à celle du descripteur empirique des mêmes rats avant
traitement avec la
Rosiglitazone.
Descripteur empirique Muscle squelettique par rapport au Clamp euglycémique
hyperinsulémique
L'index empirique caractérisant la vitesse de transport du glucose dans le
muscle
squelettique a été comparé aux résultats obtenus grâce à la technique de
référence dans la
mesure de l'insulino-résistance, le clamp euglycémique hyperinsulémique.
L'index empirique
caractérisant la vitesse de transport du glucose dans le muscle squelettique,
et le GIR
(Glucose Infusion Rate) c'est-à-dire la sensibilité générale du sujet à
l'insuline mesurée grâce
au Clamp sont déterminés pour 11 rats Wistar. Le GIR et l'index empirique sont
déterminés à
7 jours d'intervalles, le GIR est déterminé en premier.
La figure 14 représente les résultats obtenus. On observe une corrélation
significative
(p = 0,022) entre l'index empirique caractérisant la vitesse de transport du
glucose dans le
muscle squelettique et le GIR.
L'index empirique caractérisant la vitesse de transport du glucose dans le
muscle
squelettique est sensible, reproductible, et procure des résultats comparables
au clamp
euglycémique hyperinsulémique.

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IV Exemples
Afin d'exemplifier la méthode décrite dans la présente invention, deux souches
de rat
ont été utilisées, une souche de rat sain (Wistar) et une souche insulino-
résistante (Zucker).
1) Détermination de l'insulino-résistance chez le rat, par mesure sur des
cellules du muscle
squelettique.
Le protocole d'acquisition des données est suivi tel que décrit au paragraphe
I - 1, et le
modèle mathématique appliqué pour déterminer l'index caractérisant la vitesse
de transport du
glucose est celui tel que décrit au paragraphe II - 1.
La figure 6 représente les moyennes des k3 obtenus en condition dite basale
et
insuline : La hausse des coefficients d'entrée du 6DIG dans le compartiment
intracellulaire sous insuline est sensiblement plus importante chez les rats
sains (Wistar) que
chez les rats insulino-résistants (Zucker).
La figure 7 représente l'évolution des k3 obtenus au cas par cas en condition
dite
basale et insuline : Les rats Wistar ont un coefficient d'entrée du 6DIG
sous insuline
généralement plus important que les rats Zucker. L'index caractérisant la
vitesse de transport
du glucose est calculé par le rapport k3 insuline/ k3 basale. Les index
obtenus dans le muscle
squelettique sont plus importants chez les rats Wistar que chez les rats
Zucker.
Le protocole de mesure du 6DIG et le modèle mathématique, permettent de mettre
en
évidence un défaut de transport du glucose dans les cellules du muscle
squelettique des rats
insulino-résistants (Zucker).
2) Détermination de l'insulino-résistance chez le rat, par mesure sur des
cellules du coeur.
Le protocole d'acquisition des données est suivi tel que décrit au paragraphe
I - 2, et le
modèle mathématique appliqué pour déterminer l'index caractérisant la vitesse
de transport du
glucose est celui tel que décrit au paragraphe II - 2.
La figure 19 représente les moyennes des k(2, 1) obtenus en condition dite
basale et
insuline . La hausse des coefficients d'entrée du 6DIG dans les cellules du
coeur sous

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insuline est sensiblement plus importante chez les rats sains (Wistar) que
chez les rats
insulino-résistants (Zucker).
Reproductibilité
L'index caractérisant la vitesse de transport du glucose dans le coeur a été
mesuré deux
fois, à 7 jours d'intervalle, sur le même animal. Cette mesure a été
reproduite sur 6 rats
Wistars (sains).
La figure 17 représente les résultats obtenus. On observe une reproductibilité
de la mesure
dans le temps.
Sensibilité
L'index caractérisant la vitesse de transport du glucose dans le coeur a été
mesuré deux
fois, à 7 jours d'intervalle, sur le même animal, traité avec de la
Rosiglitazone ou un placebo.
La première mesure est effectuée avant traitement (Rosiglitazone ou placebo)
et la seconde
après traitement. Les animaux sont des rats Zucker (insulino-résistant).
La figure 18 représente les résultats obtenus. On observe des valeurs d'index
similaires avant
traitement. Sept jours après traitement avec la Rosiglitazone ou un placebo,
les valeurs
d'index des rats traités à la Rosiglitazone sont significativement supérieures
(p<0,05) à celles
des rats traités avec un placebo.
La mesure de l'index caractérisant la vitesse de transport du glucose dans le
coeur est
sensible et reproductible.
3) Détermination de l'insulino-résistance chez le rat, par mesure sur des
cellules du muscle
squelettique et du coeur.
Le protocole d'acquisition des données est suivi tel que décrit au paragraphe
I - 3, et
les modèles mathématiques appliqués pour déterminer les index caractérisant
les vitesses de
transport du glucose sont ceux tels que décrits aux paragraphes II - 1 et II -
2, pour les
données recueillies respectivement sur le muscle et le coeur.
4) Détermination de l'insulinorésistance myocardique post-infarctus chez le
rat
* Matériel et méthodes

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a- Chirurgie thoracique
Le modèle expérimental d'infarctus du myocarde utilisé ici est celui induit
par ligature
temporaire in situ de l'artère coronaire gauche. Ce protocole induit un
infarctus transmural,
dont la taille est suffisante pour conduire au développement d'une
insuffisance cardiaque
sévère. Les animaux sont anesthésiés par injection intra péritonéale d'un
mélange 1:1 de
kétamine/xylazine, (respectivement 50mg/kg et 10 mg/kg), et une anesthésie
volatile
d'entretien (isoflurane) est mise en place jusqu'à la fin du protocole
chirurgical. Les rats sont
intubés et ventilés artificiellement (O,ImL/100g poids corporel, fréquence :
65/min, mélange
gazeux : 80% air + 19,5% oxygène + 0,5% isoflurane). Tout au long de la
procédure, le rat est
placé sur une couverture chauffante (Homeothermic Blanket System, Harvard
Apparatus)
permettant de maintenir sa température corporelle à 37 C. Une incision cutanée
est pratiquée
à gauche du sternum et les muscles pectoraux sont écartés pour réaliser une
thoracotomie par
ouverture du quatrième espace intercostal. Le coeur est extériorisé par
pression sur la cage
thoracique. Un fil de ligature (Softsilk 5/0) est passé sous l'artère
coronaire gauche, à hauteur
de la pointe de l'oreillette puis le coeur est réintégré dans la cage
thoracique. Après 5 min de
stabilisation, les fils de ligature sont passés dans un cathéter enfoncé
délicatement dans la
cavité jusqu'à sentir une résistance importante ; le cathéter est maintenu
dans cette position à
l'aide d'un clamp pendant lh, assurant ainsi l'occlusion de l'artère coronaire
gauche (rats
IR pour ischémie reperfusion). Après une heure d'ischémie, la ligature est
levée en retirant
le clamp, et les plans musculaires recousus après avoir reconstitué le vide
pleural par pression
sur la cage thoracique, puis l'anesthésie volatile est stoppée. Les rats
Sham subissent la
même procédure chirurgicale, mais l'occlusion n'est pas réalisée. Enfin, un
groupe de rats
Témoin ne subit aucun protocole chirurgical.
b- Mesure de la glycémie
La glycémie est mesurée sur tous les animaux, 5 jours avant le protocole
chirurgical
(J-5) et 7 jours après l'intervention (J+7). Après une période de jeune de
14+1 heures, les
animaux vigiles sont placés dans un tube de contention. Une goutte de sang est
prélevée par
incision de la partie distale de la queue. La glycémie est déterminée à l'aide
bandelettes
réactives (Accu-Chek Performa, Laboratoires Roche) lue par un auto
contrôleur (Accu-
Chek Performa, Laboratoires Roche).

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c- Mesure de l'insulino-résistance par imagerie nucléaire
Sept jours après la chirurgie thoracique, chaque rat est anesthésié par
injection intra-
péritonéale d'une solution de pentobarbital sodique (54,7 mg/ml). Un cathéter
en
polyuréthane est placé dans la carotide gauche de l'animal, et un autre dans
la veine jugulaire
5 droite. Les cathéters, remplis de solution de sérum physiologique hépariné,
sont ensuite
tunnelisés et fixés sur le dos de l'animal. Le rat est ensuite placé sous
une y-caméra dédiée
au petit animal (Société Biospace, France) reliée à un système informatique
d'acquisition. La
glycémie artérielle du rat est mesurée grâce à des bandelettes réactives (Accu-
Chek
Performa, Laboratoires Roche). Un embole de 170 Ci de 6DIG est injecté dans la
veine
10 jugulaire puis rincé par 100 L de NaC1 hépariné. Environ 20 L de sang
artériel sont prélevés
après le début de l'acquisition, à chacun des temps suivants : 1, 2, 3, 4, 5,
6, 7, 9, 11, 13, 15 et
20 minutes (figure 1, mesure A).
Après les 20 premières minutes d'acquisition, qui constituent le test à l'état
basal
15 (figure 1, mesure A), un embole d'insuline (Actrapid, Novo Nordisk, France,
7,5 UI/mL,
100 L pour 300g de poids corporel) est injecté (figure 1, instant 2). Après 5
minutes (figure 1,
instant 3), la glycémie est mesurée et un embole d'environ 170 Ci de 6DIG est
injecté. Des
échantillons de sang sont collectés aux mêmes temps que durant le test à
l'état basal (figure 1,
mesure B). Les échantillons sanguins sont passés dans un compteur (Cobra II
Auto-Gamma,
20 Packard, Canberra Company) qui compte la radioactivité en coups par minute,
pour
déterminer la cinétique sanguine du traceur.
A la fin du protocole le rat est euthanasié par une injection intraveineuse (1
mL) de
KC1 saturé. Le coeur est alors prélevé, épongé, et pesé sur une balance de
précision (Sartorius,
25 France). L'activité de cet organe est comptée (Cobra II Auto-Gamma,
Packard, Canberra
Company). Les images obtenues lors du protocole 6DIG sont analysées à l'aide
du logiciel
fourni par Biospace (y-acquisition, y-vision+). A partir de données
d'activité, un logiciel
informatique SAAMII (Simulation, Analys and Modeling Institute, Seattle, WA,
1997, USA),
reposant sur le modèle compartimental décrit au paragraphe II-2 et représenté
sur la figure 3,
30 fournit un index quantitatif de l'insulinorésistance cardiaque de l'animal
par le rapport
k(2,1)rõs~,,,~k(2,1)Basai (figure 3).

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* Résultats
a- Glycémie
La glycémie à jeun est statistiquement équivalente dans tous les groupes
expérimentaux, 7 jours après le protocole chirurgical (Figure 20).
b- Insulinorésistance cardiaque post-infarctus
L'insulinosensibilité cardiaque est réduite d'un facteur 2 dans le groupe Sham
par
rapport aux témoins, suggérant que le protocole chirurgical, à lui seul,
constitue un stress
cardiaque qui altère la sensibilité à l'insuline (Figure 21).
Le coeur des animaux du groupe IR est pratiquement totalement résistant à
l'insuline, 7
jours après le protocole chirurgical, suggérant que l'infarctus du myocarde
affecte la
sensibilité du myocarde à l'insuline, indépendamment du stress lié au
protocole chirurgical.
Ces résultats montrent que l'infarctus du myocarde chez le rat induit un
phénomène
marqué d'insulinorésistance cardiaque, 7 jours après l'ischémie expérimentale,
c'est-à-dire au
moment de la surexpression temporaire de leptine et de cytokines pro-
inflammatoires
myocardique. Par ailleurs, cette absence totale de réponse du myocarde à
l'insuline ne
s'accompagne d'aucune modification significative de la glycémie, ce qui
suggère que
l'insulinorésistance observée est limitée au myocarde, sans que les autres
tissus
insulino sensibles soient affectés.
5) Détermination de l'insulino-résistance chez l'homme, par mesure sur des
cellules du
muscle squelettique.
Le protocole d'acquisition des données est suivi tel que décrit au paragraphe
I - 4, et le
modèle mathématique appliqué pour déterminer l'index caractérisant la vitesse
de transport du
glucose est celui tel que décrit au paragraphe II - 1.
6) Détermination de l'insulino-résistance chez l'homme, par mesure sur des
cellules du coeur.
Le protocole d'acquisition des données est suivi tel que décrit au paragraphe
I - 5, et le
modèle mathématique appliqué pour déterminer l'index caractérisant la vitesse
de transport du
glucose est celui tel que décrit au paragraphe II - 2.

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7) Détermination de l'insulino-résistance chez l'homme, par mesure sur des
cellules du
muscle squelettique et du coeur.
Le protocole d'acquisition des données est suivi tel que décrit au paragraphe
I - 6, et
les modèles mathématiques appliqués pour déterminer les index caractérisant
les vitesses de
transport du glucose sont ceux tels que décrits aux paragraphes II - 1 et II -
2, pour les
données recueillies respectivement sur le muscle et le c ur.
8) Détermination de l'insulino-résistance chez l'homme, par mesure sur des
échantillons
sanguins.
Le protocole d'acquisition des données est suivi tel que décrit au paragraphe
I - 7,
cette mesure est effectuée en même temps qu'une acquisition de données telle
que décrite aux
paragraphes I 4, 5 ou 6; et le modèle mathématique appliqué pour déterminer
l'index
caractérisant la vitesse de transport du glucose correspond à celui décrit au
paragraphe II - 2
si la mesure est effectuée en complément d'une mesure sur des cellules
cardiaques, ou à celui
décrit au paragraphe II 1 si la mesure est effectuée en complément d'une
mesure sur des
cellules du muscle squelettique.
9) Détermination de l'insulino-résistance chez l'homme, par mesure sur le sang
in vivo.
Le protocole d'acquisition des données est suivi tel que décrit au paragraphe
I - 8,
cette mesure est effectuée en même temps qu'une acquisition de données telle
que décrite aux
paragraphes I - 4, 5 ou 6 ; et le modèle mathématique appliqué pour déterminer
l'index
caractérisant la vitesse de transport du glucose correspond à celui décrit au
paragraphe II - 2
si la mesure est effectuée en complément d'une mesure sur des cellules
cardiaques, ou à celui
décrit au paragraphe II 1 si la mesure est effectuée en complément d'une
mesure sur des
cellules du muscle squelettique.
10) Détermination de l'insulino-résistance chez le chien, par mesure sur des
cellules du coeur.
Animaux : Chiens mâles de race Beagle d'environ 1 an, pesant entre 15 et 20 kg
et
nourris avec un régime standard Jape 21 (Ets L. Pietrement).
Les chiens, prémédiqués par une injection intramusculaire de kétamine (10
mg/kg),
sont anesthésiés grâce à une injection par voie intraveineuse de thio-pental
sodique (25

CA 02731134 2011-01-17
WO 2010/007329 PCT/FR2009/051436
58
mg/kg). Les animaux sont intubés et ventilés durant toute la durée de
l'expérience et
maintenus endormis par de l'halothane dans le circuit de ventilation (air
enrichi en oxygène).
Du 6DIG (20 mol) marqué à l'iode 123 (environ 4 mCi) est injecté par voir
intraveineuse.
L'acquisition des images scintigraphiques est réalisée grâce à une gamma
caméra standard
équipée d'un collimateur à haute résolution et la spectrophotométrie est
réglée sur 160 keV
avec une fenêtre de 20%. L'évolution temporelle de la radioactivité thoracique
(coeur,
poumons et foie) est mesurée pendant 30 minutes post-injection, à raison d'une
image par
minute. L'évolution de l'activité sanguine est obtenue par prélèvements
sanguins (1, 2, 3, 4, 5,
10, 15, 20 et 30 min p.i.) et la mesure de la radioactivité grâce à un
compteur gamma
(Packard).
Deux protocoles ont été suivis, le premier a été réalisé chez des animaux à
jeun (retrait
de la nourriture la veille de l'expérience, n=1) et le deuxième a été réalisé
chez des animaux
perfusés avec une solution GIK (Glucose / Insuline / Potassium) contenant
notamment de
l'insuline (glucose à 30%, 4 g/l de KC1 et 80 UI/kg d'insuline, n=2) et
maintenue pendant
toute la durée de l'expérience.
L'activité est majoritaire dans le foie à 5 minutes mais elle décroît
rapidement.
L'activité pulmonaire est faible et comparable au bruit de fond ce qui permet
de bien
visualiser le coeur. L'activité sanguine décroît très rapidement dans le sang
comme chez le rat
ou la souris.
La pente mesurée entre 2 et 5 minutes pour le chien sous GIK est de 0,044
(0,022 pour
l'autre chien sous GIK) et de seulement 0,013 à jeun (Figure 8).

Representative Drawing

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Administrative Status

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Event History

Description Date
Time Limit for Reversal Expired 2018-07-17
Application Not Reinstated by Deadline 2018-07-17
Deemed Abandoned - Conditions for Grant Determined Not Compliant 2017-10-12
Deemed Abandoned - Failure to Respond to Maintenance Fee Notice 2017-07-17
Notice of Allowance is Issued 2017-04-12
Letter Sent 2017-04-12
Notice of Allowance is Issued 2017-04-12
Inactive: Approved for allowance (AFA) 2017-03-28
Inactive: QS passed 2017-03-28
Amendment Received - Voluntary Amendment 2017-02-14
Inactive: S.30(2) Rules - Examiner requisition 2017-02-06
Inactive: Report - QC passed 2017-02-03
Amendment Received - Voluntary Amendment 2016-12-05
Inactive: Report - No QC 2016-10-20
Inactive: S.30(2) Rules - Examiner requisition 2016-10-20
Amendment Received - Voluntary Amendment 2016-07-12
Inactive: S.30(2) Rules - Examiner requisition 2016-01-18
Inactive: Report - No QC 2015-12-18
Inactive: First IPC assigned 2015-10-23
Inactive: IPC removed 2015-10-23
Inactive: IPC removed 2015-10-23
Inactive: IPC removed 2015-10-23
Inactive: IPC assigned 2015-10-23
Inactive: IPC removed 2015-10-23
Amendment Received - Voluntary Amendment 2014-07-09
Letter Sent 2014-06-11
Request for Examination Requirements Determined Compliant 2014-06-04
Request for Examination Received 2014-06-04
All Requirements for Examination Determined Compliant 2014-06-04
Inactive: Delete abandonment 2011-07-22
Letter Sent 2011-06-07
Inactive: Abandoned - No reply to s.37 Rules requisition 2011-05-25
Inactive: Single transfer 2011-05-16
Inactive: Reply to s.37 Rules - PCT 2011-05-16
Inactive: Cover page published 2011-03-16
Inactive: Request under s.37 Rules - PCT 2011-02-25
Inactive: IPC assigned 2011-02-25
Inactive: IPC assigned 2011-02-25
Inactive: First IPC assigned 2011-02-25
Application Received - PCT 2011-02-25
Inactive: Notice - National entry - No RFE 2011-02-25
Inactive: IPC assigned 2011-02-25
Inactive: IPC assigned 2011-02-25
Inactive: IPC assigned 2011-02-25
Inactive: IPC assigned 2011-02-25
Inactive: IPC assigned 2011-02-25
National Entry Requirements Determined Compliant 2011-01-17
Application Published (Open to Public Inspection) 2010-01-21

Abandonment History

Abandonment Date Reason Reinstatement Date
2017-10-12
2017-07-17

Maintenance Fee

The last payment was received on 2016-07-11

Note : If the full payment has not been received on or before the date indicated, a further fee may be required which may be one of the following

  • the reinstatement fee;
  • the late payment fee; or
  • additional fee to reverse deemed expiry.

Patent fees are adjusted on the 1st of January every year. The amounts above are the current amounts if received by December 31 of the current year.
Please refer to the CIPO Patent Fees web page to see all current fee amounts.

Fee History

Fee Type Anniversary Year Due Date Paid Date
Basic national fee - standard 2011-01-17
Registration of a document 2011-05-16
MF (application, 2nd anniv.) - standard 02 2011-07-18 2011-07-07
MF (application, 3rd anniv.) - standard 03 2012-07-17 2012-07-09
MF (application, 4th anniv.) - standard 04 2013-07-17 2013-07-02
Request for examination - standard 2014-06-04
MF (application, 5th anniv.) - standard 05 2014-07-17 2014-07-02
MF (application, 6th anniv.) - standard 06 2015-07-17 2015-07-06
MF (application, 7th anniv.) - standard 07 2016-07-18 2016-07-11
Owners on Record

Note: Records showing the ownership history in alphabetical order.

Current Owners on Record
I.N.S.E.R.M. (INSTITUT NATIONAL DE LA SANTE ET DE LA RECHERCHE MEDICALE)
UNIVERSITE JOSEPH FOURIER
Past Owners on Record
CATHERINE GHEZZI
DANIEL FAGRET
JACQUES DEMONGEOT
PASCALE MARIE-PIERRE PERRET
Past Owners that do not appear in the "Owners on Record" listing will appear in other documentation within the application.
Documents

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List of published and non-published patent-specific documents on the CPD .

If you have any difficulty accessing content, you can call the Client Service Centre at 1-866-997-1936 or send them an e-mail at CIPO Client Service Centre.


Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Description 2011-01-16 58 2,750
Claims 2011-01-16 16 746
Abstract 2011-01-16 1 82
Drawings 2011-01-16 11 98
Description 2016-07-11 58 2,751
Claims 2016-07-11 11 509
Claims 2016-12-04 11 513
Claims 2017-02-13 11 531
Notice of National Entry 2011-02-24 1 194
Reminder of maintenance fee due 2011-03-20 1 113
Courtesy - Certificate of registration (related document(s)) 2011-06-06 1 103
Reminder - Request for Examination 2014-03-17 1 118
Acknowledgement of Request for Examination 2014-06-10 1 175
Commissioner's Notice - Application Found Allowable 2017-04-11 1 162
Courtesy - Abandonment Letter (Maintenance Fee) 2017-08-27 1 176
Courtesy - Abandonment Letter (NOA) 2017-11-22 1 163
PCT 2011-01-16 15 656
Correspondence 2011-02-24 1 25
Correspondence 2011-05-15 2 78
Examiner Requisition 2016-01-17 7 416
Amendment / response to report 2016-07-11 44 2,766
Examiner Requisition 2016-10-19 4 225
Amendment / response to report 2016-12-04 26 1,145
Examiner Requisition 2017-02-05 3 177
Amendment / response to report 2017-02-13 25 1,136
Prosecution correspondence 2017-07-08 2 48