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Porte rapide
La présente invention concerne une porte à rideau souple dite
rapide.
Une porte rapide comprend une structure porteuse qui vient
s'appliquer sur un mur dans lequel est pratiquée une baie.
Cette structure comprend des montants verticaux et un linteau qui
relie les extrémités supérieures des montants verticaux.
Cette structure a pour fonction de supporter, de guider et d'assurer
le déplacement d'un rideau entre ses positions d'ouverture et de fermeture. Le
rideau est réalisé traditionnellement en un matériau souple type PVC et est
pourvu de barres de renfort qui peuvent être souples.
La structure de la porte est généralement réalisée par des profilés
métalliques qui sont assembles sur site.
L'emploi de profilés métalliques est coûteux. L'acier en effet est un
matériau lourd qui doit être formé, percé, soudé et traité contre la corrosion
ce
qui en fait un matériau d'un coût de main d'ceuvre élevé. Sa mise en oeuvre
sur
site nécessite également des opérations de perçage, rivetage, et/ou vissage.
En outre, l'acier est un piètre isolant phonique et thermique.
On connait par le document EP 0 220 096 un montant de porte
rapide qui est constitué d'un profilé métallique à l'intérieur duquel est
engagée
une garniture isolante. La garniture qui est rapportée dans les montants
existant
en lieu et place de galets qui sont disposés sur les bords verticaux du
rideau.
Un but de l'invention est de proposer une porte ayant une structure
de porte qui remédie aux inconvénients de l'art antérieur.
La présente invention concerne une porte rapide pour fermer ou
ouvrir une baie réalisée dans un mur. La porte comprend une structure porteuse
sur laquelle sont fixés un rideau souple et une motorisation permettant de
faire
passer le rideau d'une position de fermeture à une position d'ouverture dans
laquelle le rideau est replié en accordéon au niveau du sommet de la baie ; la
structure porteuse comprend deux montants verticaux transversaux en forme de
U chacun comprenant une semelle et deux ailes, s'étendant
perpendiculairement d'un côté de la semelle à un autre côté de la semelle,
entre
lesquelles le rideau se replie, chaque montant étant formé d'au moins une
pluralité des profilés verticaux monobloc, où au moins un profilé monobloc
incorpore au moins une alvéole orientée dans la direction longitudinale du
profilé
monobloc. La porte comprend aussi un linteau comprenant une pluralité des
linteaux profilés chacun incorporant au moins une alvéole orientée
longitudinalement, le linteau enfermant un arbre utilisé pour faire
fonctionner le
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la
rideau; et un moyen d'emboîture disposé sur au moins un profilé vertical et
permettant de fixer un profilé secondaire.
Le moyen d'emboîture comprenant: un tenon mâle disposé sur
chacune des ailes sur un côté de l'au moins un profilé vertical opposé de la
semelle et s'étendant perpendiculairement relatif à la semelle sur le long
d'une
axe longitudinal de l'aile; et deux rainures femelles, chacune disposé sur la
semelle à un côté opposé de l'au moins un profilé vertical et chacune arrangée
colinéaire avec l'axe longitudinal de l'aile respective; où le tenon mâle est
configuré pour s'engager une rainure femelle correspondante du profilé
secondaire et où les deux rainures femelles sont configuré pour s'engager un
tenon mâle correspondante du profilé secondaire, et où le profilé secondaire
comprend au moins un deuxième profilé vertical monobloc et un profilé de
finition.
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Ainsi, l'invention propose de réaliser la structure d'une porte rapide
avec des profilés alvéolaires. La structure de porte ainsi formée est légère,
isolante thermiquemement et phoniquement. Le recours a des profilés
alcéolaires monoblocs s'avère être bénéfique sur de nombreux points.
Selon une disposition de l'invention, le profilé incorpore un réseau
d'alvéoles réparties sur l'ensemble de la section transversale du montant.De
plus, la porte comprend un linteau comprenant au moins un profilé monobloc
incorporant un réseau d'alvéoles orientées longitudinalement.
En outre, un moyen de renfort tel qu'au moins un fer est engagé
dans au moins une alvéole.
Il est envisagé qu'un moyen d'isolation thermique et/ou phonique tel
qu'une mousse soit engagé dans au moins une alvéole.
Par ailleurs il est envisagé qu'au moins un montant comprend au
moins deux profilés alvéolaires reliés deux à deux par une platine de jonction
dotée de broches conçues pour s'engager dans les alvéoles des deux profilés
mis bout à bout.
Cette disposition est d'importance car il est ainsi possible de
réaliser des portes de toutes dimensions à partir de profilés monobloc
alvéolaires modulaires.
En pratique, le linteau peut comprendre au moins deux profilés
reliés deux à deux par un élément de jonction.
De facon propre à l'invention, le linteau est également réalisé avec
des profilés alvéolaires modulaires. La porte selon l'invention comprend un
seul type de profilé qui est utilisé pour les montants et pour le linteau.
Il est prévu que au moins une aile présente à son extrémité libre un
retour tourné vers l'intérieur du profilé.
En variante, il est envisagé qu'au moins une aile présente des
moyens d'encliquetage conçus pour recevoir un jonc pourvu d'un retour.
De plus, la porte comprend deux consoles, chaque console
présentant une platine s'avançant contre la semelle des profilés.
En outre, le profilé peut présenter des moyens d'emboîture
permettant de fixer un profilé secondaire.
De plus, le profilé comprend deux rainures en forme d'oméga dans
lesquelles viennent s'engager deux nervures complémentaires pour réaliser la
fixation du profilé secondaire.
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Par ailleurs, au moins un organe électrique est fixé sur un montant
dont le fil de connexion est engagé dans une des alvéoles du profilé formant
le
montant.
De façon concrète, au moins l'un des éléments du groupe
comprenant une console de liaison traverse, un montant ou un élément de
jonction de la traverse ou une platine de jonction d'un montant permet la
fixation directe ou indirecte à la structure du bâtiment ou de la baie.
Pour sa bonne compréhension, l'invention est décrite en référence
au dessin ci annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme
de
réalisation d'une porte selon celle-ci.
Figure 1 est une vue en perspective d'une porte rapide selon
l'invention,
Figure 2 est une vue éclatée de cette porte,
Figure 3 montre cette porte en coupe selon de figure 1,
Figures 4, 5 et 6 montrent en coupe plusieurs formes de réalisation
des montants de cette porte.
Figure 7 montre en vue éclatée les différents éléments qui forment
un montant de porte.
Comme on peut le voir sur la figure 1, la porte 1 selon l'invention
présente une structure porteuse dont la fonction est d'assurer le support d'un
rideau souple 2 et de la motorisation qui permet de déplacer le rideau 2 entre
ses positions d'ouverture et de fermeture.
La structure porteuse de cette porte comprend deux montants 3 qui
viennent se placer de part et d'autre d'une baie et un linteau 4 qui vient se
placer à l'extrémité supérieure des deux montants 3.
Comme on peut le voir sur la figure 1, cette porte 1 est dotée d'une
motorisation comprenant un moteur électrique et un réducteur qui sont
protégés par un carter 5.
On peut se reporter à la figure 2 pour apprécier certaines des
dispositions originales de la porte selon l'invention.
En effet, comme on peut le voir sur cette figure, cette porte est
constituée d'une structure originale qui est réalisée par des profilés
alvéolaires 6 que l'on retrouve au niveau des montants 3 ainsi que de son
linteau 4.
Dans l'exemple de réalisation montré sur la figure 2, les profilés
alvéolaires 6 qui réalisent les montants 3 et le linteau 4 sont identiques.
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La figure 4 fait apparaître plus particulièrement la structure des
profilés alvéolaires 6 qui forment les montants 3 et le linteau 4.
Il s'agit de profilés alvéolaires 6 obtenus par extrusion de matière
plastique.
Par profilés alvéolaires 6, on entend un profilé doté d'une multitude
de chambres ou cavités ou alvéoles 7 longitudinales ménagées dans
l'épaisseur dudit profilé.
Dans l'exemple représenté, les profilés alvéolaires 6 présentent
une forme générale de U comprenant une semelle 9 et deux ailes 10
parallèles.
On note que l'extrémité de chacune des ailes 10 possède un
retour 11 dont la fonction apparaîtra plus loin.
De façon tout à fait originale, on note que des moyens d'emboîture
sont prévus dans la semelle 9 des profilés alvéolaires 6; en l'occurrence, il
s'agir de rainures 13 en forme générale d'oméga qui sont disposées à chaque
extrémité de la semelle.
On reviendra plus loin sur la fonction de ces moyens d'emboîture.
En revenant à la figure 2, on peut voir que les montants 3 sont
chacun constitués de deux profilés alvéolaires 6 mis bout à bout et réunis
entre
eux par une platine de jonction 14.
Cette platine de jonction 14 peut être une pièce moulée dont la
section transversale présente une forme de U identique à celle des profilés
alvéolaires 6 qui constituent le montant 3.
Cette platine de jonction 14 est de plus dotée de broches 15 qui
viennent s'engager dans les alvéoles 7 des profilés alvéolaires 6 placés bout
à
bout.
Au niveau de la jonction du montant 3 avec le sol, il est prévu un
socle 17 qui peut être fixé sur le sol.
Ce socle 17, qui présente également une section transversale
en U, peut recevoir une platine de jonction 14 inférieure qui est dotée de
broches 15 permettant l'insertion dans les alvéoles 7 du profilé 6 qui forme
la
base du montant.
Au niveau du linteau 4, il est prévu, à chaque extrémité de celui-ci,
deux consoles 20 qui présentent une structure symétrique. Chaque console 20
comprend, en effet, une partie verticale qui vient en applique à l'intérieur
du
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profilé contre la semelle 9 de ce dernier et une partie horizontale qui vient
se
placer dans les profilés alvéolaires 6 qui constituent le linteau 4.
Dans l'exemple représenté à la figure 2, le linteau 4 compte tenu
des dimensions de la porte est constitué de deux profilés alvéolaires 6 mis
bout
5 à bout et reliés entre eux par un élément de jonction 19.
Cet élément de jonction 19 comprend une partie centrale 19a qui
forme un épaulement contre lequel les deux profilés viennent s'appuyer de part
et d'autre, et comprend par ailleurs deux plaques de support 19b contre
lesquelles viennent se fixer les semelles de chacun des profilés formant le
linteau 4.
Sur la figure 2, on voit également un arbre 24 qui, dans le cas
présent, est réalisé en deux parties. L'arbre 24 est entraîné par la
motorisation
qui est logée au niveau de la console 20 qui, dans l'exemple de la figure 2,
se
trouve au niveau du montant 3 supérieur droit, tandis qu'au niveau du
montant 3 supérieur gauche, l'arbre est supporté par un palier pratiqué dans
la
console 20.
Le rideau, qui est illustré à la figure 2, est un rideau qui fonctionne
par repliement.
Il s'agit dans le cas illustré à titre d'exemple non limitatif d'un rideau
dit rideau double c'est-à-dire qu'il est constitué de deux écrans de PVC
souple
sensiblement parallèles.
Il est bien entendu qu'un rideau à simple écran pourrait
parfaitement être mis en place dans la porte de la figure 2.
En fonctionnement, le rideau 2 peut être remonté par l'action de
sangles (non représentées) qui sont, d'une part, reliées à l'arbre 24, et
d'autre
part, reliées à la partie inférieure du rideau 2, de sorte que lorsque la ou
les
sangles s'enroulent autour de l'arbre 24, la partie intérieure du rideau 2
remonte formant ainsi des plis en accordéon qui se répartissent dans le cas
présenté de rideau double de part et d'autre du plan de fermeture de la porte.
Les retours 11 permettent au rideau 2 de venir s'appuyer de
manière à améliorer l'étanchéité globale de la porte.
La porte selon l'invention s'avère extrêmement avantageuse sur de
nombreux points.
En effet, sa structure est réalisée en profilés alvéolaires 6 qui
peuvent être en matière plastique. Contrairement aux portes de l'art antérieur
réalisées en métal, les profilés en matière plastique ont l'avantage d'être
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légers, isolants thermiquement, isolants phoniquement. De plus, ils peuvent
résister à la corrosion, sans qu'il soit nécessaire de les traiter par un
apprêt
particulier.
On voit également que les profilés peuvent être produits par des
machines de type extrudeuse puis coupés de manière simple aux dimensions
particulières d'une baie ; grâce aux platines de jonction des montants 3 et à
l'élément de jonction du linteau 4, il est possible de manière extrêmement
simple et en préparant l'ensemble des profilés en usine de s'adapter à tout
type
de baie, sans avoir recours à des soudures.
De plus, la structure alvéolaire des montants 3 peut être adaptée à
des charges différentes.
En effet, il est possible d'augmenter l'inertie de ceux-ci en les
renforçant de ronds métalliques, par exemple.
L'invention permet donc de réduire les coûts globaux de
production, de transport et d'installation.
Il est également envisagé d'utiliser les alvéoles pour faire passer
des conducteurs électriques 26 qui viennent relier, par exemple, un bouton de
commande 27, comme on peut le voir par exemple sur la figure 5.
Un autre aspect tout à fait intéressant de l'invention est la présence
de moyens d'emboîture sur la semelle qui permettent de venir fixer un profilé
secondaire 29 également en profilé alvéolaire extrudé pour, par exemple,
recevoir un contrepoids comme cela est montré à la figure 6.
La figure 6 fait ressortir l'aspect modulaire de la porte selon
l'invention. En effet, comme cela apparait sur cette figure le montant 3
comprend deux profilés alvéolaires 6 identiques qui sont fixés l'un sur
l'autre
par des moyens d'emboîture mâle/femelle. Chaque profilé alvéolaire présente
comme le montrent les figures 6 et 7, deux rainures femelles 13 en oméga de
part et d'autre de la semelle 9 tandis que chacune des ailes du profilé est
dotée
d'un tenon mâle 16 de forme complémentaire à celle des rainures femelles 13.
Un profilé d'extrémité 30 peut venir s'emboiter sur chacun des
tenons mâles 16. Ce profilé est pourvu d'un retour 31 qui permet de réaliser
une surface de glissement anti usure avec le rideau 2 et avec les embouts de
ses barres horizontales.
Il est également prévu que des profilés de finition 32 peuvent venir
se fixer dans les rainures 13 du profilé 6.
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Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation
décrite ci-dessus mais elle en embrasse au contraire toutes les formes de
réalisation.
