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CA 02864111 2014-08-07
WO 2013/120862 PCT/EP2013/052807
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PIPETTE DE PRELEVEMENT PERMETTANT DE DETECTER
LE PASSAGE DU PISTON PAR UNE
POSITION PREDETERMINEE
DESCRIPTION
DOMAINE TECHNIQUE
L'invention se rapporte au domaine des pipettes de prélèvement,
également dénommées pipettes de laboratoire ou encore pipettes de transfert de
liquide,
destinées au prélèvement et à la dispense de liquide dans des récipients ou
similaires.
Les pipettes concernées par la présente invention sont les pipettes à
actionnement manuel. Ces pipettes sont destinées à être tenues en main par un
opérateur durant les opérations de prélèvement et de dispense de liquide, ces
opérations
étant réalisées par mise en mouvement d'un bouton de commande obtenue par
l'application d'une pression axiale d'actionnement sur ce même bouton.
Plus spécifiquement, l'invention se rapporte à des moyens de la pipette
permettant la détection d'un passage du piston par une position prédéterminée
le long
de sa course de dispense ou de sa course de purge.
ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE
Le fait de pouvoir détecter le passage du piston par une position
prédéterminée se révèle intéressant à plusieurs égards. Par exemple, cela
permet
d'assurer un comptage du nombre d'opérations de pipetage effectué avec une
même
pipette, comme cela est décrit dans le document W001/76749. Dans ce document,
il est
en effet divulgué le principe de l'émission d'un signal lorsque le piston a
atteint sa fin de
course, à des fins de comptage.
Pour ce faire, il est prévu un commutateur intégrant des contacts 118
embarqués sur le piston mobile à coulissement. En fonctionnement, ces contacts
sont
déplacés d'une longueur égale à la longueur totale de la course du piston, au
terme de
2
laquelle les contacts 118 engendrent la commutation via un pont conducteur
fixe sur le corps
de pipette.
Ainsi, la course importante requise pour les contacts 118 rend leur
implantation difficile, en particulier à cause de la présence nécessaire des
fils électriques 120
dont la longueur doit être suffisamment importante pour tolérer le débattement
entre le
microprocesseur fixe 84 et le point bas des contacts 118. Il en découle
également un risque de
défaillance, puisque les fils électriques 120 sont sujets à des risques de
coincement au cours des
déplacements du piston de la pipette.
Il est noté que la détection du passage du piston par une position
prédéterminée peut avoir d'autres applications que celle du comptage de cycles
de pipetage. A
cet égard, des exemples d'applications seront décrits ci-après. Néanmoins,
dans les solutions
actuelles, quelle que soit l'application retenue, les moyens mis en oeuvre
pour la détection du
passage du piston par une position prédéterminée restent perfectibles.
EXPOSÉ
L'invention a donc pour but de remédier au moins partiellement aux
inconvénients mentionnés ci-dessus, relatifs aux réalisations de l'art
antérieur.
Pour ce faire, selon un aspect englobant, l'invention vise une pipette de
prélèvement à actionnement manuel, la pipette comprenant : une tige de
commande dont
l'extrémité basse commande le déplacement d'un piston logé à coulissement dans
une
chambre d'aspiration de la pipette, l'extrémité haute de la tige de commande
portant un
bouton de commande destiné à être mis en mouvement par une pression axiale
d'actionnement d'un opérateur de manière à ce que le piston effectue
successivement une
course de dispense durant laquelle se chargent des premiers moyens élastiques
de rappel, puis
une course de purge durant laquelle se chargent des seconds moyens élastiques
de rappel ; un
dispositif électronique destiné à recevoir un signal de commutation traduisant
le passage du
piston par une position prédéterminée le long de sa course de dispense ou de
sa course de
purge, position dans laquelle lesdits premiers et/ou seconds moyens élastiques
de rappel
présentent un niveau prédéterminé de déformation ; et un commutateur qui,
lorsqu'il est
actionné par des moyens de commande de commutation, délivre ledit signal de
commutation
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audit dispositif électronique ; où lesdits moyens de commande comprennent un
organe mobile
d'actionnement solidaire d'un support élastique capable de se déformer
élastiquement sous
l'effet de ladite pression axiale d'actionnement appliquée par l'opérateur sur
le bouton de
commande, ladite pipette étant conçue de sorte que la déformation élastique du
support,
.. amenant l'organe mobile d'une position inactive à une position
d'actionnement, soit provoquée
seulement lorsque ladite pression axiale est d'intensité supérieure ou égale à
celle plaçant
lesdits premiers et/ou seconds moyens élastiques à leur niveau prédéterminé de
déformation
Le principe de l'invention repose sur l'établissement d'une corrélation
judicieuse des raideurs des premiers/seconds moyens de rappel et du support
élastique
.. déformable. En effet, ce dernier est conçu pour se déformer et déclencher
une commutation
seulement lorsque la pression axiale qu'il subit est suffisante pour avoir, au
préalable, engendré
une déformation des premiers et/ou seconds moyens élastiques de rappel ayant
conduit le
piston de pipette à atteindre sa position prédéterminée que l'on cherche à
détecter.
L'invention présente donc l'avantage de ne plus avoir d'identité entre la
longueur de course du piston et la longueur du déplacement relatif entre les
contacts fixe et
mobile du commutateur. Il en découle une plus grande fiabilité, une meilleure
facilité
d'implantation, ainsi qu'un risque de défaillance largement réduit.
Comme cela sera exposé ci-après, tout ou partie des moyens de détection
mentionnés ci-dessus sont de préférence intégrés au bouton de commande. Leur
implantation
y est aisée, et cette solution permet de facilement mettre en oeuvre
l'invention sur le parc
existant de pipettes, sans trop affecter la conception initiale. Néanmoins, le
système peut être
implanté autre part dans la pipette, de préférence toujours au moins en partie
dans le bouton
de commande, mais également dans d'autres endroits appropriés. Par exemple, le
commutateur et ses moyens de commande peuvent être agencés entre l'extrémité
basse de la
tige de commande et le piston.
Plusieurs applications sont possibles pour l'invention, comme le comptage du
nombre de cycles de pipetage, ce nombre pouvant être stocké en mémoire et/ou
affiché sur la
pipette, mais aussi la possibilité d'ordonner une action quelconque suite à la
détection du
passage du piston par la position prédéterminée, ou encore l'émission d'un
signal destiné à être
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reçu par un dispositif quelconque prévu pour communiquer à distance avec la
pipette. Dans ce
cadre, tout type de liaison sans fil peut être envisagé, sans sortir du cadre
de l'invention.
La position prédéterminée du piston est choisie en fonction des applications
désirées. Elle peut ainsi être retenue à tout endroit entre le début de la
course de dispense et la
.. fin de la course de purge, y compris le point bas de cette course de purge.
De préférence, ledit support élastique est conçu pour se déformer de manière
brusque lorsqu'il amène l'organe mobile de la position inactive à la position
d'actionnement.
De préférence, ledit support élastique présente une forme de dôme dont le
creux est orienté vers le bas de la pipette. Ainsi, lors de la déformation du
dôme provoquant la
commutation, l'orientation du creux du dôme s'inverse, de préférence de
manière brusque
comme mentionné ci-dessus.
De préférence, ledit support élastique est intégré audit bouton de commande,
et constitue la partie du bouton sur laquelle l'opérateur exerce directement
la pression axiale
d'actionnement lors d'une opération de pipetage. En d'autres termes, il
constitue une partie
supérieure de l'enveloppe externe du bouchon, mais pourrait alternativement
subir seulement
indirectement la pression axiale en étant recouvert par un autre élément, par
exemple une
peau souple fermant le bouton en partie supérieure.
De préférence, ledit organe mobile, solidaire du support élastique, est un
pion. Il pourrait alternativement s'agir d'une portion centrale du dôme.
De préférence, lesdits premiers et seconds moyens élastiques de rappel sont
des ressorts de compression, tel que cela est classiquement le cas dans les
pipettes actuelles à
actionnement manuel.
Comme évoqué ci-dessus, au moins une partie des éléments suivants, et de
préférence l'intégralité de ces éléments, sont intégrés au bouton de commande
:
- ledit dispositif électronique ;
- ledit commutateur ;
- lesdits moyens de commande ; et
- une alimentation électrique du dispositif électronique.
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De préférence, ledit dispositif électronique comprend un microprocesseur ou
similaire, et, de préférence, également un émetteur.
Cela permet au dispositif électronique d'être conçu pour effectuer au moins
l'une des actions suivantes :
- Stocker le nombre de signaux de commutation délivrés par ledit
commutateur, et, éventuellement, des données relatives à ces signaux de
commutation,
comme la date, l'heure, etc. Ce stockage est essentiellement prévu pour le
comptage du
nombre de cycles de pipetage effectués par la pipette.
- Ordonner une action suite à la délivrance d'un signal de commutation par
ledit commutateur, par exemple la mesure d'une donnée physique, comme une
pression, une
température, une masse de liquide prélevé, etc.
- Ordonner une modification de l'affichage sur un écran prévu sur la
pipette,
suite à la délivrance d'un signal de commutation par ledit commutateur. Par
exemple,
l'affichage peut indiquer le nombre d'opérations de pipetage depuis la
dernière mise à zéro.
- Émettre par une liaison quelconque sans fil, via un émetteur, un signal
d'émission vers un récepteur situé à distance de la pipette, suite à la
délivrance d'un signal de
commutation par le commutateur. Ici, il peut s'agir d'un récepteur équipant
tout type de
dispositif susceptible de communiquer à distance avec la pipette, tel qu'un
dispositif lumineux
d'aide à la dispense de liquide dans les puits d'au moins une microplaque de
titration destinée à
.. reposer sur ce dispositif lumineux.
De préférence, ladite position prédéterminée du piston correspond à la
position de transition entre la course de dispense et la course de purge, ou
encore à une
position à proximité de cette position de transition. Si d'autres positions
sont envisageables, la
position de transition s'avère particulièrement appropriée lorsqu'il s'agit de
détecter qu'une
dispense de liquide a bien été entièrement réalisée.
L'invention a également pour objet un système comprenant une pipette de
prélèvement telle que décrite ci-dessus, ainsi qu'un dispositif lumineux
d'aide à la dispense de
liquide dans les puits d'au moins un dispositif de titration destiné à reposer
sur le dispositif
lumineux, ce dernier étant conçu pour éclairer successivement lesdits puits en
réponse aux
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signaux d'émission transmis par liaison sans fil par ledit dispositif
électronique de la pipette. Ici
encore, la liaison sans fil peut être de tout type connu de l'homme du métier,
par exemple RF,
optique, etc.
Selon un autre aspect englobant, l'invention vise un bouton de commande
pour pipette de prélèvement à actionnement manuel, ledit bouton étant destiné
à être
solidaire de l'extrémité haute d'une tige de commande de la pipette dont
l'extrémité basse est
destinée à commander le déplacement d'un piston de pipette, ledit bouton de
commande
présentant une surface supérieure destinée à recevoir une pression axiale
d'actionnement d'un
opérateur désirant provoquer successivement une course de dispense puis une
course de purge
.. du piston, ledit bouton comprenant un dispositif électronique ainsi qu'un
commutateur qui,
lorsqu'il est actionné par des moyens de commande de commutation également
intégrés au
bouton, délivre un signal de commutation audit dispositif électronique,
lesdits moyens de
commande comprenant un organe mobile d'actionnement solidaire d'un support
élastique
capable de se déformer élastiquement sous l'effet de ladite pression axiale
d'actionnement
appliquée par l'opérateur sur le bouton de commande, ledit bouton étant conçu
de sorte que la
déformation élastique dudit support, amenant l'organe mobile d'une position
inactive à une
position d'actionnement, soit provoquée seulement lorsque ladite pression
axiale appliquée sur
ladite surface supérieure est d'intensité supérieure à une intensité
prédéterminée.
Selon un autre aspect englobant, l'invention vise une pipette de prélèvement
à actionnement manuel, la pipette comprenant : une tige de commande ayant une
extrémité
supérieure et une extrémité inférieure pour déplacer un piston logé dans une
chambre
d'aspiration de la pipette et libre de glisser dans la chambre d'aspiration,
la tige de commande
ayant un bouton de commande à son extrémité supérieure pouvant être déplacé
par une
pression d'actionnement axiale d'un opérateur de manière que le piston
effectue un
mouvement de dispense au cours duquel un premier ressort de compression est
chargé, suivi
d'un mouvement de purge au cours duquel un second ressort de compression est
chargé; un
microprocesseur pour recevoir un signal de commutation signalant le passage du
piston par
une position prédéterminée le long de son mouvement de dispense ou de son
mouvement de
purge, le premier et/ou le second ressort de compression ayant un niveau de
déformation
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prédéterminée à cette position prédéterminée ; et un commutateur pour envoyer
le signal de
commutation au microprocesseur lorsqu'il est activé par un pion, le pion étant
fixé à un support
élastique apte à se déformer élastiquement sous l'effet de la pression
d'actionnement axiale
appliquée par l'opérateur sur le bouton de commande ; où la pipette est
adaptée de manière
qu'une déformation élastique du support élastique se produisant pendant le
mouvement du
piston d'une position inactive à une position d'actionnement n'est provoquée
que lorsqu'une
intensité de la pression d'actionnement axiale est supérieure ou égale à une
intensité qui
amène le premier et/ou le second ressort de compression à leur niveau
respectif de contrainte
prédéterminé.
L'ensemble des caractéristiques optionnelles décrites ci-dessus peuvent être
intégrées à ce bouton de commande, sans sortir du cadre de l'invention. Par
exemple, le
bouton intègre également une alimentation électrique du dispositif
électronique.
D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la
description détaillée non limitative ci-dessous.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
Cette description sera faite au regard des dessins annexés parmi lesquels ;
- la figure 1 représente une vue en perspective d'une pipette de prélèvement
à actionnement manuel selon la présente invention, lors de son actionnement
par un
opérateur ;
- les figures 2 à 4 représentent respectivement le bouton de la pipette de la
figure précédente, sa partie centrale, et sa partie inférieure ;
- les figures 5 à 7 représentent la pipette selon différentes configurations
adoptées au cours d'une opération de pipetage ;
- la figure 8 est un schéma montrant les différents composants de la pipette
permettant la délivrance de signaux d'émission, ainsi que les différents
composants destinés à
équiper un dispositif à distance de la pipette pour recevoir les signaux
d'émission ; et
- la figure 9 représente un système comprenant une pipette de prélèvement
ainsi qu'un dispositif lumineux d'aide à la dispense de liquide dans les puits
d'au moins une
microplaque de titration destinée à reposer sur le dispositif lumineux.
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EXPOSÉ DÉTAILLÉ DES RÉALISATIONS
Des variantes, exemples et réalisations préférées de l'invention sont décrits
ci-
dessous. En référence à la figure 1, il est représenté une pipette de
prélèvement 1 à
actionnement manuel, tenue par la main 2 d'un opérateur, qui, à l'aide de son
pouce 4,
actionne la pipette pour engendrer la dispense d'un liquide qui a
préalablement été aspiré.
Plus précisément, la pipette 1 comprend une poignée 6 formant corps
supérieur de la pipette, poignée de laquelle débouche une tige de commande 10
portant à son
extrémité haute, en position de pipetage, un bouton de commande 12 dont la
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partie supérieure est destinée à subir la pression du pouce de l'opérateur. A
titre indicatif,
il est noté qu'un écran d'affichage (non représenté) peut être prévu sur la
poignée 6.
Sous la poignée 6, la pipette 1 comporte une partie basse 14 amovible,
qui se termine vers la bas par un embout porte-cône 16 recevant un consommable
18,
également dénommé cône de prélèvement. De manière connue, après le pipetage,
le
cône peut être éjecté mécaniquement par un éjecteur 20 dont le bouton
d'actionnement
22 se trouve également en saillie sur le dessus de la poignée, à proximité du
bouton de
commande 12.
En référence à la figure 2, il est représenté de façon détaillée le bouton
de commande 12.
Il comprend une enveloppe extérieure dont la paroi latérale 24 est de
forme révolutionnaire, d'axe correspondant à l'axe longitudinal 26 de la
pipette. A cet
égard, il est noté que l'ensemble des éléments de la pipette qui vont être
décrits ci-après
sont centrés sur ce même axe 26. A son extrémité basse, la paroi latérale 24
est
solidarisée à la tige de commande 10, tandis que son extrémité haute supporte
une partie
supérieure 30 en forme de dôme, fermant le bouchon 12.
Plus précisément, le dôme 30 a son creux orienté vers le bas, et
présente donc une forme bombée vers le haut destinée à subir la pression
appliquée par
le pouce de l'opérateur, lors du pipetage. En d'autres termes, le dôme 30
constitue la
partie du bouton sur laquelle l'opérateur exerce directement la pression
axiale
d'actionnement, lors d'une opération de pipetage.
Le dôme 30 fait partie intégrante de moyens permettant la détection
d'un passage du piston de la pipette par une position prédéterminée, comme
cela sera
détaillé ci-après. Dans le mode de réalisation représenté, les moyens précités
sont tous
intégrés au bouchon 12, à commencer donc par le dôme 30 constituant
l'extrémité
supérieure du bouchon, et faisant partie intégrante de moyens de commande d'un
commutateur 32.
Les moyens de commande comprennent également un organe mobile
d'actionnement 34, en forme de pion centré sur l'axe 26 et s'étendant selon la
direction
de ce dernier. Le pion 34 est solidaire du dôme 30 qui le porte
intérieurement, comme
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visible sur la figure 2. Ces deux éléments 30, 34 peuvent être réalisés d'une
seule pièce,
de préférence fabriquée dans une matière polymère élastique appropriée, comme
du
caoutchouc naturel ou synthétique ou des élastomères thermoplastiques, par
exemple du
caoutchouc silicone, du polyuréthanne, etc.
Le caractère élastique/flexible du dôme 30 formant support du pion 34
est primordial, car c'est sa déformation qui permet l'actionnement du
commutateur 32,
comme cela sera détaillé ci-après.
Le commutateur 32 se trouve en effet agencé sous le pion 34, et
comprend un contact électrique fixe 36 porté par un dispositif électronique
40, ainsi
qu'un contact électrique déforma ble 38 en forme de coupelle, agencé au
contact et sous
le pion 34. Ce dernier, sur la figure 2, est représenté dans une position
inactive qui ne
provoque aucune commutation.
Le dispositif électronique 40, qui comprend globalement un
microprocesseur et un émetteur-récepteur, est alimenté par une pile 42 située
sous le
dispositif, toujours intérieurement par rapport à la paroi extérieure 24,
juste au-dessus de
l'extrémité haute de la tige de commande.
En référence à présent à la figure 3, il est représenté une partie centrale
de la pipette, comprenant une portion de la poignée 6 ainsi qu'une portion de
la partie
basse 14. La conception retenue est du type classique et connue de l'homme du
métier,
et ne sera par conséquent que décrite brièvement.
En partie haute, l'extrémité basse de la tige de commande 10 est
entourée par un dispositif de réglage du volume à prélever, connu en soit.
Cette
extrémité basse est au contact d'une pièce 46 formant siège, solidaire de
l'extrémité
haute d'un piston 50 dont l'extrémité basse est logée au sein d'une chambre
d'aspiration
52 montrée sur la figure 4, communiquant avec l'intérieur du cône de
prélèvement 18.
Le piston 50, mobile à coulissement selon la direction de l'axe 26 dans la
chambre d'aspiration, est maintenu en position haute par un premier ressort de
compression 54 dont l'extrémité haute est en appui sur un épaulement du siège
46, et
dont l'extrémité basse est en appui sur l'épaulement d'un autre siège 56
agencé à
proximité de la jonction entre la poignée 6 et la partie basse 14. Le siège 56
est solidaire
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de la coque fixe 58 de la poignée, et également solidaire de la coque fixe 60
de la partie
basse 14. Le premier ressort 54 est couramment dénommé ressort de dispense de
liquide.
Le siège 56 présente un orifice 62 traversé par le piston 50. Sur ce même
5 siège 56,
un épaulement orienté vers le bas arrête en translation une bague 68
maintenue en position haute par un second ressort de compression 70 dont
l'extrémité
basse est en appui dans le fond de la coque 60. Le second ressort 70 est
couramment
dénommé ressort de purge. Il dispose d'une raideur supérieure à celle du
ressort de
dispense 54.
10 Les
moyens de détection précités sont ici conformés de manière à
détecter le passage du piston 50 par la position de fin de course de dispense,
c'est-à-dire
au moment de la transition entre les deux courses, juste avant que le second
ressort 70
ait commencé à se déformer. Pour ce faire, la raideur du dôme 30 est adaptée
en
fonction des raideurs des ressorts 54, 70 de manière à ce que le dôme ne se
déforme
qu'en fin de course de dispense, afin d'actionner le commutateur pour la
délivrance d'un
signal de commutation.
Ainsi, lors d'une opération de dispense, l'opérateur tenant la poignée 6
en main exerce à l'aide de son pouce une pression axiale d'actionnement sur le
bouton.
Cela conduit à déplacer vers le bas la tige de commande 10, qui entraîne avec
elle le
piston grâce à son appui sur le siège 46. Durant le début de cette course de
dispense, le
premier ressort 54 se charge en se comprimant, mais la pression appliquée par
le pouce
sur le bouton 12 n'est pas suffisamment élevée pour déformer le dôme 30. Le
dispositif
électronique n'enregistre donc aucune donnée durée cette phase, car le
commutateur
n'est pas actionné.
En revanche, lorsque le premier ressort 54 atteint le niveau
prédéterminé de déformation plaçant le piston 50 en fin de course de dispense,
comme
cela est représenté sur la figure 5, la pipette est conçue pour qu'il se
produise
simultanément, toujours en réponse à la pression axiale exercée par
l'opérateur, une
déformation brusque du dôme 30, comme cela est montré sur la figure 6.
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La déformation brusque du dôme 30, qui résulte en une sensation
tactile pour l'opérateur, conduit le pion 34 à se déplacer vers le bas, en
direction de sa
position d'actionnement montrée sur la figure 6. La déformation brusque du
dôme 30
conduit à une inversion de son creux, qui se retrouve alors orienté vers le
haut. Durant le
déplacement du pion 34, ce dernier entraîne la déformation de la coupelle 38
de
résistance mécanique négligeable, pour l'amener en appui contre le contact
fixe 36 du
commutateur, en générant ainsi un signal de commutation qui est transmis au
dispositif
électronique 40.
A titre indicatif, il peut être prévu que le signal de commutation soit
délivré dès que le contact électrique dépasse une durée donnée, par exemple
300 ils.
Ensuite, l'opérateur continue d'accentuer la pression sur le bouton pour
effectuer la course de purge engendrant la compression du second ressort 70,
jusqu'à
l'arrivée du piston à un point bas représenté sur la figure 7. Il est noté que
durant cette
course de purge, le premier ressort continue de se charger progressivement.
Quant au
second ressort 70, sa compression est générée par l'appui sur le siège 68 d'un
manchon
prolongeant vers le bas le siège 46 et traversant l'orifice 62.
Une fois l'opération de pipetage terminée, l'opérateur relâche la
pression, ce qui conduit les différents éléments à se décharger successivement
dans
l'ordre inverse de celui qui vient d'être décrit.
Lorsque le signal de commutation est délivré au dispositif électronique
40, plusieurs actions peuvent être engendrées, telles que celles décrites
précédemment.
Parmi ces actions, l'une des privilégiées réside dans l'émission, par une
liaison sans fil et
via l'émetteur, d'un signal d'émission vers un récepteur situé à distance de
la pipette.
La figure 8 montre un exemple d'équipement permettant une telle
communication sans fil, ici par radiofréquence RF. Les moyens de détection 81
équipant
le bouton de la pipette ont déjà été décrits ci-dessus. Ils comprennent le
dispositif
électronique 40 muni du microprocesseur 80 et de l'émetteur-récepteur 82. Ils
incluent
également le commutateur 32 et la pile d'alimentation électrique 42. Le
récepteur 84,
prévu sur un dispositif agencé à distance de la pipette et destinée à
communiquer avec
celle-ci, comprend un dispositif électronique 85 muni d'un microprocesseur 86
et d'un
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émetteur-récepteur 87. Il inclut également une commande d'appairage 88, une
pile
d'alimentation électrique 89, et éventuellement une LED 90 de statut du
récepteur. De
plus, une connectique 91, par exemple du type USB, permet son raccordement sur
le
dispositif à distance 92, qui est ici de préférence un dispositif lumineux
d'aide au pipetage
.. représenté sur la figure 9.
En effet, cette figure 9 montre un système 100 comprenant la pipette 1
et le dispositif lumineux 92 d'aide à la dispense de liquide dans les puits
d'au moins un
dispositif de titration, destiné à reposer de manière connue en soi sur ce
dispositif
lumineux. Il s'agit par exemple d'une microplaque 98, telle que celle posée
sur la partie
gauche du dispositif lumineux 92 de la figure 9. Ce dernier est destiné à
communiquer
sans fil avec la pipette, par voie RF grâce aux moyens décrits en figure 8.
De façon connue de l'homme du métier, le liquide prélevé par une
pipette peut être dispensé dans les puits de la microplaque de titration 98
reposant sur la
surface supérieure du dispositif lumineux, présentant une matrice de points
lumineux 94
correspondant à la matrice formée par les puits 95 sur la microplaque. Le
liquide est alors
dispensé successivement dans les différents puits, qui sont très nombreux et
de petite
dimension. Afin de limiter les risques d'erreur de l'opérateur, le dispositif
92 consiste
généralement à illuminer, via le point lumineux 94 approprié, le puits qui
doit être rempli,
après avoir éteint le point lumineux 94 du puits précédemment rempli de
liquide.
L'éclairage s'effectue par exemple avec des LEDs situées sous la microplaque,
au moins
partiellement transparente.
Habituellement, l'opérateur dispose d'une commande à pédale pour
ordonner le déplacement de l'éclairage d'un puits à l'autre. La pédale de
commande est
alors actionnée après chaque puits rempli. Avec la présente invention,
l'éclairage
successif des puits, selon un ordre préétabli mémorisé par la microplaque,
s'opère
automatiquement après l'émission de chaque signal d'émission reçu par le
récepteur 84,
connecté au dispositif lumineux 92. En d'autres termes, durant le pipetage,
dès que le
dôme se déforme brusquement, la succession d'événements décrits ci-dessus se
produit,
jusqu'à voir un changement de la lumière 96 qui illumine alors le puits
suivant à remplir.
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D'autres configurations d'illumination sont bien entendu envisageables, sans
sortir du
cadre de l'invention.
Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par
l'homme du métier à l'invention qui vient d'être décrite, uniquement à titre
d'exemples
non limitatifs.
