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Cannette en plastique et son procédé de fabrication
Domaine technique
La présente invention concerne un aliment liquide dans une cannette en
plastique, la cannette
en plastique, et des procédés de fabrication, de remplissage et de la mise à
disposition d'une
cannette en plastique. L'invention concerne d'autres aspects tels que décrits
dans le résumé et
le descriptif de l'invention.
Etat de la technique et problèmes à l'origine de l'invention
La présente invention a comme but de mettre à disposition une cannette en
plastique, de
préférence une cannette ayant un contenu stérile.
Les cannettes pour boissons permettent une consommation commode et rapide et
jouissent
d'une grande popularité auprès des consommateurs. Elles contiennent
généralement la
quantité d'une ou deux portions ("serving size"), ce qui permet à un
consommateur d'amener
une cannette pour consommation ultérieure, par exemple lors d'un déplacement.
Les cannettes
sont utilisées comme contenants pour des boissons alcoolisées ainsi que pour
les boissons
non-alcoolisées ("soft drinks"), par exemple des boissons carbonatées, et
véhiculent des
notions de loisir, de plaisir et de liberté.
Les cannettes sont généralement fabriquées en tôle de fer ou en aluminium. Les
procédés de
fabrication de ces cannettes ont été développés de façon que le contenu de la
cannette soit au
moins pasteurisé et de préférence stérilisé suite au remplissage, afin de
garantir la sécurité
alimentaire. Comme décrit dans la demande de brevet EP 2 409 925 A2, les
cannettes doivent
supporter des températures jusqu'à 50 à 70 C ainsi que des pressions internes
allant jusqu'à 7
bars, raison pour laquelle ce document enseigne une cannette dans laquelle le
liquide enfermé
n'entre pas en contact avec la matière plastique. EP 2 409 925 A2 divulgue
cependant un
couvercle refermable qui peut être utilisé sur une cannette métallique. De
manière similaire,
les demandes de brevets US 2008/0110887 et DE10244349 divulguent des
couvercles
pivotants refermables en plastique pour une cannette en métal.
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L'état de la technique propose également des cannettes en plastique. La
demande de brevet
W02007/076620, par exemple, montre une cannette en plastique qui est remplie
par la partie
opposée au couvercle refermable, ce dernier étant formé en une pièce avec le
corps de la
cannette et présentant un point de rupture, enfoncé par le couvercle qui peut
ensuite être replié
pour donner accès à l'ouverture pour la consommation de la boisson.
Le document WO 2005/023666 divulgue une cannette en plastique comportant une
construction en deux parties, avec un récipient en forme de bouteille et un
couvercle
refermable. Cette cannette semble être particulièrement adaptée à des boissons
gazeuses,
comme par exemple la bière.
Alors que les documents de l'état de la technique mentionnent la nécessité de
la pasteurisation
de la boisson enfermée par la cannette, la mise à disposition d'un produit
stérile n'est pas
spécifiquement abordée dans l'état de la technique. Il est clair que la
stérilisation implique un
traitement et des conditions encore plus rigoureux que la pasteurisation.
D'autre part, la
stérilisation permet d'obtenir des produits alimentaires ayant une durée de
consommation
prolongée, ce qui est généralement souhaitable. La mise à disposition d'un
produit stérile
permet également de garantir la sécurité alimentaire.
La présente invention a comme objectif la mise à disposition d'une cannette en
plastique, de
préférence une cannette susceptible de comporter un produit liquide stérile
et/ou stérilisé.
En particulier, la présente invention a comme objectif de combiner les
avantages liés à un
contenant de type cannette aux avantages des emballages en plastique. Ces
derniers peuvent
être transparents, si tel est souhaité. Comme la fabrication de cannettes en
métal demande des
installations particulières, il est avantageux de pouvoir produire une
cannette sans une telle
installation.
En particulier, un objectif de l'invention est de pouvoir utiliser les lignes
préexistantes de
production, de stérilisation et/ou de remplissage, par exemple dans le cadre
du remplissage de
bouteilles sous des conditions aseptiques.
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Résumé de l'invention
Dans un aspect, la présente invention concerne une cannette essentiellement en
plastique.
Dans un aspect, la présente invention concerne une cannette essentiellement en
plastique
comportant un aliment liquide, en particulier une boisson.
Dans un aspect, la présente invention concerne une cannette essentiellement en
plastique
comportant un aliment liquide stérile, de préférence une boisson stérile.
Dans un aspect, la présente invention concerne une cannette essentiellement en
plastique
comportant un aliment liquide pasteurisé, de préférence une boisson
pasteurisée.
Dans un aspect, la présente invention concerne une cannette essentiellement en
plastique, la
cannette comportant un récipient ayant un corps sensiblement cylindrique et
une ouverture à
l'extrémité supérieure du récipient, ladite ouverture étant scellée par un
opercule, la cannette
comportant également un capuchon connecté à la partie supérieure du récipient
et comportant
un dispositif de perçage.
Dans un aspect, la présente invention concerne une cannette essentiellement en
plastique
contenant une boisson, la cannette comportant un récipient comportant une
ouverture
hermétiquement fermée par un opercule, ledit opercule étant disposé de façon à
être
irréversiblement ouvert lors de la première ouverture de la cannette, ladite
cannette
comportant un capuchon placé sur une partie supérieure du récipient et
comportant un
dispositif de perçage adapté pour être activé par un consommateur pour percer
l'opercule et
ainsi ouvrir la cannette, caractérisé en ce que ledit capuchon est bloqué sur
le récipient par au
moins une soudure, ladite au moins une soudure se trouvant entre le capuchon
et la partie
supérieure du récipient et/ou entre le capuchon et l'opercule.
Dans un aspect, la présente invention concerne un capuchon en plastique
susceptible d'être
connecté à un récipient de façon à constituer une cannette, le capuchon
comportant un
dispositif de perçage susceptible d'ouvrir la cannette ainsi qu'un couvercle
agencé de façon à
pouvoir refermer ladite cannette une fois celle-ci ouverte.
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Dans un aspect, la présente invention porte sur une cannette en plastique
(vide), un ou ses
constituants tels que décrits, ainsi que une cannette contenant un aliment
liquide.
Dans un aspect, la présente invention concerne des procédés de fabrication de
la cannette
selon l'invention et/ou le remplissage et/ou l'assemblage de la cannette.
Dans un aspect, la présente invention concerne des procédés de conditionnement
de la
cannette selon l'invention et/ou le remplissage et/ou l'assemblage de la
cannette.
Dans un aspect, l'invention concerne un procédé pour la mise à disposition
et/ou l'obtention
d'une cannette en plastique comportant un aliment liquide, de préférence une
boisson stérile
et/ou stérilisée.
Dans un aspect, l'invention concerne un procédé de remplissage d'un récipient
et/ou d'une
cannette en plastique sous conditions aseptiques.
Dans un aspect, l'invention concerne le remplissage et le scellement d'une
cannette en
plastique.
Dans un aspect, l'invention concerne la mise à disposition d'un aliment
liquide dans une
cannette essentiellement en plastique.
Dans un aspect, l'invention concerne un aliment liquide conditionné dans ou
emballé dans une
cannette essentiellement en plastique.
Dans un aspect, l'invention concerne un procédé pour obtenir et/ou la mise à
disposition une
cannette en plastique comportant un aliment liquide, le procédé comportant les
étapes: se
munir d'un récipient en plastique rempli d'un aliment liquide, fermer
l'ouverture de
remplissage du récipient; et, attacher un capuchon sur le récipient fermé.
Dans un aspect, l'invention concerne un procédé pour obtenir et/ou la mise à
disposition une
cannette en plastique comportant un aliment liquide, le procédé comportant les
étapes: se
munir d'un récipient en plastique rempli d'un aliment liquide et comportant
une ouverture
hermétiquement fermée par un opercule; et, attacher un capuchon sur le
récipient fermé.
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Dans un aspect, l'invention concerne la cannette en plastique et/ou l'aliment
dans la cannette
en plastique obtenu par un quelconque des procédés de l'invention.
5 D'autres aspects de l'invention et des modes de réalisation préférés sont
définis dans les
revendications et dans la description ci-après.
Description des dessins
Les caractéristiques et les avantages de l'invention apparaîtront plus
clairement à la lecture
d'une description d'une forme d'exécution préférentielle, donnée uniquement à
titre d'exemple,
nullement limitative en se référant aux figures schématiques dans lesquelles:
La figure 1 représente une vue en perspective d'une cannette selon un mode de
réalisation de
la présente invention.
La figure 2 représente une vue en perspective de la cannette de la figure 1,
dont le couvercle
est illustré en position ouverte.
La figure 3 représente une vue en coupe longitudinale du récipient de la
cannette de la
figure 1.
La figure 4 représente une vue en perspective du capuchon de la cannette des
figures 1 et 2, le
couvercle étant en position ouverte.
La figure 5 représente une vue en perspective d'une coupe du capuchon de la
cannette des
figures 1 et 2.
La figure 6 représente une vue en coupe longitudinale de la cannette de la
figure 1.
La figure 7 représente un détail de la figure 6 montrant un agrandissement du
contenu du
rectangle A de la figure 5.
La figure 8 représente une vue en coupe longitudinale de la partie supérieure
de l'ensemble de
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la cannette de la figure 1, le couvercle étant en position ouverte.
La figure 9 représente la même vue que celle de la figure 8, dans laquelle
l'opercule de la
cannette a été percé.
La figure 10 présente une vue frontale en élévation d'un capuchon selon un
deuxième mode
de réalisation de l'invention.
Les figures 11 à 13 montrent un capuchon selon un troisième mode de
réalisation de
l'invention. Les figures 11 et 12 présentent des vues en perspectives
illustrant la première
ouverture du couvercle. La figure 13 représente une vue frontale du capuchon,
le couvercle
étant montré en position fermée, avant la première ouverture du couvercle.
Les figures 14 à 17 illustrent un capuchon selon un quatrième mode de
réalisation de
l'invention, dans lequel le couvercle pivotant est remplacé par une couverture
détachable,
montrée spécifiquement à la figure 17.
La figure 18 représente une vue en perspective du capuchon selon un cinquième
mode de
réalisation, dans lequel le couvercle est pivoté vers l'arrière.
La figure 19 représente une vue en coupe longitudinale de la cannette
comportant le capuchon
montré à la figure 18.
La figure 20 représente un détail de la figure 18 montrant un agrandissement
du capuchon de
la figure 18 sans son couvercle.
La figure 21 représente une vue en coupe longitudinale de la partie supérieure
de la cannette
de la figure 19, dans laquelle le dispositif de perçage est enfoncé et le
couvercle refermé.
Description détaillée des modes de réalisations préférés
La figure 1 montre une cannette 1 selon un mode de réalisation de l'invention.
La cannette
comporte un récipient 2 ainsi qu'un capuchon 3. Le capuchon 3 comporte un
couvercle 4.
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Selon le mode de réalisation illustré, le couvercle peut être ouvert ou fermé
par pivotement.
Selon un mode de réalisation préféré, la cannete 1 comporte un couvercle
refermable 4.
La cannette 1 est fabriquée essentiellement en plastique. En particulier, le
récipient 2 est
essentiellement ou entièrement fabriqué en plastique. Le capuchon 3 est de
préférence
également essentiellement ou entièrement en plastique. En particulier, la
boisson (l'aliment)
dans la cannette 1 est en contact avec la matière plastique de la cannette 1,
en particulier avec
la matière plastique du récipient 2.
Le plastique ou "matière plastique" dont le récipient 2 et le capuchon 3 de la
cannette selon
l'invention sont essentiellement formés est de préférence un matériau polymère
synthétique ou
artificiel. Le récipient 2 et le capuchon 3 peuvent être formés par
thermoformage, injection
plastique, extrusion soufflage ou injection soufflage, par exemple. Selon un
mode de
réalisation préféré, le récipient 2 est formé par extrusion soufflage. Selon
un mode de
réalisation préféré, le capuchon 3 est formé par injection plastique.
Le récipient 2 et/ou le capuchon 3 peuvent être formés de toutes les matières
thermoplastiques
utilisables pour la fabrication de corps creux. Des exemples de telles
matières plastiques sont
le PET (polytéréphtalate d'éthylène), le PE (polyethylène), et le PP
(polypropylène). Le
récipient 2 et/ou le capuchon 3 peuvent être fabriqués en "matière emballage
barrière", par
exemple en matière composite tel que décrit plus loin ci-dessous. Le (ou les)
matière(s)
plastique(s) dont le récipient 2 et le capuchon 3 est/sont formée(s) comprend
de préférence
une matière suffisamment rigide pour garantir la stabilité et rigidité de la
cannette 1. Par
conséquent, le récipient 2 et le capuchon 3 ont de préférence des formes
fixes, définies par le
procédé de production.
Dans un mode de réalisation alternatif, le corps 2 du récipient, en
particulier la paroi
cylindrique 27, comporte est/ou est fabriqué d'un plastique mou.
Selon un mode de réalisation, le récipient 2 est fabriqué de plusieurs couches
(multicouches),
par exemple de trois ou plus de couches, dont une couche qui absorbe la
lumière, au moins
partiellement. Dans un mode de réalisation, le récipient comporte une couche
anti-oxygène,
inhibant la diffusion de l'oxygène à travers la paroi du récipient. Une couche
anti-oxygène
peut être fabriquée en EVOH (ethylène-vinyl alcohol). Une telle couche est de
préférence
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utilisé quand la boisson est contient des vitamines ou autres substances
sensible à la
dégradation en présence d'oxygène. La couche qui absorbe la lumière et la
couche anti-
oxygène sont des couches barrières. De préférence, le récipient comporte ou
est fabriqué en
multicouche et comprend au moins une couche barrière, par exemple deux ou plus
couches
barrière. Dans un mode de réalisation, le récipient comporte une couche qui
absorbe la
lumière et/ou une couche anti-oxygène. Les couches barrières sont de
préférence à l'intérieur
et couverts par d'autres couches.
Selon un mode de réalisation, la cannette comporte au moins une partie en
plastique
transparente. Selon un mode de réalisation, une partie ou l'ensemble de la
paroi latérale
cylindrique 27 (figure 3) de la cannette peut partiellement ou entièrement
être transparent
pour la lumière visible.
Selon un mode de réalisation, une partie ou l'ensemble du capuchon 3, par
exemple le
couvercle 4, est partiellement ou totalement transparent. Par exemple, une
partie de la
cannette 1 peut comporter un plastique transparent teinté.
Dans un mode de réalisation, la cannette 1 comporte un aliment, en particulier
un aliment
liquide, de préférence une boisson. Selon un mode de réalisation préféré, la
cannette 1
comporte un aliment lacté, par exemple une boisson lactée. Par exemple,
l'aliment est une
boisson à base de yogourt.
L'aliment liquide peut comporter des arômes. Selon un mode de réalisation,
l'aliment liquide
comporte du café. Par exemple, l'aliment liquide peut être un café au lait, un
café crème, un
cappuccino et/ou un café macchiato. Dans ces cas, la boisson est également
lactée dans le sens
de l'invention.
L'expression "aliment lacté" ou "une boisson lactée" se réfère à un aliment
comportant au
moins un ingrédient provenant du lait, par exemple comportant une ou plusieurs
protéines du
lait, du lactose et/ou de la matière grasse provenant du lait.
Dans un mode de réalisation préféré, un aliment lacté comporte du lait, par
exemple du lait
entier, du lait totalement ou partiellement écrémé ou de la poudre fabriquée à
partir de lait
entier ou de lait (partiellement ou totalement) écrémé.
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Selon un mode de réalisation, l'aliment lacté est sans allergène et/ou sans
lactose, ou comporte
une quantité substantiellement diminuée en allergènes et/ou en lactose,
respectivement.
La cannette de l'invention peut également contenir d'autres boissons. Selon un
mode de
réalisation, la cannette contient un aliment non-lacté, par exemple une
boisson non-lactée.
Par exemple, l'aliment liquide ne contient pas de lait. Par exemple, l'aliment
liquide peut être
un café sans lait, un jus, ou encore une boisson carbonatée qui ne contient
pas de lait ni
d'ingrédient provenant du lait.
Selon un mode de réalisation, l'aliment, en particulier la boisson, est
homogène. Par exemple,
dans le cas d'un produit laitier ou d'une boisson lactée, l'aliment est
homogénéisé.
Selon un mode de réalisation préféré, la cannette selon l'invention contient
un aliment stérile.
Dans un autre mode de réalisation, la cannette de l'invention contient un
aliment liquide qui
n'a pas été soumis à un procédé de stérilisation. Par exemple, selon un mode
de réalisation, la
cannette de l'invention contient un aliment liquide pasteurisé.
De préférence, la cannette selon l'invention comporte un aliment liquide qui
peut être
consommé sans risque pour la santé du consommateur. L'aliment peut être rendu
propre à la
consommation par tout procédé permettant de garantir l'absence de risque pour
la santé, en
particulier une absence de microorganismes nocifs ou une présence de tels
microorganismes
suffisamment faible pour garantir l'absence d'un risque pour la santé.
Selon un mode de réalisation préféré, la cannette selon l'invention contient
un aliment stérile,
de préférence une boisson stérile. La caractéristique de la stérilité
s'applique au produit
alimentaire (par exemple ladite boisson lactée ou la boisson non-lactée) dans
la cannette,
après le remplissage et la fermeture, donc au volume comportant l'aliment et
hermétiquement
fermé comme décrit plus loin ci-dessous. La caractéristique de la stérilité ne
s'applique pas
nécessairement aux surfaces extérieures du récipient 2 ou de la cannette 1
dans son ensemble.
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Il est noté que le terme "stérile" se réfère à une condition absolue, qui est
l'absence absolue de
tout microorganisme vivant. L'expression "microorganisme vivant" comprend les
champignons microscopiques, y compris les levures, bactéries et selon un mode
de réalisation
préféré, également les virus. En particulier, l'expression "microorganisme
vivant" comprend
5 également les spores, les formes de résistances de certain(e)s bactéries et
champignons. De
préférence, l'aliment contenu dans la cannette de l'invention est stérile,
tout microorganisme
vivant étant absent.
Comme mentionné, le terme "stérile" représente une condition absolue: un
produit est stérile
10 ou ne l'est pas. D'autre part, l'efficacité d'un procédé de stérilisation
ne peut pas être définie de
cette manière, parce qu'une population de micro-organismes exposée à un tel
procédé suit un
modèle exponentiel. Par conséquent, il reste toujours une probabilité limitée
qu'un micro-
organisme survive au procédé de stérilisation, indépendamment du type ou de la
durée du
procédé. Pour cette raison, la stérilité peut également être mesurée en tant
que probabilité
qu'un micro-organisme d'une population de micro-organismes survive au procédé
de
stérilisation. Cette probabilité correspond à la fraction des entités (ici:
cannettes) contaminées
et est connue en tant que "Sterility Assurance Level" (SAL), exprimé en tant
qu'exposant
négatif. Par exemple, un SAL de 10-3 indique une probabilité de 1/1000 qu'une
entité
stérilisée soit contaminée par un micro-organisme vivant. La valeur SAL est la
même que la
valeur PNSU (Probability of Non Sterile Unit). Dans ce cas, une sur 1000
entités peut être
contaminée. Selon un mode de réalisation, l'aliment dans la cannette de
l'invention présente
une valeur SAL de 10-1 ou moins, par exemple 10-2 ou moins. De préférence, la
valeur SAL
est de 10-3 ou moins, plus préférablement la valeur SAL est de 10-4 ou moins
et encore plus
préférablement elle est de 10-5 ou moins. Selon un mode de réalisation préféré
la valeur SAL
est de 1.5x10-4 ou moins, 2x10-4 ou moins, 3x10-4 ou moins, ou encore 4x10-4
ou moins.
Selon un mode de réalisation préféré la valeur SAL est de 10-6 ou moins. La
valeur SAL de
10-6 représente le standard le plus élevé dans certains domaines
pharmaceutiques. Un SAL de
10-1, de préférence 10-2 ou éventuellement 10-3 ou 10-4 ou moins s'est avéré
être suffisant
dans le cadre de la présente invention.
Comme cela sera décrit plus loin, dans un mode de réalisation du procédé de
remplissage et
de fermeture de la cannette de l'invention, le récipient 2 de la cannette
ainsi que l'aliment sont
de préférence stérilisés indépendamment l'un de l'autre. L'opercule 10 du
récipient, décrit plus
loin ci-dessous, est de préférence également stérilisé. Le récipient 2 est
rempli et
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hermétiquement scellé par l'opercule sous des conditions aseptiques. De cette
manière, une
cannette comportant un aliment stérile est obtenu.
La stérilité permet de présenter un produit alimentaire selon l'invention
ayant une durée de
conservation importante ("shelf life"). La durée de conservation se réfère à
la conservation à
température ambiante (25 C). Selon un mode de réalisation, le produit
alimentaire dans la
cannette de l'invention présente une durée de conservation d'au moins 2 mois
(c'est-à-dire 2
mois ou plus longue), de préférence d'au moins 3 mois, plus préférablement
d'au moins 4
mois, encore plus préférablement d'au moins 5 mois, par exemple d'au moins 6
ou 7 mois.
Selon un mode de réalisation, la durée de conservation du produit alimentaire
est de 3 à 6
mois au moins. Les durées de conservation susmentionnées s'appliquent à une
cannette qui
contient la boisson et qui est hermétiquement fermée par un opercule comme
décrit dans ce
descriptif. La durée de conservation est comptée à partir de la date de
remplissage et scellage
du récipient. Les durées concernent la conservation avant la première
ouverture de la cannette.
Une fois ouverte, la durée de conservation peut être sensiblement raccourcie,
par exemple un
ou quelques jours, à température ambiante.
Selon un mode de réalisation préféré, la durée de conservation du produit
alimentaire dans la
cannette selon l'invention est d'au moins six (6) mois, par exemple 7, 8, 9,
10, 11 ou 12 mois
ou plus longue.
Alors que l'invention concerne, dans un mode de réalisation préféré, une
cannette contenant
un aliment liquide stérile, ce dernier n'est pas illustré dans les figures.
Selon les modes de réalisation où l'aliment liquide n'est pas stérile, par
exemple un aliment
liquide pasteurisé, ce dernier peut présenter une durée de conservation plus
courte que décrit
ci-dessus pour le cas des aliments liquides stériles. D'autre part, une
boisson non-stérile peut
nécessiter une conservation au frais (1-5 C) même avant la première ouverture
de la cannette.
La figure 2 montre la cannette 1 en position complètement ouverte. Dans cette
position, le
couvercle 4 est pivoté vers l'arrière permettant ainsi à un observateur et
consommateur de voir
le dispositif de perçage 5 de la cannette 1 et de le manipuler,
respectivement. Comme cela
sera décrit plus loin avec référence à la figure 4, le dispositif de perçage 5
comprend un
organe de manipulation 6 ainsi qu'une structure de perçage 7. L'organe 6 et la
structure de
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perçage 7 sont structurellement connectés l'un à l'autre de façon à permettre
le perçage de
l'opercule 10 (figures 6 à 9) par actuation de l'organe de manipulation. Dans
le mode de
réalisation illustré aux figures, l'organe de manipulation 6 comprend ou est
formé d'une
languette-levier 6 et la structure de perçage a la forme d'une plaque 7.
L'ensemble du
dispositif de perçage 5 est intégré dans le capuchon 3. En particulier, le
dispositif de perçage 5
se trouve dans une zone d'ouverture ou de fermeture 9 qui peut être couverte
et fermée par le
couvercle 4.
Sur la figure 2, la cannette 1 est illustrée non seulement avec le couvercle 4
en position
ouverte, mais également avec la structure de perçage 7 en position "percée",
en l'occurrence
pivotée vers le bas. Dans cette position, une ouverture d'écoulement 14 est
créée, l'opercule 10
étant percé, comme visible à la figure 9.
La zone elliptique pointillée désignée avec le numéro de référence 47 dans la
figure 2 indique
une zone qui est au moins partiellement ou potentiellement en contact avec les
lèvres et/ou la
bouche d'un consommateur buvant la boisson contenue dans la cannette
directement à partir
de la cannette. La zone 47 est donc une zone de contact avec la bouche du
consommateur.
Comme on peut le constater en comparant les figures 1 et 2, la zone de contact
47 est couverte
par le couvercle 4 avant la première ouverture de la cannette 1, et également
quand la cannette
est refermée par le couvercle 4 suite à une première ouverture. Comme le
couvercle 4 est
disposé de façon à couvrir la zone de contact 47, la cannette 1 selon
l'invention présente des
avantages au niveau de l'hygiène par rapport aux cannettes métalliques
classiques, par
exemple. Chez les cannettes métalliques, la zone destinée à être percée lors
de l'ouverture de
la cannette n'est pas couverte ou autrement protégée. Lors de la manipulation
d'une cannette
classique, la zone de contact peut être touchée ou exposée à la poussière ou
d'autres sources
de contaminants. Ceci n'est pas le cas chez la cannette selon le mode de
réalisation montré
dans les figures, parce que le couvercle 4 couvre et protège la zone 47 qui
sera en contact avec
la bouche du consommateur lors de la consommation de la cannette.
Le couvercle 4 est de préférence adapté à couvrir une zone qui va au de-là de
(ou qui est plus
grande en surface que) la zone à couvrir dans le seul but de refermer
l'ouverture d'écoulement
14. Comme on peut le voir à la figure 2, le couvercle 4 couvre la zone de
fermeture 9, (ici
délimitée par la paroi 38, comme montré à la figure 4), ainsi qu'une zone qui
entoure
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l'ouverture d'écoulement 14. En l'occurrence l'ensemble du niveau horizontal
35 (figure 4) est
couvert par le couvercle 4. Selon un mode de réalisation, le couvercle 4
couvre une surface
d'au moins 1.0 cm2, de préférence au moins 1.4 cm2, plus de préférence au
moins 1.7 cm2, et
encore plus de préférence au moins 2.0 cm2, par exemple au moins 2.0cm2 et au
moins
2.5 cm2 de la zone entourant l'ouverture d'écoulement 14. Ces surfaces
correspondent au
moins à la surface 4b sur la figure 4, pour autant qu'elle se trouve à
l'extérieur de la paroi 37.
Selon un mode de réalisation, la cannette de l'invention comporte un
dispositif 5 adapté à
créer une ouverture d'écoulement 14 lors de la première ouverture de la
cannette 1 par un
utilisateur, ainsi qu'une zone de contact 47, destinée à être en contact avec
les lèvres et/ou la
bouche d'un consommateur lors de la consommation de la boisson. De préférence,
la
cannette 1 comporte un couvercle 4 couvrant au moins une partie ladite zone de
contact 47
avant la première ouverture de la cannette 1.
Selon un mode de réalisation, ladite zone de contact 47 se trouve sur une
surface extérieure 31
de la cannette 1 entourant au moins partiellement une zone où ladite ouverture
d'écoulement
est créée lors de la première ouverture de la cannette.
Dans le mode de réalisation montré, le couvercle 4 couvre l'ensemble du
dispositif de perçage
5 en position fermée. Le couvercle 4 couvre l'ensemble de la zone de fermeture
9, dans
laquelle le dispositif de perçage 5, y compris la languette-levier 6 et la
plaque de perçage, est
disposé. Dans un mode de réalisation, le couvercle 4 est disposé de façon à
fermer au moins
l'ouverture d'écoulement 14 ainsi que la zone de contact 47, et de préférence
également la
partie 7 du dispositif de perçage 5 qui est enfoncé à l'intérieur de la
cannette lors de la
première ouverture de la cannette. Dans un autre mode de réalisation (non-
montré), le
couvercle 4 ne couvre pas la languette-levier 6.
En ce qui concerne la zone de contact 47, il convient d'ajouter que dans le
mode de réalisation
montré, la bouche sera éventuellement également en contact avec une partie de
la jupe 30 du
capuchon 3, par exemple au niveau de l'encoche 43 et la zone entourant
l'encoche 43. La zone
sur la jupe 30 qui pourrait être en contact avec la bouche n'est pas couverte
par le couvercle 4
(figure 1). Dans le cadre de la présente invention, il est possible de
protéger cette zone-là par
un manchon extérieur comme décrit plus loin ci-dessous ou encore par une
inviolabilité, par
exemple un film en plastique qui doit être déchiré par le consommateur avant
la première
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ouverture, ledit film en plastique étant disposé sur la jupe 30 de façon à
couvrir la "zone de
contact" dans la mesure où elle se trouve sur la jupe 30. Selon l'invention,
le couvercle 4
couvre au moins une partie 47 de l'ensemble de la zone de contact potentielle.
Par exemple, le
couvercle 4 couvre la surface extérieure 47 de la cannette qui entoure
l'ouverture
d'écoulement 14 de la cannette ouverte, comme montré à la figure 2. La zone de
contact 47 se
trouve de préférence sur la paroi horizontale supérieure 31 du capuchon 3. La
zone de contact
47 couvre de préférence l'ensemble de l'ouverture d'écoulement 14 ainsi que la
surface
extérieure de la cannette entourant l'ouverture 14 quand le couvercle 4 est
ouvert. La paroi
horizontale supérieure 31 est la paroi supérieure de la partie basse (la
partie principale) du
capuchon 3. Cette paroi sensiblement horizontale constitue la structure de
support principale
du capuchon 3. Dans le mode de réalisation montré aux figures 1-2 et 4-9, la
paroi supérieure
31 fait face au couvercle 4 lorsque que celui-ci se trouve en position fermée.
La figure 3 montre le récipient 2 de la cannette 1. En effet, la cannette 1
comprend au moins
deux pièces différentes qui sont séparées ou séparables, ledit récipient 2 et
ledit capuchon 3.
Les deux pièces 2, 3 sont fabriquées séparément et assemblées et/ou connectées
suite au
remplissage du récipient. L'opercule 10 (figures 6-9) est également une pièce
séparée,
assemblée et/ou connectée au récipient 2 suite au remplissage du récipient.
Le récipient 2 comporte une partie basse ou partie récipient 20 qui définit
principalement le
volume et la capacité 24 de la cannette. La partie basse est également nommée
"corps" du
récipient 2 dans le présent descriptif. La partie basse 20 a une forme
sensiblement cylindrique,
formée d'une paroi latérale sensiblement cylindrique 27. Comme la partie basse
20 est visible
de l'extérieur, elle contribue à l'aspect de cannette de l'ensemble de
l'emballage 1. Vers le bas,
la partie basse 20 est constituée du fond 25 du récipient 2 ou de la cannette
1. Dans le mode
de réalisation illustré, le fond 25 est légèrement concave et est lié à la
partie cylindrique 27
par un bord 29 comportant un creux annulaire périphérique 26. Le fond comporte
ainsi des
structures 25, 26, 29 complémentaires à la partie supérieure du capuchon 3,
agencées de façon
à permettre et/ou stabiliser l'empilement des cannettes 1. Le creux annulaire
périphérique 26 a
en particulier une forme complémentaire au rebord 40 ou à un rebord supérieurs
analogue
340, 440, des différentes modes de réalisation du capuchon de la cannette. Le
bord 29 peut
être positionné sur la surface supérieure d'un couvercle 4a, 404c, ou d'une
surface supérieure
du capuchon en général, et le fond du récipient sera latéralement stabilisé
par le rebord 40.
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Il convient de noter que, dans le cas où l'aliment liquide contenu dans la
cannette de
l'invention est une boisson gazeuse et/ou carbonatée, le fond de la cannette
comporte
généralement des formes ou structures de renfort pour éviter la déformation de
la cannette.
Par exemple, un fond comportant un renfort en forme d'étoile est couramment
utilisé pour les
5 récipients en plastique comportant une boisson carbonatée. L'homme du métier
saura modifier
le récipient 2 montré dans les figures de façon à le rendre apte aux boissons
carbonatées.
L'homme du métier comprendra que la paroi latérale 27 du corps 20 pourrait
présenter une
surface extérieure autre que parfaitement cylindrique, par exemple légèrement
conique, ou
10 comportant un relief, par exemple dans le cas d'un design de cannette
particulier choisi pour
des fins esthétiques, sans sortir du concept général de l'invention. Dans un
mode de réalisation
préféré, la partie basse 20 du récipient est exactement cylindrique, si l'on
ignore les structures
26, 29 formant la transition au fond 25 de la cannette. Une telle forme
cylindrique contribue à
l'aspect classique des cannettes métalliques.
Dans un mode de réalisation préféré, le récipient 2 comporte une partie
inférieure 20 non-
couverte par le capuchon, et en ce que ladite partie inférieure est
essentiellement cylindrique
ou comporte au moins un tronçon cylindrique.
La partie supérieure 21 du récipient donne un aspect de bouteille à l'ensemble
du récipient 2.
La partie supérieure 21 est caractérisée par la fin de la paroi cylindrique 27
vers le haut. En
particulier, la paroi cylindrique 27 se resserre au niveau de la partie
supérieure 21, de façon à
former un col 17, avant de s'élargir à nouveau pour constituer une bague 18.
La partie
supérieure 21 comporte ainsi le col 17 et la bague 18, ladite bague 18 ayant
un diamètre
extérieur supérieur à celui du col 17. Le passage entre la paroi cylindrique
27 est le col 17 est
formé par une collerette inférieure 28a et le passage entre le col 17 et la
bague 18 par une
collerette supérieure 28b, compte tenu de la symétrie de révolution de
l'ensemble du récipient
2. Il est également possible de considérer le col 17 comme une échancrure
périphérique, qui
permet la saisie et le transport du récipient 2 par des moyens de saisie
robotisés, par exemple
des bras robotisés. Le récipient 2 peut être appuyé au niveau de la collerette
inférieure ou
supérieure 28a, 28b, respectivement, par lesdites moyens robotisés, selon
l'orientation du
récipient 2 lors de sa manipulation.
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Selon un mode de réalisation, la cannette 1 de l'invention comporte un
récipient 2 comportant
une partie sensiblement cylindrique 20 et une partie supérieure 21 resserrée
par rapport à la
partie cylindrique 20, la partie supérieure 21 menant vers une ouverture 19.
De préférence,
ledit récipient a l'aspect général d'une bouteille.
L'ouverture 19 du récipient 2 se trouve en haut à la figure 3. Sa dimension et
sa forme sont
définies par le bord supérieur 44 de la bague 18. Le bord 44 est
essentiellement un anneau
horizontal dont la surface supérieure sert comme support pour la soudure d'un
opercule 10 sur
le récipient 2, comme sera décrit plus loin ci-dessous. L'ouverture 19 sert au
remplissage avec
un aliment liquide ainsi qu'à la consommation. L'ouverture 19 est sensiblement
circulaire.
Comme mentionné, le récipient 2 est symétrique en rotation. L'ouverture 19 est
horizontale.
De préférence, l'ouverture 19 est centrée par rapport à l'axe longitudinal de
la symétrie de
rotation du récipient.
La cannette 1 et/ou le récipient 2 est de préférence rempli par l'ouverture
19. Dans un mode de
réalisation alternatif, le récipient comporte une autre ouverture et/ou une
ouverture séparée
permettant en particulier le remplissage. Par exemple, l'invention envisage la
possibilité d'un
remplissage par le bas. Une ouverture peut, par exemple, se trouver au fond de
la cannette, par
exemple au niveau du fond 25. Une cannette conforme à ce mode de réalisation
alternatif
pourrait être remplie quand l'ouverture 19 a été operculée ou également dans
le cas où
l'ouverture 19 est entièrement absente, par exemple remplacée par un autre
système
permettant un perçage. Par exemple, l'opercule 10 de la cannette tel que
décrit ci-après peut
être formé par une ligne de rupture dans le matériau du récipient 2.
L'invention couvre toute
possibilité d'une ouverture permettant le remplissage de la cannette à une
position autre que
l'ouverture 19.
La partie supérieure 21 du récipient 2 comporte une rainure périphérique 22.
Cette rainure 22
a comme but de permettre la connexion du capuchon 3 au récipient 2 par
encliquetage. La
rainure 22 définit une partie de moyens d'encliquetage. La rainure 22 est
délimitée vers le bas
par la paroi cylindrique 27 et vers le haut par un épaulement périphérique 23,
ayant la forme
d'une saillie annulaire sur la partie supérieure 21.
En général, la partie supérieure 21 du récipient 2 et le capuchon 3 comportent
de préférence
des formes complémentaires agencées pour permettre une connexion par
encliquetage.
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Il convient de noter que la partie basse 20 a un diamètre dl qui est plus
grand que le diamètre
maximal sur l'ensemble de la partie supérieure 21. En d'autres termes, en
aucune position la
partie supérieure ne présente un diamètre dépassant celui défini par la
surface extérieure de la
paroi cylindrique 27 du corps 20. L'ensemble de la partie supérieure 21
présente donc
généralement des dimensions diminuées par rapport à la surface extérieure de
la paroi
cylindrique 27, ces dimensions étant mesurées sur un axe horizontal
définissant le diamètre du
récipient 2 à une position verticale quelconque. Par exemple, le diamètre d2
de la bague 18
(mesuré à la surface extérieure de la bague 18) est moindre que le diamètre
dl. Dans le mode
de réalisation illustré, le diamètre maximal de la partie supérieure du
récipient 2 se trouve au
niveau (vertical) de la saillie annulaire 23.
Le diamètre le plus large de la partie supérieure 21 est de préférence plus
petit que le diamètre
de la partie basse au niveau de l'extrémité supérieure de la partie basse 20,
définissant la
transition 15 entre la partie basse et le capuchon 3. Dans un mode de
réalisation préféré, le
diamètre le plus large de la partie supérieure 21 est plus petit que le
diamètre le plus petit de la
partie basse 20, si l'on ignore la réduction du diamètre au niveau du passage
26, 29 au fond 25
du récipient.
Les dimensions horizontales réduites et/ou le diamètre réduit de la partie
supérieure 21
permettent de cacher ou couvrir complètement ladite partie supérieure 21 par
le capuchon 3,
comme cela ressort plus clairement des figures 1 et 2. Ces
dimensions/diamètres réduits
permettent en particulier d'utiliser un capuchon 3 dont la paroi latérale
extérieure a la même
dimension, en particulier le même diamètre dl, que la paroi latérale
cylindrique 27 de la partie
basse 22 du récipient. L'ensemble récipient 2 et capuchon 3 donne ainsi
l'aspect de cannette
cylindrique 1 visible aux figures 1 et 2, alors que la partie supérieure du
récipient 2 comporte
le col 17 permettant la manipulation robotisée.
Dans un mode de réalisation préféré, le capuchon est agencé sur le récipient
de façon à
présenter un contour en profil continu et/ou est agencé de façon que les
surfaces extérieures
de la partie inférieure 20 du récipient et de la partie inférieure 30 du
capuchon sont à fleur
l'une de l'autre, faisant apparaître l'ensemble capuchon 3-récipient 2 d'un
seul tenant. De
préférence, ceci s'applique même dans le cas où le récipient 2 présente une
forme extérieure
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non-cylindrique sur sa partie inférieure 20, par exemple une partie inférieure
20 présentant un
profil (coupe longitudinale) courbé (non-illustré).
Dans un mode de réalisation préféré, le capuchon comporte une jupe comportant
une partie
inférieure essentiellement cylindrique en contact avec une partie ou un
tronçon
essentiellement cylindrique de la partie inférieure du récipient, et en ce que
la partie
cylindrique du capuchon et le tronçon cylindrique du récipient ont un même
diamètre de
façon à présenter ensemble un aspect extérieur cylindrique homogène.
La surface extérieure de la cannette 2 au niveau de la transition entre le
récipient et le
capuchon s'étend de préférence sans discontinuité et/ou sans rupture visible.
Comme visible sur la vue en perspective de la Figure 4, le capuchon 3 comprend
sur sa face
supérieure ou face de couvercle 31 le couvercle 4 et le dispositif de perçage
5. Le dispositif de
perçage 5 est intégré dans la paroi supérieure 31 du capuchon 3, et le
couvercle 4 est lié par
une charnière 32 au capuchon 3. La charnière 32 est une "charnière-film" ou
charnière à film,
formée par une partie à épaisseur diminuée de matière plastique qui relie le
couvercle 4 à la
paroi supérieure 31 du capuchon 3. Comme mentionné, l'ensemble du capuchon 3,
y compris
le dispositif de perçage 5 et le couvercle 4, est formé en une seule pièce, de
préférence par
moulage par injection (injection plastique).
Le capuchon 3 comprend la paroi latérale ou jupe 30, dont la surface
extérieure, visible à la
figure 4, est sensiblement cylindrique. Il convient de préciser que, comme on
peut mieux le
voir à la figure 9, la surface extérieure de la paroi latérale 30 comprend une
partie inférieure
cylindrique et une partie supérieure légèrement conique. La paroi supérieure
31 au contour
sensiblement circulaire se raccorde par sa périphérie à la partie supérieure
conique de la jupe
périphérique 30. En revanche, au moins la partie inférieure cylindrique de la
surface
extérieure de la paroi latérale 30 a le même diamètre extérieur que la paroi
latérale cylindrique
27 du récipient 2, de façon à former une surface de cannette extérieure
cylindrique et
homogène, comme on peut le voir aux figures 1 et 6, par exemple.
En d'autres termes, le capuchon 3 est formé de façon à contribuer à l'aspect
de cannette
sensiblement cylindrique de la cannette 1, en cachant une partie supérieure 21
du récipient 2
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qui, par exemple pour des raisons liées au remplissage aseptique, présente une
surface
extérieure rappelant une bouteille et non pas une cannette.
Il convient de préciser que l'homme du métier comprendra que la paroi
extérieure
périphérique 30 du capuchon 3 pourrait présenter une surface extérieure
sensiblement
cylindrique, sans partie conique, ou pourrait également être légèrement
conique dans son
ensemble (sans partie complètement cylindrique), sans sortir du concept
général de
l'invention.
Le dispositif de perçage 5 se trouve dans une échancrure ou ouverture 33,
présente dans la
paroi supérieure 31 du capuchon. L'échancrure 33 comprend deux échancrures,
une
échancrure avant 33a et une échancrure arrière 33b, les échancrures 33a et 33b
étant séparées
par le support 34 du dispositif de perçage 5. Les échancrures 33a et 33b
passent à travers la
paroi supérieure 31 du capuchon 3 et constituent ainsi des ouvertures, qui
pourraient être
traversées par l'aliment dans la cannette une fois la cannette (et en
particulier l'opercule)
ouverte. Comme il deviendra plus clair ci-après, lors de la consommation,
l'aliment passera de
préférence à travers une ouverture d'écoulement 14 (figures 2 et 9) qui
prendra la place de
l'échancrure 33a suite à l'ouverture de la cannette. L'échancrure arrière 33b
crée un espace
vide permettant la saisie de la languette-levier 6 du dispositif de perçage 5
à l'aide d'un bout
de doigt, typiquement de l'index.
Le dispositif de perçage 5 comprend une plaque de perçage (ou percuteur) 7
ainsi qu'une
languette-levier 6, liée d'une part et d'autre à d'une paire de chevilles 8a
et 8b, qui constituent
un arbre de rotation 8. La plaque de perçage 7 est disposée de façon à percer
un opercule 10
(non visible à la figure 4) lors de la manipulation de la languette-levier,
comme cela sera
décrit plus en détail plus loin ci-dessous.
A la figure 4, la face inférieure 4b du couvercle 4 est illustrée, sur
laquelle se trouve le bord
ou la paroi d'étanchéité 37. Le bord 37 est une projection fermée sur elle-
même et entourant
une surface correspondante ou légèrement inférieure à la surface entourée par
la paroi 38, afin
de permettre l'emboîtement du bord 37 dans la paroi 38. Par exemple, la
projection 37 est
sensiblement circulaire ou elliptique.
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Le contour de la projection 37 correspond à la forme de la zone d'ouverture
et/ou de fermeture
9 sur la paroi supérieure 31 du capuchon 3. Quand le couvercle 4 est en
position fermée,
comme illustré aux figures 5 à 7, le bord 37 est en contact avec la paroi 38
qui délimite la
zone de fermeture 9, de façon à boucher les ouvertures 33a et 33b. La zone de
fermeture 9 a la
5 même forme que le contour du bord 37. Lors de la fermeture du couvercle 4,
une étanchéité
est formée par le contact étroit et sur mesure entre le contour du bord 37 et
la paroi 38 qui
délimite la zone d'ouverture 9. La paroi 38 se présente sous forme d'une
dépression par
rapport au niveau horizontal 35 de la paroi supérieure 31 du capuchon 3. En
particulier, le
support 34 du dispositif du perçage 5 est abaissé par rapport à la surface du
niveau 35 de la
10 paroi supérieure 31. De cette manière, le support 34 n'empêche pas la
fermeture du couvercle
4 par l'insertion du bord 37 dans la zone de fermeture 9.
Selon un mode de réalisation, la surface de l'ensemble de la face inférieure
4b du couvercle 4
représente la surface couverte par le couvercle 4 fermée. De préférence, le
couvercle 4
15 présente et/ou couvre une surface d'au moins 2.0 cm2 ou plus, de préférence
2.5 cm2 ou plus,
plus en préférence 3.0 cm2 ou plus, et encore plus de préférence 3.5 cm2 ou
plus. Selon un
mode de réalisation préféré, la surface couverte par le couvercle 4 et d'au
moins 4.0 cm2 ou
plus. Cette surface du couvercle comporte la surface définie ci-dessus de la
zone 47, et plus
généralement la surface qui va au-delà de l'ouverture d'écoulement 14 et qui
entoure cette
20 dernière. La surface relativement grande de la face inférieure 4b du
couvercle 4 constitue un
avantage au niveau de l'hygiène tel que décrit dans une autre partie du
présent descriptif.
Dans un mode de réalisation préféré, le capuchon comporte un couvercle ou une
protection
couvrant ledit dispositif de perçage et/ou couvrant au moins une surface
destinée à constituer
une ouverture d'écoulement une fois la cannette ouverte.
Comme on peut le voir sur la figure 4, une fente 42 est prévue entre la plaque
de perçage 7 et
la paroi de fermeture 38 au niveau de l'ouverture 33a. La languette-levier 6
et la paroi de
fermeture 38 sont séparées l'une de l'autre par une fente encore plus large au
niveau de
l'ouverture 33b. En résumé, les éléments du dispositif de perçage 5 sont
confinés dans la zone
d'ouverture 9 de façon à permettre le rabaissement du couvercle 4 et le
contact étanche qui
s'ensuit entre les géométries complémentaires de la paroi de fermeture 38 et
le contour du
bord 37 du couvercle 4.
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Selon un mode de réalisation, la cannette 1 comporte un récipient 2 avec une
ouverture 19, un
capuchon 3 ainsi qu'un opercule 10 disposé sur l'ouverture 19, ledit capuchon
comportant un
dispositif de perçage 5 disposé dans une zone de fermeture 9 de couvercle,
délimitée par une
première paroi de délimitation 38, en ce que ledit capuchon comporte un
couvercle pivotable
4 comportant une seconde paroi de délimitation 37, lesdites première et
seconde parois de
délimitation comportant des formes complémentaires, ledit couvercle pivotable
étant disposé
de façon à pouvoir fermer ladite zone de fermeture par encastrement desdites
formes
complémentaires.
Dans le mode de réalisation illustré aux figures, le couvercle 4 présente un
contour non-
circulaire, comportant des formes galbées visant à améliorer l'aspect
esthétique de l'ensemble
du capuchon 3. Pour bien accommoder le couvercle 4 en position fermée, la
paroi supérieure
31 comporte un niveau horizontal surélevé 36, partagé en deux niveaux séparés
36a et 36b,
délimités par les parois latérales 39a et 39b qui s'accordent avec les parties
latérales 41a et
41b du contour galbé du couvercle 4. De cette manière, en position de
couvercle fermée
(figures 5-7), la face supérieure 4a du couvercle 4 se trouve sur le même
niveau horizontal
que le niveau surélevé 36 de la paroi supérieure 31.
L'ensemble de la face supérieure du capuchon 3, en position de couvercle 4
fermée, est donc
généralement plat et horizontal, mais comporte un rebord 40 essentiellement
continu à son
contour. Le rebord 40 a de préférence la forme d'un cercle ou d'une partie
(arc) de cercle,
enfermant de préférence un angle d'au moins 180 , de préférence au moins 270 .
Le rebord 40
est formé par les parties de rebord latérales 40a et 40b, disposées sur la
paroi supérieure 31, et
par la partie de rebord frontale 40c, disposée sur le contour à l'avant du
couvercle 3, sur sa
face supérieure, mieux visible aux figures 1 et 5. Dans le mode de réalisation
illustré, le
rebord 40 est quasi circulaire, ayant la forme d'un arc incluant un angle
rentrant. Le cercle
formé par le rebord 40 est interrompu seulement à la partie arrière du
capuchon 3, là où le
couvercle 4 est connecté par la charnière 32, comme on peut mieux le voir à la
figure 5.
L'homme du métier comprendra que le rebord 40 pourrait être complètement
circulaire ou
pourrait également être absent sans sortir du concept de l'invention.
Selon une variante du mode de réalisation illustré aux figures, le couvercle 4
présente une
forme de disque, ayant en particulier un contour sensiblement circulaire.
Selon cette variante,
les niveaux horizontaux surélevés 36a et 36b sont absents et la face
supérieure du couvercle 4
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couvre l'ensemble du capuchon 3, et/ou forme la face supérieure de l'ensemble
du capuchon 3
en position fermée.
Le rebord saillant 40 contribue à la stabilité des cannettes empilées. Plus
particulièrement, le
rebord 40 permet de poser une cannette du même type dont le fond comporte des
structures
complémentaires, par exemple un creux annulaire périphérique 26 et un bord 29
comme décrit
par rapport à la figure 2. Le rebord 40 stabilise ainsi une cannette empilée
et/ou posée sur le
capuchon 3 d'une cannette en dessous, en entourant la forme complémentaire de
la cannette
en dessus. D'autre part, le rebord saillant 40 circulaire ou quasi-circulaire
contribue à l'aspect
de cannette de la cannette 1 de l'invention, les cannettes métalliques
comportant généralement
un rebord formé par un pli de couches métalliques.
Une encoche 43 se trouve en haut à l'avant dans la jupe 30 du capuchon 3.
L'encoche 43
facilite l'ouverture du couvercle en permettant au consommateur d'appuyer sur
le couvercle 54
d'en bas, à l'aide d'un doigt. Le consommateur qui saisit la cannette selon le
mode de
réalisation illustré en la tenant normalement dans la paume de sa main, peut
convenablement
pousser le couvercle vers le haut en appuyant le bout du pouce sur le
couvercle au niveau de
l'encoche 43. Le couvercle 4 est donc disposé ou agencé de façon à pouvoir
être ouvert avec
une seule main.
L'ouverture aisée du couvercle 4 décrit ci-dessus, n'empêche pas la présence
d'une
inviolabilité qui doit être ouverte ou détruite lors de la première ouverture
de la cannette. Une
telle inviolabilité peut constituer une fermeture additionnelle, servant à
confirmer au
consommateur que la cannette n'a pas encore été ouverte. Il est possible
qu'une telle
inviolabilité ne puisse pas être ouverte avec une seule main. Une
inviolabilité, par exemple en
forme ou film en plastique déchirable (bande ou inviolabilité déchirable),
peut également être
utilisée pour couvrir les surfaces extérieures de la cannette 1 qui seront en
contact avec la
bouche du consommateur lors de la consommation. L'inviolabilité augmente ainsi
l'hygiène de
la cannette et réduit le risque de contamination du consommateur lors de la
consommation.
Ceci s'applique en particulier dans la mesure où ces surfaces extérieures ne
sont pas encore
couvertes par le couvercle 4, comme décrit par rapport à la zone de contact
47.
A la figure 5, le bouchon 3 est illustré avec le couvercle 4 en position
fermée. La mise en
place par formes complémentaires de la paroi ou lèvre d'étanchéité 37 et la
paroi 38 de la zone
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de fermeture 9, est visible. On comprend que la paroi 38 se prolonge en forme
de manche ou
anneau tubulaire vers le bas, se raccordant à la surface inférieure de la
paroi supérieure 31. On
notera en particulier la fente 42, dans laquelle est placée la partie à
l'avant de la paroi
d'étanchéité 37 du couvercle 4.
En position fermée du couvercle 4, ce dernier repose à la fois sur la face
supérieure du
dispositif de perçage 5. De préférence, avant la première ouverture de la
cannette, le couvercle
4 est disposé horizontalement, au-dessus du dispositif de perçage 5, ce
dernier présentant
également une disposition horizontale. Par exemple, le couvercle 4 repose sur
la plaque 7 et la
languette-levier 6. Dans le mode de réalisation montré, le couvercle 4 repose
également sur la
paroi supérieure 31 du capuchon.
Dans le mode de réalisation montré, le couvercle 4 repose sur la face
supérieure 35 de la paroi
supérieure 31, ladite face supérieure formant un niveau horizontal de support
pour le
couvercle 4.
De préférence, les surfaces supérieures de la languette-levier 6 et la plaque
de perçage 5 sont
sensiblement ou entièrement horizontales et font face à la surface inférieure
4b du couvercle 4
quand le couvercle 4 est en position fermée.
A la figure 5, la saillie annulaire 45, disposée sur la face intérieure 30 de
la paroi latérale 30
est visible. Cette saillie annulaire 45 est adaptée à être poussée dans la
rainure 22 de la partie
supérieure 21 du récipient 2 (figure 3), comme on peut le voir aux figures 8
et 9, quand le
capuchon 3 est placé sur le récipient 2. La mise en place de la saillie 45
dans la rainure 22
constitue une attache du capuchon 3 sur le récipient par encliquetage,
permettant également
une étanchéité au moins partielle entre le capuchon 3 et le récipient 2.
Dans un mode de réalisation de l'invention, le capuchon peut être attaché sur
le récipient par
des moyens d'encliquetage, une connexion à baïonnette, une connexion vissée
comportant des
filetages complémentaires intérieur et extérieur, sur le capuchon et le
récipient,
respectivement, par exemple. Les connexions empêchant un mouvement dans une
direction
axiale par rapport au récipient sont préférées, comme la connexion à
baïonnette et la
connexion par encliquetage. De préférence, le capuchon est également fixé par
collage ou
soudage au récipient comme cela sera décrit plus loin ci-dessous.
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WO 2015/128847 PCT/1B2015/051470
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A la figure 5, la protubérance 46 est visible, formée sur une partie radiale
extérieure de la
plaque de perçage 7. Cette protubérance 46 se termine en pointe orientée vers
le bas. La
protubérance de perçage 46 est disposée à l'endroit où se trouvera l'ouverture
d'écoulement,
une fois la cannette complètement ouverte.
La figure 6 montre l'ensemble de la cannette 1 selon l'invention, complètement
fermée, avant
la première utilisation. Seul l'aliment contenu dans la cannette a été omis.
Dans cette figure,
l'opercule 10 est visible. L'opercule représente une fermeture de la cannette
1, et en particulier
du récipient 2. L'opercule est placé sur l'ouverture 19 (figure 3) et fixé sur
le bord de soudure
44 du récipient 10. L'opercule est percé lors de première ouverture de la
cannette.
La flèche pointillé 56 indique l'axe général de la cannette 1. Cet axe est
vertical quand la
cannette est posée sur une surface horizontale et correspond à la direction
longitudinale du bas
vers le haut de la cannette, en direction de la flèche.
Selon un mode de réalisation, la cannette 1 selon l'invention comporte un
récipient 2 avec une
ouverture 19, un capuchon 3 fixé sur le récipient 2 ainsi qu'un opercule 10
disposé sur
l'ouverture 19 de façon à fermer hermétiquement ladite ouverture 19. De
préférence,
l'opercule 10 comporte un métal fin et une laque de soudure. De préférence,
l'opercule est
disposé par soudage sur le récipient 2 de façon à fermer le récipient 2 et
ainsi la cannette 1
hermétiquement.
L'opercule peut être fabriqué de matériaux spécifiques aux emballages, par
exemple aux
emballages stériles. Des opercules de ce type sont disponibles dans le
commerce. De
préférence, l'opercule est fabriqué de matériaux qui permettent le perçage de
l'opercule, par
exemple par le dispositif de perçage 5 en plastique comme décrit dans le cadre
de la présente
invention. De préférence, l'opercule permet à la fois la fermeture hermétique
de l'ouverture 19
ainsi que le perçage à l'aide d'une pièce en plastique pointue appuyée par une
pression qui
peut être convenablement générée par un utilisateur manipulant le dispositif
de perçage 5.
L'opercule se présente généralement sous la forme d'un film, de préférence un
film à plusieurs
couches, dont par exemple une couche ou feuille de métal, par exemple
d'aluminium ou de
tôle de fer, et une ou plusieurs couches de plastique. Une ou plusieurs
couches de laques de
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soudure sont généralement disposées sur l'opercule sur des zones définies de
l'une des deux ou
des deux surfaces de l'opercule. L'opercule est généralement un matériau
composite, par
exemple un composite laminé comportant des matériaux différents en forme de
feuilles ou
films.
5
L'opercule 10 est généralement sensiblement circulaire. L'opercule peut
également être
fabriqué ou comporter un ou plusieurs films en plastique et/ou une ou
plusieurs laques de
soudure. Selon un mode de réalisation, l'opercule est un film comportant des
couches
superposées, par exemple des couches de matériaux différents, par exemple un
film de métal
10 ainsi qu'un film plastique. Les couches de laques de soudure peuvent être
disposées sur le
verso (dessous, correspondant à la face inférieure de l'opercule dans sa
position sur la cannette
assemblée et remplie) et/ou sur le recto (dessus, surface supérieure) de
l'opercule, de
préférence sur des surfaces annulaires sur l'opercule, de façon à permettre le
soudage de
l'opercule sur le récipient 2 et/ou du capuchon 3 sur l'opercule,
respectivement.
Selon un mode de réalisation préféré, l'opercule comporte des laques de
soudure sur ses deux
surfaces opposées. Les laques définissent ou constituent des positions de
soudure sur
l'opercule. Les couches de laques sont de préférence disposées sur des
surfaces annulaires sur
l'opercule. De préférence, un premier anneau de laque est disposé sur le verso
de l'opercule et
un second anneau de laque est disposé sur le recto de l'opercule, ce dernier
étant destinée à
être en contact avec le capuchon 3 de la cannette assemblée et remplie. De
préférence, les
premier et second anneaux ne sont pas, ou pas entièrement, superposées de part
et d'autre de
l'opercule, afin que le soudage utilisant la laque du premier anneau puisse
être effectué
séparément et à un autre endroit que le soudage utilisant la laque du deuxième
anneau. Par
exemple, l'anneau de laque sur le verso de l'opercule se trouve au moins
partiellement à
l'intérieur de l'anneau sur le recto.
La coupe longitudinale de la cannette illustrée à la figure 6 passe par le
seul axe de symétrie
du capuchon 3, coupant le dispositif de perçage 5 longitudinalement. La plaque
de perçage 7
avec son organe de perçage 46, l'arbre 8 et la languette-levier 6 sont donc
visibles. Le
couvercle 4 se trouve en position fermée, se reposant sur le dispositif de
perçage 5.
Dans un mode de réalisation ou le récipient 2 n'est pas rempli par l'ouverture
19, mais, par
exemple, par une autre ouverture, l'opercule à percer (ou perçable) par le
dispositif de
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perçage 5 peut être formé différemment que décrit ci-dessus. Invention couvre
également un
opercule formé, par exemple, par des lignes ou points de ruptures présentes
dans une paroi
supérieure du récipient 2, par exemple dans le cas où l'ouverture 19 est
absente et le récipient
est fermé à la position de l'ouverture 19 par ladite paroi. Selon ce mode de
réalisation, le
récipient peut comporter une ouverture de remplissage dans la partie du
récipient qui est
montrée en bas dans les figures et/ou qui se trouve en bas du récipient.
La figure 7 illustre un agrandissement du détail contenu dans le rectangle A
de la figure 6.
Cet agrandissement permet de mieux voir la charnière à film 49 qui lie la
plaque de perçage 7
à l'arbre 8 du dispositif de perçage 5.
Dans le mode de réalisation illustré, l'arbre 8 est formé par deux chevilles
8a et 8b, qui lient le
dispositif de perçage 5 d'une part et d'autre à la paroi supérieure 31, en
particulier au support
34 du dispositif de perçage. Les chevilles 8a et 8b connectent la languette-
levier 6 à son
extrémité antérieure (dans la figure 4) au support 34 du dispositif de perçage
5. Les chevilles
8a et 8b sont situées proche de la connexion entre la languette-levier 6 et la
plaque de
perçage 7, à une extrémité de la languette 6 qui est opposée à l'extrémité
destinée à être saisie
par l'utilisateur.
Comme les chevilles 8a et 8b sont des branches fines, elles permettent le
pivotement de la
languette-levier 6 par leur élasticité et/ou flexibilité. Ledit pivotement est
donc le résultat de
régions fines/faibles à des endroits choisis (les chevilles 8a et 8b) aptes à
fléchir lors de
l'application d'une force de traction sur la languette-levier 6 par un
utilisateur souhaitant
ouvrir la cannette. Dans un mode de réalisation préféré, la languette-levier 6
est disposée de
façon à pouvoir être soulevée et/ou pivotée vers le haut afin d'engendrer
l'ouverture de la
cannette, de préférence par une descente et/ou un pivotement vers le bas du
percuteur 7.
Grâce à la charnière à film 49, la plaque de perçage 7 peut pivoter au moins
partiellement
autour de l'arbre 8. En revanche, dans le mode de réalisation illustré, la
languette-levier 6 du
dispositif de perçage 5 est rigidement connectée à l'arbre 8, on peut même
dire que l'arbre 8
(les chevilles 8a et 8b) fait partie de la languette-levier 6. Cette dernière
ne peut donc pas
pivoter par rapport à l'arbre 8, mais peut pivoter autour d'un axe horizontal
qui correspond à
l'axe de l'arbre 8 et/ou des chevilles 8a et 8b, quand la languette-levier est
soulevée par un
utilisateur. La languette-levier 6 comporte une arête levier 48 (voir
également figure 4).
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L'arête levier 48 se présente de préférence sous la forme d'une arête en ligne
droite,
comportant une surface plane, plate, en forme de bande. Dans le mode de
réalisation illustré,
l'arête levier 48 est parallèle à l'axe de l'arbre 8. De préférence, l'arête
levier 48 se dresse au-
dessus de l'arbre 8 et fait face à la plaque de perçage 7. La plaque de
perçage comporte une
surface d'appui 50, orientée parallèlement à l'arête levier 48 et en face de
cette dernière. La
surface d'appui est de préférence également plate et en forme de bande.
Comme l'homme du métier comprendra, quand un utilisateur soulève la languette-
levier 6 en
la tenant dans sa position dans laquelle elle est destinée à être saisie par
un utilisateur et, en
pivotant la languette 6 vers le haut, l'arrête levier 48 vient en appui contre
la surface d'appui
50. La force exercée par un utilisateur sur la languette-levier 6 est ainsi
transmise à la plaque
de perçage moyennant le pivotement de la languette levier, entrainant le
pivotement dans le
même sens de la plaque de perçage 7. Le pivotement de la plaque de perçage 7
dans le sens
anti-horaire (rotation à gauche) entraine l'enfoncement de l'opercule 10 par
l'organe de
perçage 46.
Dans un mode de réalisation préféré, la languette levier 6 est disposée de
façon à pouvoir être
saisie et soulevée par un utilisateur, le soulèvement de la languette 6
entraînant l'abaissement
du percuteur 7 et ainsi la déchirure de l'opercule 10.
De préférence, la languette-levier 6 est pivotée par l'utilisateur jusqu'à ce
qu'elle se trouve en
position verticale (non illustrée) ou proche d'une position verticale. La
plaque de perçage est
ainsi également forcée en position verticale, comme illustré à la figure 9, et
l'opercule 10 est
enfoncé de façon que l'ouverture d'écoulement 14 soit créée par le déplacement
de la plaque
de perçage 7 et la rupture de l'opercule 10. La figure 9 montre la languette-
levier 6 en position
horizontale, repliée suite au perçage de l'opercule 10.
Il convient de noter que la plaque de perçage 7, une fois en position
verticale (figure 9) est
retenue dans cette position par des structures d'arrêt (non illustrées). Grâce
à la charnière à
film 49, la languette-levier 6 peut être pivotée dans le sens inverse (sens
horaire) jusqu'à ce
qu'elle se trouve à nouveau en position horizontale, illustrée à la figure 8.
L'homme du métier
comprendra que, lors de l'ouverture de la cannette 1 par perçage de
l'opercule, la languette
levier 6 et la plaque 7 sont solidaires en rotation (à gauche), alors qu'une
fois l'opercule percé,
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la languette-levier 6 est pivotée dans le sens inverse, sans entraîner la
plaque 7. La charnière
49 permet à ce moment-là une rotation relative entre la languette 6 et la
plaque 7.
La flèche 51 sur la figure 7 indique la position d'une soudure entre
l'opercule 10 et le récipient
2. Il convient de noter que l'opercule 10 ferme le récipient hermétiquement et
de manière
entièrement étanche, afin de garantir la stérilité du contenu de la cannette
1. La soudure 51
peut être effectuée par soudage thermique, soudage laser, soudage par
induction ou soudage
par friction circulaire, par exemple. Un exemple d'une soudure par friction
circulaire est
présenté dans le brevet américain US 4,840,289.
Sur sa face verso l'opercule comporte, avant qu'il soit positionné sur le
récipient, après le
remplissage du récipient, un anneau en laque de soudure (non illustré). Quand
l'opercule est
placé sur le récipient 2, la laque de soudure sur l'opercule est positionnée
de façon à être en
contact avec le bord de soudage 44 (figure 3). Le bord de soudage se trouve
sur l'extrémité
supérieure de la surface extérieure de la bague 18, à la position indiquée par
la flèche 51. Une
fois l'opercule correctement positionné sur l'ouverture 19 du récipient 2, le
soudage est
effectué afin de fermer hermétiquement le récipient 2 de la cannette.
L'opercule est fixé de
préférence par soudage thermique. Par exemple, un anneau en fer chaud est
légèrement pressé
sur la face extérieure de l'opercule afin de faire fusionner la laque de
soudure sur l'opercule
avec la matière plastique du récipient 2.
Il convient d'ajouter que la soudure 51 est circulaire et s'étend sur
l'ensemble du pourtour du
bord de soudure 44, notamment sur un anneau sur la surface extérieure
sensiblement
horizontale de la bague 18, dont la position en coupe longitudinale est
indiquée par la
flèche 51.
Selon un mode de réalisation préféré, la cannette 1 de l'invention comporte
une soudure pour
attacher le capuchon 3 sur le récipient 2. Cette soudure est de préférence une
deuxième
soudure 52. Dans le mode de réalisation illustré aux figures, la soudure 52 du
capuchon 3 se
trouve entre une surface intérieure de la jupe 30 du capuchon 3 et une surface
extérieure de
l'opercule placé sur la bague 18. Selon un autre mode de réalisation, la
soudure du capuchon 3
ne se trouve pas sur l'opercule, mais directement entre la matière plastique
du capuchon et
celle du récipient 2, par exemple au niveau ou proche de la connexion
d'encliquetage 53
(figures 6 et 9). Selon un autre mode de réalisation, l'opercule 10 ne s'étend
pas jusqu'à la
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position 52 et le capuchon 3 est en contact direct avec le récipient 2 à la
position 52, par
exemple en contact direct avec la surface extérieure de la bague 18.
Comme la soudure 51 entre l'opercule 10 et le récipient 2 (la première
soudure), la deuxième
soudure 52 peut être effectuée par laser, induction ou friction circulaire,
par exemple. La
soudure par application de chaleur est moins avantageuse. L'accès d'une source
de chaleur à la
position de la soudure n'est pas facilement envisageable, la soudure étant une
soudure ayant
lieu à l'intérieur de la cannette, après que le capuchon 3 ait été placé sur
le récipient 2. Dans
un mode de réalisation préféré, la soudure 52 se trouve sur une partie
intérieure du
capuchon 3. Une soudure par friction circulaire, divulguée dans le document US
4,840,289,
serait une possibilité de réaliser la soudure 52. Dans un mode de réalisation
préféré, la
soudure entre le capuchon 3 et l'opercule 52, ou entre le capuchon et le
récipient 2, est une
soudure par induction.
La soudure 52 du capuchon ne doit pas obligatoirement être aussi hermétique et
étanche que
la première soudure 51. La soudure 52 du capuchon sert d'une part à attacher
le capuchon de
manière fixe ou rigide au récipient. Dans un mode de réalisation préféré, la
soudure bloque le
capuchon 3 en rotation par rapport au récipient 2. La connexion par
encliquetage 53 n'est pas
une connexion rigide et un utilisateur pourrait facilement détacher ou tourner
le capuchon 3
du récipient 2. La soudure 52 du capuchon 3 augmente la connexion entre le
récipient et le
capuchon 3 et empêche la rotation entre le capuchon et le récipient.
D'autre part, la soudure 52 contribue à l'étanchéité entre le capuchon 3 et le
récipient 2.
L'homme du métier comprendra en particulier qu'une fois que la cannette 1 est
ouverte,
comme illustré à la figure 9, la boisson contenue dans la cannette 1 peut
passer à travers le
trou 14 créé dans l'opercule et peut se trouver entre le capuchon et le
récipient. Ceci s'applique
également quand le couvercle 4 est fermé. Il est noté qu'un espace vide 54 est
ménagé entre la
surface extérieure de l'opercule 10 et la surface intérieure du capuchon 3,
donc au-dessous du
dispositif de perçage 5 et de la paroi supérieure 31 (figures 2 et 4).
Dans un mode de réalisation, la cannette 1 comporte un capuchon 3 comportant
un dispositif
de perçage 5 comportant un levier d'actuation 6 pouvant être activé par un
consommateur
pour percer ledit opercule 10 afin de créer une ouverture d'écoulement 14,
ledit capuchon 3
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comportant un couvercle pivotant 4, disposé de façon à pouvoir se refermer sur
ladite
ouverture d'écoulement 14 et ainsi refermer la cannette 1.
Quand un utilisateur, après avoir percé l'opercule 10, referme le couvercle 4,
l'aliment contenu
5 dans la cannette 1 peut couler dans l'espace 54, par exemple quand la
cannette 1 est couchée
ou quand elle bascule. La cannette 1 selon l'invention prévoit, dans un mode
de réalisation,
que le capuchon 3 soit connecté au récipient 2 de manière sensiblement
étanche. L'étanchéité
entre le capuchon 3 et le récipient 2 peut cependant être moindre que
l'étanchéité entre
l'opercule 10 et le récipient. L'étanchéité du capuchon 3 ne doit pas garantir
la stérilité du
10 contenu de la cannette, comme c'est le cas avec l'étanchéité créée par la
soudure de l'opercule
51.
L'espace annulaire 55 (figure 9) est ménagé entre le récipient 2 et le
capuchon 2 au niveau du
rétrécissement de la partie supérieure 21 du récipient, en particulier au
niveau du col 17. Si le
15 contact entre le capuchon 3 et la bague 18 n'est pas complètement étanche,
par exemple à la
position 52 (figure 7), l'aliment liquide peut couler dans l'espace 55. A
partir de cet espace, le
liquide risque de couler à travers la connexion clic 53 et pourrait sortir au
niveau du passage
15 entre le récipient et le capuchon 3 et ainsi couler sur la surface
extérieure du récipient 2, en
particulier sur la paroi extérieure 27 du corps cylindrique 20. Pour éviter un
tel écoulement de
20 l'aliment liquide, la connexion à clic 53 contribue à l'étanchéité entre le
capuchon 3 et le
récipient 2.
Généralement, la cannette 1 comporte un manchon ("sleeve") (non illustré) sur
la surface
extérieure. Le manchon contient généralement le graphisme, le décor ainsi que
toute autre
25 communication au consommateur. Par exemple, le manchon peut comporter des
informations
concernant l'aliment contenu dans la cannette 1. Bien entendu, l'invention
couvre également
tous les autres modes de réalisation de décors et d'informations pour les
emballages, comme
par exemple un décor appliqué par IML ("in mould labelling"), l'utilisation
d'une étiquette,
par exemple collée sur la cannette, l'impression directe sur la cannette 1
et/ou un carton
30 entourant la cannette, par exemple.
Selon un mode de réalisation préféré, la cannette 1 comporte un manchon
extérieur (non
montré). De préférence, le manchon qui couvre la ligne circulaire 15 qui
indique le passage
entre le capuchon 3 et le récipient 2 à l'extérieur (figure 1). De préférence,
la cannette 1
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comporte un manchon qui cache ou dissimule le fait que la cannette comporte
deux pièces
séparées visibles (au moins partiellement) de l'extérieur, le récipient 2 et
le capuchon 3.
Comme le récipient 2 et le capuchon 3 comportent des dimensions extérieures
(diamètre dl)
identiques au niveau de leur connexion, le manchon en film en plastique permet
de cacher de
manière efficace la séparation 15 entre le capuchon 3 et le récipient telle
que visible de
l'extérieur. Le manchon contribue ainsi augmenter l'effet de l'aspect optique
de cannette de la
cannette 1, les cannettes métalliques se présentant typiquement en tant que
pièce homogène
et/ou continue, au moins en ce qui concerne leur surface latérale extérieure.
Selon un mode de
réalisation préféré, le manchon couvre (au moins partiellement) la surface
extérieure de la
paroi cylindrique 27 du récipient 2 et, au moins partiellement, la surface
extérieure de la jupe
30 du capuchon 3, tout en couvrant la ligne extérieure 15 de connexion entre
capuchon 3 et
récipient 2. Le manchon peut contribuer à l'étanchéité entre capuchon 3 et
récipient 2 en
couvrant la ligne 15, empêchant ou diminuant ainsi le risque d'un écoulement
de l'aliment par
la connexion 15 suite au perçage de l'opercule 10.
De préférence, le manchon ne sert pas à l'attachement du capuchon au
récipient. De
préférence, le but du manchon n'est pas d'empêcher le déplacement du capuchon
dans une
direction longitudinale (axiale) de la cannette.
Le manchon peut être fabriqué d'un film plastique rétractable ou d'un film en
plastique
étirable. Dans le cas du film rétractable, le film est placé et ensuite
rétréci, par exemple par
traitement thermique, autour la surface extérieure sensiblement cylindrique de
la cannette 1.
Le manchon en plastique contribue également à l'étanchéité entre le capuchon 3
et le récipient
2. Le manchon étirable est étiré et mis sur la cannette. Sur la cannette le
plastique étiré se
resserre afin de former le manchon.
La cannette 1 de l'invention contient donc un ou plusieurs éléments ou
structures qui peuvent
contribuer à l'étanchéité entre le capuchon 3 et le récipient 2, afin d'éviter
un écoulement de
liquide par le passage entre le capuchon et le récipient (ligne 15 à la figure
1).
Comme mentionné, le couvercle 4 permet de refermer la cannette 1 une fois
qu'elle a été
ouverte. De préférence, le couvercle 4 permet également une refermeture
essentiellement ou
au moins partiellement étanche. L'homme du métier comprendra que l'étanchéité
entre
l'opercule 10 et le récipient 2, créée par la soudure 51 est de préférence
absolue ou complète,
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alors que l'étanchéité produite par le couvercle 4 est partielle ou relative.
Si l'on prend une
cannette dont l'opercule 10 a été percé et le couvercle 4 refermé, la cannette
étant couchée,
posée sur la surface extérieure cylindrique 27, le couvercle permet de
préférence une
étanchéité pendant un certain temps, par exemple entre 10 minutes et 48
heures, de préférence
de 1 à 24 heures. En revanche, il n'est pas nécessaire ou prévu que le
couvercle 4 permette une
fermeture hermétique de la cannette 1 comme décrit en relation avec l'opercule
10. Les
étanchéités entre le couvercle 4 et le capuchon 3 et entre le capuchon 3 et le
récipient 2, sont
de préférence moindres que l'étanchéité entre l'opercule 10 et le récipient,
cette dernière
permettant de préférence de maintenir le contenu de la cannette 1 stérile,
conformément aux
termes d'un aspect préféré de l'invention.
La figure 8 montre la partie haute de la cannette 1 avec le couvercle 4 en
position ouverte,
pivoté vers l'arrière autour de la charnière à film 32. Le dispositif de
perçage 5 se trouve dans
sa position de repos ou de base, avant la première utilisation. L'opercule 10
est intact et ferme
hermétiquement le volume du récipient 2 de la cannette.
Comme on peut bien le voir aux figures 5 et 8, l'ensemble du dispositif de
perçage 5, en
particulier le percuteur 7 et la languette-levier 6, présentent des surfaces
supérieures
sensiblement horizontales. Quand le couvercle 4 est fermé, comme montré à
figure 5, il est
également en position horizontale, disposé en parallèle à la surface
supérieure du dispositif de
perçage. Les surfaces supérieures de la languette-levier 6 et du percuteur 7
sont
essentiellement dans un même plan horizontal, ce plan étant parallèle au plan
du couvercle 4
en position fermée. L'ensemble du dispositif de perçage 5, du moins la partie
visible de
l'extérieur, présente une configuration aplatie, horizontale, comme c'est le
cas dans les
cannettes métalliques. En position fermée, le couvercle 4 peut être posé sur
les surfaces
supérieures du dispositif de perçage.
La languette-levier 6, en particulier sa surface supérieure, est plane et/ou
plate dans son
ensemble. Cette surface est de préférence orientée sensiblement
horizontalement, de
préférence dans essentiellement le même plan qu'une paroi supérieure
sensiblement
horizontale du capuchon 3. Le percuteur 7 est également plan et/ou plat, si
l'on ignore la
structure de perçage 46 destinée à percer l'opercule 10, cette dernière étant
disposée sur la
surface inférieure du percuteur et ayant une orientation sensiblement
verticale. Le percuteur 7
et la languette-levier 6 ont respectivement la forme générale aplatie d'un
disque et d'une
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languette, respectivement. Le dispositif de perçage 5 ressemble ainsi au
mécanisme
d'ouverture d'une cannette métallique classique. Pour cette raison,
l'utilisateur comprendra
instinctivement le mécanisme d'ouverture, malgré le fait que les cannettes en
plastiques
comportant un tel système d'ouverture n'existaient pas auparavant. En
particulier, la languette-
levier 6 est agencée de manière à pouvoir être soulevée avec la pointe d'un
doigt afin de
provoquer l'abaissement du percuteur et ainsi l'ouverture de la cannette. La
disposition aplatie
et/ou l'aménagement dans un plan horizontal du dispositif de perçage,
minimisant ainsi son
extension horizontale, permet d'économiser de l'espace et facilite
l'empilement des cannettes.
Une ou plusieurs des pièces qui peuvent faire partie de la cannette 1 de
l'invention, choisies en
particulier parmi le récipient 2, le capuchon 3, l'opercule 10 et/ ou le
manchon (si présent),
peuvent comporter ou être fabriqué en "matière emballage barrière", par
exemple en
matériaux composites comportant une ou plusieurs couches de matériaux
différents. De
préférence, la matière est choisie de façon à former une barrière contre, par
exemple, un,
plusieurs ou tous choisis parmi la lumière, l'air (ou un gaz ou l'oxygène en
particulier), et
l'humidité. Comme précisé dans ce descriptif, le récipient 2, le capuchon 3
et/ou le manchon
sont de préférence en plastique, mais peuvent comporter des couches, en
plastique ou autre,
afin d'augmenter les qualités de barrière de l'emballage. Une matière barrière
est de préférence
un matériau composite qui comporte plusieurs matériaux différents afin de
réunir les qualités
combinées de chacun de ces matériaux, y compris les qualités mécaniques, par
exemple.
La présente invention concerne également des procédés liés à la fabrication
et/ou l'obtention
de la cannette selon l'invention, au remplissage et/ou à l'assemblage de la
cannette, par
exemple.
Un procédé de l'invention comporte de préférence une étape dans laquelle l'on
se munit d'un
récipient 2 comportant une partie basse 20 et/ou une partie incluant un volume
destiné à être
rempli par un aliment. De préférence, ledit récipient comporte un col 17 ainsi
qu'une bague
18, permettant la saisie du récipient 2, par exemple par des bras robotisés
et/ou dans le cadre
d'un remplissage automatisé. Le récipient 2 est de préférence en plastique. De
préférence, le
récipient est fabriqué en multicouches comme décrit plus loin ci-dessus.
Selon un mode de réalisation, le procédé de l'invention vise à obtenir une
cannette contenant
un aliment liquide stérile. Dans ce cas, le procédé comporte plusieurs étapes
de stérilisation,
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permettant de garantir la stérilité. Selon un autre mode de réalisation, la
procédé ne vise pas à
obtenir un l'aliment liquide stérile. Dans ce cas, l'étape de stérilisation de
l'aliment liquide
peut être omise, par exemples remplacé par une étape de pasteurisation. De
préférence, le
récipient 2 et l'opercule 10 sont stérilisés, par exemple comme décrit dans le
présent
descriptif, même si l'aliment liquide n'est pas stérilisé, mais pasteurisé,
par exemple.
Le procédé de l'invention comporte de préférence une étape de stérilisation du
volume
intérieur du récipient 2 et/ou des surfaces intérieures du récipient. De
préférence, le récipient
vide est stérilisé dans cette étape. La stérilisation du récipient 2 peut être
réalisée par tout
moyen possible, par exemple par traitement thermique, par traitement chimique,
par
ionisation (par exemple par exposition à des rayons gamma ou par un faisceau
d'électrons
accélérés), ou par une combinaison comportant deux ou plusieurs de ces
traitements. Selon un
mode de réalisation préféré, la stérilisation du récipient est effectuée par
traitement chimique,
de préférence par exposition à un gaz désinfectant, comme par exemple l'oxyde
d'éthylène ou
un peroxyde. L'homme du métier comprendra que la stérilisation aura lieu de
préférence dans
un appareil étanchement fermé, qui permet de créer une atmosphère souhaitée,
selon le
procédé de stérilisation employé. La stérilisation de l'opercule 10 peut être
effectuée par les
mêmes types de stérilisation que le récipient 2.
II convient de noter que c'est de préférence l'intérieur du récipient qui est
stérilisé. Dans le cas
d'une stérilisation par exposition à un gaz désinfectant, ce dernier est
injecté dans l'intérieur
du récipient. De préférence, l'espace intérieur du récipient est agencé de
façon à permettre une
stérilisation efficace et rapide par un gaz désinfectant. Ceci implique de
préférence l'absence
de cavités reculées ou recoins dans l'espace intérieur du récipient dans
lesquels un gaz aura de
la difficulté de pénétrer lors de l'étape de la stérilisation du récipient.
Le procédé de l'invention comporte de préférence une étape de stérilisation de
l'aliment
liquide destiné à remplir le récipient. Selon un mode de réalisation préféré,
l'aliment est une
boisson, par exemple une boisson lactée. De préférence, l'aliment est
stérilisé par traitement
thermique, par exemple par traitement UHT (Ultra-high temperature; upérisation
à haute
température ou traitement à ultrahaute température). Le traitement UHT est en
soi
couramment utilisé comme technique alimentaire pour la stérilisation du lait
et de produits
laitiers en général. Le traitement UHT implique de préférence une exposition à
une
température supérieure à 100 C, par exemple de 130 à 160 C pendant 1 à 15
secondes, de
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préférence au moins 135 C pendant une durée appropriée de plus que 2 secondes,
par
exemple de 140 à 150 C pendant 2 à 5 secondes.
De préférence, la pasteurisation n'est pas considérée comme un procédé de
stérilisation d'un
5 aliment selon la présente invention.
Le procédé de l'invention comporte de préférence une étape de remplissage du
récipient
(vide) 2 par l'aliment. Si le procédé vise à obtenir un aliment liquide
stérile, l'aliment est
stérilisé avant le remplissage. De préférence, le remplissage a lieu sous
conditionnement
10 aseptique. Dans un mode de réalisation, un appareil de remplissage étanche
est utilisé.
L'intérieur de l'appareil est de préférence pourvu d'air stérile.
Le procédé de l'invention comporte de préférence une étape de fermeture ou
scellement
hermétique du récipient 2 rempli avec l'aliment. Selon un mode de réalisation,
le scellement
15 et/ou la fermeture du récipient 2 comporte la mise en place d'un opercule
10. De préférence,
l'opercule est disposé de façon que l'ouverture 19 du récipient soit
entièrement couverte et
l'opercule est soudé sur le récipient, de préférence sur une bague 18 qui
définit l'ouverture 19
du récipient 2. A cet effet, l'opercule comporte de préférence une partie en
plastique ou une
laque susceptible d'être soudée sur la matière plastique du récipient, en
particulier de la bague
20 18 du récipient 2. Plus de détails concernant le matériau dans lequel
l'opercule est fabriqué et
comment il est soudé sur le récipient rempli ont été divulgués ci-dessus. Des
procédés
permettant le soudage de l'opercule sur le récipient ont également été décrits
et font partie
d'un mode de réalisation préféré du procédé de l'invention. Le soudage de
l'opercule par
traitement thermique est la méthode préférée.
De préférence, l'opercule est également stérilisé, par exemple par traitement
chimique, avant
le scellement du récipient. De préférence, le procédé de l'invention comporte
deux ou trois
étapes de stérilisation: (1) la stérilisation du récipient, de préférence par
traitement chimique;
(2) la stérilisation de l'opercule, de préférence par traitement chimique, et,
optionnellement,
(3) la pasteurisation ou stérilisation de l'aliment liquide, de préférence par
traitement
thermique. De préférence, les trois étapes de stérilisation ainsi le
remplissage et le scellage de
l'opercule sur le récipient sont effectuées dans un appareil adapté. De
préférence, les étapes
(1)-(3), ainsi que le scellage de l'opercule sont effectuées dans un même
appareil. De
préférence, cet appareil est adapté à un conditionnement aseptique.
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Selon un mode de réalisation, le procédé selon l'invention comporte l'étape de
se munir d'un
récipient 2 en plastique rempli d'un aliment liquide et comportant une
ouverture 19
hermétiquement fermée par un opercule 10. Selon un mode de réalisation, cette
étape
comporte, elle, les étapes ou sous-étapes:
- se munir d'un récipient 2 vide en plastique comportant une partie
cylindrique 20 et une
une ouverture 19;
- stériliser l'intérieur du récipient 2;
- se munir d'un opercule 10 et stériliser l'opercule 10;
- pasteuriser et/ou stériliser un aliment liquide;
- remplir le récipient 2 avec l'aliment pasteurisé et/ou stérilisé;
- sceller l'ouverture 19 du récipient 2 rempli par soudage de l'opercule
10.
L'homme du métier comprendra que, pendant et suite à la stérilisation du
récipient vide 2, ce
dernier est de préférence maintenu sous atmosphère aseptique, par exemple
exposé à une
atmosphère bien définie (air stérile, pression prédéfinie) qui empêche le
contact du récipient
avec des microbes. Cette atmosphère aseptique est de préférence maintenue au
moins jusqu'au
scellement du récipient par l'opercule 10. Une fois scellé, le récipient peut
quitter l'atmosphère
aseptique. Selon un mode de réalisation, le procédé de l'invention comporte le
conditionnement aseptique. De préférence, le procédé de l'invention, à partir
de la stérilisation
du récipient vide et son scellement suite au remplissage, a lieu à l'intérieur
d'un appareil
adapté qui permet de garantir la stérilité du récipient après sa stérilisation
et au moins jusqu'au
soudage de l'opercule. L'appareil de stérilisation et/ou de remplissage est de
préférence adapté
au conditionnement aseptique.
Selon le mode de réalisation où l'aliment liquide n'est pas stérile, le
procédé selon l'invention
comporte l'étape de se munir d'un récipient 2 en plastique rempli d'un aliment
liquide et
comportant une ouverture 19 hermétiquement fermée par un opercule 10. Selon un
mode de
réalisation, cette étape comporte, elle, les étapes ou sous-étapes:
- se munir d'un récipient 2 vide en plastique comportant une partie
cylindrique 20 et une
partie supérieure 21 comportant une ouverture 19;
- se munir d'un opercule 10;
- se munir d'un aliment liquide;
- remplir le récipient 2 avec l'aliment liquide;
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- sceller l'ouverture 19 du récipient 2 rempli par soudage de
l'opercule 10.
De préférence, l'intérieur du récipient 2 est stérilisé avant le remplissage,
comme décrit dans
le cadre de l'aliment liquide stérile selon l'invention. De préférence,
l'opercule 10 est
également stérilisé avant le remplissage, comme décrit dans le cadre de
l'aliment liquide
stérile selon l'invention.
Le procédé pour obtenir un aliment liquide qui n'est pas nécessairement
stérile comporte de
préférence l'étape de pasteuriser l'aliment liquide avant de le remplir dans
le récipient 2.
Il convient d'ajouter que l'étape de remplissage, que l'aliment soit stérile
ou non, peut
s'effectuer par l'ouverture 19 du récipient 2 tel que montré à la figure 3,
mais alternativement
par toute autre ouverture qui peut être prévue à cet effet. Par exemple, le
récipient 2 peut
comporter une ouverture au fond du récipient, permettant le remplissage par le
bas. Une telle
ouverture alternative peut être scellée, par exemple, par l'application d'une
fermeture qui n'est
pas destinée à être ouverte par le consommateur pour la consommation de
l'aliment.
Le procédé de l'invention comporte de préférence une étape de la mise en place
du capuchon
3 afin de constituer la cannette 1 de l'invention, comportant un aliment
stérile ou non-stérile,
par exemple pasteurisé. Selon un mode de réalisation du procédé, le récipient
2 comporte un
corps cylindrique 20 et le capuchon 3 comporte une paroi latérale cylindrique
30 ayant le
même diamètre que ledit corps 2, et en ce que l'ensemble capuchon 3-récipient
2 présente un
aspect de cannette de préférence cylindrique.
Selon un mode de réalisation préféré, le capuchon 3 est connecté par des
moyens de
connexion à interaction de parties mécaniques ou structurelle complémentaires,
par exemple
des moyens d'encliquetage ou une connexion à baïonnette, sur la partie
supérieure du récipient
2. Une connexion du capuchon 3 par vissage sur la partie supérieure du
récipient est
également possible. Dans un mode de réalisation préféré, le capuchon est
connecté au
récipient par une connexion par encliquement, bloquant un déplacement du
capuchon dans
une direction selon l'axe de la cannette.
Selon un mode de réalisation, le capuchon 3 est également fixé par soudage
et/ou collage au
récipient 2 operculé. De préférence, un matériau de soudage, par exemple une
laque de
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soudure, est disposé sur la partie supérieure 21 du récipient ou sur la face
recto de l'opercule
du récipient scellé. Le capuchon 3 est placé sur le récipient scellé, et le
soudage est
effectué. Comme l'emplacement de soudage se trouve généralement à l'intérieur
du capuchon
3 (flèche 52 à la figure 7), le procédé de soudage est choisi de préférence
parmi le soudage
5 laser, le soudage par induction et le soudage par friction circulaire, par
exemple.
Dans un mode de réalisation préféré, ladite étape d'attacher le capuchon
comporte les sous-
étapes de placer le capuchon par encliquetage sur le récipient et de souder le
capuchon placé
sur le récipient afin de le bloquer en rotation.
La présente invention propose également une solution permettant d'éviter le
risque d'un
perçage de l'opercule 10 lorsque le capuchon 3 est placé sur le récipient
rempli et operculé.
Dans certaines solutions de l'état de la technique, il est proposé de
connecter un capuchon par
vissage sur un récipient. Le vissage peut être considéré comme désavantageux,
parce que le
capuchon est de plus en plus rapproché de l'opercule au fur et à mesure que le
capuchon est
vissé sur le récipient. Il convient alors de prendre des mesures particulières
pour éviter que le
percuteur ou une autre partie du capuchon ne perce l'opercule à ce stade de
l'assemblage de la
cannette. Il est également possible qu'un utilisateur ou le personnel d'un
commerce tourne le
capuchon afin de le revisser ou de le rattacher sur le récipient, au cas où il
se serait desserré.
En réalisant une connexion par encliquetage entre le capuchon et le récipient
ainsi qu'un
blocage du capuchon en rotation par une soudure, la présente invention évite
ces problèmes.
Selon un mode de réalisation préféré, l'opercule 10 contient une laque de
soudage sur sa face
recto (la face en haut de l'opercule sur les figures 6-9, qui fait face au
capuchon 3). De
préférence, cette laque est disposée sur une partie de la surface de
l'opercule, de préférence
sur une surface annulaire au recto de l'opercule. La position de la laque de
soudure est
indiquée par la flèche 52 à la figure 7.
Selon un mode de réalisation, le procédé de l'invention comporte une étape de
mise en place
d'un manchon autour de la cannette 1 comportant l'aliment. De préférence, le
manchon est
situé de façon à cacher la présence d'un capuchon 3 séparé, par exemple en
couvrant le
passage 15 entre le récipient 2 et le capuchon 3 sur la surface extérieure de
la cannette
(figure 1).
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Un utilisateur ou consommateur qui souhaite consommer l'aliment dans la
cannette 1, telle
qu'illustrée dans la figure 1, ouvre d'abord le couvercle 4. Une
inviolabilité, dans la mesure où
elle est présente, doit généralement être enlevée, par exemple par déchirure,
avant que le
couvercle 4 puisse être ouvert.
Dans le cas du couvercle pivotant selon le mode de réalisation illustré, le
couvercle 4 est
pivoté vers l'arrière, comme illustré aux figures 4 et 8. Ensuite,
l'utilisateur soulève le levier
d'actuation 6. Dans le mode de réalisation illustré aux figures, une fente 33b
est prévue
permettant à l'utilisateur de passer la pointe d'un doigt derrière une
extrémité du levier 6. En
tirant sur le levier 6, la plaque de perçage ou le percuteur 7 et en
particulier l'organe de
perçage 46 est poussé à travers l'opercule 10, de façon à déchirer ce dernier,
comme illustré
aux figures 2 et 9. Dans ces figures, le levier 6 a été replié à l'arrière
dans sa position
horizontale initiale, mais l'ouverture d'écoulement 14 a déjà été créée.
L'utilisateur peut alors
consommer l'aliment liquide contenu dans la cannette 1. Une fois l'opercule 10
percé, la
cannette 1 a été ouverte pour la première fois. La cannette peut être refermée
et réouverte par
le couvercle 4, mais l'opercule 10 reste percée et ne peut plus être refermé,
selon le mode de
réalisation montré. L'opercule constitue de préférence une ouverture à
utilisation unique. La
"première ouverture" de la cannette se distingue donc de préférence des (ré-)
ouvertures
suivantes par le fait que l'ouverture d'écoulement 14 par perçage de
l'opercule 10 est créée
seulement lors de la première ouverture. De préférence, seule la refermeture
par le couvercle
4 suite à la première ouverture ferme l'ouverture d'écoulement 14.
Comme devient clair de ce qui précède, l'ouverture d'écoulement 14 (figures 2
et 9) est formée
par l'abaissement du percuteur 7 en position verticale et l'enfoncement de
l'opercule 10. Avant
l'ouverture de la cannette, le percuteur 7 occupe en grande partie
l'échancrure avant 33a dans
la paroi supérieure 31 du capuchon (figures 4 et 5). La fente 42 de
l'échancrure 33a constitue
une ouverture dans la paroi supérieure 31 avec la plaque de perçage en
position horizontale
(figure 8).
Si l'utilisateur ne souhaite pas consommer l'ensemble de l'aliment liquide en
une fois, il peut
refermer la cannette en refermant le couvercle 4. Dans le cas du couvercle 4
pivotant, il suffit
de pivoter le couvercle 4 vers l'avant pour que le couvercle ferme la zone de
fermeture 9 afin
de fermer la cannette de manière étanche. Le couvercle 4 apporte au moins une
étanchéité
partielle et/ou temporaire à la cannette refermée, de façon à éviter
l'écoulement involontaire,
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par exemple au cas où la cannette refermée est renversée accidentellement. De
même, le
capuchon 3 est attaché sur le récipient 2 de façon suffisamment étanche pour
éviter un
écoulement à travers le passage 15 (figure 1) entre le capuchon et le
récipient.
5 Selon un mode de réalisation, le capuchon 3 comporte un dispositif de
perçage 5 susceptible
de percer l'opercule 10, le capuchon 3 étant adapté à présenter une ouverture
d'écoulement 14
suite à l'ouverture de la cannette 1 permettant la consommation de l'aliment
liquide, le
capuchon comportant également un couvercle 4 susceptible de refermer ladite
ouverture
d'écoulement 14.
L'homme du métier comprendra que la présente invention permet d'obtenir d'un
aliment
liquide stérile dans une cannette essentiellement en plastique. A part
l'opercule 10 qui peut
comporter un film métallique, tous les constituants de la cannette peuvent
être fabriqués en
plastique uniquement. L'invention est particulièrement avantageuse en ce
qu'elle permet
l'utilisation des installations de remplissage existantes pour le remplissage
de la cannette selon
l'invention. De manière inattendue, les chaines de remplissage sous conditions
aseptiques de
bouteilles en plastique peuvent être utilisées ou adaptées au remplissage
d'une cannette ayant
un aspect de cannette classique, caractérisé par la forme de cannette ainsi
qu'un mécanisme
d'ouverture basé sur une languette levier 6. En outre, l'invention offre une
cannette
refermable, grâce à la présence du capuchon 3 comportant un couvercle pivotant
4. Sans
vouloir être lié par la théorie, on pourrait considérer que le concept de la
présente invention
réside au moins partiellement dans l'idée de transformer une bouteille en une
cannette en
utilisant un capuchon 3 comme décrit dans ce descriptif, par exemple au lieu
d'un capuchon
vissé comme typiquement utilisé pour les bouteilles. Le capuchon 3, grâce à
son dispositif de
perçage 5, permet d'ouvrir la cannette 1 selon l'invention comme une cannette
classique. Les
adaptations des formes extérieures au niveau de la bouteille (le récipient 2)
et du capuchon 3
permettent d'imiter la forme d'une cannette.
Comme l'homme du métier comprendra suite à la lecture de ce descriptif, le
couvercle 4 et
l'opercule sont deux fermetures séparées de la cannette. Le couvercle 4 peut
être considéré
étant une première fermeture et l'opercule 10 une deuxième fermeture. Selon un
mode de
réalisation, la cannette 1 de l'invention comporte une première fermeture 4 et
une deuxième
fermeture 10 la première fermeture étant refermable 4 et la deuxième fermeture
10 étant
destinée à être ouverte une seule fois. En particulier, l'opercule 10 est une
fermeture à
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utilisation unique: une fois l'opercule percé, il ne peut plus être refermé.
De préférence,
l'opercule 10 est disposé de façon à être irréversiblement ouvert lors de
l'ouverture de la
cannette. En d'autres termes, l'opercule 10 n'est pas refermable,
contrairement au couvercle 4.
A partir du perçage de l'opercule, la stérilité du contenu de la cannette 1
n'est plus garantie, et
une consommation rapide et la conservation de boisson au frais (0.5 à 5 C)
sont
recommandées.
Les modes d'exécution alternatifs montrés aux figures 11 à 20 se distinguent
du mode de
réalisation montré aux figures 1-10 principalement au niveau de la réalisation
du capuchon de
la cannette. On notera que plusieurs des figures suivantes présentent des
variations au niveau
du couvercle ainsi que du mécanisme de perçage. En revanche, le récipient 2,
l'opercule 10
ainsi que les procédés décrits dans ce descriptif s'appliquent également aux
modes de
réalisations illustrés aux figures 11-20.
La figure 10 montre un capuchon 103 qui se distingue du capuchon 3 montré aux
figures 1, et
3-9 par la présence d'une protubérance ou lèvre 138 refermée sur elle-même et
entourant la
zone de fermeture 9 dans laquelle est placé le dispositif de perçage 5 comme
décrit ci-dessus.
La protubérance 138 contient une paroi intérieure 138a ayant une forme adaptée
à recevoir la
protubérance 37 de la face inférieure du couvercle 4. La paroi intérieure 138a
rempli ainsi la
même fonction que la paroi 38 du mode de réalisation montré aux figures 4 et
5, par exemple.
Quand le couvercle 4 est fermé, la protubérance 37 s'emboîte à l'intérieur de
la protubérance
138 et entre en contact avec la surface 138a, créant une certaine étanchéité
et donc une
fermeture entre le couvercle 4 et la zone de fermeture 9. Contrairement à la
formation d'une
paroi 38 par l'abaissement du support 34 du dispositif de perçage, la paroi
138a est le résultat
de la présence de la protubérance 138. La protubérance 138 s'élève au-dessus
du niveau
horizontal 35 couvert par le couvercle et comporte donc une surface extérieure
138b suivant
le contour extérieur de la protubérance 138. Vers le devant, la protubérance
138 fait partie de
la zone de contact (zone 47 à la figure 2) destinée à être en contact avec les
lèvres et/ou la
bouche d'un consommateur lors de la consommation de la boisson. La
protubérance 138
permet d'améliorer l'étanchéité ente le couvercle 4 et la zone d'ouverture 9
et de rendre le
dispositif de perçage plus épais en extension verticale. Les parois 137 et 138
permettent de
renforcer le couvercle de refermeture et d'améliorer le clic de refermeture.
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Les figures 11, 12 et 13 montrent un capuchon 203 dont le couvercle 204 n'est
pas refermable
et/ou dont le couvercle 204 est sécurisé par une inviolabilité 240c.
Dans un mode de réalisation, le capuchon 203 de la cannette de l'invention
comporte un
couvercle 204, tenu en position fermée par une structure détachable 240c du
capuchon. La
structure détachable est destinée à être détachée lors de la première
ouverture de la cannette.
La structure détachable 240c peut constituer une inviolabilité, indiquant si
la cannette a déjà
été ouverte ou, au contraire, si elle est toujours dans son état original, par
exemple à la sortie
de l'usine. La structure détachable est de préférence jetable et pas
nécessaire pour la
consommation de la boisson.
Dans un mode de réalisation, la structure détachable 240c est formée en une
pièce avec le
capuchon 203 lors du moulage par injection du capuchon. Le capuchon 203 est
moulé avec le
couvercle 204 en position ouverte, et le couvercle 204 est fermé par
pivotement vers l'avant
lors de l'assemblage de la cannette remplie. Alternativement, la structure
détachable 240c peut
être attachée au capuchon 203 par une soudure ou une colle.
Dans la cannette fermée, la structure détachable 240c est connectée au
capuchon 203 par un
ou plusieurs films ou ponts fins qui définissent des points de rupture et/ou
des fragilités.
Dans un mode de réalisation préféré, la structure détachable 240c a la forme
générale d'un arc.
De préférence, la structure détachable 240c forme une partie du rebord 40 qui
entoure au
moins une partie de la surface supérieure sensiblement circulaire 36a, 36b,
204a de la cannette
fermée. De préférence, la structure détachable forme le rebord vers le devant
de la surface
supérieure du capuchon de la cannette fermée. Par exemple, la structure
détachable se trouve
sur, ou passe par, la zone de contact 47, qui est destinée à être en contact
avec la bouche d'un
consommateur lors de la consommation du contenu de la cannette.
Dans un mode de réalisation, deux ponts fins (non-illustrés) se trouvent aux
extrémités gauche
et droite, respectivement, de la structure détachable en forme d'arc. De
préférence, les points
de ruptures, par exemple en forme de ponts fins ou de films connectent la
structure détachable
240 au rebord supérieur 40 du capuchon. Le rebord en forme d'arc ou circulaire
40 comporte
de préférence deux extrémités 240a, 240b libres vers l'avant. Dans la figure
13, ces extrémités
240a, 240b se trouvent à gauche et à droite, respectivement, de la zone de
contact 47 (figure
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12). Les extrémités (droite et gauche) de la structure détachable 240c sont de
préférence liées
par des ponts ou films de rupture aux extrémités 240a, 240b, gauche et droite,
respectivement,
du rebord 40. La structure détachable est de préférence disposée de façon être
intégrée dans le
rebord 40 et de constituer une partie de ce rebord, notamment la partie avant
du rebord 4. La
position des ponts des ruptures est indiquée par les deux flèches à la figure
13.
De préférence, la structure détachable est disposée de façon à être aisément
saisie par la main.
Par exemple, la structure détachable peut être aisément saisie par le pouce et
l'index pour être
détachée afin d'ouvrir la cannette.
Dans un mode de réalisation, le couvercle 204 comporte, sur son extrémité
avant, deux
structures de rétention 241, 242, par exemple des protubérances, projections
ou saillies. Dans
les figures 11-13, ces saillies 241, 242 ont une forme de petits rectangles
formés sous la
surface inférieure 204b du couvercle 204a, qui se projettent vers l'avant. De
préférence, la
structure détachable 240c est adaptée à retenir les saillies 241 et 242 afin
de tenir le couvercle
en position fermée. Dans le mode de réalisation montré dans les figures 11-13,
la structure
détachable 240c comporte deux évidements 243 et 244, adaptés pour recevoir le
ou les saillies
241, 242, respectivement, lorsque la structure détachable n'est pas (encore)
détachée. Ces
évidements sont formés sur le côté inférieur de de la structure détachable, ce
qui permet
d'accommoder les saillies 241, 242 dans ou sous le rebord 40 formé vers
l'avant du capuchon
par la structure détachable 240c.
De préférence, le couvercle 204 n'est pas refermable. Une fois l'inviolabilité
240c détachée, le
couvercle 204 ne peut plus être fixé en position fermé. Pour cette raison, la
surface inférieure
204b du couvercle 204 montrée à la figure 12 ne comporte pas une projection 37
fermée sur
elle-même, par exemple en forme d'ellipse, pour s'emboîter dans la zone
d'ouverture 9 du
capuchon.
Dans un mode de réalisation préféré, la cannette de l'invention comporte deux
ouvertures.
Une première ouverture formée par le couvercle 204, bloquée en position fermée
par une
inviolabilité 240c avant la première ouverture de la cannette, et une deuxième
ouverture
formée par le dispositif de perçage 5, adapté pour percer l'opercule 10 comme
décrit ci-
dessus. De préférence, les deux ouvertures ne sont pas refermables et
destinées à une
utilisation unique. Dans un mode de réalisation alternatif, le couvercle, même
si bloqué par
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une inviolabilité 240c, est aussi refermable, comme décrit pour la cannette de
la figure 2 ci-
dessus.
L'absence d'un couvercle refermable (figures 11-13) peut être utile dans le
cas d'une boisson
qui doit être consommée rapidement suite à l'ouverture de l'opercule 10, par
exemple une
boisson facilement périssable. La présence d'un couvercle refermable pourrait
encourager au
stockage de la cannette ouverte, par exemple à température ambiante. D'autre
part, l'absence
d'un couvercle refermable empêche que la cannette ouverte soit posée en
position horizontale
après l'ouverture. Comme mentionnée concernant la cannette des figures 6-9,
l'étanchéité de la
fermeture du couvercle 4 est moindre comparée à l'étanchéité obtenue par
l'opercule 10. Une
fois l'opercule percé, du liquide peut s'échapper de la cannette si elle est
gardée en position
horizontale pendant suffisamment longtemps, même si le couvercle refermable 4
est refermé.
Ces avantages valent aussi pour le mode d'exécution montré aux figures 14-17.
Les figures 14 à 17 montrent un mode de réalisation du capuchon 303, dans
lequel le
couvercle 4, 204 est remplacé par un couvercle détachable 304. Dans ce mode de
réalisation,
un couvercle pivotant 4, 204 est absent. Le mécanisme de perçage 5 est le même
comme
décrit ci-dessus, mais il n'est pas recouvert par un couvercle refermable.
Dans un mode de réalisation, le capuchon 303 de la cannette comporte un
dispositif de
perçage 7 comportant une languette levier 6 et un percuteur 5, la languette 6
étant disposé de
manière à être soulevée et/ou pivotée vers le haut afin d'effectuer
l'ouverture de la cannette, le
capuchon comportant également une protection détachable et/ou non-refermable
couvrant au
moins une ouverture d'écoulement 33a et/ou zone d'ouverture 9 de la cannette.
Une cannette comportant le capuchon 303 comporte de préférence un couvercle ou
une
protection 304, montré à la figure 16. La protection 304 est détachable et est
destinée à être
jetée suite à la première ouverture de la cannette 1. La protection 304 couvre
au moins la zone
de fermeture 9, avec le dispositif de perçage 5. La zone d'ouverture 9 est de
préférence
délimitée par la paroi 38. De préférence, la protection 204 couvre au moins
partiellement la
zone de contact 47. Selon un mode de réalisation préféré, la protection couvre
partiellement
ou entièrement la surface supérieure 335 du capuchon. La surface supérieure
335 est
également la surface supérieure de l'ensemble formé par le récipient 2 et le
capuchon 303, si
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la protection 304 est enlevée. Si la protection 304 est présente sur la
cannette comme montré à
la figure 14, la protection constitue la surface supérieure de la cannette.
Dans le mode de réalisation montré aux figures 14-16, le capuchon comporte un
rebord 340
5 circulaire et de préférence continu, formant le contour de la surface
supérieure 335. Le rebord
340 ressemble davantage à celui formé par un pli de couches métalliques dans
une cannette
métallique.
La disposition dans un plan horizontal du dispositif de perçage 7, comme dans
les cannettes
10 métalliques, est avantageux par rapport à un dispositif de perçage dont les
surfaces
supérieures ne sont pas aplaties. Il est alors possible d'utiliser un
couvercle 304 fin, en forme
de film ou disque, pour protéger la zone d'ouverture 9. Un couvercle
comportant une paroi
latérale (ou jupe) n'est pas nécessaire. Le dispositif de perçage 7, aplati
sur sa surface
supérieure réduit l'encombrement de la cannette sur un axe verticale, facilite
l'application
15 d'une protection 304 et facilite également l'empilement des cannettes.
Dans le mode de réalisation montré aux figures 14-17, la protection 304 est un
film en
plastique ayant une forme circulaire, correspondant au contour de la surface
supérieure 335 de
la cannette. La protection 304 est de préférence fabriquée en, ou comprend du,
plastique
20 souple.
De préférence, la protection comprend une languette 305 qui peut être saisie
par un
consommateur pour permettre un détachement aisé. Par exemple, la languette 305
a la forme
d'une saillie dépassant le contour du cercle défini par la protection 304 et
dépassant ainsi
25 également la surface supérieure du capuchon lorsque la protection est
placée sur celui-ci.
Dans un mode de réalisation, la protection 304 est transparente ou
translucide, comme montré
à la figure 14, ce qui permet au consommateur de percevoir le dispositif de
perçage 7 à travers
la protection 304.
De préférence, la protection ou le couvercle 304 est souple et déformable. De
préférence, il
est pelable ("peelable") et/ou peut être détaché par pelage (figure 15).
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De préférence, le couvercle 304 est attaché sur la surface supérieure 335 pour
empêcher un
détachement involontaire. Dans un mode de réalisation, le couvercle 304 est
soudé sur la
surface supérieure 335 du capuchon 303. Par exemple, une laque de soudure,
présente sur la
surface inférieure du couvercle 304, peut être activée par chauffage et/ou
pression lorsque le
couvercle 304 est placé sur le capuchon en utilisant un fer à souder.
Alternativement, la
surface inférieure de la protection 304 comporte un adhésif.
La soudure ou l'adhésif entre le couvercle souple 304 et la surface supérieure
de la paroi
supérieure 335 est de préférence suffisamment faible pour permettre le
détachement aisé de la
protection lorsqu'un utilisateur tire sur la languette 305.
Dans un mode de réalisation, la protection 304 a une épaisseur entre 0.01-0.5
mm, de
préférence 0.02-0.3 mm, et encore de 0.03-0.1 mm.
Les figures 18-21 concernent un mode de réalisation de l'invention basé sur un
capuchon 403
muni d'un dispositif de perçage 305 alternatif.
Le dispositif de perçage 305 comporte un percuteur 407 qui est disposé pour
être directement
enfoncé par un utilisateur cherchant à ouvrir la cannette 401. Contrairement
au dispositif de
perçage utilisé pour les modes de réalisation précédents, une languette
levier, destinée à être
soulevée et/ou pivotée vers le haut et agissant sur le percuteur, est absente.
Le percuteur 407 comporte une surface d'appui 406, sur laquelle la pointe d'un
doigt peut être
posée aisément pour ensuite enfoncer le percuteur 407. Une indication pour le
consommateur
peut être prévue sur cette surface d'appui 406, afin que ce dernier comprenne
comment ouvrir
la cannette.
Le percuteur 407 est articulé sur une structure de support 434 du capuchon,
par exemple par
une charnière à film. Le support 434 comporte de préférence une surface plate,
horizontale,
par rapport à laquelle le percuteur 405 émerge. Le percuteur 407 ne présente
pas une
configuration sensiblement aplatie sur un plan horizontal, contrairement au
dispositif de
perçage des modes de réalisation précédentes. Grâce au profil en élévation par
rapport à la
surface de support 434, un consommateur peut aisément appuyer sur, et
enfoncer, le percuteur
407. Le percuteur 407 est lié, vers l'arrière par une charnière à film 449 au
support. La
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charnière à film, liant le percuteur 407 vers l'arrière au support, permet le
pivotement du
percuteur vers l'avant. Vers l'avant, le percuteur est retenu en sa position
par des ponts ou
films de rupture (non montrés) disposés latéralement de part et d'autre du
percuteur. Ces ponts
de rupture fixent l'avant du percuteur à la surface de support horizontale
434. Ils ont la
fonction d'empêcher l'enfoncement involontaire du percuteur.
Avant la première ouverture de la cannette, le percuteur 407 occupe
l'ouverture d'écoulement
dans le support 434 et plus généralement dans la surface intermédiaire 435 du
capuchon. Le
support ainsi que le percuteur et la paroi de fermeture 438 sont disposés sur
cette surface
intermédiaire, visible quand le couvercle refermable 404 du capuchon est
pivoté vers l'arrière.
La jupe 430 du capuchon dépend de la surface intermédiaire 435. Elle forme
avec cette
dernière le couvert de la partie supérieure 21 du récipient 2. La paroi 435
est nommée
"intermédiaire" en raison de la paroi horizontale et sensiblement circulaire
404c du capuchon
403, la paroi 404c formant la surface supérieure 404a de la cannette fermée.
Le percuteur 407 et le support 434 de ce dernier sont entourés par une paroi
inférieure 438. La
paroi inférieure est sensiblement verticale et/ou parallèle à l'axe général de
la cannette. La
paroi 438 définit une zone d'ouverture 409 qui sera fermée quand le couvercle
404 se trouve
en position fermée (figure 21). Une paroi supérieure 437 est agencée sur la
face inférieure
404b du couvercle 404, de façon que, lors du pivotement du couvercle vers
l'avant, l'une des
parois s'emboîte dans l'autre. Dans le mode de réalisation montré, les
dimensions du contour
extérieur de la paroi supérieure 437 sont complémentaires aux dimensions de la
surface
intérieure de la paroi inférieure 438, de façon à permettre l'emboitement le
la paroi supérieure
437 dans la paroi inférieure 438.
Les parois extérieures et intérieures 438 et 437 ont la forme de protubérances
ou de saillies
fermées sur elles-mêmes, de préférence circulaires ou elliptiques.
La paroi inférieure 438 entoure l'ouverture la zone d'ouverture 409 et en
particulier l'ouverture
d'écoulement 414 qui est créée dans le capuchon et dans l'opercule 10 une fois
le percuteur
enfoncé (figure 21).
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Pour augmenter l'étanchéité obtenue lors de la refermeture de la cannette
suite à la première
ouverture et l'activation du percuteur 407, les parois complémentaires 438 et
437 sont
suffisamment hautes. Lors de l'emboitement de l'une des parois dans l'autre,
les deux surfaces
sont en contact afin de créer l'étanchéité. Plus les parois 437 et 438 sont
hautes, plus la surface
de contact est grande et plus l'étanchéité est augmentée.
La paroi intérieure 437 comporte une saillie latérale annulaire 445 sur sa
surface extérieure
437b, et la paroi extérieure comporte une rainure annulaire 422 complémentaire
sur sa surface
intérieure 438a. La saillie 445 et la rainure 422 ont des formes
complémentaires formant
ensemble une connexion par encliquetage. Quand le couvercle 404 est fermé (ou
refermé),
l'emboîtement des deux parois 437, 438 engendre l'engagement de la saillie
dans la rainure, ce
qui retient le couvercle en position fermée et augmente l'étanchéité créée par
le couvercle 404.
Dans le mode de réalisation montré, le couvercle 404 est connecté par une
charnière 432 à la
partie principale et/ou au support 435 du capuchon 403. Par exemple, une ou
plusieurs
charnières papillon peuvent être utilisées.
Pour que le pivotement du couvercle 404 vers l'avant en position de fermeture
permette un
emboîtement précis des parois inférieure et supérieure 437 et 438, les
charnières 432 peuvent
être disposées sur un support 435a disposé sur la partie arrière de la paroi
intermédiaire 435.
Ce support 435a permet de positionner le couvercle 404 à une hauteur optimale
pour effectuer
une refermeture étanche. De préférence, le support 435a peut également
permettre
l'attachement de charnières papillon.
Comme les extensions du percuteur 407 et des parois 438 et 437 en direction
axiale (sur un
axe vertical) sont relativement élevées (comparé au dispositif de perçage 5
des modes de
réalisation précédentes), le couvercle 404 comporte également une jupe ou
paroi latérale 441
sensiblement annulaire ou tubulaire. La paroi latérale 441 du couvercle est
suffisamment
haute pour permettre de couvrir le percuteur surélevé 407 et la paroi
inférieure 438. Quand le
couvercle 404 est fermé ou refermé (figure 21), la paroi latérale 441 du
couvercle contribue à
donner un aspect homogène et continu à la forme extérieure. La plaque
supérieure du
couvercle 404 comporte une surface supérieure 404a horizontale (en position
fermée) et
sensiblement circulaire. Un rebord circulaire entoure la surface supérieure
404a du couvercle
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et ainsi le capuchon 403. Le rebord rappelle l'aspect de l'extrémité
supérieure d'une cannette
classique métallique, comme dans les modes de réalisation précédents.
La jupe 430 du capuchon 403 comporte de préférence une partie cylindrique
416b. De
préférence, la partie inférieure 416b de la jupe 430 est cylindrique. La
partie inférieure 416b
est de préférence agencée pour constituer le contour et la surface homogène en
contact avec la
partie basse du récipient 2, comme décrit dans le présent descriptif.
Il convient d'ajouter que le capuchon 403 montré dans les figures 18-21 est de
préférence
attaché de la même façon sur le récipient 2 comme décrit pour les modes de
réalisation
précédents. La cannette 401 comportant le capuchon 403 (figure 19) comporte le
même
récipient et le même opercule comme déjà décrit plus haut. En particulier,
dans l'exemple du
mode de réalisation montré aux figures 1-9. Le même procédé pour obtenir une
cannette en
plastique contenant un aliment liquide peut être appliqué à la cannette 401.
La cannette 1, 401 de l'invention est généralement destinée à être jetée après
la consommation
de l'aliment liquide. La cannette 1, 401 est jetable. Comme l'opercule 10 a
été percé, une
réutilisation de la cannette n'est pas prévue voire inappropriée et/ou
impossible. La cannette
de l'invention est de préférence destinée à une utilisation unique. Comme la
cannette est
essentiellement faite en plastique, elle peut être recyclée. L'homme du métier
comprendra
que la cannette 1, 401 peut être fabriquée à faibles coûts, en utilisant des
matières plastiques
disponibles dans le commerce qui ne demandent pas de caractéristiques
particulières. La
cannette peut être facilement produite en grande quantité et peut être remplie
sur les lignes de
production existantes.
Selon un mode de réalisation, la cannette de l'invention renferme un volume de
50 ml à 3
litres, de préférence 80 ml à 2 litres, plus préférablement de 100 ml à 1.5
litres, encore plus
préférablement de 200 ml à 1 litre.
Selon un mode de réalisation préféré, la cannette contient 150 ml à 500 ml, de
préférence
200 ml à 350 ml d'un aliment liquide.
La cannette de l'invention a de préférence un aspect de cannette typique,
comme celui d'une
cannette en métal, par exemple. La cannette est généralement cylindrique ou
comporte une
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partie récipient ou un tronçon cylindrique. Selon un mode de réalisation, la
cannette de
l'invention comporte un corps cylindrique 20 et le capuchon 3 comporte une
paroi latérale
cylindrique 30 ayant le même diamètre que ledit corps 20, et en ce que
l'ensemble capuchon
3-récipient 2 présente un aspect de cannette.
5
Selon un mode de réalisation, la hauteur (h) de l'ensemble de la cannette est
plus grande que
la largeur ou le diamètre (d, par exemple dl de la figure 3) de la partie
cylindrique (d) (h> d)
de la cannette. De préférence, la hauteur est inférieure ou égale à 8 fois la
largeur (h < 8*d).
De préférence, les dimensions de la cannette 1 sont choisies telles que h >d
et h < 7*d. Plus
10 préférablement, h >1.5*d et h < 5*d, et encore plus préférablement h 2*d et
h < 4.5*d. Au
cas où la cannette ou son récipient ne sont pas essentiellement ou pas
entièrement
cylindriques, le terme "largeur" se réfère à la plus grande extension de la
cannete sur un axe
horizontal. En d'autres termes, si une ou plusieurs des parties extérieures de
la cannette
(récipient, capuchon) est profilée, le diamètre maximal est de préférence
utilisé pour
15 déterminer les rapports entre hauteur et largeur de la cannette.
Selon un mode de réalisation préféré, le contour extérieur de l'ensemble
capuchon 3, 103, 203,
303, 403 ¨ récipient 2, vu en section longitudinale, n'est pas bombé et/ou
n'est pas courbé vers
l'extérieur. De préférence, le contour extérieure du récipient vu en section
longitudinale, n'est
20 pas bombé et/ou n'est pas courbé vers l'extérieur et/ou le diamètre en
coupe transversale du
récipient ou de l'ensemble récipient-capuchon ne passe pas par un maximum dans
la direction
longitudinale (axiale) de la cannette.
L'homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter
le contenu de la
25 présente divulgation à ses propres besoins et mettre en oeuvre une
cannette, sans sortir du
cadre de la présente invention. On notera par exemple que l'adaptation du
présent
enseignement à la construction d'un autre type de cannette ne posera pas de
difficulté
particulière à l'homme du métier.
