Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
CA 2961939 2017-03-23
2 Description
2,1 DOMAINE DE L'INVENTION
Le domaine de mon invention et son procédé concernent l'horticulture et la
fertilité naturelle des
sols par la matière organique, ainsi que sur la façon de faire du jardinage
pour que l'énergie solaire
puisse être optimalement captée par les plantes horticoles et que le milieu
anthropologique, de
partout de par le monde, puisse en bénéficier positivement. Mon invention et
son procédé concerne,
les sols dénaturés des villes, les sols de jardins familiaux, les sols
attitrés à l'horticulture. Mon
invention et son procédé permettent de cultiver directement sur les pelouses
de milieux urbains,
périurbains et certaines prairies tout en améliorant la fertilité des sols.
C'est un nouveau mode
d'exploitation domestique où il n'y a plus de découverts de sol. Mon invention
et son procédé vont
faire en sorte qu'il n'y aura plus jamais de retournement de sol, de sarclage,
de mis à nu du sol soit
par l'application d'herbicides, soit par le sarclage à la main, soit par la
préparation du sol par le
labour, hersage, binage, etc. en vue de faire du jardinage. On ne parlera plus
du tout de mauvaises
herbes, mais plutôt d'adventices utiles et nécessaires à la croissance et
développement harmonieux
de la plante.
2,2 L'ART ANTÉRIEUR
Au début de la sédentarisation de l'homme, on cultivait les sols sur brulis.
La méthode
consistait à bruler un boisé pour libérer des éléments nutritifs nécessaires à
la croissance
des plantes. Par la suite, au lieu de bruler des boisés, on découvrit que si
l'on brulait des
prairies les résultats étaient les même sinon meilleurs. Plus tard, on s'est
aperçu en fait de
compte que bruler des prairies ou virer (labourer) le sol les résultats
étaient non seulement
meilleurs, mais duraient plus longtemps. Au fil des temps, on découvrit la
synergie
qu'avaient les plantes entre elles, entre les êtres vivants du sol et le
milieu air, eau, sol. On
a découvert les propriétés des légumineuses sur la fertilité et la fécondité
des sols, on a
découvert la technique de compagnonnage des plantes, etc. Certes, on a
beaucoup étudié
sur les propriétés de la matière organique et le rôle des êtres vivants dans
le sol tels
bactéries, champignons, insecte, larves, vers de terre, etc. Toutefois,
l'aspect économique
des activités agricoles étant naturellement plus important à court terme qu'à
long terme on
oublia de gérer naturellement les matières organiques dans les sols comme
facteur de
fertilité et de fécondité. Il devint plus rentable et payant d'appliquer des
engrais minéraux et
d'employer une gestion de pointe pour avoir de meilleurs rendements. Ce fut
dans la
normale des choses. Ainsi, depuis la nuit des temps, on cultive toujours en
sol découvert.
Ce découvert de sol empêche celui-ci de fabriquer de la matière organique par
l'absence
de végétation. Ce faisant, le sol devient de plus en plus compacté, de plus en
plus dur à
travailler et de moins en moins productif et fécond en ce sens que les êtres
vivants qui y
vivent arrivent difficilement à se faire une place et à améliorer les
propriétés physiques,
chimiques et biologiques. Propriétés qui sont la base de la fertilité et de la
fécondité du sol.
C:\Userslessard\Documents\l P-DR&D\Cadre jardinage paléolithique et son
procédé\BREVET\2
Description. docx
CA 2961939 2017-03-23
2 Description
Aujourd'hui, le sol est tellement compacté que nous en sommes arrivés à
développer des
techniques aussi sophistiquées que le non-labour :
On brasse le sol sur une largeur et profondeur de quelques centimètres pour y
introduire la graine. C'est une technique en autres pour contrer la compaction
du sol
et avoir des rendements intéressants. Cependant, on applique des herbicides
pour
éliminer la compétition des mauvaises herbes par rapport à la photosynthèse,
aux
éléments nutritifs, la matière organique et l'eau. Ainsi, en mettant le sol à
nu, on
empêche le sol d'améliorer le niveau de la matière organique, gage de la
fertilité et
fécondité.
L'art antérieur, en matière agricole, horticole et même au niveau du jardinage
le plus
élémentaire qu'est le jardin familial, on n'a pratiquement jamais compris et
exploité à bon
escient le rôle de la matière organique sur et dans le sol. Dans le temps, on
a longtemps
eu une connaissance empirique des matières organiques ; à preuve lorsque le
sol
redevenait improductif, on le laissait se reposer, sous-entendant qu'il allait
refaire ses
forces, supposément en matière organique. Plus près de nous, on a découvert
que la façon
la plus efficace d'augmenter la fertilité naturelle des sols, c'était de faire
des rotations des
cultures en y introduisant la prairie pour environ trois à cinq ans. La
prairie naturelle comme
les forêts naturelles ont toujours été les meilleures entités pour assurer un
genre de
roulement des éléments nutritifs et pour augmenter le taux des matières
organiques dans
le sol. On évalue qu'au début de la colonisation en Amérique, le taux de
matière organique
sous forme d'humus était de 13% à 18%. Aujourd'hui, plusieurs de ces sols
cultivés en ont
un taux de matière organique d'à peine 2% à 3%. Au niveau des jardins
familiaux de milieux
urbains, un tel taux de matière organique serait encore plus bas suite à de
nombreux
brassages de sol rendus nécessaires pour la construction de maisons, de
routes, de fossés,
etc. on a détruit d'une façon inconsidérée et sans le savoir, la matière
organique du sol.
D'où la nécessité d'utiliser prioritairement mon invention en milieux urbains.
Pour mieux
comprendre et utiliser mon invention, il faut aussi comprendre ce qu'est
l'indice
photosynthétique(IP) d'un champ cultivé :
L'indice photosynthétique d'un champ c'est la situation idéale d'équilibre
écologique
de la photosynthèse qu'un champ peut effectuer lorsqu'il est entièrement
recouvert
de végétation. A son niveau d'équilibre optimum, l'IP est égal à un ; la
matière
organique et les nutriments libérés par celle-ci répondent aux besoins de la
plante et
du sol, sans plus. Lorsque la végétation prend de la hauteur, comme le maïs
rendu
à 5 pieds de haut, l'IP devient plus grand qu'un et la matière organique en
plus de
répondre à ce qui précède, va s'accumuler dans le sol ; ce qui va maintenir et
C:\Userslessard\Documents\1 P-DR&D\Cadre jardinage paléolithique et son
procédé\BREVET\2
Description.docx
CA 2961939 2017-03-23
2 Description
améliorer dans le temps, la fertilisation et la fécondité naturelle du sol ;
le milieu va
s'autofertiliser , va s'autofécondiser et s'autoaméliorer de façon à
augmenter
la vie des êtres vivants du sol presque à l'infinie. Si l'IP est plus petit
qu'un, cela veut
dire qu'il y a toujours une partie du champ qui est dénudé, sans végétation;
c'est là
le problème qui va provoquer immanquablement une perte de matière organique
avec toutes les conséquences qui s'en suivent. Dans le contexte actuel
d'exploitation
du sol, il est pratiquement impossible d'augmenter le taux de matière
organique dans
les sols parce qu'il y a toujours une partie des sols à découvert. Avec mon
invention,
les sols ne seront plus à découvert et donc, il n'y aura plus de sarclage,
plus de
virages de sol plus de labour et le taux de matière organique dans le sol ira
en
augmentant.
Lorsque les résidus de culture tombent au sol, elles constituent, avec les
herbages du sol
et les racines mortes dans le sol, de la matière organique fraîche. Elles
servent, en premier
lieu, de nourriture à des milliers d'êtres vivants du sol. En second lieu,
elles sont humifiées
(transformées en humus) par des microorganismes spécialisés pour former une
matière
organique plus condensée, plus stabilisée que l'on nomme humus. On dit
stabilisée : en fait
selon les conditions du milieu, ce type de matière organique dite stabilisée
se décompose
dans le sol en raison de 1% à 3% par année. Une partie de cet humus se lie aux
particules
du sol pour former le complexe-argilohumique. Ce complexe va rendre le sol
plus meuble,
plus drainant tout en retenant les minéraux et les protéger contre le
lessivage. Ce complexe
va structurer le sol pour lui donner du corps et le rendre plus facilement
pénétrable par les
racines et plus exploitable par les êtres vivants du sol. En termes de
minéraux, le complexe-
argilohumique est le garde-manger des éléments nutritifs des plantes. Par
ailleurs, la
décomposition plus poussée de l'humus donne lieu à ce qu'on appelle la
minéralisation,
phénomène par laquelle les minéraux sont libérés de l'humus. Ils sont, soit
absorbés
directement par la plante, soient adsorbés sur le complexe-argilohumique pour
utilisation
ultérieure. Dans le pire des situations, les minéraux risquent d'être éliminés
du profil sol. Ce
dernier cas arrive lorsque ni la plante ni le complexe n'arrive à retenir les
minéraux dus à
une activité de décomposition trop forte et une assimilation moindre, en
d'autres termes
due à une mauvaise harmonisation entre l'activité édaphique du sol et celle de
la plante.
C'est ce qui arrive lorsque le champ est à découvert trop longtemps, lorsqu'il
est retourné,
brassé et biner trop souvent. C'est aussi ce qui se passe lorsqu'un champ qui
a un IP plus
petit qu'un, s'appauvrit d'année en année et se déstructure et donc, devient
plus difficile à
travailler et vulnérable à la dégradation et supporte des plantes plus
enclines aux attaques
par les insectes et maladies. C'est ce qu'on observe dans l'état actuel des
choses. Mon
invention avec son procédé va rétablir la situation comme c'elle qui existait
au paléolithique
où, du moins l'indice photosynthétique était toujours plus grand qu'un.
CAUserslessard\Documents\1 P-DR&D\Cadre jardinage paléolithique et son
procédé\BREVEn2
Description.docx
CA 2961939 2017-03-23
2 Description
En agriculture biologique comme en jardinage domestique, on enlève à la main
les
mauvaises herbes parce que, dit-on, elles nuisent au développement chez la
plante
potagère à cause d'une diminution de la photosynthèse, d'une moins grande
absorption
des minéraux et de l'eau. De plus, une telle façon de faire a comme incidences
de mettre
le sol à découvert. Un sol, ainsi mis à découvert, a la propriété de se
réchauffer plus vite et
plus intensément et donc activer inutilement la vie des êtres vivants du sol.
Ce qui a pour
résultat de provoquer une décomposition accélérée des matières organiques et
par le fait
même, une plus grande libération des éléments nutritifs. Paradoxalement,
l'enlèvement des
mauvaises herbes favorise chez la plante potagère une plus grande
photosynthèse et donc
une plus grande activité de croissance, à la condition toutefois, que les
éléments nutritifs
dans le sol soient au rendez-vous; ce qui n'est pas toujours le cas, à moins
qu'on y ajoute
des engrais minéraux au sol c'est ce qu'on fait actuellement. Avec mon
invention et son
procédé, l'ajout de compost ou d'engrais minéraux sera peut-être nécessaire au
début. En
vitesse de croisière, il ne sera plus nécessaire de fertiliser. Le système sol-
plante va
pourvoir à ses propres besoins comme au temps du paléolithique, et ce pour des
lustres.
2,3 DESCRIPTION PRÉFÉRENTIELLE
Mon invention et son procédé apportent la solution au niveau de la
photosynthèse, des
matières organiques et des éléments nutritifs. Elle va même qu'à développer
une synergie
entre la diversité des plantes qui s'y développent. D'une part, on y implante
la culture de
plantes maraichères dans le cadre de jardinage et d'autre part on favorise la
croissance
des herbages situés en dehors du cadre de jardinage.
Ces dernières deviennent, par rapport à mon système global d'exploitation, des
adventices
et donc des plantes utiles et nécessaires à la croissance et développement des
plantes se
trouvant dans le cadre de jardinage.
Ainsi, le cadre de jardinage est un genre de boite à quatre côtés, de forme
allongée et très
étroite et qui n'a pas de fond. L'étroitesse du cadre fait en sorte que les
racines des plantes
maraichères se trouvant dans le cadre ne sont pas capables de se développer
horizontalement; elles n'ont pas d'autre choix que d'exploiter le sous-sol du
cadre, puis
s'éparpiller dans toutes les directions pour en fin de compte s'entremêler
avec les racines
des adventices qui se trouvent hors cadre et développer avec elles et les
êtres vivants du
sol une synergie de croissance. Les côtés du cadre servent à protéger les
plantes de
jardinage contre les accidents de coupe par la tondeuse ou par la
débroussailleuse, car
C:\Users\Lessard\Documents1 P-DR&D\Cadre jardinage paléolithique et son
procédé\BREVEn2
Description.docx
CA 2961939 2017-03-23
2 Description
avec mon invention et sa méthode, on ne sarcle plus, on n'enlève plus les
herbages; on les
coupe avec une tondeuse à gazon et avec la débroussailleuse, on coupe l'herbe
adjacente
au cadre de jardinage. De cette façon, les plantes qu'on cultive sont en
présence
d'adventices comme au temps du paléolithique comme au temps de l'homme de Cro-
Magnon.
Le but de la tonte est de procurer en tout temps le maximum de photosynthèse
aux plantes
maraichères : jamais l'herbe hors cadre ne doit porter ombrage aux plantes se
trouvant
dans le cadre. Par exemple, lorsque le plant de maïs est en début de
croissance, il ne faut
pas qu'il subisse les méfaits de l'ombrage dus aux herbages qui poussent en
dehors du
cadre, ou ombrage dû à la hauteur du cadre lui-même. C'est pour cela que la
hauteur de
coupe sera modifiée en fonction de la plus basse feuille de la plante
maraichère susceptible
d'effectuer de la photosynthèse. En d'autres termes, mon invention et la
gestion qui s'en
suivent doivent toujours favoriser la photosynthèse. Ainsi, la hauteur des
parois du cadre
de jardinage tient compte de cette considération. La hauteur des parois du
cadre
déterminée dans le présent article est celle qui convient le mieux à la grande
majorité des
plantes potagères. Il en est de même en ce qui a trait à la largeur du cadre :
elle convient à
la grande majorité de plantes potagères.
Cependant, ce n'est pas toutes les plantes potagères qui cadrent avec mon
invention.
Les plantes qui rampent sur le sol comme les citrouilles, les melons d'eau ne
peuvent pas
être utilisés parce qu'on doit couper les herbages hors cadre. Il faut que la
plante ait un port
dressé, arbustif ou grimpant. Par exemple, parmi les plantes qui viennent très
bien on peut
citer : le maïs, la tomate, le concombre, l'aubergine, le céleri, la
basilique, le chou, etc. En
fait, toutes plantes à port dressé ou qu'on peut soutenir par des ficelles via
des tuteurs
appropriés.
Toutefois des recherches seront nécessaires pour déterminer d'une façon
précise, une
largeur spécifique à chaque espèce ou chaque groupe d'espèces. Par exemple, la
carotte
pourrait demander un cadre moins large que la moyenne recommandée dans mon
invention. A l'opposé, le tubercule de pomme de terre conviendrait peut-être
mieux à une
largeur de cadre plus grande que celle qui est recommandée. Peut-être qu'une
hauteur de
cadre serait préférable que celle proposée ou la superposition d'un cadre
serait
avantageuse. Cependant, une trop grande largeur ou une largeur non adaptée
peut donner
des problèmes susceptibles de nuire aux objectifs de l'utilisation du cadre à
jardinage
paléolithique et son procédé; d'où la nécessité de continuer des recherches en
ce sens.
C:\Userslessard\Documents\l P-DR&D\Cadre jardinage paléolithique et son
procédé\BREVEn2
Description. docx
CA 2961939 2017-03-23
2 Description
Le cadre de jardinage paléolithique convient bien dans des endroits bien
drainés, afin de
permettre aux racines de pénétrer dans le sol et à la matière organique de
bien se
décomposer, de bien s'humifier et de bien se minéraliser. Le cadre convient
bien aux sols
de villes dont le drainage est d'office présent suite aux différents travaux
de construction
d'édifices, de voirie, etc. Cependant, le ph du sol devrait être entre 6,5 et
7,0. L'ajout d'un
fertilisant serait peut-être nécessaire que dans les deux premières années. Le
fertilisant
idéal serait un compost jeune avec, préférablement des graines d'adventices
pour
diversifier les espèces d'herbage. Dans les deux cas, les fertilisants doivent
être appliqués
hors cadre et non dans le cadre de jardinage paléolithique.
Le but recherché est évidemment la production de fruits et légumes de qualité
sans
pesticides, ni sarclages manuels, ni emploi d'herbicide et être en situation
de sol
constamment recouvert de verdure. Par ailleurs, il faut retenir que des
objectifs ultimes du
cadre de jardinage et son procédé est de permettre le roulement et le
recyclage des
éléments nutritifs et par de là, augmenter le taux d'humus du sol et la
vivacité des êtres
vivants du sol.
Pour un effet synergique approprié, le champ de culture engazonné pour un
cadre de
jardinage paléolithique doit couvrir une largeur d'au moins un mètre de part
et d'autre du
cadre. Si deux cadres sont en disposés parallèlement, le champ commun et
engazonné
entre les deux cadres doit être d'au moins un mètre.
2,4 PROCÉDÉ D'UTILISATION
Là où on décide de placer l'appareil, il faudra effilocher le plus court que
possible avec une
débroussailleuse, la partie enherbée qui constituera le fond du cadre. Puis,
vous déposez
l'appareil directement sur la partie 100% enherbée et effilochée. Par
précaution il faut
effilocher une superficie plus grande que le cadre pour être certain que le
fond du cadre ne
comporte pas d'herbe qui ne soit pas ainsi traitée.
Vous placez dans l'appareil un substrat naturellement stérile sur une
épaisseur qui fait
environ la mi-hauteur de la paroi. Le substrat qui est généralement composé de
mousse de
tourbe, de perlite et de vermiculite est fabriqué par des entreprises de
tourbière et vendu
dans des centres de jardinage comme terre à empoter naturellement stérilisée.
Il sera très
important de s'assurer que ce substrat soit stérilisé et qu'il soit ainsi
exempt de graines de
plantes indésirables. Ce type de substrat est généralement très sec. Ainsi,
lors de la mise
en culture, il sera très important de ne pas le mouiller avant transplantation
ni avant de
C:\Userslessard\DocumentsVI P-Z\R&D\Cadre jardinage paléolithique et son
procéde\BREVEn2
Description.docx
CA 2961939 2017-03-23
2 Description
semer. On doit arroser et j'insiste lorsque toute opération de mise en culture
est terminée
pour un cadre.
Également, la préparation des transplants est très importante pour la réussite
du projet de
mise en culture dans le cadre : deux heures avant de les transplanter, les
plants de la
caissette devront avoir été arrosés abondamment, de façon à ce que les tiges
et les feuilles
se soient gorgées d'eau. Ainsi gorgés d'eau, la reprise de la croissance sera
plus facile et
les méfaits de stress seront pratiquement éliminés sans compter le fait que la
motte de
racines profite de la fraicheur du sol et de la présence de l'herbe
effilochée.
Il est à noter que la façon de transplanter et la largeur du cadre et
l'épaisseur du substrat
ont pour objet de forcer le développement radiculaire de la plante dans le sol
au travers
l'herbe effilochée.
En certaines situations, l'épaisseur du substrat sera trop mince pour
recouvrir la motte.
C'est voulu ainsi; il ne faut surtout pas ajouter de substrat. A cet effet, il
faut procéder ainsi :
Durant que la main gauche gratte l'herbe effilochée comme pour aller plus en
profondeur
sans pouvoir y parvenir, l'autre main qui tient le transplant introduit la
motte au fond du
cadre, sur les parties effilochées de l'herbe, puis on recouvre le tout avec
le substrat. Si la
motte du transplant est trop épaisse par rapport à l'épaisseur du substrat, il
ne faut surtout
pas écraser la motte de racines ni ajouter de substrat, mais plutôt saupoudrer
sur la motte
un peu de substrat déjà présent dans le cadre de jardinage. N.B. On ne doit en
aucun cas
mouiller au préalable le substrat organique; on doit l'utiliser tel qu'il se
présente dans
l'empaquetage.
Par la suite, lorsque la transplantation est terminée pour un appareil, vous
arrosez
immédiatement et modérément deux à trois fois espacées d'environ 15 à 20
minutes ; si
vous avez plusieurs cadres, ne pas attendre à ce que tous les cadres de
jardinage
paléolithique soient plantés avant d'arroser; il faut arroser au fur et à
mesure qu'un cadre
est prêt. Par la suite, vous devez arroser de nouveau seulement lorsque le
substrat sera
redevenu sec et que la plante montrera de légers symptômes de sécheresse.
Normalement,
la plante s'enracine très bien et les arrosages se feront dans ce cas, hors
cadre : on arrose
l'herbe en dehors du cadre. Les racines dans le cadre iront chercher l'eau qui
leur sera
nécessaire.
Ainsi, que la fertilisation soit chimique ou organique, elle doit se faire
principalement sur la
prairie qui entoure les cadres de jardinage. Le résultat recherché d'une
fertilisation sur
C:\Userslessard\Documents\1 P-Z\R&D\Cadre jardinage paléolithique et son
procédé\BREVER2
Description.docx
CA 2961939 2017-03-23
2 Description
prairie est de produire le plus possible de matière organique tant sur le sol
que dans le sol
lors de la mort des racines. Laissée sur le sol, la matière organique fraîche
va libérer des
nutriments facilement assimilables et immédiatement disponibles à la plante
potagère et
des adventices. La libération de nutriments suite à une fertilisation
organique, comme le
compost appliqué sur les herbages de la pelouse ou de la prairie, sera
fonction de la
température du sol. De toute façon que ce soit les bactéries, les herbages de
prairie ou les
plantes du cadre, le fonctionnement physiologique des trois entités sera
harmonisé et
déterminé par la température du moment présent. Donc, avec mon appareil, il ne
sert à rien
de forcer les événements : elles viendront quand le moment sera propice.
Quant à la fertilisation dans le cadre de jardinage avec un engrais liquide,
peut-être qu'elle
ne sera pas nécessaire en début de l'adoption de mon appareil; à la limite, on
fertilisera si
on pense que le taux d'humus dans le sol n'est pas très élevé. Quand le taux
deviendra
'important, le producteur ou le jardinier verra une différence sur les
rendements. L'atteinte
d'un optimum en ce qui a trait à la quantité d'humus dans le sol n'est
pratiquement pas
mesurable physiquement, mais observable pas ses effets. Refaire l'humus dans
le sol peut
prendre plusieurs décennies voire des lustres; tout dépend du type de sol.
J'évalue
cependant que l'atteinte d'un rendement optimal, au niveau des légumes et
fleurs, prendra
de deux à trois ans. Une chose est certaine, avec le cadre de jardinage et la
méthodologie
d'utilisation, le taux d'humus augmentera d'année en année. Dans plusieurs
cas, les
maximums de rendements horticoles comparativement à celui actuellement obtenu
en
conventionnel seront dépassés en moins de trois ans.
Les arrosages subséquents se feront à l'aide d'un boyau d'arrosage type goutte
à goutte et
situé à environ 20 centimètres du cadre de jardinage ou au milieu de la partie
commune
enherbée partagée par deux cadres en parallèle.
Si la gestion de l'eau et des matières organiques se fait dans les règles de
l'art, il n'y aura
pas de compétition au niveau de l'eau et des éléments nutritifs. La raison est
que la matière
organique alliée au complexe-argilohumique a la propriété d'absorber plusieurs
fois son
poids en eau sans asphyxier les racines et elle a la propriété de s'unir aux
particules de sol,
pour lui conférer une structure telle que les nutriments nécessaires à la
croissance et du
développement de la plante sont protégés du lessivage. Suivant mon procédé,
quand les
matières organiques commenceront à s'accumuler dans le sol sous forme d'humus,
la
fertilisation organique sera la règle, mais pas nécessairement nécessaires.
En fait, les mauvaises herbes que vous retrouvez dans un jardin conventionnel,
c'est tout
simplement ce qui pousse et qui est étranger de la plante à cultiver. Dans le
cas présent,
C:\Userslessard\Documents\ 1 P-DR&D\Cadre jardinage paléolithique et son
procédé\BREVEn2
Description. docx
CA 2961939 2017-03-23
'C
2 Description
les herbages qui poussent tout autour de l'appareil de jardinage, c'est ce que
vous
n'aimeriez pas avoir dans un jardin conventionnel. Ce qui est fantastique,
dans l'utilisation
de l'appareil, c'est que les pelouses et autres herbages vont aider la plante
potagère à bien
croître; c'est ce qu'on appelle l'effet synergique et symbiotique. En d'autres
termes, les
mauvaises herbes deviennent des partenaires de croissance qui sont en synergie
avec les
plantes de l'appareil et le milieu sol avec le contenu de ses êtres vivants.
Au lieu de
s'évertuer à les arracher, on les coupe avec une tondeuse ou une
débroussailleuse. C'est
moins dur que de se mettre à quatre pattes pour les arracher. C'est surtout
plus écologique
et plus naturel puisqu'une plante pousse bien dans le sol qui lui est adapté
et que le sol est
toujours couvert de végétation comme au temps de paléolithique.
Il est très important que le sol des herbages hors cadre soit à un pH de 6,5 à
7,0. Il est donc
nécessaire d'appliquer à l'automne ou au printemps de chaque année de la chaux
dolomitique suivant les recommandations du fabricant ou mieux suivant
l'analyse du sol.
Les herbages comportent le plus souvent des graminées qui sont friandes
d'azote. Par
ailleurs, l'ajout d'une légumineuse aux herbages est fortement recommandé dû
au fait que
les légumineuses fixent l'azote de l'air pour la redonner aux graminées et aux
adventices,
y compris aux plantes se trouvant dans le cadre de jardinage paléolithique.
Également,
l'ajout de plantes à racines profondes (pivotantes) est intéressant dû au fait
qu'en fin de vie,
les racines vont laisser en profondeur de la nourriture pour les êtres vivants
du sol et la
formation d'humus, qui va être un plus en ce qui regarde la captation des
minéraux sur le
complexe-argilohumique.
C:\Userslessard\Documents\l P-DR&D\Cadre jardinage paléolithique et son
procédé\BREVER2
Description.docx
CA 2961939 2017-03-23
/9
4 Description des figures
DESCRIPTION DESFIGURES
Figure 1 : vue en perspective d'un cadre de jardinage paléolithique et son
procédé montrant
les principales composantes du cadre de jardinage;
Figure 2 : cadre de jardinage paléolithique montrant le système de tuteurs et
de soutiens
éventuels des plantes;
Figure 3 : extrémité 5 d'un cadre montrant le positionnement des franges de
liaison et de
fermeture;
Figure 4 : vue de face d'un cadre, lorsque désarticulé sur toute la longueur
de sa
circonférence;
Figure 4a : vue à plat sur une table lorsque le cadre apparaissant à la figure
4 est plié vers
la droite prêt à être manipulé d'une façon éco énergétique soit pour le
transport, la mise en
marché, l'entreposage et le marketing;
Figure 4b : vue à plat sur une table lorsque le cadre apparaissant à la figure
4 est plié vers
la gauche prêt à être manipulé d'une façon éco énergétique soit pour le
transport, la mise
en marché, l'entreposage et le marketing;
Figure 5 : vue à vol d'oiseau d'une planteraie montrant un cadre de jardinage
paléolithique
et son procédé sur une superficie d'herbage à effet synergique et symbiotique;
Figure 6 : vue à vol d'oiseau d'une planteraie de deux cadres placés en
parallèle.
FIGURE 1 VUE D'ENSEMBLE
La figure 1 montre l'ensemble 1 du cadre de jardinage et son procédé avec ses
deux côtés
2 et 3 parallèles sur le sens de la longueur et les deux côtés 4 et 5, formant
l'extrémité du
cadre également parallèle sur le sens de la largeur. La paroi longitudinale 2
possède deux
ouvertures par où s'introduiront les boulons de soutènement servant à
assembler et à
solidifier le cadrage aux pieux de soutènement 6a et 6b. Ces derniers servent
à maintenir
fermement le cadre sur l'herbe effilochée. On peut percevoir adjacent au muret
3 la languette
de fermeture 7 servant à donner au cadre une solidité et une forme définie
dans l'espace.
C:\Userslessard\Documents1 P-Z\R&D\Cadre jardinage paléolithique et son
procédé\BREVEn4
Description des figures.docx
CA 2961939 2017-03-23
19- D
4 Description des figures
La languette de fermeture est percée de deux trous 7a et 7b par où passeront
les boulons
de fermeture pour lier solidement la languette de fermeture 7 au muret 3. Les
extrémités 4
et 5 sont munies de deux trous chacun, respectivement 4a et 4b puis 5a et 5b
positionnés
horizontalement de manière d'être en mesure de relier deux cadres bout à bout
par des
boulons de liaison. N.B.: Au lieu d'utiliser des boulons, on peut utiliser des
franges de
fermeture en bois et des franges de liaison en bois et de même nature que les
pieux de
soutènement et au travers lesquelles on pourra utiliser des vis à bois en
remplacement de
boulons. Les franges en bois serviront de mordant aux vis à bois et peuvent
être utilisées en
remplacement de boulons; (voir figure 3) Les murets du cadrage sont articulés
de manière
à les rabattre les uns sur les autres dans le but d'occuper le plus petit
volume possible, pour
une manipulation éco énergétique lors de transport ou de la mise en marché.
Ces
articulations, qui jouent le rôle de charnières 10a, 10b, 10c,10d sont rendues
possibles grâce
à un amincissement du matériel aux quatre coins du cadre ou grâce à tout autre
procédé
pouvant jouer le même rôle.
FIGURE 2 PIEUX DE SOUTENEMENT ET TUTEURS
La figure 2 montre le positionnement des pieux de soutènement 6a et 6b placés
en position
2a et 2b. Ils sont constitués de latte de bois provenant d'une quincaillerie.
Elles sont vendues
généralement en longueur de huit pieds (2,4 mètres) qu'on coupe en différents
segments
pour constituer lesdits pieux de soutènement. Les morceaux sont effilés à une
extrémité
pour permettre une meilleure pénétration du pieu dans le sol. Astuce : pour
faciliter la
verticalité des pieux lorsqu'on les entre dans le sol, il est préférable de
faire un trou-guide
dans le sol avec une barre de fer, pour permettre d'y placer les pieux. D'une
main on
maintient et on rectifie au besoin la verticalité du pieu et avec l'autre
main, on l'enfonce dans
le sol avec un marteau. On peut observer que les trous 2a et 2b par où
passeront les boulons
de soutènement (ou vis à bois) sont situés à la partie supérieure de la paroi
2. On peut
également observer que les pieux de soutènement 6a et 6b sont placés à
l'intérieur du cadre.
Il y a généralement deux pieux de soutènement par cadre. Il est possible d'en
avoir plus en
fonction de la longueur du cadre ou de la rangée de cadres, ou en fonction de
besoins
particuliers. Ils servent également à y attacher les tuteurs verticaux 8a et
8b lesquels sont
reliés aux pieux de soutènement 6a et 6b par des boulons ou par des vis à
bois. La base
des tuteurs 8a et 8b repose sur la partie supérieure du cadre et est placée
derrière le pieu
de soutènement 6a et 6b. Les tuteurs verticaux serviront à soutenir des
tuteurs horizontaux
9 desquels descendront jusqu'à la partie supérieure du cadre, des ficelles 11
servant à
soutenir les plants par des pince-attache de plantes 12 qu'on peut trouver
facilement sur le
C:\Userslessard\Documents\1 P-Z\R&D\Cadre jardinage paléolithique et son
procédé\BREVEn4
Description des figures.docx
CA 2961939 2017-03-23
f
4 Description des figures
marché. Ce sont les mêmes types d'attaches qu'on utilise pour soutenir les
plants de
tomates en serre.
FIGURE 3: EXTRÉMITÉ DROITE DU CADRE MONTRANT EN RELIEF LES FRANGES
La figure 3 présente l'extrémité droite d'un cadre montrant le muret 5 munie
de la frange de
liaison 13 laquelle va éventuellement se rattacher au muret 4 d'un autre
cadre. Sous-jacente
et à l'extrémité de la paroi 3 du cadre, on peut découvrir la frange de
fermeture 14 mise en
relief. On peut observer que les deux types de franges sont situées à
l'intérieur du cadre.
FIGURE 4: VUE DE FACE D'UN CADRE LORSQU'IL EST DÉSARTICULÉ SUR TOUTE SA
CIRCONFÉRENCE
De gauche à droite, on peut voir la paroi 3 munie en ses extrémités de deux
trous 3a et3b
par lesquels passeront les boulons de fermeture la reliant éventuellement la
languette de
fermeture 7. L'extrémité 4 du cadre est reliée respectivement à la paroi 3 et
2 par les
charnières 10b et 10a. Sur la paroi 4, on peut observer deux trous de liaison
4a et 4b.
Toujours en allant vers la droite, la paroi 2 est munie de deux trous de
soutènement 2a et
2b servant au passage des boulons de soutènement. Par ailleurs, la paroi 2 est
reliée aux
parois 4 et 5 par les charnières 10a et 10c. Quant à la paroi 5, elle possède
deux trous de
liaison 5a et 5b et elle est reliée à la paroi 2 et à la languette de
fermeture 7 respectivement
par les charnières 10c et 10d. Le tout se termine par la languette de
fermeture 7 laquelle
possède deux trous de fermeture 7a et 7b.
FIGURE 4A: ÉCO EMBALLAGE DU CADRE DE JARDINAGE PREMIERE OPTION
Cette figure montre ce qu'aura l'emballage si, à partir de la charnière 10a,
on infléchit le tout
vers la droite. On aura un emballage montrant la paroi 4 en son entier et la
paroi 3
partiellement recouverte de la languette de fermeture. On peut voir les
charnières 10b, 10a
et 10d, les trous de liaison 4a et 4b ainsi que les trous de fermeture 7a et
7b. La longueur
totale de l'emballage correspondra à la longueur de la paroi 3 plus la largeur
du cadre.
FIGURE 4B: ÉCO EMBALLAGE DU CADRE DE JARDINAGE DEUXIEME OPTION
Cette figure est l'image de la précédente. Elle montre ce qu'aura l'emballage
si, à partir de
la charnière 10a on infléchit le tout vers la gauche. On aura alors un
emballage montrant la
C:\Userslessard\Documents\1 P-DR&D\Cadre jardinage paléolithique et son
procédé\BREVER4
Description des figures.docx
CA 2961939 2017-03-23
4 Description des figures
paroi 5 muni de ses deux trous de liaison 5a et 5b, de trois charnières 10d,
10c et 10a. La
paroi 2 qui est partiellement recouverte par la paroi 5, montre les deux trous
de soutènement
2a et 2b. La longueur totale est exactement la même que celle de la figure 4a.
FIGURE 5: PLANTERAIE DE LÉGUME NOTION
Vue à vol d'oiseau d'une planteraie formée d'un cadre de jardinage 1 placé sur
une superficie
de terrain recouvert d'herbage qui entoure le cadre et qu'on nomme pour les
besoins de la
cause planteraie 15. Planteraie qui veut dire jardin de plantes et dont la
sémantique est
similaire à roseraie : jardin de roses. On peut observer que l'herbe
effilochée se trouvant
dans le fond 16 du cadre est coupée, comme il a été mentionné précédemment,
très
courtement. Pour être certain qu'il ne reste pas d'herbage qui n'ait pas été
coupé par la
débroussailleuse, on s'assure, à cet effet, d'avoir effiloché une partie 17 de
l'herbage
dépassant la superficie du cadre et on place fermement le cadre sur la
superficie d'herbe
effilochée, puis on le consolide avec des pieux de soutènement. Afin d'avoir
un effet
synergique et symbiotique, l'étendue 18 d'herbe située de chaque côté du cadre
devrait être
d'au moins un mètre. Quant aux extrémités, l'effet synergique et symbiotique
est
négligeable.
FIGURE 6: PLANTERAIE DE LÉGUMES MONTRANT DEUX CADRES EN PARALLELE
La figure 6 montre une planteraie 21 formée de deux cadres de jardinage 1 en
parallèle, la
partie enherbée 19 commune aux deux cadres devrait mesurer au moins un mètre
tandis
que les parties 20 situées de chacun des deux autres cadres devraient avoir
une largeur
d'au moins un mètre également. Quant aux extrémités, l'effet synergique est
négligeable,
surtout s'il y a plusieurs cadres en parallèle.
CAUsers\Lessard\Documents\1 P-Z\R&D\Cadre jardinage paléolithique et son
procédé\BREVER4
Description des figures.docx