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Implants osseux
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
La présente invention concerne le domaine des implants osseux, en
particulier des implants rachidiens, par exemple pour l'arthrodèse des deux
structures vertébrales. La présente invention concerne plus particulièrement
des implants rachidiens, notamment des implants, dits facettaires ,
destinés à être implantés entre les facettes articulaires des vertèbres
(implants dits inter-facettaires ) et/ou implantés au travers de ces
facettes
articulaires des vertèbres (implants dits trans-facettaires ). Divers modes
de réalisation de la présente demande sont également adaptés à une
implantation dans les pédicules vertébraux (implants dits pédiculaires ) ou
au niveau de l'articulation sacro-iliaque ou dans divers types de structures
osseuses, rachidiennes ou non, bien que les caractéristiques des implants
décrits dans la présente demande les rendent particulièrement utiles pour
leur utilisation dans le rachis.
ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION
Un problème dans le domaine des implants concernent la croissance
osseuse et notamment l'arthrodèse, c'est-à-dire la fusion osseuse de deux
structures, comme par exemple des vertèbres. En effet, on cherche parfois à
obtenir une fusion d'au moins deux vertèbres, par exemple lorsqu'au moins
un de leurs disques intervertébraux adjacents est lésé. Il est connu de l'art
antérieur diverses techniques d'arthrodèse, reposant sur divers types
d'implants, comme par exemple les cages intersomatiques (ou d'arthrodèse)
insérées à la place d'un disque pour promouvoir la croissance osseuse, ou
les plaques d'arthrodèse fixée sur deux vertèbres pour les immobiliser et
permettre l'arthrodèse, ou encore les barres d'ostéosynthèse ou
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d'arthrodèse, utilisée pour immobiliser les vertèbres, auxquelles elles sont
généralement reliées par des vis pédiculaires ou des crochets, ou enfin les
implants inter-épineux insérés entre les épines des vertèbres (ou
apophyses épineuses ) pour les immobiliser et faciliter ainsi la fusion. Ces
types d'implants visent à répondre à un problème connu dans le domaine qui
est de stabiliser le niveau vertébral à traiter. Il est également connu,
notamment au niveau lombaire et sacré, des solutions utilisant des implants
facettaires permettant une telle stabilisation, en fixant les facettes
articulaires
dans le but d'obtenir une fusion. Par exemple, il est connu de l'art
antérieur,
to comme par exemple du brevet FR2726171B1, des implants sous forme de
cylindre creux muni d'un filetage pour le vissage osseux, formant une vis
dans laquelle un conduit et des gorges sont ménagés pour offrir un espace
de greffe permettant l'insertion de tissu ou substitut osseux ou de ciment
pour faciliter la fusion des structures dans laquelle la vis est implantée. On
notera que l'on désigne ici les apophyses articulaires (ou processus
articulaires ou facettes pédiculaires) vertébrales par le terme facette
articulaire , car chaque vertèbre s'articule avec celle du dessus et du
dessous par des facettes articulaires qui sont postérieures et l'invention est
utile pour le traitement de ces facettes articulaires, mais il est possible
d'utiliser éventuellement divers modes de réalisation sur d'autres structures,
notamment vertébrales, comme par exemple les facettes costales ou sacro-
iliaques si besoin. Les apophyses articulaires font saillie au-dessus et au-
dessous de la base des apophyses transverses des vertèbres, en arrière des
pédicules. Au niveau lombaire par exemple, les apophyses articulaires
supérieures sont séparées l'une de l'autre par une distance plus
considérable que celle qui sépare les deux inférieures. Les facettes
articulaires qu'elles supportent ont la forme d'une gouttière verticale dont
la
concavité regarde en arrière et en dedans, gouttière dans laquelle viennent
se placer les apophyses articulaires inférieures, qui ont une surface
articulaire convexe en sens inverse, c'est-à-dire en avant et en dehors. Les
apophyses articulaires inférieures offrent une surface articulaire convexe, en
forme de segment de cylindre, qui regarde en dehors et légèrement en
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avant. Cette surface glisse dans la concavité de l'apophyse articulaire
supérieure de la vertèbre située au-dessous. Ces structures sont donc
importantes pour la stabilité des vertèbres les unes sur les autres et on
notera d'ailleurs que le déficit osseux (ou lyse ) des isthmes (ou pars
interarticularis ) situés à leur base est souvent responsable de
spondylolisthesis (glissement d'une vertèbre par rapport aux autres
adjacentes) qui conduisent généralement à une dégénérescence des
disques intervertébraux. Lorsque l'on cherche à réaliser une arthrodèse
vertébrale, il est donc parfois souhaitable d'utiliser un implant facettaire
pour
fixer les apophyses articulaires inférieures d'une vertèbre aux apophyses
articulaires supérieures de la vertèbre adjacente. Ces implants facettaires
peuvent être soit inter-facettaires , c'est-à-dire qu'ils sont insérés
entre les
surfaces articulaires, soit trans-facettaires , c'est-à-dire qu'ils sont
insérés
au travers des apophyses articulaires pour fixer les surfaces articulaires
entre elles. Les implants interfacettaires sont généralement mis en place
dans le joint articulaire, en identifiant l'axe d'approche et par exemple en
positionnant une broche servant de guidage pour l'implant, qui est souvent
canulé (i.e., creux). Un problème dans le domaine concerne la solidité
puisqu'il est souhaitable de garantir l'intégrité de l'implant malgré sa
petite
taille et son agencement souvent creux.
Un problème concernant les implants en général, en particulier les
implants rachidiens et notamment les implants facettaires, concerne la
stabilité de l'implant. Il est nécessaire qu'un implant soit stable dans son
site
d'implantation, en particulier lorsqu'une arthrodèse est souhaitée puisque
cette dernière doit avoir lieu dans une position relative des éléments du
rachis qui soit optimale. Une stabilisation et/ou un verrouillage de l'implant
est (sont) donc souvent préférable(s). Un autre problème général concerne la
facilité et/ou la rapidité de l'implantation. De plus, on souhaite
généralement
que les implants puissent être implantés avec une invasivité minimale, c'est-
à-dire que l'on cherche à limiter la taille des incisions et des dommages sur
les tissus environnants. On cherche souvent des solutions percutanées ou
ne requérant que quelques millimètres d'incision (par exemple 2 à 40 mm).
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De plus, il est généralement souhaitable de limiter le recours à l'imagerie
pour éviter l'exposition des patients aux rayons.
Les implants inter-facettaires s'accompagnent souvent d'autres
problèmes tels que, par exemple, la nécessité d'apporter du greffon ou
substitut osseux ou du ciment pour faciliter la fusion, par exemple grâce à la
présence d'une chambre de greffe dans l'implant, malgré sa petite taille, et
en maintenant une rigidité suffisante de l'implant pour soutenir les efforts
entre les deux facettes fixées. De plus, il est généralement souhaitable de
tarauder, curer ou aviver les surfaces articulaires, par exemple pour retirer
le
cartilage et/ou promouvoir la croissance osseuse.
Les implants trans-facettaires, qui fournissent souvent les avantages
d'être simples, utilisables en percutané et de permettre une mise en
compression des facettes articulaires l'un contre l'autre, s'accompagnent
souvent d'autres problèmes tels que, par exemple, l'absence d'avivement,
curage ou taraudage des joints articulaires, ce qui limite la vitesse de la
croissance osseuse. Ces implants comportent généralement au moins une
vis implantée avec une visée au travers des surfaces articulaires
(transfacette). Ils sont généralement guidés également par une broche mais
ils nécessitent généralement de réaliser un pré-perçage de l'os, souvent en
percutané à l'aide d'une mèche. Il est possible de tarauder l'os autour de la
broche afin de visser l'implant (souvent canulé , c'est-à-dire creux et
enfilé
autour de la broche) qui comporte généralement un filet osseux (e.g., un
filetage adapté au vissage dans le tissu osseux), par exemple pour ne pas
risquer de fracturer les facettes lors de la mise en place. Enfin, il est
généralement souhaitable que ces implants comportent un moyen de
stabilisation (de l'une ou l'autre des facettes ou des deux facettes) et/ou de
compression et/ou de verrouillage et/ou d'appui osseux venant répartir les
efforts sur au moins une des facettes (notamment la facette postérieure) en
fin de vissage.
La diversité des problèmes, notamment de ceux exposés ci-dessus,
s'accompagne généralement du problème qu'un même implant ne peut pas
être utilisé indifféremment comme un implant transfacettaire et comme un
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implant interfacettaire, ce qui oblige à prévoir divers types d'implants et
d'instruments.
Dans ce contexte, il est intéressant de proposer une solution
permettant de répondre efficacement à au moins une partie de ces
5 problèmes.
DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION
La présente invention a pour but de pallier certains inconvénients de
l'art antérieur en proposant un implant osseux, en particulier destiné à une
implantation au niveau des facettes articulaires, permettant en outre une
implantation stable, facile et rapide.
Ce but est atteint par un implant osseux comportant, d'une part, un
corps allongé entre une extrémité libre et une tête, selon un axe longitudinal
et, d'autre part, de spires d'au moins un filetage, sur au moins une portion
dudit corps à proximité de l'extrémité libre, le long de l'axe longitudinal,
caractérisé en ce que le corps comporte un conduit interne longitudinal, sur
au moins une portion le long de l'axe longitudinal, obtenu par au moins un
premier usinage central parallèle à l'axe longitudinal et au moins un second
usinage dans un plan, dit transverse, non parallèle à l'axe longitudinal,
traversant les parois du corps jusqu'au conduit interne longitudinal en
ménageant des fenêtres communiquant entre ledit conduit interne
longitudinal et l'extérieur du corps.
Avantageusement, ces fenêtres peuvent être ménagées de sorte que
la taille de l'implant transversalement à l'axe longitudinal soit localement
réduite.
D'autre part, ces fenêtres peuvent avantageusement être ménagées
de sorte qu'elles préservent au moins une partie desdites spires et la paroi
du corps derrière les spires, et préservent des portions non usinées sur le
pourtour dudit corps.
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Ce but est également atteint par un implant osseux, en particulier pour
une implantation au niveau des facettes articulaires de deux vertèbres
adjacentes, comportant, d'une part, un corps allongé entre une extrémité
libre et une tête, selon un axe longitudinal et, d'autre part, de spires d'au
moins un filetage sur au moins une portion dudit corps à proximité de
l'extrémité libre, le long de l'axe longitudinal, l'implant étant caractérisé
en ce
que, d'une part, le corps comporte un conduit interne longitudinal sur au
moins une portion le long de l'axe longitudinal et des fenêtres communiquant
entre ledit conduit interne longitudinal et l'extérieur du corps et, d'autre
part,
lesdites fenêtres présentent au moins un bord extérieur affuté.
Ce but est également atteint par un implant osseux, en particulier pour
une implantation au niveau des facettes articulaires de deux vertèbres
adjacentes, comportant, d'une part, un corps allongé entre une extrémité
libre et une tête selon un axe longitudinal et, d'autre part, de spires d'au
moins un filetage sur au moins une portion dudit corps à proximité de
l'extrémité libre, le long de l'axe longitudinal, l'implant étant caractérisé
en ce
que, d'une part, le corps comporte un conduit interne longitudinal sur au
moins une portion le long de l'axe longitudinal et des fenêtres communiquant
entre ledit conduit interne longitudinal et l'extérieur du corps et, d'autre
part,
ladite tête de l'implant est munie de moyens de stabilisation de l'implant,
destinés à prendre appui sur le tissu osseux autour de ladite tête.
Ce type de solutions présente en outre l'avantage de pouvoir être
utilisé soit comme implant trans-facettaire, soit comme implant inter-
facettaire, par exemple grâce au fait que l'implant offre un large espace de
greffe osseuse dans son conduit interne et/ou que l'os sera avivé au passage
de l'implant et/ou que la stabilité de l'implant est améliorée par rapport aux
solutions connues.
Selon une autre particularité, ladite extrémité libre du corps est auto-
foreuse.
Selon une autre particularité, ledit corps est sensiblement cylindrique.
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Selon une autre particularité, ledit corps est sensiblement conique ou
tronconique.
Selon une autre particularité, le pourtour dudit filetage est
sensiblement cylindrique malgré la forme conique ou tronconique du corps.
Selon une autre particularité, lesdites fenêtres sont alignées entre
elles le long de l'axe longitudinal.
Selon une autre particularité, lesdites fenêtres sont décalées les unes
par rapport aux autres le long de l'axe longitudinal.
Selon une autre particularité, lesdites fenêtres s'évasent vers
l'intérieur dudit conduit interne longitudinal en présentant au moins un bord
extérieur affuté.
Selon une autre particularité, ladite tête de l'implant ferme le conduit
interne longitudinal ou comporte un trou taraudé parallèle à l'axe
longitudinal
et apte à recevoir des moyens de fermeture du conduit interne longitudinal.
Selon une autre particularité, ledit filet possède un pas variable se
raccourcissant en direction de la tête.
Selon une autre particularité, ledit corps est muni de plusieurs filets de
pas différents, le pas d'un filet situé du côté de l'extrémité libre étant de
taille
plus important que le filet adjacent situé du côté de la tête.
Selon une autre particularité, ladite tête de l'implant est munie de
moyens de stabilisation de l'implant, destinés à prendre appui sur le tissu
osseux autour de ladite tête.
Selon une autre particularité, lesdits moyens de stabilisation
comportent au moins un élément de stabilisation formant une sorte d'agrafe
comprenant au moins deux tiges sensiblement parallèles à l'axe longitudinal
et aptes à pénétrer le tissu autour de la tête et éventuellement d'une portion
dudit corps à proximité de ladite tête.
Selon une autre particularité, lesdites tiges de l'élément de
stabilisation ont une extrémité libre pointue.
Selon une autre particularité, lesdites tiges sont reliées entre elles par
une bague rendant l'élément de stabilisation apte à être monté sur ladite
tête.
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Selon une autre particularité, ladite tête comporte au moins deux
encoches aptes à recevoir lesdites tiges ou des épaulements disposés le
long desdites tiges pour les maintenir à distance du corps.
Selon une autre particularité, lesdits moyens de stabilisation
comportent au moins un élément de stabilisation en forme de cloche montée
sur la tête et dont le pourtour est destiné à prendre appui sur le tissu
osseux
entourant la tête.
Selon une autre particularité, ladite cloche comporte au moins une
pointe ou dent sur son pourtour pour faciliter l'ancrage osseux.
Selon une autre particularité, ladite cloche est montée solidaire de la
tête.
Selon une autre particularité, ladite cloche est montée mobile sur
ladite tête.
Selon une autre particularité, ladite tête possède une surface
inférieure périphérique en forme de portion de sphère et complémentaire
d'une surface supérieure interne de ladite cloche ainsi articulée sur la tête
de
l'implant.
Selon une autre particularité, lesdits moyens de stabilisation
comportent au moins une plaque montée autour la tête et munie d'au moins
un passage apte à recevoir un élément de stabilisation, dit ancre, en forme
de plaque apte à être ancrée dans le tissu osseux autour de la tête.
Selon une autre particularité, ladite ancre comporte une extrémité
pointue et/ou des bords affutés destiné(e)s à pénétrer le tissu osseux.
Selon une autre particularité, ladite ancre comporte une extrémité
munie d'au moins une butée destinée à venir au contact de ladite plaque et
limiter la pénétration de l'ancre dans le tissu osseux.
Selon une autre particularité, ladite ancre est formée par une plaque
sensiblement plane.
Selon une autre particularité, ladite ancre est formée par une plaque
sensiblement courbe.
Selon une autre particularité, ladite ancre et ledit passage sont
agencés pour une insertion de l'ancre selon un axe oblique par rapport à
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l'axe longitudinal, de sorte que l'ancre soit orientée du centre vers la
périphérie de l'implant lors de l'insertion.
Selon une autre particularité, les moyens de stabilisation comportent
au moins un élément de stabilisation en forme de mâchoire comprenant deux
mors courbes comprenant chacun une extrémité libre et articulés entre eux
par deux articulations séparées l'une de l'autre par un espace de taille
sensiblement égale à la taille de la tête de sorte que la mâchoire puisse être
montée autour de la tête et que les mors puissent venir au contact des tissus
osseux autour du corps de l'implant.
Selon une autre particularité, les mors de ladite mâchoire comportent
sur leur face concave, au moins un cran pour les stabiliser contre le tissu
osseux.
Selon une autre particularité, l'extrémité libre des mors comporte au
moins un chanfrein facilitant l'ouverture de la mâchoire lors de l'insertion
de
l'implant dans le tissu osseux.
Selon une autre particularité, lesdits moyens de stabilisation
comportent des moyens de verrouillage appuyant sur l'élément de
stabilisation pour le maintenir appuyé contre le tissu osseux.
Selon une autre particularité, au moins une partie desdites fenêtres
sont séparées par au moins deux spires dépourvues de fenêtres.
Selon une autre particularité, au moins une partie desdites fenêtres
sont ménagées sur plusieurs spires.
Selon une autre particularité, au moins une partie desdites fenêtres
sont ménagées entre lesdites spires.
DESCRIPTION DES FIGURES ILLUSTRATIVES
D'autres particularités et avantages de la présente invention
apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en
référence aux dessins annexés, dans lesquels :
- les figures 1A, 1 B et 1C représentent des vues, respectivement, en
perspective, de face et de profil, d'un implant selon divers modes de
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réalisation, la figure 1D représente une vue en coupe selon le plan de coupe
1D-1D de la figure 10,
- les figures 2A et 2D représentent des vues en perspective d'un
implant selon divers modes de réalisation et les figures 2B et 20
représentent des vues en perspective, respectivement, d'un moyen de
verrouillage et d'un élément de stabilisation selon divers modes de
réalisation,
- la figure 3A représente une vue en perspective d'un implant muni de
moyens de stabilisation et de verrouillage selon divers modes de réalisation,
les figures 3B, 30 et 3F représentent des vues, respectivement, en
perspective, de profil et de dessus, d'un corps d'implant selon divers modes
de réalisation et les figures 3D et 3E représentent des vues en perspective,
respectivement, d'un élément de stabilisation et d'un moyen de verrouillage
selon divers modes de réalisation,
- la figure 4A représente une vue en perspective d'un porte-implant
retenant un implant selon divers modes de réalisation et la figure 4B
représente un agrandissement de ce porte-implant au niveau de sa portion
retenant l'implant,
- les figures 5A et 5B représentent des vues, respectivement, de profil
et en coupe selon le plan de coupe 5B-5B de la figure 5A, d'un porte-implant
retenant un implant selon divers modes de réalisation et les figures 50 et 5D
représentent des agrandissement des figures, respectivement, 5A et 5B,
- les figures 6A, 6B et 60 représentent des vues, respectivement, en
perspective, de face et de profil, d'un implant selon divers modes de
réalisation, la figure 6D représente une vue en coupe selon le plan de coupe
6D-6D de la figure 60,
- les figures 7A, 7B et 70 représentent des vues en perspective,
respectivement, d'un moyen de verrouillage, d'un élément de stabilisation et
d'un implant selon divers modes de réalisation,
- les figures 8A et 8B représentent des vues, respectivement, de profil
et en coupe selon le plan de coupe 8B-8B de la figure 8A, d'un porte-implant
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retenant un implant selon divers modes de réalisation et les figures 80 et 8D
représentent des agrandissement des figures, respectivement, 8A et 8B,
- les figures 9A et 9B représentent des vues, respectivement, en
perspective et de profil, d'un implant selon divers modes de réalisation et la
figure 90 représente une vue en coupe selon le plan de coupe 90-90 de la
figure 9B,
- la figure 10A représente une vue en perspective d'un porte-implant
retenant un implant selon divers modes de réalisation et la figure 10B
représente un agrandissement de ce porte-implant au niveau de sa portion
retenant l'implant,
- les figures 11A et 11B représentent des vues, respectivement, de
profil et en coupe selon le plan de coupe 11B-11B de la figure 11A, d'un
porte-implant retenant un implant selon divers modes de réalisation et la
figure 110 représente un agrandissement de la figure 11B,
- les figures 12A et 12B représentent des vues, respectivement, en
perspective et de profil, d'un implant selon divers modes de réalisation et la
figure 120 représente une vue en coupe selon le plan de coupe 12C-12C de
la figure 12B,
- les figures 13A et 13B représentent des vues, respectivement, de
profil et en coupe selon le plan de coupe 13B-13B de la figure 13A, d'un
implant selon divers modes de réalisation,
- les figures 14A et 14B représentent des vues, respectivement, de
profil et en coupe selon le plan de coupe 14B-14B de la figure 14A, d'un
implant selon divers modes de réalisation,
- les figures 15A et 15B représentent des vues, respectivement, de
profil et en coupe selon le plan de coupe 15B-15B de la figure 15A, d'un
implant selon divers modes de réalisation,
- les figures 16A et 16B représentent des vues, respectivement, de
profil et en coupe selon le plan de coupe 16B-16B de la figure 16A, d'un
implant selon divers modes de réalisation,
- la figure 17A représente une vue en perspective d'un porte-implant
selon divers modes de réalisation et la figure 17B représente un
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agrandissement de ce porte-implant au niveau de sa portion destinée à
retenir l'implant,
- les figures 18A et 18B représentent des vues, respectivement, de
profil et en coupe selon le plan de coupe 18B-18B de la figure 18A, d'un
porte-implant retenant un implant selon divers modes de réalisation et la
figure 180 représente un agrandissement de la figure 18B,
- les figures 19A, 19B représentent des vues en perspective de moyens
de stabilisation, respectivement, avant et après assemblage selon divers
modes de réalisation et la figure 190 représente une vue en perspective d'un
implant muni de tels moyens de stabilisation,
- les figures 19A et 19B représentent des vues en perspective de
moyens de stabilisation, respectivement, avant et après assemblage selon
divers modes de réalisation et la figure 190 représente une vue en
perspective d'un implant muni de tels moyens de stabilisation et de moyens
de verrouillage,
- la figure 20A, représente une vue en perspective d'un implant et d'une
partie de moyens de stabilisation selon divers modes de réalisation et les
figures 20B et 200 représentent des vues en perspective d'un implant muni
de moyens de stabilisation et de moyens de verrouillage, respectivement,
avant et après assemblage, selon divers modes de réalisation,
- les figures 21A et 210 représentent des vues en perspective d'un
implant et de moyens de stabilisation et de verrouillage, respectivement,
avant et après assemblage, selon divers modes de réalisation et la figure
21B représente une vue en perspective de tels moyens de stabilisation,
- les figures 22A, 22B et 220 représentent des vues, respectivement,
de face, de profil et de dessus, d'un implant selon divers modes de
réalisation, la figure 22D représente une vue en coupe selon le plan de
coupe 22D-22D de la figure 22B, les figures 22E, 22F et 22G représentent
des vues, respectivement, de face, de profil et de dessus, d'un implant selon
divers modes de réalisation, la figure 22H représente une vue en coupe
selon le plan de coupe 22H-22H de la figure 22F,
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- les figures 23A, 23B, 230 et 23E représentent des vues,
respectivement, de face, de profil, de dessus et en perspective, d'un implant
selon divers modes de réalisation, la figure 23D représente une vue en
coupe selon le plan de coupe 23D-23D de la figure 23A,
- les figures 24A et 24B représentent des vues, respectivement, de
profil et en coupe selon le plan de coupe 24B-24B de la figure 24A, d'un
implant selon divers modes de réalisation,
- les figures 25A et 25B représentent des vues, respectivement, de
profil et en coupe selon le plan de coupe 25B-25B de la figure 25A, d'un
implant selon divers modes de réalisation,
- les figures 26A, 26B et 260 représentent des vues, respectivement,
de dessus, de profil et en coupe selon le plan de coupe 260-260 de la figure
26B, d'un implant selon divers modes de réalisation,
- les figures 27A, 27B et 270 représentent des vues, respectivement,
de dessus, de profil et en coupe selon le plan de coupe 270-270 de la figure
27B, d'un implant selon divers modes de réalisation,
- les figures 28A et 28B représentent des vues, respectivement, de
profil et en coupe selon le plan de coupe 28B-28B de la figure 28A, d'un
implant selon divers modes de réalisation,
- les figures 29A et 29E représentent des vues de profil d'un implant
selon divers modes de réalisation, avec un verrouillage poly-axial dans
diverses positions, la figure 29B représente une vue en coupe selon le plan
de coupe 29B-29B de la figure 29A, les figures 290 et 29D représentent des
vues, respectivement, de profil et en coupe selon le plan de coupe 29D-29D
de la figure 290 d'un implant selon divers modes de réalisation,
- les figures 30A et 30B représentent des vues, respectivement, de
profil et en coupe selon le plan de coupe 30B-30B de la figure 30A, d'un
implant selon divers modes de réalisation, les figures 300 et 30E
représentent des vues de profil d'un implant selon divers modes de
réalisation, avec une stabilisation poly-axiale dans diverses positions, la
figure 30D représente une vue en coupe selon le plan de coupe 30D-30D de
la figure 300,
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- les figures 31A, 310 et 31D représentent des vues de profil d'un
implant selon divers modes de réalisation, avec diverses configurations de
ses moyens de stabilisation, les figures 31B et 31E représentent des vues en
coupe, respectivement selon le plan de coupe 31B-31B de la figure 31A et
selon le plan de coupe 31E-31E de la figure 31D,
- les figures 32A et 32D représentent des vues, respectivement, de
profil et de face, d'un implant selon divers modes de réalisation, la figure
32B
représente une vue en coupe selon le plan de coupe 32B-32B de la figure
32A et la figure 320 représente un agrandissement de la portion entourée
sur la figure 32B,
- les figures 33B et 330 représentent des vues, respectivement, de
profil et de face, d'un implant selon divers modes de réalisation, la figure
33A
représente une vue en coupe selon le plan de coupe 33A-33A de la figure
33B,
- les figures 34B et 340 représentent des vues, respectivement, de
profil et en perspective, de deux implants selon divers modes de réalisation,
la figure 34A représente une vue en coupe selon le plan de coupe 34A-34A
de la figure 34B,
- la figure 35A représente une vue de profil d'un implant selon divers
modes de réalisation et la figure 35B représente une vue en coupe selon le
plan de coupe 35B-35B de la figure 35A,
- les figures 36A, 36B et 360 représentent des vues en perspective
d'un implant selon divers modes de réalisation, respectivement avant,
pendant et après assemblage de leurs moyens de verrouillage.
DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE
L'INVENTION
La présente invention concerne divers modes de réalisation d'implants
osseux et d'instruments d'implantation de tels implants. Comme mentionné
dans le préambule de la présente demande, l'invention peut concerner en
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particuliers des implants rachidiens, par exemple pour l'arthrodèse des deux
structures vertébrales. La présente détaille plus particulièrement des
implants rachidiens, notamment des implants, dits facettaires , destinés à
être implantés entre les facettes articulaires des vertèbres (implants dits
inter-facettaires ) et/ou implantés au travers de ces facettes articulaires
des
vertèbres (implants dits trans-facettaires ). Divers modes de réalisation
de
la présente demande sont également adaptés à une implantation dans les
pédicules vertébraux (implants dits pédiculaires ) ou au niveau de
l'articulation sacro-iliaque ou dans divers types de structures osseuses,
rachidiennes ou non, bien que les caractéristiques des implants décrits dans
la présente demande les rendent particulièrement utiles pour leur utilisation
dans le rachis. De plus, les implants de divers modes de réalisation sont
obtenus par une méthode de fabrication permettant d'obtenir des implants
particulièrement utiles, par exemple pour répondre à au moins une partie des
problèmes exposés dans la présente demande. Ainsi, divers modes de
réalisation pourront concerner également le procédé de fabrication de ces
implants.
D'une manière générale, la présente invention comporte de
préférence au moins un implant osseux (1) dont les caractéristiques
techniques sont détaillées ci-après dans divers modes de réalisation. En
général, dans le cas d'une implantation au niveau des facettes articulaires,
on préfère utiliser 2 implants de façon à sécuriser les 2 facettes (gauche et
droite) qui articulent deux vertèbres adjacentes, mais cette utilisation n'est
bien entendu pas limitative.
En général, l'implant osseux (1) comporte, d'une part, un corps (10)
allongé entre une extrémité libre et une tête (18), selon un axe longitudinal
et, d'autre part, des spires (12) d'au moins un filetage, sur au moins une
portion dudit corps (10) à proximité de l'extrémité libre, le long de l'axe
longitudinal. De plus, le corps (10) de l'implant (1) comporte de préférence
au
moins un conduit interne longitudinal (11) sur au moins une portion du corps
(10) le long de l'axe longitudinal et des fenêtres (15) communiquant entre
ledit conduit interne longitudinal (11) et l'extérieur du corps (10).
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Dans certains modes de réalisation, ce conduit interne longitudinal
(11) est obtenu par au moins un premier usinage central parallèle à l'axe
longitudinal et au moins un second usinage dans un plan, dit transverse, non
parallèle à l'axe longitudinal, et traversant les parois du corps (10)
jusqu'au
conduit interne longitudinal (11) en ménageant des fenêtres (15)
communiquant entre ledit conduit interne longitudinal (11) et l'extérieur du
corps (10). Ainsi, l'implant comporte un conduit interne (11) qui préserve au
moins une partie desdites spires (12) et la paroi du corps derrière les
spires,
et en préserve des portions non usinées sur le pourtour dudit corps (10). En
effet, l'usinage transverse ménage des fenêtres sur seulement certaines
parties du pourtour (certains secteurs angulaires, radialement) et laisse des
parties non usinées entre les fenêtres. On notera que le terme transverse est
ici utilisé pour désigner un usinage qui n'est en fait, de préférence, que
sensiblement transverse car lorsqu'il est réalisé entre les spires, il n'est
pas
dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal, mais plutôt parallèle aux
spires du filetage, de sorte qu'il ménage des fenêtres selon la même
orientation que celle des spires. Néanmoins, dans le cas d'un usinage
transverse sur plusieurs spires, on peut utiliser usiner perpendiculairement à
l'axe longitudinal. On utilise donc des usinages radiaux, tangentiels ou
obliques selon les configurations mais la présente description les regroupe
sous le terme transverese . En général, quelle que soit la façon dont le
conduit interne (11) est obtenu, on préserve de préférence de telles portions
non usinées sur le pourtour dudit corps (10), de façon à améliorer la solidité
de l'implant. On comprend qu'il est possible de préserver un nombre variable
de portions non usinées selon le nombre d'usinages transverses réalisés. On
peut par exemple prévoir deux portions diamétralement opposées ou trois
portions réparties radialement autour de l'axe longitudinal (réparties
régulièrement ou non) ou encore une multitude de portions, comme par
exemple visible sur les figures 10, 22F ou 2D. En d'autres termes, on peut
prévoir un usinage transverse tous les 90 , mais on peut préférer un usinage
tous les 60 ou tous les 180 pour laisser des portions non usinées plus
importantes et préserver ainsi la solidité de l'implant.
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Les termes tête et extrémité libre sont utilisés dans la présente
description en référence au fait que l'implant se présente généralement sous
la forme d'une vis, avec un corps (10) généralement cylindrique ou conique
ou tronconique, mais ces termes et ces formes de l'implant ne doivent pas
être considérés comme limitatifs. D'autre part, les diverses portions de
l'implant sont désignées dans la présente demande par les termes
proximal signifiant à proximité de la tête , ou distal signifiant à
proximité de l'extrémité libre ou encore médiane signifiant
sensiblement au milieu entre les deux extrémités , mais il est clair que ces
termes ne sont pas limitatifs non plus et que l'homme de métier appréciera
que la position de ces portions peut varier le long de l'axe longitudinal. De
plus, le terme sensiblement ou substantiellement est utilisé en
référence à diverses caractéristiques pour indiquer qu'elles peuvent être
exactement comme défini ou être approximativement comme défini. Par
exemple, l'expression une forme sensiblement plane doit être comprise
comme désignant une forme approximativement plane puisque l'homme de
métier pourra faire varier la forme exacte dans la mesure où elle conserverait
une forme globalement plane répondant aux exigences techniques
concernées. De même, la présente description peut définir des
caractéristiques sans cette précision d'approximation par les termes
sensiblement ou substantiellement , mais il sera clair pour l'homme de
métier que cette notion s'applique même en l'absence de tels termes.
De plus, le terme usinage est utilisé ici de façon non limitative pour
désigner la fabrication de l'implant et il est clair que ce terme couvre en
fait
tout type de techniques de fabrication, tels que, par exemple, les alésages,
perçages ou fraisages, mais également l'électro-érosion ou tout type de
technique permettant de ménager des surfaces ou logements sur ou dans
l'implant. De même, le terme transverse est utilisé pour indiquer que le
second usinage est dans un plan non parallèle à l'axe longitudinal et tend à
indiquer qu'il est perpendiculaire à l'axe longitudinal, mais l'homme de
métier
comprendra, notamment à cause de l'orientation oblique des spires d'un
filetage, que ce plan (qui est donc sensiblement transverse) n'est pas
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WO 2016/016474 18 PCT/EP2015/067861
forcément perpendiculaire à l'axe longitudinal et sera généralement plutôt
orienté obliquement, de préférence parallèlement aux spires.
Dans certains modes de réalisation, ledit corps (10) est sensiblement
cylindrique, comme par exemple visible sur la plupart des figures, notamment
les figures 10, 2D, 90, etc. Dans d'autres modes de réalisation, ledit corps
(10) est sensiblement conique ou tronconique, comme par exemple
représenté sur les figures 22A, 22B, 22E, 22F ou 23A, 23B et 23E. Cette
forme facilite l'implantation du corps puisque l'extrémité libre (distale) est
plus
fine que l'extrémité proximale. Dans certains de ces modes de réalisation à
corps conique ou tronconique, le pourtour dudit filetage est sensiblement
cylindrique malgré la forme conique ou tronconique du corps (10), comme
par exemple représenté sur les figures 22A, 22B, 22E et 22F. Ce type de
filetage à pourtour cylindrique sur un corps tronconique améliore la stabilité
de l'implant puisque les spires de l'extrémité distale pénètreront plus
profondément dans le tissu osseux.
Quelle que soit la façon dont sont obtenues les fenêtres (usinages
longitudinaux ou transversaux), on peut préférer les aligner ou les décaler
les
unes par rapport aux autres. Ainsi, dans certains modes de réalisation,
lesdites fenêtres (15) sont décalées les unes par rapport aux autres le long
(ou plutôt autour) de l'axe longitudinal, par exemple comme représenté sur la
figure 2D, tandis que dans d'autres modes de réalisation, lesdites fenêtres
(15) sont alignées entre elles le long de l'axe longitudinal, par exemple
représenté sur la figure 10. On notera qu'il est également possible de prévoir
une combinaison de ces agencements, en prévoyant des fenêtres alignées
sur une portion et des fenêtres décalées sur une autre portion. Lorsqu'elles
sont décalées entre elles, on préfère généralement qu'une fenêtre plus
proximale soit décalée par rapport à une fenêtre plus distale du côté qui
correspond au sens du vissage. Ainsi, par exemple, avec un filetage orienté
dans le sens horaire, une fenêtre proximale sera décalée à gauche par
rapport à une fenêtre plus distale, de sorte à améliorer l'avivement de l'os
ou
cartilage qui pourra être obtenu progressivement par les fenêtres
successives lors du vissage.
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Dans les modes de réalisation comprenant un conduit interne
longitudinal (11) et des fenêtres (15) obtenus par, respectivement, au moins
un premier usinage et au moins un second usinage. Dans ces modes de
réalisation, le second usinage, permettant d'obtenir les fenêtres (15),
préserve de préférence la matière du corps (10) derrière les spires (12),
comme par exemple représenté sur les figures 10, 1D, 2D, 70 et plus
particulièrement visible sur les figures 120, 260 ou 270. Ainsi, en
particulier
dans les modes de réalisation dans lesquels les fenêtres sont obtenues par
un second usinage qui est réalisé selon une orientation sensiblement
transversale à l'axe longitudinal, ces fenêtres préservent de la matière
derrière les spires (puisque le premier usinage longitudinal possède un
diamètre inférieur à celui du corps au niveau des spires). Ainsi, l'homme de
métier comprend que l'implant qui en résulte se trouve amélioré par le fait
qu'il possède des spires pénétrant plus profondément dans le tissu, comme
si elles étaient plus grandes, puisque la matière autour des spires a été
enlevées par l'usinage (réduisant ainsi la largeur résiduelle du corps) et que
la pression présente dans les tissus environnants, en particulier dans le cas
d'une implantation au niveau articulaire, fera que la spire s'enfonce plus
profondément dans l'os. De plus, la solidité de l'implant se trouve amélioré
grâce à la matière préservée par l'usinage, alors que dans l'art antérieur,
notamment lorsque les fenêtres sont ménagées par un usinage réalisé
uniquement selon l'axe longitudinal de l'implant, seul le filet est préservé
et
les spires (12) sont donc seules à supporter les efforts importants pendant et
après le vissage. Ainsi, on obtient un implant stable et solide. De plus, en
ménageant des fenêtres par un second usinage non longitudinal, il est
possible d'obtenir (ou optimiser) un effet d'avivement des structures
osseuses autour de l'implant, lors du vissage, s'accompagnant généralement
d'un effet de remplissage de l'implant par ces structures osseuses avivées
lors du vissage. En effet, en ménageant des fenêtres (15) alignées entre
elles sur plusieurs spires successives (alignées selon l'axe longitudinal)
et/ou
s'étendant sur plusieurs spires successives, on obtient une réduction locale
de la taille du pourtour de l'implant (i.e., réduction locale du diamètre, si
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l'implant est cylindrique ou conique), comme par exemple visible en
comparant les figures 6C et 6D, 9B et 9C, 12B et 12C, 13A et 13B, 14A et
14B ou 24A et 24B, 25A et 258, 268 et 26C, 27B et 27C, 28A et 28B, mais
également comme déductible d'une configuration telle que celle de l'a figure
5 35A, comme détaillé ci-après. Ainsi, lors du vissage, la pression des
structures osseuses environnantes conduit à un enfoncement des spires
dans le tissu osseux et la rotation de l'implant entraine un avivement de l'os
contre les bords des fenêtres (15), et souvent un auto-remplissage de
l'implant par les tissus ainsi avivés/curés. Dans certains de ces modes de
io réalisation, le second usinage peut par exemple être réalisé
tangentiellement
au pourtour du corps (10), résultant en des fenêtres (15) qui s'évasent de
l'intérieur vers l'extérieur du corps (10), comme par exemple représenté (en
outre) sur les figures 1A, 2A, 3B, 3C, 6C, 6D, etc. Cependant, en alternative,
le second usinage peut être réalisé sensiblement radialement (ou selon un
15 axe oblique entre l'orientation radiale et l'orientation tangentielle),
de façon à
obtenir des fenêtres possédant au moins un bord extérieur affuté, comme
détaillé ci-après. Ainsi, certains modes de réalisation concernent un implant
osseux (1) comportant, d'une part, un corps (10) allongé entre une extrémité
libre et une tête (18), selon un axe longitudinal et, d'autre part, des spires
20 (12) d'au moins un filetage, sur au moins une portion dudit corps (10) à
proximité de l'extrémité libre, le long de l'axe longitudinal. Cet implant est
caractérisé en ce que le corps (10) comporte un conduit interne longitudinal
(11), sur au moins une portion le long de l'axe longitudinal, obtenu par au
moins un premier usinage (de préférence central, mais dans tous les modes
de réalisation, cet usinage longitudinal n'est pas forcément central)
parallèle
à l'axe longitudinal et au moins un second usinage dans un plan, dit
transverse, non parallèle à l'axe longitudinal, et traversant les parois du
corps
(10) jusqu'au conduit interne longitudinal (11) en ménageant des fenêtres
(15) communiquant entre ledit conduit interne longitudinal (11) et l'extérieur
du corps (10). De façon avantageuse, cet implant possède des fenêtres (15)
alignées entre elles le long de l'axe longitudinal et ménagées entre plusieurs
spires successives et/ou s'étendant sur plusieurs spires, de sorte que la
taille
FEUILLE RECTIFIEE (REGLE 91)
ISA/EP
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de l'implant transversalement à l'axe longitudinal (éventuellement à
l'exclusion des spires, c'est-à-dire en ne tenant pas compte des spires) soit
localement réduite, ce qui favorise l'avivement des tissus dans lesquels
l'implant est vissé et éventuellement le remplissage automatique du conduit
(11) interne de l'implant par ces tissus.
Dans certains modes de réalisation, non exclusifs mais cependant
éventuellement indépendants de ceux à deux usinages non parallèles définis
ci-dessus, lesdites fenêtres (15) de l'implant osseux (1) présentent
avantageusement au moins un bord extérieur affuté. En effet, quelle que soit
la manière dont le conduit et les fenêtres sont obtenus il peut être utile de
prévoir au moins un bord extérieur affuté pour les fenêtres (15). En
particulier, on préfère généralement que le bord affuté soit celui qui attaque
en premier l'os lors du vissage de l'implant, de sorte que ce bord affuté
puisse progressivement creuser de l'os (par exemple en découpant des
copeaux) pendant le vissage. Ainsi, lorsque les fenêtres (15) sont obtenues
par un second usinage, celui peut par exemple être réalisé selon un axe
radial ou oblique comme expliqué ci-dessus, de sorte à obtenir au moins un
bord d'attaque affuté, comme par exemple représenté sur les figures 23A et
23D (le bord extérieur de droite sur la fenêtre de la figure 23D présente un
fil
coupant qui permet de découper l'os ou le cartilage). De même, si les
fenêtres sont obtenues, comme dans l'art antérieur, par des usinages
longitudinaux, il est possible de prévoir ces derniers de sorte à ménager un
tel bord coupant, comme par exemple représenté sur les figures 220, 22D,
22E et 22F, qui montrent des exemples illustratifs et non limitatifs de tels
usinages (et montre d'ailleurs le fait qu'on peut prévoir un nombre variable
d'usinage pour ménager les fenêtres). Ce type d'agencement d'au moins un
bord (de préférence le bord d'attaque) permet au moins d'aviver ou curer l'os
pendant le vissage, ce qui stimule la croissance osseuse et stabilise
l'implant, mais cela permet aussi éventuellement de remplir automatiquement
(au moins partiellement) le conduit interne longitudinal (11) pendant le
vissage, ce qui permet de limiter le recours à du tissu osseux exogène ou du
substitut ou du ciment, même si ces derniers peuvent être utilisés (en
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WO 2016/016474 22 PCT/EP2015/067861
complément ou en alternative) dans divers modes de réalisation. En effet,
divers modes de réalisation prévoient l'utilisation de tissu osseux exogène
et/ou de substitut osseux et/ou de ciment dans les implants, injecté/injectés
avant ou après (i.e., in situ) la mise en place de l'implant, pour faciliter
la
croissance osseuse.
D'autre part, dans certains modes de réalisation, non exclusifs mais
cependant indépendants de ceux à deux usinages et/ou à bord affuté définis
ci-dessus, ladite tête (18) de l'implant (1) est munie de moyens de
stabilisation (2, 3, 5) (e.g., de compression, de verrouillage, d'appui) de
l'implant, destinés à prendre appui sur le tissu osseux autour de ladite tête
(18) (ces moyens de stabilisation comprenant optionnellement des moyens
de verrouillage pour les sécuriser sur l'implant). Divers modes de réalisation
sont décrits ci-après pour les moyens de stabilisation mais l'homme de
métier comprendra de cette définition fonctionnelle que l'implant est prévu
pour que sa tête (qui est généralement la partie qui subsiste à l'extérieur du
tissu osseux ou de l'espace articulaire) soit stabilisée sur le tissu osseux
(sur
une surface osseuse ou sur les bords de l'articulation).
Les divers modes de réalisation décrits dans la présente demande
concernent généralement un implant osseux (1) qui est en particulier utile
pour une implantation au niveau des facettes articulaires de deux vertèbres
adjacentes, soit entre deux facettes (implant intra-facettaire) soit au
travers
des deux facettes (implant trans-facettaire). Le filet (12) est donc en
particulier adapté à un vissage dans du tissu osseux ou articulaire. Dans
certains modes de réalisation, l'implant comporte des moyens de stabilisation
par fixation osseuse à proximité ou à distance du premier corps (10) de
l'implant.
Dans certains de ces modes de réalisation, cette stabilisation par
fixation osseuse est réalisée à proximité du premier corps (10), comme par
exemple les tiges (21) ou cloches (2), bagues, couronnes, etc. détaillées
dans la présente demande en référence aux figures 1 à 8 et 9 à 12. D'autres
modes de réalisation avantageux de stabilisation par fixation osseuse à
proximité de l'implant sont représentés sur les figures 29, 30, 32, 35 et 36.
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Dans certains modes de réalisation, on prévoit des moyens de verrouillage
poly-axiaux, c'est-à-dire permettant un verrouillage des moyens de
stabilisation (généralement poly-axiaux également) dans diverses
orientations. Les figures 29 et 30 montrent des exemples de tels moyens de
verrouillage (3, 26, 6) poly-axiaux. Dans les figures 29A, 29B, 290 et 29D,
les moyens de stabilisation comportent à nouveau une bague, couronne ou
cloche (2) dont le pourtour peut venir prendre appui sur les tissus
environnants pour stabiliser l'implant. Cette cloche (2) est munie de trous
(24) aptes à recevoir des clous ou ancres (6) présentant un corps (60)
to allongé et munis d'une pointe (61) permettant l'ancrage dans du tissu
osseux
autour de l'implant. De préférence, ces clous ou ancres sont munis d'une tête
poly-axiale, par exemple grâce à une forme en portion de sphère, apte à
coopérer avec la forme complémentaire des trous (24) dans la cloche (2) de
stabilisation. Ainsi, on peut planter les clous (6) selon diverses
orientations,
une fois la cloche (2) positionnée sur le tissu environnant. Selon la forme
des
trous (24) de la cloche (2), il est possible de prévoir que les clous (6) s'y
bloquent tous seuls en s'appuyant contre une butée. Néanmoins, on préfère
généralement prévoir un moyen de verrouillage (3) supplémentaire, comme
par exemple représenté sur les figures 290 et 29D. Dans cet exemple, la
cloche (2) est munie d'un filetage extérieur (229) sur lequel est vissé un
moyen de verrouillage (3) telle qu'une bague taraudée (39), apte à
immobiliser les clous (6) ou ancres dans leurs logements (24) de la cloche
(2). On obtient ainsi un élément de stabilisation (2) poly-axial, avec une
stabilisation supplémentaire par fixation osseuse, également poly-axiale, et
verrouillable de manière poly-axiale également. Le même type d'avantage
est montré dans l'exemple des figures 30A, 30B, 300, 30D et 30E. Dans ces
exemples, la cloche (2) de stabilisation est également munie de trous (24)
pour recevoir des moyens (26) de fixation osseuse, mais ces derniers sont
formés par une couronne (261) munie de dents (265) aptes à être insérées
au travers des trous (24) de la cloche (2) et à être plantées dans l'os autour
de l'implant. Cette couronne (261) a de préférence un diamètre intérieur
supérieur au diamètre extérieur de la cloche (2), de sorte que la poly-
axialité
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WO 2016/016474 24 PCT/EP2015/067861
soit préservée même après le verrouillage. La figure 32A montre un autre
exemple de moyen de stabilisation (2) comprenant un ancrage de préférence
cartilagineux plutôt qu'osseux. Dans cet exemple, la bague (2) enfilée sur la
tête de l'implant comporte au moins une lame (276), de préférence deux
lames, s'étendant longitudinalement et apte(s) à être ancrées dans les tissus
autour de l'implant. Ce type de mode de réalisation est de préférence destiné
à une implantation interfacettaire, c'est-à-dire avec l'implant disposé entre
deux cartilages, mais les lames sont également plutôt destinées à s'insérer
entre ces deux cartilages. De telles lames peuvent comporter des crans
(277) s'opposant au retrait des lames du tissu dans lequel elles sont plantées
ou contre lequel elles reposent. Ainsi, ces lames viennent de préférence se
loger entre deux cartilages et leurs crans les y stabilisent. Sur la figure
32A,
ces lames sont représentées comme longeant le corps de l'implant à une
faible distance de celui-ci, mais on peut bien entendu prévoir divers
écartement, notamment lorsque ces moyens de stabilisation sont prévus
pour être poly-axiaux comme détaillé dans la présente demande et comme
représenté sur cette figure 32A. On notera qu'une telle stabilisation
cartilagineuse peut bien entendu être réalisée à l'aide d'autres structures
que
de simples lames et qu'il est possible d'utiliser des éléments plus étendus.
D'autre part, dans divers modes de réalisation, il est possible de prévoir des
moyens de verrouillage (3) par ancrage osseux au travers de l'implant,
comme par exemple représenté sur les figures 32B, 320 et 32D. Dans ces
exemples, les moyens de verrouillage (3) comportent des moyens de
couplage (31) avec l'implant (par exemple un couplage par vissage) mais
comportent surtout au moins une pointe (390), de préférence courbe, montée
sur une articulation (395) du moyen de verrouillage, de sorte que lors de
l'introduction des moyens de verrouillage (3) dans l'implant, la pointe (390)
pivote autour de son articulation (395) et traverse un passage (159) ménagé
dans la paroi du corps (10) de l'implant pour pénétrer le tissu autour de
l'implant. On obtient ainsi une sorte d'ancre sensiblement transverse à l'axe
longitudinal de l'implant et permettant de verrouiller ce dernier. On notera
que dans le cas d'un couplage par vissage du moyen de verrouillage (3)
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WO 2016/016474 25 PCT/EP2015/067861
dans le corps (10) de l'implant, l'articulation (395) de la pointe ou des
pointes
(390) sera de préférence découplée de la rotation du moyen de verrouillage,
de sorte que cette articulation ne soit déplacée qu'en translation à
l'intérieur
de l'implant et que la pointe (390) puisse pénétrer les tissus environnants
sans entrave.
Dans certains modes de réalisation, on prévoit une double poly-
axialité des moyens de stabilisation, qui permet d'augmenter l'angle
d'inclinaison possible, mais qui permet également d'avoir recours ou non à
divers éléments de stabilisation en combinaison les uns avec les autres. Un
exemple est représenté sur la figure 30D. Par exemple, une première bague
ou couronne (25) dont la paroi intérieure épouse au moins une partie de la
forme de portion de sphère de la tête de vis permet d'offrir une poly-
axialité.
Cette première bague peut alors être utilisée seule comme un moyen de
stabilisation capable de prendre appui sur le tissu osseux environnant. De
plus, grâce à une paroi extérieure en forme de portion de sphère, cette
première bague (25) peut recevoir une seconde bague ou couronne (23)
dont la surface intérieure épouse la forme de la première bague (25), formant
ainsi un moyen de stabilisation (2) plus large que la première bague seule,
permettant un appui plus étendu sur les tissus environnants, mais permettant
également une inclinaison plus importante si nécessaire, grâce à la double
poly-axialité. La seconde bague (23) représentée sur les exemples des
figures 30C, 30D et 30E comporte des ouvertures (24) pour recevoir des
moyens de fixation osseux (26) du type de ceux des figures 30A et 30B, mais
l'homme de métier comprendra bien entendu que tout autre type de moyen
de verrouillage ou de fixation osseux pourra être utilisé, notamment parmi
ceux (3, 6, 26, etc.) détaillés dans la présente demande.
Dans certains de ces modes de réalisation, cette stabilisation par
fixation osseuse est réalisée à distance du premier corps (10). Dans certains
de ces modes de réalisation, comme par exemple représenté sur les figures
illustratives et non limitatives 33A, 33B et 33C, particulièrement utiles dans
le
cas d'une implantation du corps (10) dans l'espace interfacettaire, l'implant
comporte un second corps (8), de forme également allongée selon un axe
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longitudinal et sensiblement parallèle au premier corps (10). Ce second
corps (généralement cylindrique ou conique ou tronconique à l'image du
premier corps) est de préférence muni d'un filet (82) adapté à un vissage
dans du tissu osseux. On obtient ainsi un vissage dans le cartilage par le
premier corps et un vissage dans une des facettes (et non plus au niveau
articulaire) ou dans un des pédicules, des lames ou à la base de l'épineuse
grâce au second corps (8). On notera qu'il est possible, comme dans
l'exemple représenté, de prévoir que le second corps (8) soit également poly-
axial, c'est-à-dire avec une tête dont le pourtour (88) en portion de sphère
coopère avec un logement complémentaire (58) dans la plaque (5), pour
permettre une fixation selon diverses orientations du second corps (8). Dans
certains modes de réalisation, le second corps pourra en fait être allongé
mais ne pas comporter de filetage, comme par exemple un clou ou une
plaque affûtée, ni même être rectiligne, comme par exemple des ancres
courbes (2), de préférence pointues (21), par exemple du type de celles
représentées sur les figures 19A, 19B, 190, 20B, 200 ou 36B et 360. On
notera que sur les figures 36B et 360, on prévoit une utilisation des ancres
courbes avec une orientation telle que l'ancrage courbe s'éloigne du premier
corps (10) afin d'offrir une stabilisation et une fixation plus étendue et
limiter
les risques de rupture des structures osseuses autour du premier corps (10).
En revanche, dans certains cas, on préfère une fixation plus proche du
premier corps (10) et on utilise alors des ancres courbées en direction de ce
dernier, comme par exemple sur les figures 19A, 19B, 190, 20B et 200. On
notera également qu'il est possible de prévoir que la fixation à distance par
une ancre (courbe ou droite) ou un clou (courbe ou non) soit réalisée par
l'intermédiaire d'un insert poly-axial disposé dans l'épaisseur de la plaque
(5)
et apte à recevoir cette ancre ou ce clou, ce qui permet de donner diverses
orientation à ces derniers. Ce type de solutions à second corps permet une
bonne stabilisation de l'implant. D'autres modes de réalisation de moyens de
stabilisation par fixation à distance peuvent être envisagés, comme par
exemple un crochet ou une plaque formant crochet, comme par exemple
représenté sur la figure 34A montrant une plaque (5) de stabilisation se
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terminant par un crochet (273) capable d'être planté dans une structure
osseuse voisine ou de venir crocheter une structure osseuse saillante
voisine. Le second corps (8) est généralement disposé à distance du premier
corps qui est prévue pour éviter de fissurer ou fracturer le tissu osseux par
le
vissage ou l'implantation des deux corps. Le second corps est ainsi maintenu
à distance du premier corps, de préférence par des moyens de stabilisation
tels que ceux décrits dans la présente demande, comme par exemple des
plaques (5) de stabilisation permettant de prendre appui sur le tissu osseux
environnant et éventuellement une fixation à proximité du premier corps (10)
w ou à distance de ce premier corps (10). Divers exemples illustratifs et
non
limitatifs de telles plaques sont montrés sur les figures 19A, 19B, 19C, 20A,
20B, 20C, 31A, 31B, 31C, 31D, 31E, 33A, 33B, 33C ou encore 34A, 34B et
34C. En particulier, dans divers modes de réalisation, la présente demande
décrit des moyens de stabilisation comprenant des tiges ou une cloche ou
encore des plaques et l'homme de métier notera que ces moyens de
stabilisation sont montés sur l'implant par des portions qui ont généralement
une épaisseur prévue pour fournir une bonne solidité, contrairement à
certains implants de l'art antérieur muni de plaques fines qui risquent de se
tordre intempestivement ou se rompre, comme représenté par exemple sur
les figures 19A, 19B, 19C, 20A, 20B et 20C montrant des plaques épaisses.
En revanche, dans certains modes de réalisation, il est possible de tirer
avantage de plaques fines capables de se tordre et d'épouser ainsi
l'anatomie du lieu d'implantation. Ainsi, comme par exemple représenté sur
les figures 31A, 31B, 31C, 31D, 31E, 33A, 33B, 33C ou encore 34A, 34B et
34C, on peut prévoir des plaques déformables, ou à mémoire de forme, de
manière plastique pour les conformer in situ à l'anatomie environnante du
site d'implantation. Comme le suggèrent ces figures, une telle plasticité peut
être obtenue bien entendu par le matériau ou par l'épaisseur (57) de la
plaque (5), mais également être obtenu par un amincissement local, comme
par exemple des rainures (271) ménagées dans la plaque (5) pour faciliter
son façonnage par le chirurgien lors de l'implantation. Dans l'exemple
illustratif et non limitatif de la figure 34C, il est tiré avantage à la fois
d'une
VEUILLE RECTIFT.:E (REGLL.: 91)
iSNEP
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plaque deformable (5) et d'un moyen d'ancrage osseux non fileté, comme
par exemple une ancre ou un clou à planter au travers d'un orifice (279)
ménagé dans la plaque (5). Dans les exemples de la figure 31, les moyens
de stabilisation (5) formés par une plaque (57) munie de pointes ou dents
(275) adaptées à s'ancrer dans le tissu osseux (ou cartilagineux)
environnant, une fois la forme définitive donnée à la plaque (57). On notera
que dans ces exemples, la tête de vis (munie encore une fois d'encoches
(14) pour recevoir un outil d'implantation) est polyaxiale, grâce à une
portion
de sphère avec laquelle coopère un trou dans la plaque (57) qui peut donc
prendre diverses orientations par rapport à l'implant. De plus, l'implant peut
prévoir, comme représenté sur la figure 31E, des moyens (13) d'accroche
aptes à recevoir des moyens d'attaches (non représentés) permettant de
verrouiller la position des divers éléments de l'implant. pour un moyen
D'autre part, la tête ou la portion de l'implant qui est destinée à rester à
l'extérieur du tissu osseux est généralement prévue pour posséder une
hauteur restreinte, de sorte à éviter une protrusion (ou saillie) trop
importante
risquant d'endommager les tissus environnants ou de desceller l'implant par
le contact avec d'autres structures. Ainsi, ces deux types d'agencement sont
parfois combinés dans certains modes de réalisation de sorte qu'une tête de
faible hauteur est munie de moyens de stabilisation, notamment ceux muni
d'un second corps maintenu à distance du premier corps (10), dont
l'épaisseur représente au moins un tiers de la hauteur de la portion de
l'implant saillante à la surface du tissu osseux. Ce type de combinaison
permet de fournir un implant particulièrement stable puisqu'il possède une
tête peu soumise à des agressions (extérieures) et solidement retenue par
des moyens de stabilisation qui protègent en plus cette tête de telles
agressions. D'autre part, on notera que dans le cas d'un second corps
maintenu à distance du premier corps (10), on choisira de préférence
également un corps muni d'une tête de dimensions restreintes, par exemple
d'une hauteur ne dépassant pas l'épaisseur de la partie reliant les deux
corps entre eux, mais on préfère généralement que le second corps ait une
longueur qui ne soit pas inférieure à un quart de celle du premier corps, pour
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fournir une stabilisation efficace. Enfin, on notera qu'un tel second corps
peut
partager avec le premier corps tout ou partie des autres caractéristiques
techniques décrites dans la présente demande.
Les divers modes de réalisation indépendants mais non exclusifs
détaillés ci-dessus représentent des solutions présentant en outre l'avantage
de pouvoir être utilisées soit comme implant trans-facettaire, soit comme
implant inter-facettaire, par exemple grâce au fait que l'implant offre un
large
espace de greffe osseuse dans son conduit interne et/ou que l'os sera avivé
au passage de l'implant et/ou que la stabilité de l'implant est améliorée par
rapport aux solutions connues.
De plus, il est parfois préférable, pour une meilleure solidité, de
conserver un corps plein au niveau de la portion sur laquelle les efforts les
plus importants seront exercés, comme par exemple la portion qui sera au
final disposée entre les facettes et/ou celle où s'exercent les forces
transmises par les moyens de stabilisation. Ainsi, ladite au moins une
portion de l'axe longitudinal dans laquelle est ménagée le conduit interne
(11) sera parfois une portion distale (du coté de l'extrémité opposée à la
tête)
ou médiane, notamment dans le cas d'une implantation inter-facettaire, mais
pourra également être plus proximale. Néanmoins, le corps peut être creux
et plein sur des portions variables le long de l'axe longitudinal, par exemple
selon les usages prévus pour l'implant. De plus, on préfère généralement
que le corps (10) soit creux sur toute sa longueur, de sorte que l'implant
puisse être plus aisément implanté à l'aide d'une broche pré-positionnée
comme dans les techniques connues de l'art antérieur et permettant que
l'implant, enfilé sur la broche puisse coulisser jusqu'à son site
d'implantation
et puisse être ensuite vissé dans le tissu osseux (ou cartilagineux, on notera
d'ailleurs que les termes os ou osseux désignent dans la présente
demande aussi bien de l'os que du cartilage). Il est donc préférable de
prévoir au moins un passage pour une telle broche, même s'il est fait usage
d'au moins une portion ne comportant pas de conduit interne longitudinal.
Ainsi, par exemple, les figures 24A et 24B représentent de manière
illustrative et non limitative un implant comprenant une portion proximale
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creuse, une portion médiane pleine et une portion distale creuse, tandis que
les figures 25A et 25B représentent un implant du même type, mais dans
lequel la portion pleine médiane comporte tout de même un passage (110)
pour une telle broche et/ou pour une communication entre les deux
chambres de greffe fournies par les deux conduits internes longitudinaux.
L'homme de métier comprendra que diverses variantes de positionnement et
de dimensionnement des divers conduits et passages sont possibles. En
effet, la rigidité de l'implant ou de certaines portions peut varier en
fonction
du conduit ou passage interne qui peut être, le long de l'axe longitudinal,
gros, puis petit, puis gros, etc., comme par exemple représenté sur la figure
16B où les deux conduits internes (11) communiquent par un passage plus
important que celui représenté sur la figure 25B. De plus, on notera qu'il est
possible de ménager des fenêtres (15) au niveau des portions possédant un
tel passage, comme par exemple sur la figure 16B, ou de préférer ne pas en
ménager comme sur la figure 25B. Ceci reste vrai quelle que soit la taille du
passage et quelle que soit la méthode de réalisation des fenêtres (usinage
longitudinal ou transverse), dans la mesure où le diamètre de celui-ci
n'excède pas une certaine valeur au-delà de laquelle il débouchera
nécessairement sur l'extérieur du corps. De plus, au lieu de prévoir un
conduit interne longitudinal (11) fournissant une chambre de greffe
sensiblement cylindrique, comme par exemple représenté sur les figures 13A
et 13B, il est possible de prévoir des conduits et/ou passages (de broche
et/ou de communication en particulier) de forme conique, comme par
exemple représenté sur les figures 14B et 15B. Une telle forme présente
l'avantage d'offrir une taille de chambre de greffe et une solidité de
l'implant
qui sont variables le long de l'axe longitudinal. En fonction des besoins, on
pourra donc ajuster les conduits et/ou passages pour obtenir des portions
plus ou moins solides et/ou destinées à offrir des chambres de greffe plus ou
moins larges. On notera que toute combinaison de conduit et/ou passage de
forme conique ou tronconique avec des portions pleines ou munies d'un
passage plus ou moins large sont possibles et dans la portée de la présente
description.
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Dans certains modes de réalisation, ladite extrémité libre du corps (10)
est auto-foreuse. Par le terme auto-foreuse , on désigne ici le fait que
cette extrémité est capable de forer elle-même du tissu osseux. Une telle
définition fonctionnelle peut trouver application simplement par une forme
pointue de l'extrémité mais peut également être avantageusement obtenu
par une tête fendue ou par le fait qu'une fenêtre (15) est présente sur une
portion distale extrême et offre une surface coupante permettant de forer
dans du tissu osseux. Les figures 26B et 260 représentent un exemple
d'extrémité libre pointue. Dans cet exemple, l'extrémité est pleine et elle
est
munie d'une encoche (112) qui fournit une tranche coupante permettant de
faciliter la pénétration dans l'os. On notera que l'on peut prévoir que cette
extrémité libre ne soit pas pleine, mais plutôt creuse, comme par exemple
représenté sur la figure 270 où elle comporte un passage (111) (plus étroit
que le conduit interne) ou, par exemple, parce que le conduit interne (11) se
prolonge jusqu'à cette extrémité distale. D'autre part, au lieu d'une encoche
sur une extrémité pointue, il est possible de prévoir une encoche sur une
extrémité cylindrique ou conique ou tronconique, mais il est également
possible de prévoir que la fonction de forage soit obtenue par au moins une
fenêtre (15) au niveau de l'extrémité distale. Ainsi, par exemple, on peut
ménager une fenêtre (15) qui s'étend sur plusieurs spires (12) et qui offre
une tranche coupante permettant d'aviver l'os plus facilement.
D'ailleurs, on notera que dans de nombreux modes de réalisation
représentés sur les figures, les fenêtres (15) sont ménagées entre les spires
(12) du filetage et généralement entre la totalité (ou la quasi-totalité) des
spires. Cependant, il est possible de ménager ces fenêtres que sur une
partie des spires. Ainsi, au moins une partie desdites fenêtres (15) sont, par
exemple, séparées par au moins deux spires (12) dépourvues de fenêtres
(15). Inversement (mais non exclusivement et de manière combinable aux
modes détaillés ci-dessus), comme pour l'extrémité libre, il est possible de
prévoir sur diverses portions (proximale, médiane ou distale) des fenêtres qui
s'étendent sur plusieurs spires plutôt que d'être confinées à l'espace entre
deux spires. Ainsi, dans certains modes de réalisation, au moins une partie
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desdites fenêtres (15) sont ménagées sur plusieurs spires (12), comme par
exemple représenté sur les figures 29B, 30B, 31B, 32B ou 35B. On notera
que l'on peut choisir diverses répartitions angulaires (radialement) de ces
ouvertures ou fenêtres autour de l'axe longitudinal, pour optimiser l'effet
d'avivement et/ou d'auto-remplissage lors du vissage. En effet, lorsque les
fenêtres sont présentes sur des zones qui s'étendent sur plusieurs spires,
ces zones forment des portions où le diamètre de l'implant est localement
réduit et permet éventuellement que l'avivement des structures osseuses soit
amélioré et que l'implant creux se remplisse progressivement d'os ainsi avivé
au cours du vissage, au moins au niveau de ces zones à diamètre réduit,
comme expliqué précédemment, notamment (mais pas exclusivement) lors
d'un vissage entre deux structures osseuses qui tendent à se rapprocher
l'une de l'autre (au moins localement, par exemple sur des portions de taille
similaire à ces zones de diamètre réduit). De plus, en répartissant les
fenêtres radialement par paires (c'est-à-dire de sorte qu'une fenêtre soit
toujours diamétralement opposé à une autre), on augmente encore cet effet
puisque le diamètre est encore plus réduit localement. On notera que ce
remplissage de l'implant avec de l'os ou du cartilage peut aussi
avantageusement limiter les risques de retrait spontané de l'implant, car la
croissance et la fusion osseuses à travers l'implant bloque la rotation et
donc
le retrait de l'implant (ou une avancée non souhaitée).
Ainsi, on comprend de ce qui précède que diverses combinaisons de
caractéristiques exposées dans la présente demande sont envisageables,
comme par exemple un corps de l'implant conique avec des filets
cylindriques qui peuvent être prévus de manière à accentuer la prise
osseuse en bout et faciliter l'effet auto-remplissant, et éventuellement avec
des fenêtres de dimensions variables, par exemple principalement plus
grande en bout pour favoriser aussi l'aspect auto-forant ou auto-taraudant en
l'occurrence.
Concernant les spires (12) du filetage du corps, on comprend qu'elles
peuvent être prévues sur tout ou partie du corps, que ce soit le long de l'axe
longitudinal ou autour de ce dernier. Par exemple, on peut prévoir des
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portions (19) où aucune spire/filetage ne dépasse du pourtour du corps,
même si des fenêtres sont tout de même ménagées sur ces portions, comme
par exemple représenté sur les figures 9A, 9B, 90, 13A, 13B, 14A, 14B, 15A,
15B, 16A, 16B. De plus, on notera que ces exemples illustratifs des figures
montrent de telles portions (19) à un niveau généralement proximal puisque
c'est là qu'il est le moins nécessaire d'avoir des spires profondément ancrées
dans le tissu osseux, mais diverses variantes sont bien entendu possibles.
D'autre part, dans certains modes de réalisation, les spires (12) du filetage
sont rétentives , c'est-à-dire qu'elles possèdent une forme qui favorise la
rétention de l'implant dans le tissu osseux. Une telle fonction peut être
réalisée par le fait que les spires possèdent une face (120) en vis-à-vis de
l'extrémité proximale (la tête) qui s'oppose au retrait de l'implant, par
exemple par le fait que cette face est orientée dans un plan sensiblement
perpendiculaire à l'axe longitudinal, voire même inclinée légèrement vers
cette extrémité proximale, comme par exemple représenté sur les figures
270 et surtout 28B. De plus, pour faciliter l'implantation, l'autre face (121)
des spires (celle face à l'extrémité distale) peut être au contraire inclinée
pour faciliter la pénétration, c'est-à-dire qu'elle est de préférence non
parallèle à l'axe longitudinal mais plutôt inclinée en direction de
l'extrémité
distale, comme par exemple représenté sur la figure 28B. Néanmoins, cet
agencement utile n'est pas limitatif et la géométrie du filet peut être
diverse,
comme par exemple trapézoïdale, triangulaire, etc.
En ce qui concerne le pas du filetage, c'est-à-dire l'espacement des
spires le long de l'axe longitudinal, la présente demande prévoit également
divers types d'agencements non limitatifs qui peuvent être utiles selon les
conditions. En particulier, dans certains modes de réalisation, les spires
(12)
du filet (ou par extension le filet (12) de l'implant) possède un pas variable
se
raccourcissant en direction de la tête (18). De même, dans certains modes
de réalisation, le corps (10) est muni de plusieurs filets (12) de pas
différents.
De préférence, le pas d'un filet situé du côté de l'extrémité libre est de
taille
plus importante que le filet adjacent situé du côté de la tête (18), de sorte
que
le pas du filet se réduit au fur et à mesure que l'on avance vers la tête. Ce
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type d'agencements à pas variable permet d'obtenir un effet compressif. En
effet, lorsque l'on visse un tel implant à pas variable ou comprenant
plusieurs
filets à pas décroissants, on obtient un effet de compression, qui est par
exemple particulièrement utile dans le cas d'un vissage dans une structure
osseuse où l'on souhaite bien plaquer les structures entre elles, comme par
exemple une implantation transfacettaire.
D'une manière générale, l'implant sera inséré de sorte que la majorité
du corps (10) pénètre dans du tissu osseux ou cartilagineux ou entre deux
structures osseuses et de sorte que la tête reste à l'extérieur, mais il est
possible de prévoir que la tête soit, au moins partiellement, destinée à être
également insérée à l'intérieur des structures traitées. De préférence, on
prévoit que la tête reste à l'extérieur et divers modes de réalisation de la
présente demande prévoient de façon utile que la tête soit en appui (et donc
à l'extérieur) des surfaces osseuses. Comme divers modes de réalisation
prévoient au moins un conduit interne (11), il peut être utile de boucher
celui-
ci pour éviter des risques de croissance osseuse à la surface de la partie
traitée et/ou d'envahissement de l'intérieur de l'implant par d'autres tissus
ou
des organismes indésirables. Ainsi, dans certains modes de réalisation,
ladite tête (18) de l'implant (1) ferme le conduit interne longitudinal (11)
ou
comporte des moyens (3) de fermeture du conduit interne longitudinal (11).
De tels moyens de fermeture permettent de prévoir un implant apte à être
enfilé sur une broche aidant à l'implantation comme dans l'art antérieur et
permet néanmoins de boucher l'implant après l'implantation. On notera
cependant que divers modes de réalisation comportent en fait des moyens
de stabilisation de l'implant, comme détaillé ci-après, qui incluent
généralement des moyens de verrouillages qui peuvent, selon divers modes
de réalisation, remplir cette fonction de fermeture de l'implant. Néanmoins,
dans divers modes de réalisation, les moyens de verrouillage seront agencés
pour ne pas boucher l'implant de sorte que le verrouillage des moyens de
stabilisation puisse être réalisé en présence d'une éventuelle broche. On
pourra alors prévoir ou non des moyens de fermeture pour boucher, selon
diverses variantes de réalisation. De tels moyens de fermeture ou de
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bouchage pourront par exemple comporter au moins une vis ou un boulon
complémentaire d'un trou taraudé dans la tête, mais pourra également
comporter un bouchon muni d'ergots destinés à être clipsés dans un
logement de la tête, ou tout autre moyen à la portée de l'homme de métier.
5 Dans certains modes de réalisation, ladite tête (18) de l'implant (1)
est
munie de moyens de stabilisation (2, 3, 5) de l'implant, qui sont de
préférence destinés à prendre appui sur le tissu osseux autour de ladite tête
(18). Dans certains de ces modes de réalisation, lesdits moyens de
stabilisation (2, 3, 5, 6) comportent au moins un élément de stabilisation (2)
10 comprenant des structures pointues (21, 61, 265, 275, 276, 390),
telles que
des crans ou des dents, des pointes, des tiges ou des clous ou des ancres
ou encore des crochets, adaptées à pénétrer dans le tissu osseux. De tels
moyens de stabilisation permettent un ancrage osseux supplémentaire à
proximité de la l'implant, ce qui stabilise ce dernier. Par exemple, certains
de
15 ces modes de réalisation comprennent un élément de stabilisation (2)
formant une sorte d'agrafe comprenant au moins deux tiges (21)
sensiblement parallèles à l'axe longitudinal et aptes à pénétrer le tissu
autour
de la tête (18) et éventuellement d'une portion dudit corps (10) à proximité
de
ladite tête (18). Des exemples de tels moyens de stabilisation (2) sont
20 représentés par exemple sur les figures 20, 3D, 7B montrant des
éléments
comprenant une bague destinée à être enfilé sur une portion de la tête et au
moins une pointe destiné à être plantée dans des tissus environnants. Dans
certains de ces modes de réalisation, lesdites tiges (21) de l'élément de
stabilisation (2) ont une extrémité libre pointue. Le terme pointu dans la
25 présente description désigne en fait plus largement le fait qu'une
structure
est apte à pénétrer du tissu osseux, en couvrant donc, de manière non
limitative, des structures biseautées aussi bien que des structures en pointe
et. De plus, dans certains modes de réalisation, lesdites tiges (21) sont
reliées entre elles par une bague (23) rendant l'élément de stabilisation (2)
30 apte à être monté sur ladite tête (18), comme par exemple représenté
sur les
figures 20, 3D, 7B, mais l'homme de métier appréciera que ce type de
montage sur la tête n'est qu'un exemple illustratif et non limitatif puisque
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divers agencements permettront de fournir des moyens de montage pour les
moyens de stabilisation sur la tête (ou toute autre partie de l'implant
éventuellement). Selon divers variantes, la bague (23) est enfilée ou vissée
sur une portion haute (13) qui dépasse de la tête (18), comme par exemple
représenté sur les figures 6A, 6B, 60 et 6B, alors que dans d'autres
variantes, la bague repose sur la tête et son ouverture est apte à recevoir
une portion basse (13) de moyens de verrouillage (3) qui se fixent dans la
tête de l'implant, comme par exemple représenté sur les figures 1D ou 3A.
On notera que les figures montrent des filetages et taraudages pour la
fixation des moyens de verrouillage sur la tête, mais que divers types
d'agencements sont possibles, comme détaillé ci-dessus en référence aux
moyens de fermeture de l'implant.
Dans certains modes de réalisation, en particulier ceux comprenant un
élément de stabilisation (2) muni de deux tiges (21) destinés à pénétrer le
tissu osseux autour de ladite tête (18), cette dernière comporte au moins
deux encoches (14) aptes à recevoir lesdites tiges (21) ou des épaulements
(22) disposés le long desdites tiges (21), comme par exemple représenté sur
les figures 1A, 1B, 10, 1D, 2A, 20, 2D, 3A, 3B, 3D, 3F ou 6A, 6B, 60, 6D, 7B
et 70. De telles encoches (14) permettent d'imposer la position des tiges (21)
autour de l'implant, de sorte qu'il soit possible de prévoir qu'elles soient
idéalement positionnées par rapport aux structures osseuses traitées
(notamment pour qu'elles soient plantées chacune dans l'une des vertèbres
adjacentes lors d'une implantation inter-facettaire). De plus, la présence
d'un
épaulement (22) (et de matière entre le centre de l'élément de stabilisation
et
lesdites tiges) permet de maintenir lesdites tiges à distance du corps (10),
de
sorte que ces tiges puissent être plantées à une distance assurant une
meilleure stabilisation que si elles avaient été plus proches du corps de
l'implant.
De plus, dans certains modes de réalisation, un instrument (4) est
prévu pour l'implantation de divers modes de réalisation de l'implant (1). Un
tel instrument (4) comporte généralement un corps allongé entre une
extrémité manipulable grâce à une poignée (41) par exemple et une
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extrémité tenant l'implant et comporte de préférence un conduit interne (46),
comme par exemple représenté sur les figures 5B et 8B, de manière à
pouvoir être enfilé autour d'une broche de guidage comme détaillé ci-dessus.
De plus, pour faciliter l'implantation, un tel instrument (4) peut comporter à
son extrémité destinée à tenir l'implant au moins un ergot ou une saillie (44)
complémentaire d'au moins une encoche (14) de l'instrument tel que détaillé
ci-dessus. La coopération entre cet ergot (44) et l'encoche (14) permet
d'actionner l'implant en rotation par l'instrument de manière à visser
l'implant
dans les structures à traiter. De plus, l'instrument (4) comporte parfois sur
le
pourtour de son corps tubulaire au moins une rainure (43) apte à recevoir un
outil de perçage permettant de percer le tissu osseux dans lequel les tiges
(21) de l'élément de stabilisation seront insérées. Dans de tels modes de
réalisation, l'implant comporte de préférence un nombre d'encoches (14)
double du nombre de tiges (21) présentes sur les moyens de stabilisation,
pour faciliter l'implantation comme détaillé ci-après. Dans de tels modes de
réalisation, l'implant comporte par exemple quatre encoches disposées
régulièrement autour de l'axe longitudinal de l'implant et de sorte que
l'instrument permettent la préhension de l'implant avec ses ergots (44)
diamétralement opposés, tandis que les tiges (21) de l'élément de
stabilisation (2) sont tenues par l'instrument et engagées dans les autres
encoches, par exemple dans une position radiale décalée de 900 par rapport
aux ergots (44). Ainsi, il est possible en reculant l'instrument, d'opérer une
rotation d'un quart de tour pour amener les tiges en face des encoches (14)
via lesquelles un perçage a été réalisé dans le tissu osseux et ainsi
introduire
ces tiges dans les perçages. Ce type d'agencement facilite l'implantation en
permettant un pré-perçage et en évitant que les tiges (21) ne viennent gêner
le vissage du corps, par exemple comme dans le cas où elles seraient
prévues solidaires du corps (10) en rotation. On notera que l'on utilise ici
le
terme de tige pour désigner les structures destinées à pénétrer dans le
tissu osseux autour du corps, mais il est clair que la forme de tels moyens de
stabilisation peut varier et il est prévu de pouvoir utiliser plutôt des
plaques,
de section variable et éventuellement de sections en T, en V, en H ou U pour
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fournir une meilleur résistance dans plusieurs dimensions. Dans le cas de
plaques, on notera qu'elles pourront être pointues ou affutées,
éventuellement au point de ne pas nécessiter de pré-perçage. L'instrument
comporte de préférence des moyens de retenue de l'implant et généralement
un élément de retenu (45) des moyens de verrouillage, comme par exemple
représenté sur les figures 5D et 8D. Dans ces exemples, l'implant comporte
un trou taraudé (13) apte à recevoir une tige filetée (31) des moyens de
verrouillage (3) comme par exemple représenté sur les figures 1D, 2D, 3B,
30, 3F ou comporte une tige filetée (13) apte à recevoir un trou taraudé (31)
des moyens de verrouillage (3) comme par exemple représenté sur les
figures 6D, 70, 8D. Un tel moyen de retenu (45) peut alors par exemple
comporter une tige destinée à être plaquée contre la tige filetée (13) et
ainsi
retenir l'ensemble comme représenté dans ces exemples de figures ou
comporter une tige (46) filetée (de préférence tubulaire pour la broche de
guidage) coopérant avec un trou taraudé (13) de l'implant, comme par
exemple représenté sur la figure 180. De plus, l'instrument peut comporter, à
son extrémité retenant l'implant, des moyens de transmission de la rotation,
comme par exemple des surfaces planes non tangentielles au pourtour de
l'implant et coopérant avec des surfaces d'orientation sensiblement
identiques de l'implant, comme par exemple une extrémité en forme d'écrou
destiné à pénétrer dans un logement à six pans de l'implant, comme visible
dans l'exemple illustratif de la figure 17B par exemple. Dans les exemples
des figures 6A, 6B, 60, 6D, 7A, 7B, 70, 8A et 8B, on notera que l'implant
comporte en fait une tige filetée (13) dépassant de la tête (18) et munie
d'une
portion auto-sécable, obtenue par exemple grâce à une encoche (130)
comme par exemple visible sur la figure 70. Dans ce type d'agencement, les
moyens de stabilisation (2) comportent de préférence une bague (23) munie
de pointes (21) comme détaillé précédemment, mais sont associés à des
moyens de verrouillage (3) qui pourront par exemple comporter une bague
munie d'un taraudage (31) apte à être vissé sur la tige filetée (13). Cette
bague comporte de préférence également des encoches (34) aptes à
coopérer avec l'extrémité d'un outil de vissage. D'autre part, une rainure
(32)
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pourra être prévue sur ce moyen de verrouillage (3) afin de permettre son
clipsage sur une lèvre (234) des moyens de stabilisation, comme par
exemple visible sur les figures 6 et 7. L'homme de métier comprendra des
diverses considérations techniques ci-dessus que divers agencements sont
possibles pour la retenue de l'implant et que les moyens et éléments
détaillés ci-dessus sont illustratifs et non limitatifs.
Dans certains modes de réalisation, lesdits moyens de stabilisation
comportent au moins un élément de stabilisation (2) en forme de cloche, de
couronne, d'anneau, de bague, ou toute forme adaptée à être montée sur
(ou solidaire de) la tête (18), de préférence autour d'au moins une portion de
la tête. On utilise ici le terme de cloche pour désigner le montage autour
de la tête et pour indiquer que le pourtour (210) de cet élément de
stabilisation est destiné à prendre appui sur le tissu osseux entourant la
tête
(18), comme par exemple représenté sur les figures 9A, 9B, 90, 10A, 10B,
11A, 11B, etc. On comprend que tout le pourtour (210) de la cloche ne prend
pas forcément appui sur les tissu osseux tout autour de la vis, selon les
configurations, mais qu'un appui est obtenu et permet de stabiliser la vis et
les articulaires. En particulier, divers modes de réalisation visent à ce que
le
pourtour de la cloche entoure et recouvre une partie des structures osseuses
saillantes, afin de les stabiliser entre elles. De plus, un tel pourtour (210)
peut
comporter des dents ou crans (21) aidant la stabilisation, comme par
exemple sur les figures 12A, 12B et 120. Dans divers modes de réalisation,
la cloche solidaire de la tête est formée d'un seul tenant avec la tête ou est
fixée dessus. Dans d'autres modes de réalisation, la cloche est montée de
manière mobile autour de la tête. De plus, la cloche peut être dans le même
matériau que le corps de l'implant (généralement un matériau solide
métallique, comme par exemple le titane), mais il est possible de prévoir une
cloche dans un autre matériau, notamment plus souple de sorte qu'elle soit
écrasée lors du vissage final des moyens de verrouillage et assure ainsi une
compression efficace. Un matériau possible et utile pour ce type de variantes
de réalisation est le PEEK bien connu dans le domaine. De préférence, le
corps de l'implant est en matériau résistant ou du moins revêtu d'un tel
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matériau, comme par exemple le titane. On notera que même si l'on préfère
généralement un matériau résistant et durable pour l'implant, comme le
titane par exemple, certains modes de réalisation prévoient au contraire
l'utilisation d'un matériau résorbable, par exemple comme de l'os ou du
substitut osseux. En effet, l'utilisation d'un tel matériau résorbable, de
préférence suffisamment résistant avant sa résorption pour maintenir la
fonction de fixation visée, permet d'obtenir au final une fusion osseuse
complète sans corps étranger, ce qui présente naturellement de nombreux
avantages, notamment pour le patient.
Dans certains modes de réalisation, la cloche est mobile et permet un
appui de type poly-axial c'est-à-dire qu'elle peut être disposée contre le
tissu osseux environnant, voire verrouillée, dans diverses positions par
rapport à l'axe longitudinal de l'implant. Par exemple, dans certains de ces
modes de réalisation, ladite tête (18) possède une surface inférieure (180)
périphérique en forme de portion de sphère, comme par exemple représenté
sur les figures 180, 22A, 22B, 22E, 22F, 23A, 23B, 23E, 28A et 28B. Une
telle surface est généralement prévue pour être complémentaire d'une
surface supérieure interne de ladite cloche (2) ainsi articulée sur la tête
(18)
de l'implant, comme par exemple représenté sur la figure 120, de sorte à
permettre un ajustement de l'orientation de la cloche par rapport à l'axe de
la
tête. De plus, on notera que dans de tels modes de réalisation, il est préféré
d'utiliser une portion de sphère restreinte au lieu d'une sphère complète ou
de dimensions trop importantes, de sorte que la portion de l'implant qui
subsiste à la surface du tissu osseux ne soit pas trop exposée à des
agressions (extérieures notamment), comme déjà détaillé dans la présente
demande. En effet, même si la gamme d'orientations possibles de la cloche
se trouve ainsi restreinte, elle reste généralement suffisante et l'implant
sera
nettement plus stable qu'avec un angle plus important et surtout une
protrusion plus importante à la surface du tissu osseux.
Dans certains modes de réalisation, ladite cloche (2) comporte au
moins une pointe ou dent (21) sur son pourtour (210) pour faciliter l'ancrage
osseux, comme par exemple représenté sur les figures 12A, 12B et 120. Ce
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type d'agencement de la partie basse de la cloche, destinée à être en appui
sur le tissu osseux, permet d'améliorer l'accroche de la cloche sur ce dernier
et améliore ainsi la stabilité de l'implant.
Dans certains modes de réalisation, la cloche (2), en particulier
lorsqu'elle est solidaire du corps (10) de l'implant, comporte des moyens de
couplage (29) avec un outil de vissage de l'implant, comme par exemple
représenté sur les figures 9A, 9B, 90, 10A, 10B et 110. Dans ces exemples,
ces moyens de couplage (29) sont avantageusement des trous aptes à
recevoir des ergots d'un instrument de vissage mais la configuration inverse
peut être envisagée ou divers moyens de couplage peuvent être utilisés.
Lorsque les moyens de stabilisation sont mobiles autour de l'implant, on
préfèrera bien entendu un couplage directement sur l'implant, comme les
moyens de couplage (14) détaillés dans la présente demande par exemple.
On notera que ces moyens de couplage (14) de l'implant peuvent également
prendre diverses formes, comme précisé ici pour les moyens de couplage de
la cloche (2).
Dans certains modes de réalisation, lesdits moyens de stabilisation
comportent au moins une plaque (5) montée autour la tête (18) et munie d'au
moins un passage (57) apte à recevoir un élément de stabilisation (2), dit
ancre, en forme de plaque (20) apte à être ancrée dans le tissu osseux
autour de la tête (18), comme par exemple représenté sur les figures 19A,
19B, 190, 20A, 20B et 200. De même que pour les tiges (21) décrites dans
la présente demande, les plaques (20) peuvent avoir divers formes et ce
terme n'est pas limitatif, bien qu'on préfère les plaques à des tiges pour la
stabilité qu'elles offrent. De même, les plaques représentées sur les figures
ne sont pas limitatives et, comme expliqué pour les tiges, il est possible de
prévoir des plaques en T, en V, en H, en U, etc. pour fournir une meilleur
stabilisation (grâce au fait que l'on possède en fait plusieurs plaques non
parallèles entre elles qui s'opposent aux mouvements dans plusieurs
directions. Dans certains de ces modes de réalisation, ladite ancre (2)
comporte une extrémité pointue (21) et/ou des bords affutés destiné(e)s à
pénétrer le tissu osseux (pointu ou affuté désignant ici des moyens pour
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pénétrer l'os). De préférence, ladite ancre (2) comporte une extrémité munie
d'au moins une butée (22) destinée à venir au contact de ladite plaque (5) et
limiter la pénétration de l'ancre (2) dans le tissu osseux. L'ancre peut d'une
manière générale être munie de moyens de retenue dans le tissu osseux.
Ainsi, en complément ou en alternative d'une telle butée, l'ancre peut
comporter des crans évitant son retrait hors de l'os ou être associée à un
autre moyen de verrouillage comme par exemple une vis additionnelle dont
au moins une portion retient l'ancre. De plus, selon les voies d'approche et
l'invasivité prévues pour l'implant, il est possible de prévoir diverses
formes
pour une telle ancre. Ainsi, dans certains modes de réalisation, ladite ancre
(2) est formée par une plaque (20) sensiblement plane, tandis que dans
d'autres modes de réalisation, ladite ancre (2) est formée par une plaque
(20) sensiblement courbe. Une combinaison d'une ancre plate et d'une ancre
courbe est bien entendu envisagée. Pour une meilleure stabilité de l'ancre,
certains modes de réalisation prévoient que ladite ancre (2) et ledit passage
(57) sont agencés pour une insertion de l'ancre selon un axe oblique par
rapport à l'axe longitudinal, de sorte que l'ancre soit orientée du centre
vers
la périphérie de l'implant lors de l'insertion, comme par exemple représenté
sur les figures 19A, 19B, 190, 20A, 20B et 200. On notera que les exemples
illustratifs de ces dernières figures montrent des variantes qui différent
notamment en ce que ladite plaque (5) est prévue pour être montée sur (ou
éventuellement solidaire de) l'implant et pour recevoir les ancres qui sont
verrouillées par un moyen de verrouillage (3) tel qu'une vis ou un boulon,
comme par exemple représenté sur les figures 20A, 20B et 200. Un tel
moyen de verrouillage ajouté après insertion des ancres permet de
verrouiller l'ensemble. En revanche, dans les exemples des figures 19A, 19B
et 190, ladite plaque (5) est séparée de l'implant qui est alors vissé au
travers de la plaque (5) recevant les ancres (2). Dans ces exemples, le
verrouillage peut être obtenu par la tête de l'implant qui appuie sur les
ancres
comme par exemple représenté sur la figure 190 ou par un pion (vis ou
boulon) additionnel du type de celui de la figure 20B par exemple.
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Enfin, dans d'autres modes de réalisation illustrant la diversité
possible des moyens de stabilisation, il est possible de prévoir au moins un
élément de stabilisation (2) en forme de mâchoire comprenant deux mors
(20) courbes comprenant chacun une extrémité libre (21) et articulés entre
eux par deux articulations (28) séparées l'une de l'autre par un espace de
taille sensiblement égale à la taille de la tête (18), comme par exemple
représenté sur les figure 21A, 21B et 210. Dans ce type d'agencement, la
mâchoire peut être montée autour de la tête et les mors peuvent venir au
contact des tissus osseux autour du corps (10) de l'implant pour stabiliser
l'ensemble. Dans ces modes de réalisation, lesdits moyens de stabilisation
comportent de préférence des moyens de verrouillage (3) appuyant sur
l'élément de stabilisation (2) pour le maintenir appuyé contre le tissu
osseux.
Dans certains de ces modes de réalisation, les mors (20) de ladite mâchoire
(2) comportent sur leur face concave, au moins un cran (211) pour les
stabiliser contre le tissu osseux. De plus, dans certains modes de
réalisation,
l'extrémité libre (21) des mors (20) comporte au moins un chanfrein (218)
facilitant l'ouverture de la mâchoire (2) lors de l'insertion de l'implant
dans le
tissu osseux.
La présente demande décrit diverses caractéristiques techniques et
avantages en référence aux figures et/ou à divers modes de réalisation.
L'homme de métier comprendra que les caractéristiques techniques d'un
mode de réalisation donné peuvent en fait être combinées avec des
caractéristiques d'un autre mode de réalisation à moins que l'inverse ne soit
explicitement mentionné ou qu'il ne soit évident que ces caractéristiques sont
incompatibles ou que la combinaison ne fonctionne pas ou ne fournisse pas
une solution à au moins un des problèmes techniques du domaine, en
particulier ceux mentionnés dans la présente demande. De plus, les
caractéristiques techniques décrites dans un mode de réalisation donné
peuvent être isolées des autres caractéristiques de ce mode à moins que
l'inverse ne soit explicitement mentionné, notamment grâce aux
considérations fonctionnelles fournies dans la présente demande et aux
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précisions structurelles détaillées dans la description et les figures de la
présente demande.
Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la
présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses
autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de
l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de
réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être
modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et
l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus.