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CA 02917429 2016-01-12
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Elément chaussant
L'invention se rapporte à un élément chaussant comprenant un semelage externe
et une tige
souple, ainsi que des pointes qui font saillie au niveau d'une face externe du
semelage externe.
L'élément chaussant a vocation à loger une chaussure, notamment de sport.
L'invention se
rapporte également à un ensemble comprenant l'élément chaussant et la
chaussure.
L'élément chaussant, ainsi que la chaussure, peuvent être utilisés dans des
domaines tels que
la marche ou la course sur terrain horizontal, vallonné ou montagneux,
l'alpinisme, ou encore
l'escalade.
La chaussure est connue en soi. Elle comprend un semelage externe souple et
une tige souple,
ce qui permet à un utilisateur de marcher, de courir, ou de pratiquer un sport
dans des conditions
usuelles, c'est-à-dire tantôt sur des terrains secs, ou tantôt sur des
terrains humides, mouillés,
voire boueux, neigeux ou couverts de glace. La marche, la course ou la
pratique d'un sport sont
rendues difficiles, voire dangereuses, lorsque les terrains sont dégradés ou
naturellement
difficiles. C'est le cas en particulier pour les sols rendus glissants par
exemple à cause de boue,
de neige, de glace, ou autre. Pour faire face aux situations comme celles
évoquées ci-avant, il
est connu de recouvrir la chaussure d'un élément chaussant, lequel est
justement prévu pour
faciliter la marche, la course ou la pratique d'un sport sur des terrains
difficiles.
En général, l'élément chaussant comprend un semelage externe et une tige
souple, ainsi que
des pointes qui font saillie au niveau d'une face externe du semelage externe.
Par les pointes
qu'il porte, l'élément chaussant permet à l'utilisateur de marcher, de courir,
ou plus
généralement d'évoluer, sur des terrains dégradés ou naturellement difficiles.
L'élément
chaussant est notamment adapté à la neige ou à la glace. En conséquence
l'utilisateur peut
pratiquer son activité dans de bonnes conditions , c'est-à-dire notamment avec
un bon niveau
de confort ou un bon niveau de sécurité. Cependant, il est apparu que
l'utilisation d'un élément
chaussant muni de pointes pose parfois certains problèmes.
En effet, si les pointes rendent la marche, la course ou la pratique d'un
sport plus facile en ce
qui concerne par exemple l'adhérence au sol, la précision des appuis ou la
transmission des
informations sensorielles, on s'aperçoit que l'utilisateur est quand même gêné
dans certaines
conditions.
Un premier problème est celui de la précision des appuis ou, de façon plus
large, de la
précision des transmissions d'informations sensorielles. Ce premier problème
survient surtout
lors de conditions d'utilisation extrêmes. Dans ces conditions, l'élément
chaussant conserve
difficilement une position stable au sol. C'est le cas par exemple pour les
évolutions sur glacier
ou dans les cascades de glace. Dans ces environnements, le sol est souvent
très incliné, et parfois
presque vertical ou vertical ; on observe alors des mouvements parasites de
l'élément chaussant
par rapport au sol, mouvements qui altèrent la précision des appuis, la
précision des
transmissions d'informations sensorielles. On peut dire qu'un élément
chaussant selon l'art
antérieur limite les possibilités d'évolution sur les terrains difficiles ;
cet élément n'est pas
adapté à tous les terrains.
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Un second problème est celui du confort, là encore principalement dans les
conditions
d'utilisation abordées avant. Le confort doit être compris comme une situation
dans laquelle
l'utilisateur voit sa fatigue modérée, ainsi qu'une absence ou une quasi
absence de
traumatismes. En fait pour compenser les manques de précision dans les appuis
ou dans les
transmissions, comme on l'a vu, l'utilisateur fait souvent des efforts
excessifs qui sont source
de fatigues supplémentaires et, éventuellement, de traumatismes.
Par rapport à cela, l'invention a pour but général l'amélioration d'un élément
chaussant muni
de pointes. Plus précisément, l'invention cherche à améliorer la précision des
appuis ou, de façon
plus large, la précision des transmissions d'informations sensorielles.
L'invention cherche
encore à réduire la fatigue de l'utilisateur, et aussi à réduire, ou même à
totalement supprimer,
la génération de traumatismes liés à l'utilisation de l'élément chaussant. En
d'autres termes,
l'invention cherche à améliorer le confort de l'élément chaussant, au moins en
ce qui concerne
son usage dans des conditions extrèmes.
Pour ce faire, l'invention propose un élément chaussant comprenant un semelage
externe
souple et une tige souple, lesquels délimitent un volume de chaussage,
l'élément chaussant
s'étendant en longueur depuis une extrémité arrière jusqu'à une extrémité
avant, en largeur entre
une partie latérale et une partie médiale, et en hauteur depuis une face
externe du semelage
externe jusqu'à une extrémité supérieure, l'élément chaussant présentant une
ouverture de
chaussage, l'élément chaussant comprenant des pointes qui font saillie au
niveau de la face
externe du semelage externe.
L'élément chaussant selon l'invention est caractérisé par le fait qu'il
comprend un renfort
amovible qui présente l'aspect général d'une plaque, le renfort s'étendant en
longueur depuis
une extrémité arrière jusqu'à une extrémité avant, en largeur entre un bord
latéral et un bord
médial, et en épaisseur entre une face d'appui et une face d'accueil, le
renfort étant disposé en
regard du semelage externe, le renfort étant sensiblement indéformable en
flexion longitudinale,
selon un axe transversal.
Lorsque le renfort est retiré de son emplacement fonctionnel, l'élément
chaussant présente
une souplesse qui favorise un bon déroulement du pied. L'utilisateur est donc
à même d'évoluer
avec précision et dans de bonnes conditions de confort sur des terrains
faciles, c'est-à-dire peu
accidentés ou peu inclinés. A l'inverse, lorsque le renfort est mis en place
en regard du semelage,
l'élément chaussant présente une rigidité plus importante, au moins au niveau
du semelage
externe, ce qui permet des prises d'appuis sur un terrain très incliné,
presque vertical ou vertical.
On peut dire que le renfort permet de modifier la rigidité de l'élément
chaussant pour adapter
celui-ci aux conditions d'utilisation souhaitées. La rigidité est accrue
principalement au niveau
du semelage externe, ce qui a pour effet de répartir les efforts liés aux
appuis sur une grande
étendue de l'élément chaussant, et donc sur une grande étendue du pied de
l'utilisateur. La
perception des appuis et des informations sensorielles par l'utilisateur est
plus fiable, plus
cohérente.
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Un avantage qui découle de ce qui précède est que, avec l'invention, la
précision des appuis
ou, de façon plus large, la précision des transmissions d'informations
sensorielles, est obtenue
dans des environnements où le sol est très incliné, presque vertical ou
vertical.
Un autre avantage qui découle de ce qui précède est celui de l'amélioration du
confort de
l'élément chaussant lors d'une utilisation dans des conditions difficiles. La
fatigue de
l'utilisateur est modérée, et les traumatismes sont absents ou très peu
présents.
En fait l'invention rend l'élément chaussant plus polyvalent, en lui conférant
de la précision
et du confort dans toutes les situations, pourvu que l'on ait pris soin de
mettre le renfort en place
ou de l'enlever selon le but recherché.
On peut dire de manière générale que l'invention améliore un élément chaussant
qui
comprend des pointes.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à
l'aide de la
description qui va suivre, en regard des figures annexées illustrant, selon
des formes de
réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et dans
lesquelles :
- la figure 1 est une vue en perspective avant d'un ensemble qui comprend un
élément
chaussant et une chaussure selon une première forme de réalisation de
l'invention, dans un cas
où l'élément chaussant et la chaussure sont séparés l'un de l'autre,
- la figure 2 est une coupe selon II-II de la figure 1, dans un cas où la
chaussure est disposée
à l'intérieur de l'élément chaussant,
- la figure 3 est similaire à la figure 1, pour une deuxième forme de
réalisation de l'invention.
La première forme de réalisation qui va être décrite après concerne plus
spécialement un
élément chaussant pour la marche ou la course sur neige ou sur glace, ou
encore pour l'escalade
dans les cascades de glace. Cependant l'invention s'applique à d'autres
domaines tels que ceux
évoqués avant.
La première forme est décrite ci-après à l'aide des figures 1 et 2.
Comme le montre la figure 1, un élément chaussant 1 est prévu pour accueillir
une chaussure
de marche ou de course 2, elle-même prévue pour accueillir le pied de
l'utilisateur.
De manière connue, l'élément chaussant 1 comprend un semelage externe souple 3
et une
tige souple 4. L'élément chaussant s'étend en longueur depuis une extrémité
arrière ou talon 5
jusqu'à une extrémité avant ou pointe 6, et en largeur entre une partie
latérale 7 et une partie
médiale 8.
L'élément chaussant 1 comprend aussi des pointes 9 qui font saillie au niveau
d'une face
externe 10 du semelage externe 3. L'implantation des pointes 9 n'est pas
détaillée ici, même si
on peut préciser que chaque pointe 9 sert à améliorer l'adhérence de l'élément
chaussant 1 sur
un sol glissant, avec de la neige ou de la glace.
Telle que représentée la tige 4 comprend une première portion ou portion basse
11, prévue
pour entourer le pied par l'intermédiaire de la chaussure 2, ainsi qu'une
portion haute 12, qui
prolonge la portion basse 11 dans un sens d'éloignement du semelage externe 3,
la portion haute
12 étant prévue pour couvrir au moins la cheville de l'utilisateur, ou la
cheville et une partie du
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bas de jambe. Il peut alternativement être prévu une forme de réalisation pour
laquelle l'élément
chaussant comprend uniquement une portion basse.
La portion haute 12 de la tige 4 augmente la surface externe de l'élément
chaussant 1, par
rapport à un élément dont la tige ne comprendrait qu'une portion basse. En
fait la portion haute
12 de la tige 4 augmente aussi le volume de chaussage et de protection de
l'élément chaussant.
En conséquence les propriétés spécifiques de la portion basse 11 de la tige,
comme l'étanchéité
à l'eau ou à la neige, ou l'isolation thermique, sont étendues par la portion
haute 12. Au final ce
sont à la fois le pied, la cheville et une partie du bas de jambe qui sont
protégés. L'eau, la neige
ou la glace peuvent difficilement pénétrer, voire pas du tout, à l'intérieur
de l'élément chaussant
1. La chaussure 2 est en conséquence également protégée.
On précise au passage que la chaussure 2 comprend un semelage externe souple
13 et une
tige souple 14. La chaussure 2 s'étend en longueur depuis une extrémité
arrière ou talon 15
jusqu'à une extrémité avant ou pointe 16, et en largeur entre une partie
latérale 17 et une partie
médiale 18. Selon la première forme de réalisation décrite, la chaussure 2
comprend une portion
basse 19 à l'exclusion de toute portion haute. La chaussure 2 s'étend en
hauteur depuis le
semelage externe 13 jusqu'à une extrémité supérieure 20, c'est-à-dire jusqu'à
l'extrémité libre de
la portion basse 19 ou de la tige 14. Dans le même ordre d'idée l'élément
chaussant 1 s'étend en
hauteur depuis le semelage externe 3 jusqu'à une extrémité supérieure 21,
c'est-à-dire jusqu'à
l'extrémité libre de la portion haute 12 ou de la tige 4. Ainsi, lorsque la
chaussure 2 est placée
dans l'élément chaussant 1, l'extrémité supérieure 20 de la tige 14 est plus
proche du semelage
externe 3 que ne l'est l'extrémité supérieure 21. Cela traduit le fait que la
tige 4 de l'élément
chaussant 1 étend la couverture obtenue par la tige 14 de la chaussure 2.
Toujours selon la première forme de réalisation de l'invention, la portion
basse 11 et la
portion haute 12 de l'élément chaussant 1 forment une enveloppe continue. Cela
signifie qu'il
ne subsiste aucun passage pour l'intrusion de corps étrangers. Cela veut dire
aussi que la
protection conférée par la tige souple 4 s'étend à la fois au niveau de la
portion basse 11 et au
niveau de la portion haute 12.
En considérant plus précisément la figure 1, on note que l'élément chaussant 1
présente une
ouverture de chaussage 25. Celle-ci 25 s'étend depuis l'extrémité supérieure
21 vers le semelage
externe 3. Du côté de l'extrémité supérieure 21 l'ouverture 25 présente une
subdivision
supérieure 26 destinée à laisser passer le pied, et aussi à entourer le bas de
jambe après
chaussage. Au niveau du bas de jambe, de la cheville et du talon, entre
l'extrémité supérieure
21 et le semelage externe 3, l'ouverture de chaussage 25 de la tige souple 4
présente une
subdivision inférieure latérale 27 et une subdivision médiale 28, lesquelles
autorisent une
variation de dimension de l'ouverture et une variation du volume de chaussage.
Bien entendu,
les subdivisions supérieure 26 et inférieure latérale 27 se prolongent l'une
l'autre, et les
subdivisions supérieure 26 et inférieure médiale 28 se prolongent l'une
l'autre. Cet agencement
permet l'introduction de la chaussure 2 dans l'élément chaussant 1, ou son
retrait. Par corollaire
l'agencement ci-avant permet l'introduction ou le retrait du pied, en même
temps que la
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=
chaussure. On précise au passage qu'il est possible de prévoir une alternative
de construction
pour laquelle l'ouverture de chaussage 25 présente la subdivision supérieure
26, ainsi qu'une
subdivision inférieure arrière. Dans ce cas cette dernière s'étend au niveau
du bas de jambe et
du talon, entre l'extrémité supérieure 21 et l'extrémité arrière 5 au niveau
du semelage externe
5 3. La subdivision supérieure 26 et la subdivision inférieure arrière se
prolongent l'une l'autre.
L'élément chaussant 1 comprend aussi des moyens de fermeture 29 de la
subdivision
inférieure latérale 27 de l'ouverture de chaussage 25, ainsi que des moyens de
fermeture 30 de
la subdivision inférieure médiale 28 de l'ouverture de chaussage 25. Cela
maintient la tige 4 au
contact de la chaussure 2 d'une part, et au contact de la cheville et du bas
de jambe d'autre part.
De manière non limitative, les moyens de fermeture 29, 30 comprennent
respectivement des
glissières 31, 32. Ces dernières permettent une ouverture ou une fermeture
rapide de la
subdivision inférieure 27, ce qui fait gagner du temps pour chausser ou
déchausser. Cependant
d'autres structures de moyens de fermeture sont possibles, comme par exemple
un dispositif à
lacet, un dispositif à bandes complémentaires dont l'une est munie de boucles
et l'autre de
crochets, ou tout moyen équivalent.
Toujours selon la première forme de réalisation de l'invention, la disposition
près de l'arrière
de la tige des subdivisions 27, 28 facilite le chaussage de l'élément
chaussant 1 par un pied déjà
couvert de la chaussure. Un autre avantage est une meilleure résistance à la
pénétration de corps
étrangers, en particulier en milieu neigeux. En effet, parce que les
subdivisions inférieures 27,
28 sont situées vers l'arrière, la face avant 33 de la tige 4 est continue
depuis l'extrémité avant 6
jusqu'à l'extrémité supérieure 21. En d'autres termes, la face avant ne
présente aucun passage.
Or la marche se traduit par des avancées et des contacts de la tige 4 avec la
neige du côté de
cette face. Sa continuité de structure est un gage d'étanchéité et/ou de
protection.
On peut dire en résumé que l'ouverture de chaussage 25 présente une
subdivision supérieure
26 et au moins une subdivision inférieure 27, 28, la subdivision inférieure
27, 28 étant située
dans une zone qui s'étend sur 50 % de la longueur de l'élément chaussant 1
depuis l'extrémité
arrière 5.
Selon l'invention, l'élément chaussant 1 comprend un renfort amovible 34 qui
présente
l'aspect général d'une plaque, le renfort 34 s'étendant en longueur depuis une
extrémité arrière
35 jusqu'à une extrémité avant 36, en largeur entre un bord latéral 37 et un
bord médial 38, et
en épaisseur entre une face d'appui 39 et une face d'accueil 40, le renfort 34
étant disposé en
regard du semelage externe 3, le renfort 34 étant sensiblement indéformable en
flexion
longitudinale, selon un axe transversal.
Lorsque le renfort 34 est retiré de son emplacement fonctionnel, l'élément
chaussant 1
présente une souplesse qui favorise un bon déroulement du pied. L'utilisateur
est donc à même
d'évoluer avec précision et dans de bonnes conditions de confort sur des
terrains faciles, c'est-
à-dire peu accidentés ou peu inclinés. A l'inverse, lorsque le renfort 34 est
mis en place en
regard du semelage externe 3, l'élément chaussant 1 présente une rigidité plus
importante, au
moins au niveau du semelage externe, ce qui permet des prises d'appuis sur un
terrain très
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incliné, presque vertical ou vertical. Le renfort 34 permet de modifier la
rigidité de l'élément
chaussant 1 pour adapter celui-ci aux conditions d'utilisation souhaitées. La
rigidité est accrue
principalement au niveau du semelage externe, ce qui a pour effet de répartir
les efforts liés aux
appuis sur une grande étendue de l'élément chaussant, et donc sur une grande
étendue du pied
de l'utilisateur. La perception des appuis et des informations sensorielles
par l'utilisateur est
plus fiable, plus cohérente.
En conséquence la précision des appuis ou, de façon plus large, la précision
des
transmissions d'informations sensorielles, est obtenue dans des environnements
où le sol est
très incliné, presque vertical ou vertical. Par exemple, dans le cas où
l'élément chaussant est
muni de pointes 9 frontales, l'utilisateur peut escalader des pentes très
raides ou des parois en
soulageant l'effort musculaire au niveau des mollets et des muscles des pieds.
Le fait de
rigidifier l'élément chaussant permet de réduire la fatigue liée à un effet de
bras de levier, entre
les pointes qui accrochent la glace à l'avant et le talon. De plus on observe
une amélioration du
confort de l'élément chaussant lors d'une utilisation dans des conditions
difficiles. La fatigue
de l'utilisateur est modérée, et les traumatismes sont absents ou très peu
présents.
Le renfort 34 est destiné à renforcer une partie substantielle de l'élément
chaussant 1, c'est-
à-dire ici une partie substantielle du semelage externe 3. A cet effet, le
renfort 34 présente une
longueur comprise entre 80 et 100 % de la longueur du semelage externe 3, et
une largeur
comprise entre 80 et 100 % de la largeur du semelage externe 3. De manière
plus précise, dans
le cadre de la première forme de réalisation de l'invention, le renfort 34
présente une longueur
comprise entre 90 et 100 % de la longueur du semelage externe, et une largeur
comprise entre
90 et 100 % de la largeur du semelage externe. Cela permet de transmettre les
efforts liés aux
appuis, et en fait l'ensemble des informations sensorielles, sur la totalité
ou la quasi-totalité du
pied.
Toujours en ce qui concerne l'aspect dimensionnel, l'épaisseur du renfort 34
est comprise
entre 1 et 6 mm. Ces valeurs ont donné de bons résultats, sachant qu'elles
varient en fonction
du ou des matériaux choisis, lesquels vont être présentés plus loin. En tout
état de cause, il faut
adopter un compromis entre le poids du renfort 34 et sa résistance en flexion.
Si l'épaisseur est
importante la résistance en flexion est importante, mais le poids est lui
aussi un peu plus
important. Cela revient à améliorer significativement la transmission des
informations
sensorielles, tout en alourdissant légèrement l'élément chaussant. A
l'inverse, si l'épaisseur est
moins importante la résistance en flexion est moins importante, mais le poids
est lui aussi un
peu moins important. Dans ce cas la transmission des informations sensorielles
est améliorée
dans une proportion plus mesurée, mais l'élément chaussant reste plus léger.
Au final tout est
affaire de compromis, et l'utilisateur peut en fait choisir le renfort qui lui
convient le mieux,
parmi plusieurs renforts aux propriétés différentes, pour ajuster le
comportement de l'élément
chaussant à ses besoins.
Selon la première forme de réalisation toujours, le renfort 34 est disposé à
l'intérieur du
volume de chaussage. Celui-ci est délimité par le semelage externe et la tige.
En pratique le
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renfort est inséré dans l'élément chaussant pour prendre place en regard du
semelage externe 3,
par exemple en étant disposé directement au contact de ce dernier. Dans ce
cas, la face d'appui
39 du renfort 34 vient directement au contact du semelage externe 3. 11 s'agit
d'une mise en
uvre très simple, car il est facile de placer le renfort dans l'élément
chaussant ou de le retirer.
En ce qui concerne sa constitution, le renfort 34 comprend une matière
synthétique. Le
renfort est par exemple constitué d'une ou de plusieurs couches de matières
telles que du
polyamide, du polyuréthane, du polyéthylène, ou tout matériau similaire. Le
renfort 34 peut
aussi comprendre une ou plusieurs couches de fibres ou de portions de fibres,
noyées dans des
matières thermoformables ou thermodurcissables, telles que des résines ou
toute matière
plastique appropriée. Les fibres sont agencées de toutes les façons possibles,
par exemple en
étant tissées.
Selon la première forme de réalisation de l'invention toujours, l'élément
chaussant
comprend un dispositif de serrage 41 solidarisé au renfort 34, le dispositif
de serrage 41 étant
prévu pour serrer une chaussure 2 et/ou un pied hébergés dans le volume
chaussant. Il s'agit de
faire en sorte que le pied soit immobilisé par rapport au renfort 34, pour une
meilleure perception
des informations sensorielles, et une meilleure transmission des efforts qui
au final vont
permettre un meilleur accrochage des pointes dans la neige ou dans la glace,
particulièrement si
l'utilisateur évolue dans une paroi très raide ou verticale.
De manière non limitative, le dispositif de serrage 41 est constitué de
sangles 42, 43 ou de
portions de sangles qui peuvent être maintenue en situation de serrage, par
exemple au moyen
d'un dispositif de blocage 44.
Le dispositif de serrage 41 est situé au niveau d'une zone du renfort 34 qui
s'étend depuis
l'extrémité arrière 35 vers l'extrémité avant 36, sur une distance comprise
entre 10 et 45 % de
la longueur du renfort 34. Cela permet de plaquer le pied de l'utilisateur sur
le talon de l'élément
chaussant I.
La deuxième forme de réalisation est présentée ci-après à l'aide de la figure
3. Pour des
raisons de commodité, les éléments communs avec la première forme sont
désignés par les
mêmes références.
Pour la deuxième forme, on retrouve un élément chaussant 1 avec un semelage
externe 3 et
une tige souple 4, ainsi qu'une chaussure 2 et un renfort amovible 54. A
nouveau le renfort 54
présente l'aspect général d'une plaque, le renfort 54 s'étendant en longueur
depuis une extrémité
arrière 55 jusqu'à une extrémité avant 56, en largeur entre un bord latéral 57
et un bord médial
58, et en épaisseur entre une face d'appui 59 et une face d'accueil 60, le
renfort 54 étant disposé
en regard du semelage externe 3, le renfort 54 étant sensiblement indéformable
en flexion
longitudinale, selon un axe transversal.
Ce qui est spécifique à la deuxième forme, c'est que l'élément chaussant 1
comprend un
dispositif de serrage 61 solidarisé au semelage externe 3 et/ou à la tige 4,
le dispositif de serrage
61 étant prévu pour serrer une chaussure 2 et/ou un pied hébergés dans le
volume chaussant. Là
encore, il s'agit de faire en sorte que le pied soit immobilisé par rapport au
renfort 54, pour une
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meilleure perception des informations sensorielles, et une meilleure
transmission des efforts qui
au final vont permettre un meilleur accrochage des pointes dans la neige ou
dans la glace,
particulièrement si l'utilisateur évolue dans une paroi très raide ou
verticale.
De manière non limitative, le dispositif de serrage 61 est constitué de
sangles 62, 63 ou de
portions de sangles qui peuvent être maintenue en situation de serrage, par
exemple au moyen
d'un dispositif de blocage 64.
Le dispositif de serrage 61 est situé au niveau d'une zone du renfort 54 qui
s'étend depuis
l'extrémité arrière 55 vers l'extrémité avant 56, sur une distance comprise
entre 10 et 45 % de
la longueur du renfort 54. Cela permet de plaquer le pied de l'utilisateur
surie talon de l'élément
1 0 chaussant 1.
Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant
décrites, et
comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des
revendications qui
vont suivre.
En particulier, l'invention couvre un ensemble comprenant une chaussure à tige
basse 2 et
1 5 un élément chaussant 1.
En complément on précise ce qui est entendu par souplesse au niveau du
semelage 3. Celui-
ci est souple, dans le sens où il permet une flexion ou un déroulement du pied
pendant la marche.
Le semelage externe 3 comprend par exemple une ou plusieurs couches de matière
synthétique.
De manière non limitative, il peut être prévu une couche de matière telle
qu'un polyuréthane,
20 dont l'épaisseur est comprise entre 3 et 7 mm.
On précise encore que, de manière non limitative, l'élément chaussant 1
comprend un
crampon avant 65 et un crampon arrière 66. 11 peut alternativement être prévu
seulement un
crampon avant, ou seulement un crampon arrière, mais l'emploi de deux crampons
améliore
l'aptitude de l'élément chaussant à coopérer avec la neige ou la glace.
25 Un crampon comprend par exemple un corps 67 qui porte les pointes 9,
comme on peut le
voir sur la figure 2.
Le renfort peut présenter une géométrie en trois dimensions, toujours avec
l'aspect général
d'une plaque, mais en étant bordé d'une paroi, discontinue ou continue, par
exemple
périphérique, pour un meilleur calage transversal de la chaussure logée dans
l'élément
30 chaussant.
Par ailleurs, on a vu que le dispositif de serrage 41, 61 est interne à
l'élément chaussant. On
peut alternativement prévoir des cas pour lesquels le dispositif de serrage
est externe à l'élément
chaussant.