Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
CA 02888541 2015-04-21
Nom de l'invention
Dispositif intercepteur d'insectes rampants.
Domaine de l'invention
La présente invention concerne un dispositif qui intercepte les insectes
rampants, plus spécifiquement
les punaises de lit, mais aussi toutes autres espèces d'insectes rampants de
type cloporte, forficule,
centipède, millipède, criquet, lépisme et tique.
Précis du mémoire descriptif
L'invention est un dispositif d'interception d'insectes rampants ayant la
forme d'une barrière qui
intercepte les insectes rampants qui tentent de franchir un des côtés du
périmètre de la surface
délimitée par ce dispositif. En effet, la géométrie et le fini lisse de
certaines parois verticales de cette
barrière font que les insectes, dépourvus de ventouses aux pattes, ne peuvent
grimper au sommet de
cette barrière, ni passer par-dessus, et ni traverser directement le périmètre
délimité par ce dispositif.
Dans le mode de réalisation le plus simple, cette barrière est constituée
d'une paire d'éléments profilés
essentiellement en forme de "L", qui s'imbriquent l'un dans l'autre,
permettant de varier la longueur de
l'assemblage final lorsque le premier élément mâle est imbriqué dans le
deuxième élément femelle. De
plus, cet assemblage est fixé sur la surface à protéger avec des adhésifs et
des rubans posés tout le long
de la barrière. Ces rubans rendent étanche le joint situé à l'interface entre
le dessous du dispositif et la
surface à protéger, empêchant les insectes de pouvoir passer sous la barrière.
Au final, les personnes,
les meubles, ou les effets personnels se trouvant de l'autre côté du périmètre
délimité par ce dispositif
sont protégés contre l'invasion directe d'insectes rampants, tels que les
punaises de lit.
1
CA 02888541 2015-04-21
Contexte de l'invention et renseignements généraux
Depuis la préhistoire, les punaises de lit accompagnent l'homme dans tous les
lieux où il se repose et
dort. La petitesse de la punaise de lit lui permet de se cacher dans les
fissures des murs, des planchers,
et des meubles. Tous ces lieux de prédilection permettaient aux punaises de
rester discrètes durant le
jour pour revenir plus tard piquer leur hôte durant son sommeil. Au 20e
siècle, l'utilisation des
insecticides a grandement fait baisser le niveau de population de cet insecte.
Après la Deuxième Guerre
mondiale, grâce à l'invention de l'insecticide DDT, on croyait la punaise
presque éradiquée. Mais, plus
tard, l'interdiction d'utiliser le DDT et autres insecticides reconnus comme
étant dangereux pour
l'humain, et l'insensibilisation des punaises de lit aux produits moins
puissants (résultante de
l'utilisation du DDT), fit qu'au cours des années 90, la punaise de lit fit
son retour. Le retour en force
de cet insecte ayant été accéléré partout dans le monde par l'augmentation du
tourisme et la
densification de la population des villes. Aujourd'hui en 2015, les punaises
envahissent toutes les
grandes villes du monde. Les plus touchées étant celles qui attirent le plus
le tourisme comme Las
Vegas, New York, Londres, Vancouver, Montréal, Tokyo.
D'un point de vue entomologique, la punaise de lit mesure de 4 à 8 mm, et son
corps est de forme
ovale, large et aplatie, de couleur brun-rouge à brun foncé. La punaise de lit
ne saute pas et ne vole pas.
Ses pattes sont munies de crochets, mais dépourvues de ventouses. Elles
peuvent donc grimper sur
toutes les surfaces fibreuses ou rugueuses, mais elles sont incapables de
s'accrocher sur les surfaces
verticales, lisses et propres. Sa forme aplatie lui permet de se cacher dans
les endroits restreints,
comme les coutures de matelas, les dessous de meubles, les bas de murs et les
fissures dans les
planchers. Se nourrissant exclusivement de sang humain et parfois de sang
animal, ces insectes fuient
la plupart de temps la lumière et sont surtout actifs la nuit. Pour se
nourrir, une punaise de lit peut
piquer plusieurs fois par heure pour réussir à compléter son repas. Une fois
gavé, l'insecte restera
caché entre 3 à 15 jours, selon le stade de croissance où il est rendu. Pour
la femelle, le dernier gavage
lui permettra de commencer à pondre des oeufs. La femelle peut pondre de deux
à quinze oeufs par jour.
Selon la température ambiante, les oeufs prennent d'une à trois semaines pour
éclore. L'oeuf est de la
grosseur d'une tête d'épingle et est de couleur blanchâtre. Une femelle pond
jusqu'à 500 oeufs dans sa
vie. Lorsque l'oeuf éclot, la punaise est transparente et est appelée nymphe.
Elle devient adulte au bout
de 3 à 4 semaines, à la condition que la température ambiante se situe entre
14 degrés C et 27 degrés C
et qu'elle puisse se nourrir facilement. De son éclosion jusqu'à l'âge adulte,
la nymphe va passer par
cinq stades de croissance. Chaque stade, qui correspond à un gavage de sang,
permettra à l'insecte de
subir une poussée de croissance lui permettant de passer au stade suivant. Une
fois adulte, si la
1
CA 02888541 2015-04-21
température de l'air est maintenue autour de 20 degrés C, la punaise de lit
pourra vivre 6 à 8 mois.
Mais si la température de l'air baisse à 5 degrés C et que la nourriture
manque, son métabolisme va
tellement ralentir qu'elle pourra plonger dans un état de léthargie profond
lui permettant de survivre
plus d'un an.
C'est un fait, la punaise de lit parasite l'homme pour s'en nourrir. Les
piqûres peuvent occasionner des
démangeaisons, de l'urticaire, des réactions asthmatiques, et même de l'anémie
si les piqûres sont très
abondantes. Outre les conséquences physiologiques pour l'humain, la présence
de punaises de lit dans
son environnement engendre souvent de l'insomnie, de l'anxiété, des phobies et
de la dépression.
Partant du fait qu'un lit contaminé par quelques punaises, par l'interaction
avec son hôte, peut faire
migrer celle-ci d'un lit à un fauteuil, puis être déposé un peu plus tard sur
un siège au cinéma ou dans
un taxi. Il est facile de comprendre que l'humain est un excellent facteur de
migration de ce parasite.
Parce qu'elles se cachent dans les petits espaces, qu'elles mesurent quelques
millimètres et qu'elles
agissent surtout la nuit, il est très difficile, avec les moyens
conventionnels, d'en détecter la présence
durant le premier mois d'infestation. On comprend aussi pourquoi plusieurs
personnes envahies par ces
insectes adoptent souvent des comportements compulsifs et paranoïaques.
La documentation, concernant les méthodes d'intervention en cas de présence de
punaises de lit,
mentionne qu'il est très difficile de se débarrasser de ce type d'insecte. Il
faut plusieurs interventions et
souvent plus d'un mois pour complètement les éliminer. Une fois le centre de
l'infestation détecté,
palan les méthodes les plus récentes et novatrices pour tuer les punaises de
lit nous retrouvons les
suivantes : utilisation de vapeur chaude,'pièges attracteurs émettant du CO2,
chauffage de l'air ambiant
à plus de 60 degrés C. ou refroidissement de l'air en dessous de -15 degrés C.
pendant 24 heures. Il
existe aussi de rares insecticides qui peuvent être utilisés, mais la plupart
sont tous plus ou moins
nocifs pour l'humain, et ceux-ci sont presque sans effet pour tuer les ufs.
Depuis plusieurs années par
contre, les experts en extermination s'efforcent de mettre en pratique un
nouveau type
d'intervention que l'on appelle' la lutte intégrée'. C'est une méthode qui met
l'accent sur la prévention
des infestations, plutôt que d'avoir à intervenir avec des traitements longs
et coûteux. S'il y a
infestation, la détection précoce des punaises, alors qu'il n'y a que quelques
individus dans une pièce,
permet d'intervenir de manière ciblée et beaucoup plus efficacement. Dans un
tel contexte, on ne parle
pas d'extermination à proprement parler, mais de 'gestion parasitaire'. Par
contre, dans les cas où le
nombre de punaises est important, les méthodes d'extermination qui doivent
idéalement être mises de
l'avant sont celles qui attirent les insectes, et non celles qui les font fuir
et les dispersent dans
l'environnement, comme le font trop souvent les produits chimiques.
2
CA 02888541 2015-04-21
Concernant l'industrie de la gestion parasitaire, les méthodes d'intervention
qui semblent le plus
souvent mises de l'avant par les entreprises les plus actives dans ce marché,
et qui sont effectivement
mises en pratique sur le terrain par les gestionnaires parasitaires, sont
surtout les méthodes qui
permettent de réduire au minimum les temps d'intervention des équipes de
traitement. De plus, la
compétition entre les entreprises, qui sont nombreuses dans cette industrie,
force souvent ces
entreprises à offrir leurs services à les prix toujours plus compétitifs. Ces
deux constatations
expliquent en partie pourquoi l'utilisation des produits chimiques est
généralement préférée aux
méthodes de lutte intégrée n'utilisant pas d'insecticides. En effet, ces
insecticides sont, a priori, moins
couteux en matière première et en temps de main d'oeuvre, que les équipements
et méthodes mises en
oeuvre lors d'un traitement par 'lutte intégrée'.
L'inventeur a compris que si un dispositif de gestion parasitaire peu couteux,
efficace, et rapide à
installer, était offert à l'industrie, le potentiel de mettre en action des
méthodes de lutte intégrée serait
grandement augmenté. C'est donc à la fois pour protéger davantage la
population contre les actuelles et
nouvelles infestations d'insectes rampants, telles que les punaises de lit, et
à la fois, pour réduire
l'utilisation des insecticides, tout en permettant aux gestionnaires
parasitaires de traiter plus
efficacement les lieux infestés par ces insectes, que le dispositif présenté
dans l'actuel brevet a été
inventé.
3
CA 02888541 2015-04-21
Description de l'art antérieur
En analysant certains des dispositifs d'interception ou de capture d'insectes
rampants présents dans
l'art antérieur, il en ressort des lacunes de fonctionnement importantes qui
sont les suivantes :
Dans le cas du dispositif décrit dans le brevet US 8 707 615 B2 (Modular bed
bug trap system),
qui est un piège à insecte constitué d'un assemblage de modules installés au
plancher
- La
présence de nombreux joints permet aux insectes de grimper le long de ces
joints et de
passer par-dessus le dispositif.
- L'utilisation d'insecticide oblige l'entretien du dispositif en ajoutant
ou en changeant
l'insecticide régulièrement.
Dans le cas du dispositif décrit dans le brevet US 4 876 823 (Insect trap) qui
est une feuille de
plastique pliée en forme de "J " , à coller sur différentes surfaces.
- Lors d'une installation au sol, les coins sont quasi impossibles à former
pour obtenir une
disposition de forme rectangulaire, il faut donc utiliser un outil pour couper
le produit.
Dans le cas du dispositif décrit dans le brevet CA 2 817 026 (Dispositif
d'interception et de
capture d'insectes rampants) qui est un profilé possédant une section creuse
protégée par un
couvercle.
- Il est très difficile d'empêcher les insectes de traverser par le joint
situé entre les éléments.
- Les longueurs du périmètre protégé sont imposées et par la longueur des
éléments installés.
Par contre, dans le cas du dispositif d'interception d'insectes rampants
décrits dans le présent brevet,
nous verrons que cette invention permet de remédier aux lacunes précédentes en
plus de réaliser les
neuf critères suivants:
= (critère 1) Aucun joint le long duquel les insectes peuvent traverser le
dispositif.
= (critère 2) Les insectes ne peuvent pas passer sous le dispositif.
= (critère 3) Pas besoin d'utiliser des éléments de jonction pour
fonctionner.
= (critère 4) La forme et la longueur du périmètre d'interception peuvent être
ajustées.
= (critère 5) Le dispositif est sans entretien.
= (critère 6) Le dispositif s'installe au sol.
= (critère 7) Le dispositif n'utilise aucun insecticide.
= (critère 8) Le dispositif n'encombre pas les draps directement sur un
matelas.
= (critère 9) Le dispositif s'installe sans outils. =
4
CA 02888541 2015-04-21
Dans le but de synthétiser l'analyse de sept brevets étudiés dans l'art
antérieur, voici un tableau
résumant, pour chacun de ces brevets, la, présence des critères précédemment
cités. Tout de suite après
ce tableau se trouve la même analyse, mais faite sous forme textuelle.
Tableau d'étude de l'art antérieur
. ,
o 77) 0
:7-5 iii *4=. .--
.
L
µ...., 0_ Lr,
a.)
0 ir) a) r
o
c ,13
'LU) a) 0-
.,._. ¨ o
(y) y_ r, CU
,-I 0 UD = - rn --, ra '-.
tu CI. Ln 2 rr, ,. N III N 4- CO -eN 0- ,,_ V):z=
E ,-i -I-. c-I c rf) .9 00E L--1 a. oo (2:2 rõ .2.,)
,71 CLI ; t2
FLI =,.? 8P130,1'.1.-1,-'r:'""., ôtd;
o
gn C1)
03 11:1' (,)I t-2' ,C2, 112 VI TD. VI ICA) V) C 3 b
0 E D CO hl u hl IL CD > 3 til 0 ci) c
.4","
U N =
O4-
I- '
ut 1 -0 D q- D h
.5.
o E M CU
.4* 0-
rci
e-1
.. î') LM a) L_
4., 2 000
r.
Là I-LI tn 3
Le Description du critère
Aucun joint le long duquel les
/ V G
insectes peuvent traverser.
2 µ( Les insectes ne peuvent pas passer
G G G v v v v
sous le dispositif.
3 sr Pas besoin d'utiliser des éléments de s s s 1( v v v
jonction pour fonctionner.
4 1/ La forme et la longueur du périmètre sr s 1/ s v v 0
peuvent êtres ajustées.
1/ Le dispositif est sans entretient. 1( 1,( V V V
6 V Le dispositif s'installe au sol. V (5) i V V V
V
1( Le dispositif n'utilise aucun
V V V V s(
7 insecticide.
8
v Le dispositif n'encombre pas les
V V V V V
draps directement sur le matelas.
9 Ir Le dispositif s'installe sans outils. V V
V V V
5
CA 02888541 2015-04-21
Le dispositif décrit dans le brevet US 8 707 615 B2 (Modular bed bug trap
system) est un piège à
insecte constitué d'un assemblage de modules installés au plancher.
Cette invention permet de réaliser, sur les neuf critères énumérés, les quatre
critères suivants :
= (critère 4) La forme et la longueur du périmètre d'interception peuvent
être ajustées.
= (critère 6) Le dispositif s'installe au sol.
= (critère 8) Le dispositif n'encombre pas les draps directement sur le
matelas.
= (critère 9) Le dispositif s'installe sans outils.
Le dispositif décrit dans le brevet US 2012 / 0291336 Al (System for
protection from bedbugs) est une
moulure enduite d'adhésif ou imprégnée d'insecticide, et fixée sur et autour
des meubles
Cette invention permet de réaliser, sur les neuf critères énumérés, les deux
critères suivants :
= (critère 5) Le dispositif est sans entretient.
= (critère 9) Le dispositif s'installe sans outils.
Le dispositif décrit dans le brevet US2010 / 0043275 Al (Entraping crawling
insects device) est une
moulure enduite d'adhésif qui est fixée sur et autour des meubles
Cette invention permet de réaliser, sur les neuf critères énumérés, les quatre
critères suivants :
= (critère 4) La forme et la longueur du périmètre d'interception peuvent
être ajustées.
= (critère 5) Le dispositif est sans entretien.
= (critère 7) Le dispositif n'utilise aucun insecticide.
= (critère 9) Le dispositif s'installe sans outils.
Le dispositif décrit dans le brevet US 5 768 821 (Protective platform for
hunters) est un dispositif qui
empêche les insectes de monter sur le d:ssus d'une plate-forme.
Cette invention permet de réaliser, sur les neuf critères énumérés, les six
critères suivants :
= (critère 2) Les insectes ne peuvent pas passer sous le dispositif.
= (critère 3) Pas besoin d'utiliser des éléments de jonction pour
fonctionner.
= (critère 5) Le dispositif est sans entretien.
= (critère 6) Le dispositif s'installe au sol.
= (critère 7) Le dispositif n'utilise aucun insecticide.
= (critère 8) Le dispositif n'encombre pas les draps directement sur le
matelas.
6
CA 02888541 2015-04-21
Le dispositif décrit dans le brevet US 5 454 186 (Insect trap kit) est un kit
de piège collant en longueur
à assembler en forme de pont en longueur
Cette invention permet de réaliser, sur les neuf critères énumérés, les sept
critères suivants :
= (critère 2) Les insectes ne peuvent pas passer sous le dispositif.
= (critère 3) Pas besoin d'utiliser des éléments de jonction pour
fonctionner.
= (critère 4) La forme et la longueur du périmètre d'interception peuvent
être ajustées.
= (critère 6) Le dispositif s'installe au sol.
= (critère 7) Le dispositif n'utilise aucun insecticide.
= (critère 8) Le dispositif n'encombre pas les draps directement sur le
matelas.
= (critère 9) Le dispositif s'installe sans outil.
Le dispositif décrit dans le brevet US 4 876 823 (Insect trap) est une feuille
de plastique pliée en forme
de "j", à coller sur différentes surfaces.
Cette invention permet de réaliser, sur les neuf critères énumérés, les sept
critères suivants :
= (critère 2) Les insectes ne peuvent pas passer sous le dispositif.
= (critère 3) Pas besoin d'utiliser des éléments de jonction pour fonctionner.
= (critère 4) La forme et la longueur du périmètre d'interception peuvent
être ajustées.
= (critère 5) Le dispositif est sans entretien.
= (critère 6) Le dispositif s'installe au sol.
= (critère 7) Le dispositif n'utilise aucun insecticide.
= (critère 8) Le dispositif n'encombre pas les draps directement sur le
matelas.
Le dispositif décrit dans le brevet CA 2 817 026 (Dispositif d'interception et
de capture d'insectes
rampants) est un profilé possédant une section creuse protégée par un
couvercle.
Cette invention permet de réaliser, ,ur les neuf critères énumérés, les sept
critères suivants :
= (critère 2) Les insectes ne peuvent pas passer sous le dispositif.
= (critère 3) Pas besoin d'utiliser des éléments de jonction pour fonctionner.
= (critère 5) Le dispositif est sans entretien.
= (critère 6) Le dispositif s'installe au sol.
= (critère 7) Le dispositif n'utilise aucun insecticide.
= (critère 8) Le dispositif n'encombre pas les draps directement sur le
matelas.
= (critère 9) Le dispositif s'installe sans outil.
7
CA 02888541 2015-04-21
Sommaire de l'invention
En mettant en contexte les trois paradigmes suivants: le contexte de
l'industrie de la gestion parasitaire,
la réalité des consommateurs, et la technique présente dans l'art antérieur,
le défi suivant fut présenté à
l'inventeur; il consistait à concevoir un dispositif répondant aux besoins
suivants :
- Concevoir un dispositif d'interception totalement nouveau, pratique et non-
évident pour
l'homme de métier, permettant d'intercepter les insectes rampants au sol.
- Concevoir un dispositif d'interception qui ne possède aucun joint le long
duquel, ou à travers
lequel, les insectes pourraient grimper et traverser le dispositif, et qui ne
possède aucun espace
permettant aux insectes rampants de passer en-dessous du dispositif.
- Concevoir un dispositif d'interception ayant un minimum de composants à
installer, offrant
un maximum d'efficacité d'interception, tout en étant facile et rapide
d'installation.
- Concevoir un dispositif d'interception ayant un long périmètre d'action,
tout en offrant la
possibilité d'ajuster les dimensions de l'installation, sans avoir à recourir
à l'utilisation
d'outils.
- Concevoir un dispositif d'interception qui reste fonctionnel et efficace en
permanence, sans
avoir à utiliser d'insecticide, et qui nécessite un minimum d'entretien.
L'inventeur a donc relevé le défi et a créé un dispositif possédant les
caractéristiques suivantes.
- Le dispositif installé ne possède aucun joint le long duquel les insectes
peuvent traverser.
- Les insectes ne peuvent pas passer sous le dispositif installé.
- Pas besoin d'utiliser des éléments de jonction pour fonctionner.
- La longueur du périmètre, avec un même jeu d'éléments installés, peut
être ajustée.
- Le dispositif installé fonct'onne en permanence et sans entretien.
- Le dispositif installé est conçu pour intercepter les insectes sur le
sol.
- Le dispositif installé n'utilise aucun insecticide.
- Le dispositif installé n'encombre pas les draps directement sur le matelas.
- Le dispositif installé ne requiert aucun outil de coupe.
Plus concrètement, le dispositif inventé est présenté sous la forme suivante :
c'est essentiellement une
barrière qui intercepte les insectes rampants tels que les punaises de lit. Ce
dispositif bloque ou dévie le
passage de ces insectes en délimitant, autour de la surface à protéger et sur
laquelle le dispositif est
installé, une frontière longeant partiellement ou entièrement le périmètre de
cette surface, empêchant
ainsi les insectes rampants d'atteindre directement l'autre côté du périmètre
délimité par ce dispositif.
8
CA 02888541 2015-04-21
Le principe de fonctionnement de cette barrière est le suivant. Lorsqu'un
insecte rampant, tel qu'une
punaise de lit, rencontre la surface verticale de la barrière, et que cet
insecte tente de grimper sur cette
surface verticale, la pente et le fini glissant de cette surface font en sorte
que l'insecte glisse et retombe
vers le bas. En effet, plusieurs espèces d'insectes rampants sont dépourvues
de ventouses au bout de
leurs pattes, ce qui les empêche de monter facilement sur les surfaces lisses
et abruptes. Advenant le
cas que l'insecte réussit à monter jusr:it'à une certaine hauteur, il sera
ultimement bloqué dans sa
montée par la forme recourbée vers le bas du rebord supérieur de la barrière.
De plus, l'interstice, entre la surface d'installation et la base de la
barrière, est caché par un ruban
mousse ou autocollant, empêchant les insectes de pouvoir passer par-dessous la
barrière. Enfin, un
aspect très intéressant de cette barrière est que l'installation de celle-ci
peut être combinée avec
l'utilisation de pièges collants positionnés près ou le long de cette
barrière. Ceci dans le but de capturer
ou éliminer les insectes qui longent le périmètre formé par la barrière. Dans
le cas présent, la barrière
agit alors littéralement comme un canal qui achemine les insectes rampants
vers un ou des pièges.
Ceci dit, lors de l'étude de l'art antérieur relatif au présent brevet, le
lecteur constatera que toutes les
lacunes qui y ont été soulevées sont absentes du présent dispositif. En effet,
en exploitant
avantageusement l'effet télescopique des assemblages, il est possible
d'ajuster les dimensions
d'installation du dispositif, sans avoir à recourir à l'utilisation d'outils.
De plus, l'utilisation judicieuse
de ruban, combinée à la forme adaptée de sections de profilés, permet
d'étanchéifier facilement les
quelques joints rencontrés. De plus, par des encoches incorporées en usine à
certains endroits
stratégiques des éléments d'assemblage, il est très simple de former des coins
sans joint,
infranchissables par les insectes dépourvus de ventouses aux pattes. Aussi,
vous remarquerez que le
dispositif intercepte les insectes et dévie leur passage en permanence, et ce,
sans entretien ni
insecticide.
En conclusion, créer un dispositif permettant de réaliser les neuf critères
énumérés un peu plus haut,
tout en comblant les principales lacunes des trois dispositifs cités dans
l'art antérieur, pourrait
constituer une amélioration d'un ou de plusieurs des brevets présents dans
l'art antérieur. Mais bien au-
delà de ceci, c'est la combinaison de l'ensemble des améliorations et
caractéristiques qui, toutes
intégrées dans la même et nouvelle invention du présent brevet, relève à mon
humble avis, de l'esprit
inventif de son concepteur, et non de l'évidence pour l'homme de métier.
9
CA 02888541 2015-04-21
Description des dessins
L'invention sera comprise par référence à la description suivante prise
conjointement avec les dessins
annexés, dans lesquels des numéros de références numériques identiques
identifient des éléments
identiques, et dans lesquels :
La figure 1 est une vue en coupe d'une première forme de réalisation du
dispositif intercepteur
d'insectes rampants montrant l'interaction d'insectes avec un élément du
dispositif.
La figure 2 est une vue en coupe d'un élément du dispositif intercepteur
d'insectes rampants.
Cette vue montre les différentes zones et surfaces de cet élément.
La figure 3 est une vue isométrique d'une deuxième forme de réalisation du
dispositif
intercepteur d'insectes rampants montrant un élément encoché. Dans cette vue,
on montre aussi
les possibilités de pliage de cet élément en un coin entrant ou un coin
sortant.
La figure 4 est une vue isométrique d'une troisième forme de réalisation du
dispositif
intercepteur d'insectes rampants installé sur la surface d'un carrelage de
céramique. Le
dispositif intercepteur y est installé de telle sorte à former un périmètre à
l'intérieur duquel est
placé un appât olfactif Le détail A montre un agrandissement d'un joint de
chevauchement
entre deux éléments, et le détail B montre un agrandissement d'un coin
sortant.
La figure 5 est une vue isométrique d'une quatrième forme de réalisation du
dispositif
intercepteur d'insectes rampants installé sur la surface d'un carrelage de
céramique. Le
dispositif intercepteur y est aussi installé de telle sorte à former un
périmètre à l'intérieur
duquel est placé un autre appât olfactif Le détail C montre un agrandissement
d'un joint de
chevauchement entre deux éléments, et le détail D montre un agrandissement
d'un coin sortant.
La figure 6 est un vue en coupe d'une cinquième forme de réalisation du
dispositif intercepteur
d'insectes rampants illustrant un élément mâle sur le point d'être imbriqués à
l'intérieur d'un
élément femelle.
La figure 7 est une vue en coupe d'une sixième forme de réalisation du
dispositif intercepteur
d'insectes rampants montrant l'assemblage des deux éléments imbriqués l'un
dans l'autre, dans
leur position finale, et comprenant un ruban permettant d'étanchéifier le
joint situé entre la
base du dispositif et la surface d'installation.
CA 02888541 2015-04-21
La figure 8 est une vue en coupe montrant un pied interagissant avec le
dispositif intercepteur
d'insectes rampants.
La figure 9 est une vue en coupe d'une septième forme de réalisation du
dispositif intercepteur
d'insectes rampants comprenant une section de matériau flexible et extensible,
dans la section
verticale, permettant d'étirer cette section verticale.
La figure 10 est une vue en coupe d'une huitième forme de réalisation du
dispositif
intercepteur d'insectes rampants montrant l'extrémité de la base de l'élément
faite d'un
matériel flexible, la flexibilité de ce matériel permettant d'étanchéifier le
joint entre le
dispositif et la surface d'installation.
La figure 11 est une vue en coupe d'une neuvième forme de réalisation du
dispositif
intercepteur d'insectes rampants montrant une ailette latérale permettant
d'étanchéifier, avec
un ruban, le joint situé de part et d'autre du dispositif, entre la base de
celui-ci et la surface
d'installation.
La figure 12 est une vue en coupe d'une dixième forme de réalisation du
dispositif intercepteur
d'insectes rampants comprenant un adhésif, installé sur la surface de la base,
permettant de
ralentir la progression des insectes ou de capturer ceux-ci.
La figure 13 est une vue en coupe d'une onzième forme de réalisation du
dispositif intercepteur
d'insectes rampants comprenant un adhésif sur la surface falaise, décourageant
les insectes de
grimper vers le sommet du dispositif
La figure 14 est une vue en coupe d'une douzième forme de réalisation du
dispositif
intercepteur d'insectes rampants comprenant un antiadhésif, tout en haut de la
surface falaise,
empêchant les insectes rampants de grimper au sommet du dispositif, en faisant
glisser
davantage les pattes des insectes sur cette surface.
La figure 15 est une vue eni coupe d'une treizième forme de réalisation du
dispositif
intercepteur d'insectes rampants comprenant un caniveau permettant d'orienter
la progression
des insectes le long du dispositif, tout en rendant la sortie de ce caniveau
plus difficile aux
insectes.
11
CA 02888541 2015-04-21
La figure 16 est une vue en coupe d'une quatorzième forme de réalisation du
dispositif
intercepteur d'insectes rampants comprenant un cordon de matériel permettant
de guider la
progression des insectes le long du dispositif.
La figure 17 est une vue en coupe d'une quinzième forme de réalisation du
dispositif
intercepteur d'insectes rampants contenant une substance attirant les insectes
vers le dispositif.
Les figures 18 est une vue en coupe d'une seizième forme de réalisation du
dispositif
intercepteur d'insectes rampants comprenant un couvercle qui s'imbrique dans
la portion
supérieure du dispositif, et qui protège les surfaces antérieures des profilés
du dispositif.
Les figures 19 est une vue en coupe d'une dix-septième forme de réalisation du
dispositif
intercepteur d'insectes rampants comprenant un autre type de couvercle
s'imbriquant dans la
portion supérieure du dispositif. Ce couvercle comprend au moins une section
de matériau
flexible permettant d'ouvrir le couvercle sans avoir à démonter celui-ci.
La figure 20 est une vue en coupe d'une dix-huitième forme de réalisation du
dispositif
intercepteur d'insectes rampants comprenant un cordon lumineux permettant de
créer un
éclairage d'ambiance.
La figure 21 est une vue en coupe d'une dix-neuvième forme de réalisation du
dispositif
intercepteur d'insectes rampants comprenant une section de clip latéral
servant à retenir un
conducteur électrique, permettant d'installer et de retenir le conducteur le
long du dispositif
Enfin, la figure 22 est une vue en coupe d'une vingtième forme de réalisation
du dispositif
intercepteur d'insectes rampants intégrant plusieurs des éléments cités dans
ce brevet.
Même si l'invention peut faire l'objet de diverses modifications et autres
formes, ses modes de
réalisation spécifiques ont été montrés à titre d'exemple dans les dessins et
sont décrits ici en détail. Il
convient de comprendre, cependant, que la description dans ce présent document
des modes de
réalisation spécifiques n'est pas destinée à limiter l'invention aux formes
particulières décrites, mais au
contraire, l'intention est de couvrir toutes les modifications, équivalents et
variantes faisant partie de
l'esprit et du domaine d'application de l'invention tel qu'il est défini par
les revendications annexées.
12
CA 02888541 2015-04-21
Description des réalisations préférentielles
Ci-dessous sont décrits les modes de réalisation représentatifs de
l'invention. Dans un intérêt de clarté,
on ne décrit pas toutes les caractéristiques de mise en uvre réelle dans
cette description. On
remarquera bien sûr que dans le développement d'un quelconque mode de
réalisation réel de cette
sorte, on doit prendre de nombreuses décisions spécifiques à la mise en oeuvre
pour réaliser les
objectifs spécifiques des développeurs, tels que la conformité avec des
contraintes liées aux
applications commerciales de l'invention, qui varieront d'une mise en oeuvre à
une autre. Par ailleurs,
on remarquera qu'un tel effort de développement pourrait être complexe et
long, mais serait néanmoins
un engagement d'usage pour l'homme dt., l'art ayant le bénéfice de cette
description.
Je vais décrire la présente invention en référence aux dessins annexés qui
sont inclus pour décrire et
expliquer des exemples représentatifs de l'invention. On devrait comprendre et
interpréter les mots et
les expressions utilisés ici comme ayant un sens cohérent avec la
compréhension de ces mots et
expressions par l'homme de la technique pertinente. Aucune définition spéciale
d'un terme ou d'une
expression, c'est-à-dire une définition qui est différente de la signification
ordinaire et habituelle
comprise par l'homme de l'art, n'est destinée à être impliquée par
l'utilisation cohérente du terme ou de
l'expression du présent document. Dans la mesure où un terme ou une expression
est destiné à avoir
une signification particulière, c'est-à-dire une signification autre que celle
comprise par l'homme de
l'art, cette définition spéciale sera énoncée expressément dans la description
d'une manière
définitionnelle qui fournit directement et sans équivoque la définition
spéciale du terme ou de
l'expression.
La présente invention concerne un dispositif qui intercepte les insectes
rampants, plus spécifiquement
les punaises de lit, mais aussi toutes autres espèces d'insectes rampants de
type cloporte, forficule,
centipède, millipède, criquet, lépisme et tique.
L'invention est un dispositif d'interception ayant la forme d'une barrière à
insectes, qui intercepte les
insectes rampants qui tentent de franchir un des côtés du périmètre de la
surface délimitée par ce
dispositif En effet, la géométrie et le fini lisse de certaines parois
verticales de cette barrière font que
les insectes, dépourvus de ventouses aux pattes, ne peuvent grimper au sommet
de cette barrière, ni
passer par-dessus, et ni traverser directement le périmètre délimité par ce
dispositif Dans le mode de
réalisation le plus simple, cette barrière est constituée d'une paire
d'éléments profilés essentiellement
en forme de "L", qui s'imbriquent l'un dans l'autre, permettant de varier la
longueur de l'assemblage
final lorsque le premier élément mâle est imbriqué dans le deuxième élément
femelle. De plus, cet
13
CA 02888541 2015-04-21
assemblage est fixé sur la surface à protéger avec des adhésifs et des rubans
posés tout le long de la
barrière. Ces rubans rendent étanche le joint situé à l'interface entre le
dessous du dispositif et la
surface à protéger, empêchant les insectes de pouvoir passer sous la barrière.
Au final, les personnes,
les meubles, ou les effets personnels se trouvant de l'autre côté du périmètre
délimité par ce dispositif
sont protégés contre l'invasion directe d'insectes rampants, tels que les
punaises de lit.
Bien que l'invention décrite dans le présent brevet puisse permettre de
détecter la présence de plusieurs
espèces d'insectes, tout au long de cette description détaillée, l'attention
sera plus souvent mise sur les
punaises de lit. La raison en est que ces insectes nuisent grandement à la
qualité de vie des humains et
que le nombre d'infestations causé par ces insectes est en augmentation
partout dans le monde.
Pour commencer, en étudiant attentiverc,ent le comportement naturel de la
punaise de lit on apprend les
faits suivants : cet insecte est attiré, entre autres, par le dioxyde de
carbone (CO2) que l'humain exhale
lors de sa respiration. Les punaises de lit se nourrissent presque
exclusivement de sang humain. Au
cours de sa vie, cet insecte passe par six stades de croissance; chaque stade
étant obligatoirement
précédé par au moins un gavage de sang. Enfin, l'espérance de vie de la
punaise est de quelques jours
dans son premier stade de croissance et peut atteindre plusieurs mois dans son
dernier stade adulte.
De ce fait, dans leurs tout premiers stades de croissance, les punaises de lit
ne disposent que de peu de
temps pour se nourrir de leur hôte si elles veulent survivre. Ceci nous permet
d'affirmer que lorsque
l'on parvient à maintenir ces insectes à l'écart de leur nourriture qui est le
sang de leur hôte humain, les
punaises de lit finiront par mourir de faim. Donc, l'idée au coeur de ce
présent brevet est de créer une
barrière qui intercepte les insectes et empêche ceux-ci d'atteindre leur
nourriture facilement, tous en
offrant la possibilité d'orienter les insectes vers des zones où elles
pourront êtres capturées. Cette
invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de
quelques réalisations
préférentielles.
14
CA 02888541 2015-04-21
Pour commencer, la figure 1 représente un premier mode de réalisation du
dispositif d'interception
d'insectes rampants, nommé aussi barrières à insectes rampants, ou périmètre
de protection, ou encore
plus simplement, barrière ou intercepteur. Dans cette figure, on montre que le
corps de la barrière 10
est un élément profilé essentiellement en forme de "L". Cet élément profilé
est fabriqué, à partir d'un
procédé par ajout de matière, tel que, au choix, l'extrusion, la pultrusion ou
l'impression 3D, et à partir
de matériaux pouvant êtres extrudés tels que, au choix, le PVC, le vinyle, le
caoutchouc, l'ABS,
l'acrylique, le polystyrène, le polyéthylène et le polypropylène.
Dans cette figure 1, la portion inférieure du corps de la barrière est nommée
section de base 11. Cette
section, principalement horizontale, est maintenue sur la surface à protéger,
nommée surface
d'installation 14, par un adhésif 13, nommé adhésif de fixation. Cet adhésif
est choisi parmi les formes
suivantes : sous la forme d'un liquide collant, sous la forme d'une pâte
collante, ou sous la forme d'un
ruban adhésif des deux côtés. Un autre composant essentiel montré dans cette
figure 1 est le ruban 15
servant à rendre étanche le joint nommé joint d'interface, qui est le joint
situé entre l'extrémité de la
section de base, et la surface d'installation. Ce ruban est choisi parmi les
formes suivantes : un ruban
de papier adhésif, un ruban de carton adhésif, un ruban de tissus adhésif, un
ruban de feutre adhésif ou
un ruban de mousse adhésif. Ainsi, lorsqu'un insecte rampant 16 tente de
franchir la barrière, la paroi
12, essentiellement verticale, lui fait obstacle. Cette paroi verticale est
nommée falaise. Ainsi,
l'absence de ventouses au bout des pattes de l'insecte fait en sorte que celui-
ci ne peut pas grimper la
surface de cette falaise. En effet, le manque d'adhérence des pattes de
l'insecte, sur la surface verticale
et lisse, combiné à l'effet du propre poids de l'insecte, fait en sorte que
l'insecte ne peut monter au
sommet de la barrière, ni donc traverser directement de l'autre côté de celle-
ci.
Décrivons maintenant un peu plus la forme du profil d'un élément de la
barrière à insectes. La figure 2
montre les différentes sections et la géométrie du profilé formant le corps de
la barrière 10. Vous
remarquerez que la partie supérieure 20 de la portion verticale 21 comporte
une section creuse 22
formé par un repli 23 qui est essentiellement orienté en direction de la
section de base 11 et vers le bas.
Ce repli est un composant important du dispositif, car il a été observé
qu'avec le temps, la surface
falaise, exposée à la poussière et aux saletés du milieu ambiant peut, par
endroit, permettre à certains
insectes de pouvoir grimper partiellement cette surface falaise. La section
creuse située au sommet da
la portion verticale constitue donc un obstacle supplémentaire empêchant les
insectes de traverser de
l'autre côté de la barrière. En effet, si un insecte parvient à atteindre la
section creuse, il y sera confiné
et n'aura pour seule alternative que de redescendre vers la section de base,
d'où il est arrivé.
CA 02888541 2015-04-21
Un autre objet important de l'invention, montré par la figure 3, est la façon
de plier, de deux manières
différentes, les éléments profilés 30 constituant la barrière. En effet,
lorsqu'une encoche 33 est
pratiquée dans la section de base d'un élément profilé, cette encoche, tel que
montré dans le détail A,
permet de plier l'élément pour en faire un coin servant à former une section
du périmètre de protection.
Au besoin, l'élément encoché peut donc, comme le montre la figure 3, être plié
pour en faire, soit un
coin sortant 31, soit un coin entrant 32
Un premier exemple d'installation de la barrière, montré dans la figure 4,
représente une surface de
plancher 40 recouvert de céramique, sur laquelle un attracteur olfactif
d'insectes 41 est déposé. Cet
attracteur olfactif permet d'attirer les insectes vers le périmètre de
protection, formé ici par quatre
éléments de barrière. Au choix et en fonction de l'espèce d'insecte à
capturer, cet appât peut être une
phéromone qui attire les insectes, ou encore un dispositif générateur de
dioxyde de carbone (CO2) qui
attire spécialement les punaises de lit. Notez que lorsqu'un être humain est
situé à l'intérieur du
périmètre délimité par la barrière, c'est l'humain, par son odeur, sa chaleur
corporelle et le CO2 de sa
respiration qui devient l'appât attirant vers lui, et donc vers la barrière,
les punaises de lit.
De plus, dans l'exemple d'installation de barrière montrée dans la figure 4,
les quatre éléments de
barrières sont quatre coins sortants 31 dont deux sont femelle 42, et qui
permettent d'y imbriquer deux
éléments mâles 43. Aussi, le détail B montre une vue agrandie du joint de
chevauchement 44 formé
entre deux éléments de barrière, à savoir un élément mâle 43 imbriqué dans un
élément femelle 42.
Enfin, dans le détail C nous voyons une vue agrandie de la géométrie formée
par le pliage d'un
élément de barrière encochée pour le plier en un coin sortant 45. Dans le cas
ou le matériau constituant
le profilé est trop rigide, le matériau sera chauffé pour le ramolir et en
faciliter la mise en forme.
Un deuxième exemple d'installation de la barrière, montré dans la figure 5
illustre la même surface de
plancher, mais cette fois, avec un autre type d'appât olfactif 50 sous forme
de nourriture, déposé au
centre du périmètre de protection. Dans le détail D accompagnant cette figure
nous y montrons le joint
de chevauchement 44 étanchéifié par du ruban adhésif 15, et le joint
d'interface 51, lui aussi
étanchéifié par du ruban adhésif. Le détail E quant à lui, montre le ruban
adhésif 15 disposé de telle
sorte qu'il puisse totalement étanchéifier les joints d'interface 51 présents
entre le coin sortant de la
barrière 45 et la surface d'installation 40.
Une idée originale de l'invention, présentée dans la figure 6, montre le
mécanisme d'imbrication entre
un élément mâle 60 et un élément femelle 61. Nous voyons dans cette figure que
la partie supérieure du
profil 62 de l'élément mâle est engagée dans la partie supérieure du profil de
l'élément femelle. Donc
lorsque ces deux éléments sont rapprochés l'un à l'intérieur de l'autre par un
mouvement de rotation,
16
CA 02888541 2015-04-21
l'encoche 63 située dans l'élément mâle s'engage dans l'encoche 64 de
l'élément femmelle, formant
ainsi un assemblage imbriqué et télescopique. Ainsi, cette imbrication permet
d'assembler rapidement
et avec précision deux éléments entre eux. De plus, la longueur de
l'assemblage formé peut être
modulée en fonction du besoin de l'installateur, sans avoir à recourir à un
quelconque outil de coupe.
En complément, la figure 7 montre le verrouillage de l'imbrication 70 entre
l'élément mâle 60 et
l'élément femelle 61. Ce verrouillage, tel qu'ammorcé dans la figure
précédente, est produit par
l'alignement des deux encoches 63 et 64, présentent dans la section de base de
l'élément mâle et de
l'élément femelle. Ensuite, la flexibilité du matériau et la forme de chacun
de ces deux éléments
permet une déformation suffisante de ceux-ci pour qu'il soit aussi facile de
les engager que de les
désengager l'un de l'autre.
Une particularité avantageuse de l'invention est représentée par la figure 8.
Cette figure montre qu'une
attention particulière a été mise sur la nécessité de créer une barrière dont
l'arrête supérieure 80 des
éléments profilés offrent un minimuth de risques de blessures pour ceux qui
marcheront sur le
dispositif. En effet, la forme arrondie de cette section supérieure longeant
la barrière, ne représente pas
de risque de coupure pour les gens qui poseront le pas sur celle-ci.
Dans le septième mode de réalisation, illustré à la figure 9, est montrée une
portion de matériel 90
flexible et extensible incorporé à même le corps profilé des éléments de la
barrière. L'extensibilité et la
flexibilité de cette portion de matériel du corps profilé permet de faciliter
encore plus l'imbrication
entre l'élément mâle et l'élément femelle, surtout dans le cas de profilés
moins flexibles utilisant un
matériau plus rigide ou plus épais.
Un huitième mode de réalisation est illustré à la figure 10. On y montre
l'extrémité de la base d'un
élément 100, faite d'un matériau flexible capable d'épouser la forme de la
surface d'installation 14.
Dans ce cas ci, c'est la flexibilité du matériau qui, lors de l'installation
de la barrière sur une surface
plate, permet d'étanchéitler le joint d'interface 51. Ainsi, en exploitant
avantageusement la flexibilité
du matériau nous réduisons grandement la quantité totale de ruban nécessaire
pour étanchéifier tous les
joints d'interface lors de l'installation.
Dans un neuvième mode de réalisation présenté à la figure 11, une ailette
latérale 110 a été ajoutée à la
base du profilé. L'ajout de cette ailette permet donc d'étanchéifier, avec du
ruban, le joint d'interface
situé de part et d'autre du dispositif. Ainsi, le fait d'appliquer un ruban de
chaque côté de la barrière
augmente la solidité de la fixation de celle-ci sur la surface d'installation
14. De plus, une rainure 111
présente dans le coin du corps profilé permet de casser l'ailette 110 sur la
longueur et d'enlever la
17
CA 02888541 2015-04-21
portion de matériel en trop, celle qui nuirait à l'imbrication des éléments
males et femelle entre eux,
vis-à-vis des joints de chevauchement.
Selon un dixième mode de réalisation de l'invention, présentée à la figure 12,
nous montrons un
élément de la barrière comprenant un adhésif 120 posé sur la surface de la
base 11. La présence de cet
adhésif permet de ralentir la progression ou même de capturer les insectes
rampants qui marcheront sur
cet adhésif. En effet, puisque la surface falaise 12 de la barrière force les
insectes à longer la barrière,
en intégrant ou en installant des adhésifs à proximité ou sur certaines des
surfaces de la barrière, les
insectes qui passent sur ces adhésifs sont donc interceptés ou capturés.
Ces adhésifs sont intégrés au dispositif de plusieurs façons. Première façon,
une substance adhésive,
sous forme de liquide ou de pâte, capable de capturer les insectes, est
déposée directement sur la
surface de la base, en trait continu, en traits espacés ou par points.
Deuxième façon, un ruban adhésif
capable de capturer les insectes est appliqué directement sur la surface de la
base. Ce ruban est un
ruban de pastilles, un ruban continu ou des traits de ruban espacés. Troisième
façon, on dépose sur
surface de la base une languette collante capable de capturer les insectes.
En complément, dans un onzième mode de réalisation montré dans la figure 13,
l'adhésif 130 ou la
substance adhésive seront installés sur la surface falaise, décourageant ainsi
les insectes de grimper sur
cette surface, vers la partie supérieure 20 du dispositif.
Dans le douzième mode de réalisation illustré à la figure 14, la section
creuse 22 située au sommet de
la barrière est recouverte d'une substance antiadhésive 140 de type PTFE
(polytétrafluoroéthylène). La
présence de cette substance sur cette surface rend cette zone extrêmement
glissante et fait en sorte que
la montée des insectes rampants, tout en haut de la surface falaise 12, est
quasi impossible à exécuter
pour ces insectes. En fait, même pour certaines espèces d'insectes possédant
des ventouses aux pattes,
la montée de la cette surface falaise ainsi enduite d'un antiadhésif, devient
très difficile. Effectivement,
ici encore c'est le manque d'adhérence des pattes de l'insecte sur la portion
verticale et lisse de la
surface falaise, combiné à l'effet du propre poids de l'insecte, qui fait en
sorte que l'insecte ne peut
monter au sommet de cette surface.
Selon un treizième mode de réalisation de l'invention, présentée à la figure
15 nous voyons une section
creuse 150. Formée par l'imbriquement d'un élément mâle 152 et d'un élément
femelle 151, chacun
possédant une section caniveau. Cette section creuse 150 sert de canal intégré
à même la forme des
éléments profilés. Dans le cas présent, c'est le canal lui-même qui guide les
insectes rampants le long
de la barrière. De plus, les surfaces essentiellement lisses et verticales
situées de part et d'autre du
18
CA 02888541 2015-04-21
canal, rendent difficile aux insectes rampants la sortie de cette zone. Aussi,
en intégrant ou en installant
des adhésifs à l'intérieur ou à l'extrémité de ce canal, les insectes sont non
seulement interceptés, mais
aussi capturés. Et encore une fois, c'est le manque d'adhérence des pattes de
l'insecte sur les parois
verticales et lisses qui fait en sorte que l'insecte ne peut pas facilement
sortir de ce canal
Un quatorzième mode de réalisation original de l'invention, présentée dans la
figure 16, consiste à
installer un matériau encourageant les insectes à longer la surface où rampent
les insectes. Comme
mentionné précédemment, les insectes rampants sont généralement dépourvus de
ventouses à leurs
pattes, comme c'est effectivement le cas pour les punaises de lit. Par contre,
ces insectes sont
d'excellents grimpeurs et ont tendance à préférer marcher sur les matériaux
fibreux, plutôt que sur les
matériaux lisses. Par conséquent, dans le but d'inciter ces insectes à longer
le plus possible la barrière,
un cordon ou un ruban 160 de matériau fibreux ou poreux est installé
idéalement le long de l'arrête
intérieure située dans le coin du profilé. Ce ruban ou ce cordon peut être
fait en papier ordinaire, en
tissus, en feutre, en liège ou encore en mousse. Bien entendu, ce ruban ou ce
cordon peut aussi être
autoadhésif.
La figure 17 montre un quinzième mode de réalisation de l'invention, dans
lequel un appât olfactif 170
est placé le long de la barrière. Ceci a pour but d'encourager les insectes à
s'approcher de la barrière et
à rester le long de celle-ci. Au choix et en fonction de l'espèce d'insecte à
capturer, cette substance
peut être une phéromone, une substance émettrice de dioxyde de carbone (CO2),
ou une nourriture.
Maintenant, en se référant à la figure 18 un seizième mode de réalisation de
l'invention y est illustré. Il
constitue en un couvercle 180 qui empêche les corps étrangers de s'accumuler
sur ou trop près de la
surface falaise 12, ceci dans le but d'éviter que ces corps étrangers ne
permettent aux insectes de
franchir la barrière. Vous remarquerez que ce couvercle est imbriqué dans la
partie supérieure 20 du
profil de la barrière. Vous remarquerez aussi que la forme bombée de chaque
côté du couvercle est
calibrée de sorte à pouvoir imbriquer le côté le plus étroit dans un élément
mâle, et à pouvoir imbriquer
le côté le plus large dans un élément femelle. De plus, lorsque le couvercle
est imbriqué en position,
celui-ci devient fixe, et l'espace 182 ainsi crée sous le rebord libre du
couvercle permet aux insectes de
pouvoir passer sous ce rebord et d'aller vers la surface falaise 12.
Aussi, tel que représenté par la figure 19, le couvercle y est lui aussi
imbriqué dans la partie supérieure
20 du profil de la barrière, par contre dans ce cas-ci, un autre couvercle 190
est positionné pour que le
rebord non imbriqué 192 soit en appui. Ceci dans le but de créer un tunnel
forçant les insectes à entrer
ou à sortir par le bout du tunnel ainsi formé. De plus, l'installation
d'adhésifs 120 dans, ou au bout, de
ce tunnel permet ainsi de capturer les insectes qui passent sur ces adhésifs.
De plus, vous remarquerez
19
CA 02888541 2015-04-21
aussi que le couvercle 190, possède des sections de matériau flexible 191. Ces
section permettent
d'articuler le couvercle pour accèder, au besoin, à l'espace situé sous le
couvercle.
Dans le dix-huitième mode de réalisation illustré à la figure 20, une autre
idée originale de l'invention
y est présentée. Elle consiste à fixer un cordon lumineux 200 à la barrière,
permettant de maquiller le
dispositif intercepteur d'insectes en un système d'éclairage d'ambiance.
Ainsi, lorsque quelqu'un
regarde la barrière, le cordon lumineux détourne l'attention de l'observateur.
Par la lumière qu'il émet
dans l'environnement immédiat, le cordon lumineux camoufle ainsi la barrière,
en faisant croire à la
personne qui regarde la barrière que celle-ci est, au premier coup d' il, un
élément décoratif, plutôt
qu'une barrière capturant les insectes. Cette caractéristique est un atout
intéressant lorsque l'utilisateur
de la barrière à insectes désire pouvoir utiliser celle-ci, tout en ayant un
dispositif à la fois discret et
plus esthétique.
Avant de terminer, nous illustrons à la figure 21 un dix-neuvième mode de
réalisation. Cette figure
représente un profilé 300 servant de clip latéral, et muni d'une section en
forme de pince 302, capable
de maintenir un conducteur électrique 301 ou un cordon lumineux près et le
long de la barrière. Le fait
qu'un conducteur puisse longer la barrière permet deux possibilités. La
première est que ce conducteur
est un conducteur électrique et qu'alors la barrière, muni d'un clip latéral
en longueur sert de cache-fil.
Et la deuxième est que le conducteur est un cordon lumineux et qu'alors la
barrière cache un cordon
lumineux et permet de diffuser un éclairage d'ambiance, le cordon y étant
alors maintenu près de la
barrière par des sections de clip latéral.
Pour terminer, nous illustrons à la figure 22 un vingtième mode de
réalisation, un des plus évolué,
intégrant plusieurs des éléments cités dans ce brevet. Dans cette version du
dispositif intercepteur
d'insecte brampants, les caractéristiques suivantes ont été intégrées à la
barrière. Un adhésif de fixation
13 permet de fixer la barrière sur la surface d'installation. Un ruban 15 rend
étanche le joint d'interface
en contact avec la surface d'installation. Un adhésif 120 ralenti ou capture
les insectes rampants
voulant longer la surface falaise. Un autre adhésif 130, posé sur la surface
falaise, décourage les
insectes de grimper vers la section creuse. Une substance antiadhésive 140 de
type PTFE
(polytétrafluoroéthylène) rend la surface de cette zone extrêmement glissante
pour les insectes
rampants. Un ruban de matériau fibreux 160 est installé dans le but d'inciter
les insectes à longer le
plus possible la barrière. Un appât olfactif 170 est placé le long de la
barrière pour encourager les
insectes à rester près de la barrière. Un couvercle 180 empêche les corps
étrangers de s'accumuler sur
ou trop près de la surface falaise. Enfin, pour terminer, un profilé 300
servant de clip latéral, maintient
un cordon lumineux 301 permettant de maquiller la barrière en un dispositif
d'éclairage d'ambiance.
