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PROCEDE DE SERTISSAGE D'UNE BAGUE SUR UNE TIGE DE FIXATION PAR UN AUTOMATE
DOMAINE TECHNIQUE GENERAL ET ART ANTERIEUR
La présente invention concerne le domaine du sertissage d'une bague sur une
tige de
fixation afin de former une liaison rivetée, en particulier, dans le domaine
aéronautique.
Pour relier solidairement deux éléments ensemble, par exemple deux tôles, il
est connu
d'utiliser un automate pour mettre en place des rivets ou analogues dans des
zones de
solidarisation prédéterminées. L'automate peut s'incliner, tourner, s'allonger
pour
atteindre des zones de solidarisation diverses et variées. Par automate, on
entend un
dispositif mécanique apte à travailler de manière automatique, c'est-à-dire,
sans
intervention humaine.
L'automate est alimenté en rivets ou analogue par une conduite pneumatique
d'acheminent afin de guider les rivets depuis un lieu de stockage (bol de
stockage,
cassette de stockage, etc.) jusqu'à l'automate. En pratique, la conduite
pneumatique
d'acheminent peut posséder une longueur comprise entre 5m et 25m. Une telle
conduite pneumatique est satisfaisante pour des rivets ou une bague
cylindrique mais
n'est pas adaptée pour une bague épaulée. En effet, en référence à la figure
1, une
bague épaulée 1 comporte un corps cylindrique 11 s'étendant axialement selon
un
axe X1 et une couronne radiale 12 à une de ses extrémités qui forme un
épaulement. Si
une bague épaulée 1 est introduite dans une conduite pneumatique 13 s'étendant
selon un axe Xc, la bague épaulée 1 est susceptible de s'incliner lors de son
transport
dans la conduite pneumatique 13. La conduite pneumatique 13 est alors bloquée
et il
est nécessaire de réaliser une opération de maintenance, ce qui ralentit de
manière
importante les opérations de solidarisation. Enfin, les bagues épaulées 1 sont
susceptibles de s'endommager lors de leur acheminement, ce qui présente un
autre
inconvénient.
En outre, pour riveter une bague sur une tige de fixation s'étendant en
saillie d'un
panneau, l'automate comporte des moyens de soufflage qui viennent souffler la
bague sur la tige de fixation afin que cette dernière pénètre dans la bague
avant que
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les moyens de sertissage de l'automate ne viennent déformer la bague sur la
tige de
fixation.
En pratique, il est difficile de s'assurer que la bague est bien positionnée
sur la tige de
fixation. Aussi, une étape de sertissage peut survenir en l'absence de bague,
ce qui
peut endommager la tige de fixation et/ou le panneau depuis laquelle ladite
tige
s'étend en saillie.
Enfin, lorsque la tige s'étend en saillie du haut vers le bas, la bague n'est
pas stable sur
la tige de fixation après soufflage, ce qui empêche tout sertissage automatisé
pour ce
type de tige de fixation.
L'invention a donc pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un
nouveau procédé de sertissage permettant le sertissage d'une bague sur tout
type de
tige de fixation et dont la fiabilité est augmentée.
PRESENTATION GENERALE DE L'INVENTION
A cet effet, l'invention concerne un procédé de sertissage, au moyen d'un
automate,
d'une bague sur une tige de fixation s'étendant en saillie selon un axe depuis
un
panneau, l'automate comportant une pince de déplacement saisissant une bague
et
un nez de sertissage, le procédé comprenant :
- une étape de déplacement de la pince de déplacement de manière à ce que
la
tige de fixation soit introduite dans la bague
- une étape de déplacement du nez de sertissage à proximité de la tige de
fixation
de manière à empêcher le retrait de la bague de la tige de fixation par le nez
de
sertissage ;
- une étape de libération de la bague par la pince de déplacement de
manière à
ce que la bague soit libre de translater sur la tige de fixation entre le
panneau et le
nez de sertissage ; et
- une étape de déplacement du nez de sertissage selon l'axe de la tige de
fixation
vers le panneau de manière à sertir ladite bague sur ladite tige de fixation.
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Grâce au procédé selon l'invention, la bague est maintenue par la pince sur la
tige de
fixation et libérée uniquement lorsque le nez de sertissage empêche son
retrait. Ainsi, la
bague peut être positionnée sur une tige de fixation indépendamment de son
orientation. Les inconvénients de l'art antérieur sont ainsi éliminés. En
outre, le nez de
sertissage remplit avantageusement une double fonction en permettant, d'une
part,
d'empêcher un retrait de la bague et, d'autre part, de sertir la bague sur la
tige de
fixation.
De préférence, le procédé comprend une étape préliminaire d'alignement, par la
pince de déplacement, de la bague avec l'axe de la tige de fixation. Ainsi, il
est simple
de positionner la tige de fixation dans la bague par une translation selon
l'axe de la
tige de fixation. De préférence, le nez de sertissage est également aligné
avec l'axe de
la tige de fixation.
De manière préférée, le procédé comprend une étape de détection par l'automate
de l'axe de la tige de fixation afin de pouvoir positionner précisément la
pince de
déplacement et le nez de sertissage.
De préférence toujours, l'automate comprend un profilomètre adapté pour
détecter
l'axe de la tige de fixation en détectant une partie médiane et une partie
d'extrémité
de la tige de fixation. Ainsi, en détectant deux points de la tige de fixation
longitudinale, on en déduit l'axe de la tige de fixation.
Selon un aspect préféré de l'invention, l'étape de déplacement de la pince de
déplacement et l'étape de déplacement du nez de sertissage sont réalisées de
manière simultanée. Ainsi, le retrait de la bague de la tige de fixation est
empêché dès
l'introduction. En outre, un déplacement simultané permet d'éviter un
déplacement
relatif entre la pince de déplacement et le nez de sertissage qui sont alignés
par
rapport à l'axe de la tige de fixation.
De manière préférée, l'automate est configuré pour détecter la présence d'une
bague dans ladite pince de déplacement. Ainsi, le risque de sertissage en
l'absence
de bague est avantageusement évité.
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De préférence, la bague est épaulée et comporte une couronne radiale destinée
à
être en contact avec ledit panneau après sertissage. Une telle bague épaulée
est
particulièrement adaptée pour un sertissage dans le milieu aéronautique et
peut être
saisie par une pince de déplacement contrairement à un acheminement par
soufflage
5 qui peut engendrer des dysfonctionnements.
PRESENTATION DES FIGURES
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre,
donnée
uniquement à titre d'exemple, et se référant aux dessins annexés sur lesquels
:
- la figure 1 est une vue schématique en coupe de bagues épaulées lors de
leur
transport dans une conduite pneumatique selon l'art antérieur ;
- la figure 2 est une représentation schématique d'un automate selon
l'invention
pour le sertissage d'une bague sur une tige de fixation ;
- la figure 3 est une représentation schématique d'une tige de fixation
traversant
deux panneaux à solidariser préalablement à une étape de sertissage ;
- la figure 4 est une représentation schématique fonctionnelle du module de
sertissage de l'automate de la figure 3;
- la figure 5 est une représentation en perspective d'un barillet de
stockage de
bagues selon l'invention ;
- la figure 6 est une représentation schématique fonctionnelle du barillet
de de la
figure 5 avec son mécanisme de rotation ;
- les figures 7 à 13 sont des représentations schématiques successives d'un
procédé de distribution d'une bague par le barillet de stockage ; et
- les figures 14 à 23 sont des représentations schématiques successives d'un
procédé de sertissage d'une bague sur une tige de fixation.
Il faut noter que les figures exposent l'invention de manière détaillée pour
mettre en
oeuvre l'invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux
définir l'invention
le cas échéant.
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DESCRIPTION D'UN OU PLUSIEURS MODES DE REALISATION ET DE MISE EN OEUVRE
L'invention va être présentée en référence à la figure 2 qui présente un
automate de
sertissage 100 comportant un bras mobile 101, de préférence articulé, qui
comprend
une tête 102 sur laquelle est monté un module de sertissage 3. L'automate 100
permet
de sertir une bague sur une tige de fixation afin de former une liaison
rivetée.
A titre d'exemple, en référence à la figure 3, il est représenté deux panneaux
El, E2
d'un fuselage d'avion qui sont traversés par une tige de fixation 4 qui
comprend une
extrémité en saillie s'étendant longitudinalement selon un axe de sertissage
X4 orienté
verticalement du bas vers le haut. Dans cet exemple, la tige de fixation 4
s'étend
verticalement mais il va de soi qu'elle pourrait s'étendre dans toutes les
directions.
Dans cet exemple, les panneaux aéronautiques Fi, E2 sont maintenus l'un contre
l'autre par des moyens de contrainte 41, 42 tandis que la tige de fixation 4
est
maintenu par des moyens de blocage 43 connus de l'homme du métier ou par un
autre automate.
De manière avantageuse, la tête 102 de l'automate 100 est orientable selon une
pluralité d'axes et le bras 101 est mobile selon une pluralité de directions
afin de sertir
des bagues sur un grand nombre de tiges de fixation 4 qui sont plus ou moins
éloignées
de l'automate 100 et dont les axes de sertissage X4 sont orientés de manières
diverses
et variées.
Il va être présenté un automate 100 pour le sertissage de bagues épaulées 1
mais il va
de soi que l'automate 100 est adapté pour sertir différents types de bagues,
en
particulier, des bagues cylindriques.
Comme présenté dans le préambule, une bague épaulée 1 comporte un corps
cylindrique 11 s'étendant axialement selon un axe X1 et une couronne radiale
12 à une
de ses extrémités qui forme un épaulement comme illustré à la figure 1. Lors
du
sertissage d'une bague épaulée 1, sa couronne radiale 12 doit être positionnée
contre
le panneau aéronautique El.
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Dans cet exemple, en référence à la figure 4, le module de sertissage 3 de
l'automate
100 comporte :
- un châssis structural 30 solidaire de la tête 102 de l'automate 100;
- un barillet de stockage 2;
- un mécanisme de rotation 5 dudit barillet de stockage 2;
- un mécanisme de positionnement 6 d'une bague 1 sur une tige de fixation
4; et
- un mécanisme de sertissage 7 d'une bague 1 sur une tige de fixation 4.
Le barillet de stockage 2 est monté de manière amovible dans le module de
sertissage
3 afin de pouvoir être remplacé par un nouveau barillet de stockage 2 lorsque
toutes
les bagues épaulées 1 ont été distribuées. Chaque élément du module de
sertissage 3
va être dorénavant présenté.
En référence aux figures 5 et 6, le barillet de stockage 2 comprend un corps
principal
cylindrique 22 qui s'étend axialement selon un axe de barillet X2 et qui
comprend une
pluralité de fourreaux 23 parallèles les uns aux autres et audit axe de
barillet X2. Par
souci de clarté, seul un fourreau 23 est représenté à la figure 6.
Chaque fourreau 23 est cylindrique et est adapté pour recevoir une pluralité
de
bagues 1, en particulier, des bagues épaulées 1 empilées consécutivement. Dans
cet
exemple, le corps cylindrique 22 possède une section circulaire mais il va de
soi qu'elle
pourrait être différente.
Outre son corps principal cylindrique 22, le barillet 2 comprend un corps de
base 20 et
un corps de tête 28 qui sont montés aux extrémités du corps cylindrique 22. Le
corps de
base 20 comporte une sortie de distribution 21 afin de permettre la
distribution de
bagues 1 selon un axe de distribution Xd parallèle à l'axe de barillet X2. Le
corps
principal cylindrique 22 est monté rotatif autour de l'axe de barillet X2 par
rapport audit
corps de base 20 selon une pluralité de positions angulaires. Chaque fourreau
23 du
corps principal cylindrique 22 est agencé pour déboucher sur ladite sortie de
distribution 21 pour une position angulaire déterminée. De manière préférée,
l'écart
angulaire entre deux positions angulaire consécutives est constant afin de
faciliter le
passage successif des fourreaux 23 devant la sortie de distribution 21. Dans
cet
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exemple, le barillet 2 permet de définir une douzaine de positions angulaires
différentes
qui sont écartées d'angle de 30 .
En référence à la figure 6, les bagues 1 sont empilées axialement et orientées
dans un
fourreau 23 de manière à ce que leurs couronnes cylindriques 12 soient
tournées vers la
sortie de distribution 21 du barillet de stockage 2.
De préférence, au moins une position angulaire du corps principal cylindrique
22
correspond à une position de repos du barillet de stockage 2. En particulier,
dans cette
position de repos, la sortie de distribution 21 n'est pas alignée avec un
fourreau 23 afin
d'éviter toute distribution involontaire lors de la manipulation du barillet
de stockage 2,
en particulier, lors de son remplacement. Dans cet exemple, en référence à la
figure 5,
le corps principal cylindrique 22 comporte une rainure 24 en lieu et place
d'un fourreau
23 rempli de bagues épaulées 1, ladite rainure 24 n'étant pas adaptée pour
recevoir
des bagues épaulées 1. Autrement dit, le barillet de stockage 2 comporte, dans
cette
forme de réalisation, onze fourreaux 23 pour correspondre aux onze positions
angulaires
d'utilisation du barillet de stockage 2, la douzième position angulaire étant
une position
de repos.
De manière préférée, en référence à la figure 5, le barillet de stockage 2
comporte au
moins un organe de verrouillage 25 configuré pour empêcher tout mouvement
relatif
entre ledit corps principal cylindrique 22 et ledit corps de base 20. En
particulier, en
position de repos, le barillet de stockage 2 permet d'éviter qu'un fourreau 23
soit aligné
avec la sortie de distribution 21 afin d'empêcher toute distribution
involontaire d'une
bague épaulée 1 par le barillet de stockage 2. Dans cet exemple, l'organe de
verrouillage 25 se présente sous la forme d'une broche de verrouillage mais il
va de soi
qu'il pourrait être différent.
En référence à la figure 6, le barillet de stockage 2 comporte en outre des
moyens de
mise sous pression 26 du fourreau 23 qui est actif, c'est à dire, débouchant
sur ladite
sortie de distribution 21 afin de permettre l'entraînement des bagues 1 du
fourreau 23
vers ladite sortie de distribution 21 selon l'axe de distribution Xd et, ce,
indépendamment de l'orientation du barillet de stockage 2. Ainsi, si le
barillet de
stockage 2 est orienté verticalement vers le haut avec le corps de base 20 en
partie
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supérieure, les moyens de mise sous pression 26 permettent de s'opposer à la
gravité et
d'entraîner les bagues épaulées 1 du fourreau 23 jusqu'à la sortie de
distribution 21.
Dans cet exemple, les moyens de mise sous pression 26 sont pneumatiques mais
il va de
soi qu'ils pourraient être différents.
Toujours en référence à la figure 6, le barillet de stockage 2 comporte au
moins un
organe de fermeture 27 adapté pour saisir une bague 1 au niveau de la sortie
de
distribution 21 afin de contrôler la distribution des bagues épaulées 1 d'un
fourreau 23.
Dans cet exemple, l'organe de fermeture 27 se présente sous la forme d'une
pince de
distribution à au moins deux positions : une position fermée dans laquelle la
pince de
distribution est adaptée pour saisir une bague 1 au niveau de sa périphérie et
ainsi
bloquer le passage de bagues 1 via la sortie de distribution 21 et une
position ouverte
dans laquelle la pince de distribution est adaptée pour autoriser le passage
de bagues
1 à travers la sortie de distribution 21. De préférence, l'organe de fermeture
27 est
adapté pour détecter si une bague 1 est présente en position fermée.
Le corps de tête 28 du barillet de stockage 2 est adapté pour fermer l'accès
aux
fourreaux 23 du corps principal cylindrique 22. Le corps de tête 28 est
solidaire en
rotation du corps principal cylindrique 22. Aussi, de manière préférée, le
corps de tête
28 comporte des moyens d'orientation angulaire 280 adaptés pour être entraînés
en
rotation angulaire et modifier la position angulaire du corps principal
cylindrique 22 par
rapport au corps de base 20. Dans cette forme de réalisation, en référence à
la figure
5, les moyens d'orientation angulaire 280 se présentent sous la forme d'un ou
plusieurs
méplats mais il va de soi qu'ils pourraient se présenter sous une forme
différente.
De manière préférée, le barillet de stockage 2 comporte des moyens de
détection de
la présence de bagues 1 dans un fourreau 23 afin de déterminer si un nouveau
fourreau 23 doit être aligné avec ladite sortie de distribution 21.
De préférence encore, le barillet de stockage 2 comporte des moyens de montage
amovibles dans le châssis 30 du module de sertissage 3.
Comme présenté précédemment, en référence à la figure 4, le module de
sertissage 3
de l'automate 100 comporte également un mécanisme de rotation 5 du barillet de
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stockage 2. Dans cet exemple, le mécanisme de rotation 5 se présente sous la
forme
d'un actionneur monté dans le châssis 30 et adapté pour coopérer avec les
méplats
du corps de tête 28 du barillet de stockage 2 et l'entraîner en rotation
autour de l'axe
de barillet X2.
5
En référence à la figure 4, le module de sertissage 3 de l'automate 100
comporte
également un mécanisme de positionnement 6 d'une bague 1 sur une tige de
fixation
4.
10 Le mécanisme de positionnement 6 est configuré pour récupérer une bague
épaulée 1
du barillet de stockage 2 et la positionner sur une tige de fixation 4 avant
d'être sertie
par le mécanisme de sertissage 7 qui sera présenté par la suite.
En référence à la figure 4, le mécanisme de positionnement 6 comporte au moins
un
doigt de réception 61 adapté pour s'étendre au moins partiellement dans ladite
sortie
de distribution 21 du barillet de stockage 2. Dans cet exemple, le doigt de
réception 61
est mobile et adapté pour se déplacer au moins selon l'axe de distribution Xd
selon une
position rentrée, dans laquelle le doigt de réception 61 s'étend au moins
partiellement
dans ladite sortie de distribution 21, et une position sortie, dans laquelle
le doigt de
réception 61 s'étend en dehors de ladite sortie de distribution 21 afin de
ménager un
espace de dégagement entre le doigt de réception 61 et ladite sortie de
distribution
21. En référence à la figure 6, le doigt de réception 61 s'étend coaxialement
à l'axe de
distribution Xd.
De manière préférée, le mécanisme de positionnement 6 comporte un plateau de
réception 62, s'étendant transversalement au doigt de réception 61, afin de
recevoir
une bague épaulée 1 comme cela sera présenté par la suite.
Toujours en référence à la figure 4, le mécanisme de positionnement 6 comporte
au
moins une pince de déplacement 63 adaptée pour saisir une bague épaulée 1 et
la
déplacer de manière précise sur une tige de fixation 4 située au voisinage du
module
de sertissage 3 de l'automate 100. De manière préférée, la pince de
déplacement 63
est adaptée pour se déplacer en translation selon les trois axes et adaptée
pour
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tourner selon au moins un axe parallèle à l'axe de distribution Xd du barillet
de
stockage 2.
Afin de permettre un positionnement précis de la bague épaulée 1 sur une tige
de
fixation 4, le mécanisme de positionnement 6 comporte en outre des moyens de
suivi
de profil configurés pour détecter la position d'une tige de fixation 4 par
rapport au
référentiel du module de sertissage 3 et permettre le guidage de la pince de
déplacement 63 afin qu'elle puisse glisser la bague épaulée 1 sur la tige de
fixation 4
comme cela sera présenté par la suite. Dans cet exemple, les moyens de suivi
de profil
se présentent sous la forme d'un profilomètre 64 configuré pour détecter par
ultrasons
ou par faisceau laser.
Le profilomètre 64 permet d'asservir le mouvement de la pince de déplacement
63 par
rapport à la position de la tige de fixation 4. De manière préférée,
l'asservissement est
réalisé au moyen de tables croisées pilotées pour guider la pince de
déplacement 63
dans le plan transversal à la tige de fixation 4.
Dans cet exemple de réalisation, en référence à la figure 4, le mécanisme de
sertissage
7 se présente sous la forme d'un nez de sertissage 71 configuré pour sertir
ladite bague
épaulée 1 sur ladite tige de fixation 4. Le nez de sertissage 71 est adapté
pour se
déplacer selon trois axes par rapport au châssis 30 du module de sertissage 3.
Un tel nez de sertissage 71 est connu de l'homme du métier et ne sera pas
présenté
plus en détails. Il va de soi que le mécanisme de sertissage 7 pourrait se
présenter sous
une forme différente. Dans cet exemple, le nez de sertissage 71 est aligné
avec l'axe
X4 de la tige de fixation 4 et monté en translation par rapport au châssis 30
du module
de sertissage 3 de manière à permettre le sertissage par translation selon
l'axe X4.
De manière préférée, la pince de déplacement 63 est configurée pour détecter
si un
objet est serré entre ses mâchoires, ce qui permet d'éviter une étape de
sertissage par
le nez de sertissage 71 en l'absence de bague épaulée 1 sur la tige de
fixation 4.
En référence aux figures 7 à 13, le barillet de stockage 2 est dans une
position angulaire
d'utilisation, c'est-à-dire, un fourreau 23 du corps principal cylindrique 22
est aligné
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avec la sortie de distribution 21 du corps de base 20. Les bagues épaulées 1
du
fourreau 23, qui sont empilées selon l'axe de distribution Xd, sont
contraintes par les
moyens de mises sous pression 26 vers la sortie de distribution 21.
-- Comme illustré à la figure 7, la bague épaulée 1 située dans la sortie de
distribution 21
est bloquée par l'organe de distribution 27 qui pince sa périphérie. Aussi,
les bagues
épaulées 1 du fourreau 23 sont en butée contre la bague épaulée 1 saisie par
l'organe
de distribution 27 appelée, par la suite, bague à sertir la par souci de
concision. De
même, la bague épaulée adjacente à la bague à sertir la est désignée bague
-- suivante lb .
Dans cette position, le doigt de réception 61 est en position sortie, le doigt
de réception
61 s'étendant en dehors de ladite sortie de distribution 21 afin de ménager un
espace
de dégagement entre le doigt de réception 61 et ladite sortie de distribution
21.
= Pour distribuer la bague à sertir la, la pince de déplacement 63 est
ouverte et placée
dans l'espace de dégagement, c'est-à-dire, selon l'axe de distribution Xd à
distance
de la sortie de distribution 21 comme illustré à la figure 8.
-- Ensuite, le doigt de réception 61 est déplacé selon l'axe de distribution
Xd en position
rentrée afin de s'introduire dans la bague à sertir la située dans la sortie
de distribution
21 comme illustré à la figure 9.
Puis, en référence à la figure 10, le procédé comporte une étape de libération
dans
-- laquelle l'organe de distribution 27 est ouvert de manière à libérer la
bague à sertir la
qui se déplace selon l'axe de distribution Xd sous l'effet des moyens de mise
sous
pression 26. Les bagues épaulées 1 du fourreau 23 sont alors en butée contre
le plateau
de réception 62. De manière préférée, la distance entre le plateau de
réception 62 et
la sortie de distribution 21 est calibrée de manière à ce que la bague épaulée
suivante
-- lb se situe au niveau de l'organe de distribution 27 comme illustré à la
figure 10.
Puis, en référence à la figure 11, le procédé comporte une étape de blocage
dans
laquelle l'organe de distribution 27 est fermé de manière à pincer la
périphérie de la
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bague suivante lb. Ainsi, les bagues épaulées 1 du fourreau 23 sont en butée
contre la
bague suivante lb.
La bague à sertir 1 a est pour sa part saisie par la pince de déplacement 63
qui se
referme et vient pincer sa périphérie comme illustré à la figure 11. Grâce au
doigt de
réception 61, la position de la bague à sertir la est définie de manière
précise et la
pince de déplacement 63 peut saisir la bague à sertir la de manière fiable.
Ensuite, en référence à la figure 12, le doigt de réception 61 est déplacé en
position
sortie afin de libérer la bague à sertir la qui peut être déplacée par la
pince de
déplacement 63 au lieu de sertissage comme illustré à la figure 13. Ainsi, le
plateau de
réception 62 permet de stocker de manière temporaire une bague après sa
distribution
par le barillet de stockage 2.
Un tel procédé de distribution est avantageux car il permet un acheminement
d'une
bague à sertir la de manière précise dans un environnement restreint.
Lorsqu'un fourreau 23 du barillet de stockage 2 est vide, le corps de tête 28
du barillet
de stockage 2 est déplacé en rotation par le mécanisme de rotation 5 du module
de
sertissage 3 autour de l'axe de barillet X2 de manière à ce qu'un nouveau
fourreau 23,
rempli de bagues épaulées 1, soit aligné avec la sortie de distribution 21.
Lorsque tous
les fourreaux 23 sont vides, le mécanisme de rotation 5 déplace le corps de
tête 28 afin
que le barillet de stockage 2 soit en position de repos. La rainure 24 est
alors alignée
avec la sortie de distribution 21.
Ensuite, l'organe de verrouillage 25 du barillet de stockage 2 est activé de
manière à
empêcher toute rotation du corps cylindrique 22 et permettre ainsi le retrait
du barillet
de stockage 2 du module de sertissage 3 et son remplacement par un nouveau
barillet
de stockage 2 rempli de bagues épaulées 1. Un tel remplacement est simple et
rapide
à mettre en oeuvre.
De manière préférée, un barillet vide 2 est rempli au moyen d'une machine de
réapprovisionnement qui introduit des bagues épaulées 1 de manière successive
et
automatisée dans chacun des fourreaux 23 dudit barillet de stockage 2.
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Il va être dorénavant présenté plusieurs étapes afin de sertir une bague
épaulée 1 sur
une tige de fixation 4 de manière rapide et fiable.
Tout d'abord, il est mis en oeuvre une étape de positionnement préliminaire de
l'automate 100. A cet effet, le bras mobile 101 de l'automate 100 est déplacé
de
manière à déplacer et orienter la tête 102 de l'automate 100 afin que le
châssis 30 du
module de sertissage 3 soit positionné à proximité de la tige de fixation 4 et
soit orienté
précisément par rapport à l'axe X4 de la tige de fixation 4. Dans cet exemple,
en
référence à la figure 4, une fois l'automate 100 en position, l'axe de
distribution Xd est
parallèle à l'axe de fixation X4 et la sortie de distribution 21 est située à
moins de 1 cm
de la tige de fixation 4, de préférence, de l'ordre de 5 mm. Suite au
positionnement, le
référentiel du châssis 30 du module de sertissage 3 est positionné de manière
précise et
déterminé par rapport au référentiel de la tige de fixation 4, ce qui facilite
le
positionnement d'une bague 1 sur la tige de fixation 4. Comme présenté
précédemment, le module de sertissage comporte des moyens de contraintes 41,
42
pour maintenir les panneaux E], E2 ensemble et des moyens de blocage 43 pour
maintenir la tige de fixation 4 en saillie.
En référence à la figure 14, la tige de fixation 4 est maintenue fermement
afin de
s'étendre en saillie depuis les panneaux E], E2. Ensuite, en référence à la
figure 15, le
profilomètre 64 du module de sertissage 3 est approché de la tige de fixation
4 afin de
détecter l'extrémité et le centre de la tige de fixation 4 ce qui permet de
déterminer
l'axe selon laquelle s'étend la tige de fixation 4 et ainsi faciliter le
positionnement de la
pince de déplacement 63 et du nez de sertissage 71 selon cet axe de manière à
déplacer la bague 1 sans dommage sur la tige de fixation 4.
Ensuite, le nez de sertissage 71 est déplacé de manière à être aligné avec
l'axe X4 de
la tige de fixation 4 grâce aux informations fournies par le profilomètre 64.
De manière
consécutive ou simultanée, la pince de déplacement 63, dans laquelle est
maintenue
une bague épaulée 1, est positionnée entre le nez de sertissage 71 et la tige
de fixation
4 comme illustré à la figure 16. Le profilomètre 64 peut ensuite être remonté
comme
illustré à la figure 17.
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Ensuite, le nez de sertissage 71 et la pince de déplacement 63 sont déplacés
de
manière simultanée selon l'axe X4 de la tige de fixation 4 de manière à ce que
la
bague épaulée 1 soit bloquée en translation sur la tige de fixation 4, tout
retrait étant
interdit par la nez de sertissage 71 comme illustré à la figure 18. La
couronne cylindrique
5 12 de la bague épaulée 1, c'est-à-dire son épaulement, est située du côté
de la tige
de fixation 4.
Contrairement à un acheminement par soufflage, la bague épaulée 1 est
avantageusement positionnée et maintenue ayant le sertissage et, ce,
10 indépendamment de l'orientation de la tige de fixation 4. Grâce au procédé
de
sertissage selon l'invention, une tige de fixation 4 orientée vers le bas peut
être sertie, la
pince de déplacement 63 permettant de s'affranchir de la gravité.
En référence à la figure 19, la pince de déplacement 63 est ouverte de manière
à
15 libérer la bague épaulée 1 dont les mouvements sont limités par la tige
de fixation 4 et
le nez de sertissage 71. La pince de déplacement 63 peut ensuite être dégagée
comme illustré à la figure 20.
Comme illustré à la figure 21, le nez de sertissage 71 est déplacé selon l'axe
de fixation
X4 en direction de la tige de fixation 4 afin de déformer la bague épaulée 1
contre le
premier panneau El. Lors du sertissage, la bague épaulée 1 est solidarisée à
la tige de
fixation 4. De préférence, la partie en saillie de la tige de fixation 4 se
rompt lors de
l'étape de sertissage afin de former une liaison robuste de masse réduite
comme illustré
à la figure 22. Le sertissage étant terminé, le module de sertissage 3 de
l'automate 100
est déplacé, comme illustré à la figure 23, afin de sertir une nouvelle bague
épaulée 1
sur une autre tige de fixation 4.
Grâce à l'invention, plusieurs bagues 1 peuvent être serties de manière
consécutive et
automatisée pour former des liaisons rivetée de qualité, en particulier, pour
solidariser
des panneaux d'un fuselage d'avion.
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