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Patent 2861746 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent Application: (11) CA 2861746
(54) English Title: LENTILLE INTRAOCULAIRE AMELIOREE ET PROCEDE DE FABRICATION CORRESPONDANT
(54) French Title: IMPROVED INTRAOCULAR LENS AND CORRESPONDING MANUFACTURING METHOD
Status: Deemed Abandoned and Beyond the Period of Reinstatement - Pending Response to Notice of Disregarded Communication
Bibliographic Data
(51) International Patent Classification (IPC):
  • A61F 02/16 (2006.01)
(72) Inventors :
  • HEHN, FREDERIC (France)
(73) Owners :
  • FREDERIC HEHN
(71) Applicants :
  • FREDERIC HEHN (France)
(74) Agent: LAVERY, DE BILLY, LLP
(74) Associate agent:
(45) Issued:
(86) PCT Filing Date: 2013-01-22
(87) Open to Public Inspection: 2013-08-01
Availability of licence: N/A
Dedicated to the Public: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): Yes
(86) PCT Filing Number: PCT/FR2013/050133
(87) International Publication Number: FR2013050133
(85) National Entry: 2014-06-26

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
1200190 (France) 2012-01-24

Abstracts

English Abstract

The invention relates to an intraocular lens having an optical axis (y), and a central area (Z1) and a peripheral area (Z2, Z3, Z4) which are substantially symmetrical relative to said optical axis and extend substantially perpendicular thereto, said central area extending up to a first distance, and the peripheral area extending from the first distance until the end of the intraocular lens, wherein the central area has nominal optical power, and the peripheral area has a radius of curvature that varies in a continuous, monotonic manner in accordance with the distance to the optical axis, such that a target asphericity value is obtained at a second distance from the optical axis, the first distance and the second distance being calculated from a photopic pupil diameter and a mesopic pupil diameter of a patient, respectively.


French Abstract

Une lentille intraoculaire présente un axe optique (y), une zone centrale (Z1), et une zone périphérique (Z2, Z3, Z4) sensiblement symétriques par rapport audit axe optique et s'étendant sensiblement perpendiculairement à celui-ci, ladite zone centrale s'étendant jusqu'à une première distance, et la zone périphérique s'étendant de la première distance jusqu'à l'extrémité de la lentille intraoculaire, dans laquelle la zone centrale présente une puissance optique nominale, et la zone périphérique présente un rayon de courbure variant de manière continue et monotone en fonction de l'éloignement à l'axe optique, de telle sorte qu'une valeur d'asphéricité cible est obtenue à une seconde distance par rapport à l'axe optique, la première distance et la deuxième distance étant calculées à partir respectivement d'un diamètre de pupille photopique et d'un diamètre de pupille mésopique d'un patient.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.


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Revendications
1. Lentille intraoculaire, caractérisée en ce qu'elle présente un axe optique
(y), une
zone centrale (Z1), et une zone périphérique (Z2, Z3, Z4) sensiblement
symétriques
par rapport audit axe optique (y) et s'étendant sensiblement
perpendiculairement à
celui-ci, ladite zone centrale (Z1) s'étendant jusqu'à une première distance
(P p/2), et
la zone périphérique (Z2, Z3, Z4) s'étendant de la première distance (P p/2)
jusqu'à
l'extrémité de la lentille intraoculaire, dans laquelle la zone centrale (Z1)
présente
une puissance optique nominale, et la zone périphérique (Z2, Z3, Z4) présente
un
rayon de courbure variant de manière continue et monotone en fonction de
l'éloignement (x) à l'axe optique (y), de telle sorte qu'une valeur
d'asphéricité cible
est obtenue à une seconde distance (De) par rapport à l'axe optique (y), la
première
distance (P p/2) et la deuxième distance (De) étant calculées à partir
respectivement
d'un diamètre de pupille photopique (P p) et d'un diamètre de pupille
mésopique
(Pm) d'un patient.
2. Lentille intraoculaire selon la revendication 1, dans laquelle la zone
périphérique
(Z2, Z3, Z4) comprend une zone d'emmétropie (Z2), s'étendant entre la première
distance (P p/2) et la deuxième distance (De), dans laquelle le rayon de
courbure
varie de manière continue et strictement monotone dans la zone d'emmétropie
(Z2).
3. Lentille intraoculaire selon la revendication 2, dans laquelle le rayon de
courbure
varie en fonction de l'éloignement à l'axe optique selon une fonction au moins
en
partie trigonométrique ([20]) dans la zone d'emmétropie (Z2).
4. Lentille intraoculaire selon la revendication 2, dans laquelle le rayon de
courbure
varie de manière linéaire en fonction de l'éloignement à l'axe optique dans la
zone
d'emmétropie (Z2).
5. Lentille intraoculaire selon l'une des revendications précédentes, dans
laquelle la
zone périphérique (Z2, Z3, Z4) comprend une zone externe (Z3, Z4), s'étendant
au-

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delà la deuxième distance (De), dans laquelle le rayon de courbure varie de
manière
continue et monotone.
6. Lentille intraoculaire selon la revendication 5, dans laquelle le rayon de
courbure
varie en fonction de l'éloignement à l'axe optique selon une fonction au moins
en
partie trigonométrique ([20], ([30]) dans la zone externe (Z3, Z4).
7. Lentille intraoculaire selon la revendication 5, dans laquelle le rayon de
courbure
varie de manière linéaire en fonction de l'éloignement à l'axe optique dans la
zone
externe (Z3, Z4).
8. Lentille intraoculaire selon la revendication 5, dans laquelle le rayon de
courbure est
sensiblement constant dans la zone externe (Z3, Z4).
9. Lentille intraoculaire selon l'une des revendications précédentes, dans
laquelle la
zone externe (Z3, Z4) comprend une zone intermédiaire (Z3) s'étendant entre la
deuxième distance (De/2) et une troisième distance (2De-P p/2), et une zone
d'extrémité (Z4) s'étendant entre la troisième distance (De-P p/2) et
l'extrémité de la
lentille, la troisième distance (2De-P p/2) étant calculée à partir d'un
diamètre de
pupille mésopique (Pm) et d'un diamètre de pupille photopique (P p) d'un
patient.
10. Lentille intraoculaire selon la revendication 9, dans laquelle le rayon de
courbure
varie en fonction de l'éloignement à l'axe optique selon une fonction au moins
en
partie trigonométrique ([20], ([30]) dans la zone intermédiaire (Z3).
11. Lentille intraoculaire selon la revendication 9, dans laquelle le rayon de
courbure
varie de manière linéaire en fonction de l'éloignement à l'axe optique dans la
zone
intermédiaire (Z3).
12. Lentille intraoculaire selon l'une des revendications 9 à 11, dans
laquelle le rayon de
courbure est sensiblement constant dans la zone d'extrémité (Z4).
13. Procédé de calcul d'un profil de rayon de courbure pour une lentille
intraoculaire
caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :

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a) recevoir des paramètres de biométrie d'un patient comprenant au moins un
premier rayon de courbure (Rc), un diamètre de pupille photopique (Pp), et
un diamètre de pupille mésopique (Pm)
b) déterminer une distance d'emmétropie (De) à partir au moins du diamètre de
pupille mésopique (Pm), et un deuxième rayon de courbure (Rp) à partir du
premier rayon de courbure (Rc) et d'une valeur d' asphéricité cible,
c) calculer un profil de rayon de courbure dans une direction sensiblement
perpendiculaire à un axe optique (y) souhaité pour la lentille intraoculaire,
dans lequel le rayon de courbure est égal au premier rayon de courbure (Rc)
dans une zone centrale (Z1) s'étendant entre l'axe optique (y) et une
première distance (Pp/2) calculée à partir au moins du diamètre de pupille
photopique (Pp), et dans lequel, dans une zone périphérique (Z2, Z3, Z4)
s'étendant de la première distance (Pp/2) jusqu'à l'extrémité de la lentille
intraoculaire, le rayon de courbure varie de manière continue et monotone en
fonction de l'éloignement (x) à l'axe optique (y), de telle sorte que le rayon
de courbure est égal au deuxième rayon de courbure (Rp) à la distance
d'emmétropie (De) par rapport à l'axe optique (y).
14. Procédé de fabrication d'une lentille intraoculaire, dans lequel un profil
de rayon de
courbure est déterminé selon le procédé de la revendication 13, et dans lequel
une
lentille intraoculaire est fabriquée selon ce profil de rayon de courbure.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


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Lentille intraoculaire améliorée et procédé de fabrication correspondant
L'invention concerne le domaine de l'ophtalmologie, et plus particulièrement
les
lentilles intraoculaires.
Le domaine des lentilles intraoculaires a connu de nombreuses découvertes et
progressions ces dix dernières années. En effet, le traitement de la cataracte
est devenu
une opération classique et maîtrisée.
Pour autant, ce domaine reste un domaine à la pointe de la recherche, et dans
lequel la
maturité des méthodes reste relative. Cela se traduit notamment par le fait
qu'il n'existe
pas à ce jour de lentille intraoculaire qui permette de corriger à la fois la
myopie (ou
l'hypermétropie) et la presbytie de manière satisfaisante. En effet, les seuls
implants qui
visent à résoudre ce problème sont des lentilles multifocales, qui sont
sources de halos
qui peuvent être très gênants.
L'invention vient améliorer la situation.
A cet effet, l'invention propose une lentille intraoculaire, caractérisée en
ce qu'elle
présente un axe optique et une zone centrale et une zone périphérique
sensiblement
symétriques par rapport audit axe optique et s'étendant sensiblement
perpendiculairement à celui-ci, ladite zone centrale s'étendant jusqu'à une
première
distance, et la zone périphérique s'étendant de la première distance jusqu'à
l'extrémité
de la lentille intraoculaire, dans laquelle la zone centrale présente une
puissance optique
nominale, et la zone périphérique présente un rayon de courbure variant de
manière
continue et monotone en fonction de l'éloignement à l'axe optique, de telle
sorte qu'une
valeur d' asphéricité cible est obtenue à une seconde distance par rapport à
l'axe optique,
la première distance et la deuxième distance étant calculées à partir
respectivement d'un
diamètre de pupille photopique et d'un diamètre de pupille mésopique d'un
patient.
L'invention concerne également un procédé de calcul d'un profil de rayon de
courbure
pour une lentille intraoculaire qui comprend les étapes suivantes :

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a) recevoir des paramètres de biométrie d'un patient comprenant au moins un
premier rayon de courbure, un diamètre de pupille photopique, et un diamètre
de
pupille mésopique,
b) déterminer une distance d'emmétropie à partir au moins du diamètre de
pupille
mésopique, et un deuxième rayon de courbure à partir du premier rayon de
courbure et d'une valeur d'asphéricité cible,
c) calculer un profil de rayon de courbure dans une direction sensiblement
perpendiculaire à un axe optique souhaité pour la lentille intraoculaire, dans
lequel le rayon de courbure est égal au premier rayon de courbure dans une
zone
centrale s'étendant entre l'axe optique et une première distance calculée à
partir
au moins du diamètre de pupille photopique, et dans lequel, dans une zone
périphérique s'étendant de la première distance jusqu'à l'extrémité de la
lentille
intraoculaire, le rayon de courbure varie de manière continue et monotone en
fonction de l'éloignement à l'axe optique, de telle sorte que le rayon de
courbure
est égal au deuxième rayon de courbure à la distance d'emmétropie par rapport
à
l'axe optique.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la
lecture de
la description qui suit, tirée d'exemples donnés à titre illustratif et non
limitatif, tirés des
dessins sur lesquels :
- la figure 1 représente un schéma optique d'un oeil,
- la figure 2 représente trois profils kératométriques d'un oeil,
- la figure 3 représente une vue schématique d'un oeil dans lequel une
lentille
intraoculaire selon l'invention est implantée, et dans lequel la pupille est
dilatée au
maximum,
- la figure 4 représente une vue schématique d'un oeil dans lequel une
lentille
intraoculaire selon l'invention est implantée, et dans lequel la pupille est
moyennement
dilatée,
- la figure 5 représente une vue schématique d'un oeil dans lequel une
lentille
intraoculaire selon l'invention est implantée, et dans lequel la pupille est
dilatée au
minimum,

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- la figure 6 représente un schéma de profil de rayon de courbure de la
lentille des
figures 3 à 5,
- la figure 7 représente un schéma de profil de rayon de courbure d'un mode
de
réalisation en variante d'une lentille intraoculaire selon l'invention,
- la figure 8 représente un schéma de profil de rayon de courbure d'un mode de
réalisation en variante d'une lentille intraoculaire selon l'invention,
- la figure 9 représente un diagramme de flux en exemple d'un procédé de
fabrication
d'une lentille intraoculaire selon l'invention, et
- la figure 10 représente un schéma d'un dispositif de calcul d'un profil
de lentille
intraoculaire selon l'invention, pouvant être mis en oeuvre dans le procédé de
la
figure 9.
Les dessins et la description ci-après contiennent, pour l'essentiel, des
éléments de
caractère certain. Ils pourront donc non seulement servir à mieux faire
comprendre la
présente invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.
En outre, la description détaillée est augmentée de l'annexe A, qui donne la
formulation
de certaines formules mathématiques mises en oeuvre dans le cadre de
l'invention. Cette
Annexe est mise à part dans un but de clarification, et pour faciliter les
renvois. Elle est
partie intégrante de la description, et pourra donc non seulement servir à
mieux faire
comprendre la présente invention, mais aussi contribuer à sa définition, le
cas échéant.
La figure 1 représente un schéma optique permettant de modéliser la vision
dans un oeil.
Un oeil 2 comprend une cornée 4, une pupille 6, un cristallin 8 et une rétine
10.
La cornée 4 et le cristallin 8 jouent le rôle de lentilles qui concentrent les
rayons
lumineux, la pupille 6 joue le rôle d'un diaphragme, et la rétine 10 celui de
photorécepteur. Idéalement, la cornée 4 est prolate, et présente un écartement
avec la
rétine 10 tel que l'ensemble des images se forment de manière focalisée sur
cette
dernière (aberrations sphériques nulles).

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Cela n'est en général pas le cas. Comme on peut le voir sur la figure 2, il
existe trois
types principaux de profils cornéens :
- le profil prolate, pour lequel l'indice kératométrique est légèrement
supérieur au centre
qu'en périphérie, ce qui induit une asphéricité Q < 0, avec hachures en trait
simple sur la
figure 2,
- le profil sphérique, pour lequel l'indice kératométrique est constant sur
l'oeil (Q= 0), et
- le profil oblate, pour lequel l'indice kératométrique est légèrement
inférieur au centre
qu'en périphérie, ce qui induit une asphéricité Q > 0, avec hachures en double
trait sur la
figure 2.
D'une manière générale, un profil prolate ou légèrement hyper-prolate est
préféré, car
cela permet une meilleure vision de près. Un profil oblate est pénalisant pour
la vision
de loin, en particulier la nuit.
Le cristallin 8 vient en complément de la cornée 4, et subit des déformations
afin de
permettre l'accommodation pour la vision de près et pour la vision de loin. De
fait la
cornée 4 et le cristallin 8 peuvent être vus comme un ensemble de focalisation
12, dont
le profil est globalement prolate, sphérique ou oblate.
La myopie et l'hypermétropie sont deux conditions ophtalmologiques qui ont
pour
conséquence une vision faussée. Dans le cas de la myopie, l'oeil est trop
long, et la
rétine 10 est disposée après le plan focal de l'ensemble de focalisation. De
ce fait, les
rayons correspondant aux images éloignées ne sont pas focalisés correctement
et la
vision de loin n'est pas claire. Dans le cas de l'hypermétropie, c'est
l'inverse : l'oeil est
trop court. Cependant, dans ce cas, l'accommodation du cristallin peut
compenser en
partie ce défaut. Une autre condition ophtalmologique est la presbytie.
Au fur et à mesure que les personnes vieillissent, ou suite à certains
traumatismes, le
cristallin 8 peut subir une opacification progressive, qui est également
connue sous le
nom de cataracte. De plus, à partir d'environ 40 ans, l'oeil humain perd peu à
peu sa
capacité à accommoder (se contracter) pour déformer le cristallin, ce qui est
nécessaire
pour la mise au point dans la vision de près (perte de l'accommodation).

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La cataracte est une affection connue depuis l'antiquité, et qui est très bien
traitée de
nos jours au moyen d'une intervention chirurgicale au cours de laquelle le
cristallin 8
est remplacé par une lentille intraoculaire ou implant.
5 Afin de tenir compte des problèmes de vue préexistants chez le patient,
divers types
d'implants ont été développés, notamment pour corriger la myopie ou
l'hypermétropie.
Néanmoins, ces implants ont pour conséquence une perte de qualité importante
en ce
qui concerne la vision de près.
La situation est encore pire lorsque l'ensemble de focalisation présente un
profil oblate.
Pour compenser la presbytie, il est possible de rajouter une loupe, mais cela
est gênant.
Il apparaît donc qu'il n'est pas possible à ce jour de traiter avec une
lentille intraoculaire
à la fois la myopie et la presbytie, ni même de traiter l'un des deux
isolément sans
pénaliser soit la vision de loin, soit la vision de près. Les seules lentilles
intraoculaires
qui existent dans ce but sont dites multifocales diffractives , utilisent
le principe de la
lentille de Augustin Fresnel (1788-1827) décrite en 1822, principe qui, mis à
part
l'apodisation, n'a guère été amélioré.
Ce type de lentille comprend une pluralité de marches , chaque marche
agissant à la
manière d'un prisme qui sépare la lumière au moyen de deux foyers : l'un pour
la vision
de loin, et l'autre pour la vision de près. La lentille devant être d'un seul
tenant, les
prismes sont reliés entre eux par une portion de continuité, et cette
dichotomie induit
des halos lumineux gênants, une perte de contraste, et/ou un déficit important
de la
vision intermédiaire.
D'autres méthodes consistent à utiliser une lentille intraoculaire traitant la
vision de près
pour un oeil, et une lentille intraoculaire traitant la vision de loin pour
l'autre oeil. Ces
traitements réalisent une bascule appelée monovision. Cependant, cela ne donne
pas de
résultats satisfaisants.
Les travaux du Demandeur l'ont amené à étudier les profils cornéens pour leur
traitement par laser. Plus précisément, le Demandeur a découvert qu'un profil
cornéen

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peut être calculé pour traiter les problèmes liés à la vision de près sans
affecter la vision
de loin.
Une explication simplifiée est que ce traitement va produire un profil cornéen
travaillé
principalement en périphérie, avec un oeil légèrement prolate. L'asphéricité
qui en
découle est utilisée avantageusement pour améliorer la vision de près, tandis
que la
vision de loin n'est pas affectée, car elle s'exerce principalement au centre
de l'oeil. Ce
procédé est appelé isovision avancée ( advanced isovision en anglais),
et permet
à chaque oeil d'avoir une excellente vision, à la fois de loin de manière
réfractive, et de
près de manière asphérique, ce qui s'oppose à la monovision.
En effet si l'on se réfère aux polynômes de Zernike :
- la vision de loin sera corrigée de manière réfractive par une
modification du
coefficient C4, ou Z(2,0), appelé l défocus appartenant au 2' ordre
polynomial, et
- la vision intermédiaire et de près seront corrigées de manière
asphérique,
grâce à l'asphéricité négative de la cornée induisant des aberrations
sphériques
négatives de coefficient C12 ou Z(4,0), appelé 2' défocus appartenant au 4ème
ordre polynomial.
Il est donc possible d'utiliser deux types de corrections optiques,
respectivement de loin
et de près, qui utilisent des ordres polynomiaux différents, respectivement de
niveau
deux Z(2 ,0) d'équation polaire (2p2 - 1), et de niveau quatre Z(4 ,0)
d'équation polaire
(6p4 - 6p2 +1). Ces corrections ne sont donc pas en compétition, mais sont au
contraire
complémentaires.
Un tel système optique ne divise pas la lumière en deux, et permet d'atteindre
une
vision 20/20 J1 en monoculaire, sans compromis ni en vision de loin, ni en
vision de
près, ni en vision intermédiaire, et sans perte de contraste.

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En poussant ces recherches, le Demandeur a étendu ses travaux aux lentilles
intraoculaires, et a notamment découvert comment celles-ci peuvent être
profilées afin
de traiter à la fois la vision de près et la vision de loin.
La figure 3 représente une vue schématique axiale d'un oeil dans lequel une
lentille
intraoculaire 12 selon l'invention a été implantée.
Comme on le verra dans ce qui suit, le profil de la lentille intraoculaire 12
dépend du
profil cornéen de l'oeil 2, ainsi que des caractéristiques générales de son
oeil, comme sa
longueur etc. Comme cela apparaîtra également, le profil de la lentille
intraoculaire 12
dépend d'un paramètre appelé zone optique utile .
En effet, lorsqu'elle est implantée, la lentille intraoculaire 12 vient
pratiquement au
contact de la pupille 6, comme le cristallin naturel 8 qui est habituellement
situé dans la
chambre postérieure, à une faible distance de la pupille 6 d'environ 100 m.
Du fait de
son positionnement contre la pupille 6, seule une partie restreinte dite zone
optique utile
sera traversée par des rayons lumineux.
La zone optique utile de la lentille intraoculaire 12 dépend directement de
l'état de
dilatation de la pupille 6. En effet, plus celle-ci est dilatée, plus grande
est la zone
optique utile.
Sur la figure 3, la pupille 6 a été représentée dans son état de dilatation
maximale, ou
pupille scotopique. Dans cette configuration, le diamètre de la pupille est
noté Ps. Sur la
figure 4, la pupille 6 a été représentée dans son état de dilatation moyen, ou
pupille
mésopique. Dans cette configuration, le diamètre de la pupille est noté Pm.
Sur la
figure 5, la pupille 6 a été représentée dans son état de dilatation minimale,
ou pupille
photopique. Dans cette configuration, le diamètre de la pupille est noté Pp.
Chacun de ces états peut être rapproché d'une condition de vue. En effet,
lorsqu'il fait
nuit, la lumière est minimale, et la pupille 6 sera donc dilatée entre Pm et
Ps.
Inversement, en plein jour, la lumière est maximale, et la pupille 6 sera donc
dilatée

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entre Pm et Pp. Pour des raisons assez évidentes, la lecture est en général
associée à ce
dernier cas, c'est-à-dire lorsque la pupille 6 est dilatée entre Pm et Pp. Par
conséquent,
la lentille intraoculaire 12 présente un profil optimisé pour fonctionner
entre Pm et Pp.
Avant une opération de la cataracte, le patient est soumis à divers tests,
également
appelés biométrie. La biométrie est réalisée afin de déterminer un paramètre
de la
lentille intraoculaire appelé puissance. Ce paramètre sert notamment à choisir
un
implant adapté à la structure de l'oeil du patient, et permet par exemple de
corriger sa
vision de loin.
Dans les faits, la puissance de l'implant repose sur ses rayons de courbures
antérieur et
postérieur, son épaisseur, et son indice de réfraction n. L'indice n est
propre au matériau
qui compose l'implant, et est déterminé par rapport à une solution saline
d'indice de
réfraction 1,336, à 35 C, pour une longueur d'onde de 546,1 nm qui correspond
à la
longueur d'onde moyenne du spectre perçu par l'oeil humain.
Cette puissance est estimée sur une zone optique de 3 mm de diamètre. Le rayon
de
courbure au centre de la lentille intraoculaire 12 correspondant à cette
puissance
nominale sera noté Rc dans la suite. La puissance peut être par exemple
calculée grâce à
une formule de type SRK, qui la calcule à partir d'une constante A dépendant
de
l'implant, de la longueur L de l'oeil, et de l'indice kératométrique central
de la cornée du
patient.
De nombreuses autres formules pourront être utilisées pour calculer la
puissance en
fonction des indications thérapeutiques particulières de chaque patient, et
donc
permettre d'obtenir le rayon de courbure Rc équivalent. Une fois la puissance
nominale
déterminée, le rayon de courbure Rc est fixé puisqu'il s'agit du rayon de
courbure au
centre d'une lentille intraoculaire qui présente la puissance nominale.
Au cours de ces travaux sur la chirurgie au laser, le Demandeur a découvert
que, pour
obtenir un traitement simultané de la myopie/hypermétropie et de la presbytie
optimal,
il faut obtenir un indice central pour l'ensemble de focalisation qui corrige
la

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myopie/hypermétropie, et moduler le profil excentré par rapport à l'axe
optique de
manière à obtenir une valeur d'asphéricité Q qui dépend de l'âge du patient.
Cela est
décrit dans la demande de brevet français FR 11/02842.
Dans le cas présent, comme la lentille intraoculaire vient remplacer le
cristallin, il n'y a
plus d'accommodation du tout. L'asphéricité cible est donc fixe, et peut
prendre une
valeur nécessaire et suffisante comme -1,0. Et comme on l'a vu plus haut,
cette valeur
cible d'asphéricité doit être obtenue pour la pupille mésopique.
Le Demandeur a donc créé des lentilles intraoculaires dont le profil de rayon
de
courbure est tel que, dans une zone centrale, la puissance de la lentille
intraoculaire est
la puissance nominale tirée de la biométrie et qui correspond au rayon de
courbure Rc,
et, dans une zone périphérique, à une distance correspondant à la pupille
mésopique, le
rayon de courbure est tel que l'asphéricité est de -1,0. D'une manière
générale, la
distance à laquelle l'asphéricité obtenue doit être égale à -1,0 sera appelée
distance
d'emmétropie et notée De.
Comme on le verra plus bas, la distance De est un paramètre important pour la
lentille
intraoculaire, puisqu'elle définit indirectement son profil de rayon de
courbure. D'une
manière générale, la distance De dépend de la pupille mésopique Pm. En
variante, la
distance De pourra être calculée à partir d'une fonction ayant comme argument
la
pupille mésopique Pm, ainsi que la pupille photopique Pp et/ou la pupille
scotopique Ps.
Dans les exemples décrits avec les figures 6 à 8, la distance De est égale à
Pm/2. Dans
ce qui suit, les distances, qu'elles concernent Ps, Pm, Pp ou De, ou une autre
distance,
sont données en mm, selon l'axe x, qui est perpendiculaire à l'axe optique y.
Dans les figures 6 à 8, les profils représentés sont basés sur les paramètres
suivants :
- Pp = 1 mm,
- De = Pm/2 = 3 mm,
- Rc = 23 dioptries,
- Rp = 17 dioptries, et
- a = 0,5.

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La figure 6 représente un premier profil de rayon de courbure préféré pour une
lentille
intraoculaire selon l'invention.
Dans ce mode de réalisation, le rayon de courbure de la lentille intraoculaire
12 varie
5 selon quatre zones notées respectivement Z1, Z2, Z3 et Z4.
Dans l'exemple décrit ici, la zone Z1 comprend la partie la lentille
intraoculaire selon
l'axe x qui est comprise dans la plage [-Pp/2 ; Pp/2]. De fait la zone Z1
correspond à la
zone de la lentille intraoculaire qui est utile pour la vision de loin. Dans
la zone Z1, le
10 rayon de courbure de la lentille intraoculaire est égal au rayon de
courbure Rc. Ainsi, la
vision de loin est assurée.
Dans l'exemple décrit ici, la zone Z2 comprend la partie la lentille
intraoculaire qui est
comprise selon l'axe x dans les plages [-De ; -Pp/2] et [Pp/2 ; De], c'est-à-
dire [-Pm/2 ;
-Pp/2] et [Pp/2; Pm/2]. De fait la zone Z2 correspond à la zone de la lentille
intraoculaire 12 qui est comprise entre la pupille photopique Pp et la pupille
mésopique Pm, c'est-à-dire la zone qui est utile pour la lecture ou la vision
de près en
général.
Comme on l'a vu plus haut, le but recherché est que l'asphéricité Q soit égal
à -1,0 à la
distance De. Pour cela, il faut que la lentille intraoculaire ait un rayon de
courbure Rp
que l'on peut calculer à partir de la formule [10] de l'Annexe A.
Dans la zone Z2, le rayon de courbure de la lentille intraoculaire est donc
égale à Rc
pour x égal ¨Pp/2 et à Pp/2, et à Rp pour x égal à ¨Pm/2 et Pm/2. Entre ces
valeurs, le
Demandeur a découvert qu'il est avantageux que le rayon de courbure de la
lentille
intraoculaire dans la zone Z2 évolue selon la formule [20] de l'Annexe A. En
effet, ce
profil permet d'obtenir l'asphéricité voulue de manière progressive.
Dans l'exemple décrit ici, la zone Z3 comprend la partie la lentille
intraoculaire qui est
comprise selon l'axe x dans les plages [-(2De-Pp/2) ; -De] et [De; (2De-
Pp/2)], c'est-à-
dire [-(Pm-Pp/2) ; -Pm/2] et [Pm/2 ; (Pm-Pp/2)]. De fait la zone Z3 correspond
à la zone

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de la lentille intraoculaire qui est comprise entre la pupille photopique Pm
et la pupille
scotopique Ps, c'est-à-dire la zone de la pupille qui est utilisée pour la
vision de nuit.
Le Demandeur a découvert qu'il est avantageux que le rayon de courbure de la
lentille
intraoculaire dans la zone Z3 évolue selon la formule [30] de l'Annexe A. En
effet, cela
harmonise le profil de la lentille intraoculaire avec la zone Z2.
Enfin, la zone Z4 comprend, dans l'exemple décrit ici, la partie de la
lentille
intraoculaire qui est comprise selon l'axe x dans les plages [-6,5 ; -(2De-
Pp/2)] et
[(2De-Pp/2) ; 6,5], c'est-à-dire [-6,5 ; -(Pm-Pp/2)] et [(Pm-Pp/2) ; 6,5]. De
fait, la zone
Z4 correspond à la partie de la lentille intraoculaire qui n'est pas exposée à
la lumière.
Le Demandeur a découvert qu'il est avantageux que le rayon de courbure de la
lentille
intraoculaire soit égal à 2Rp-Rc dans la zone Z4, soit le rayon de courbure de
la lentille
intraoculaire à l'extrémité de la zone Z3.
La figure 7 représente un autre mode de réalisation de la lentille
intraoculaire selon
l'invention. Dans ce mode de réalisation, le Demandeur a considéré que la
progression
dans la zone Z3 devait être diminuée, afin que l'asphéricité ne diminue pas de
manière
trop importante. Les zones Z1 à Z4 et les valeurs Rc et Rp n'ont pas été
représentées car
elles sont identiques à celles de la figure 6.
Pour cela, le rayon de courbure de la lentille intraoculaire dans la zone Z3
évolue selon
la formule [30] de l'Annexe A, où le coefficient a est un réel compris dans la
plage ]0 ;
1[, et choisi dans cette plage, par exemple en fonction d'un rapport C de la
formule [40]
de l'Annexe A. Afin de préserver la continuité, le rayon de courbure de la
lentille
intraoculaire dans la zone Z4 est identique au rayon de courbure de la
lentille
intraoculaire à l'extrémité de la zone Z3, c'est-à-dire qu'elle est plus
importante que
dans le cas de la figure 6. En pratique cette valeur est égale à (1+a)Rp-Rc.

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La figure 8 représente encore un autre mode de réalisation de la lentille
intraoculaire
selon l'invention. Dans ce mode de réalisation, le Demandeur a simplifié le
profil de
rayon de courbure de la lentille intraoculaire, de sorte que:
- le rayon de courbure dans les zones Z1 et Z4 est identique à celle de la
lentille de la
figure 6,
- le rayon de courbure évolue de manière linéaire dans les zones Z2 et Z3,
et
- le rayon de courbure est égal à Rp pour x égal à De et ¨De, c'est-à-dire
¨Pm/2 et
Pm/2.
En variante de ce mode de réalisation, la zone Z3 et la zone Z4 peuvent être
fusionnées,
et présenter un rayon de courbure égal à Rp, dans le même but que celui
poursuivi avec
le mode de réalisation de la figure 7. Par souci de simplicité, les zones Z1 à
Z4 et les
valeurs Rc et Rp n'ont également pas été représentées sur cette figure.
Dans les modes de réalisation qui précèdent, la zone Z1 peut être étendue ou
diminuée
en largeur, et la zone Z3 peut également être étendue ou supprimée, jusqu'à
fusion avec
la zone Z2 ou la zone Z4. La zone Z4 peut en outre être délimitée non pas par
la valeur
x égal à 2De ¨ Pp/2, mais par la valeur x égal Ps. Dans ce cas, les formules
de
l'Annexe A seront adaptées. Enfin, d'autres fonctions que la fonction cos()
pourront
être utilisées. Il ressort particulièrement de ces modes de réalisations que
le rayon de
courbure peut être décrit par une fonction mathématique continue dont les
valeurs sont
comprises entre Rc et Rp au moins.
La figure 9 représente un diagramme de flux schématique d'un procédé de
fabrication
d'une lentille intraoculaire selon l'un des modes de réalisation précédents.
Ce procédé débute par une opération 900 dans laquelle des paramètres
concernant le
patient sont reçus. Ces paramètres sont le rayon de courbure Rc voulu au
centre de la
lentille intraoculaire ou la puissance nominale correspondante, ainsi qu'au
moins les
distances Pp et Pm du patient. En variante, la distance Ps peut également être
reçue.

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Ensuite, dans une opération 910, la distance d'emmétropie De est calculée,
soit en la
définissant égale à Pm/2, soit par une fonction des distances Pm, ainsi que Pp
et/ou Ps.
L'opération 910 comprend également le calcul du rayon de courbure Rp qui
permet
d'obtenir une valeur d'asphéricité de -1,0 à la distance ¨De/2 et De/2.
Une fois l'opération 910 terminée, le profil de rayon de courbure de la
lentille
intraoculaire est calculé dans une opération 920, selon l'un des profils
décrits avec les
figures 6 à 8, et par définition des différentes zones Z1 à Z4.
Enfin, dans une opération 930, la lentille intraoculaire est fabriquée selon
le profil
calculé à l'opération 920.
Il apparaît que le procédé de la figure 9 comprend un procédé de calcul de
profil de
rayon de courbure d'une lentille intraoculaire et une étape de fabrication sur
la base de
ce profil.
La figure 10 représente un schéma simplifié d'un dispositif 20 de calcul de
profil de
rayon de courbure d'une lentille intraoculaire selon l'invention.
Le dispositif 20 comprend une mémoire 24, une unité de traitement 26, une
interface 28
et un ordonnanceur 30.
La mémoire 24 est dans l'exemple décrit ici un support de stockage classique,
qui peut
être un disque dur à plateau ou à mémoire flash (SSD), de la mémoire flash ou
ROM, un
support de stockage physique comme un disque compact (CD), un disque DVD, un
disque Blu-Ray, ou tout autre type de support de stockage physique. L'unité de
stockage 24 peut également être déportée, sur un support de stockage réseau
(SAN), ou
sur Internet, ou d'une manière générale dans le "cloud".
L'unité de traitement 26 est dans l'exemple décrit ici un élément logiciel
exécuté par un
ordinateur qui les contient. Cependant, elle pourrait être exécutée de manière
répartie

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sur plusieurs ordinateurs, ou être réalisée sous la forme d'un circuit imprimé
(ASIC,
FPGA ou autre), ou d'un microprocesseur dédié (NoC ou SoC) à un ou plusieurs
coeurs.
L'interface 28 permet à un praticien d'entrer les paramètres de biométrie
relatifs à un
patient pour lequel le calcul de profil de rayon de courbure est souhaité, et
pour ajuster
certains de ces paramètres le cas échéant. L'interface 28 peut être
électronique, c'est-à-
dire être une liaison entre le dispositif 20 et un autre appareil permettant
au praticien
d'interagir avec le dispositif 20. L'interface 28 peut également intégrer un
tel appareil, et
comprendre par exemple un affichage et/ou des haut-parleurs, afin de permettre
la
communication avec le praticien.
L'ordonnanceur 30 commande sélectivement l'unité de traitement 26 et
l'interface 28, et
accède à la mémoire 24 pour mettre en oeuvre les traitements du procédé de la
figure 9.
H ressort de ce qui précède que le Demandeur a découvert une lentille
intraoculaire dont
le profil de rayon de courbure permet de traiter à la fois la
myopie/hypermétropie,
l'astigmatisme_et la presbytie. Cela est obtenu par la définition d'un profil
de rayon de
courbure continu et monotone (strictement ou au sens large) qui associe deux
valeurs de
rayon de courbure (Rc et Rp) dont l'une (celle correspondant à Rc) correspond
à une
puissance optique nominale déterminée de manière classique.
Ainsi, le profil de rayon de courbure comprend une zone centrale (Z1) dans
laquelle la
puissance optique est nominale, et une zone périphérique (Z2, Z3, Z4) dans
laquelle la
puissance optique varie, de sorte qu'une valeur cible d'asphéricité (-1,0)
soit obtenue à
une distance choisie (De) de l'axe optique. Dans la zone périphérique, la zone
Z2 peut
être vue comme une zone d' emmétropie, la zone Z3 comme une zone
intermédiaire, et
la zone Z4 comme une zone d'extrémité, les zones Z3 et Z4 définissant entre
elles une
zone externe.
Contrairement aux lentilles diffractives, le profil ainsi défini ne nécessite
pas de solution
de continuité, ni de marche, et en conséquence n'induit donc pas de halos, ni
de pertes
de contraste. En effet, les aberrations sphériques produites sont comme une
propriété

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optique ajoutée à la caractéristique réfractive, donnée par la puissance
centrale de
l'implant, et elles sont créées par l'abaissement périphérique du rayon de
courbure de
l'implant.
5 Cela est notamment obtenu grâce à l'utilisation d'effets optiques non
utilisés dans les
lentilles intraoculaires connues. En effet, jusqu'à la découverte du
Demandeur, il était
considéré que seuls les polynômes de Zernicke d'ordre 2 étaient exploitables.
On notera que la lentille de l'invention a été décrite dans le but d'obtenir
une asphéricité
10 égale à -1,0 à la deuxième distance. Dans le cas plus général, si une
valeur différente
d'asphéricité cible est voulue, il suffit de changer la valeur du rayon de
courbure Rp à la
deuxième distance, selon la formule [50] de l'Annexe A.
Dans différentes variantes, le dispositif pourra présenter les
caractéristiques suivantes :
15 - la zone périphérique (Z2, Z3, Z4) comprend une zone d'emmétropie
(Z2),
s'étendant entre la première distance (Pp/2) et la deuxième distance (De),
dans laquelle
le rayon de courbure varie de manière continue et strictement monotone dans la
zone
d'emmétropie (Z2),
- le rayon de courbure varie en fonction de l'éloignement à l'axe
optique selon
une fonction au moins en partie trigonométrique ([20]) dans la zone
d'emmétropie (Z2).
- le rayon de courbure varie de manière linéaire en fonction de
l'éloignement à
l'axe optique dans la zone d'emmétropie (Z2),
- la zone périphérique (Z2, Z3, Z4) comprend une zone externe (Z3,
Z4),
s'étendant au-delà la deuxième distance (De), dans laquelle le rayon de
courbure varie
de manière continue et monotone,
- le rayon de courbure varie en fonction de l'éloignement à l'axe
optique selon
une fonction au moins en partie trigonométrique ([20], ([30]) dans la zone
externe (Z3,
Z4),
- le rayon de courbure varie de manière linéaire en fonction de
l'éloignement à
l'axe optique dans la zone externe (Z3, Z4).
- le rayon de courbure est sensiblement constant dans la zone externe
(Z3, Z4),

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- la zone externe (Z3, Z4) comprend une zone intermédiaire (Z3)
s'étendant entre
la deuxième distance (De/2) et une troisième distance (2De-Pp/2), et une zone
d'extrémité (Z4) s'étendant entre la troisième distance (De-Pp/2) et
l'extrémité de la
lentille, la troisième distance (2De-Pp/2) étant calculée à partir d'un
diamètre de pupille
mésopique (Pm) et d'un diamètre de pupille photopique (Pp) d'un patient,
- le rayon de courbure varie en fonction de l'éloignement à l'axe
optique selon
une fonction au moins en partie trigonométrique ([20], ([30]) dans la zone
intermédiaire
(Z3),
- le rayon de courbure varie de manière linéaire en fonction de
l'éloignement à
l'axe optique dans la zone intermédiaire (Z3), et
- le rayon de courbure est sensiblement constant dans la zone
d'extrémité (Z4).
On rappellera que les lentilles intraoculaires sont composées d'une partie
centrale dite
optique de l'implant servant à corriger la vision sur un diamètre de 6 à 6,5
mm,
reliée à une plusieurs haptiques servant au centrage et à la stabilité de
la lentille
intraoculaire dans le sac cristallinien. Les lentilles intraoculaires peuvent
être monobloc,
ou à anses rapportées également appelées implant trois pièces. L'invention
décrite plus
haut se concentre sur la partie optique de la lentille, et n'est donc pas
restreinte à un
type spécifique d'haptique. D'une manière générale, l'invention concerne une
lentille
intraoculaire sphérique, ou sphérocylindrique pour corriger un astigmatisme
associé.
Elle peut être réalisée dans divers type de matériaux hydrophyles ,
hydrophobes,
liquides, etc. En variante, la variation de l'asphéricité Q pourrait être
obtenue non pas
par variation du rayon de courbure, mais par variation de l'indice n du
matériau entre
son centre et sa périphérie. De plus, d'autres valeurs Q cibles différentes de
-1,00
comme -1,05 ou -1,10, ou autres, pourront également être obtenues.
L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une lentille
intraoculaire,
dans lequel un profil de rayon de courbure est déterminé selon le procédé de
calcul de
profil de rayon de courbure décrit plus haut, et dans lequel une lentille
intraoculaire est
fabriquée selon ce profil de rayon de courbure.

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ANNEXE A
Rp j R = c / 2 [10]
R(z) = RIP + ¨Rpl cos (f7õ ..................... 1-1-PP12 [20]
µ.z
R(ar)= +etc ¨Rplcos((*. f )) [30]
2 iPsis Pp)I2
C
[40]
RP = 4 + Q * Re/2 [50]

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
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Application Received - PCT 2014-09-09
Inactive: First IPC assigned 2014-09-09
Inactive: IPC assigned 2014-09-09
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Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Description 2014-06-25 17 745
Abstract 2014-06-25 2 80
Drawings 2014-06-25 4 59
Claims 2014-06-25 3 122
Representative drawing 2014-09-09 1 4
Notice of National Entry 2014-09-08 1 206
Reminder of maintenance fee due 2014-09-22 1 111
Courtesy - Abandonment Letter (Maintenance Fee) 2016-03-03 1 172
PCT 2014-06-25 6 204