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Patent 2741979 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent: (11) CA 2741979
(54) English Title: CERIUM AND/OR TERBIUM PHOSPHATE, OPTIONALLY WITH LANTHANUM, PHOSPHOR RESULTING FROM SAID PHOSPHATE, AND METHODS FOR MAKING SAME
(54) French Title: PHOSPHATE DE CERIUM ET/OU DE TERBIUM, EVENTUELLEMENT AVEC DU LANTHANE, LUMINOPHORE ISSU DE CE PHOSPHATE ET PROCEDES DE PREPARATION DE CEUX-CI
Status: Deemed expired
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • C09K 11/81 (2006.01)
  • C01B 25/45 (2006.01)
  • C09K 11/77 (2006.01)
(72) Inventors :
  • BUISSETTE, VALERIE (France)
  • LE-MERCIER, THIERRY (France)
(73) Owners :
  • RHODIA OPERATIONS (France)
(71) Applicants :
  • RHODIA OPERATIONS (France)
(74) Agent: ROBIC
(74) Associate agent:
(45) Issued: 2015-02-24
(86) PCT Filing Date: 2009-11-18
(87) Open to Public Inspection: 2010-05-27
Examination requested: 2011-04-28
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/EP2009/065395
(87) International Publication Number: WO2010/057923
(85) National Entry: 2011-04-28

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
FR 08/06505 France 2008-11-20

Abstracts

English Abstract

The invention relates to a rare earth element phosphate (Ln), where Ln is either at least one rare earth element selected from cerium and terbium, or lanthanum in combination with at least one of the above two rare earth elements, having a crystalline structure either of the rhabdophane type with a sodium content of 6000 ppm at most, or of the monazite type with a sodium content of 4000 ppm at most. The phosphate is obtained by the precipitation of a rare earth element chloride at a constant pH lower than 2, and then calcining and redispersing the same in hot water. The invention also relates to a phosphor obtained by calcining the phosphate at at least 1000°C.


French Abstract





Le phosphate de terre rare (Ln) de l'invention, Ln représentant soit au moins
une terre rare choisie parmi le cérium
et le terbium, soit le lanthane en combinaison avec au moins l'une des deux
terres rares précitées, présente une structure cristalline
soit de type rhabdophane avec une teneur en sodium d'au plus 6000 ppm soit de
type monazite la teneur en sodium étant d'au plus
4000 ppm. Le phosphate est obtenu par précipitation d'un chlorure de terre
rare à pH maintenu constant inférieur à 2 puis
calcination et redispersion dans l'eau chaude. L'invention concerne aussi un
luminophore obtenu par calcination à au moins
1000°C du phosphate.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.



20
REVENDICATIONS
1- Phosphate de terre rare (Ln) Ln représentant soit au moins une terre
rare
choisie parmi le cérium et le terbium, soit le lanthane en combinaison avec au

moins l'une des deux terres rares précitées, caractérisé en ce qu'il présente
une
structure cristalline soit de type rhabdophane soit de type mixte
rhabdophane/monazite et en ce qu'il contient du sodium, la teneur en sodium
étant
d'au plus 6000 ppm.
2- Phosphate selon la revendication 1, caractérisé en ce que sa teneur en
sodium est d'au plus 5000 ppm.
3- Phosphate selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est
constitué
de cristallites dont la taille, mesurée dans le plan (012), est d'au moins 35
nm.
4- Phosphate selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé
en
ce qu'après calcination à une température d'au moins 1000°C il conduit
à un
luminophore à base d'un phosphate de terre rare (Ln), Ln étant tel que défini
à la
revendication 1, qui présente une structure cristalline de type monazite et
qui
contient du sodium dans une teneur d'au plus 350 ppm.
5- Phosphate de terre rare (Ln) Ln représentant soit au moins une terre
rare
choisie parmi le cérium et le terbium, soit le lanthane en combinaison avec au

moins l'une des deux terres rares précitées, caractérisé en ce qu'il présente
une
structure cristalline de type monazite, en ce qu'il contient du sodium, la
teneur en
sodium étant d'au plus 4000 ppm et en ce qu'après calcination à une
température
d'au moins 1000°C il conduit à un luminophore à base du phosphate de
terre rare
(Ln) qui présente une structure cristalline de type monazite et qui contient
du
sodium dans une teneur d'au plus 350 ppm.


21
6- Phosphate selon la revendication 4, caractérisé en ce que sa teneur en
sodium est d'au plus 3000 ppm.
7- Phosphate selon la revendication 5 ou 6 caractérisé en ce qu'il est
constitué
de cristallites dont la taille, mesurée dans le plan (012), est d'au moins 40
nm.
8- Phosphate selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il est
constitué de
cristallites dont la taille, mesurée dans le plan (012) est d'au moins 100 nm.
9- Phosphate selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé
en
ce que sa teneur en sodium est d'au moins 300 ppm.
10- Phosphate selon la revendication 10, caractérisé en ce que sa teneur en

sodium est d'au moins 1200 ppm.
11- Phosphate selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé
en
ce qu'il comprend un produit de formule générale (1) suivante :
La x Ce y Tb z PO4 (1)
dans laquelle la somme x+y+z est égale à 1 et au moins un de y et de z est
différent
de 0.
12- Phosphate selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il comprend
un
produit de formule (1) dans laquelle x est compris entre 0,4 et 0,95.
13- Phosphate selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé
en
ce qu'il est constitué de particules présentant une taille moyenne comprise
entre 1
et 15 µm et un indice de dispersion d'au plus 0,5.
14- Phosphate selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'il est
constitué de
particules présentant une taille moyenne comprise entre 2 µm et 6 µm.
15- Phosphate selon la revendication 13 ou 14, caractérisé en ce qu'il est
constitué de particules présentant un indice de dispersion d'au plus 0,4.


22
16- Luminophore à base d'un phosphate de terre rare (Ln) Ln représentant soit
au moins une terre rare choisie parmi le cérium et le terbium, soit le
lanthane en
combinaison avec au moins l'une des deux terres rares précitées, caractérisé
en ce
qu'il présente une structure cristalline de type monazite et en ce qu'il
contient du
sodium, la teneur en sodium étant d'au plus 350 ppm.
17- Luminophore selon la revendication 16, caractérisé en ce qu'il est
constitué
de particules dont la longueur de cohérence, mesurée dans le plan (012), est
d'au
moins 250 nm.
18- Luminophore selon la revendication 16 ou 17, caractérisé en ce sa
teneur en
sodium est d'au moins 10 ppm.
19- Luminophore selon la revendication 18, caractérisé en ce sa teneur en
sodium est d'au moins 50 ppm.
20- Luminophore selon l'une quelconque des revendications 16 à 19,
caractérisé
en ce qu'il est constitué de particules présentant une taille moyenne comprise
entre
1 µm et 15 µm et un indice de dispersion d'au plus 0,5.
21- Luminophore selon la revendication 20, caractérisé en ce qu'il est
constitué
de particules présentant une taille moyenne comprise entre 2 µm et 6 µm.
22- Procédé de préparation d'un phosphate selon l'une quelconque des
revendications 1 à 3 ou 9 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes
suivantes :
- on introduit, en continu, une première solution contenant des chlorures
de terres
rares (Ln), dans une seconde solution contenant des ions phosphates et
présentant
un pH initial inférieur à 2;
- on contrôle au cours de l'introduction de la première solution dans la
seconde, le
pH du milieu ainsi obtenu à une valeur constante et inférieure à 2 ce par quoi
on


23
obtient un précipité, la mise à un pH inférieur à 2 de la seconde solution
pour la
première étape ou le contrôle du pH pour la seconde étape ou les deux étant
réalisés au moins en partie avec de la soude;
- on récupère le précipité ainsi obtenu et, éventuellement, on le calcine à
une
température inférieure à 600°C;
- on redisperse dans l'eau chaude le produit obtenu puis on le sépare du
milieu
liquide.
23- Procédé de préparation d'un phosphate selon l'une quelconque des
revendications 4 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :
- on introduit, en continu, une première solution contenant des chlorures
de terres
rares (Ln), dans une seconde solution contenant des ions phosphates et
présentant
un pH initial inférieur à 2;
- on contrôle au cours de l'introduction de la première solution dans la
seconde, le
pH du milieu ainsi obtenu à une valeur constante et inférieure à 2 ce par quoi
on
obtient un précipité, la mise à un pH inférieur à 2 de la seconde solution
pour la
première étape ou le contrôle du pH pour la seconde étape ou les deux étant
réalisés au moins en partie avec de la soude;
- on récupère le précipité ainsi obtenu et on le calcine à une température
d'au moins
600°C;
- on redisperse dans l'eau chaude le produit obtenu puis on le sépare du
milieu
liquide.
24- Procédé de préparation d'un luminophore selon l'une quelconque des
revendications 16 à 21, caractérisé en ce qu'on calcine à une température d'au

moins 1000°C un phosphate selon l'une des revendications 1 à 15 ou un
phosphate
obtenu par le procédé selon la revendication 22 ou 23.


24
25- Procédé selon la revendication 24, caractérisé en ce qu'on effectue la
calcination sous atmosphère réductrice.
26- Dispositif du type système à plasma, lampe à vapeur de mercure, lampe
de
rétro-éclairage de systèmes à cristaux liquides, lampe trichromatique sans
mercure,
dispositif à excitation par diode électroluminescente, système de marquage à
excitation UV, caractérisé en ce qu'il comprend ou en ce qu'il est fabriqué en

utilisant un luminophore selon l'une quelconque des revendications 16 à 21 ou
un
luminophore obtenu par le procédé selon la revendication 24 ou 25.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


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WO 2010/057923
PCT/EP2009/065395
1
PHOSPHATE DE CERIUM ET/OU DE TERBIUM, EVENTUELLEMENT
AVEC DU LANTHANE, LUMINOPHORE ISSU DE CE PHOSPHATE ET
PROCEDES DE PREPARATION DE CEUX-CI
La présente invention concerne un phosphate de cérium et/ou de
terbium, éventuellement avec du lanthane, un luminophore issu de ce
phosphate ainsi que des procédés de préparation de ceux-ci.
Les phosphates mixtes de lanthane, terbium et cérium et les phosphates
mixtes de lanthane et de terbium, désignés ci-après d'une manière générale
par LAP, sont bien connus pour leurs propriétés de luminescence. Par
exemple, lorsqu'ils contiennent du cérium et du terbium, ils émettent une vive

lumière verte lorsqu'ils sont irradiés par certains rayonnements énergétiques
de longueurs d'ondes inférieures à celles du domaine visible (rayonnements
UV ou VUV pour les systèmes d'éclairage ou de visualisation). Des
luminophores exploitant cette propriété sont couramment utilisés à l'échelle
industrielle, par exemple dans des lampes fluorescentes trichromatiques, dans
des systèmes de rétro-éclairage pour afficheurs à cristaux liquides ou dans
des systèmes plasma.
On connaît plusieurs procédés de préparation des LAP. Ces procédés
sont de deux types. Il y a tout d'abord des procédés dits par "voie sèche", où

on effectue une phosphatation d'un mélange d'oxydes ou d'un oxyde mixte en
présence de phosphate de diammonium. Ces procédés, qui peuvent être
éventuellement relativement longs et compliqués, posent surtout un problème
pour le contrôle de la taille et de l'homogénéité chimique des produits
obtenus
L'autre type de procédés regroupe ceux dits par "voie humide où on réalise
une synthèse, en milieu liquide, d'un phosphate mixte des terres rares ou d'un

mélange de phosphates de terre rare.
Ces différentes synthèses conduisent à des phosphates mixtes
nécessitant, pour leur application en luminescence, un traitement thermique à
haute température, environ 1100 C, sous atmosphère réductrice,
généralement en présence d'un agent fondant ou flux. En effet, pour que le
phosphate mixte soit un luminophore le plus efficace possible, il faut que le
terbium et, le cas échéant, le cérium soient le plus possible à l'état
d'oxydation
3+.
Les méthodes par voie sèche et par voie humide précitées présentent
l'inconvénient de conduire à des luminophores de granulométrie non
contrôlée, notamment insuffisamment resserrée, ce qui est encore accentué

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WO 2010/057923
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par la nécessité du traitement thermique d'activation à haute température,
sous flux et sous atmosphère réductrice, qui, en général, induit encore des
perturbations dans la granulométrie, conduisant ainsi à des particules de
luminophores non homogènes en tailles, pouvant en outre contenir des
quantités plus ou moins importantes d'impuretés liées notamment à l'emploi du
flux, et présentant au final des performances en luminescence insuffisantes.
Il a été proposé dans la demande de brevet EP 0581621 un procédé
permettant d'améliorer la granulométrie des LAP, avec une distribution
granulométrique resserrée, ce qui conduit à des luminophores particulièrement
performants. Le procédé décrit met en oeuvre plus particulièrement des
nitrates comme sels de terres rares et préconise l'utilisation de l'ammoniaque

comme base ce qui a comme inconvénient un rejet de produits azotés. En
conséquence si le procédé conduit bien à des produits performants sa mise en
oeuvre peut être rendue plus compliquée pour être en conformité avec les
législations à caractère écologique de plus en plus contraignantes qui
proscrivent ou limitent de tels rejets.
Il est certes possible d'utiliser notamment des bases fortes autres que
l'ammoniaque comme les hydroxydes alcalins mais celles-ci induisent la
présence d'alcalins dans les LAP et cette présence est considérée comme
susceptible de dégrader les propriétés de luminescence des luminophores lors
de leur utilisation, notamment dans les lampes à vapeur de mercure.
Il y a donc actuellement un besoin pour des procédés de préparation
mettant en oeuvre peu ou pas de nitrates ou d'ammoniaque, ou encore ne
nécessitant pas l'utilisation de flux lors de la préparation des luminophores
et
ceci sans conséquences négatives sur les propriétés de luminescence des
produits obtenus.
Un objet de l'invention est la mise au point d'un procédé de préparation
de LAP limitant le rejet de produits azotés, voire sans rejet de ces produits.
Un autre objet de l'invention est de fournir des luminophores qui
présentent néanmoins les mêmes propriétés que celles des luminophores
actuellement connus, voire des propriétés supérieures.
A cet effet, selon un premier aspect, l'invention fournit un phosphate de
terre rare (Ln) Ln représentant soit au moins une terre rare choisie parmi le
cérium et le terbium, soit le lanthane en combinaison avec au moins l'une des
deux terres rares précitées, caractérisé en ce qu'il présente une structure
cristalline soit de type rhabdophane soit de type mixte rhabdophane/monazite
et en ce qu'il contient du sodium, la teneur en sodium étant d'au plus
6000 ppm.

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. 3
L'invention concerne aussi un phosphate de terre rare (Ln), Ln ayant la même
signification que précédemment, et qui est caractérisé en ce qu'il présente
une
structure cristalline de type monazite et en ce qu'il contient du sodium, la
teneur en
sodium étant d'au plus 4000 ppm.
L'invention concerne également un phosphate de terre rare (Ln) Ln
représentant soit au moins une terre rare choisie parmi le cérium et le
terbium, soit
le lanthane en combinaison avec au moins l'une des deux terres rares
précitées,
caractérisé en ce qu'il présente une structure cristalline de type monazite,
en ce
qu'il contient du sodium, la teneur en sodium étant d'au plus 4000 ppm et en
ce
qu'après calcination à une température d'au moins 1000 C il conduit à un
lunninophore à base du phosphate de terre rare (Ln) qui présente une structure

cristalline de type monazite et qui contient du sodium dans une teneur d'au
plus 350
ppm.
Selon un autre aspect, l'invention concerne aussi un luminophore à base
d'un phosphate de terre rare (Ln) Ln représentant soit au moins une terre rare

choisie parmi le cérium et le terbium, soit le lanthane en combinaison avec au

moins l'une des deux terres rares précitées, caractérisé en ce qu'il présente
une
structure cristalline de type monazite et en ce qu'il contient du sodium, la
teneur en
sodium étant d'au plus 350 ppm.
Selon encore un autre aspect, l'invention concerne un procédé de préparation
d'un phosphate selon l'invention caractérisé en ce qu'il comprend les étapes
suivantes :
- on introduit, en continu, une première solution contenant des chlorures
de terres
rares (Ln), dans une seconde solution contenant des ions phosphates et
présentant
un pH initial inférieur à 2;
- on contrôle au cours de l'introduction de la première solution dans la
seconde, le
pH du milieu ainsi obtenu à une valeur constante et inférieure à 2 ce par quoi
on
obtient un précipité, la mise à un pH inférieur à 2 de la seconde solution
pour la
première étape ou le contrôle du pH pour la seconde étape ou les deux étant
réalisés au moins en partie avec de la soude;

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3a
- on récupère le précipité ainsi obtenu et on le calcine à une température
d'au moins
600 C;
- on redisperse dans l'eau chaude le produit obtenu puis on le sépare du
milieu
liquide.
Selon un autre aspect, l'invention concerne un procédé de préparation d'un
luminophore selon l'invention, caractérisé en ce qu'on calcine à une
température
d'au moins 1000 C un phosphate selon l'invention ou un phosphate obtenu par le

procédé selon l'invention.
Selon encore un autre aspect, l'invention concerne un dispositif du type
système à plasma, lampe à vapeur de mercure, lampe de rétro-éclairage de
systèmes à cristaux liquides, lampe trichromatique sans mercure, dispositif à
excitation par diode électroluminescente, système de marquage à excitation UV,

caractérisé en ce qu'il comprend ou en ce qu'il est fabriqué en utilisant un
luminophore selon l'invention ou un luminophore obtenu par le procédé selon
l'invention.
Les luminophores de l'invention, malgré la présence d'un alcalin, le sodium,
présentent de bonnes propriétés de luminescence et une bonne durabilité. Ils
peuvent même présenter un meilleur rendement de luminescence que les produits
connus.
D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention apparaîtront
encore plus complètement à la lecture de la description qui va suivre, ainsi
que des
divers exemples concrets mais non limitatifs destinés à l'illustrer.
On précise aussi pour la suite de la description que, sauf indication
contraire,
dans toutes les gammes ou limites de valeurs qui sont données, les valeurs aux

bornes sont incluses, les gammes ou limites de valeurs ainsi définies couvrant
donc
toute valeur au moins égale et supérieure à la borne inférieure et/ou au plus
égale
ou inférieure à la borne supérieure.
En ce qui concerne les teneurs en sodium mentionnées dans la suite de la
description pour les phosphates et les luminophores, on notera que sont
données
des valeurs minimales et des valeurs maximales. On doit comprendre que
l'invention

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=
3b
couvre toute plage de teneur en sodium définie par l'une quelconque de ces
valeurs
minimales avec l'une quelconque de ces valeurs maximales.
Par terre rare on entend pour la suite de la description les éléments du
groupe
constitué par l'yttrium et les éléments de la classification périodique de
numéro
atomique compris inclusivement entre 57 et 71.
Il est précisé aussi ici et pour l'ensemble de la description que la mesure de
la
teneur en sodium est faite selon deux techniques. La première est la technique
de
fluorescence X et elle permet de mesurer des teneurs en sodium qui sont d'au
moins 100 ppm environ. Cette technique sera utilisée plus particulièrement
pour les
phosphates ou précurseurs ou les luminophores pour lesquels les teneurs en
sodium sont les plus élevées. La seconde technique est la technique ICP
(Inductively Coupled Plasma) ¨ AES (Atomic Emission Spectroscopy) ou ICP ¨
OES (Optical Emission Spectroscopy). Cette __________________________________

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technique sera utilisée plus particulièrement ici pour les précurseurs ou les
luminophores pour lesquels les teneurs en sodium sont les plus faibles,
notamment pour les teneurs inférieures à environ 100 ppm.
Comme cela a été vu plus haut, l'invention concerne deux types de
produits : des phosphates, appelés aussi par la suite précurseurs, et des
luminophores obtenus à partir de ces précurseurs. Les luminophores ont, eux,
des propriétés de luminescence suffisantes pour les rendre directement
utilisables dans les applications souhaitées. Les précurseurs n'ont pas de
propriétés de luminescence ou éventuellement des propriétés de
luminescence trop faibles pour une utilisation dans ces mêmes applications.
Ces deux types de produits vont maintenant être décrits plus
précisément.
Les phosphates ou précurseurs
Les phosphates de l'invention se présentent selon deux modes de
réalisation qui diffèrent l'un de l'autre par la structure cristallographique
des
produits. Les caractéristiques communes à ces deux modes de réalisation vont
être décrites tout d'abord.
Les phosphates de l'invention sont essentiellement, la présence d'autres
espèces phosphatées résiduelles étant en effet possible et,
préférentiellement,
totalement de type orthophosphate de formule LnPO4, Ln étant tel que défini
plus haut.
Les phosphates de l'invention sont des phosphates de cérium ou de
terbium ou encore d'une combinaison de ces deux terres rares. Ce peut être
aussi des phosphates de lanthane en combinaison avec au moins une de ces
deux terres rares précitées et ce peut être aussi tout particulièrement des
phosphates de lanthane, de cérium et de terbium.
Les proportions respectives de ces différentes terres rares peuvent varier
dans de larges limites et, plus particulièrement, dans les gammes des valeurs
qui vont être données ci-dessous. Ainsi, les phosphates de l'invention
comprennent essentiellement un produit qui peut répondre à la formule
générale (1) suivante :
LaxCeyTb,1304 (1)
dans laquelle la somme xiy-Ez est égale à 1 et au moins un de y et de z
est différent de 0.
Dans la formule (1) ci-dessus, x peut être compris plus particulièrement
entre 0,2 et 0,98 et encore plus particulièrement entre 0,4 et 0,95.

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La présence des autres espèces phosphatées résiduelles mentionnées
plus haut peut entrainer que le rapport molaire Ln (ensemble des terres
rares)/PO4 puisse être inférieur à 1 pour l'ensemble du phosphate.
Si au moins un de x et de y est différent de 0 dans la formule (1), de
5 préférence z est d'au plus 0,5, et z peut être compris entre 0,05 et 0,2
et plus
particulièrement entre 0,1 et 0,2.
Si y et z sont tous deux différents de 0, x peut être compris entre 0,2 et
0,7 et plus particulièrement entre 0,3 et 0,6.
Si z est égal à 0, y peut être plus particulièrement compris entre 0,02 et
0,5 et encore plus particulièrement entre 0,05 et 0,25.
Si y est égal à 0, z peut être plus particulièrement compris entre 0,05 et
0,6 et encore plus particulièrement entre 0,08 et 0,3.
Si x est égal à 0, z peut être plus particulièrement compris entre 0,1 et
0,4.
On peut mentionner, à titre d'exemples seulement, les compositions plus
particulières suivantes :
La0,44Ce0,43Tb0,13PO4
La0,57Ce0,291-b0,14PO4
Lao,94Ce0,06PO4
Ce0,671-b0,33PO4
Le phosphate de l'invention peut comprendre d'autres éléments jouant
classiquement un rôle notamment de promoteur des propriétés de
luminescence ou de stabilisateur des degrés d'oxydation des éléments cérium
et terbium. A titre d'exemple de ces éléments, on peut citer plus
particulièrement le bore et d'autres terres rares comme le scandium,
l'yttrium,
le lutécium et le gadolinium. Lorsque le lanthane est présent, les terres
rares
précitées peuvent être plus particulièrement présentes en substitution de cet
élément. Ces éléments promoteurs ou stabilisateurs sont présents en une
quantité généralement d'au plus 1% en masse d'élément par rapport à la
masse totale du phosphate de l'invention dans le cas du bore et généralement
d'au plus 30% pour les autres éléments mentionnés ci-dessus.
Les phosphates de l'invention se caractérisent aussi par leur
granulométrie.
Ils sont en effet constitués de particules présentant généralement une
taille moyenne comprise entre 1 et 15 pm, plus particulièrement entre 2 pm et
6 pm.
Le diamètre moyen auquel il est fait référence est la moyenne en volume
des diamètres d'une population de particules.

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Les valeurs de granulométrie données ici et pour le reste de la
description sont mesurées au moyen d'un granulomètre laser de type Malvern
sur un échantillon de particules dispersées dans l'eau aux ultrasons (130 W)
pendant 1 minute 30 secondes.
Par ailleurs, les particules ont de préférence un faible indice de
dispersion, typiquement d'au plus 0,5 et de préférence d'au plus 0,4.
Par "indice de dispersion" d'une population de particules, on entend, au
sens de la présente description, le rapport I tel que défini ci-dessous :
I=(084- 016)/(2x 060),
où : 084 est le diamètre des particules pour lequel 84% des particules
ont un diamètre inférieur à 084;
016 est le diamètre des particules pour lequel 16% des particules ont un
diamètre inférieur à 016; et
050 est le diamètre moyen des particules, diamètre pour lequel 50% des
particules ont un diamètre inférieur à 050.
Cette définition de l'indice de dispersion donnée ici pour les particules
des précurseurs s'applique aussi pour le reste de la description aux
luminophores.
Une caractéristique importante des phosphates de l'invention et
commune aux deux modes de réalisation est la présence de sodium. La
quantité de sodium dépend du mode de réalisation. On peut penser que le
sodium n'est pas présent dans le phosphate simplement en mélange avec les
autres constituants de celui-ci mais qu'il est chimiquement lié avec un ou des

éléments chimiques constitutifs du phosphate.
Selon un mode de réalisation particulier les phosphates ne contiennent
que du sodium à titre d'alcalin.
Les deux modes de réalisation des phosphates de l'invention ont par
ailleurs des caractéristiques plus spécifiques qui vont être décrites ci-
dessous.
Pour le premier mode de réalisation de l'invention, le phosphate présente
une structure cristalline de type rhabdophane ou de type mixte
rhabdophane/monazite.
Les structures cristallines auxquelles il est fait référence ici et dans le
reste de la description peuvent être mise en évidence par la technique de
diffraction aux rayons X (DRX).
Les phosphates peuvent avoir ainsi une structure de type rhabdophane
et ils peuvent être dans ce cas phasiquement purs, c'est-à-dire que les
diagrammes DRX ne font apparaître qu'une seule et unique phase
rhabdophane. Néanmoins, les phosphates de l'invention peuvent aussi ne pas

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être phasiquement purs et dans ce cas, les diagrammes DRX des produits
montrent la présence de phases résiduelles très minoritaires.
Les phosphates peuvent avoir aussi une structure de type mixte
rhabdophane/monazite.
La structure rhabdophane ou mixte rhabdophane/monazite correspond
aux phosphates soit n'ayant pas subi de traitement thermique à l'issue de leur

préparation soit ayant subi un traitement thermique à une température
n'excédant généralement inférieure à 600 C, notamment comprise entre
400 C et 500 C.
La teneur en sodium du phosphate selon ce premier mode de réalisation
est d'au plus 6000 ppm, plus particulièrement d'au plus 5000 ppm. Cette
teneur est exprimée, ici et pour l'ensemble de la description, en masse
d'élément sodium par rapport à la masse totale du phosphate.
La teneur minimale en sodium n'est pas critique. Elle peut correspondre
à la valeur minimale détectable par la technique d'analyse utilisée pour
mesurer la teneur en sodium. Toutefois, généralement cette teneur minimale
en sodium est généralement d'au moins 300 ppm, plus particulièrement d'au
moins 1200 ppm.
Le phosphate de structure cristalline de type rhabdophane est constitué
de particules elles-mêmes constituées d'une agrégation de cristallites dont la
taille, mesurée dans le plan (012), est d'au moins 35 nm. Cette taille peut
varier en fonction de la température du traitement thermique ou de la
calcination subie par le précurseur lors de sa préparation.
Il est précisé ici et pour l'ensemble de la description que la valeur
mesurée en DRX correspond à la taille du domaine cohérent calculé à partir
de la largeur de la raie principale de diffraction correspondant au plan
cristallographique (012). On utilise pour cette mesure le modèle de Scherrer,
tel que décrit dans l'ouvrage Théorie et technique de la
radiocristallographie,
A.Guinier, Dunod, Paris, 1956.
Il faut noter que la description qui vient d'être faite sur la taille des
cristallites s'applique essentiellement au cas des phosphates de structure
rhabdophane car la détermination de cette taille par la technique DRX devient
beaucoup plus difficile dans le cas d'une structure de type mixte
rhabdophane/monazite.
Cette taille de cristallite qui est plus importante que celles de phosphates
de l'art antérieur obtenus après un traitement thermique à même température
et pouvant présenter en outre la même taille de particules traduit une
meilleure
cristallisation des produits.

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Les phosphates du premier mode de réalisation n'ayant pas subi de
traitement thermique sont généralement hydratés; toutefois, de simples
séchages, opérés par exemple entre 60 et 100 C, suffisent à éliminer la
majeure partie de cette eau résiduelle et à conduire à des phosphates de
terres rares substantiellement anhydres, les quantités mineures d'eau restante
étant quant à elles éliminées par des calcinations conduites à des
températures plus élevées et supérieures à 400 C environ.
Pour le second mode de réalisation les phosphates présentent une
structure cristalline de type monazite ce qui correspond à des produits qui
sont
obtenus après un traitement thermique plus poussé que dans le cas des
phosphates du premier mode et opéré à une température d'au moins 600 C,
avantageusement comprise entre 700 et 1000 C.
Comme pour le mode de réalisation précédent, les phosphates peuvent
être dans ce cas phasiquement purs, c'est-à-dire que les diagrammes DRX ne
font apparaître qu'une seule et unique phase monazite. Néanmoins, les
phosphates de l'invention peuvent aussi ne pas être phasiquement purs et
dans ce cas, les diagrammes DRX des produits montrent la présence de
phases résiduelles très minoritaires.
La teneur en sodium du phosphate selon ce second mode de réalisation
est d'au plus 4000 ppm, plus particulièrement d'au plus 3000 ppm.
Comme pour le premier mode de réalisation, la teneur minimale en
sodium n'est pas critique et elle peut correspondre à la valeur minimale
détectable par la technique d'analyse utilisée pour mesurer la teneur en
sodium. Toutefois, généralement cette teneur minimale en sodium est
généralement d'au moins 300 ppm, plus particulièrement d'au moins
1200 ppm.
Les phosphates de structure cristalline monazite sont constitués de
particules elles-mêmes constituées d'une agrégation de cristallites dont la
taille, mesurée dans le plan (012), est d'au moins 40 nm, plus
particulièrement
d'au moins 80 nm et encore plus particulièrement d'au moins 100 nm, cette
taille variant aussi en fonction de la température de calcination subi par le
précurseur lors de sa préparation. Là encore, on peut faire ici la même
remarque que précédemment en ce qui concerne la meilleure cristallisation
des phosphates de l'invention par rapport aux phosphates de même structure
de l'art antérieur.
Bien que les phosphates ou précurseurs selon l'invention présentent,
pour ceux ayant subi une calcination ou un traitement thermique à une
température généralement supérieure à 600 C, et avantageusement comprise

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entre 800 et 900 C, des propriétés de luminescence à des longueurs d'onde
variables selon la composition du produit et après exposition à un rayon de
longueur d'onde donné (par exemple émission à une longueur d'onde
d'environ 550 nm, c'est-à-dire dans le vert après exposition à un rayon de
longueur d'onde de 254 nm pour les phosphate de lanthane, de cérium et de
terbium), il est possible et même nécessaire d'améliorer encore ces propriétés

de luminescence en procédant sur les produits à des post-traitements, et ceci
afin d'obtenir un véritable luminophore directement utilisable en tant que tel

dans l'application souhaitée.
On comprend que la frontière entre un simple phosphate de terres rares
et un réel luminophore reste arbitraire, et dépend du seul seuil de
luminescence à partir duquel on considère qu'un produit peut être directement
mis en oeuvre de manière acceptable par un utilisateur.
Dans le cas présent, et de manière assez générale, on peut considérer et
identifier comme précurseurs de luminophores des phosphates de terres rares
selon l'invention qui n'ont pas été soumis à des traitements thermiques
supérieurs à environ 900 C, car de tels produits présentent généralement des
propriétés de luminescence que l'on peut juger comme ne satisfaisant pas au
critère minimum de brillance des luminophores commerciaux susceptibles
d'être utilisés directement et tels quels, sans aucune transformation
ultérieure.
A l'inverse, on peut qualifier de luminophores, les phosphates de terres rares

qui, éventuellement après avoir été soumis à des traitements appropriés,
développent des brillances convenables, et suffisantes pour être utilisés
directement par un applicateur, par exemple dans des lampes ou des écrans
de télévision.
La description des luminophores selon l'invention va être faite ci-
dessous.
Les luminophores
Les luminophores de l'invention présentent des caractéristiques
communes avec les phosphates ou précurseurs qui viennent d'être décrits.
Ainsi, ils présentent les mêmes caractéristiques de granulométrie que
ceux-ci, c'est à dire une taille moyenne de particule comprise entre 1 et 15
pm
avec un indice de dispersion d'au plus 0,5. Tout ce qui a été décrit plus haut
au sujet de la granulométrie pour les précurseurs s'applique de même ici.
Ils présentent aussi, sous une forme d'orthophosphate de même formule
que celle donnée plus haut, une composition sensiblement identique à celle
des précurseurs. Les proportions relatives de lanthane, cérium et terbium qui
ont été données plus haut pour les précurseurs s'appliquent aussi ici. De

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même, ils peuvent comprendre les éléments promoteurs ou stabilisateurs qui
ont été mentionnés plus haut pour les phosphates et dans les proportions
indiquées.
Les luminophores ont une structure cristalline de type monazite. Selon un
5 mode de réalisation préférentiel, les luminophores de l'invention sont
phasiquement purs, c'est-à-dire que les diagrammes DRX ne font apparaître
que la seule et unique phase monazite. Néanmoins, les luminophores de
l'invention peuvent aussi ne pas être phasiquement purs et dans ce cas, les
diagrammes DRX des produits montrent la présence de phases résiduelles
10 très minoritaires.
Les luminophores de l'invention contiennent du sodium dans une teneur
d'au plus 350 ppm, plus particulièrement d'au plus 250 ppm et encore plus
particulièrement d'au plus 100 ppm. Cette teneur est exprimée, là aussi, en
masse d'élément sodium par rapport à la masse totale du luminophore.
La teneur minimale en sodium n'est pas critique. Là aussi, comme pour
les phosphates, elle peut correspondre à la valeur minimale détectable par la
technique d'analyse utilisée pour mesurer la teneur en sodium. Toutefois,
généralement cette teneur est d'au moins 10 ppm et plus particulièrement d'au
moins 50 ppm.
Selon un mode de réalisation particulier les luminophores ne contiennent
pas d'autre élément que le sodium en tant qu'élément alcalin.
Les luminophores de l'invention sont constitués de particules dont la
longueur de cohérence, mesurée dans le plan (012), est d'au moins 250 nm.
Cette longueur, qui est mesurée par la même technique que pour les
précurseurs, peut varier en fonction de la température du traitement thermique
ou de la calcination subi par le luminophore lors de sa préparation.
Cette longueur de cohérence peut être d'au moins 290 nm.
Comme pour les précurseurs, on observe aussi ici que cette longueur de
cohérence est plus importante que celles des luminophores de l'art antérieur
obtenus après un traitement thermique à même température et pouvant
présenter en outre la même taille de particules. Cela traduit là encore une
meilleure cristallisation des produits ce qui est bénéfique pour leur
propriété de
luminescence, notamment pour le rendement de luminescence.
Les particules constituant les luminophores de l'invention peuvent avoir
une forme sensiblement sphérique. Ces particules sont denses.
Les procédés de préparation des précurseurs et des luminophores de
l'invention vont maintenant être décrits.

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Les procédés de préparation des phosphates ou précurseurs
Le premier procédé qui va être décrit concerne la préparation des
précurseurs selon le premier mode de réalisation, c'est-à-dire ceux à
structure
cristalline soit de type rhabdophane soit de type mixte rhabdophane/monazite.
Ce procédé est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :
- on introduit, en continu, une première solution contenant des chlorures
de
terres rares (Ln), dans une seconde solution contenant des ions phosphates et
présentant un pH initial inférieur à 2;
- on contrôle au cours de l'introduction de la première solution dans la
seconde, le pH du milieu ainsi obtenu à une valeur constante et inférieure à 2
ce par quoi on obtient un précipité, la mise à un pH inférieur à 2 de la
seconde
solution pour la première étape ou le contrôle du pH pour la seconde étape ou
les deux étant réalisés au moins en partie avec de la soude;
- on récupère le précipité ainsi obtenu et, éventuellement, on le calcine à
une
température inférieure à 600 C;
- on redisperse dans l'eau chaude le produit obtenu puis on le sépare du
milieu liquide.
Les différentes étapes du procédé vont maintenant être détaillées.
Selon l'invention, on réalise une précipitation directe et à pH contrôlé d'un
phosphate de terre rare (Ln), et ceci en faisant réagir une première solution
contenant des chlorures d'une ou plusieurs terres rares (Ln), ces éléments
étant alors présents dans les proportions requises pour l'obtention du produit

de composition désirée, avec une deuxième solution contenant des ions
phosphates.
Selon une première caractéristique importante du procédé, un certain
ordre d'introduction des réactifs doit être respecté, et, plus précisément
encore, la solution de chlorures de la ou des terres rares doit être
introduite,
progressivement et en continu, dans la solution contenant les ions
phosphates.
Selon une deuxième caractéristique importante du procédé selon
l'invention, le pH initial de la solution contenant les ions phosphates doit
être
inférieur à 2, et de préférence compris entre 1 et 2.
Selon une troisième caractéristique, le pH du milieu de précipitation doit
ensuite être contrôlé à une valeur de pH inférieure à 2, et de préférence
comprise entre 1 et 2.
Par "pH contrôlé", on entend un maintien du pH du milieu de précipitation
à une certaine valeur, constante ou sensiblement constante, par addition d'un
composé basique dans la solution contenant les ions phosphates, et ceci

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simultanément à l'introduction dans cette dernière de la solution contenant
les
chlorures de terres rares. Le pH du milieu variera ainsi d'au plus 0,5 unité
de
pH autour de la valeur de consigne fixée, et de préférence encore d'au plus
0,1 unité de pH autour de cette valeur. La valeur de consigne fixée
correspondra avantageusement au pH initial (inférieur à 2) de la solution
contenant les ions phosphates.
La précipitation est réalisée de préférence en milieu aqueux à une
température qui n'est pas critique et qui est comprise, avantageusement, entre

la température ambiante (15 C - 25 C) et 100 C. Cette précipitation a lieu
sous agitation du milieu de réaction.
Les concentrations des chlorures de terres rares dans la première
solution peuvent varier dans de larges limites. Ainsi, la concentration totale
en
terres rares peut être comprise entre 0,01 mol/litre et 3 mol/litre.
On notera enfin que la solution de chlorures de terres rares peut
comprendre en outre d'autres sels métalliques, notamment des chlorures,
comme par exemple des sels des éléments promoteurs ou stabilisateurs
décrits plus haut, c'est-à-dire de bore et d'autres terres rares.
Les ions phosphates destinés à réagir avec la solution des chlorures de
terres rares peuvent être apportés par des composés purs ou en solution,
comme par exemple l'acide phosphorique, les phosphates d'alcalins ou
d'autres éléments métalliques donnant avec les anions associés aux terres
rares un composé soluble.
Les ions phosphates sont présents en quantité telle que l'on ait, entre les
deux solutions, un rapport molaire PO4/Ln supérieur à 1, et avantageusement
compris entre 1,1 et 3.
Comme souligné ci-avant dans la description, la solution contenant les
ions phosphates doit présenter initialement (c'est à dire avant le début de
l'introduction de la solution de chlorures de terres rares) un pH inférieur à
2, et
de préférence compris entre 1 et 2. Aussi, si la solution utilisée ne présente
pas naturellement un tel pH, ce dernier est amené à la valeur convenable
désirée soit par ajout d'un composé basique, soit par ajout d'un acide (par
exemple de l'acide chlorhydrique, dans le cas d'une solution initiale à pH
trop
élevé).
Par la suite, au cours de l'introduction de la solution contenant le ou les
chlorures de terres rares, le pH du milieu de précipitation diminue
progressivement ; aussi, selon l'une des caractéristiques essentielles du
procédé selon l'invention, dans le but de maintenir le pH du milieu de
précipitation à la valeur constante de travail désirée, laquelle doit être

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inférieure à 2 et de préférence comprise entre 1 et 2, on introduit
simultanément dans ce milieu un composé basique.
Selon une autre caractéristique du procédé de l'invention, le composé
basique qui est utilisé soit pour amener le pH initial de la seconde solution
contenant les ions phosphates à une valeur inférieure à 2 soit pour le
contrôle
du pH lors de la précipitation est, au moins en partie, de la soude. Par au
moins en partie on entend qu'il est possible d'utiliser un mélange de
composés basiques dont au moins un est de la soude. L'autre composé
basique peut être par exemple de l'ammoniaque. Selon un mode de réalisation
préférentiel on utilise un composé basique qui est uniquement la soude et
selon un autre mode de réalisation encore plus préférentiel on utilise la
soude
seule et pour les deux opérations précitées c'est-à-dire à la fois pour amener

le pH de la seconde solution à la valeur convenable et pour le contrôle du pH
de précipitation. Dans ces deux modes de réalisation préférentiels on diminue
ou on supprime le rejet de produits azotés qui pourraient être apportés par un
composé basique comme l'ammoniaque.
A l'issue de l'étape de précipitation, on obtient directement un phosphate,
de terre rare (Ln), éventuellement additivé par d'autres éléments. La
concentration globale en terres rares dans le milieu final de précipitation,
est
alors avantageusement supérieure à 0,25 mol/litre.
A l'issue de la précipitation il est possible éventuellement d'effectuer un
mûrissement en maintenant le milieu réactionnel obtenu précédemment à une
température située dans la même gamme de température que celle à laquelle
la précipitation a eu lieu et pendant une durée qui peut être comprise entre
un
quart d'heure et une heure par exemple.
Le précipité de phosphate peut être récupéré par tout moyen connu en
soi, en particulier par simple filtration. En effet, dans les conditions du
procédé
selon l'invention, on précipite un phosphate de terre rare non gélatineux et
aisément filtrable.
Le produit récupéré est ensuite lavé, par exemple avec de l'eau, puis
séché.
Le produit peut ensuite être soumis à un traitement thermique ou
calcination. La température et la durée de cette calcination sont fonction de
la
structure cristalline souhaitée pour le phosphate qui en sera issu.
Généralement une température de calcination jusqu'à environ 400 C permet
d'obtenir un produit à structure rhabdophane, structure qui est aussi celle
présentée par le produit non calciné issu de la précipitation. Pour la
structure
mixte rhabdophane/monazite, la température de calcination est généralement

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d'au moins 400 C environ et elle peut aller jusqu'à une température inférieure

à 600 C; elle peut être comprise ainsi entre 400 C et 500 C.
La durée de calcination est généralement d'autant plus faible que la
température est élevée. A titre d'exemple uniquement, cette durée peut être
comprise entre 1 et 3 heures.
Le traitement thermique se fait généralement sous air.
La taille de cristallite du phosphate sera d'autant plus grande que la
température de calcination sera élevée.
Selon une autre caractéristique importante de l'invention, le produit issu
de la calcination ou encore issu de la précipitation en cas d'absence de
traitement thermique est ensuite redispersé dans de l'eau chaude.
Cette redispersion se fait en introduisant le produit solide dans l'eau et
sous agitation. La suspension ainsi obtenue est maintenue sous agitation
pendant une durée qui peut être comprise entre 1 et 6 heures environ, plus
particulièrement entre 1 et 3 heures environ.
La température de l'eau peut être d'au moins 30 C, plus particulièrement
d'au moins 60 C et elle peut être comprise entre environ 30 C et 90 C, de
préférence entre 60 C et 90 C sous pression atmosphérique. Il est possible de
conduire cette opération sous pression, par exemple dans un autoclave, à une
température qui peut être alors comprise entre 100 C et 200 C, plus
particulièrement entre 100 C et 150 C.
Dans une dernière étape on sépare par tout moyen connu en soi, par
exemple par simple filtration le solide du milieu liquide. Il est possible
éventuellement de répéter, une ou plusieurs fois, l'étape de redispersion dans
les conditions décrites plus haut, éventuellement à une température différente
de celle à laquelle a été conduite la première redispersion.
Le produit séparé peut être lavé, à l'eau notamment, et peut être séché.
On obtient ainsi le phosphate de terre rare (Ln) à structure rhabdophane
ou rhabdophane/monazite de l'invention et présentant les teneurs requises en
sodium.
Le procédé de préparation des phosphates de terre rare (Ln) selon le
second mode de réalisation de l'invention, c'est-à-dire à structure
cristalline de
type monazite est très proche de celui qui vient d'être décrit. Il n'en
diffère que
par le fait que le produit issu de la précipitation est calciné à une
température
d'au moins 600 C. Ce qui a été décrit plus haut pour les étapes précédentes
dans le procédé de préparation des phosphates du premier mode s'applique
donc de même ici pour le procédé de préparation des phosphates du second
mode.

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Le traitement thermique ou calcination peut se faire plus particulièrement
à une température comprise entre 800 et 900 C.
Là encore, la taille de cristallite du phosphate sera d'autant plus grande
que la température de calcination sera élevée.
5 La
suite du procédé et notamment l'étape de redispersion dans l'eau est
identique à celle décrite plus haut pour les phosphate selon le premier mode
de réalisation.
Le procédé de préparation des luminophores
Les luminophores de l'invention sont obtenus par calcination à une
10
température d'au moins 1000 C d'un phosphate ou précurseur selon les deux
modes de réalisation tels que décrits plus haut ou d'un phosphate ou
précurseur obtenu par les procédés qui ont aussi été décrits précédemment.
Cette température peut être comprise entre 1000 C et 1300 C environ.
Par ce traitement, les phosphates ou précurseurs sont transformés en
15 luminophores efficaces.
La calcination peut se faire sous air, sous gaz inerte mais aussi et de
préférence sous atmosphère réductrice (H2, N2/H2 ou Ar/H2 par exemple) afin,
dans ce dernier cas, de convertir l'ensemble des espèces Ce et Tb à leur état
d'oxydation (+111).
De manière connue, la calcination peut se faire en présence d'un flux ou
agent fondant comme, par exemple, le fluorure de lithium, le tétraborate de
lithium, le chlorure de lithium, le carbonate de lithium, le phosphate de
lithium,
le chlorure de potassium, le chlorure d'ammonium, l'oxyde de bore et l'acide
borique et les phosphates d'ammonium, ainsi que leurs mélanges.
Dans le cas de l'utilisation d'un flux, on obtient un luminophore qui
présente des propriétés de luminescence qui, généralement, sont au moins
équivalentes à celles des luminophores connus. L'avantage de l'invention le
plus important ici est que les luminophores proviennent de précurseurs qui
sont eux-mêmes issus d'un procédé qui rejette moins de produits azotés que
les procédés connus ou pas du tout.
Il est aussi possible de conduire la calcination en absence de tout flux
donc sans mélange préalable de l'agent fondant avec le phosphate et ce qui
contribue à diminuer le taux d'impuretés présentes dans le luminophore. De
plus on évite ainsi l'utilisation de produits qui peuvent contenir de l'azote
ou
dont la mise en oeuvre doit se faire dans des normes strictes de sécurité
compte tenu de leur possible toxicité ce qui est le cas d'un nombre important
des agents fondants mentionnés plus haut.

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Toujours dans le cas de la calcination sans flux on constate, et il s'agit
d'un avantage important de l'invention, que les précurseurs de l'invention
permettent d'obtenir des luminophores dont les propriétés de luminescence
sont au moins équivalentes à celles des luminophores obtenus à partir de
précurseurs de l'art antérieur.
Après traitement, les particules sont avantageusement lavées, de
manière à obtenir un luminophore le plus pur possible et dans un état
désaggloméré ou faiblement aggloméré. Dans ce dernier cas, il est possible
de désagglomérer le luminophore en lui faisant subir un traitement de
désagglomération dans des conditions douces.
Les luminophores de l'invention présentent des propriétés de
luminescence intenses pour des excitations électromagnétiques
correspondant aux divers domaines d'absorption du produit.
Ainsi, les luminophores à base de cérium et de terbium de l'invention
peuvent être utilisés dans les systèmes d'éclairage ou de visualisation
présentant une source d'excitation dans la gamme UV (200 ¨ 280 nm), par
exemple autour de 254 nm. On notera en particulier les lampes
trichromatiques à vapeur de mercure, les lampes pour rétro-éclairage des
systèmes à cristaux liquides, sous forme tubulaire ou planaire (LCD Back
Lighting). Ils présentent une forte brillance sous excitation UV, et une
absence
de perte de luminescence à la suite d'un post-traitement thermique. Leur
luminescence est en particulier stable sous UV à des températures
relativement élevées (100 ¨ 300 C).
Les luminophores à base de terbium et de lanthane ou de lanthane, de
cérium et de terbium de l'invention sont également de bons candidats comme
luminophores verts pour les systèmes à excitation VUV (ou "plasma"), que
sont par exemple les écrans plasma et les lampes trichromatiques sans
mercure, notamment les lampes à excitation Xenon (tubulaires ou planaires).
Les luminophores de l'invention possèdent une forte émission verte sous
excitation VUV (par exemple, autour de 147 nm et 172 nm. Les luminophores
sont stables sous excitation VUV.
Les luminophores de l'invention peuvent également être utilisés comme
luminophores verts dans des dispositifs à excitation par diode
électroluminescente. Ils peuvent être notamment utilisés dans des systèmes
excitables dans le proche UV.
Ils peuvent être également utilisés dans des systèmes de marquage à
excitation UV.

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Les luminophores de l'invention peuvent être mis en oeuvre dans les
systèmes de lampes et d'écrans par des techniques bien connues, par
exemple par sérigraphie, par pulvérisation, par électrophorèse ou
sédimentation.
Ils peuvent également être dispersés dans des matrices organiques (par
exemple, des matrices plastiques ou des polymères transparents sous UV ...),
minérales (par exemple, de la silice) ou hybrides organo-minérales.
L'invention concerne aussi, selon un autre aspect, les dispositifs
luminescents du type précité, comprenant, à titre de source de luminescence
verte, les luminophores tels que décrits plus haut ou les luminophores obtenus
à partir de procédés décrits aussi précédemment.
Des exemples vont maintenant être donnés.
Dans ces exemples, la teneur en sodium est déterminée, comme indiqué
précédemment, par deux techniques de mesure. Pour la technique de
fluorescence X, il s'agit d'une analyse semi quantitative effectuée sur la
poudre du produit tel quel. L'appareil utilisé est un spectromètre de
Fluorescence X MagiX PRO PW 2540 de PANalytical. La technique ICP-AES
(ou OES) est mise en oeuvre en effectuant un dosage quantitatif par ajouts
dosés avec un appareil ULTIMA de JOBIN WON. Les échantillons sont
préalablement soumis à une minéralisation (ou digestion) en milieu nitrique-
perchlorique assistée par micro-ondes en réacteurs fermés. (Système MARS ¨
CEM).
Le rendement de luminescence est mesuré sur les produits sous forme
de poudre en comparant les aires sous la courbe du spectre d'émission entre
380 nm et 750 nm enregistré avec un spectrofluorimètre sous excitation de
254 nm et en attribuant une valeur de 100% à l'aire obtenue pour le produit
comparatif.
EXEMPLE 1 COMPARATIF
Cet exemple concerne la préparation d'un phosphate de lanthane, de
cérium et de terbium selon l'art antérieur.
Dans 1L d'une solution à 1,73 mol/L d'acide phosphorique H3PO4 de
grade analytique préalablement amenée à pH 1,6 par addition d'ammoniaque
et portée à 60 C, sont ajoutés en une heure 1L d'une solution de nitrates de
terres rares de pureté 4N, de concentration globale 1,5 mol/L et se
décomposant comme suit : 0,66 mol/L de nitrate de lanthane, 0,65 mol/L de
nitrate de cérium et 0,20 mol/L de nitrate de terbium. Le pH au cours de la
précipitation est régulé à 1,6 par ajout d'ammoniaque.

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A l'issue de l'étape de précipitation, le mélange est encore maintenu 1h à
60 C. Le précipité résultant est ensuite récupéré par filtration, lavé à l'eau
puis
séché à 60 C sous air, puis soumis à un traitement thermique de 2h à 840 C
sous air. On obtient à l'issue de cette étape un précurseur de composition
(La0,44Ce0,43T1D0,13)PO4.
EXEMPLE 2
Cet exemple concerne la préparation d'un phosphate de lanthane, de
cérium et de terbium selon l'invention.
Dans 1L d'une solution à 1,5 mol/L d'acide phosphorique H3PO4 de grade
analytique préalablement amenée à pH 1,6 par addition de soude NaOH et
portée à 60 C, sont ajoutés en une heure 1L d'une solution de chlorures de
terres rares de pureté 4N, de concentration globale 1,3 mol/L et se
décomposant comme suit : 0,57 mol/L de chlorure de lanthane, 0,56 mol/L de
chlorure de cérium et 0,17 mol/L de chlorure de terbium. Le pH au cours de la
précipitation est régulé à 1,6 par ajout de soude.
A l'issue de l'étape de précipitation, le mélange est encore maintenu 15
minutes à 60 C. Le précipité résultant est ensuite récupéré par filtration,
lavé à
l'eau puis séché à 60 C sous air, puis soumis à un traitement thermique de 2h
à 840 C sous air. A l'issue de la calcination, le produit obtenu est
redispersé
dans l'eau chaude à 80 C pendant 3h, puis lavé et filtré, et enfin séché. On
obtient à l'issue de cette étape un précurseur de composition
(La0,44Ce0,43Tb0,13)PO4.
Les caractéristiques des produits des exemples 1 et 2 sont présentées
dans le tableau 1 ci-dessous.
Tableau 1
Exemple 1 comparatif 2 invention
Caractéristiques cristallines
Phase Monazite Monazite
Cristallinité (intensité du pic
31000 46000
principal, en nombre de coups)
Teneur en sodium 0 2200 ppm
Taille des cristallites 49 nm 102 nm
(012)
Granulométrie
050 4,7 pm 4,5 pm
I indice de dispersion 0,5 0,5

CA 02741979 2011-04-28
WO 2010/057923
PCT/EP2009/065395
19
Le phosphate précurseur de l'invention est mieux cristallisé que celui de
l'art antérieur tout en conservant des caractéristiques granulométriques
semblables.
EXEMPLE 3 COMPARATIF
Cet exemple concerne la préparation d'un luminophore selon l'art
antérieur obtenu à partir du phosphate de l'exemple 1.
Le phosphate précurseur obtenu à l'exemple 1 est retraité sous
atmosphère réductrice (Ar/H2) pendant 2h à 1000 C. Le produit de calcination
obtenu est alors lavé dans l'eau chaude à 80 C pendant 3h, puis filtré et
séché.
EXEMPLE 4
Cet exemple concerne la préparation d'un luminophore selon l'invention
obtenu à partir du phosphate de l'exemple 2.
Le phosphate précurseur obtenu à l'exemple 2 est retraité dans les
mêmes conditions que celles de l'exemple 3.
Les caractéristiques des produits des exemples 3 et 4 sont présentées
dans le tableau 2 ci-dessous.
Tableau 2
Exemple 3 comparatif 4 invention
Caractéristiques cristallines
Phase Monazite Monazite
Cristallinité (intensité du pic
56000 73000
principal, en nombre de coups)
Teneur en sodium 0 330 ppm
Longueur de cohérence dans
120 nm 305 nm
le plan (012)
Granulométrie
050 4,5 pm 5,0 pm
I indice de dispersion 0,5 0,5
Rendement de luminescence 100% 100%
Le rendement de luminescence du luminophore de l'invention est donné
par rapport au luminophore 3 comparatif.
Le luminophore de l'invention présente donc une cristallinité améliorée et
un rendement de luminescence équivalent au luminophore obtenu dans
l'exemple comparatif, tout en conservant la même qualité de granulométrie.

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(86) PCT Filing Date 2009-11-18
(87) PCT Publication Date 2010-05-27
(85) National Entry 2011-04-28
Examination Requested 2011-04-28
(45) Issued 2015-02-24
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Maintenance Fee - Application - New Act 3 2012-11-19 $100.00 2012-10-24
Maintenance Fee - Application - New Act 4 2013-11-18 $100.00 2013-10-24
Maintenance Fee - Application - New Act 5 2014-11-18 $200.00 2014-10-24
Final Fee $300.00 2014-12-04
Maintenance Fee - Patent - New Act 6 2015-11-18 $200.00 2015-10-28
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Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Abstract 2011-04-28 1 78
Claims 2011-04-28 3 118
Description 2011-04-28 19 1,033
Cover Page 2011-07-04 1 35
Description 2013-09-10 21 1,093
Claims 2013-09-10 5 165
Cover Page 2015-02-05 1 36
Correspondence 2011-06-17 1 52
Correspondence 2011-06-17 1 68
Correspondence 2011-07-19 1 48
Assignment 2011-07-06 3 98
Correspondence 2011-07-25 1 21
PCT 2011-04-28 11 426
Assignment 2011-04-28 5 132
Prosecution-Amendment 2013-04-03 3 89
Prosecution-Amendment 2013-09-10 18 656
Prosecution-Amendment 2014-07-21 14 580
Correspondence 2014-11-05 1 28
Correspondence 2014-12-04 2 63