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Elément de séparation pour cabine de plateforme comprenant un mécanisme à
bielles
de déplacement d'un ouvrant
La présente invention concerne un élément de séparation pour une cabine de
plateforme, du type comprenant :
- au moins
une cloison fixe, délimitant un passage définissant un axe de circulation
à l'intérieur de la cabine,
- au moins un ouvrant, monté mobile transversalement par rapport à l'axe de
circulation entre une position fermée, dans laquelle il s'étend en travers du
passage, et une position ouverte, dans laquelle il est disposé au moins
partiellement à l'écart du passage, et
- des moyens de déplacement du ou de chaque ouvrant entre sa position fermée
et sa position ouverte,
le ou chaque ouvrant étant adapté pour se déplacer suivant un plan transversal
à
l'axe de circulation.
Par plateforme on entend aussi bien un aéronef qu'un bateau ou, de façon
plus
générale, un véhicule quelconque ayant une enveloppe au moins partiellement
cylindrique.
De tels éléments de séparation sont connus. US 6 186 444 décrit par exemple un
élément de séparation d'une cabine d'aéronef comprenant deux cloisons fixes
délimitant
entre elles un passage de circulation à travers l'aéronef, et une porte formée
de deux
ouvrants. Chaque ouvrant est monté mobile sur une cloison fixe entre une
position fermée,
dans laquelle il s'étend en travers du passage, et une position ouverte, dans
laquelle il est
disposé à l'écart du passage, rétracté à l'intérieur de la cloison fixe. Des
moyens à glissière
permettent le déplacement de chaque ouvrant entre sa position ouverte et sa
position
fermée.
Toutefois, cet élément de séparation ne donne pas entière satisfaction. En
effet, la
course des ouvrants est limitée par le fuselage de l'aéronef, du fait de la
configuration
sensiblement cylindrique de ce dernier. Cette course limitée restreint la
largeur du passage
lorsque cet élément de séparation est installé dans un avion à fuselage
étroit, comme un
avion d'affaire.
Un but de l'invention est donc de proposer un élément de séparation adapté
pour
maximiser la course de l'ouvrant entre ses positions ouverte et fermée.
D'autres buts de
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la
l'invention sont d'améliorer la rigidité de l'élément de séparation, et de
simplifier sa
fabrication et sa maintenance.
Plus particulièrement, et selon un aspect de la présente invention, un objet
est de
fournir un élément de séparation pour une cabine d'aéronef, comprenant :
- au moins
une cloison fixe, délimitant un passage définissant un axe de circulation
à l'intérieur de la cabine,
- au moins un ouvrant, monté mobile transversalement par rapport à l'axe de
circulation entre une position fermée, dans laquelle il s'étend en travers du
passage, et une position ouverte, dans laquelle il est disposé au moins
partiellement à l'écart du passage, et
- des moyens de déplacement du ou de chaque ouvrant entre sa position fermée
et sa position ouverte,
le ou chaque ouvrant étant adapté pour se déplacer suivant un plan transversal
à
l'axe de circulation,
caractérisé en ce que les moyens de déplacement comprennent un mécanisme de
déplacement d'au moins une partie de l'ouvrant, le mécanisme comprenant deux
bielles
articulées chacune, par un premier point d'articulation, à un point de la
cloison et, par un
deuxième point d'articulation, à un point solidaire de la partie d'ouvrant,
les premiers points
d'articulation étant espacés l'un de l'autre, les bielles étant sensiblement
parallèles l'une à
l'autre et étant adaptées pour rester sensiblement parallèles lors du
déplacement de
l'ouvrant de sa position ouverte à sa position fermée.
Selon un autre aspect de la présente invention, celle-ci vise également une
cabine
d'aéronef, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un élément de
séparation tel que
celui décrit dans le présent mémoire descriptif.
D'autres aspect(s), objet(s), mode(s) de réalisation et/ou avantage(s) de la
présente
invention, tous étant préférentiels et/ou optionnels, sont brièvement décrits
ci-dessous.
Par exemple, l'invention peut avoir aussi un élément de séparation du type
précité,
dans lequel les moyens de déplacement comprennent un mécanisme de déplacement
d'au
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moins une partie de l'ouvrant, le mécanisme comprenant deux bielles articulées
chacune,
par un premier point d'articulation, à un point de la cloison et, par un
deuxième point
d'articulation, à un point solidaire de la partie d'ouvrant, les premiers
points d'articulation
étant espacés l'un de l'autre.
Selon des modes de réalisation préférés de l'invention, l'élément de
séparation
comprend l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
- les points d'articulation forment les quatre sommets d'un parallélogramme
quelle
que soit la position de l'ouvrant ;
- le ou chaque ouvrant comprend une première et une deuxième parties
d'ouvrant,
mobiles l'une par rapport à l'autre, et des moyens de guidage relatif de la
première partie
d'ouvrant par rapport à la deuxième partie d'ouvrant ;
- l'une des parties d'ouvrant est mobile en translation suivant un axe de
déplacement compris dans le plan transversal, les bielles étant articulées sur
l'autre partie
d'ouvrant ;
- les moyens de guidage relatif comprennent des moyens de calage transversal
relatif des parties d'ouvrant, lesdits moyens de calage comprenant au moins un
guide
s'étendant suivant un axe perpendiculaire à l'axe de déplacement, solidaire de
l'une des
parties d'ouvrant, un organe de déplacement, solidaire de l'autre partie
d'ouvrant, reçu
dans le guide, et des moyens de rappel de l'organe de déplacement en appui
contre le
guide associé ;
- les moyens de guidage relatif comprennent une glissière solidaire de
l'une des
parties d'ouvrant et un organe guidant solidaire de l'autre partie d'ouvrant,
l'organe
guidant étant adapté pour coopérer avec la glissière de façon à guider la
première partie
d'ouvrant par rapport à la deuxième partie d'ouvrant ;
- l'élément de séparation comprend des premiers moyens de limitation du
débattement de l'ouvrant suivant l'axe de circulation, lesdits premiers moyens
de limitation
comprenant au moins une saillie, avantageusement un organe roulant, solidaire
d'une des
bielles et adaptée pour prendre appui contre la cloison ;
- la cloison comprend deux panneaux délimitant entre eux un espace de
réception
de l'ouvrant lorsqu'il est en position ouverte, l'élément de séparation
comprenant des
deuxièmes moyens de limitation du débattement de l'ouvrant suivant l'axe de
circulation,
lesdits deuxièmes moyens de limitation comprenant au moins deux proéminences,
chacune étant solidaire d'un panneau de cloison, et au moins deux patins
solidaires d'une
partie de l'ouvrant, chaque patin étant adapté pour être pris en sandwich
entre une
proéminence et la partie d'ouvrant lorsque l'ouvrant est en position fermée ;
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- l'élément de séparation comprend des troisièmes moyens de limitation du
débattement de l'ouvrant suivant l'axe de circulation, lesdits troisièmes
moyens de
limitation comprenant un organe d'accrochage mobile conjointement avec le
mécanisme
et une coulisse de réception de l'organe d'accrochage, ménagée dans la
cloison, l'organe
d'accrochage coopérant avec la coulisse entre une position intermédiaire de
l'ouvrant et la
position fermée pour empêcher l'ouvrant de s'écarter de la cloison lorsque
l'ouvrant est en
position fermée ;
- l'organe d'accrochage est monté pivotant sur le mécanisme entre une
position de
repos, dans laquelle il est escamoté sensiblement dans un plan défini par le
mécanisme,
et une position de retenue de l'ouvrant, dans laquelle il est déployé
sensiblement
perpendiculairement audit plan ;
- l'élément de séparation comprend un système de réglage de la position de
l'ouvrant par rapport au mécanisme suivant deux axes compris dans le plan
transversal ;
- le système de réglage comprend un support solidaire de l'un du mécanisme
et de
la partie d'ouvrant, un fiasque solidaire de l'autre de la partie d'ouvrant et
du mécanisme,
et au moins un cylindre à excentrique, le ou chaque cylindre à excentrique
comprenant
une grande portion de cylindre et une petite portion de cylindre excentrée par
rapport à la
grande portion de cylindre, le flasque comprenant au moins un orifice de
réception de la
grande portion de cylindre, et le support comprenant au moins une fente
allongée de
réception de la petite portion de cylindre:
- l'élément de séparation comprend une première cloison fixe et une deuxième
cloison fixe en regard, le passage étant délimité entre les cloisons fixes ;
- l'élément de séparation comprend deux ouvrants opposés, chaque ouvrant
étant
monté mobile sur l'une des cloisons fixes par un mécanisme de déplacement d'au
moins
une partie de l'ouvrant, ledit mécanisme comprenant deux bielles articulées à
deux points
espacés de la cloison fixe et à ladite partie de l'ouvrant ;
- l'élément de séparation comprend un système de verrouillage de l'ouvrant en
position ouverte et en position fermée, le système de verrouillage comprenant
un organe
de verrouillage mobile solidaire de l'ouvrant et un dispositif d'actionnement
dudit organe
de verrouillage mobile, dans lequel le dispositif d'actionnement comprend une
poignée
d'actionnement de l'organe de verrouillage mobile, disposée sur une grande
face de la
partie d'ouvrant, et un bouton d'actionnement de l'organe de verrouillage
mobile, disposé
sur une tranche de la partie d'ouvrant ;
- le système de verrouillage comporte une bielle d'actionnement de l'organe
de
verrouillage mobile et un palonnier rotatif avantageusement formé par une
pièce à trois
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bras, le palonnier étant raccordé respectivement à l'organe de verrouillage
par la bielle
d'actionnement, à une poignée d'actionnement et à un bouton ;
- l'élément de séparation comprend un système de verrouillage de l'ouvrant en
position ouverte et en position fermée, le système de verrouillage comprenant
un organe
de verrouillage mobile solidaire de l'ouvrant et deux organes de verrouillage
fixes
solidaires de la cloison, un organe de verrouillage fixe coopérant avec
l'organe de
verrouillage mobile pour verrouiller l'ouvrant en position ouverte, et l'autre
organe de
verrouillage fixe coopérant avec l'organe de verrouillage mobile pour
verrouiller l'ouvrant
en position fermée ;
- les organes de verrouillage fixes ont des structures identiques, la
structure de
chaque organe de verrouillage fixe étant orientée différemment de celle de
l'autre organe
de verrouillage fixe ;
- dans au moins une première position de l'ouvrant, les premier et deuxième
points
d'articulation de chaque bielle sont alignés verticalement ; et
- dans au moins une deuxième position de l'ouvrant, les premiers et deuxièmes
points d'articulation des deux bielles sont alignés les uns avec les autres.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la
lecture de la
description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se
référant aux
dessins annexés, sur lesquels :
- la Figure 1 est une vue en élévation, arrière, d'un élément de séparation
selon
un premier mode de réalisation de l'invention,
- la Figure 2 est une vue en élévation, arrière, en coupe partielle, d'une
moitié
de l'élément de séparation de la Figure 1, un ouvrant de l'élément de
séparation étant en position fermée,
- la Figure 3 est une vue en perspective arrière, en coupe partielle, d'un
détail
marqué III sur la Figure 2,
- la Figure 4 est une vue arrière, en coupe partielle, d'un détail marqué
IV sur la
Figure 2,
- la Figure 5 est une vue en coupe de l'élément de séparation selon un plan
marqué V-V sur la Figure 4,
- la Figure 6 est une vue en coupe de l'élément de séparation selon un plan
marqué VI-VI sur la Figure 2,
- la Figure 7 est une vue en coupe de l'élément de séparation selon un plan
marqué Vil-Vil sur la Figure 2,
- la Figure 8 est une vue d'un détail marqué VIII de la Figure 2,
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- la Figure 9 est une vue en perspective, de trois-quarts avant,
d'un détail d'un
mécanisme de déplacement de l'élément de séparation de la Figure 1,
- la Figure 10 est une vue en perspective, de trois-quarts avant, d'un
cylindre à
excentrique d'un système de réglage de l'élément de séparation de la Figure 1,
5 - la Figure 11 est une vue de face d'un détail marqué XI sur la
Figure 2, certains
éléments de réglage ayant été ôtés,
- la Figure 12 est une vue en élévation, en coupe partielle, d'une partie
d'un
dispositif de verrouillage de l'élément de séparation de la Figure 2, le
dispositif
de verrouillage étant en cours de verrouillage,
- la Figure 13 est une vue arrière, en perspective, de la partie de
dispositif de
verrouillage de la Figure 12, le dispositif de verrouillage étant en cours de
déverrouillage,
- la Figure 14 est une vue d'un détail marqué XIV de la Figure 2,
- la Figure 15 est une vue simplifiée similaire à celle de la Figure 2,
l'ouvrant
étant en cours d'ouverture,
- la Figure 16 est une vue similaire à celle de la Figure 15,
l'ouvrant étant en
position ouverte,
- la Figure 17 est une vue en élévation, arrière, d'un élément de
séparation
selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, un ouvrant de l'élément
de séparation étant en position fermée,
- la Figure 18 est une vue d'un détail marqué XVIII de la Figure
17,
- la Figure 19 est une vue d'un détail marqué XIX de la Figure 17,
- la Figure 20 est une vue d'un détail marqué XX de la Figure 17,
- la Figure 21 est une vue similaire à la Figure 17, l'ouvrant
étant dans une
position intermédiaire,
- la Figure 22 est une vue similaire à la Figure 17, l'ouvrant
étant dans une autre
position intermédiaire, et
- la Figure 23 est une vue similaire à la Figure 17, l'ouvrant étant dans
une
position ouverte.
L'élément de séparation 10, représenté sur la Figure 1, est un élément de
séparation d'une cabine d'aéronef. Il est destiné à être installé à
l'intérieur du fuselage de
l'aéronef, entre le fuselage et un plancher de cabine (non représentés),
transversalement
à la direction d'extension du fuselage, pour séparer la cabine en deux
compartiments.
Dans la suite, les termes d'orientation seront utilisés en référence au repère
d'orientation standard d'un aéronef, représenté sur les Figures, dans lequel :
- l'axe X est un axe longitudinal et s'étend de la queue vers le nez de
l'aéronef,
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- l'axe Y est un axe transversal et s'étend de la droite vers la gauche de
l'aéronef, pour un observateur tourné vers le nez de l'aéronef, et
- l'axe Z est un axe vertical et s'étend du bas vers le haut,
les axes X et Y définissant ensemble un plan horizontal, les axes X et Z
définissant ensemble un plan longitudinal, et les axes Y et Z définissant
ensemble un plan
transversal.
L'élément de séparation 10 a une largeur, définie horizontalement, dans le
plan
transversal, sensiblement égale au diamètre intérieur du fuselage. En
particulier, la
largeur est définie comme étant la plus grande distance prise selon l'axe
transversal Y
séparant deux points de l'élément de séparation 10.
L'élément de séparation 10 comprend deux cloisons fixes 12, 13 délimitant
entre
elles un passage 14, et une porte 16 pour sélectivement obturer le passage 14
ou libérer
le passage 14.
Le passage 14 définit un axe de circulation C à l'intérieur de la cabine,
sensiblement confondu avec l'axe longitudinal X.
La porte 16 comprend deux ouvrants 20, chaque ouvrant 20 étant monté mobile
sur une cloison 12, 13 entre une position fermée, dans laquelle l'ouvrant 20
s'étend en
travers du passage 14, et une position ouverte, dans laquelle il est disposé à
l'écart du
passage 14.
Chaque ouvrant 20 est adapté pour se déplacer suivant un plan transversal
entre
ses positions ouverte et fermée. En d'autres termes, chaque ouvrant 20 est
adapté pour
être orienté perpendiculairement à l'axe longitudinal X tout au long de son
déplacement
entre ses positions ouverte et fermée.
En regard des Figures 1 et 2, chaque cloison fixe 12, 13 comprend un panneau
de
cloison avant 21A (Figure 2) et un panneau de cloison arrière 21B (Figure 1)
définissant
entre eux un espace 18 (Figure 6) de réception de l'ouvrant 20 en position
ouverte.
Sur la Figure 2 ne sont représentés que l'ouvrant 20 et la cloison 12 de
droite,
l'ouvrant 20 étant représenté en position fermée.
Comme visible sur cette Figure, l'ouvrant 20 comprend une première partie 22
supérieure et une deuxième partie 24 inférieure, les deux parties 22, 24 étant
montées
mobiles verticalement l'une par rapport à l'autre.
En variante, la première partie d'ouvrant 22 constitue une partie inférieure
de
l'ouvrant 20, et la deuxième partie d'ouvrant 24 constitue une partie
supérieure de
l'ouvrant 20.
Chaque partie d'ouvrant, respectivement 22, 24, comprend un bord latéral
intérieur, respectivement 23A, 25A, orienté vers le passage 14, un bord
latéral extérieur,
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respectivement 23B, 25B, orienté vers la cloison 12, un bord supérieur,
respectivement
230, 250, un bord inférieur, respectivement 23D, 25D, une face avant,
respectivement
23E, 25E (Figure 5) et une face arrière, respectivement 23F, 25F (Figure 1).
Les deux parties d'ouvrant 22, 24 sont également montées mobiles
transversalement l'une par rapport à l'autre, de façon à permettre
l'alignement vertical des
bords latéraux intérieurs 23A, 25A lorsque l'ouvrant 20 est en position
fermée. Cet aspect
est décrit plus en détail plus loin dans la description.
La première partie d'ouvrant 22 comprend un panneau avant 26 et un panneau
arrière 27 (Figure 1) délimitant entre eux un espace 28 (Figure 5) de
réception de la
deuxième partie 24. Le panneau avant 26 définit la face avant 23E de la
première partie
d'ouvrant 22, et le panneau arrière 27 définit la face arrière 23F de la
première partie
d'ouvrant 22.
La deuxième partie d'ouvrant 24 comprend un unique panneau 29 définissant à la
fois les faces avant 25E et arrière 25F de la partie d'ouvrant 24.
L'ouvrant 20 comprend des moyens 30 de guidage vertical relatif de la première
partie 22 par rapport à la deuxième partie 24. Ces moyens de guidage vertical
30 sont
logés à l'intérieur de l'espace 28.
Les moyens de guidage vertical 30 comprennent une glissière 32, solidaire de
la
deuxième partie d'ouvrant 24, et un organe guidant 34, solidaire de la
première partie
d'ouvrant 22 et adapté pour coopérer avec la glissière 32 pour guider
verticalement la
première partie d'ouvrant 22 par rapport à la deuxième partie 24. La glissière
32
comprend deux barres 36 allongées suivant une direction sensiblement verticale
et
parallèlement l'une à l'autre. Les barres 36 délimitent entre elles une fente
38 de guidage
de l'organe 34. L'organe 34 est avantageusement, comme représenté, un pion
faisant
saillie vers l'arrière depuis le panneau avant 26 et reçu dans la fente 38.
Les moyens de guidage vertical 30 comprennent également des moyens 40 de
calage transversal relatif de la première partie d'ouvrant 22 par rapport à la
deuxième
partie d'ouvrant 24. Ces moyens de calage 40 comprennent deux guides 42, 44
verticaux,
deux organes de déplacement 46, 48, et des moyens 50 de rappel de l'un des
organes de
déplacement 46, 48 en appui contre le guide 42, 44 associé.
Chaque guide 42, 44 est allongé dans une direction sensiblement verticale.
Chaque organe 46, 48 est adapté pour coopérer avec un guide 42, 44 spécifique.
Comme visible sur la Figure 3, un premier guide 42 est constitué par un
profilé
métallique solidaire de la première partie d'ouvrant 22. Dans l'exemple
représenté, le
profilé 42 est fixé le long du bord latéral 23B de la première partie
d'ouvrant 22. Il délimite
une tranchée 51 orientée vers l'intérieur de la première partie d'ouvrant 22.
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L'organe de déplacement 46 associé est constitué par un premier galet
solidaire
de la deuxième partie d'ouvrant 24. Il est reçu dans la tranchée 51 et est
adapté pour
rouler à l'intérieur de la tranchée 51.
Plus précisément, le premier galet 46 est monté sur un bras 52 transversal,
mobile
transversalement à l'intérieur d'une chambre 54 de guidage du bras 52
solidaire du
panneau 29.
Les moyens de rappel 50 sollicitent le bras 52 transversalement, vers
l'extérieur de
la deuxième partie d'ouvrant 24. Dans l'exemple représenté, les moyens de
rappel 50
sont constitués par un ressort intercalé entre une extrémité transversale (non
représentée) du bras 52 et une surface de butée 56 solidaire du panneau 29. La
chambre
54 est fixée sur le bord supérieur 25C de la deuxième partie d'ouvrant 24.
Comme visible sur la Figure 4, le deuxième guide 44 est constitué par une
piste
ménagée dans le bord latéral 25A de la deuxième partie d'ouvrant 24, à
l'opposé du bord
latéral 23B de la première partie d'ouvrant 22 le long duquel est fixé le
premier guide 42.
Dans l'exemple représenté, le guide 44 comprend une partie supérieure 60
orientée sensiblement verticalement, une partie intermédiaire 62 inclinée vers
le bord
latéral 25A, et une partie inférieure 64 orientée sensiblement verticalement,
parallèlement
à la partie supérieure 60. La partie supérieure 60 est ainsi décalée
transversalement vers
l'intérieur de la partie d'ouvrant 24 par rapport à la partie inférieure 64.
Ce décalage est tel que, lorsque l'organe de déplacement 48 est en appui
contre
la partie supérieure 60, les bords latéraux intérieurs 23A, 25A des deux
parties d'ouvrant
22, 24 sont alignés verticalement. Ainsi, lorsque l'ouvrant 20 est en position
fermée, il
présente un aspect esthétique satisfaisant.
L'organe de déplacement 48 associé est constitué par un deuxième galet
solidaire
de la première partie d'ouvrant 22 et adapté pour rouler sur la piste formant
le deuxième
guide 44. Le deuxième galet 48 est monté proche du bord latéral 23A de la
première
partie d'ouvrant 22. Il est fixe transversalement par rapport à la première
partie d'ouvrant
22.
Sous l'effet de la force d'appui du premier galet 46 contre le profilé 42, la
deuxième partie d'ouvrant 24 est sollicitée transversalement à l'écart de la
première partie
d'ouvrant 22. Sous l'effet de cette force, le deuxième galet 48 est sollicité
en appui contre
le guide 44, et la force d'appui du deuxième galet 48 contre le guide 44
s'oppose à la
force d'appui du premier galet 46 contre le profilé 42. Grâce à cette
configuration, le galet
48 peut donc suivre fidèlement le guide 44, et la position transversale
relative des deux
parties d'ouvrant 22, 24 est parfaitement maîtrisée. Les moyens de rappel 50
permettent
de compenser d'éventuelles irrégularités de fabrication.
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En variante, les deux guides 42, 44 sont solidaires d'une même partie
d'ouvrant
22, 24, les deux organes de déplacement 46, 48 étant solidaires de l'autre
partie
d'ouvrant 22, 24.
Les moyens de guidage vertical 30 comprennent également des moyens 70 de
calage longitudinal relatif des première et deuxième parties d'ouvrant 22, 24.
Ces moyens
de calage longitudinal 70 comprennent, comme visible sur les Figures 4 et 5,
des bandes
de glissement 72, solidaires de la première partie d'ouvrant 22, et des patins
74,
solidaires de la deuxième partie d'ouvrant 24 et adaptés pour prendre appui
contre les
bandes de glissement 72.
Chaque bande de glissement 72 s'étend sensiblement verticalement, le long
d'une
face intérieure 76 d'un panneau 26, 27 de la partie d'ouvrant 22. Par face
intérieure
76 , on comprend la face du panneau 26, 27 orientée vers l'espace 28 de
réception de la
partie d'ouvrant 24 en position fermée de l'ouvrant 20. La face intérieure 76
du panneau
avant 26 est ainsi opposée à la face avant 23E de la partie d'ouvrant 22, et
la face
intérieure 76 du panneau arrière 27 est opposée à la face arrière 23F de la
partie
d'ouvrant 22.
Les bandes de glissement 72 sont alignées longitudinalement deux à deux. En
d'autres termes, pour chaque bande de glissement 72 disposée le long de la
face
intérieure 76 d'un panneau, respectivement 26, 27, une autre bande de
glissement 72 lui
fait face sur la face intérieure 76 du panneau, respectivement 27, 26, opposé.
Dans
l'exemple représenté, on compte trois paires de bandes de glissement 72.
Chaque patin 74 est placé sur la face avant 25E ou arrière 25F de la partie
d'ouvrant 24. De préférence, chaque patin 74 est placé à proximité du bord
supérieur 25C
de la partie d'ouvrant 24 de sorte que, lorsque l'ouvrant 20 est en position
ouverte, le
patin 74 soit à l'intérieur de l'espace de réception 28.
Chaque patin 74 est disposé en regard d'une bande de glissement 72. De même
que les bandes de glissement 72, les patins 74 sont alignés longitudinalement
deux à
deux, c'est-à-dire que, pour chaque patin 74 disposé sur une face 25E, 25F de
la partie
d'ouvrant 24, un autre patin 74 est disposé sur l'autre face 25E, 25F, de
sorte que ces
deux patins 74 soient alignés longitudinalement.
Comme représenté sur la Figure 5, les patins 74 sont dimensionnés de sorte que
chaque patin 74 appuie contre la bande de glissement 72 qui lui fait face. A
cet effet,
chaque patin 74 a une épaisseur longitudinale sensiblement égale à la moitié
de
l'épaisseur longitudinale de l'espace 28, déduction faite de l'épaisseur
longitudinale du
panneau 29.
De préférence, comme représenté, les patins 74 sont au moins au nombre de six.
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Chaque couple formé par une bande de glissement 72 et le patin 74 qui lui fait
face est à faible coefficient de frottement. En d'autres termes, la bande de
glissement 72
et le patin 74 d'un même couple sont adaptés pour qu'ils puissent glisser l'un
sur l'autre
sans frottement. Typiquement, la bande glissement 72 est en aluminium et le
patin 74 est
5 en Téflon , ou inversement.
Ainsi, les parties d'ouvrant 22, 24 sont en contact permanent le long de la
direction
longitudinale X, ce qui évite tout débattement de la deuxième partie d'ouvrant
24 par
rapport à la première partie d'ouvrant 22. En outre, les points de contact
sont limités et les
frottements au niveau de ces points de contact sont réduits, ce qui fournit
une bonne
10 mobilité relative des deux parties d'ouvrant 22, 24.
De retour à la Figure 2, l'élément de séparation 10 comprend également des
moyens 80 de déplacement de l'ouvrant 20 par rapport à la cloison 12. Selon
l'invention,
ces moyens de déplacement 80 comprennent un mécanisme 82 de déplacement de la
première partie d'ouvrant 22, et un rail 84 de déplacement de la deuxième
partie d'ouvrant
24.
Le mécanisme 82, respectivement le rail 84, est adapté pour guider le
déplacement de la première partie d'ouvrant 22, respectivement de la deuxième
partie
d'ouvrant 24, en translation à l'intérieur du plan transversal.
Le mécanisme 82 comprend deux bielles de déplacement 86, 88, chaque bielle
86, 88 étant articulée, en un premier point d'articulation 90, à un point fixe
de la cloison
12, notamment par l'intermédiaire d'une ferrure 91, et, en un deuxième point
d'articulation
92, à un point mobile conjointement avec la première partie d'ouvrant 22, par
l'intermédiaire d'un élément de liaison 94.
Les premiers points d'articulation 90 sont espacés l'un de l'autre. De même,
les
deuxièmes points d'articulation 92 sont espacés l'un de l'autre.
L'élément de liaison 94 est allongé suivant une direction sensiblement
verticale. Il
comprend un support 95A, solidaire du mécanisme 82, et une pince 95B,
solidaire de la
première partie d'ouvrant 22, prenant le support 95A en sandwich.
Les bielles 86, 88 sont sensiblement parallèles l'une à l'autre et sont
adaptées
pour rester sensiblement parallèles lors du déplacement de l'ouvrant 20 de sa
position
ouverte à sa position fermée. A cet effet, les longueurs séparant les premier
et deuxième
points d'articulation 90, 92 de chaque bielle 86, 88, sont sensiblement
égales. Ainsi, les
points d'articulation 90, 92 forment les quatre sommets d'un parallélogramme.
Le mécanisme 82 a ainsi sensiblement la forme d'un parallélogramme. Il définit
un
plan sensiblement transversal.
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II
Dans l'exemple représenté, les premier et deuxième points d'articulation 90,
92
constituent les extrémités de chaque bielle de déplacement 86, 88, et les
longueurs des
bielles de déplacement 86, 88 sont sensiblement égales.
Le rail de déplacement 84 est sensiblement rectiligne et s'étend sensiblement
horizontalement. Il est solidaire de la cloison 12. Il est adapté pour
coopérer avec un
organe guidé 89 de la partie d'ouvrant 24 pour guider la partie d'ouvrant 24
selon l'axe
transversal Y.
L'élément de séparation 10 comprend également des moyens 96 de compensation
du poids de la première partie d'ouvrant 22 sur le mécanisme 82. Ces moyens de
compensation 96 comprennent un vérin à gaz 98 articulé, à une première
extrémité, à un
point de la cloison 12 et, à la deuxième extrémité, à l'une des bielles 86,
88. En variante,
un vérin à ressort est substitué au vérin à gaz 98.
L'élément de séparation 10 comprend en outre des moyens de limitation du
débattement de l'ouvrant 20 suivant la direction de circulation C. Ces moyens
de limitation
comprennent des premiers 102, deuxièmes 104 et troisièmes 106 moyens de
limitation.
Comme illustré par la Figure 6, les premiers moyens de limitation 102
comprennent des saillies 110 solidaires des bielles de déplacement 86, 88.
Chaque saillie
110 fait saillie longitudinalement depuis le plan du mécanisme 82 vers l'avant
ou vers
l'arrière.
Les saillies 110 sont notamment regroupées par paire(s), une saillie 110 de
chaque paire faisant saillie longitudinalement vers l'avant et l'autre saillie
110 faisant
saillie longitudinalement vers l'arrière. Les saillies 110 de chaque paire
sont alignées
longitudinalement et sont solidaires de la même bielle de déplacement 86, 88.
De
préférence, au moins une paire de saillies 110 est solidaire de chaque bielle
86, 88. Dans
l'exemple représenté, une unique paire de saillies 110 est solidaire de chaque
bielle 86,
88.
Chaque saillie 110 est adaptée pour prendre appui contre un panneau de cloison
21A, 21B de la cloison fixe 12. En particulier, chaque saillie 110 est adaptée
pour rester
en appui contre ledit panneau de cloison 21A, 21B lors du déplacement de
l'ouvrant 20 de
sa position ouverte à sa position fermée. Le mécanisme 82 est ainsi guidé
longitudinalement entre les panneaux de cloison 21A, 21B lors du déplacement
de
l'ouvrant 20.
De préférence, chaque saillie 110 comprend un rouleau 114, le rouleau 114
définissant une surface d'appui contre le panneau de cloison 21A, 21B associé.
Le
rouleau 114 est adapté pour rouler contre une surface de roulement 116 définie
par ledit
panneau de cloison 21A, 21B associé, lors du déplacement de l'ouvrant 20 de sa
position
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12
ouverte à sa position fermée. A cet effet, l'axe de chaque rouleau 114 est
orienté de
préférence parallèlement à la direction d'extension de chaque bielle de
déplacement 86,
88. Ainsi, le frottement des saillies 110 contre les panneaux de cloison 21A,
21B est
réduit.
De préférence, chaque rouleau 114 est en matériau souple, typiquement en
élastomère.
Les deuxièmes moyens de limitation 104 comprennent, en regard de la Figure 7,
des proéminences 120, chacune étant solidaire d'une face intérieure 122 d'une
paroi de
cloison 21A, 21B, orientée vers l'espace 18, et faisant saillie depuis ladite
face intérieure
122 vers l'intérieur de l'espace 18. Les deuxièmes moyens de limitation 104
comprennent
également des patins 124 solidaires de la première partie d'ouvrant 22.
Les proéminences 120 sont regroupées par paire(s), une proéminence 120 de
chaque paire étant solidaire du panneau de cloison avant 21A et l'autre
proéminence 120
étant solidaire du panneau de cloison arrière 21B. Les proéminences 120 de
chaque paire
sont alignées longitudinalement, c'est-à-dire que les proéminences 120 de
chaque paire
se font face à l'intérieur de l'espace 18. Dans l'exemple représenté, les
deuxièmes
moyens de limitation 104 comprennent une unique paire de proéminences 120.
Les proéminences 120 sont disposées le long d'un bord 126 (visible sur la
Figure
2) de la cloison 12 délimitant le passage 14.
Chaque patin 124 est monté sur la face avant 23E ou arrière 23F de la partie
d'ouvrant 22. Il est adapté pour être pris en sandwich entre la partie
d'ouvrant 22 et une
des proéminences 120 lorsque l'ouvrant 20 est en position fermée. A cet effet,
il présente
une épaisseur longitudinale suffisante et il est disposé le long du bord
extérieur 23B de la
partie d'ouvrant 22.
Les patins 124 sont regroupés par paire(s). Un patin 124 de chaque paire est
monté sur la face avant 23E de la partie d'ouvrant 22, l'autre patin 124 étant
monté sur la
face arrière 23F. De même que les proéminences 120, les patins 124 de chaque
paire
sont alignés longitudinalement. Dans l'exemple représenté, les deuxièmes
moyens de
limitation 104 comprennent une unique paire de patins 124, adaptée pour
coopérer avec
l'unique paire de proéminences 120.
Ainsi, lorsque l'ouvrant 20 est en position fermée, il est calé
longitudinalement par
la coopération entre les proéminences 120 et les patins 124. En outre, les
patins 124
fournissent une surépaisseur locale à l'ouvrant 20 qui évite que l'ouvrant 20
ne frotte
contre les proéminences 120 lorsqu'il est à l'écart de la position fermée.
Chaque proéminence 120 comprend un rouleau 128 définissant une surface
d'appui contre le patin 124 associé. Le rouleau 128 est adapté pour rouler
contre le patin
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13
124 lors du déplacement de l'ouvrant 20. A cet effet, l'axe du rouleau 128 est
orienté
sensiblement horizontalement.
De préférence, chaque rouleau 128 est en matériau souple, typiquement en
élastomère.
Ainsi, les forces de frottement entre les proéminences 120 et les patins 124
sont
réduites, ce qui permet un déplacement aisé de l'ouvrant 20.
En variante, les patins 124 sont solidaires de la deuxième partie d'ouvrant
24.
L'axe de chaque rouleau 128 est alors orienté sensiblement verticalement.
Les troisièmes moyens de limitation 106 comprennent, en regard des Figures 8
et
9, un organe d'accrochage 130, solidaire du mécanisme 82, et une coulisse 132
de
réception de l'organe d'accrochage 130, ménagée dans la cloison 12.
L'organe d'accrochage 130 est monté pivotant sur le mécanisme 82 entre une
position de repos, dans laquelle il est escamoté sensiblement dans le plan
défini par le
mécanisme 82, et une position de retenue longitudinale de l'ouvrant 20, dans
laquelle il
est déployé sensiblement perpendiculairement au plan du mécanisme 82.
L'organe d'accrochage 130 est adapté pour être en position de retenue lorsque
l'ouvrant 20 est en position fermée et pour être en position escamotée lorsque
l'ouvrant
est en position ouverte.
A cet effet, l'organe d'accrochage 130 est monté sur la bielle de déplacement
20 supérieure
86 du mécanisme 82, à proximité du point d'articulation 92. Il est constitué
par
un pion 134 solidaire d'un socle 136 monté pivotant autour d'un arbre 137 sur
la bielle 86,
ledit socle 136 comprenant une patte 138 orientée sensiblement
perpendiculairement à la
direction d'extension du pion 134.
Le pion 134 comprend un pied 140 de liaison au socle 136, une tête 142
définissant une extrémité libre du pion 134, et une portion intermédiaire 144
comprise
entre le pied 140 et la tête 142. La portion intermédiaire 144 a un diamètre
inférieur à
celui de la tête 142.
L'arbre 137 s'étend sensiblement parallèlement à la direction d'extension de
la
bielle 86.
La patte 138 comprend une première face 146, orientée vers le pion 134, et une
deuxième face 148, opposée à la première face 146. En position du repos de
l'organe
d'accrochage 130, la patte 138 est à l'écart de la bielle 86. En position
d'accrochage de
l'organe 130, la deuxième face 148 de la patte 138 est appliquée contre la
bielle 86.
La bielle de déplacement 86 comprend des moyens 150 de sollicitation élastique
de la patte 138 à l'écart de la bielle 86. Les moyens de sollicitation 150
sont typiquement
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14
constitués par un ressort interposé entre la patte 138 et la région de la
bielle 86 contre
laquelle est appuyée la patte 138 en position de retenue de l'organe 130.
L'élément de liaison 94 comprend une nervure 154 adaptée pour être en appui
contre la première face 146 de la patte 138 lorsque l'organe 130 est en
position de
retenue. A cet effet, la nervure 154 fait saillie sensiblement verticalement
vers le haut
depuis une face supérieure de l'élément 94. Elle comprend une arrête
supérieure 156
biseautée définissant une extrémité libre de la nervure 154.
En particulier, la nervure 154 est solidaire du support 95A.
Lors du passage de l'ouvrant 20 de sa position ouverte à sa position fermée,
l'angle a (Figure 2) formé entre l'élément de liaison 94 et la bielle 86
dépasse initialement
100 . La nervure 154 est alors à l'écart de la patte 138 et l'organe
d'accrochage 130 est
en position de repos. Lorsque l'angle a diminue et devient inférieur à 100 ,
la nervure 154
appuie progressivement sur la patte 138, comme représenté sur la Figure 9, de
sorte que
l'organe 130 pivote en position d'accrochage.
La coulisse 132 est disposée dans le panneau de cloison avant 21A de la
cloison
12. En variante, elle est ménagée dans le panneau de cloison arrière 21B.
La coulisse 132 présente une forme incurvée, par exemple en arc de cercle.
Dans
la suite, les termes large , largeur , latéral sont à entendre selon
une direction
perpendiculaire à la direction d'extension incurvée de la coulisse 132.
La coulisse 132 délimite une gorge 162 débouchant par un orifice 160 dans la
face
intérieure 122 du panneau de cloison 21A.
La coulisse 132 comprend une portion élargie 164 d'introduction de l'organe
d'accrochage 130 et une portion étroite 166 de verrouillage de l'organe
d'accrochage 130.
La portion élargie 164 est placée en-dessous de la portion étroite 166. Dans
la portion
élargie 164, l'orifice 160 est de largeur égale ou supérieure à celle de la
gorge 162.
Dans la portion étroite 166, l'orifice 160 est ménagé entre des nervures 168
faisant
saillie depuis des parois latérales 170 de la coulisse 132. Dans la portion
étroite 166,
l'orifice 160 est ainsi de largeur inférieure à celle de la gorge 162. Il est
en particulier de
largeur inférieure au diamètre de la tête 142 du pion 134.
L'organe d'accrochage 130 est adapté pour que la tête 142 du pion 134 entre
dans
la gorge 162 au niveau de la portion élargie 164 de la coulisse 132 dans une
position
intermédiaire de l'ouvrant 20 et remonte ensuite dans la portion étroite 166.
Lorsque
l'organe d'accrochage 130 est ainsi engagé dans la portion étroite 166, la
tête 142 du pion
134 est disposée dans la gorge 162, au niveau de la portion étroite 166. La
portion
intermédiaire 144 s'étend au travers de l'orifice 160, et les nervures 168
s'opposent à la
sortie de la tête 142 du pion 134 par l'orifice 160. La coulisse 132 s'oppose
donc au
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désengagement longitudinal de l'organe d'accrochage 130 et, en cas de force
longitudinale exercée sur l'ouvrant 20, l'organe d'accrochage 130 coopère avec
la
coulisse 132 pour limiter le débattement longitudinal de l'ouvrant 20. Ceci
permet de faire
porter les efforts longitudinaux exercés sur l'ouvrant 20 essentiellement par
le panneau de
5 cloison avant 21A, et de limiter les efforts exercés surie panneau de
cloison arrière 21B.
Ainsi, il est possible d'utiliser un panneau de cloison arrière 21B moins
lourd que le
panneau de cloison avant 21A.
L'élément de séparation 10 comprend en outre un système 180 de réglage de la
position de l'ouvrant 20 par rapport au mécanisme de déplacement 82 suivant
deux
10 directions de réglage comprises dans le plan transversal. Les directions
de réglage sont
de préférence perpendiculaires l'une à l'autre. En particulier, une première
direction de
réglage est la direction verticale Z et la deuxième direction de réglage est
la direction
transversale Y.
Le système de réglage 180 comprend le support 95A, la pince 95B, et des
15 cylindres à excentrique 182.
En référence à la Figure 10, chaque cylindre à excentrique 182 comprend,
accolés
les uns aux autres dans cet ordre le long d'un axe principal A-A', une tête
184 de
man uvre, centrée sur l'axe A-A', une grande portion de cylindre 186, coaxiale
avec la
tête 184, une petite portion de cylindre 188, excentrée par rapport à l'axe A-
A', et un doigt
190, centré sur l'axe A-A' de la grande portion de cylindre 186.
La tête 184 et le doigt 190 définissent ainsi des extrémités opposées du
cylindre à
excentrique 182. Les grande et petite portions de cylindre 186, 188
constituent des
portions intermédiaires du cylindre à excentrique 182.
La tête 184 a un diamètre supérieur à celui de la grande portion de cylindre
186,
lui-même étant supérieur à celui de la petite portion de cylindre 188, ce
dernier étant lui-
même supérieur au diamètre du doigt 190.
En référence à la Figure 11, sur laquelle, pour des raisons de simplification,
les
cylindres à excentrique 182 ont été omis, la pince 95B comprend deux flasques
192
prenant le support 95A en sandwich. En d'autres termes, le support 95A est
intercalé
entre les deux flasques 192 de la pince 95B. Un premier flasque 192 de la
pince 95B est
en appui contre une face arrière 196 du support 95A. Un deuxième flasque 192
de la
pince 95B est en appui contre une face avant 198 (Figure 9) du support 95A. En
variante,
le premier flasque 192 est en appui contre la face avant 198 et le deuxième
flasque 192
est en appui contre la face arrière 196.
Le premier flasque 192 définit une pluralité d'orifices 200 circulaires
d'insertion des
cylindres à excentrique 182. Chaque orifice 200 a une forme sensiblement
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complémentaire de celle de la section radiale de la grande portion de cylindre
186 d'un
cylindre à excentrique 182. En particulier, chaque orifice 200 a un diamètre
sensiblement
égal à celui de ladite grande portion de cylindre 186.
Le deuxième flasque 192 définit une pluralité d'orifices 202 de réception des
doigts
190 des cylindres à excentrique 182. Chaque orifice 202 a une forme
sensiblement
complémentaire de celle de la section radiale du doigt 190 d'un cylindre à
excentrique
182. En particulier, chaque orifice 202 a un diamètre sensiblement égal à
celui dudit doigt
190.
Le support 95B définit une pluralité de fentes 204, 206 traversantes de
réception
des petites portions de cylindre 188 des cylindre à excentrique 182. Chaque
fente 204,
206 a une section droite sensiblement allongée. La largeur de chaque fente
204, 206 est
sensiblement égale au diamètre de la petite portion de cylindre 188 associée.
Au moins deux fentes 204, 206 sont allongées dans des directions différentes.
Une première fente 204 est allongée dans la première direction de réglage et
une
deuxième fente 206 est allongée dans la deuxième direction de réglage. Dans
l'exemple
représenté, les fentes 204, 206 sont au nombre de trois. Les deux fentes
d'extrémité 204
sont allongées dans la première direction de réglage, pour permettre le
réglage de la
position de l'ouvrant 20 selon la deuxième direction de réglage, et la fente
du milieu 206
est allongée dans la deuxième direction de réglage, pour permettre le réglage
de la
position de l'ouvrant 20 selon la première direction de réglage.
En particulier, chaque fente 204, 206 a une forme oblongue.
Enfin, les flasques 192 et le support 95A définissent ensemble des orifices
208 de
passage d'éléments (non représentés) de serrage de la pince 95B sur le support
95A.
Ces éléments de serrage sont typiquement des boulons.
Un procédé de réglage de la position de l'ouvrant 20 par rapport au mécanisme
82
va maintenant être décrit, en regard des Figures 8 et 9.
Dans un premier temps, les cylindres à excentriques 182 sont introduits au
travers
des orifices 200, 202 et des fentes 204, 206. Le doigt 190 est reçu dans un
orifice de
réception 202, la petite portion de cylindre 188 est logée dans une fente 204,
206, et la
grande portion de cylindre 186 s'étend au travers d'un orifice d'insertion
200.
La tête 184 de chaque cylindre à excentrique 182 est ensuite pivotée autour de
l'axe A-A'. Ceci provoque le déplacement de la petite portion de cylindre 188
perpendiculairement à la direction d'élongation de la fente 204, 206, et donc
le
déplacement du support 95A relativement à la pince 95B. Lorsque l'ouvrant 20
occupe la
position relative désirée par rapport au mécanisme 82, les éléments de serrage
sont
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17
serrés de façon à ce que la pince 95B soit maintenue immobile par rapport au
support
95A.
En référence à la Figure 2, l'élément de séparation 10 comprend en outre un
système 210 de verrouillage de l'ouvrant 20 en positions ouverte et fermée. Ce
système
de verrouillage 210 comprend un organe de verrouillage mobile 212 solidaire de
l'ouvrant
20, deux organes de verrouillage fixes 214, 216 solidaires de la cloison 12,
et un dispositif
218 d'actionnement manuel de l'organe de verrouillage mobile 212.
Un premier organe de verrouillage fixe 214 est adapté pour coopérer avec
l'organe
de verrouillage mobile 212 pour verrouiller l'ouvrant 20 en position fermée.
Un deuxième
organe de verrouillage fixe 216 est adapté pour coopérer avec l'organe de
verrouillage
mobile 212 pour verrouiller l'ouvrant 20 en position ouverte.
Comme visible sur la Figure 2, les organes de verrouillage fixes 214, 216 ont
des
structures identiques orientées perpendiculairement l'une à l'autre.
En référence aux Figures 12 et 13, chaque organe de verrouillage fixe 214, 216
comprend une platine 220 de fixation sur la cloison 12, un organe d'accrochage
222,
articulé à la platine 220, et un arbre 224 d'articulation de l'organe
d'accrochage 222.
La platine, 220, l'organe d'accrochage 222 et l'arbre 224 sont identiques pour
les
deux organes de verrouillage fixes 214, 216. L'orientation de la platine 220
de l'organe de
verrouillage fixe 214 diffère de celle de la platine 220 de l'organe de
verrouillage fixe 216.
En particulier, ces orientations forment entre elles un angle sensiblement
égal à 90 .
L'organe d'accrochage 222 comprend un corps 226, allongé dans une direction
d'extension de l'organe d'accrochage 222, une ailette 228 faisant saillie
transversalement
depuis le corps 226, et une projection 230 faisant saillie longitudinalement
depuis le corps
226. L'organe d'accrochage 222 est adapté pour pivoter sur l'arbre 224 entre
une position
de repos, dans laquelle l'ailette 228 est en appui contre une surface de butée
232 de la
platine 220, et une position rétractée, dans laquelle l'ailette 228 est à
l'écart de la surface
de butée 232.
Une première extrémité 233 du corps 226, formant crochet, est recourbée d'un
premier côté du corps 226.
Chaque organe de verrouillage fixe 214, 216 comprend également des moyens
234 de rappel de l'organe d'accrochage 222 dans sa position de repos. Dans
l'exemple
représenté, les moyens de rappel 234 sont constitués par un ressort disposé
autour de
l'arbre 224.
Dans sa position de repos, l'organe d'accrochage 222 du premier organe de
verrouillage fixe 212 est orienté sensiblement verticalement, face au passage
14. Dans sa
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18
position de repos, l'organe d'accrochage 222 du deuxième organe de
verrouillage fixe 214
est orienté sensiblement horizontalement, vers le haut.
Toujours en référence aux Figures 12 et 13, l'organe de verrouillage mobile
212
comprend un bras 240 fixé sur l'ouvrant 20 et un levier 242 articulé sur le
bras 240.
Le levier 242 est allongé. Il est adapté pour pivoter par rapport au bras 240
entre
une position de repos, dans laquelle il est orienté sensiblement
verticalement, et une
position de déverrouillage, dans laquelle il est incliné par rapport à la
direction verticale Z.
Le levier 242 comprend un doigt 244 adapté pour coopérer avec l'organe
d'accrochage 222 de chaque organe de verrouillage fixe 214, 216 pour
verrouiller
l'ouvrant 20 en position ouverte ou fermée. Le doigt 244 est fixe par rapport
au bras 240.
Le doigt 244 définit l'axe d'articulation du levier 242 par rapport au bras
240.
Le levier 242 comprend également deux flasques 246 encadrant le doigt 244,
chaque flasque 246 étant orienté sensiblement perpendiculairement au doigt
244. Un
flasque 246 comprend deux appendices distincts 248 définissant chacun une
surface de
came 250. Chaque surface de came 250 est adaptée pour coopérer avec la
proéminence
230 respective de l'organe d'accrochage 222 d'un des organes de verrouillage
fixes 214,
216 lorsque le levier 242 est en position de déverrouillage, de façon à
solliciter l'organe
d'accrochage 222 vers sa position rétractée. Grâce à cette conformation du
levier 242, il
est possible d'utiliser des organes de verrouillage fixes 214, 216 ayant des
structures
identiques, ce qui permet de réduire les coûts de fabrication du système de
verrouillage
210.
On notera par ailleurs que le corps 226 de chaque organe d'accrochage 222
définit une surface 252 inclinée de glissement du doigt 244, à sa première
extrémité 233.
En référence à la Figure 14, le dispositif d'actionnement 218 est monté sur la
première partie d'ouvrant 22. Il comprend une poignée 260 d'actionnement, un
bouton
262 de libération, une bielle 264 de transmission, et un palonnier 266 reliant
mécaniquement la poignée 260 et le bouton 262 à la bielle 264.
La poignée 260 est montée mobile en translation verticale sur la partie
d'ouvrant
22. Elle est reliée au palonnier 266 par une tige de liaison 270. La poignée
260 est
accessible exclusivement par les faces avant 23E et arrière 23F de la partie
d'ouvrant 22.
A cet effet, un orifice 272 (Figure 1) est ménagé dans les faces avant 23E et
arrière 23F
de la partie d'ouvrant 22 pour permettre à un utilisateur de saisir la poignée
260.
Le bouton 262 est placé sur le bord latéral intérieur 23A de la partie
d'ouvrant 22,
dans sa tranche. Il est accessible exclusivement par la tranche de la partie
d'ouvrant 22. Il
est relié au palonnier 266 par une tige de liaison 274.
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19
La bielle 264 comprend un premier point 276 d'articulation sur le palonnier
266, et
un deuxième point 278 (Figure 12) d'articulation sur le levier 242 de l'organe
de
verrouillage mobile 212.
Le palonnier 266 est articulé sur la partie d'ouvrant 22. Il est monté
pivotant autour
d'un axe sensiblement longitudinal.
Le palonnier 266 a une forme générale en T ou d'étoile à trois branches. De
façon
plus générale, il a la forme d'une pièce à trois bras reliés en un point
central 280 par
lequel passe l'axe d'articulation du palonnier 266 sur la partie d'ouvrant 22.
Le palonnier 266 est lié par l'extrémité libre de chacun de ses bras,
respectivement, à la poignée 260, au bouton 262 et à la bielle 264. En
particulier,
l'extrémité libre d'un premier bras 282 est liée à la poignée 260 par
l'intermédiaire de la
tige 270, l'extrémité libre d'un deuxième bras 284 est liée au bouton 262 par
l'intermédiaire de la tige 274, et l'extrémité libre du troisième bras 286
constitue le point
d'articulation 276 de la bielle 264 sur le palonnier 266.
Le palonnier 266 est adapté pour qu'un actionnement de la poignée 260 ou du
bouton 262 provoque la rotation du palonnier dans le sens trigonométrique et,
par suite,
un déplacement des points d'articulation 276, 278 de la bielle 264.
Un procédé de verrouillage de l'ouvrant 20 en position fermée va maintenant
être
décrit, en référence à la Figure 12.
A la fin de son déplacement vers la position fermée, la première partie
d'ouvrant
22 a un mouvement sensiblement vertical. Le doigt 244 de l'organe de
verrouillage mobile
212 prend alors appui contre la surface inclinée 252. Sous l'effet de cette
force d'appui,
l'organe d'accrochage 222 glisse sur le doigt 244 vers sa position rétractée.
Une fois
l'organe d'accrochage 222 dans sa position rétractée, le doigt 244 ne
rencontre plus
d'obstacle et l'ouvrant 20 peut finir son déplacement.
Une fois l'ouvrant 20 en position fermée, le doigt 244 n'appuie plus sur
l'organe
d'accrochage 222. Sous l'effet de la force de rappel exercée par les moyens
234, l'organe
d'accrochage 222 revient alors en position de repos et enserre le doigt 244.
L'organe
d'accrochage 222 s'oppose alors à un mouvement du doigt 244 vers le bas.
L'ouvrant 20
est verrouillé en position fermée.
Un procédé de déverrouillage de l'ouvrant 20 lorsqu'il est en position fermée
va
maintenant être décrit, en regard des Figures 13 et 14.
Un utilisateur actionne la poignée 260 en la tirant vers le bas. Ce faisant,
le
palonnier 266 pivote autour de son axe dans le sens trigonométrique et les
points
d'articulation 276, 278 de la bielle 264 sont déplacés vers la gauche.
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Sous l'effet de ce déplacement, l'extrémité inférieure du levier 242 est tirée
vers la
gauche, ce qui provoque l'inclinaison du levier 242. Une surface de came 250
vient alors
prendre appui contre la proéminence 230 de l'organe d'accrochage 222, ce qui
provoque
le déplacement de l'organe d'accrochage 222 dans sa position rétractée.
L'organe
5
d'accrochage 222 se désengage donc du doigt 244, qui peut être translaté vers
le bas.
L'ouvrant 20 est alors déverrouillé.
Lorsque l'ouvrant 20 est en position ouverte, la poignée 260 n'est pas
accessible.
Le déverrouillage de l'ouvrant 20 n'est alors plus possible par actionnement
de la poignée
260.
10 Pour
déverrouiller l'ouvrant 20 lorsqu'il est en position ouverte, l'utilisateur
doit
donc appuyer sur le bouton 262. Celui-ci est alors accessible car il est
disposé sur la
tranche de l'ouvrant 20. Ce faisant, le palonnier 266 pivote autour de son axe
dans le
sens trigonométrique et les points d'articulation 276, 278 de la bielle 264
sont déplacés
vers la gauche. Le procédé de déverrouillage est ensuite similaire à celui
décrit ci-dessus.
15 Un procédé
d'ouverture de l'ouvrant 20 va maintenant être décrit, en regard des
Figures 2,15 et 16.
Dans un premier temps, l'ouvrant 20 est verrouillé dans sa position fermée,
comme représenté sur la Figure 2. Il est donc tout d'abord déverrouillé, comme
décrit ci-
dessus, puis un effort transversal, orienté du passage 14 vers la cloison 12,
lui est
20 appliqué.
Au cours du déplacement de l'ouvrant 20, les bielles de déplacement 86, 88 du
mécanisme 82 restent parallèles l'une à l'autre. De façon plus générale, le
mécanisme 82
conserve une forme générale de parallélogramme et maintient ainsi
l'orientation de la
première partie d'ouvrant 22 par rapport à la cloison fixe 12. La première
partie d'ouvrant
22 subit ainsi une translation à l'intérieur du plan transversal.
En particulier, le point d'articulation 92 de chaque bielle de déplacement 86,
88 sur
l'ouvrant 20 suit une trajectoire en arc de cercle centrée sur le point 90
d'articulation de la
bielle 86, 88 sur la cloison fixe 12. La première partie d'ouvrant 22 suit
donc un
mouvement sensiblement en arc de cercle à l'intérieur du plan transversal.
Au voisinage de la position fermée, la première partie d'ouvrant 22 a ainsi un
mouvement sensiblement exclusivement vertical, au cours duquel elle commence à
emboîter la deuxième partie d'ouvrant 24. Les patins 124 se désengagent alors
des
proéminences 120.
Au cours de cette étape, l'organe de déplacement 48 vient prendre appui contre
la
partie inclinée 62 du guide 44 et l'organe guidant 34 appuie contre l'une des
barres 36 de
la glissière 32, sollicitant ainsi la deuxième partie d'ouvrant 24
transversalement, ce qui
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21
provoque le déplacement transversal de cette dernière relativement à la
première partie
d'ouvrant 22. L'organe de déplacement 48 continue ensuite à descendre le long
du guide
44 et, lorsqu'il atteint la partie inférieure 64 du guide 44, le mouvement
relatif des parties
d'ouvrant 22, 24 devient exclusivement vertical.
Au voisinage de la position ouverte, le déplacement de la première partie
d'ouvrant
22 devient sensiblement exclusivement horizontal. La deuxième partie d'ouvrant
24 est
alors en grande partie rétractée à l'intérieur de la première partie d'ouvrant
22. L'ouvrant
20 finit de se rétracter à l'intérieur de la cloison 12 et l'organe de
verrouillage mobile 212
vient en contact avec le deuxième organe de verrouillage fixe 216 pour
verrouiller
l'ouvrant 20 en position ouverte.
Pour finir, un procédé de fermeture de l'ouvrant 20 va être décrit, en regard
des
Figures 2,9, 15 et 16.
L'ouvrant 20 est tout d'abord déverrouillé, comme décrit ci-dessus. Puis, sous
l'effet des moyens de compensation de poids 96, la bielle de déplacement
inférieure 88
pivote autour de son axe d'articulation à la cloison fixe 12 (axe passant par
le point
d'articulation 90). Le mouvement est transmis à la bielle de déplacement 86,
qui pivote
également autour de son axe d'articulation à la cloison fixe 12, par le
support 95A. Les
bielles de déplacement 86, 88 restent ainsi parallèles l'une à l'autre.
Les bielles 86, 88 sont guidées à l'intérieur de l'espace 18 lors de leur
pivotement
par les premiers moyens de limitation 102. Les rouleaux 114 de ces premiers
moyens de
limitation 102 roulent contre les surfaces 116 des panneaux 21A, 21B de la
cloison fixe.
De même que lors du procédé d'ouverture, la partie d'ouvrant 22 suit une
trajectoire sensiblement en arc de cercle. Le sens de parcours de cette
trajectoire est
cependant inversé.
Le guide 42 appuie contre l'organe de déplacement 46. Dans le même temps,
l'organe guidant 34 appuie contre l'une des barres 36 de la glissière 32. Ces
efforts
exercés sur des éléments solidaires de la deuxième partie d'ouvrant 24
provoquent le
déplacement transversal de la partie d'ouvrant 24. Celle-ci se déploie alors
hors de
l'espace 28.
Lors de ce déploiement de la partie d'ouvrant 24, l'organe guidant 34 remonte
à
l'intérieur de la fente 38 de la glissière 32. Dans le même temps, les organes
de
déplacement 46, 48 roulent contre les guides 42, 44 associés, de façon à
contrôler la
position transversale relative des panneaux d'ouvrant 22, 24. Enfin, les
patins 74 glissent
contre les bandes de glissement 72, de façon à éviter tout débattement
longitudinal de la
partie d'ouvrant 24 par rapport à la partie d'ouvrant 22.
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22
Dans une position intermédiaire de l'ouvrant, située au voisinage de la
position
fermée, la nervure 154 de l'élément de liaison 94 appuie contre la première
face 146 de la
patte 138. Sous l'effet de cette force d'appui, le socle 136 pivote autour de
l'axe 137
jusqu'à ce que la deuxième face 148 vienne en appui contre la bielle de
déplacement 86.
Dans le même temps, l'organe d'accrochage 130 se déploie hors du plan du
mécanisme
82 et rentre dans la coulisse 132 au niveau de la portion élargie 164.
L'organe
d'accrochage 130 remonte ensuite à l'intérieur de la coulisse 132, tout en
continuant à se
déployer, jusqu'à atteindre la portion étroite 166.
Au voisinage de la position fermée, les patins 124 viennent également
s'intercaler
entre les proéminences 120, de façon à contribuer au calage longitudinal de
l'ouvrant 20
par rapport à la cloison 12.
Enfin, l'ouvrant 20 atteint sa position fermée, et est verrouillé dans cette
position
conformément au procédé décrit ci-dessus.
La description de l'ouvrant 20 droit présentée ci-dessus s'applique également
à
l'ouvrant 20 gauche. Les termes d'orientation gauche et droite seront
simplement
à intervertir, et le terme trigonométrique devra être remplacé par
horaire .
Grâce à l'invention, la course de déplacement des ouvrants 20 de la porte 16
est
maximisée. Il est ainsi possible de ménager un passage 14 plus large au centre
de la
plateforme.
En outre, l'élément de séparation 10 est adapté pour que les ouvrants 20 aient
un
débattement limité lorsqu'ils sont dans leurs positions ouverte et fermée. Le
rendu
qualitatif de l'élément de séparation 10 est ainsi amélioré.
De plus, l'épaisseur de l'élément de séparation 10 est minimisée, ce qui
permet de
limiter l'encombrement de l'élément de séparation 10 dans la cabine.
En sus, les efforts sur le mécanisme 82 et sur les panneaux de cloison 21A,
21B
sont réduits, notamment au moyen des premier et troisième moyens de limitation
de
débattement 102, 106. La durée de vie du mécanisme 82 est ainsi augmentée et
la
maintenance de l'élément de séparation 10 est réduite.
Enfin, les frottements des différentes parties en mouvement relatif les unes
contre
les autres sont réduits, ce qui facilite le déplacement des ouvrants 20 par
rapport aux
cloisons 12, 13 et contribue à réduire la maintenance de l'élément de
séparation 10.
Pour finir, les coûts de fabrication de l'élément de séparation 10 sont
réduits.
L'exemple décrit ci-dessus constitue une variante préférée de l'invention.
Cependant, en variante, les moyens 80 de déplacement de l'ouvrant 20 peuvent
être
motorisés. Au vérin à gaz 98 est par exemple ajouté un dispositif motorisé
réversible,
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23
avantageusement de type vis-écrou, pour permettre l'ouverture et la fermeture
automatiques des ouvrants 20.
En variante également, les premiers et deuxièmes points d'articulation 90, 92
ne
définissent pas un parallélogramme, mais un simple quadrilatère adapté pour
induire un
pivotement de la première partie d'ouvrant 22 autour d'un axe parallèle à
l'axe de
circulation C lors du déplacement de l'ouvrant 20 entre ses positions ouverte
et fermée.
Un tel pivotement de la première partie d'ouvrant 22 permet d'optimiser le
rangement de
l'ouvrant 20 à l'intérieur de la cloison 12.
A cet effet, la distance entre les premier 90 et deuxième 92 points
d'articulation de
la bielle supérieure 86 est de préférence supérieure ou inférieure à la
distance entre les
premier 90 et deuxième 92 points d'articulation de la bielle inférieure 88.
Un autre mode de réalisation de l'élément de séparation 10 est présenté sur
les
Figures 17 à 23. Cet autre mode de réalisation se distingue de celui décrit
plus haut en ce
que l'élément de séparation 10 comprend un unique ouvrant 20. En conséquence,
des
modifications ont été apportées au mécanisme 82. Ces différences sont
présentées de
manière plus détaillée ci-dessous.
En référence à la Figure 17, dans cet autre mode de réalisation, les cloisons
12,
13 sont asymétriques par rapport à un plan longitudinal médian M du fuselage,
par
rapport auquel le fuselage est sensiblement symétrique. Une première cloison
fixe 12
s'étend transversalement du fuselage jusqu'au voisinage du plan longitudinal
médian M.
La deuxième cloison fixe 13 s'étend transversalement dans l'autre moitié du
fuselage,
entre le fuselage et le passage 14. L'axe de circulation C est ainsi décalé
transversalement par rapport au plan longitudinal médian M.
Le plan longitudinal médian M constitue également un plan longitudinal médian
de
l'élément de séparation 10.
Dans l'exemple représenté, la première cloison fixe 12 est à droite du passage
14,
et la deuxième cloison fixe 13 est à gauche du passage 14.
La porte 16 est constituée par l'unique ouvrant 20, monté mobile sur la
cloison 12
entre sa position fermée et sa position ouverte.
On définit la largeur de l'ouvrant 20 comme étant la plus petite distance
horizontale
entre les bords latéraux intérieur 23A, 25A et extérieur 236, 25B des parties
d'ouvrant 22,
24. La largeur de l'ouvrant 20 ainsi définie est par exemple comprise entre 20
et 30% de
la largeur de l'élément de séparation 10.
L'ouvrant 20 comprend les mêmes moyens 30 de guidage vertical relatif de la
première partie 22 par rapport à la deuxième partie 24 et les mêmes premiers
moyens
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24
102 de limitation du débattement de l'ouvrant 20 suivant l'axe de circulation
C que dans le
premier mode de réalisation.
De même que dans le premier mode de réalisation, le mécanisme 82 comprend
deux bielles de déplacement 86, 88. Chaque bielle 86, 88 est articulée, en un
premier
point d'articulation 90A, 906, à un point fixe de la cloison 12, et, en un
deuxième point
d'articulation 92A, 923, à un point mobile conjointement avec la première
partie d'ouvrant
22, par l'intermédiaire d'un élément de liaison 94.
Les premiers points d'articulation 90A, 90B sont espacés l'un de l'autre. De
même,
les deuxièmes points d'articulation 92A, 92B sont espacés l'un de l'autre.
De préférence, les premiers points d'articulation 90A, 90B sont des points
fixes de
la cloison fixe 12.
Les premiers points d'articulation 90A, 906 sont décalés verticalement l'un
par
rapport à l'autre, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas disposés dans un même plan
horizontal.
On définit ainsi un premier point d'articulation supérieur 90A, et un premier
point
d'articulation inférieur 90B.
En outre, les premiers points d'articulation 90A, 90B sont décalés
transversalement l'un par rapport à l'autre, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas
disposés dans
un même plan vertical. En particulier, le premier point d'articulation
inférieur 906 est
décalé transversalement vers la droite par rapport au premier point
d'articulation supérieur
90A.
Les deuxièmes points d'articulation 92A, 923 sont également décalés
verticalement l'un par rapport à l'autre. De même que pour les premiers points
d'articulation, on définit donc également un deuxième point d'articulation
supérieur 92A et
un deuxième point d'articulation inférieur 923.
Une bielle de déplacement supérieure 86 est articulée à la cloison fixe 12 et
à
l'ouvrant 20 via les points d'articulation supérieurs 90A, 92A. Une bielle de
déplacement
inférieure 88 est articulée à la cloison fixe 12 et à l'ouvrant 20 via les
points d'articulation
inférieurs 90B, 92B.
Les premiers points d'articulation 90A, 90B définissent ensemble une première
direction, et les deuxièmes points d'articulation 92A, 926 définissent
ensemble une
deuxième direction, sensiblement parallèle à la première direction. De plus,
l'écart entre
les premiers points d'articulation 90A, 90B est sensiblement égal à l'écart
entre les
deuxièmes points d'articulation 92A, 92B. Ainsi, les points d'articulation
90A, 90B, 92A,
926 forment les quatre sommets d'un premier parallélogramme.
Il en résulte que les bielles 86, 88 sont sensiblement parallèles l'une à
l'autre et
sont adaptées pour rester sensiblement parallèles lors du déplacement de
l'ouvrant 20 de
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sa position ouverte à se position fermée. En outre, les longueurs séparant les
premier et
deuxième points d'articulation, respectivement 90A, 92A, 90B, 92B, de chaque
bielle,
respectivement 86, 88, sont sensiblement égales.
Le mécanisme 82 a ainsi sensiblement la forme d'un parallélogramme.
5 On notera que, dans l'exemple représenté, les premier et deuxième
points
d'articulation 90A, 90B, 92A, 92B constituent les extrémités de chaque bielle
86, 88. On
notera également que les longueurs des bielles 86, 88 sont sensiblement
égales.
De même que dans le premier mode de réalisation, l'élément de liaison 94
comprend un support 95A, solidaire du mécanisme 82, et une pince 95B,
solidaire de la
10 première partie d'ouvrant 22, prenant le support 95A en sandwich.
De façon spécifique à ce deuxième mode de réalisation, le support 95A a une
forme sensiblement trapézoïdale. Il comprend un corps 300, s'étendant à
l'intérieur de la
pince 95B, et deux bras 302A, 302B fixes s'étendant transversalement depuis le
corps
300 vers l'intérieur de la cloison 12.
15 Les bras 302A, 302B comprennent un bras supérieur 302A, articulé à la
bielle de
déplacement supérieure 86, et un bras inférieur 302B, articulé à la bielle de
déplacement
inférieure 88.
Le bras supérieur 302A est sensiblement rectiligne. Il comprend une première
extrémité 304 de liaison au corps 100, et une deuxième extrémité 306 opposée à
la
20 première extrémité 304. Le deuxième point d'articulation supérieur 92A
est disposé à la
deuxième extrémité 306.
Le bras inférieur 302B comprend un tronçon principal 308 de liaison au corps
300,
sensiblement rectiligne, et un tronçon d'extrémité 310 coudé. Le deuxième
point
d'articulation inférieur 92B est disposé à une extrémité du tronçon
d'extrémité 110
25 opposée à l'extrémité de liaison du tronçon 110 au tronçon principal
108.
Cette configuration en trapèze du support 95A permet de ménager un intervalle
de
réception de la bielle inférieure 88 entre les bras 302A, 302B lorsque
l'ouvrant 20 est en
configuration ouverte.
Toujours de façon spécifique au deuxième mode de réalisation, le mécanisme 82
comprend également une bielle de conjugaison 320 articulée à chacune des
bielles de
déplacement 86, 88. Chaque bielle de déplacement, respectivement 86, 88, est
articulée
à la bielle de conjugaison 320 par un troisième point d'articulation,
respectivement 322A,
322B.
Cette bielle de conjugaison 320 permet d'assurer la continuité du mouvement de
déplacement de l'ouvrant 20 lorsque les premiers et deuxièmes points
d'articulation 90A,
90B, 92A, 92B sont alignés les uns avec les autres. Pour chaque bielle de
déplacement
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26
86, 88, les premier 90A, 90B, deuxième 92A, 926 et troisième 322A, 322B points
d'articulation ne sont pas alignés. En particulier, pour chaque bielle de
déplacement,
respectivement 86, 88, le troisième point d'articulation, respectivement 322A,
322B, est
décalé vers le haut par rapport à la droite définie par les premier et
deuxième points
d'articulation, respectivement 90A, 92A, 90B, 92B, lorsque l'ouvrant 20 est en
position
fermée.
Pour chaque bielle de déplacement 86, 88, la distance séparant le troisième
point
d'articulation 322A, 322B du premier point d'articulation 90A, 90B est
inférieure à la
distance séparant le troisième point d'articulation 322A, 322B du deuxième
point
d'articulation 92A, 92B.
Les troisièmes points d'articulation 322A, 322B définissent ensemble une
troisième direction, sensiblement parallèle à la première direction. Le
mécanisme 82 est
adapté pour que la troisième direction demeure sensiblement parallèle à la
première
direction tout au long du déplacement de l'ouvrant 20.
En particulier, les troisièmes points d'articulation 322A, 322B définissent
avec les
premiers points d'articulation 90A, 90B les sommets d'un deuxième
parallélogramme.
Ainsi, quelle que soit la position de l'ouvrant 20, au moins l'un des premier
et deuxième
parallélogrammes n'est pas plat. Cela garantit la poursuite du mouvement de
déplacement de l'ouvrant 20.
Comme visible sur la Figure 18, le deuxième point d'articulation supérieur 92A
est
formé par la coopération d'un doigt 324 avec un orifice oblong 326.
Le doigt 324 est porté par la bielle 86. Il s'étend au travers de l'orifice
oblong 326.
Il est orienté longitudinalement. Il s'étend typiquement entre deux flasques
(non
représentés) de la bielle 86.
L'orifice oblong 326 est ménagé dans le support 95A. Il orienté
longitudinalement.
Il est traversant et débouche dans une face avant et une face arrière (non
représentées)
du support 95A. L'orifice oblong 326 est allongé parallèlement à la troisième
direction.
En variante, l'orifice oblong 326 est remplacé par un élément élastique de
type
silent block, ou par une biellette interposée entre le bras 302A et la bielle
86.
Ainsi, un degré de liberté en translation entre la bielle 86 et le support 95A
est
ménagé au niveau du deuxième point d'articulation supérieur 92A. Ceci permet
de
compenser d'éventuels défauts de longueur des pièces 86, 88, 95A, 320 du
mécanisme
82 et autorise un jeu fonctionnel lors du déplacement de l'ouvrant 20. Cela
facilite
également l'assemblage des éléments du mécanisme 82 lors de la fabrication de
l'élément de séparation 10.
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27
En variante, en remplacement du degré de liberté en translation ménagé au
niveau du deuxième point d'articulation supérieur 92A, un degré de liberté en
translation
entre la bielle 88 et le support 96 est ménagé au niveau du deuxième point
d'articulation
inférieur 92B. Ce degré de liberté est formé par exemple par la coopération
d'un doigt et
d'un orifice oblong, ou par un élément élastique de type suent bloc, ou par
une biellette
interposée entre le bras 102B et la bielle 88.
Par ailleurs, les moyens de déplacement 80 sont ici motorisés. Ils comprennent
à
cet effet un actionneur 330 linéaire motorisé adapté pour entraîner le
déplacement de
l'ouvrant 20 via le mécanisme 82.
L'actionneur 330 est fixé à la cloison 12 et est articulé à l'une des bielles
de
déplacement 86, 88. Dans l'exemple représenté, il est articulé à la bielle
inférieure 88, via
un quatrième point d'articulation 332.
Le quatrième point d'articulation 332 est placé à proximité du premier point
d'articulation inférieur 90B. Il est également placé à proximité du troisième
point
d'articulation 322B. Il est constitué par une liaison pivot entre l'actionneur
330 et la bielle
88, formée sur une excroissance 334 de la bielle inférieure 88.
L'actionneur 330 est constitué par un système motorisé réversible autorisant
des
man uvres manuelles en cas de panne de la motorisation ou de la source de
puissance
commandant le système motorisé, par exemple en cas de panne électrique. En
particulier, dans l'exemple illustré, l'actionneur 130 est constitué par un
système
électrique vis-écrou.
Le système 210 de verrouillage de l'ouvrant 20 en positions ouverte et fermée
se
distingue par ailleurs de celui décrit dans le premier mode de réalisation en
ce que le
système de verrouillage 210 est ici motorisé.
En référence aux Figures 19 et 20, le système de verrouillage 210 comprend à
cet
effet, en plus de l'organe de verrouillage mobile 212, des organes de
verrouillage fixe 214,
216 et du dispositif d'actionnement manuel 218, des dispositifs 340
d'actionnement
automatique des organes de verrouillage fixe 214, 216.
Chaque dispositif d'actionnement automatique 340 est adapté pour exercer une
force sur l'organe d'accrochage 222 d'un organe de verrouillage fixe 214, 216,
de façon à
solliciter l'organe d'accrochage 222 dans sa position rétractée. En
particulier, le dispositif
d'actionnement 340 est adapté pour exercer ladite force sur un appendice 342
de l'organe
d'accrochage 222, cet appendice 342 faisant saillie depuis une deuxième
extrémité 344
du corps 226, opposée à la première extrémité 233, vers le premier côté. Cette
force est
orientée vers la première extrémité 233 de sorte que, sous l'effet de cette
force, l'organe
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de verrouillage 222 pivote autour de l'arbre 224 associé. Cette force s'oppose
à celle
exercée par les moyens de rappel 234.
Chaque dispositif d'actionnement 340 est de préférence constitué par un
actionneur linéaire motorisé.
Un procédé d'ouverture de l'ouvrant 20 va maintenant être décrit, en regard
des
Figures 17 et 19 à 23.
Dans un premier temps, l'ouvrant 20 est verrouillé dans sa position fermée,
comme représenté sur la Figure 17.11 est donc tout d'abord déverrouillé.
Pour ce faire, un courant est injecté dans l'actionneur 340 associé à l'organe
de
verrouillage fixe 214, sous l'effet duquel le dispositif l'actionneur 340
appuie sur la
protubérance 342. Sous l'effet de cet appui, l'organe d'accrochage 222 pivote
autour de
l'arbre 224 vers sa position rétractée. La première extrémité 233 se désengage
alors du
doigt 244. L'organe d'accrochage 222 n'empêche alors plus le doigt 244 d'être
déplacé
vers le bas. L'organe de verrouillage mobile 212 est ainsi libre en
translation vers le
bas. L'ouvrant 20 est déverrouillé.
Puis l'actionneur 330 s'active et sollicite la bielle de déplacement
inférieure 88 de
façon à la faire pivoter dans le sens trigonométrique autour du point
d'articulation 90B.
L'effort exercé par l'actionneur 330 est également transmis à la bielle de
déplacement
supérieure 86 via le support 95A et la bielle de conjugaison 320. Sous l'effet
de cet effort,
la bielle supérieure 86 pivote également autour du point d'articulation 90A de
façon à
rester parallèle à la bielle inférieure 88. En particulier, le sens de
rotation de la bielle
supérieure 86 autour du point d'articulation 90A est le même que le sens de
rotation de la
bielle inférieure 88 autour du point d'articulation 90B.
Au cours du déplacement de l'ouvrant 20, les bielles de déplacement 86, 88 du
mécanisme 82 restent ainsi parallèles l'une à l'autre. De façon plus générale,
le
mécanisme 82 conserve une forme générale de parallélogramme et maintient ainsi
l'orientation de la première partie d'ouvrant 22 par rapport à la cloison fixe
12. La première
partie d'ouvrant 22 conserve ainsi son orientation à l'intérieur du plan
transversal, et reste
en particulier verticale.
En particulier, le deuxième point d'articulation 92A, 928 de chaque bielle de
déplacement 86, 88 suit une trajectoire en arc de cercle centrée sur le
premier point
d'articulation 90A, 90B de ladite bielle 86, 88. La première partie d'ouvrant
22 suit donc un
mouvement sensiblement en arc de cercle à l'intérieur du plan transversal.
Au voisinage de la position fermée, la première partie d'ouvrant 22 a ainsi un
mouvement sensiblement exclusivement vertical, au cours duquel elle commence à
emboîter la deuxième partie d'ouvrant 24.
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L'ouvrant 20 passe ensuite successivement par une première position
intermédiaire (non représentée), dans laquelle le premier point d'articulation
90A, 90B de
chaque bielle de déplacement 86, 88 est aligné verticalement avec le deuxième
point
d'articulation 92A, 92B de ladite bielle 86, 88. L'ouvrant 20 passe ensuite
par une
deuxième position intermédiaire d'aplatissement du premier parallélogramme,
représentée sur la Figure 22, dans laquelle les premiers 90A, 908 et deuxièmes
92A, 92B
points d'articulation des deux bielles de déplacement 86, 88 sont alignés les
uns avec les
autres.
Dans la deuxième position intermédiaire, le deuxième parallélogramme n'est pas
aplati, de sorte que le mouvement de déplacement de l'ouvrant 20 peut
continuer au-delà
de la deuxième position intermédiaire sans risque de blocage du mécanisme 82.
Au-delà de la deuxième position, le parallélogramme formé par les points
d'articulation 90A, 92A, 90B, 92B s'inverse par rapport au parallélogramme
formé en deçà
de la deuxième position. En particulier, en deçà de la deuxième position, les
deuxièmes
points d'articulation 92A, 92B sont situés d'un premier côté de la droite
passant par les
premiers points d'articulation 90A, 90B. Au-delà de la deuxième position, les
deuxièmes
points d'articulation 92A, 92B sont situés d'un deuxième côté de la droite
passant par les
premiers points d'articulation 90A, 90B.
Cette cinématique permet de maximiser la course de l'ouvrant 20 tout en étant
compatible avec l'espace limité disponible pour cette course dans le fuselage.
Au voisinage de la première position intermédiaire, le déplacement de la
première
partie d'ouvrant 22 est sensiblement exclusivement horizontal. La deuxième
partie
d'ouvrant 24 est alors en grande partie rétractée à l'intérieur de la première
partie
d'ouvrant 22 et la première partie d'ouvrant 22 est au plus bas.
Pour la fin du mouvement d'ouverture, entre la première position intermédiaire
et
la position ouverte, la première partie d'ouvrant 22 remonte pendant que
l'ouvrant 20 finit
de se rétracter à l'intérieur de la cloison 12. L'ouvrant 20 franchit la
deuxième position
intermédiaire, puis l'organe de verrouillage mobile 212 vient finalement en
contact avec le
deuxième organe de verrouillage fixe 216 pour verrouiller l'ouvrant 20 en
position ouverte.
Pour finir, un procédé de fermeture de l'ouvrant 20 va être décrit, en regard
des
Figures 17 et 21 à 23.
L'ouvrant 20 est tout d'abord déverrouillé, comme décrit ci-dessus. Puis
l'actionneur 330 se déploie et sollicite la bielle inférieure 88 de façon à la
faire pivoter
dans le sens horaire autour du point d'articulation 90B. Le mouvement est
transmis à la
bielle 86, qui pivote autour du point d'articulation 90A, par le support 95A
et par la bielle
de conjugaison 320. Les bielles 86, 88 restent ainsi parallèles l'une à
l'autre.
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De même que lors du procédé d'ouverture, la partie d'ouvrant 22 suit une
trajectoire sensiblement en arc de cercle en conservant son orientation
verticale. Le sens
de parcours de cette trajectoire est cependant inversé.
Finalement, l'ouvrant 20 atteint sa position fermée, et l'organe de
verrouillage
5 mobile 212 vient en contact avec le premier organe de verrouillage fixe
214 pour
verrouiller l'ouvrant 20 en position fermée.
Ce deuxième mode de réalisation permet de maximiser la largeur du passage 14
lorsque la porte 16 est constituée d'un unique ouvrant 20.
De plus, le mécanisme 82 est aisé à manoeuvrer et présente des risques réduits
10 de blocage.
En outre, le mécanisme 82 est particulièrement léger et occupe un espace
réduit
lorsque l'ouvrant 20 est en configuration rétractée.
Enfin, la motorisation des moyens de déplacement 80 est particulièrement
facile à
installer, celle-ci ne requérant que des actionneurs disponibles facilement
dans le
15 commerce et peu onéreux.
Dans la description du deuxième mode de réalisation donnée ci-dessus,
l'ouvrant
20 se rétracte à l'intérieur de la cloison 12 de droite. Dans une variante,
l'ouvrant 20 se
rétracte à l'intérieur de la cloison 13 de gauche. La description donnée ci-
dessus
s'applique également à ce cas, les termes d'orientation gauche et droite
d'une part
20 et trigonométrique et horaire d'autre part devant pour cela être
simplement
intervertis.
Par ailleurs, dans la description du deuxième mode de réalisation donnée ci-
dessus, l'élément de séparation 10 est installé entre le fuselage et un
plancher de cabine.
Dans une variante, l'élément de séparation 10 est installé entre le fuselage
et un plafond
25 de cabine. La description donnée ci-dessus s'applique également à ce
cas, les termes
d'orientation supérieur et inférieur d'une part et trigonométrique
et horaire
d'autre part devant pour cela être simplement intervertis.
