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CA 02]81 ]]3 2012 05 23
WO 2011/064463 PCT/FR2009/052329
Porte rapide à étanchéité latérale améliorée
La présente invention concerne une porte rapide à rideau souple.
Une porte à rideau souple possède de manière classique une
structure comprenant deux montants latéraux qui supportent à leur extrémité
supérieure un arbre ; la rotation de cet arbre permet la montée et la descente
de l'arbre en fonction des passages de personnes ou véhicules au travers de la
porte en question.
L'utilisation de porte à rideau souple est largement répandue en
raison de la rapidité d'action du rideau à l'ouverture et à la fermeture ; ce
type
de porte contribue globalement à un meilleur bilan énergétique puisque les
échanges thermiques sont limités entre les espaces séparés par la porte en
question.
Indépendamment des échanges thermiques qui se produisent à
l'ouverture et à la fermeture du rideau, il se pose également le problème de
l'étanchéité statique du rideau par rapport à la structure de la porte.
En effet, lorsque la porte est en position de fermeture, il importe
que le rideau assure une étanchéité satisfaisante avec la structure qui le
supporte.
L'étanchéité avec le seuil de la porte peut être gérée par une barre
de seuil en matériau souple - par exemple, un ressort hélicoïdal gainé de
mousse - qui s'écrase contre le seuil.
En revanche, l'étanchéité entre les bords verticaux latéraux du
rideau et les montants de la structure de la porte peut s'avérer plus
problématique à réaliser.
On connaît par le document FR 2 857 688 une porte à rideau
souple en toile de PVCdont le rideau vient en applique sur la face extérieure
des montants de la porte. Pour cela, le rideau qui présente des barres de
raidissement horizontal est équipé de dispositifs de guidage engagés à chaque
extrémité des barres de raidissement ; ces dispositifs de guidage permettent à
la fois d'assurer une reprise par les montants des efforts dus au vent subis
par
le rideau et de déporter le rideau sur la face extérieure des montants pour
que
les bords latéraux du rideau soient en applique sur les montants.
Cette porte s'avère particulièrement adaptée pour àbturer une baie
extérieure.
En effet, l'action du vent contribue à augmenter le contact du rideau
sur les montants, ce qui est bénéfique pour l'étanchéité de la porte.
FEUILLE DE REMPLACEMENT (REGLE 26)
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La porte telle que définie par le document FR 2 857 688 est
globalement satisfaisante.
Cependant, on peut constater dans certains cas que les bords
verticaux du rideau ne plaquent pas parfaitement contre les surfaces
d'applique
prévues à cet effet sur chacun des montants.
Le fait que le rideau ne plaque pas totalement contre les surfaces
d'appui des montants peut poser des problèmes dans certains modes
d'utilisation.
Un cas où l'étanchéité est critique est, par exemple, la fermeture de
l'accès à une chambre froide. Dans ce type d'application, la différence de
température de part et d'autre de la porte peut être de plusieurs dizaines de
degrés et tout défaut d'étanchéité se traduit par une déperdition énergétique
importante.
Dans ce contexte technique, un but de l'invention est de proposer
une porte à rideau souple qui assure une meilleure gestion de l'étanchéité
latérale entre le rideau et la structure de la porte.
L'invention concerne une porte rapide destinée à ouvrir ou à fermer
une baie pratiquée dans une cloison comprenant :
- une structure de support incluant notamment deux montants
verticaux surmontés d'un arbre entraîné par des moyens électromécaniques,
chacun des deux montants verticaux présentant une surface plane d'appui
extérieure et une glissière, et
- un rideau souple conçu pour occuper une position de fermeture
dans laquelle le rideau obture la baie et une position d'ouverture dans
laquelle
le rideau dégage l'accès à la baie, le rideau incorporant au moins deux barres
de renfort transversales équipées à chacune de leurs extrémités d'embouts en
forme de manivelle engagés dans la glissière de guidage de chaque montant.
De plus, la porte présente au moins une section transversale du
rideau délimitée par deux barres souples de renfort transversales comprenant
deux panneaux reliés entre eux par une charnière, chaque panneau étant
constitué d'au moins deux laizes d'un matériau souple entre lesquelles est
interposée une couche d'un matériau rigidifiant, alourdissant et isolant ledit
panneau en vue de maintenir en appui la section transversale sur une surface
plane de chaque montant.
L'invention propose ainsi, une porte qui fournit une étancheité
latérale très supérieure à celle procurée par les portes de l'art antérieur.
Cette
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étanchéité est réalisée par la présence de sections transversales constituées
de panneaux articulés. Contrairement aux portes de l'art antérieur, la porte
selon l'invention permet de créer une mise en applique du rideau sur la
surface
extérieure plane des montants qui ne se dégrade pas. Cette propriété de la
porte selon l'invention est obtenue par la structure totalement originale de
son
rideau qui comprend des sections transversales qui sont elles-mêmes
constituées de panneaux qui possèdent une tenue leur permettant de venir
plaquer sur les montants et ce, quelles que soient les sollicitations
extérieures
(vent, surpression...). La réalistion de cette étanchéité ne se fait pas au
détriment des qualités habituelles des portes rapides qui sont notamment coûts
de fabrication réduits et coûts d'utilisation réduits par limitation des
déperditions
thermiques et par résilience du rideau en cas de choc avec un véhicule.
De préférence, la couche de matériau rigidifant, alourdissant et
isolant peut être constituée de mousse alvéolaire.
Selon une possibilité, la charnière qui forme l'articulation entre deux
panneaux est constituée par au moins une ligne de soudage transversale qui
joint au moins deux laizes de matériau souple. La ligne de soudage permet de
joindre ensemble les deux ou trois laizes et fait que la matière qui constitue
les
laizes perd localement sa souplesse. Ce durcissement local crée une charnière
qui va permettre à la section transversale de se replier en portefeuille.
Par ailleurs, la charnière qui forme l'articulation entre deux
panneaux est constituée par un jonc de matériau rigidifiant, alourdissant et
isolant encadré de deux lignes de soudage.
En outre, chaque barre transversale de renfort reçoit à ses deux
extrémités un embout en manivelle permettant de guider le rideau dans un plan
de guidage défini par les glissières des montants dans lesquelles s'engagent
les embouts en manivelle ledit plan de guidage étant décalé du plan du rideau
défini par les surfaces externes des montants.
Pour améliorer l'étancheité, les surfaces externes des montants
sont pourvues d'un revêtement qui favorise le contact entre l'écran et les
montants. Il s'agit d'un revêtement qui favorise le contact par un coefficient
d'adhérence adapté.
De façon concrète, les montants sont surmontés de consoles
assurant le guidage de l'arbre ; de plus, les montants et les consoles sont
constitués de matériau à faible conductivité thermique inférieure à celle de
l'acier.
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Dans le cas où la porte est destinée à fermer un chambre froide,
les montants peuvent être équipés des moyens de chauffage.
De plus, la porte peut comprendre un capot souple constitué d'au
moins deux laizes d'un matériau souple entre lesquelles est interposée une
couche d'un matériau rigidifiant, alourdissant et isolant, le capot souple
étant
tendu sur des barres transversales.
Dans un forme d'exécution avantageuse, la porte comprend un
organe plieur relié à deux barres souples de renfort transversales
successives,
l'organe plieur comprenant deux branches reliées chacune à une barre souple
de renfort transversale reliées par une charnière dont l'extrémité de chacune
des branches est fixée à proximité d'une barre de renfort.
Pour sa bonne compréhension, l'invention est décrite en référence
au dessin ci-annexé représentant à titre d'exemple non limitatif une forme de
réalisation d'une porte selon celle-ci.
Figure 1 est une vue de face d'une porte,
Figure 2 est une vue en coupe selon II-II de la figure 1 ,
Figure 3 montre le rideau de la porte en phase de remontée ;
Figure 4 montre le rideau en position de fermeture ;
Figure 5 montre une variante de réalisation du rideau.
La porte 1 selon l'invention est une porte à repliement. La porte
possède ainsi une structure qui encadre une baie ménagée dans une paroi qui
sépare deux espaces. La structure comprend deux montants 2 verticaux qui
sont disposés de part et d'autre de la baie et un capot transversal 3 qui
borde
le linteau de la baie.
La structure de la porte intègre donc deux montants dont l'un d'eux
apparaît clairement en vue de côté sur la figure 2.
Ces montants 2 peuvent être réalisés en tôle mécano soudée ou
peuvent être réalisés en matière composite type fibres de verre et résine.
Les montants 2 ont pour fonction d'assurer le guidage d'un
rideau 4. Pour cela, les montants 2 possèdent chacun une glissière 5 et une
surface d'appui plane 6 en face externe. La glissière 5 est délimitée par deux
ailes 7 tandis que la surface d'appui plane 6 est formée par la face externe
du
montant 2.
Chaque montant 2 est surmonté d'une console 8 sur laquelle sont
fixés les moyens de suspension et d'entraînement du rideau 4. Les consoles 8
servent également à la fixation du capot transversal 3.
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Le rideau 4 est suspendu à une barre transversale 10 qui s'étend
entre les deux consoles 8. De façon concrète, le rideau 4 possède un ourlet 12
dans lequel la barre transversale 10 est insérée. Le tombé du rideau 4 est
guidé par une barre transversale 13 qui s'étend entre les consoles 8.
5 Pour assurer la remontée du rideau 4, la porte est équipée d'un
arbre 15 qui peut tourner dans des paliers insérés dans les consoles 8. Un
ensemble propulseur composé d'un moteur et d'un réducteur permet la mise
en rotation de l'arbre 15.
L'arbre 15 permet de faire remonter le rideau 4 grâce à des
sangles 16 dont une extrémité est attachée à l'arbre 15 et dont l'autre
extrémité
est attachée à une barre 17 (cf. Fig.3) qui est positionnée au niveau du bord
inférieur du rideau 4. Ainsi, lorsque l'arbre 15 entre en rotation, les
sangles 16
s'enroulent autour de lui et le bord inférieur du rideau 4 remonte ouvrant
ainsi
le passage.
La figure 2 notamment permet d'apprécier la conception du
rideau 4 qui est tout à fait spécifique à l'invention.
Le rideau 4 possède plusieurs barres de renfort transversales 19
qui ont pour fonction de transmettre aux montants les efforts soumis par le
rideau 4. Ces barres de renfort transversales 19 sont de préférence en matière
composite et possède une souplesse d'ensemble qui leur permet de se
dégager d'au moins une glissière 5 en cas de choc.
Les barres de renfort transversales 19 sont équipées à chacune de
leurs extrémités d'embout en forme de manivelle 20. Par embout en forme de
manivelle, on entend dans le présent document, un embout coudé qui possède
un axe qui s'engage dans une barre transversale 19 et un axe qui s'engage
dans la glissière 5 d'un montant. Ces deux axes sont reliés par une partie
coudée qui fait que les deux axes sont décalés mais restent parallèles.
La totalité des barres de renfort transversales 17 et 19 est équipée
d'embouts en forme de manivelle 20 ; ceci a, pour effet, de décaler le plan de
guidage P' du rideau 4 qui est défini par les glissières 5 des montants 2 et
le
plan de déplacement P du rideau 4 qui est défini par la surface d'appui plane
6.
Ainsi, les bords latéraux du rideau 4 sont en appui contre les
surfaces avant des montants. C'est à ce niveau que peuvent se produire des
pertes d'étanchéité en raison d'un placage imparfait du rideau 4 sur les
surfaces avant des montants.
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Pour cela, le rideau 4 présente une structure tout à fait originale
puisqu'il est prévu dans le cadre de l'invention qu'au moins une section 22
(et
en pratique toutes les sections 22) du rideau 4 délimitée par deux barres
transversales de renforts 19 soit constituée des deux panneaux 23 superposés
reliés entre eux par une charnière 24.
Ces panneaux 23 sont constitués de deux laizes 25 de toile souple
de PVC entre lesquels est disposée une couche 26 de mousse alvéolaire de
type polyuréthane ou équivalent. Les panneaux 23 ainsi constitués ont un effet
technique sur deux niveaux.
En premier lieu, la section 22 constituée de ces deux panneaux 23
reliés par une charnière 24 est sensiblement plus rigide et pesante que la
toile
simple que l'on trouve dans les portes de l'art antérieur. Cela fait que les
panneaux successifs qui forment le rideau 4 peuvent réaliser une très bonne
étanchéité avec les montants puisqu'ils empêchent la formation des
bâillements que l'on connait avec les rideaux des portes selon l'art
antérieur.
En second lieu, le rideau 4 formé de sections 22 successives de
deux panneaux 23 superposés possède une très bonne isolation thermique. La
porte équipée de ce rideau 4 peut notamment être utilisée pour fermer une baie
d'une chambre froide.
De façon concrète, une section 22 du rideau 4 est réalisée
- en posant une première laize 25 de toile PVC sur une table,
- en posant sur cette laize deux couches 26 de matériau isolant
parallèles de matériau isolant,
- en posant une seconde laize 25 de toile PVC sur la première laize
et sur les deux couches de matériau isolant,
- en réalisant des lignes de soudage le long des couches de
matériau isolant.
La jonction des deux sections 22 adjacentes est réalisée par deux
bandes de toiles de PVC qui forment un fourreau dans lequel une barre de
renfort transversale est engagée.
Cette manière de procéder pour la fabrication du rideau 4 a
l'avantage de permettre la réalisation d'un rideau 4 dont l'une des faces (la
face
constituée par la laize posée sur la table) est totalement plane. Ce point est
d'importance pour la gestion de l'étanchéité avec les montants puisque l'on
réalise ainsi une porte dont le rideau 4 est pesant et rigide et dont la face
qui
vient en appui des montants est plane.
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On peut noter que la charnière qui forme la jonction entre deux
panneaux 23 peut présenter un jonc 28 de matériau rigidifiant, alourdissant et
isolant encadré de deux lignes de soudage 29.
Le capot transversal 3 qui recouvre l'arbre d'entraînement peut
présenter la même facture que le rideau 4 lui-même. En d'autres termes, le
capot 3 est constitué de deux laizes entre lesquelles sont interposées deux
couches de matériau isolant et un jonc de matériau isolant. Le capot possède
deux fourreaux dans lesquels s'engagent des barres transversales. Le
positionnement du capot en arc de cercle autour de l'arbre est réalisé par des
barres transversales. La figure 2 permet de voir le recouvrement du capot
transversal et du rideau 4 ce qui contribue à la bonne étanchéité et isolation
de
la porte.
En fonctionnement la porte se comporte de la manière suivante.
Dans la position de fermeture de la porte, le rideau 4 est descendu
entre les montants et plaque contre la surface extérieure de ces derniers.
La remontée du rideau 4 se fait en mettant en rotation l'arbre 15.
Les sangles 16 s'enroulent sur l'arbre 15 et la partie inférieure du rideau 4
remonte en repliant en portefeuille les sections 22. Par repliement en
portefeuille ; on entend un repliement par rapport à la charnière 24 au pli
permettant aux deux panneaux 23 de venir en appui l'un sur l'autre.
Les figures 4 et 5 montrent la formation du pli de chaque section 22
du rideau 4.
La figure 4 montre la traction que les sangles 16 exercent sur la
barre de renfort inférieure ; en commençant par la section 22 adjacente à la
barre inférieure, les sections 22 se plient en portefeuille successivement
sous
l'effet d'entraînement de la barre de renfort transversale inférieure.
Le repliement des sections 22 qui composent le rideau 4 peut être
assisté par un organe plieur 30. L'organe plieur 30 en matière plastique
souple
comprend deux branches 31 reliées par une charnière 32. Chacune des
branches de l'organe plieur est bridée sur un embout en manivelle 20. Ainsi
lorsque deux embouts en manivelle 20 se rapprochent lors de la remontée du
rideau 4, les bras de l'organe plieur 30 se rapprochent et la charnière est
contrainte de s'écarter du plan du rideau 4 ; de ce fait, l'organe plieur
vient
appuyer sur la section 22 du rideau 4 au niveau de sa charnière 24 et facilite
ainsi le pliage de la section 22.
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Comme le montre la figure 4, il est possible de préserver la visibilité
au travers du rideau 4 en insérant dans un ou plusieurs panneaux des fenêtres
transparentes et en réalisant des évidements 34, par exemple, circulaires dans
le couche de matériau isolant.
Dans le cas où la porte est plus particulièrement destinée à fermer
une chambre froide, les montants 2 et les consoles 8 sont avantageusement en
matière composite qui présente un coefficient de conductivité thermique plus
favorable que l'acier inox qui est généralement utilisé. Il peut être envisagé
d'intégrer aux montants des résistances électriques qui font fondre le givre
qui
peut se former entre les montants et le rideau 4.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation
décrite ci-dessus à titre d'exemple non limitatif mais elle en embrasse au
contraire toutes les formes de réalisation. Ainsi, si nécessaire le rideau 4
peut
comporter plusieurs couches de matériau isolant.
