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SYSTEME DE DRAINAGE DES EAUX DE CONDENSATION
DANS UN AERONEF
L'invention concerne un système de drainage des eaux de condensation
dans un aéronef.
Dans un aéronef tel qu'un avion commercial l'air dans la cabine
passagers est relativement humide.
Les passagers contribuent de façon significative à cette humidité en
respirant.
Par ailleurs, lorsque l'aéronef est en altitude, notamment à une altitude
de croisière, la température de l'air extérieur est très basse et la structure
de
l'aéronef est donc très froide.
Lorsque l'aéronef descend, l'eau contenue dans l'air de la cabine
passagers se condense sur les parois froides du fuselage.
Un système de drainage est alors prévu pour acheminer l'eau qui s'est
condensée sur les parois de la cabine passagers depuis cette cabine jusqu'à un
point bas du fuselage.
Ainsi, l'eau est d'abord récupérée dans des gouttières disposées dans la
cabine passagers en partie haute, puis est acheminée via des conduites de
drainage jusqu'à la zone inférieure.
Les conduites de drainage sont espacées les unes aux autres
longitudinalement le long de l'aéronef.
Un matelas d'isolation thermique est disposé en regard du fuselage pour
protéger les passagers contre le froid et s'étend de la cabine passagers
jusqu'à une
zone basse du fuselage.
Les conduites de drainage s'étendent en descendant le long du matelas
d'isolation, traversent le plancher de la cabine passagers et continuent à
longer le
matelas jusqu'à la zone basse.
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Chaque conduite de drainage est fixée à la paroi du fuselage par des
systèmes de fixation disposés à intervalle les uns des autres et qui
traversent le
matelas d'isolation.
Bien que ce système de drainage soit satisfaisant, il serait intéressant de
pouvoir disposer d'un système moins lourd, comprenant moins de pièces et
nécessitant un temps d'installation réduit.
La présente invention vise à remédier à au moins un des inconvénients
précités.
A cet égard, la présente invention vise un aéronef comprenant :
- un système de drainage des eaux de condensation formées à l'intérieur
du fuselage,
- un matelas d'isolation thermique ayant deux faces opposées dont une
première face est agencée en regard d'une paroi du fuselage, le système de
drainage comportant au moins une conduite de drainage qui s'étend en partie le
long de la deuxième face opposée du matelas d'isolation, caractérisé en ce que
le
système de drainage comprend au moins un dispositif de traversée du matelas
d'isolation relié à ladite conduite de drainage de manière à ce que les eaux
de
condensation drainées traversent le matelas d'isolation par l'intermédiaire
dudit au
moins un dispositif de traversée, lesdites eaux de condensation étant ensuite
drainées entre la première face du matelas d'isolation et la paroi du
fuselage.
Le système de drainage selon l'invention permet de supprimer une partie
des systèmes de fixation des conduites de drainage au fuselage qui, dans l'art
antérieur, sont présents par exemple jusqu'au point bas de l'aéronef où les
eaux de
condensation sont recueillies.
Ainsi, le système de drainage selon l'invention comporte moins de pièces
qu'auparavant et est donc simplifié.
Par ailleurs, grâce à l'invention, sous le dispositif de traversée du matelas
d'isolation les eaux de condensation ayant traversé sont drainées entre la
paroi du
fuselage et la première face du matelas sans aucune conduite de drainage.
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Le nombre de pièces constitutives du système est donc davantage réduit,
simplifiant par là même encore le système.
Les opérations d'installation du système dans un aéronef sont donc
réduites et simplifiées, ce qui diminue considérablement le temps
d'installation.
Par ailleurs, le système de drainage est moins lourd et moins encombrant
que dans l'art antérieur.
Selon une caractéristique possible, la première face du matelas
d'isolation fait partie du système de drainage et fait office de drain pour
les eaux de
condensation ayant traversé le matelas et sortant dudit au moins un dispositif
de
traversée afin de les drainer jusqu'à une zone donnée (par exemple en partie
basse
de l'aéronef).
Les eaux de condensation sortant du dispositif s'écoulent par exemple
sur la première face du matelas qui est généralement lisse et hydrophobe pour
permettre à l'eau de glisser dessus.
La première face du matelas suit sensiblement le profil de la paroi du
fuselage jusque dans la zone inférieure.
Selon une caractéristique possible, ledit au moins un dispositif de
traversée est orienté par rapport à la verticale de façon à ce que les eaux de
condensation sortent de celui-ci et s'écoulent sensiblement, par exemple
verticalement, sur la première face du matelas d'isolation
Le dispositif de traversée ainsi orienté permet d'écarter de la paroi du
fuselage la partie du matelas d'isolation située sous le dispositif et ainsi
de conférer
au matelas une inclinaison par rapport à la verticale. Cette inclinaison
formant un V
avec la paroi permet au matelas de recevoir les eaux de condensation
traversant le
dispositif. On favorise ainsi le drainage sur la première face du matelas
d'isolation.
Toutefois, selon une variante, le drainage des eaux de condensation
peut, de façon alternative, être assuré principalement par la paroi du
fuselage.
L'inclinaison du dispositif permet de favoriser le drainage par la première
face du
matelas ou par la paroi.
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Selon une autre variante, ni la première face du matelas ni la paroi du
fuselage ne sont favorisées pour assurer le drainage. Les eaux de condensation
sont alors drainées dans le canal formé entre la première face et la paroi. Il
convient
de noter que dans cette variante l'un et/ou l'autre parmi la première face et
la paroi
peuvent participer au drainage.
Selon une autre caractéristique possible, ledit au moins un dispositif de
traversée possède une section de passage de sortie des eaux de condensation
qui
forme avec la verticale un angle sensiblement compris entre 10 et 90 .
La section de passage de sortie du dispositif forme également cet angle
localement avec la paroi du fuselage. Ainsi, la section de passage forme
localement
avec la paroi un V inversé.
L'angle minimum est d'environ 100 afin que la conduite de drainage qui
descend verticalement le long de la deuxième face du matelas ne soit pas trop
courbée pour être reliée au dispositif de traversée du matelas. Une trop
grande
courbure serait en effet susceptible d'endommager la conduite qui est
généralement
flexible.
En outre, un angle trop faible risquerait de gêner l'écoulement des eaux
de condensation, en créant une zone de stagnation de ces eaux à l'intérieur du
dispositif de traversée et où un phénomène de givrage serait susceptible de se
produire.
Selon une autre caractéristique possible, ledit au moins un dispositif de
traversée est monté sur un support qui est fixé à la paroi du fuselage ou est
monté
directement sur la paroi du fuselage.
Deux agencements sont ainsi possibles, l'un ou l'autre pouvant être
utilisé afin de tenir compte notamment des configurations de l'aéronef et des
contraintes d'encombrement.
On notera que le système de drainage selon l'invention ne fait intervenir
qu'un dispositif de traversée du matelas d'isolation par conduite de drainage.
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Selon une autre caractéristique possible, ledit au moins un dispositif
comprend deux parties, une première partie de liaison avec ladite au moins une
conduite de drainage et une deuxième partie traversant le matelas d'isolation,
la
deuxième partie étant pourvue d'au moins un organe de montage pour le montage
5 sur le support ou directement sur la paroi du fuselage.
La première partie du dispositif est adaptée à la conduite de drainage
tandis que la deuxième partie est adaptée au matelas d'isolation, ainsi qu'au
montage du dispositif, soit sur un support, soit directement sur la paroi du
fuselage.
Selon une caractéristique possible, la première partie de liaison avec la
conduite de drainage présente des dimensions variables adaptées à celles de
ladite
conduite de drainage tandis que la deuxième partie possède toujours la même
configuration.
La première partie de liaison du dispositif est donc adaptée aux
dimensions de la conduite et peut adopter ainsi différents diamètres
possibles. La
configuration de la deuxième partie de liaison reste, quant à elle, inchangée
quelles
que soient les dimensions de la conduite.
Selon une autre caractéristique possible, ledit au moins un dispositif de
traversée comprend un organe formant une butée axiale. Cet organe forme par
exemple une butée axiale pour une conduite de drainage qui est reliée à la
première
partie de liaison.
Lorsque la conduite de drainage est reliée à la première partie de liaison
du dispositif, par exemple par emmanchement ou montage en force sur cette
première partie de liaison, l'organe formant butée axiale empêche l'avancement
de
la conduite de drainage au-delà de cet organe.
On notera par ailleurs qu'un tel organe est également utile pour faciliter la
préhension du dispositif de traversée lors de sa manipulation.
Selon une autre caractéristique possible, l'organe formant butée axiale
est adapté à comprimer le matelas d'isolation. Le matelas est ainsi comprimé
lorsque le dispositif est installé sur le matelas.
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Selon une autre caractéristique possible, le support fixé à la paroi du
fuselage comprend une première portion fixée à la paroi et une deuxième
portion
sur laquelle la deuxième partie dudit au moins un dispositif de traversée est
montée
par l'intermédiaire dudit au moins un organe de montage.
On notera que ce support peut être conçu afin de s'adapter à différentes
configurations d'aéronefs ainsi qu'aux contraintes d'encombrement.
A cet égard, l'une des portions de ce support est configurée pour
s'adapter à l'agencement local de la paroi du fuselage tandis que l'autre
portion est
configurée pour s'interfacer et coopérer avec le dispositif de traversée du
matelas,
et notamment avec le ou les organes de montage de ce dernier.
Selon une autre caractéristique possible, la deuxième portion du support
est inclinée par rapport à la première portion et par rapport à la verticale.
Cette inclinaison permet de s'adapter à l'orientation, par rapport à la
verticale, du dispositif de traversée.
Comme mentionné ci-dessus, l'orientation du dispositif est ajustée, par
exemple, de façon à ce que les eaux de condensation sortant de celui-ci
s'écoulent
sur la première face du matelas d'isolation et/ou sur la paroi du fuselage.
Selon une autre caractéristique possible, la deuxième portion du support
présente la même inclinaison par rapport à la verticale que la section de
passage de
sortie dudit au moins un dispositif de traversée.
Ainsi, la deuxième portion du support qui est maintenue dans une
position fixe par rapport à la paroi du fuselage détermine l'orientation, par
rapport à
la verticale et à la paroi du fuselage, du dispositif de traversée et, plus
particulièrement, de la section de passage de sortie de ce dernier.
Selon une autre caractéristique possible, la deuxième portion possède
un orifice traversant dans lequel ledit au moins un organe de montage est
introduit
axialement, ledit au moins un organe de montage étant pourvu d'au moins un
élément de retenue empêchant son retrait axial hors de l'orifice.
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Une portion de la deuxième partie du dispositif de traversée qui est
équipée du ou des organes de montage est ainsi introduite dans l'orifice
traversant
dans une direction axiale, perpendiculaire à la section de l'orifice.
Le ou les organes de montage ayant traversé l'orifice se retrouvent ainsi
de l'autre côté de ce dernier et, grâce à la présence d'un ou de plusieurs
éléments
de retenue, le retrait axial hors de l'orifice (dans un sens opposé à celui de
l'introduction) est rendu impossible.
Selon une autre caractéristique possible, ledit au moins un organe de
montage possède une extrémité libre qui fait saillie hors de l'orifice et qui
comporte
ledit au moins un élément de retenue axiale.
Selon une autre caractéristique possible, l'extrémité libre a des
dimensions radiales supérieures au diamètre de l'orifice traversant et est
déformable élastiquement dans le sens radial pour permettre son introduction
axiale
dans l'orifice.
Ceci permet un montage particulièrement facile du dispositif sur le
support.
Inversement, la déformation élastique radiale est également utilisée pour
retirer le dispositif du support.
Selon une caractéristique possible, le système de drainage est apte à
drainer les eaux de condensation entre une zone supérieure de l'aéronef où
sont
formées lesdites eaux et une zone inférieure où elles sont recueillies, le
matelas
d'isolation étant agencé de la zone supérieure à la zone inférieure, ladite au
moins
une conduite de drainage s'étendant dans la zone supérieure et ledit au moins
dispositif de traversée étant agencé au voisinage d'une séparation entre la
zone
supérieure et une zone intermédiaire située entre les zones supérieure et
inférieure, les eaux de condensation étant drainées de la zone intermédiaire
jusqu'à
la zone inférieure.
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Selon une caractéristique possible, la zone supérieure est une zone
passagers et la zone intermédiaire est une zone non passagers (non agencée
pour
accueillir des passagers) séparée de la zone supérieure par un plancher.
La zone intermédiaire est par exemple une zone cargo ou une zone
équipée de systèmes électroniques embarqués.
De façon générale, le dispositif de traversée du matelas d'isolation est
par exemple agencé sous le plancher séparant la zone supérieure de la zone
intermédiaire, voire au niveau du plancher.
Selon un autre aspect, l'invention a également pour objet un procédé de
drainage des eaux de condensation formées à l'intérieur du fuselage d'un
aéronef,
un matelas d'isolation thermique ayant deux faces opposées et une première
face
étant agencée en regard d'une paroi du fuselage, le procédé comprenant une
étape
de drainage des eaux de condensation e en partie le long de la deuxième face
opposée du matelas d'isolation thermique, caractérisé en ce que le procédé
comprend les étapes suivantes :
- drainage des eaux de condensation à travers le matelas d'isolation,
- drainage desdites eaux de condensation ayant traversé le matelas
d'isolation entre la première face du matelas d'isolation et la paroi du
fuselage.
Les avantages et caractéristiques relatifs au système de drainage selon
l'invention tels que brièvement mentionnés ci-dessus s'appliquent également au
procédé et ne seront donc pas répétés ici.
Selon une caractéristique possible, le drainage des eaux de
condensation ayant traversé le matelas d'isolation est effectué par la
première face
dudit matelas d'isolation et/ou par la paroi du fuselage.
Selon une caractéristique possible, le procédé de drainage est apte à
drainer les eaux de condensation entre une zone supérieure de l'aéronef où
sont
formées lesdites eaux et une zone inférieure où elles sont recueillies, le
matelas
d'isolation étant agencé de la zone supérieure à la zone inférieure, ladite au
moins
une conduite de drainage s'étendant dans la zone supérieure et ledit au moins
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dispositif de traversée étant agencé au voisinage d'une séparation entre la
zone
supérieure et une zone intermédiaire située entre les zones supérieure et
inférieure, les eaux de condensation étant drainées de la zone intermédiaire
jusqu'à
la zone inférieure.
Selon une autre caractéristique possible, la zone supérieure est une zone
passagers et la zone intermédiaire est une zone non passagers séparée de la
zone
supérieure par un plancher.
D'autres caractéristiques et avantages apparaitront au cours de la
description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif
et faite
en référence aux dessins annexés, sur lesquels :
- la Figure 1 est une vue générale d'un aéronef selon l'invention ;
- la Figure 2 est une coupe en section transversale AA du fuselage de
l'aéronef de la Figure 1 ;
- la Figure 3 est une vue schématique partielle agrandie à partir de la
Figure 2 d'une région de l'aéronef où est installé le système de drainage
selon
l'invention ;
- la Figure 4 est une vue schématique agrandie d'une partie du système
de drainage selon l'invention ;
- la Figure 5 est une vue schématique représentant de façon isolée un
dispositif de traversée d'un matelas d'isolation thermique selon l'invention ;
- la Figure 6 est une vue schématique en perspective d'un support
coopérant avec le dispositif de la Figure 5.
Comme représenté sur la Figure 1 et désigné par la référence générale
10, un aéronef, par exemple un avion de ligne commercial, intègre un système
de
drainage des eaux de condensation selon l'invention.
Plus particulièrement, l'aéronef comprend un fuselage 12 dont une vue
en section transversale AA est représentée à la Figure 2.
Sur cette vue, l'intérieur du fuselage est divisé en plusieurs zones ou
compartiments suivant la hauteur du fuselage.
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Ainsi, une première zone Z1 qui, ici, est par exemple une zone
passagers, également appelée cabine passagers, est délimitée par la partie
supérieure semi-circulaire du fuselage dans le plan de la Figure 2 et par une
paroi
horizontale de séparation ou plancher 14.
5 Sous ce plancher 14, deux zones sont agencées, une première zone
située en partie basse du fuselage, notée Z2, et une deuxième zone
intermédiaire,
notée Z3, située entre la zone supérieure Z1 et la zone inférieure Z2.
La zone intermédiaire Z3 peut être une zone de type cargo, c'est-à-dire
qui est destinée à renfermer des containers ou des systèmes et équipements
10 électroniques comme c'est le cas vers l'avant de l'aéronef, à proximité du
cockpit.
Les eaux de condensation qui se forment dans la zone Z1 (cabine
passagers) sont recueillies ou collectées au point bas du fuselage dans la
zone
inférieure Z2, après avoir été drainées de la zone Z1 à la zone Z2.
On notera que dans d'autres configurations d'aéronef la définition et le
nombre des zones ou compartiments est susceptible de varier. Il est ainsi
possible
de n'avoir qu'une ou deux zones affectées aux passagers ou non.
Un matelas d'isolation thermique 16 est disposé en regard de la paroi du
fuselage 16 sur la quasi-totalité de cette paroi à l'exclusion de la zone
inférieure Z2
comme représenté sur la Figure 1.
Le matelas d'isolation, qui peut être composé de plusieurs parties ou de
plusieurs matelas raccordés ou superposés les uns aux autres en fonction des
configurations de l'aéronef, est fixé à la paroi du fuselage de façon connue
et non
représentée sur les dessins.
Le matelas d'isolation 16 représenté sur la Figure 3 agrandie a deux
faces opposées, une première face 16a qui est agencée en regard de la paroi 12
du
fuselage et une deuxième face opposée 16b qui fait face à l'intérieur de
l'aéronef
(cabine passagers).
Le système de drainage des eaux de condensation selon l'invention
comprend, par exemple, plusieurs conduites de drainage espacées
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longitudinalement suivant la longueur de l'aéronef sur chacun des côtés
opposés de
la paroi du fuselage, comme représenté sur la Figure 2 avec les deux conduites
18
et 24.
On notera que dans des variantes de configuration d'aéronef, le nombre
et la disposition des conduites de drainage peuvent varier.
Ainsi, comme représenté sur la Figure 2, une première conduite de
drainage 18 s'étend d'un point haut H situé en partie haute de la zone
supérieure Z1
en direction du plancher 14 en suivant sensiblement le contour du matelas
d'isolation 16 et, plus particulièrement, de la deuxième face opposée 16b.
On notera qu'au point H les eaux de condensation sont récupérées par
des gouttières auxquelles sont connectées de façon directe ou indirecte les
conduites de drainage telles que la conduite 18 de la Figure 2.
Des systèmes de fixation 20, 22 assurent dans la zone supérieure Z1 la
fixation de la conduite 18 à la paroi du fuselage 12 à travers le matelas
d'isolation
16.
Le nombre de systèmes de fixation représentés sur la Figure 2 ne
constitue qu'un exemple et il peut bien entendu varier selon les aéronefs et
leur
configuration.
De même, une autre conduite de drainage 24 est disposée à proximité de
la paroi du fuselage opposée (Figure 2), en vis-à-vis de la deuxième face
opposée
du matelas d'isolation.
L'agencement et les caractéristiques de cette deuxième conduite de
drainage sont identiques à ce qui a été décrit précédemment pour la première
conduite 18.
Comme représenté sur la Figure 2, les conduites de drainage 18 et 24
s'étendent à l'extérieur du matelas d'isolation jusqu'au plancher 14 et
traversent ce
plancher pour pénétrer dans la zone intermédiaire Z3.
Sous la paroi du plancher 14, un dispositif 30 est installé sur le matelas
au voisinage de cette paroi.
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Plus particulièrement, ce dispositif est mis en place sur le matelas au
plus près de la paroi 14 compte tenu des contraintes d'encombrement.
On notera que dans une variante non représentée le dispositif peut être
intégré au plancher ou pont 14, par exemple par le dessus. Le plancher ainsi
configuré fait office de traversée .
Ce dispositif traverse le matelas et est creux afin de permettre aux eaux
de condensation de s'écouler à l'intérieur de celui-ci et, ainsi, de traverser
le
matelas.
Pour ce faire, la conduite de drainage 18 ayant traversé la paroi 14 est
reliée/connectée au dispositif de traversée 30 comme représenté de façon très
schématique sur la Figure 3.
Les eaux de condensation transportées par la conduite 18 et qui
s'écoulent dans le sens indiqué par la flèche F pénètrent dans le dispositif
et sortent
de celui-ci comme représenté très schématiquement par la goutte 32.
Ces eaux de condensation sont alors drainées dans la région située
entre la paroi de fuselage 12 et le matelas d'isolation 16 et ce, de la zone
intermédiaire Z3 jusqu'à la zone inférieure Z2 où elles sont collectées, puis
évacuées en dehors de l'aéronef de façon connue.
Comme représenté sur la Figure 3, la conduite de drainage qui adoptait
jusque là une position généralement rectiligne est courbée afin de pouvoir
être
montée sur le dispositif 30. Ce dispositif est orienté par rapport à la
verticale et à la
paroi du fuselage d'une façon adaptée pour permettre en sortie de celui-ci
l'écoulement des eaux de condensation sur la première face 16a du matelas
d'isolation.
On notera que le montage incliné du dispositif de traversée 30 faisant
office d'insert de drainage permet d'écarter le matelas de la paroi du
fuselage.
Comme représenté sur la Figure 3, la portion de matelas 16c située sous le
dispositif 30 est courbée en éloignement de la paroi 12, permettant ainsi aux
eaux
de condensation 32 de tomber sur la face 16a du matelas, de façon contrôlée.
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On notera à cet égard que cette première face présente, par exemple,
une pellicule de matériau hydrophobe, généralement lisse, qui est par exemple
une
pellicule de plastique le long de laquelle l'eau peut s'écouler librement.
Selon une variante, l'eau de condensation s'écoule le long de la paroi du
fuselage qui fait office de drain. La paroi du fuselage peut être réalisée par
exemple
en matériaux composites, et aucun revêtement ou traitement particulier n'est à
prévoir. Pour une paroi faite en matériau métallique, par exemple un
traitement de
surface anticorrosif est préalablement effectué.
On notera par ailleurs que de la même façon que ce qui vient d'être décrit
à propos de la conduite 18, la conduite de drainage 24 opposée est également
raccordée à un dispositif de traversée du matelas d'isolation comme décrit
précédemment.
Comme pour la description faite en relation avec la conduite 18, les eaux
de condensation transportées par la conduite 24 s'écoulent, après traversée du
dispositif de traversée du matelas correspondant, le long de la première face
du
matelas d'isolation qui fait ainsi office de drain pour ces eaux et ce,
jusqu'à la zone
inférieure Z2.
Comme représenté sur la Figure 3, le dispositif de traversée 30 installé
sur le matelas d'isolation 12 n'est pas monté/fixé directement sur la paroi du
fuselage mais par l'intermédiaire d'un support 34. Le support 34 comporte une
première portion 34a fixée à la paroi 12 de façon connue (collage, soudage,
rivetage...) et une deuxième portion 34b sur laquelle est monté le dispositif
30.
Sur la Figure 3, cette deuxième portion 34b est représentée en position
inclinée et la première portion 34a est représentée agencée de façon parallèle
à la
paroi et contre celle-ci.
Toutefois, d'autres configurations sont envisageables et, en fonction de
l'environnement et notamment de la configuration de la paroi du fuselage et
des
diverses structures qui y sont fixées, les deux portions du support ne sont
pas
nécessairement inclinées l'une par rapport à l'autre.
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Comme déjà mentionné ci-dessus, le dispositif 30 est incliné par rapport
à la verticale et par rapport à la paroi du fuselage de façon à permettre aux
eaux de
condensation sortant de ce dernier de s'écouler de façon contrôlée, par
exemple, le
long de la première face du matelas d'isolation.
Le dispositif 30 comprend une section de passage de sortie (S) des eaux
de condensation qui forme avec la verticale (et ici avec la paroi du fuselage)
un
angle a qui est sensiblement compris entre 10 et 900.
L'angle minimum de 100 a été sélectionné de façon adaptée pour
permettre à la conduite de drainage 18 d'être raccordée au dispositif 30 avec
un
rayon de courbure acceptable.
Si, en effet, le coude formé par la conduite de drainage pour son raccord
au dispositif 30 est trop prononcé, cette conduite risque d'être pincée, voire
endommagée.
Un angle de 0 serait donc à proscrire pour cette raison.
Par ailleurs, l'orientation du dispositif peut même, dans un cas extrême,
aller jusqu'à un angle de 90 pour lequel la conduite de drainage ne serait
pas
courbée.
A titre d'exemple, un angle de 45 constitue une valeur acceptable qui
permet de ne pas courber de façon trop contraignante la conduite de drainage
et
également de ne pas augmenter trop significativement l'encombrement du
système.
La description qui vient d'être faite du dispositif de traversée 30 ou insert
de drainage en référence à la Figure 3 est de portée générale et s'applique à
tout
type de dispositif.
La Figure 4 illustre de façon schématique agrandie une partie d'un
système de drainage selon l'invention.
Sur cette Figure, on a représenté la conduite de drainage 24 de la Figure
2, montée sur un dispositif de traversée 40 ou insert de drain du matelas
d'isolation
thermique 16.
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Le dispositif 40 est monté sur un support 42 qui, lui-même, est fixé à la
paroi du fuselage 12.
Le support 42 est différent du support 34 de la Figure 3 dans la mesure
où il est fixé sur une extension radiale 12a de la paroi du fuselage 12 et non
5 directement contre celle-ci, comme sur la Figure 3.
Les caractéristiques et avantages énoncés ci-dessus en référence au
mode de réalisation de la Figure 3 s'appliquent ici et ne seront pas répétés.
Le dispositif 40 et son support 42 sont respectivement illustrés sur les
Figures 5 et 6.
10 Le support 42 est fixé par exemple par collage, soudage ou rivetage à
l'extension radiale (ici horizontale) 12a de la paroi 12.
Il convient de noter que le support sous cette forme ou sous une forme
différente pourrait alternativement être monté sur des éléments montés sur la
paroi
tels que des renforts structuraux (par exemple des renforts en I, des
traverses, sous
15 le plancher de la cabine passagers...) ou être directement monté sur la
paroi
verticale du fuselage.
La pièce formant support 42 représentée à la Figure 6 en perspective et
tournée de 180 par rapport à la position de la Figure 4 présente une première
portion 44 destinée à être fixée à la paroi.
Cette pièce comprend également une deuxième portion 46 destinée à
recevoir le dispositif 40 (Figure 4).
La deuxième portion 46 est inclinée par rapport à la première portion et
également par rapport à la verticale.
Plus particulièrement, la portion 46 présente la même inclinaison par
rapport à la verticale et à la paroi du fuselage que la section de passage de
sortie
du dispositif de traversée 40 (section de passage S du dispositif 30
représenté sur
la Figure 3).
La première portion 44 a par exemple une forme générale de disque
mais peut revêtir d'autres formes. On notera que la première portion 44 du
support
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peut être auto-adhésive sur sa face supérieure ou sa face inférieure selon la
face
qui doit être fixée à la structure de l'aéronef. La deuxième portion 46
présente un
orifice traversant 46a de forme par exemple circulaire.
Les deux portions 44 et 46 sont reliées entre elles par une portion
intermédiaire 48 épaisse qui assure la rigidité de l'ensemble et la résistance
aux
différents efforts auxquels la pièce 42 peut être soumise, notamment lors du
montage du dispositif 40 sur celle-ci et ensuite lors de l'installation de la
conduite 24
sur le dispositif 40.
Le dispositif 40 représenté aux Figures 4 et 5 a une forme générale
allongée, par exemple cylindrique, qui est creuse afin de laisser passer l'eau
à
travers celui-ci d'une extrémité amont 40a à l'autre extrémité opposée aval
40b
comme indiqué par la flèche F.
La partie creuse est représentée sur la Figure 3 mais pas sur la Figure 4
bien qu'elle soit néanmoins présente dans le dispositif 40.
Le dispositif 40 comprend ainsi une première partie dite de liaison 50
avec la conduite de drainage 24 et une deuxième partie 52 traversant le
matelas
d'isolation et qui est pourvue d'au moins un organe de montage pour le montage
sur
le support 42.
La conduite de drainage 24 qui est réalisée dans un matériau flexible est
par exemple montée/emmanchée en force sur la première partie 50.
Cette première partie qui est par exemple de forme générale cylindrique
présente de l'amont vers l'aval une succession de rebords ou de gradins sur sa
face
externe qui assurent l'étanchéité au fluide entre la conduite 24 et la
première partie
50.
Plus particulièrement, la face externe de la première partie 50 présente
de l'amont vers l'aval une succession de portions ayant chacune une forme
tronconique et où la base du cône est dirigée vers l'aval dans le sens
d'écoulement
des eaux de condensation.
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La face externe de la paroi de la première partie 50 est ainsi pourvue de
rebords formant des épaulements qui empêchent l'eau de condensation de passer
entre la conduite 24 et la partie 50 du dispositif.
La deuxième partie 52 est séparée de la première partie par un organe
54 ayant ici, par exemple, la forme d'une collerette circulaire et qui fait
office de
butée axiale pour la conduite 24 lors de son introduction autour de la
première
partie 50 du dispositif 40.
La deuxième partie 52 comporte, de façon générale, une portion
cylindrique droite 52a et une portion d'extrémité 52b ayant la forme générale
d'un
tronc de cône dont la base dirigée vers l'amont présente des dimensions
supérieures au diamètre de la portion cylindrique amont 52a et forme ainsi un
rebord/épaulement 52c.
Une fente axiale 52d est pratiquée dans la portion d'extrémité 52b et
s'étend jusque dans la portion droite 52a, séparant ainsi le tronc de cône en
deux
parties de part et d'autre de la fente axiale.
Cette fente axiale permet à la portion d'extrémité 52b d'être déformée
élastiquement dans le sens radial afin que les deux parties du tronc de cône
se
rapprochent l'une de l'autre sous l'action d'un effort de serrage et
s'écartent de
nouveau lorsque l'effort cesse.
L'installation du système de drainage selon l'invention est
particulièrement simple.
La conduite de drainage 24 est par exemple montée en force autour de la
première partie protubérante 50 du dispositif 40 et ce dernier est installé
sur le
matelas d'isolation et sur le support 42 placé derrière ce matelas.
Plus particulièrement, un insert en mousse compressible isolante 58 est
prévu localement dans le matelas d'isolation 16 et la deuxième partie 52 du
dispositif de traversée 40 est insérée en force à travers l'ouverture
traversante de
cet insert 58.
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On notera que l'épaisseur de l'insert en mousse 58 est supérieure à la
distance ou écartement entre la collerette 54 et la face frontale 46c de la
deuxième
portion afin que la mousse comprimée entre ces deux surfaces puisse exercer
sur
la collerette (organe de butée) un effort dirigé vers l'amont, de façon à
maintenir le
rebord ou épaulement 52c contre la face antérieure 46b.
La portion d'extrémité 52b du dispositif de traversée 40 est ensuite
introduite à travers l'orifice traversant 46a du support 42.
Les dimensions radiales (ou diamètre) de la portion d'extrémité 52 ou
extrémité libre de la deuxième partie 52 sont supérieures au diamètre de
l'orifice
traversant 46a mais la présence de la fente axiale 52d permet le passage de
l'ensemble de la portion d'extrémité 52b à travers cet orifice.
Lorsque la portion d'extrémité 52b a traversé l'orifice, l'effort de serrage
exercé par les parois de l'orifice sur les deux demi-portions de cône de la
portion
d'extrémité 52b cesse et ces dernières s'écartent alors.
Le rebord ou épaulement 52c vient ainsi en contact avec la face
antérieure 46b de la deuxième portion 46 du support, face qui est opposée à la
face
frontale 46c en contact avec l'insert en mousse 58.
Ce rebord ou épaulement 52c forme ainsi un élément de retenue
empêchant le retrait axial du dispositif hors de l'orifice.
On notera que la portion d'extrémité 52b du dispositif 40 forme un organe
de montage du dispositif 40 sur le support 42.
On notera que, dans des variantes non représentées, d'autres systèmes
de montage du dispositif sur un support peuvent être envisagés.
A titre d'exemple, un système de montage avec filetage extérieur sur le
dispositif et avec un écrou sur le support peut être envisagé.
Alternativement, un taraudage dans l'orifice traversant 46a du support
peut être prévu pour coopérer avec un filetage externe sur la portion
d'extrémité du
dispositif.
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Le mécanisme du montage du dispositif sur le support se présente
comme un système de clipsage ou d'encliquetage.
On notera que le mécanisme de clipsage ou d'encliquetage du dispositif
40 sur le support est réversible et permet ainsi de démonter le dispositif vis-
à-vis du
support et du matelas.
