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Patent 2787160 Summary

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Claims and Abstract availability

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  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent: (11) CA 2787160
(54) English Title: SYSTEME DE HAUT-PARLEUR COAXIAL A CHAMBRE DE COMPRESSION A PAVILLON
(54) French Title: COAXIAL SPEAKER SYSTEM HAVING A COMPRESSION CHAMBER WITH A HORN
Status: Expired and beyond the Period of Reversal
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • H04R 1/24 (2006.01)
  • H04R 1/30 (2006.01)
  • H04R 9/02 (2006.01)
  • H04R 9/06 (2006.01)
(72) Inventors :
  • FLAVIGNARD, YOANN (France)
  • LESAGE, PHILIPPE (France)
  • LEROUX, ARTHUR (France)
  • CLEVY, NICOLAS (France)
  • TEBEC, JEAN-LOUIS (France)
  • HAYNE, BENEDICTE (France)
(73) Owners :
  • LA MANUFACTURE DEVIALET
(71) Applicants :
  • LA MANUFACTURE DEVIALET (France)
(74) Agent: MARKS & CLERK
(74) Associate agent:
(45) Issued: 2018-05-22
(86) PCT Filing Date: 2011-01-14
(87) Open to Public Inspection: 2011-07-21
Examination requested: 2015-03-18
Availability of licence: N/A
Dedicated to the Public: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/FR2011/000023
(87) International Publication Number: WO 2011086300
(85) National Entry: 2012-07-13

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
1000154 (France) 2010-01-15

Abstracts

English Abstract

The invention relates to a coaxial speaker system (1) having at least two channels and including an electrodynamic woofer transducer (2) and a tweeter transducer (3) that has a compression chamber including a full horn, coaxially and frontally mounted relative to the woofer transducer (2).


French Abstract

Système (1) de haut-parleur coaxial à au moins deux voies comprenant un transducteur électrodynamique (2) de grave, et un transducteur d'aigu (3) à chambre de compression comprenant un pavillon complet, monté de manière coaxiale et frontale par rapport au transducteur de grave (2).

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.


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REVENDICATIONS
1. Système de haut-parleur coaxial à au moins deux voies comprenant
un transducteur électrodynamique principal pour la reproduction de fréquences
graves et/ou medium, qui comprend:
- un circuit magnétique principal définissant un entrefer principal,
- un équipage mobile comprenant une membrane solidaire d'une bobine
mobile plongée dans l'entrefer principal;
ce système étant caractérisé en ce qu'il comprend un transducteur
électrodynamique secondaire pour la reproduction de fréquences aiguës, monté
de manière coaxiale et frontale par rapport au transducteur électrodynamique
principal et qui comprend:
- un circuit magnétique secondaire distinct du circuit magnétique
principal et définissant un entrefer secondaire;
- un équipage mobile comprenant un diaphragme solidaire d'une bobine
mobile plongée dans l'entrefer secondaire;
- un guide d'onde formant un pavillon complet, monté au voisinage du
diaphragme, et présentant une face située en regard et au voisinage
de celui-ci et délimitant une chambre de compression,
le transducteur secondaire présente un endosquelette fixe sur lequel
l'équipage
mobile du transducteur secondaire est monté par l'intermédiaire d'une
suspension interne au diaphragme.
2. Système de haut-parleur coaxial selon la revendication 1, dans lequel
la bobine mobile du transducteur principal comprend un support et un solénoïde
bobiné sur ce support, et dans lequel le transducteur secondaire est reçu dans
un espace délimité vers l'arrière par une face avant d'une pièce polaire du
circuit magnétique principal, et latéralement par la paroi du support de
bobine
mobile.
3. Système de haut-parleur coaxial selon l'une des revendications 1 ou
2, dans lequel les transducteurs présentent des centres acoustiques
coïncidents ou quasiment coïncidents.

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4. Système de haut-parleur coaxial selon l'une des revendications 1 à 3,
dans lequel l'équipage mobile du transducteur secondaire est dépourvu de
suspension externe au diaphragme.
5. Système de haut-parleur coaxial selon la revendication 4, dans lequel
le transducteur secondaire est fixé sur le transducteur principal par
l'intermédiaire de son endosquelette.
6. Système de haut-parleur coaxial selon la revendication 5, dans lequel
l'endosquelette comprend une platine, fixée au circuit magnétique secondaire,
et une tige solidaire de la platine et par laquelle le transducteur secondaire
est
fixé sur le circuit magnétique principal.
7. Enceinte acoustique comprenant un système de haut-parleur coaxial
selon l'une des revendications 1 à 6.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


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Système de haut-parleur coaxial à chambre de compression à pavillon
L'invention a trait au domaine de la reproduction sonore au moyen
de haut-parleurs, également dénommés transducteurs
électrodynamiques ou électroacoustiques.
La reproduction sonore consiste à convertir une énergie (ou
puissance) électrique en énergie (ou puissance) acoustique.
L'énergie électrique est le plus souvent délivrée par un
amplificateur dont la caractéristique de puissance peut varier de
quelques Watts pour les installations audio domestiques de faible
puissance, à plusieurs centaines - ou milliers - de Watts pour certaines
installations de sonorisation professionnelle (studios d'enregistrement,
scènes musicales, espaces publics, etc.).
L'énergie acoustique est quant à elle rayonnée par une membrane
dont les déplacements entraînent des variations de pression de l'air
environnant, qui se propagent dans l'espace sous forme d'une onde
acoustique.
Bien que relativement jeune, la technologie de la reproduction
sonore a donné lieu à un nombre considérable de conceptions
différentes depuis les années 1920 et les premiers essais conduits par
Chester W. RICE et Edward W. KELLOG, de la compagnie américaine
GENERAL ELECTRIC, et dont l'association des noms désigne
aujourd'hui encore le type le plus courant de transducteur
électroacoustique : le haut-parleur électrodynamique Rice-Kellog .
Dans ce type de transducteur, la membrane est mue par une
bobine mobile comprenant un solénoïde plongé dans un champ
magnétique et parcouru par un courant (issu de l'amplificateur).
L'interaction entre le courant électrique et le champ magnétique génère
.une force connue sous le nom de force de LAPLACE , qui produit un
déplacement de la bobine mobile laquelle entraîne avec elle la
membrane dont les vibrations sont la source du rayonnement
acoustique.
Bien que chaque individu possède des caractéristiques auditives
propres, l'oreille humaine est considérée comme sensible aux sons sur
une gamme de fréquences (appelée bande audible) comprise entre 20
Hz et 20 000 Hz (20 kHz). Les sons inférieurs à 20 Hz sont appelées
infrasons ; ceux supérieurs à 20 kHz sont appelés ultrasons .

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Infrasons et ultrasons sont perçus par certains animaux mais sont
considérés comme imperceptibles par l'oreille humaine (on pourra à ce
sujet se référer aux ouvrages généraux, tel que Le livre des techniques
du son, Tome 1, notions fondamentales, 3e édition, chap. 4, La
perception auditive, pp.191-192).
C'est pourquoi, dans la construction des haut-parleurs, on
s'attache généralement à reproduire les signaux délimités à la bande
audible. Par convention, on dénomme grave la gamme des
fréquences comprises entre 20 Hz et 200 Hz ; medium la gamme
des fréquences comprises entre 200 Hz et 2 000 Hz (2 kHz) ; et
aigu la gamme des fréquences comprises entre 2 000 Hz et 20 000
Hz (20 kHz).
Très nombreuses ont été les tentatives de concevoir un haut-
parleur électrodynamique unique permettant de reproduire de manière
satisfaisante la bande audible complète. Ces tentatives n'ont pas
abouti.
En effet, la reproduction des fréquences graves nécessite un
transducteur de grandes dimensions, et donc une membrane de taille
importante capable d'une grande amplitude. A contrario, la reproduction
des fréquences aiguës ne peut être satisfaisante qu'avec une source de
petite taille, donc une petite membrane. De plus, les débattements de
cette petite membrane seront de faible amplitude. Ces caractéristiques
étant contradictoires, on comprend aisément que la construction d'un
transducteur unique couvrant toute la gamme audible de manière
satisfaisante soit véritablement très difficile à réaliser.
C'est pourquoi un haut-parleur électrodynamique est généralement
conçu pour reproduire une gamme réduite de fréquences, au sein de
laquelle la réponse du transducteur peut être optimisée.
La réponse acoustique en fréquence d'un tel transducteur, mesurée
au moyen d'un microphone de mesure associé à un analyseur de
spectre, est habituellement représenté sous la forme d'une courbe
illustrant les variations de niveau de pression acoustique du signal
(exprimé en dB, sur une échelle linéaire généralement comprise entre
60 dB et 110 dB) en fonction de la fréquence du signal (exprimée en
Hz, généralement suivant une échelle logarithmique comprise entre 20
Hz et 20 kHz).

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Si l'on compte en théorie trois familles de transducteurs : grave,
medium et aigu, en pratique toutefois la classification est plus fine, car
la réponse d'un transducteur est une fonction continue qui peut
chevaucher plusieurs gammes de fréquences. Ainsi, à titre d'exemple,
un transducteur conçu pour reproduire le grave pourra offrir une
réponse convenable dans la partie basse du medium (bas medium) ; de
manière similaire un transducteur d'aigu pourra offrir une réponse
convenable dans la partie haute du medium (haut medium), de sorte
que par abus de langage on a coutume de désigner par :
- transducteur de grave un transducteur apte à reproduire le
grave et au moins le bas medium,
- transducteur de medium un transducteur apte à reproduire le
medium et au moins une partie supérieure du grave et/ou au moins
une partie inférieure de l'aigu
- transducteur d'aigu un transducteur apte à reproduire l'aigu et
au moins le haut medium.
Outre des différences de dimensions, la conception d'un
transducteur varie selon qu'il s'agit d'un transducteur de grave ou de
medium, ou d'un transducteur d'aigu. Ainsi, bien qu'il existe de
nombreuses formes de membranes, la forme conique (ou pseudo-
conique, selon le profil de la génératrice) est aujourd'hui la plus utilisée
dans les transducteurs de grave et de medium, tandis que les
membranes à dôme sont les plus utilisées dans les transducteurs
d'aigus.
Pour obtenir une reproduction de la totalité de la bande audible, on
a donc coutume de combiner plusieurs transducteurs pour réaliser un
système de reproduction sonore. Une solution répandue consiste à
combiner trois transducteurs spécialisés : un pour le grave, un pour le
medium et un pour l'aigu. Toutefois, pour des raisons principalement
économiques il est courant de se limiter à deux transducteurs, à savoir
un transducteur de grave apte à reproduire le grave et au moins le bas
medium, et un transducteur d'aigu apte à reproduire l'aigu et au moins
le haut-medium. Les transducteurs sont généralement montés sur une
même enceinte acoustique, le plus couramment sur une même face
(appelée face avant de l'enceinte). Dans la terminologie des enceintes,
le nombre de voies est égal au nombre de segmentations réalisées
sur la bande audible. En pratique, le nombre de voies d'une enceinte

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correspond au nombre de transducteurs qu'elle comprend. Ainsi, une
enceinte comprenant un transducteur de grave et un transducteur d'aigu
est une enceinte deux voies.
La spécialisation des transducteurs pose cependant une difficulté,
liée à la répartition électrique du signal, couramment appelée filtrage.
On peut aisément comprendre que, chaque transducteur n'étant
optimisé que sur une partie du spectre, on doive filtrer le signal pour
n'aiguiller vers chaque transducteur que la partie du spectre qu'il peut
reproduire convenablement. Un mauvais filtrage peut avoir des
conséquences différentes selon la fréquence. Sans entrer dans le
détail, on notera qu'un signal d'aigu aiguillé vers un transducteur de
grave n'est tout simplement pas reproduit, tandis qu'un signal de grave
aiguillé vers un transducteur d'aigu peut facilement détruire le
transducteur.
Pour simplifier, le filtre d'une enceinte deux voies comprend une
section de filtrage de type passe-bas, reliée au transducteur de grave
.du système et qui ne laisse majoritairement passer que les fréquences
inférieures à une fréquence de coupure prédéterminée, et une section
de filtrage de type passe-haut, reliée au transducteur d'aigus du
système et qui laisse passer de manière prépondérante les fréquences
supérieures à la fréquence de coupure choisie.
La question du choix de la technologie employée pour le filtrage
n'a pas d'impact sur la conception des transducteurs puisque le filtrage
est réalisé en amont. En revanche, le principe même de la reproduction
sonore par une enceinte multivoies pose un problème physique de fond
sur l'agencement spatial des systèmes de haut-parleurs, en raison de la
nécessaire recombinaison des signaux sonores individuels issus des
différentes voies. Cette recombinaison se réalise dans l'air, et l'a
moindre différence de trajet des ondes en provenance des différents
transducteurs du système génère des distorsions temporelles et crée
des interférences qui altèrent le signal re-combiné.
Pour s'affranchir de ces distorsions et interférences, de nombreux
constructeurs tentent de monter les différents transducteurs d'un
système composé au plus proche les uns des autres. L'expérience
montre en effet que deux transducteurs juxtaposés et rayonnant en
phase dont l'entraxe est inférieur au quart de la longueur d'onde
considérée se comportent quasiment comme une source acoustique

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unique. Si un tel critère dimensionnel apparaît acceptable aux basses
fréquences (le calcul préconise un entraxe maximum de l'ordre de 350
mm pour une fréquence maximum d'utilisation inférieure à 250 Hz, ce
qui est aisément réalisable), il ne peut plus être satisfait aux
5 fréquences élevées : par exemple, à une fréquence de 2 kHz
l'espacement entre les transducteurs ne devrait pas dépasser 42,5 mm,
ce qui n'est pas réalisable dans la pratique (cf. Jacques Foret, Les
enceintes acoustiques, in Le livre des techniques du son, Tome 2, La
technologie, 3e édition, chap. 3, p.149).
C'est pourquoi certains constructeurs ont proposé des systèmes
dont les transducteurs sont montés de manière coaxiale, de sorte à
faire coïncider les axes de rayonnement des transducteurs afin de
réduire les distorsions et interférences au moment où le signal audio se
recombine.
Toutefois, à lui seul, le montage coaxial des transducteurs ne
résout pas le problème de la maîtrise de la directivité. En effet, le
rayonnement acoustique d'un transducteur n'est généralement pas
homogène spatialement. Dans le grave (c'est-à-dire aux grandes
longueurs d'onde), la membrane, de dimension faible devant la
longueur d'onde, peut être considérée comme une source ponctuelle
rayonnant une onde sphérique omnidirectionnelle. A contrario, dans
l'aigu (c'est-à-dire aux petites longueurs d'onde), la membrane, de
grande dimension devant la longueur d'onde, ne peut plus être
considérée comme une source sonore rayonnant de manière
omnidirectionnelle, mais tend à devenir directive.
La directivité des transducteurs variant suivant les fréquences
reproduites, le signal recombiné issu d'un tel système de haut-parleurs
peut comprendre à la fois une composante de signal rayonnée de
manière directive en provenance de l'un des transducteurs (par
exemple en provenance du transducteur de grave rayonnant dans le
haut de son spectre) et une composante de signal rayonnée de manière
omnidirectionnelle en provenance de l'autre transducteur (par exemple
en provenance du transducteur d'aigu rayonnant dans le bas de son
spectre).
On comprend aisément que le signal recombiné ne soit pas
homogène dans l'espace, et que la perception par l'oreille humaine
puisse s'en trouver altérée. En effet, le signal acoustique issu de

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l'enceinte n'étant pas le même dans toutes les directions, les différents
signaux arrivant aux oreilles de l'auditeur (signal direct et signaux
réfléchis sur les murs de la pièce) ne seront pas cohérents, ce défaut
de cohérence étant préjudiciable pour la qualité de reproduction sonore.
En outre, la directivité de tout transducteur augmente avec la
fréquence. Les professionnels de la sonorisation savent que le public
d'un auditorium placé hors de l'axe des haut-parleurs ne perçoit pas
l'aigu.
Afin de remédier à ces difficultés, certains constructeurs ont la
volonté, non pas de rendre les transducteurs omnidirectionnels quelle
que soit la fréquence rayonnée (ce qui paraît impossible au stade
présent de la technologie), mais de contrôler la directivité des
transducteurs en la maintenant relativement constante sur l'ensemble
du spectre émis.
Une technique bien connue permettant de maîtriser la directivité
d'un système de haut-parleur est d'utiliser un transducteur d'aigu à
chambre de compression et pavillon, monté de manière coaxiale à
l'arrière d'un transducteur de grave, alors appelé transducteur principal,
à membrane conique.
Cette technique, connue de longue date, a donné lieu à de
nombreuses variantes d'architecture, telle que celle proposée par
Whiteley dès 1952 (Brevet britannique GB 701,395), dans laquelle le
pavillon du transducteur d'aigu fait saillie au centre du cône du
transducteur de grave. D'autres variantes proposent d'utiliser le cône
du transducteur de grave pour constituer le pavillon du transducteur
d'aigu, cf. notamment l'architecture proposée par Tannoy dans les
années 1940 et 1950 (modèles Dual Concentric , Twelve ),
perfectionnée jusqu'à à la fin des années 1970 (Brevets américains US
4,164,631 de 1978, et US 4,256,930 de 1979). Cette technique permet
d'obtenir une bonne cohérence du champ acoustique avec une
directivité conique relativement constante sur l'ensemble du spectre
émis dont certains auteurs prétendent qu'elle peut atteindre 90 (cf. L.
Haidant, Guide pratique de la Sonorisation, ch. 6, pp.64-67).
L'utilisation d'un transducteur à pavillon et chambre de
compression a d'autres avantages. Dans ce transducteur, la membrane
ne rayonne pas directement dans l'espace aérien, le rayonnement étant
contraint à passer dans un espace restreint (dénommé gorge) de

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section inférieure à celle de la membrane, d'où l'expression chambre
de compression .
Le rendement d'un transducteur à chambre de compression, à
rayonnement indirect, est bien supérieur à celui des transducteurs à
rayonnement direct.
Le rendement d'un transducteur se définit comme le quotient entre
l'énergie acoustique rayonnée dans tout l'espace aérien par le
transducteur, et l'énergie électrique absorbée (ou consommée) par
celui-ci. En général, le rendement des transducteurs électrodynamiques
à rayonnement direct et de conception courante du type Rice-Kellog est
particulièrement faible, de l'ordre de quelque pour mille à quelque pour
cent (sans dépasser, ou rarement, 5%).
Le rendement ne pouvant être mesuré directement, la norme IEC
60268-5 recommande une mesure de puissance acoustique de source.
En négligeant la directivité du transducteur, son niveau d'efficacité,
aussi appelé niveau de sensibilité, c'est-à-dire la pression sonore (en
dB) générée par celui-ci en champ libre en demi-espace ( haif-space
free field ) à 1 mètre, pour une puissance électrique absorbée de 1 W,
permet une bonne approximation de son rendement. Le niveau
d'efficacité est exprimée en dB/W à 1 mètre. Cette mesure est effectuée
dans la bande utile du transducteur et dans l'axe, et peut constituer la
courbe de réponse en fréquence de celui-ci.
Si de nombreux efforts portent aujourd'hui sur la qualité de la
reproduction sonore (on parle également de fidélité), il semble toutefois
que l'époque ne soit pas à la recherche du meilleur rendement, de
nombreux constructeurs estimant qu'un faible rendement énergétique
peut être compensé par l'utilisation d'amplificateurs de forte puissance.
Il est vrai que les installations domestiques peuvent se satisfaire de
transducteurs à faible rendement, compte tenu de la faible portée
sonore requise (quelques mètres tout au plus). En revanche, pour les
systèmes professionnels de sonorisation (notamment dans le cas de
concerts donnés dans de vastes salles ou en plein air) qui requièrent
une longue portée sonore, l'expérience montre qu'il est préférable
d'utiliser des transducteurs à rendement élevé alimentés sous une
puissance électrique moyenne, plutôt que des transducteurs à faible
rendement alimentés sous une puissance électrique élevée. D'une part,
la majorité de la puissance électrique étant dissipée sous forme de

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chaleur au niveau du circuit magnétique, on constate dans le second
cas des niveaux thermiques très élevés, avec des températures de
plusieurs centaines de degrés qui peuvent affecter les performances
acoustiques du transducteur et nécessitent de prévoir de complexes
dispositifs de refroidissement. D'autre part, la compensation d'un
rendement faible par l'augmentation de la puissance électrique est
restreinte par un phénomène de limitation du niveau acoustique, appelé
compression thermique.
Nous avons déjà indiqué que les transducteurs à pavillon et
chambre de compression offrent des rendements bien supérieurs aux
transducteurs classiques à rayonnement direct. Ces performances ont
été constatées très tôt, dès les années 1920 et les premiers
développements des chambres de compression. Le niveau del sensibilité
du célèbre modèle WE 555 W (commercialisée par la firme américaine
WESTERN ELECTRIC à partir de 1928 pour la sonorisation des salles
de spectacle et des premiers films parlants), seulement partiellement
décrit dans le brevet de son concepteur Edward C._ WENTE n US
1,707,545, atteint en effet 118 dB/W/m (mesure faite sur modèle
d'origine avec pavillon). Pour obtenir un tel niveau à fréquence égale
au moyen d'un transducteur moderne ordinaire de sensibilité jugée (de
nos jours) plutôt bonne dans le domaine de la haute fidélité (88
dB/W/m), il serait nécessaire de l'alimenter sous une puissance
électrique de 1 000 W (rappelons que, la mesure étant logarithmique, à
un écart de 10 dB correspond un facteur 10 en sensibilité, de sorte qu'à
un écart de 30 dB correspond un facteur 103=1000).
On comprend donc que, outre ses performances intéressantes en
termes de directivité et de cohérence spatiale, le système de haut-
parleur coaxial à transducteur d'aigu à pavillon et chambre de
compression soit prisé des professionnels de la sonorisation pour son
rendement élevé. C'est ce type de système que l'invention vise à
perfectionner. Malgré ses qualités, il présente en effet un certain
nombre de défauts, parmi lesquels on peut mentionner :
Un retard temporel du rayonnement du transducteur d'aigu sur
celui du transducteur principal
- Les limites imposées à l'ouverture de l'angle de couverture du
rayonnement (en d'autres termes la caractéristique de directivité)
par l'architecture dimensionnelle du transducteur principal, puisque

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l'on hérite des caractéristiques de directivité imposées par la
géométrie du transducteur principal ;
- L'encombrement du système, principalement axial ainsi que son
surcroît de masse ;
- Les difficultés de réalisation d'un circuit magnétique puissant
pour le transducteur principal, en raison de la nécessité de
ménager au centre du noyau de celui-ci un passage faisant office
de début de pavillon pour le transducteur d'aigu à chambre de
compression. On peut en effet constater, sur certaines réalisations,
un défaut de concentration du champ magnétique du circuit du
transducteur principal (cette perte est due à la faiblesse de la
section de passage du flux magnétique au sein du noyau ainsi
creusé, qui se trouve saturé magnétiquement).
Dans les systèmes de sonorisation professionnelle de haut de
gamme, le retard de la voie d'aigu sur la voie de grave peut être
compensé par un filtrage actif de type numérique (connu sous
l'acronyme anglais DSP, Digital Signal Processing). Mais cette
compensation ne peut être que partielle, généralement dans l'axe. Par
ailleurs, les technologies plus conventionnelles (et moins onéreuses) de
filtrage passif à inductances et condensateurs ne peuvent pas
compenser le retard important que l'on mesure sur les systèmes
coaxiaux connus, qui peut atteindre 250 ps. Un tel retard, bien que
faible en apparence, a un effet psycho-acoustique non négligeable, et
dégrade la qualité de la restitution sonore. Il contribue, entre autres
raisons, à la réputation de mauvais réalisme sonore ou de
mauvaise qualité sonore que les ingénieurs du son ont coutume
d'associer à la sonorisation professionnelle.
. L'invention vise à apporter une contribution à la résolution des
problèmes évoqués ci-dessus, en apportant des perfectionnements aux
systèmes de haut-parleurs coaxiaux à chambre de compression.
A cet effet, l'invention propose, selon un premier mode de
réalisation, un système de haut-parleur coaxial à au moins deux voies
comprenant un transducteur électrodynamique principal pour la
reproduction de fréquences graves et/ou medium, qui comprend :
- un circuit magnétique principal définissant un entrefer principal,
- un équipage mobile comprenant une membrane solidaire d'une
bobine mobile plongée dans l'entrefer principal

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ce système comprenant en outre un transducteur électrodynamique
secondaire pour la reproduction de fréquences aiguës, monté de
manière coaxiale et frontale par rapport au transducteur
électrodynamique principal et qui comprend :
5I - un circuit magnétique secondaire distinct du circuit magnétique
principal et définissant un entrefer secondaire ;
un équipage mobile comprenant un diaphragme solidaire d'une
bobine mobile plongée dans l'entrefer secondaire
- un guide d'onde formant un pavillon complet, monté au voisinage
10 du diaphragme, et présentant une face située en regard et au
voisinage de celui-ci et délimitant une chambre de compression.
Un tel système procure les avantages suivants, grâce au montage
coaxial frontal du transducteur d'aigu par rapport au transducteur de
grave :
- le retard temporel du premier par rapport au second peut être
minimisé, au bénéfice de l'homogénéité acoustique ;
- de même, il est possible de repousser les limites imposées à la
directivité des systèmes traditionnels caractérisés par le montage
traversant du pavillon au centre du circuit magnétique du
transducteur de grave ;
- l'encombrement axial du système est égal à celui du transducteur
de grave, et le surcroît de masse devient négligeable ;
la section de passage du flux magnétique est moins limitée et il
est possible de maximiser la valeur et la concentration du champ
magnétique du transducteur principal, car il n'est plus nécessaire
de percer le circuit magnétique de celui-ci pour ménager un
passage constituant un début de pavillon pour le transducteur
d'aigu.
Le transducteur secondaire peut être monté sur une face avant
d'une pièce polaire du circuit magnétique principal. Plus précisément, le
circuit magnétique principal inclut par exemple une pièce polaire arrière
comprenant un noyau central ayant une face avant sur laquelle est
monté le transducteur secondaire.
Selon un mode de réalisation, la bobine mobile du transducteur
principal comprend un support et un solénoïde bobiné sur ce support, le
transducteur secondaire peut être reçu dans un espace du transducteur
principal, délimité vers l'arrière par la face avant de la pièce polaire du

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circuit magnétique principal, et latéralement par la paroi cylindrique du
support de bobine mobile, soit en position coaxiale frontale .
Le montage des transducteurs est de préférence réalisé de
manière que les centres acoustiques des transducteurs soient
coïncidents ou quasiment coïncidents.
Par ailleurs, l'architecture du transducteur secondaire peut être
avantageusement de type à endosquelette et présenter un châssis
interne fixe appelé endosquelette sur lequel l'équipage mobile du
transducteur secondaire est monté par l'intermédiaire d'une suspension
interne au diaphragme, l'équipage mobile du transducteur secondaire
étant de préférence dépourvu de suspension externe au diaphragme.
Le transducteur secondaire peut être fixé sur le transducteur
principal par l'intermédiaire de son endosquelette. Cet endosquelette
comprend par exemple une platine, fixée au circuit magnétique
secondaire, et une tige solidaire de la platine et par laquelle le
transducteur est fixé sur le circuit magnétique principal.
L'invention propose, en second lieu, une enceinte acoustique
comprenant un système de haut-parleur coaxial tel que décrit ci-dessus.
D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la
lumière de la description faite ci-après en référence aux dessins
annexés dans lesquels
- la figure 1 est une vue en coupe montrant un système de haut-
parleur coaxial comprenant un transducteur principal de grave, et
un transducteur d'aigu à chambre de compression ;
- la figure 2 est une vue en coupe du transducteur d'aigu
- la figure 3 est une vue de dessus du transducteur d'aigu
- la figure 4 est une vue d'un détail de la figure 2 ;
- la figure 5 est une vue en coupe montrant un détail du
transducteur d'aigu ;
- la figure J6 est une vue similaire à la figure 5, montrant une
variante de réalisation du transducteur d'aigu ;
- la figure 7 est une vue en perspective montrant une variante de
réalisation d'un guide d'onde pour un transducteur tel que
représenté sur les figures 2 à 5 ;
- la figure 8 est une vue similaire à la figure 1, illustrant une
variante de réalisation ; -

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- la figure 9 est une vue en perspective montrant une enceinte
incluant un système de haut-parleur coaxial tel que représenté sur
la figure 1.
Sur la figure 1 est représenté un système 1 de haut-parleur coaxial
à plusieurs voies. Dans l'exemple représenté, le système 1 comprend
deux voies, mais on pourrait imaginer un système à trois voies ou plus.
Le système 1 est conçu pour couvrir un spectre acoustique étendu,
dans l'idéal la totalité de la bande audible. Il comprend un transducteur
de grave 2, conçu pour reproduire une partie inférieure du spectre et
que l'on dénommera transducteur principal , et un transducteur
d'aigu 3, conçu pour reproduire une partie supérieure du spectre et que
l'on dénommera transducteur secondaire .
En pratique, le transducteur principal 2 peut être conçu pour
reproduire le grave et/ou le medium, et éventuellement une partie de
l'aigu. A cet effet son diamètre sera de préférence compris entre 10 et
38 cm. Bien que l'objet principal de la présente invention ne soit pas de
définir des préconisations concernant le spectre couvert par les
différents transducteurs du système 1, précisons toutefois que le
spectre couvert par le transducteur principal 2 peut couvrir le grave,
c'est-à-dire la bande de 20 Hz à 200 Hz, ou bien le medium, c'est-à-dire
la bande de 200 Hz à 2 kHz, ou bien encore une partie au moins du
grave et du medium (et par exemple la totalité du grave et du medium),
et éventuellement une partie de l'aigu. A titre d'exemple, le
transducteur principal peut être conçu pour couvrir une bande de 20 Hz
à 1 kHz ou de 20 Hz à 2 kHz, ou encore de 20 Hz à 5 kHz.
Le transducteur secondaire 3 est préférentiellement conçu pour
que sa bande passante soit au moins complémentaire dans l'aigu de
celui du transducteur principal 2. Ainsi, on pourra veiller à ce que celle
du transducteur secondaire 3 couvre au moins en partie le medium et la
totalité de l'aigu, jusqu'à 20 kHz.
Il est préférable que les bandes de fréquence où la réponse en
amplitude des transducteurs 2,3 est de niveau constant se chevauchent
en partie et que le niveau de sensibilité du transducteur d'aigu soit au
moins égal à celui du transducteur de grave, afin d'éviter une chute de
la réponse globale du système 1 à certaines fréquences correspondant
à la partie haute du spectre du transducteur principal 2 et à la partie
basse du spectre du transducteur secondaire 3.

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Bien visible sur la figure 1, le transducteur principal 2 comprend un
circuit magnétique principal 4 qui inclut un aimant 5 annulaire, pris en
sandwich entre deux pièces polaires en acier doux formant des plaques
de champ, à savoir une pièce polaire arrière 6 et une pièce polaire
avant 7, fixées sur deux faces opposées de l'aimant 5 par collage.
L'aimant 5 et les pièces polaires 6,7 sont symétriques de
révolution autour d'un axe commun Al formant l'axe général du
transducteur principal 2 et que l'on dénomme ci-après axe principal .
Dans le mode de réalisation illustré, la pièce polaire arrière 6 est
monobloc. Elle comprend un fond 8 annulaire fixé à une face arrière 9
de l'aimant 5, et un noyau 10 central cylindrique, qui présente à
l'opposé du fond 8 une face avant 11 et est percé d'un alésage 12
central débouchant de part et d'autre de la culasse 6.
La pièce polaire ou plaque avant 7, possède une forme de rondelle
annulaire. Elle présente une face arrière 13, par laquelle elle est fixée à
une face avant 14 de l'aimant 5, et une face avant 15 opposée qui
s'étend dans le même plan que la face avant 11 du noyau 10.
La plaque avant 7 présente en son centre un alésage 16 dont le
diamètre interne est supérieur au diamètre externe du noyau 10, de
sorte qu'entre cet alésage 16 et le noyau 10 qui s'y trouve logé est
défini un entrefer 17 dit principal dans lequel règne une partie du
champ magnétique généré par l'aimant 5.
Le transducteur principal 2 comprend par ailleurs un châssis 18
appelé saladier, qui inclut une embase 19 par laquelle le saladier 18 est
fixé sur le circuit magnétique principal 4 - et plus précisément sur la
face avant 15 de la plaque avant 7 -, une couronne 20 par laquelle le
transducteur 2 est fixé à une structure porteuse, et une pluralité de
branches 21 reliant l'embase 19 à la couronne 20.
Le transducteur principal 2 comprend en outre un équipage mobile
22 incluant une membrane 23 et une bobine mobile 24 comprenant un
solénoïde 25 enroulé sur un support 26 cylindrique solidaire de la
membrane 23.
La membrane 23 est réalisée dans un matériau rigide et léger tel
que de la pulpe de cellulose imprégnée, et présente une forme conique
ou pseudo-conique de révolution autour de l'axe Al principal, à
génératrice curviligne (par exemple suivant une loi circulaire,
exponentielle ou hyperbolique).

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La membrane 23 est fixée sur le pourtour de la couronne 20 par
l'intermédiaire d'une suspension périphérique 27 (encore appelée bord)
qui peut être constituée par une pièce torique rapportée et collée à la
membrane 23. La suspension 27 peut être réalisée en élastomère (par
exemple caoutchouc naturel ou synthétique), en polymère (alvéolaire ou
non) ou dans un tissu ou un non-tissé imprégné et enduit.
En son centre, la membrane 23 définit une ouverture 28 sur le bord
interne de laquelle le support 26 est fixé par une extrémité avant par
collage. Le centre géométrique de l'ouverture 28 est considéré, en
première approximation, comme étant le centre acoustique Cl du
transducteur principal 2, c'est-à-dire la source ponctuelle équivalente à
partir de laquelle est émis le rayonnement acoustique du transducteur
principal 2.
Un cache-noyau 29 hémisphérique, réalisé dans un matériau non
émissif acoustiquement, peut être fixé à la membrane 23 au voisinage
de l'ouverture 28 pour protéger celle-ci de l'intrusion de poussières.
Le solénoïde 25, réalisé dans un fil métallique conducteur (par
exemple en cuivre ou en aluminium) est bobiné sur le support 26, à une
extrémité arrière de celui-ci plongeant dans l'entrefer principal 17.
Suivant le diamètre du transducteur principal 2, le diamètre du
solénoïde 25 peut être compris entre 25 mm et plus de 100 mm.
Le centrage, le rappel élastique et le guidage axial de l'équipage
mobile 22 sont assurés conjointement par la suspension périphérique
27 et par une suspension centrale 30, encore appelée spider, de forme
généralement annulaire, à corrugations concentriques, présentant un
bord périphérique 31 par lequel le spider 30 est fixé (par collage) à un
rebord 32 du saladier 18 voisin de l'embase 19, et un bord intérieur 33
par lequel le spider 30 est fixé (également par collage) au support 26
cylindrique.
L'apport du signal électrique au solénoïde 25 est réalisé de
manière classique au moyen de deux conducteurs électriques (non
représentés) reliant chacune des deux extrémités du solénoïde 25 à
une borne du transducteur 2 où s'effectue le raccord avec un
amplificateur de puissance.
Comme cela est illustré sur la figure 1, le transducteur secondaire
3 est logé dans le transducteur principal 2 en étant reçu dans un
espace central frontal (c'est-à-dire du côté avant du circuit magnétique

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4) délimité vers l'arrière par la face avant 11 du noyau 10, et
latéralement par la paroi interne du support 26.
Le transducteur secondaire 3 comprend un circuit magnétique 34
secondaire, distinct du circuit magnétique principal 4, qui inclut un
5 aimant permanent 35 annulaire central, pris en sandwich entre deux
pièces polaires formant des plaques de champ, à savoir une pièce
polaire arrière 36 et une pièce polaire avant 37, fixées sur deux faces
opposées de l'aimant 35 par collage.
L'aimant 35 et les pièces polaires 36,37 sont symétriques de
10 révolution autour d'un axe A2 commun formant l'axe général du
transducteur secondaire 3 et que l'on dénomme ci-après axe
secondaire .
L'aimant 35 est de préférence réalisé dans un alliage de terre rare
néodyme-fer-bore, qui présente l'avantage d'offrir une densité
15 énergétique élevée (jusqu'à 12 fois plus importante que celle d'un
aimant permanent de ferrite de baryum de taille équivalente).
Comme cela est bien visible sur la figure 2, la pièce polaire arrière
36, dénommée culasse, est en l'occurrence monobloc et réalisée en
acier doux. Elle présente une forme de coupe de section diamétrale en
U, et comprend un fond 38 fixé à une face arrière 39 de l'aimant 35, et
une paroi latérale 40 périphérique s'étendant axialement à partir du
fond 38. La paroi latérale 40 se termine, à une extrémité avant opposée
au fond 38, par une face avant 41 annulaire. Le fond 38 présente une
face arrière 42 appliquée contre la face avant 11 du noyau 10, de
manière coaxiale, c'est-à-dire de telle sorte que l'axe secondaire A2
soit sensiblement confondu avec l'axe principal Al.
La pièce polaire avant 37, dénommée noyau, est également
réalisée en acier doux. Elle est de forme annulaire et présente une face
arrière 44, par laquelle elle est fixée à une face avant 45 de l'aimant
35, et une face avant 46 opposée qui s'étend dans le même plan que la
face avant 41 de la paroi latérale 40 de la culasse 36.
Comme cela est visible sur la figure 2, le circuit magnétique 34 est
extra-plat, c'est-à-dire que son épaisseur est faible comparée à son
diamètre hors tout. Par ailleurs, le circuit magnétique 34 s'étend
jusqu'au diamètre extérieur du transducteur 3. En d'autres termes, la
taille du circuit magnétique 34 est maximalisée par rapport au diamètre
hors tout du transducteur 3, ce qui augmente sa tenue en puissance

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ainsi que la valeur du champ magnétique, et donc la sensibilité du
transducteur 3.
Le noyau 37 présente un diamètre hors tout inférieur au diamètre
interne de la paroi latérale 40 de la culasse 36, de sorte qu'entre le
noyau 37 et la paroi latérale 40 de la culasse 36 est défini un entrefer
47 secondaire dans lequel est concentrée la majeure partie du champ
magnétique généré par l'aimant 35.
Au niveau de l'entrefer 47, les arêtes du noyau 37 et de la culasse
36 peuvent être chanfreinées, ou de préférence et comme cela est
illustré sur la figure 2, arrondies de manière à éviter les bavures
néfastes.
Le transducteur secondaire 3 comprend en outre un équipage
mobile 48 incluant un diaphragme 49 en forme de dôme et une bobine
mobile 50 solidaire du diaphragme 49.
Le diaphragme 49 est réalisé dans un matériau rigide et léger, par
exemple en polymère thermoplastique ou encore dans un alliage léger à
base d'aluminium, en magnésium ou titane. Il est positionné de sorte à
recouvrir le circuit magnétique 34 du côté du noyau 37, et de manière
que son axe de symétrie de révolution soit confondu avec l'axe
secondaire A2. Dans ces conditions, le sommet du diaphragme 49,
situé sur l'axe secondaire A2, peut être considéré comme le centre
acoustique C2 de celui-ci, c'est-à-dire la source ponctuelle équivalente
à partir de laquelle est émis le rayonnement acoustique du transducteur
secondaire 3.
Le diaphragme 49 présente un bord périphérique 51 circulaire
légèrement relevé pour faciliter la fixation de la bobine mobile 50.
La bobine mobile 50 comprend un solénoïde en fil (de section
circulaire ou rectangulaire) métallique, conducteur (par exemple en
cuivre ou en aluminium), d'une largeur préférée de 0,3 mm, enroulé en
spirale pour former un cylindre dont une extrémité supérieure est fixée
par collage au bord périphérique 51 relevé du diaphragme 49. La
bobine 50 est ici dépourvue de support (mais pourrait en comporter un).
La bobine mobile 50 est plongée dans l'entrefer secondaire 47. Le
diamètre intérieur de la bobine mobile 50 est très légèrement supérieur
au diamètre extérieur du noyau 37, de sorte que le jeu fonctionnel
intérieur ménagé entre la bobine mobile 50 et le noyau 37 soit faible

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devant la largeur de l'entrefer 47. En variante, les jeux fonctionnels
pourraient être dimensionnés de manière conventionnelle.
Selon un mode préféré de réalisation, le pourtour au moins du
noyau 37 est de préférence revêtu d'une fine couche de polymère à bas
coefficient de frottement, tel que polytétrafluoroéthylène (PTFE ou
téflon) d'une épaisseur voisine au centième de millimètre (ou
inférieure), et de préférence de quelques dizaines de pm (par exemple
environ 20 pm)..
Il en résulte qu'en dépit du faible jeu entre le noyau 37 et la
bobine mobile 50, d'une part, que la mise en place de la bobine mobile
50 dans l'entrefer 47 est relativement aisée et, d'autre part, qu'en
fonctionnement le mouvement axial de la bobine mobile 50 n'est pas
contrarié par la proximité du noyau 37, même dans l'hypothèse où ces
deux éléments viendraient accidentellement et temporairement au
contact l'un de l'autre.
En pratique, la bobine mobile 50 et l'entrefer 47 sont de préférence
dimensionnés de manière que :
- le jeu entre la bobine mobile 50 et le noyau 37 (revêtement
compris) soit inférieur au dixième de millimètre, et par exemple
compris entre 0,05 et 0,1 mm. Selon un mode préféré de
réalisation, le jeu intérieur est de 0,08 mm (sans qu'il soit exclu de
dimensionner ce jeu de manière classique) ;
le jeu extérieur ménagé entre la bobine mobile 50 et la paroi
latérale 40 de la culasse 36 soit inférieur à 0,2 mm, et par exemple
compris entre 0,1 mm et 0,2 mm. Selon un mode préféré de
réalisation, le jeu extérieur est de 0,17 mm.
Ainsi, la largeur maximale de l'entrefer 47, pour une bobine mobile
50 de 0,3 mm de large, est de 0,6 mm (avec un jeu intérieur de 0,1 mm
et un jeu extérieur de 0,2 mm). Dans cette configuration, le taux
d'occupation de la bobine mobile 50 dans l'entrefer 47, égal au rapport
des sections de la bobine mobile 50 et de l'entrefer 47, est voisin de
50%. Dans la configuration préférée, pour une largeur d'entrefer de
0,55 mm, un jeu intérieur de 0,08 mm et un jeu extérieur de 0,17 mm, le
taux d'occupation de la bobine mobile 50 dans l'entrefer 47 est de
l'ordre de 55%.
Ces valeurs sont à comparer aux taux d'occupation des
transducteurs de l'art antérieur, inférieurs à 35% environ.

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Il résulte de la largeur réduite de l'entrefer 47 une augmentation
de la densité de flux magnétique dans l'entrefer 47, et une
augmentation subséquente du niveau de sensibilité du transducteur 3,
la sensibilité variant comme le carré de la densité de flux magnétique
dans l'entrefer 47.
On peut avoir avantage à garnir l'entrefer 47 d'une huile minérale
chargée de particules magnétiques, par exemple du type commercialisé
par la société FERROTEC sous la dénomination commerciale Ferrofluid
(marque déposée). Une telle garniture a les avantages suivants :
- elle favorise le centrage de la bobine mobile 50 dans l'entrefer
47,
- elle a une fonction de lubrification dynamique, au bénéfice du
silence de fonctionnement du transducteur 3,
- grâce à sa conductivité thermique très supérieure à celle de l'air,
elle favorise l'évacuation vers le circuit magnétique 34, et en
particulier vers la culasse 36, de la chaleur produite par effet Joule
dans la bobine mobile 50.
Le transducteur secondaire 3 comprend en outre un support 52 fixé
au circuit magnétique 34 secondaire, et auquel est suspendu l'équipage
mobile 48. Le support 52, réalisé dans un matériau diamagnétique et
électriquement isolant, par exemple un matériau thermoplastique tel
que polyamide ou polyoxyméthylène (chargé verre ou non), présente
une forme générale symétrique de révolution autour d'un axe confondu
avec l'axe secondaire A2, à section en forme de T.
Le support 52, monobloc, forme un endosquelette pour le
transducteur 3, comprenant une platine 53 annulaire appliquée contre la
face avant 46 du noyau 37, et une tige 54 cylindrique qui s'étend en
saillie vers l'arrière à partir du centre de la platine 53, et qui vient se
loger dans un emplacement 55 cylindrique complémentaire pratiqué
dans le circuit magnétique 34 et formé par une succession de perçages
coaxiaux pratiqués dans la culasse 36, l'aimant 35 et le noyau 37.
Comme illustré sur la figure 2, l'endosquelette 52 est rigidement
fixé au circuit magnétique 34 au moyen d'un écrou 56 vissé sur une
portion filetée de la tige 54 et serré contre la culasse 36, à l'intérieur
d'un lamage 57 pratiqué sur la face arrière 42, en son centre. De la
sorte, la platine 53 est fermement plaquée contre la face avant 46 du
noyau 37, sans possibilité de rotation. Cette fixation peut

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éventuellement être complétée par l'application d'un film de colle entre
la platine 53 et le noyau 37.
Compte tenu de sa localisation frontale par rapport au circuit
magnétique 34, la platine 53 s'étend dans le volume interne lenticulaire
délimité par le diaphragme 49. La platine 53 comprend une jante
annulaire 58 périphérique et un disque 59 central auquel se raccorde la
tige 54. Le disque 59 peut être percé de trous 60 dont une fonction est
de maximiser le volume d'air sous le diaphragme 49, de manière à
diminuer la fréquence de résonance de l'équipage mobile 48.
La jante 58 a sensiblement le profil d'une poulie et comprend une
gorge 61 annulaire périphérique qui débouche radialement vers
l'extérieur, en regard d'une portion annulaire 62 périphérique de la
surface interne du diaphragme 49, située à proximité du bord 51.
La gorge 61 sépare la jante 58 en deux flasques en vis-à-vis
formant les parois latérales de la gorge 61, à savoir un flasque arrière
63, en appui contre la face avant 46 du noyau 37, et un flasque avant
64. Les flasques 63,64 sont reliés par une âme 65 cylindrique formant
le fond de la gorge 61.
L'équipage mobile 48 est monté sur l'endosquelette 52 au moyen
d'une suspension 66 intérieure qui assure la liaison entre le
diaphragme 49 et la platine 53. Cette suspension 66 se présente sous
forme d'une pièce de révolution réalisée dans un matériau léger,
élastique et non émissif acoustiquement (on peut à cet effet choisir un
matériau poreux). Ce matériau est de préférence résistant à la chaleur
régnant dans le transducteur, et son élasticité est choisie pour que la
fréquence de résonance de l'équipage mobile 48 soit inférieure à la
fréquence la plus basse reproduite par le transducteur 3 (en l'espèce
500 Hz à 2 kHz).
Du fait de la non émissivité acoustique de la suspension 66, seul
le diaphragme en dôme 49 émet un rayonnement acoustique. De la
sorte, on évite modes propres, résonances, et plus généralement le
rayonnement acoustique parasite de la suspension 66, qui viendrait
interférer avec celui du diaphragme 49 et altérer les performances du
transducteur 3.
Selon un mode de réalisation préféré, dénommé ici montage
flottant et illustré notamment sur les figures 2, 4 et 5, la suspension
66 présente une section de forme sensiblement polygonale et comprend

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un bord interne 67 droit, c'est-à-dire cylindrique de révolution autour de
l'axe secondaire A2, et un bord externe 68 périphérique sensiblement
tronconique.
La suspension peut être réalisée dans un tissu de fibres naturelles
5 (par exemple coton) ou synthétiques (par exemple polyester,
polyacrylique, nylon, et plus particulièrement les aramides, dont le
Kevlar, marque déposée) ou dans un mélange de fibres naturelles et
synthétiques (par exemple coton-polyester), ces fibres étant
imprégnées d'une résine thermodurcissable ou thermoplastique, qui
10 confère tenue et raideur et élasticité à la suspension 66. Mais la
suspension -sera de préférence réalisée dans une mousse de polymère
réticulée (par exemple de polyester ou de mélamine), particulièrement
bien adaptée car présentant une porosité élevée.
Par son bord externe 68 tronconique, la suspension 66 est fixée,
15 par collage, sur la portion périphérique 62 de la surface intérieure du
diaphragme 49. En variante, dans l'hypothèse où la bobine mobile 50
comprendrait un support cylindrique solidaire du diaphragme 49 et sur
lequel serait monté le solénoïde, la suspension 66 pourrait être fixée,
par son bord périphérique externe (qui serait alors cylindrique), sur la
20 surface intérieure de ce support.
Comme illustré sur la figure 2, l'épaisseur de la suspension 66
(mesurée suivant l'axe secondaire A2), bien qu'inférieure à sa longueur
libre (mesurée radialement entre les flasques 63,64 et la surface 62
interne du diaphragme 49), n'est pas négligeable par rapport à celle-ci,
mais est du même ordre de grandeur. Plus précisément, le rapport entre
la longueur libre et l'épaisseur de la suspension 66 est
préférentiellement inférieur à 5 (en l'occurrence ce rapport est inférieur
à 3). Le fait de minimiser ainsi la longueur libre de la suspension 66
permet de stabiliser l'équipage mobile 48 et l'empêcher de basculer
(effet anti-tangage).
Du côté de son bord interne 67, la suspension 66 est logée dans la
gorge 61 en étant légèrement comprimée entre les flasques 63,64 de
manière à éviter les bruits parasites, mais sans toutefois être fixée à
ceux-ci. En outre, le diamètre interne de la suspension 66 est supérieur
au diamètre interne de la gorge 61 (c'est-à-dire au diamètre externe de
l'âme 65 de la jante), de sorte qu'un espace annulaire 69 est ménagé
entre la suspension 66 et l'âme 65.

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De la sorte, la suspension 66 est flottante par rapport à la jante 58
de la platine 53, avec une possibilité de débattement radial, la
suspension 66 pouvant glisser par rapport aux flasques 63,64. Afin de
favoriser ce glissement, on peut appliquer sur les flasques 63,64 une
couche de lubrifiant pâteux tel que de la graisse. Le jeu radial défini par
l'espace annulaire 69 entre la suspension 66 et l'âme 65 (c'est-à-dire le
fond de la gorge 61) est de préférence inférieure à 1 mm. Suivant un
mode préféré de réalisation, ce jeu est d'environ 0,5 mm. Sur les
figures on a exagéré ce jeu à des fins de clarté.
Selon une variante de montage dit non flottant , la suspension
66 peut être collée à l'intérieur des flasques 63, 64 au lieu d'être
simplement graissée. Dans ce cas, le dimensionnement des jeux
radiaux seront du type conventionnel et non réduits comme dans le
montage flottant décrit ci-dessus. En montage non flottant, l'équipage
mobile 48 sera centré par rapport à l'entrefer au moyen d'un outil de
centrage (encore appelé fausse culasse . ), de la manière décrite ci-
après à propos de la variante de suspension 66 de type spider
représentée sur la figure 6.
En outre, il est préférable que la partie de la suspension 66 logée
dans la gorge 61 soit de largeur (mesurée radialement) supérieure ou
égale à son épaisseur, de manière à garantir une liaison mécanique de
type appui-plan et minimiser tout effet néfaste de basculement de la
suspension 66 par rapport à la platine 53.
La suspension 66 s'étend ainsi intérieurement au diaphragme 49.
La suppression d'une suspension périphérique externe permet de
supprimer les interférences acoustiques existant dans les transducteurs
connus entre le rayonnement du diaphragme et celui de sa suspension.
En outre, la suspension 66 n'exerçant aucune contrainte radiale
sur le diaphragme 49, elle n'impose pas de fonction de centrage de
celui-ci par rapport au circuit magnétique 34 secondaire, au bénéfice de
la simplicité d'assemblage du transducteur secondaire 3, ou du
remplacement du diaphragme 49 en cas de défaillance.
Le centrage du diaphragme 49 est réalisé au niveau de la bobine
mobile 50, qui est ajustée avec faible jeu sur le noyau 37 et se centre
automatiquement par rapport à celui-ci dès lors que la bobine mobile
50, plongée dans le champ magnétique de l'entrefer 47, est mise en
mouvement par un courant électrique de modulation.

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En revanche, la suspension 66 assure une fonction de rappel de
l'équipage mobile 48 vers une position médiane de repos, adoptée en
l'absence de contrainte axiale s'exerçant sur la bobine mobile 50 (c'est-
à-dire, en pratique, en l'absence de courant parcourant celle-ci). C'est
dans cette position médiane que l'on a représenté le transducteur
secondaire 3 sur les figures.
La suspension 66 assure également une fonction de maintien de
l'assiette du diaphragme 49, c'est-à-dire de maintien du bord
périphérique 51 du diaphragme 49 dans un plan perpendiculaire à l'axe
secondaire A2, afin d'éviter tout basculement ou tangage du
diaphragme 49 qui grèverait son fonctionnement.
On a représenté sur la figure 6 une variante de réalisation du
transducteur secondaire 3, dite non flottante qui se distingue du
mode de réalisation préféré qui vient d'être décrit par la conception de
la suspension 66 et la forme de l'endosquelette 52.
La suspension 66 est en effet de type spider et réalisée dans un
tissu de fibres naturelles (par exemple coton) ou synthétiques (par
exemple polyester, polyacrylique, nylon, et plus particulièrement les
aramides, dont le Kevlar, marque déposée) ou dans un mélange de
fibres naturelles et synthétiques (par exemple coton-polyester), ces
fibres étant imprégnées d'une résine thermodurcissable ou
thermoplastique, qui, après conformation par thermoformage, confère
tenue, raideur et élasticité à la suspension 66.
La suspension comprend une portion interne 98 annulaire, plane,
fixée par collage sur une face supérieure 99 de la platine 53, et une
portion périphérique 100 qui s'étend autour de la portion interne 98. La
portion périphérique 100 s'étend radialement librement au-delà de la
platine 53 et comprend des ondulations 101 qui peuvent être obtenues
par thermoformage.
Par un bord externe 102, la suspension 66 est fixée, par collage,
sur la surface intérieure du diaphragme 49, à proximité du bord
périphérique 51 de celui-ci. En variante, dans l'hypothèse où la bobine
mobile 50 comprendrait un support cylindrique solidaire du diaphragme
49 et sur lequel serait monté le solénoïde, la suspension 66 pourrait
être fixée, par son bord externe, sur la surface intérieure de ce support.
Il est à noter que l'équipage mobile 48 doit être parfaitement
centré par rapport au circuit magnétique 34, et plus précisément par

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rapport à l'entrefer 47 dans lequel la bobine mobile 50 est logée. A cet
effet, on utilise un montage de centrage (-encore appelé fausse
culasse) dans lequel est positionné l'endosquelette 52. Le montage de
centrage comprend un alésage (d'un diamètre égal à celui du logement
55) dans lequel est introduite la tige 54 de l'endosquelette 52. Le
collage de la suspension 66 sur la platine 53 est réalisé ensuite. Avant
que la colle n'ait pris, on assure le centrage du diamètre intérieur de la
bobine mobile 50 par rapport à l'alésage du montage de centrage, ce
qui assure le centrage de l'équipage mobile 48 par rapport à
l'endosquelette 52. Après séchage de la colle, l'ensemble comprenant
l'équipage mobile 48 et l'endosquelette 52 peut alors être monté en
étant parfaitement centré dans le circuit magnétique 34, en fabrication
comme en cas de réparation par remplacement de l'équipage mobile 48.
Le courant électrique est amené à la bobine mobile 50 par deux
circuits électriques 70 qui relient les extrémités de la bobine mobile 50
à deux bornes électriques (non représentées) d'alimentation du
transducteur 3.
Comme cela est illustré sur la figure 2, chaque circuit électrique 70
comprend
- un conducteur 71 de forte section, comprenant un fil de cuivre
isolé par une gaine plastique, traversant le circuit magnétique 34
en étant logé dans une rainure pratiquée longitudinalement dans la
tige 54 de l'endosquelette 52, et dont une extrémité avant dénudée
72 débouche dans le volume interne au diaphragme 49 en faisant
saillie du circuit magnétique 34 au niveau de l'un des trous 60 du
disque ;
un élément de -jonction électrique sous forme, par exemple d'un
oeillet 73 métallique (en cuivre ou en laiton) serti dans ce trou 60
et auquel l'extrémité dénudée 72 du conducteur 71 est raccordée
électriquement (par exemple par l'intermédiaire d'un point de
soudure, non représenté)
- un conducteur 74 de faible section, sous forme d'une tresse
métallique très souple et convenablement conformée, qui s'étend
dans le volume interne du diaphragme 49 en enjambant la jante 58
et la suspension 66, dans le cas du mode de réalisation préféré dit
montage flottant et dont une extrémité interne 75 est raccordée
électriquement à l'oeillet 73 (par exemple par l'intermédiaire d'une

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soudure, non représentée), et dont une extrémité externe opposée
est raccordée électriquement à une extrémité de la bobine mobile
50.
Un seul conducteur 74 de faible section est visible sur la figure 2,
le deuxième conducteur de faible section, diamétralement opposé au
premier, étant situé en avant du plan de coupe de la figure.
La forme arquée (en U), ajoutée à la grande souplesse de ces
conducteurs 74, leur permet de se déformer sans difficulté et de suivre
les mouvements de débattement du diaphragme 49 accompagnant les
vibrations de la bobine mobile 50, sans appliquer de contrainte
mécanique radiale ou axiale pouvant compromettre la liberté de
positionnement de l'équipage mobile 48.
Le transducteur secondaire 3 comprend enfin un guide 76 d'onde
acoustique, solidaire du circuit magnétique 34.
Le guide d'onde 76 se présente sous forme d'une pièce monobloc
réalisée dans un matériau ayant une conductivité thermique élevée,
supérieure à 50 W.m"'.K-', par exemple en aluminium (ou dans un
alliage d'aluminium).
Le guide d'onde 76, de forme de révolution, est fixé sur la culasse
36 et comprend une paroi latérale 77 externe sensiblement cylindrique
qui s'étend dans le prolongement de la paroi latérale 40 de la culasse
36. La fixation est de préférence effectuée par vissage, au moyen d'un
nombre de vis égal ou supérieur à 3. Afin de maximiser le contact
thermique entre les deux pièces, il est avantageux de compléter ce
vissage par une enduction de pâte thermoconductrice.
Comme cela est visible sur les figures 2 et 5, le guide d'onde 76
présente, sur un bord périphérique arrière, une jupe 78 qui vient
s'ajuster sur un décrochement 79 pratiqué dans la culasse 36, de profil
complémentaire. Il en résulte un centrage précis du guide d'onde 76 par
rapport à la culasse 36 et, plus généralement, par rapport au circuit
- magnétique 34 et au diaphragme 49. De plus, la conduction thermique
entre les deux pièces 36, 76 s'en trouve améliorée.
Le guide d'onde 76 présente une face arrière 80 ayant une forme
en calotte sensiblement sphérique, qui s'étend de manière concentrique
au diaphragme 49, en regard et au voisinage d'une face externe de
celui-ci qu'elle couvre partiellement.

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Selon un mode préféré de réalisation illustré sur les figures 1 à 5,
la face arrière 80 est ajourée et comprend une portion périphérique 81
continue qui s'étend au voisinage du bord arrière du guide d'onde 76, et
une portion centrale 82 discontinue portée par une série d'ailettes 83
5 faisant saillie radialement depuis la paroi latérale 77 vers l'intérieur
(c'est-à-dire vers l'axe A2 du transducteur 3). La face arrière 80 est
délimitée intérieurement - c'est-à-dire du côté du diaphragme 49 - par
une arête 84 de forme pétaloïde.
Comme cela est visible sur la figure 3, les ailettes 83 ne se
10 rejoignent pas sur l'axe A2 mais s'interrompent à une extrémité interne
située à distance de l'axe A2. A leur sommet, les ailettes 83 présentent
chacune une arête 85 curviligne.
La paroi latérale 77 du guide d'onde 76 est délimitée
intérieurement par une face avant 86 tronconique discontinue répartie
15 sur une pluralité de secteurs angulaires 87 qui s'étendent entre les
ailettes 83. Cette, face avant 86 forme une amorce de pavillon
s'étendant de l'intérieur vers l'extérieur et depuis un bord arrière, formé
par l'arête pétaloïde 84 constituant une gorge de l'amorce de pavillon
86, jusqu'à un bord avant 88 qui constitue une bouche de l'amorce de
20 pavillon 86. Les secteurs angulaires 87 de l'amorce de pavillon 86 sont
des portions d'un cône de révolution dont l'axe de symétrie est
confondu avec l'axe secondaire A2, et dont la génératrice est curviligne
(par exemple suivant une loi circulaire, exponentielle ou hyperbolique).
L'amorce de pavillon 86 assure une adaptation continue d'impédance
25 acoustique entre le milieu aérien délimité par la gorge 84 et le milieu
aérien délimité par la bouche 88.
Selon un mode de réalisation, la tangente à l'amorce de pavillon
86 sur la bouche 88 forme avec un plan perpendiculaire à l'axe A2 du
transducteur 3 secondaire un angle compris entre 30 et 70 . Dans
l'exemple illustré sur les dessins, cet angle est de 50 environ.
Les ailettes 83, dont la fonction sera décrite plus loin, présentent
chacune latéralement deux joues 89 qui se raccordent extérieurement
aux secteurs angulaires 87 de l'amorce de pavillon 86 par
l'intermédiaire de congés 90.
Dans la variante de réalisation illustrée sur la figure 7, le guide
d'onde 76 forme non une amorce de pavillon mais un pavillon complet
(par exemple symétrique de révolution autour de l'axe secondaire A2),

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dont la gorge 84 est de contour circulaire et dont la longueur est telle
que, lorsque le transducteur secondaire 3 est monté dans le
transducteur principal 2, la bouche 88 peut s'étendre, comme sur la
figure 8, au delà du niveau de la suspension périphérique 27 de la
membrane 23.
Le guide d'onde 76 délimite sur le diaphragme 49 deux zones
distinctes et complémentaires, à savoir :
une zone interne 91 découverte, de forme pétaloïde, délimitée
extérieurement par la gorge 84,
- une zone externe 92 couverte, de forme complémentaire de la
zone couverte 91, délimitée intérieurement par la gorge 84.
La face arrière 80 du guide d'onde 76 et la zone externe 92
couverte correspondante du diaphragme 49 définissent entre elles un
volume d'air 93 appelé chambre de compression, dans laquelle le
rayonnement acoustique du diaphragme 49 vibrant entraîné par la
bobine mobile 50 se déplaçant dans l'entrefer 47 n'est pas libre, mais
comprimé. La zone interne 91 découverte communique directement
avec la gorge 84 en regard, qui concentre le rayonnement acoustique
de la totalité du diaphragme 49.
Le taux de compression du transducteur 3 est défini par le quotient
de sa surface émissive, correspondant à la surface plane délimitée par
le diamètre hors tout de la membrane 49 (mesuré sur le bord 51) par la
surface délimitée par la projection, dans un plan perpendiculaire à l'axe
A2, de la gorge 84. Ce taux de compression est de préférence supérieur
à 1,2:1, et par exemple d'environ 1,4:1. Des taux de compression
supérieurs, par exemple jusqu'à 4:1, sont envisageables.
Comme cela est représenté sur la figure 1, le transducteur
secondaire 3 est monté dans le transducteur principal 2 à la fois :
- de manière coaxiale, c'est-à-dire que l'axe principal Al et l'axe
secondaire A2 sont confondus,
- de manière frontale, c'est-à-dire que le transducteur secondaire 3
est placé à l'avant du circuit magnétique 4 principal (autrement dit
du côté du circuit magnétique 4 où s'étend la membrane 23).
En pratique, le transducteur secondaire 3 est fixé sur le circuit
magnétique principal 4 à l'avant de celui-ci en étant reçu, comme nous
l'avons déjà vu, dans l'espace délimité vers l'arrière par la face avant
11 du noyau 10, et latéralement par la paroi interne du support

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cylindrique 26, la culasse 36 du circuit magnétique secondaire 34 étant
plaquée directement ou par l'intermédiaire d'une entretoise contre la
face avant 11 du noyau 10. A cet effet, le transducteur secondaire 3
présente un diamètre hors tout inférieur au diamètre intérieur du
support cylindrique 26. Toutefois il est préférable de minimiser le jeu
entre le transducteur secondaire 3 et le support 26, de manière à
réduire l'effet acoustique néfaste produit par la cavité annulaire
ménagée entre eux. Ce jeu doit toutefois être suffisant pour éviter les
frottements du support 26 sur le transducteur secondaire 3. Un jeu
faible, de quelques dixièmes de millimètres (par exemple compris entre
0,2 mm et 0,6 mm) constitue un bon compromis (sur les figures 1 et 7
on a exagéré ce jeu, à des fins de clarté des dessins).
La tige 54 de l'endosquelette 52 est reçue dans l'alésage 12 du
noyau 10, et le transducteur secondaire 3 est rigidement fixé au circuit
magnétique 4 du transducteur principal 2 au moyen d'un écrou 94 vissé
sur une portion filetée de la tige 54 et serré contre la culasse 6 avec
interposition éventuelle d'une rondelle, comme cela est illustré sur la
figure 1.
Ce montage, qualifié de frontal par opposition au montage à
l'arrière dans lequel le transducteur est monté sur la face arrière de la
culasse (cf. par exemple le brevet Tannoy US 4,164,631), est rendu
possible grâce à l'architecture particulière du transducteur d'aigu 3 qui
est de type dit à endosquelette .
Premièrement, la localisation de la suspension 66 à l'intérieur du
diaphragme 49 en forme de dôme et la réalisation de la suspension 66
dans un matériau non émissif acoustiquement supprime les
interférences acoustiques entre la suspension 66 et le diaphragme 49.
Deuxièmement, le fait que la suspension 66 s'étende à l'intérieur
du diaphragme 49 et non à l'extérieur de celui-ci permet d'augmenter la
surface émissive à 100% du diamètre hors tout du diaphragme 49.
Cette augmentation de la surface émissive du diaphragme 49
permet un gain substantiel en sensibilité du transducteur 3, puisque ce
gain est proportionnel au carré de la surface émissive. En pratique,
l'architecture du transducteur 3 permet, à diamètre hors tout du
transducteur égal, une augmentation de la surface émissive pouvant
s'élever à 17%. Il en résulte pour cette valeur un gain en sensibilité de
1,4 dB environ.

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Troisièmement, grâce à l'absence de suspension externe au
diaphragme, le diamètre de la bobine mobile 50 peut être augmenté, en
étant rendu égal au diamètre du diaphragme 49. Il en résulte une
augmentation de la puissance admissible de la bobine mobile 50,
proportionnelle à l'augmentation de son diamètre. Plus précisément,
une augmentation du diamètre de la bobine mobile de 20% induit un
gain équivalent de la tenue en puissance.
Quatrièmement, la fixation de l'équipage mobile 48 étant réalisée à
l'intérieur du diaphragme 49, via la suspension 66 et l'endosquelette
52, le transducteur 3 est délivré de l'encombrement radial d'un support
externe au diaphragme 49. Compte tenu du caractère émissif à 100%
du diaphragme 49, on accroît ainsi significativement le ratio Surface
émissive / Encombrement radial hors tout (égal au quotient des carrés
des rayons du diaphragme et du transducteur), qui peut s'élever à 70%
environ.
Ce ratio permet de réaliser une amorce de pavillon 86 courte
axialement, ce qui autorise effectivement le montage du transducteur 3
de manière axiale et frontale dans le transducteur de grave 2, avec
raccordement tangentiel de l'amorce de pavillon 86 au profil de la
membrane 23 du transducteur de grave 2.
En outre, l'absence d'exosquelette évite le confinement thermique
du circuit magnétique 34. Cet aspect, combiné au contact thermique
direct entre la culasse 36 et le guide d'onde 76, réalisé dans un
matériau bon conducteur de la chaleur, permet d'améliorer
significativement la capacité de dissipation thermique du transducteur
3, et donc sa tenue en puissance.
Comme nous l'avons déjà indiqué, le transducteur 3 est délivré de
l'encombrement radial d'un support externe au diaphragme 49 puisque
ce support est réalisé au moyen d'un endosquelette 52. Cet aspect,
combiné à l'augmentation du diamètre de la bobine mobile 50, égal à
celui du diaphragme 49, permet d'augmenter le diamètre du circuit
magnétique 34, qui peut égaler le diamètre hors tout du transducteur 3,
comme cela apparaît sur la figure 2 et la figure 6.
Il en résulte un gain en produit BL (produit du champ magnétique
dans l'entrefer 47 par la longueur de fil du solénoïde 50, auquel est
proportionnelle la force de Laplace générant les déplacements de
l'équipage mobile 48), d'où un gain en sensibilité du transducteur

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(proportionnel au carré de l'augmentation du produit BL), En pratique,
on peut obtenir avec l'architecture de type à endosquelette du
transducteur 3 une augmentation du produit BL supérieure à 40%
environ, et donc un gain en sensibilité pouvant s'élever à 3 dB environ.
Outre le positionnement coaxial frontal du transducteur secondaire
3 par rapport au transducteur principal 2, leurs géométries respectives,
en particulier (mais non seulement) les épaisseurs des circuits
magnétiques 4,34 et la courbure (et par conséquent la profondeur) de la
membrane 23, sont de préférence adaptées pour permettre une
coïncidence au moins approximative des centres acoustiques Cl et C2
des transducteurs 2,3, telle que le décalage temporel entre les
rayonnements acoustiques des transducteurs 2,3 soit imperceptible (on
parle alors d'alignement temporel des transducteurs 2,3). Le système 1
peut alors être considéré comme parfaitement cohérent malgré la
dualité des sources sonores.
On peut raisonnablement considérer qu'un décalage temporel 6
inférieur à 25 ps environ est tout à fait imperceptible. Concrètement, un
tel décalage temporel se traduit, le long de l'axe AI, par un décalage
physique d entre les centres acoustiques CI,C2 inférieur à 10 mm
environ, en vertu de la formule de conversion suivante
d=6Cair
Où Cair est la célérité du son dans l'air.
La bonne cohérence du système 1 élimine la nécessité d'introduire
une compensation du décalage temporel, impossible à corriger en
filtrage passif et dont la correction en filtrage actif peut introduire des
défauts de cohérence temporelle hors de l'axe acoustique.
En outre, dans le mode de réalisation principal, le positionnement
axial du transducteur secondaire 3 par rapport au transducteur principal
2, et la géométrie du guide d'onde 76, sont tels que la membrane 23
s'étend dans le prolongement de l'amorce de pavillon 86, comme cela
est illustré sur la figure 1. En d'autres termes, la tangente à l'amorce de
pavillon 86 sur la bouche 88 est confondue avec la tangente à la
membrane 23 sur son ouverture centrale 28. Dans cette configuration,
le guide d'onde 76 et la membrane 23 du transducteur principal 2
forment conjointement un pavillon complet pour le transducteur
secondaire 3, permettant aux deux transducteurs 2,3 de présenter des
caractéristiques de directivité homogènes.

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Dans la variante de réalisation de la figure 7, le guide d'onde 76
formant un pavillon complet est indépendant de la membrane 23 du
transducteur principal 2. Dans cette configuration, les caractéristiques
de directivité des deux transducteurs 2,3 sont distinctes et peuvent être
5 optimisées séparément, ce qui est avantageux dans certaines
applications telles que les haut-parleurs de retour de scène.
Le guide d'onde 76 assure, outre l'adaptation d'impédance
acoustique du transducteur secondaire 3 entre la gorge 84 et la bouche
88, une fonction de dissipation de la chaleur produite au niveau du
10 circuit magnétique 34, grâce notamment à la présence des ailettes 83.
Selon un mode de réalisation optionnel illustré sur la figure 8, le
guide d'onde 76 faisant office de radiateur peut comporter, dans des
alvéoles 96 pratiquées dans le pourtour extérieur de la paroi latérale 77
en regard de chaque ailette 83, des reliefs 97 complémentaires formés
15 par des ailettes radiales externes qui s'étendent radialement jusqu'au
diamètre hors tout du transducteur 3, sans le dépasser.
Ces ailettes externes 97 contribuent efficacement au
refroidissement du transducteur 3 compte tenu de leur position dans
l'espace annulaire entre celui-ci et la face interne du support 26 de la
20 bobine mobile 24 du transducteur principal 2, espace dans lequel
circule un flux d'air pulsé produit par les déplacements de l'équipage
mobile 22 du transducteur 1.
Dans l'architecture coaxiale frontale décrite ci-dessus, une partie
de la chaleur rayonnée par le solénoïde 25 vers l'intérieur est évacuée
25 vers l'arrière du circuit magnétique 4, mais une partie de cette chaleur
est aussi communiquée au transducteur secondaire 3. Cette chaleur
provoque un échauffement exogène du transducteur secondaire 3, qui
s'ajoute à son échauffement endogène produit par effet Joule par sa
propre bobine mobile 50. Même si l'échauffement endogène du
30 transducteur secondaire 3 est moins important que celui du
transducteur principal 2, il est toutefois nécessaire d'assurer la
dissipation de la chaleur produite au niveau du transducteur secondaire
3 : telle est la seconde fonction du guide d'onde 76, grâce :
- premièrement à sa réalisation dans un matériau dont la
conductivité thermique est élevée (c'est-à-dire supérieure à 50
W.m"'.K"', et même de préférence supérieure à 100, voire même
200 W.m"'.K"'),

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- deuxièmement (pour le mode de réalisation principal illustré sur
les figures 1 à 5) à la présence des ailettes 83 (et éventuellement
à celle des ailettes externes 97) qui augmentent la surface
d'échange avec l'air ambiant,
- troisièmement à la suspension 66 interne du diaphragme 49 et
l'absence de suspension externe, qui ont pour conséquences :
-d'une part l'augmentation du diamètre de la bobine mobile 50,
source de chaleur, et donc son déport vers la périphérie du
transducteur 3,
-d'autre part la fixation directe du guide d'onde 76 sur la culasse
36 (l'existence d'une suspension périphérique externe aurait
entraîné l'interposition, entre le guide d'onde 76 et la culasse
36, d'une pièce en matériau thermiquement isolant qui aurait
freiné la dissipation thermique),
- quatrièmement à la réduction des jeux de fonctionnement entre la
bobine mobile 50 et l'entrefer 47 du circuit magnétique 34,
résultant du mode préférentiel de montage dit flottant et en
particulier du jeu extérieur, réduisant ainsi l'épaisseur de la lame
d'air annulaire (par nature isolante) entre la bobine mobile 50 et la
culasse 36 et favorisant par conséquent la conduction de la
chaleur depuis la bobine mobile 50 vers le guide d'onde 76 via la
culasse 36.
De la sorte, la chaleur accumulée au niveau du transducteur
secondaire 3 peut être au moins partiellement évacuée par
rayonnement et convection, par l'avant du système 1. En pratique,
lorsque le système 1 est fixé par la couronne 20 de son saladier 18 sur
la paroi verticale d'une enceinte acoustique (l'axe s'étend donc
horizontalement), la chaleur dégagée frontalement par le guide d'onde
76 échauffe l'air ambiant qui a tendance à monter, créant ainsi un appel
d'air frais et un mouvement convectif ascendant de circulation d'air
évacuant les calories et assurant le refroidissement du transducteur
secondaire 3.
Dans le mode de réalisation principal, la réalisation effilée et
arrondie de chaque ailette 83, dont les joues 89, d'une part sont
inclinées à partir de la base de l'ailette 83 située du côté du
diaphragme (et portant la portion centrale 82 de la face arrière 80) vers
son arête 85 sommitale, située à -l'avant, et d'autre part se raccordent à

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l'amorce de pavillon 86 par des congés 90 à section circulaire, vise à
minimiser l'influence des ailettes 83 sur le rayonnement acoustique du
diaphragme 49.
Le système 1 peut être monté sur tout type d'enceinte acoustique,
par exemple une enceinte 95 de retour de scène, à face frontale
inclinée, comme cela est illustré à titre d'exemple sur la figure 9.

Representative Drawing
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Note : If the full payment has not been received on or before the date indicated, a further fee may be required which may be one of the following

  • the reinstatement fee;
  • the late payment fee; or
  • additional fee to reverse deemed expiry.

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Owners on Record

Note: Records showing the ownership history in alphabetical order.

Current Owners on Record
LA MANUFACTURE DEVIALET
Past Owners on Record
ARTHUR LEROUX
BENEDICTE HAYNE
JEAN-LOUIS TEBEC
NICOLAS CLEVY
PHILIPPE LESAGE
YOANN FLAVIGNARD
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Documents

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List of published and non-published patent-specific documents on the CPD .

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Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Description 2012-07-13 32 1,603
Representative drawing 2012-07-13 1 24
Claims 2012-07-13 2 67
Abstract 2012-07-13 1 74
Cover Page 2012-10-04 1 44
Drawings 2012-07-13 6 156
Claims 2016-10-14 2 56
Claims 2017-08-03 2 51
Representative drawing 2018-04-24 1 13
Cover Page 2018-04-24 1 42
Notice of National Entry 2012-09-05 1 195
Acknowledgement of Request for Examination 2015-03-30 1 174
Commissioner's Notice - Application Found Allowable 2017-11-17 1 163
Courtesy - Certificate of Recordal (Change of Name) 2020-04-01 1 375
Commissioner's Notice - Maintenance Fee for a Patent Not Paid 2023-02-27 1 541
Courtesy - Patent Term Deemed Expired 2023-08-28 1 537
Commissioner's Notice - Maintenance Fee for a Patent Not Paid 2024-02-26 1 542
PCT 2012-07-13 13 557
Correspondence 2012-09-05 1 24
Correspondence 2012-12-05 4 115
Examiner Requisition 2016-05-12 4 257
Amendment / response to report 2016-10-14 5 171
Examiner Requisition 2017-03-16 4 277
Amendment / response to report 2017-07-31 5 132
Final fee 2018-04-03 2 71