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CA 02853392 2014-04-24
WO 2013/061000 PCT/FR2012/052468
INSTALLATION D'ANCRAGE AU SOL POUR UNE PLATEFORME FLOTTANTE
La présente invention concerne les installations d'ancrage de plateformes
flottantes, en
particulier pour l'ancrage au sol des plateformes d'exploitation de puits de
pétrole ou des
navires de production, de stockage et de déchargement (encore dénommés
Floating Production
Storage and Offloading (Unit) - FPSO).
De manière classique, les plateformes pour l'exploitation en mer des puits de
pétrole
consistent en des supports flottants connectés à la tête de puits et ancrés au
sol au moyen de
chaînes d'ancrage.
Ces plateformes, de section horizontale généralement carrée, peuvent avoir
plusieurs
dizaines de mètres de côté et leur poids peut atteindre plusieurs dizaines de
milliers de tonnes,
voire plusieurs centaines de milliers de tonnes.
Elles supportent l'ensemble des moyens nécessaires pour l'extraction du
pétrole, et
éventuellement sa transformation sur place, ainsi que parfois des équipements
destinés à
assurer une présence humaine à bord.
Pour leur ancrage, on utilise très généralement plusieurs groupes d'une
pluralité de
chaînes parallèles (trois à huit chaînes par groupe, par exemple), encore
appelées lignes de
mouillage, chaque groupe étant ménagé au niveau de l'un des angles de la
plateforme.
Chaque chaîne d'ancrage consiste en une chaîne à maillons métalliques dont
chacun
présente une longueur de quelques dizaines de centimètres (réalisée à partir
d'un fil ayant par
exemple 9 à 20 cm de diamètre).
L'extrémité inférieure de chacune de ces chaînes d'ancrage comporte des moyens
pour
sa fixation au sol, par l'intermédiaire d'un massif enfoncé dans le fond
marin. Leur extrémité
supérieure s'étend jusqu'à un poste de manoeuvre qui est aménagé sur le côté
de la
plateforme, au-dessus de sa ligne de flottaison, pour leur manoeuvre chacune
par leur propre
treuil tensionneur associé à des moyens stoppeurs activables/désactivables.
Et entre leurs extrémités supérieure et inférieure, une zone intermédiaire de
ces chaînes est
associée à un dispositif de renvoi, dénommé chaumard, fixé sur la plateforme,
généralement
sous le niveau de la ligne de flottaison.
Depuis le poste de manoeuvre, les chaînes s'étendent verticalement le long de
la
plateforme, jusqu'à chaque chaumard associé ; puis elles s'étendent de manière
inclinée
jusqu'à leur massif d'ancrage au sol.
La tension de chaque chaîne est réglée par le treuil tensionneur qui lui est
associé, et le
brin libre amont de chaîne, qui s'étend derrière le treuil tensionneur tombe
par gravité dans un
contenant-réservoir adapté à son stockage.
Une fois correctement tendues, les chaînes sont bloquées en position par les
moyens
stoppeurs. Ces moyens stoppeurs peuvent être prévus juste en aval des treuils
tensionneurs
et/ou au niveau des chaumards de renvoi.
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Mais les installations d'ancrage actuelles sont relativement complexes du fait
de la
multiplication nécessaire des chaînes, chaumards de renvoi, stoppeurs et
tensionneurs. Elles
ont de ce fait un coût relativement élevé et leur poids peut être très
important (parfois jusqu'à
plusieurs milliers de tonnes), ce qui limite la capacité de charge utile de la
plateforme.
La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant
une
structure originale d'installation d'ancrage qui, tout en conservant des
caractéristiques
d'ancrage optimales (en terme de fixation et de résistance), est de conception
plus simple et
d'un poids moins élevé que ceux des installations actuelles. En outre, cette
installation présente
une ergonomie de manoeuvre améliorée.
Pour cela, l'installation d'ancrage correspondante est du type comprenant au
moins un
groupe formé d'une pluralité de chaînes d'ancrage juxtaposées, disposées
parallèlement ou
sensiblement parallèlement les unes aux autres, et un poste de manoeuvre,
l'extrémité
inférieure de chacune desdites chaînes comportant des moyens de fixation au
sol, leur
extrémité supérieure s'étendant jusqu'au poste de manoeuvre ménagé sur ladite
plateforme, au-
dessus de sa ligne de flottaison, et une zone intermédiaire de chacune de ces
chaînes, entre
leurs extrémités inférieure et supérieure, coopérant avec un dispositif de
renvoi fixé sur ladite
plateforme, avantageusement sous ladite ligne de flottaison, lequel poste de
manoeuvre
comporte des moyens pour la mise en tension desdites chaînes et des moyens
pour stocker
leur extrémité libre, en amont desdits moyens de mise en tension.
Et conformément à la présente invention, ledit poste de manoeuvre comporte :
- des moyens stoppeurs activables/désactivables pour chacune desdites chaînes,
permettant
de verrouiller en position la chaîne associée qui se termine par un brin libre
amont comportant
un maillon de liaison d'extrémité, lesquels moyens stoppeurs sont disposés les
uns à côté des
autres, sur une même ligne, et sont chacun associés à un logement réservoir
pour le stockage
dudit brin libre amont de la chaîne associée, et
- des moyens de mise en tension communs pour les différentes chaînes, lesquels
moyens de
mise en tension comprennent un treuil tensionneur unique, monté mobile au-
dessus desdits
moyens stoppeurs, parallèlement à ladite ligne de moyens stoppeurs, lequel
treuil tensionneur
comporte un brin de chaîne maître (i) dont l'extrémité aval comporte un
maillon aval apte à être
solidarisé de manière amovible avec ledit maillon de liaison du brin libre
amont desdites
chaînes d'ancrage, et (ii) dont l'extrémité amont est stockée dans un
contenant-réservoir.
Une telle installation, avec un treuil tensionneur unique que l'on peut
déplacer à volonté
pour gérer la tension des différentes chaînes d'ancrage, les unes après les
autres, permet de
simplifier la conception générale de l'installation d'ancrage, en limitant son
coût de réalisation et
en diminuant de manière sensible son poids.
Selon une autre particularité de l'invention, le treuil tensionneur est monté
sur un châssis
roulant guidé par une structure de rail ménagée sur un chemin de roulement
parallèle à ladite
ligne de moyens stoppeurs ; ce châssis roulant est associé à des moyens
d'entraînement pour
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permettre son déplacement le long de ladite ligne de moyens stoppeurs, afin de
permettre son
positionnement au-dessus de chacun de ces moyens stoppeurs, et assurer la
manoeuvre de la
chaîne d'ancrage associée, après connexion du maillon aval de la chaîne maître
dudit treuil
tensionneur, avec le maillon de liaison de ladite chaîne d'ancrage associée.
Les moyens d'entraînement du châssis roulant du treuil tensionneur consistent
avantageusement en un pignon motorisé solidaire du châssis roulant, qui
coopère avec une
crémaillère s'étendant le long du chemin de roulement.
Selon une forme de réalisation préférée, l'axe de rotation du treuil
tensionneur s'étend
parallèlement au chemin de roulement ; l'extrémité aval verticale du brin de
chaîne maître qui
coopère avec ledit treuil tensionneur s'étend dans un plan vertical passant
par les moyens
stoppeurs et par les logements-réservoirs associés ; et l'extrémité amont
verticale de ce brin de
chaîne maître qui coopère avec le treuil tensionneur s'étend dans un plan
vertical passant par
le contenant-réservoir de stockage associé.
Encore selon une forme de réalisation préférée, le contenant-réservoir de
stockage pour
l'extrémité amont du brin de chaîne maître - est monté fixe au niveau du poste
de manoeuvre et
- s'étend sur toute la longueur du chemin de roulement ; ce contenant-
réservoir comporte une
ouverture supérieure pour le passage du brin de chaîne maître, laquelle
ouverture supérieure
s'étend sur toute ou pratiquement toute la longueur dudit chemin de roulement.
Selon une variante de réalisation, ce contenant-réservoir pour le stockage de
l'extrémité amont
du brin de chaîne maître est porté par le châssis roulant du treuil
tensionneur.
Selon encore une autre particularité, les logements-réservoirs de stockage des
brins
libres amont des chaînes d'ancrage sont disposés dans le plan de la ligne de
moyens
stoppeurs.
Dans ce cadre, chaque logement-réservoir comporte avantageusement une
ouverture
supérieure associée à une table d'appui latérale, disposée dans le
prolongement de ladite
ouverture supérieure, laquelle table d'appui comprend une échancrure, ouverte
en regard de
ladite ouverture supérieure, pour le passage d'un maillon dudit brin libre
amont de chaîne, et le
blocage du maillon directement amont, en appui sur ladite table.
Le maillon de liaison du brin libre amont des chaînes d'ancrage consiste de
préférence
en une maille démontable, par exemple du genre connue sous le nom de maille
kenter .
Selon encore une autre particularité, le châssis roulant sur lequel est monté
le treuil
tensionneur porte un treuil supplémentaire permettant en particulier les
manoeuvres d'ouverture
du stoppeur de chaîne situé dans le chaumard de renvoi immergé à l'aplomb
dudit treuil
tensionn eu r.
L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la
description
suivante d'une forme de réalisation particulière, donnée uniquement à titre
d'exemple et
représentée sur les dessins annexés dans lesquels :
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- la figure 1 est une vue schématique de l'installation d'ancrage conforme à
l'invention, vue en
légère perspective ;
- la figure 2 est une vue agrandie de la partie supérieure de l'installation
d'ancrage de la figure
1, vue de face ;
- la figure 3 est une vue en perspective de la partie d'installation illustrée
sur la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue en coupe de l'installation d'ancrage, selon le plan
de coupe 4-4 de la
figure 2 ;
- la figure 5 est une vue en coupe de l'installation d'ancrage, selon le plan
de coupe 5-5 de la
figure 2 ;
- la figure 6 est une vue en perspective, encore agrandie, d'une partie de
l'installation d'ancrage
illustrée sur les figures 2 à 5, montrant le détail des moyens stoppeurs de
chaîne ;
- la figure 7 montre le détail de la figure 6, vu selon une autre perspective.
Tel qu'illustré sur la figure 1, la plateforme flottante P, par exemple une
plateforme
pétrolière, est ancrée au sol au moyen d'une installation d'ancrage repérée 1
d'une manière
générale.
La plateforme P est ici représentée uniquement partiellement ; son
installation d'ancrage
au sol 1 est constituée de plusieurs groupes d'une pluralité de chaînes
d'ancrage 2, chacun de
ces groupes étant par exemple ménagé au niveau de l'un des angles de la
plateforme P (sur la
figure 1, seul l'un de ces groupes G de chaînes d'ancrage 2 est représenté).
La plateforme P flotte sur la masse d'eau M, au-dessus du sol de fond marin S,
en
définissant une ligne de flottaison F.
Dans le mode de réalisation illustré, le groupe G est constitué de sept
chaînes d'ancrage
2 juxtaposées, disposées parallèlement ou sensiblement parallèlement les unes
aux autres,
formées chacune d'une juxtaposition de maillons métalliques entrelacés.
Les maillons de chaînes correspondants sont des maillons en acier, dont la
longueur
peut être de l'ordre de 50 à 120 cm et dont la largeur peut être de l'ordre de
30 à 80 cm,
réalisés à partir d'un fil dont le diamètre est par exemple compris entre 9 et
20 cm.
L'extrémité inférieure aval 2a des chaînes d'ancrage 2 est fixée par tout
moyen
approprié à un massif T posé sur le sol S du fond marin, ou de préférence
enfoncé dans ce sol
S (sur la figure 1, seule l'extrémité inférieure 2a de l'une des chaînes 2 est
représentée).
L'extrémité supérieure amont 2b des différentes chaînes 2 s'étend jusqu'à un
poste de
manoeuvre 3 aménagé sur la plateforme P, au-dessus de la ligne de flottaison
F, et en
l'occurrence, ici, au niveau de la partie supérieure de ladite plateforme P.
Au niveau de ce poste de manoeuvre 3, on trouve notamment des moyens pour la
mise
en tension des chaînes 2 et des moyens stoppeurs pour bloquer cette mise en
tension, comme
détaillé plus loin.
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D'autre part, une zone intermédiaire 2c de chaque chaîne 2, entre leur
extrémité
inférieure 2a et leur extrémité supérieure 2b, coopère avec un chaumard de
renvoi 4, fixé sur le
côté de la plateforme P, ici sous le niveau de la ligne de flottaison F.
Les différents chaumards de renvoi 4 permettent de déplacer, sous la ligne de
flottaison
F, le point à partir duquel les chaînes 2 s'écartent de la plateforme P, comme
illustré sur la
figure 1.
Les chaumards de renvoi 4 peuvent comporter un moyen stoppeur pour bloquer la
mise en
tension de la chaîne 2 associée, équipé de moyens de commande en position
active ou
inactive, actionnables à partir du poste de manoeuvre 3.
Depuis ce poste de manoeuvre 3, les chaînes d'ancrage 2 s'étendent
verticalement ou
sensiblement verticalement jusqu'à la ligne de chaumards de renvoi 4 ; à
partir de cette ligne de
chaumards 4, les chaînes 2 s'étendent jusqu'au massif T, par exemple selon un
angle de l'ordre
de 45 par rapport à l'horizontale. Sur leur portion verticale, les chaînes 2
peuvent être
associées à des tronçons de goulottes de guidage 2d (visibles sur les figures
1 à 4 et 6, 7).
Le poste de manoeuvre 3, détaillé sur les figures 2 à 7, est équipé
conformément à
l'invention :
- de moyens stoppeurs 5 pour chacune des chaînes 2, en aval desquels lesdites
chaînes 2
s'étendent selon un axe vertical A en direction de leurs chaumards de renvoi 4
respectifs, et en
amont desquels s'étend un brin libre amont 2' de chaînes 2, comportant un
maillon d'extrémité
6, et
- des moyens en forme de treuil tensionneur 7 unique, monté mobile au-dessus
des moyens
stoppeurs 5, pour la mise en tension des différentes chaînes 2 au moyen d'un
brin de chaîne
maître 8.
Les moyens stoppeurs 5 qui équipent chaque chaîne 2, et qui sont ménagés sur
chaque
axe vertical A, consistent en des mécanismes du type à deux mâchoires 9
articulées en rotation
autour d'axes horizontaux et actionnables en sens inverse l'une de l'autre au
moyen d'un volant
de manoeuvre 10.
Le volant 10, manoeuvrable par un opérateur, permet :
- de rapprocher les deux extrémités libres des mâchoires 9 pour leur faire
prendre une position
active de blocage, contre la chaîne 2, en appui sous l'un de ses maillons, ou
- d'écarter ces deux extrémités de mâchoires 9, pour leur faire prendre une
position inactive
dans laquelle elles ne sont plus en contact avec la chaîne 2.
Les différents moyens stoppeurs 5 sont disposés sur une même ligne horizontale
E
(figure 3) qui s'étend le long d'un côté de la plateforme P et qui est bordée
par un chemin de
passage 11 pour le déplacement des opérateurs, équipé de barrières de
protection 12.
De plus, chaque moyen stoppeur 5 comporte son propre logement-réservoir 13
pour le
stockage du brin libre amont 2' de la chaîne 2 associée. Chaque logement-
réservoir 13 est
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disposé sur le côté du moyen stoppeur 5 associé ; et les différents logements-
réservoirs 13 sont
placés sur la ligne horizontale E précitée de moyens stoppeurs 5.
Ces logements-réservoirs 13 sont chacun constitués d'un boîtier délimité par
un fond et
des parois latérales, et qui comporte une ouverture supérieure 14 sur le côté
de laquelle est
ménagée une table d'appui horizontale 15.
Les différentes tables d'appui 15 sont également disposées sur la ligne
horizontale E de
moyens stoppeurs 5, ici, de l'autre côté de l'ouverture 14 par rapport aux
moyens stoppeurs 5
associés.
L'ouverture 14 et la table d'appui 15 sont ménagées dans un plan horizontal
accessible
à un opérateur placé debout sur le chemin de passage 11 (par exemple à une
hauteur de 1 m
50 environ au-dessus du plan de ce chemin 11).
Comme on peut le voir en particulier sur les figures 6 et 7, la table d'appui
15 comporte
une échancrure latérale 16, ouverte en regard de l'ouverture 14 du logement-
réservoir 13. Cette
échancrure 16, de largeur légèrement supérieure à l'épaisseur des maillons de
chaînes, est
adaptée pour permettre l'insertion de l'un des maillons du brin amont de
chaîne 2', de manière
à bloquer le maillon directement amont.
De la sorte, le maillon terminal de liaison 6 peut reposer en appui stable sur
la table 15 de
manière à permettre sa manipulation aisée et ergonomique par un opérateur, tel
que décrit par
la suite.
Comme illustré sur les figures 6 et 7, le maillon inséré dans l'échancrure 16
correspond de
préférence au troisième maillon du brin amont de chaîne 2', partant du maillon
de liaison 6.
Ce maillon de liaison 6 est du type démontable (dit maille kenter ),
permettant sa
solidarisation amovible avec le maillon aval de l'extrémité aval du brin de
chaîne maître 8 du
treuil tensionneur 7, comme décrit plus loin.
De son côté, le treuil tensionneur 7 consiste par exemple en un treuil
électrique, apte à
manoeuvrer dans les deux sens le brin de chaîne maître 8 associé.
Ce treuil tensionneur 7 est monté sur un châssis roulant 18 guidé par une
structure de
rails 19 qui est ménagée le long d'un chemin de roulement 20 parallèle à la
ligne horizontale E
de moyens stoppeurs 5, pour permettre son déplacement le long de cette ligne
horizontale E.
Ce déplacement du treuil tensionneur 7, par l'intermédiaire de son châssis
roulant 18,
est du type mouvement en translation.
L'axe de rotation 21 du treuil tensionneur 7 s'étend parallèlement au chemin
de
roulement 20 et à la ligne E de moyens stoppeurs 5.
Côté chaînes d'ancrage 2, l'extrémité aval 8' verticale du brin de chaîne
maître 8 qui
coopère avec le treuil tensionneur 7 (en sortie ou en entrée de ce treuil
selon son sens de
rotation), s'étend dans un plan vertical passant par les axes A de chaînes 2,
ainsi que par les
moyens stoppeurs Set les logements-réservoirs 13.
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De l'autre côté, l'extrémité amont 8" verticale du brin de chaîne maître 8 qui
coopère
avec le treuil tensionneur 7 (en sortie ou en entrée selon son sens de
rotation), s'étend dans un
plan vertical passant par un contenant-réservoir 22, et en particulier par
l'ouverture longitudinale
supérieure 23 de ce contenant-réservoir 22 aménagé sur le poste de manoeuvre 3
de la
plateforme P.
Le brin de chaîne maître 8 est réalisé au moyen d'un assemblage de maillons
identiques
ou similaires à ceux constitutifs des chaînes d'ancrage 2.
Son maillon aval (non visible sur les figures), destiné à coopérer avec le
maillon de liaison 6, est
un maillon standard.
Pour gagner du poids, le brin de chaîne maître 8 peut être réalisé avec des
maillons
dont le diamètre de fil (par exemple 10 cm) est inférieur au diamètre de fil
(par exemple 18 cm)
des maillons des chaînes d'ancrage 2.
Le contenant-réservoir 22, fixe, est délimité par un fond et des parois
latérales ; son
ouverture supérieure 23 s'étend parallèlement au chemin de roulement 20, sur
toute ou
pratiquement toute la longueur de ce dernier.
Cette ouverture supérieure 23 peut comporter un dispositif d'obturation muni
d'une lumière
mobile adaptée au passage du brin amont de chaîne maître 8", ce dispositif
d'obturation étant
adapté pour déplacer cette lumière mobile avec le treuil tensionneur 7 ; ce
dispositif d'obturation
particulier peut consister en une succession de lames métalliques reliées
entre elles, et qui
s'enroulent et se déroulent sur des cylindres situés aux extrémités de
l'ouverture 23.
Le chemin de roulement 20 du treuil tensionneur 7 est longé par un chemin de
passage
24 sur lequel peut se déplacer un opérateur chargé des manoeuvres en
déplacement de ce
treuil 7.
Ce chemin de passage 24 est avantageusement situé de l'autre côté de
l'ouverture
longitudinale 23 du contenant-réservoir 22, par rapport à la structure de
rails 19 du chemin de
roulement 20. Pour des raisons de sécurité, ce chemin de passage 24 est
avantageusement
bordé par des rambardes de protection adaptées (non représentées).
Comme on peut le voir en particulier sur les figures 2 à 7, le chemin de
roulement 20 du
treuil tensionneur 7 est prévu en arrière et au-dessus de la ligne E de moyens
stoppeurs 5.
Pour ses manoeuvres de déplacement le long du chemin de roulement 20, le
châssis 18
du treuil tensionneur 7 comporte des moyens d'entraînement qui consistent ici
en un pignon 26,
associé à une motorisation portée par ledit châssis 18, qui coopère avec une
crémaillère
complémentaire 27 ménagée sur toute la longueur de la structure de rails 19.
L'opérateur peut alors commander à volonté le pignon motorisé 26, au moyen
d'un
boîtier de commande adapté, pour assurer le déplacement du treuil tensionneur
7 parallèlement
à lui-même sur le chemin de roulement 20, et pour le positionner correctement
en regard de
l'une des tables d'appui 15 et/ou de l'un des moyens stoppeurs 5, afin de
permettre la
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manoeuvre de la chaîne 2 en regard, après solidarisation du brin de chaîne
maître 8 avec le
maillon de liaison 6 de cette chaîne 2.
Par exemple, pour assurer un retensionnement de chaîne, le maillon aval de
l'extrémité
aval du brin de chaîne maître 8 est solidarisé avec le maillon de liaison 6 du
brin libre amont 2'
de la chaîne 2.
Cette opération, réalisée par un ou deux opérateurs en position sur le chemin
de passage 11
est réalisée sur la table d'appui 15, ou juste au-dessus. Le ou les opérateurs
peuvent utiliser
pour cela un treuil électrique supplémentaire 28, solidaire du châssis 18, et
donc se situant au-
dessus de la table d'appui 15 sur laquelle ils travaillent, apte à assister le
soulèvement du
maillon de liaison 6 et faciliter sa solidarisation avec le maillon aval de la
chaîne maître 8.
Ensuite, une fois ce liaisonnement de chaînes 2, 8 réalisé, l'opérateur
manoeuvre en
traction le treuil tensionneur 7 pour absorber le mou de chaîne ; si cela
n'était pas déjà fait, il
positionne correctement le treuil tensionneur 7 de sorte à aligner son brin de
traction sur l'axe A
de la chaîne d'ancrage 2 associée.
Après désactivation des moyens stoppeurs 5 (par ouverture des mâchoires 9 au
moyen du
volant de manoeuvre 10), l'opérateur peut ajuster la tension de la chaîne 2
par le treuil
tensionneur 7. Une fois la tension recherchée obtenue, les moyens stoppeurs 5
sont
manoeuvrés en fermeture (position active) pour bloquer la chaîne d'ancrage 2,
et son maillon de
liaison terminal 6 peut être désolidarisé du brin de chaîne maître 8.
La même opération peut être réalisée successivement sur les différentes
chaînes
d'ancrage 2 à retendre.
On comprend aussi que des manoeuvres similaires peuvent être mises en oeuvre
pour la
mise en tension initiale des chaînes d'ancrage 2, au moment du montage de
l'installation
d'ancrage 1.
A titre de variante, on notera que le contenant-réservoir fixe 22, assurant le
stockage de
l'extrémité amont 8" du brin de chaîne maître 8, peut être remplacé par un
contenant-réservoir
directement porté par le châssis roulant 18 du treuil tensionneur 7 (et donc
mobile avec ce treuil
7).
Dans l'installation d'ancrage selon l'invention, les chaumards de renvoi 4
comportent
encore avantageusement des moyens stoppeurs de chaîne qui leur sont propres
(non visibles
sur les figures), actionnés en activation ou en désactivation par un câble 30
dont l'extrémité de
manoeuvre aboutit au niveau de la table d'appui 15 associée, bloquée par une
butée supérieure
munie d'un crochet 31 (figures 6 et 7).
En cas de besoin, par exemple lors des manoeuvres de retensionnement des
chaînes 2, ces
moyens stoppeurs des chaumards 4 peuvent être actionnés en désactivation, en
utilisant le
treuil 28 (ou un autre) monté sur le châssis 18 du treuil tensionneur 7. Pour
cela, l'opérateur
accroche l'extrémité du câble de treuil 28 sur le crochet 31 et il manoeuvre
ce treuil en traction,
vers le haut.
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On comprend que la présence d'un treuil tensionneur unique simplifie de
manière
sensible la structure générale de l'installation d'ancrage selon l'invention,
avec un coût de
revient réduit et un poids diminué, par rapport aux installations classiques
existantes.
