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Ensemble élastomérique, butée lamifiée, rotor muni d'une telle
butée, et aéronef
La présente invention concerne un ensemble élastomérique, une
butée lamifiée, un rotor muni d'une telle butée et un aéronef. Plus
particulièrement, l'invention concerne un aéronef à voilure tournante
et un rotor de cette voilure tournante.
L'invention se situe donc dans le domaine technique des rotors
de giravion. Plus spécifiquement, l'invention se situe dans le domaine
des butées équipant de tels rotors pour articuler un ensemble
sustentateur à un moyeu d'un rotor.
En effet, un giravion comporte usuellement au moins un rotor
de sustentation. Ce rotor de sustentation participe au moins à la
sustentation voire à la propulsion de ce giravion.
Un rotor de sustentation peut comprendre un moyeu mis en
rotation par un mât. Le moyeu porte alors au moins deux ensembles
sustentateurs. Par suite, chaque ensemble sustentateur est muni
d'une pale qui est reliée au moyeu par au moins un organe de
retenue et de mobilité.
Chaque pale peut notamment comprendre un élément
sustentateur fixé à un manchon ou encore un élément sustentateur
muni d'un manchon intégré. Dès lors, le manchon est articulé au
moyeu par un organe de retenue et de mobilité.
Un tel organe de retenue et de mobilité peut inclure une
articulation dénommée butée lamifiée voire butée sphérique .
Chaque butée lamifiée peut avoir une première armature fixée au
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moyeu et une deuxième armature fixée à un manchon, que ce
manchon soit intégré ou non à un élément sustentateur.
De plus, la butée lamifiée comprend par exemple un ensemble
élastomérique qui est adhérisé à la première armature et à la
deuxième armature. Cet ensemble élastomérique est constitué d'un
empilement alterné de couches de matière souple, par exemple
d'élastomère, et de coupelles rigides
Le document FR 2497173 présente une butée lamifiée
comprenant un empilement de couches alternées de matière souple et
d'un matériau rigide.
Les couches de matière souple et les coupelles rigides
peuvent toutes être en forme de calotte sphérique, et peuvent être
concentriques.
L'expression calotte sphérique désigne une forme résultant
de l'intersection d'une paroi sphérique avec un plan parallèle à un
plan médian de symétrie de la paroi sphérique, à savoir un plan
passant par le centre de la paroi sphérique.
L'expression paroi sphérique désigne par la suite une paroi
présentant une épaisseur non nulle entre une surface extérieure et
une surface intérieure de la paroi, la surface extérieure décrivant une
sphère.
Ainsi, une calotte sphérique peut être obtenue en tronquant
une paroi sphérique avec un tube, ce tube présentant un axe de
symétrie et d'extension confondu avec un diamètre de la surface
extérieure et une section transversale circulaire.
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L'ensemble élastomérique est inscrit dans une enveloppe, en
remplissant entièrement le volume interne de l'enveloppe. Cette
enveloppe est définie par un cône de révolution qui s'étend d'une
face interne en forme de calotte sphérique à une face externe en
forme de calotte sphérique.
Le document FR 2984849 est aussi connu.
Les documents : US 4895354, FR 2566489 et US 2948129 sont
aussi connus.
La présente invention a pour objet d'obtenir une butée lamifiée
innovante présentant une durée de vie susceptible d'être optimisée.
Ainsi, l'invention vise un ensemble lamifié destiné à une butée
lamifiée d'un rotor, l'ensemble lamifié comprenant un empilement de
couches principales et de couches secondaires, chaque couche
principale comportant au moins un matériau souple et chaque couche
secondaire comportant au moins un matériau rigide, l'empilement
s'étendant en envergure selon un axe d'extension d'une première
couche principale destinée à être fixée à une première armature
jusqu'à une dernière couche principale destinée à être fixée à une
deuxième armature.
En particulier, la première armature peut comprendre une
calotte sphérique en contact avec la première couche principale. La
deuxième armature peut comprendre une calotte sphérique en contact
avec la dernière couche principale.
Au moins une desdites couches principales, et par exemple
une desdites première couche principale et dernière couche
principale, a une forme de coiffe de sphère, ladite coiffe de sphère
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représentant une partie d'une paroi sphérique tronquée par un tube à
section non circulaire, ladite section dudit tube s'étendant selon un
premier axe sur une longueur et selon un deuxième axe
perpendiculaire au premier axe sur une largeur, ladite longueur étant
supérieure à ladite largeur.
Une coiffe de sphère peut être obtenue à partir d'une paroi
sphérique ayant une épaisseur, éventuellement constante, entre une
face extérieure sphérique et une face intérieure sphérique.
Eventuellement, une seule desdites faces est sphérique.
Le premier axe et le deuxième axe peuvent être positionnés
pour respectivement être situés au niveau d'une dimension maximale
du contour de la couche concernée dite longueur et d'une
dimension minimale du contour dite largeur. Eventuellement, le
premier axe étant contenu dans un plan de symétrie de la coiffe de
sphère orthogonal au deuxième axe, le deuxième axe étant contenu
dans un plan de symétrie de la coiffe de sphère orthogonal au
premier axe.
Les termes relatifs souple et rigide permettent
d'identifier clairement les couches principales et secondaires, une
couche souple étant moins rigide qu'une couche rigide. Chaque
matériau souple des couches principales peut appartenir au groupe
des élastomères. Chaque matériau rigide des couches secondaires
peut en outre appartenir aux groupes des métaux et des matières
plastiques armées.
L'expression coiffe de sphère désigne par la suite une
partie d'une paroi sphérique délimitant un espace interne creux, la
coiffe de sphère étant obtenue en tronquant la paroi sphérique avec
un tube à section non circulaire. Une coiffe de sphère s'apparente à
CA 2984667 2017-11-02
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une calotte sphérique mais résulte d'une troncature par un tube à
section non circulaire contrairement à la calotte sphérique tronquée
par un tube à section circulaire.
Ainsi, une calotte sphérique présente une face concave
comprenant une périphérie circulaire contenue dans un plan. La
calotte sphérique a ainsi une ouverture en forme de disque délimitée
par la périphérie circulaire.
A l'inverse, une coiffe de sphère présente une face concave
comprenant une périphérie non circulaire et non plane. La face
concave d'une coiffe de sphère a une périphérie qui n'est pas
contenue dans un plan. La coiffe de sphère a ainsi une ouverture
délimitée par une ligne fermée qui n'est pas contenue dans un plan.
Cet ensemble lamifié peut avoir une durée de vie optimisée.
En effet, un ensemble lamifié à calottes sphériques subit des
efforts qui ne s'appliquent pas de manière homogène sur cet
ensemble lamifié. Pour les couches internes d'un tel ensemble
lamifié, les efforts subis peuvent résulter de l'effort centrifuge et du
mouvement en battement de l'ensemble sustentateur porté, ce qui
induit un endommagement notamment en fatigue de l'ensemble
lamifié préférentiellement dans le plan défini par l'axe de pas et l'axe
de traînée de l'ensemble sustentateur porté. Pour les couches
externes de l'ensemble lamifié, les efforts subis peuvent résulter du
mouvement en tramée et du mouvement en pas de l'ensemble
sustentateur porté, ce qui induit un endommagement en fatigue de
l'ensemble lamifié préférentiellement dans le plan défini par l'axe de
pas et l'axe de battement. Suivant la couche, la localisation des
zones susceptibles d'être endommagées n'est pas identique.
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L'invention permet d'y remédier en modifiant la géométrie de
l'ensemble lamifié. Cet ensemble lamifié n'est par exemple plus
inscrit dans une enveloppe en forme de cône de révolution, mais dans
une enveloppe de forme plus complexe. Cette nouvelle forme
d'enveloppe permet par exemple d'optimiser les inerties et donc les
raideurs en torsion et/ou flexion et/ou traction/compression de
l'ensemble lamifié, en particulier dans les zones critiques.
Pour au moins une des couches principales, la forme en coiffe
de sphère permet d'optimiser la couche concernée selon au moins un
axe en permettant de prévoir un surplus de matière dans les zones
susceptibles de subir les contraintes les plus importantes.
Par conséquent, dans le but d'optimiser la durée de vie de
l'ensemble lamifié, l'invention peut permettre de renforcer des zones
prédéterminées. De plus, l'invention permet également de diminuer
localement les inerties de l'ensemble lamifié dans les zones moins
sollicitées, pour minimiser notamment la masse de cet ensemble
lamifié. Ainsi, l'ensemble lamifié selon l'invention permet d'optimiser
localement les inerties de cet ensemble lamifié en fonction du mode
de sollicitation de la zone.
L'ensemble lamifié peut de plus comporter une ou plusieurs
des caractéristiques qui suivent.
Ainsi, l'ensemble lamifié peut ne pas avoir une forme
axisymétrique.
Une géométrie axisymétrique selon l'art antérieur à calottes
sphériques ne permet pas d'optimiser la durée de vie en fatigue de
l'ensemble lamifié. A l'inverse, une géométrie non axisymétrique
renforce les zones les plus sollicitées, de manière différentiée suivant
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la couche observée, en augmentant localement la quantité de matière
dans les zones exposées aux efforts les plus importants.
Eventuellement, ladite longueur est comprise entre un premier
produit inclus et un deuxième produit inclus, le premier produit étant
égal à 1.05 multiplié par ladite largeur, le deuxième produit étant égal
à 1.35 multiplié par ladite largeur.
Un coefficient inférieur à 1.05 peut ne pas donner un avantage
significatif à l'ensemble lamifié comparé à un ensemble lamifié de
l'art antérieur. Un coefficient supérieur à 1.2 et d'autant plus à 1.35
peut induire des difficultés de fabrication. La plage sélectionnée
permet d'obtenir un ensemble lamifié optimisé pouvant être fabriqué
industriellement.
Selon un autre aspect, ladite section du tube, orthogonale à
l'axe d'extension du tube, servant à obtenir une coiffe de sphère peut
ne pas comporter de point anguleux.
Cette section peut être en forme d'ellipse, ladite longueur
représentant une dimension longitudinale d'un axe focal (grand axe)
de ladite ellipse et ladite largeur représentant une dimension
longitudinale d'un petit axe de ladite ellipse.
Alternativement, la section peut être choisie dans une liste
comprenant une forme oblongue, une forme rectangulaire à coins
arrondis.
De manière générale, une section ayant une forme ne générant
pas une enveloppe axisymétrique est intéressante.
Selon un autre aspect, une première périphérie de la première
couche principale et une deuxième périphérie de la dernière couche
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principale peuvent être reliées par une surface latérale, un premier
point de la première périphérie et un deuxième point de la deuxième
périphérie présentant un même azimut au regard de l'axe d'extension
étant reliés par un arc qui représente une portion de ladite surface
latérale.
Ainsi, l'enveloppe dans laquelle est inscrit l'ensemble lamifié
présente une face externe de la première couche principale, une face
interne de la dernière couche principale et la surface latérale. Cette
surface latérale raccorde la première couche principale et la dernière
couche principale, et peut même inclure une ou plusieurs sections de
passage intermédiaires.
Cette surface latérale peut être définie de manière à présenter
une aire qui est la plus petite possible.
Chaque arc peut être un segment de droite.
De manière alternative, chaque arc peut être courbe.
Selon un autre aspect, au moins une couche principale ou une
couche secondaire comprise entre la première couche principale et la
dernière couche principale a une forme de coiffe de sphère, ladite
forme de coiffe de sphère représentant une partie d'une paroi
sphérique tronquée par ladite surface latérale.
Eventuellement, chaque couche principale et/ou chaque
couche secondaire comprise entre la première couche principale et la
dernière couche principale a une forme de coiffe de sphère.
Selon une réalisation, ladite première couche principale et
ladite dernière couche principale ont une forme de coiffe de sphère,
la première couche principale et la dernière couche principale
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s'étendant chacune en épaisseur selon l'axe d'extension et un sens
d'extension d'une surface convexe à une surface concave.
Eventuellement, la première couche principale et la dernière
couche principale ont des formes non homothétiques dans un
référentiel de l'ensemble lamifié. Par exemple et sur un rotor, ce
référentiel comporte les axes de battement, de traînée et de pas de
l'ensemble sustentateur fixé à l'ensemble lamifié.
Par exemple, le premier axe du tube formant la première
couche principale et le deuxième axe du tube formant la dernière
couche principale sont parallèles l'un à l'autre. De même, le
deuxième axe du tube formant la première couche principale et le
premier axe du tube formant la dernière couche principale sont
parallèles l'un à l'autre
Outre un ensemble lamifié, l'invention concerne une butée
lamifiée destinée à un rotor pour articuler un ensemble sustentateur à
un moyeu. Cette butée lamifiée comporte un ensemble lamifié ainsi
qu'une armature dite première armature et une armature dite
deuxième armature , l'ensemble lamifié comprenant un empilement
de couches principales et de couches secondaires, chaque couche
principale comportant au moins un matériau souple et chaque couche
secondaire comportant au moins un matériau rigide, ledit empilement
s'étendant en envergure d'une première couche principale solidarisée
à la première armature jusqu'à une dernière couche principale
solidarisée à la deuxième armature. Une dite armature peut effectuer
un mouvement rotatif par rapport à l'autre armature autour d'un axe
de battement ainsi qu'autour d'un axe de traînée et d'un axe de
variation de pas d'une pale de rotor, voire aussi des déplacements
CA 2984667 2017-11-02
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sur chacun des trois axes relatifs aux déformations de la butée
lamifiée.
Eventuellement, ledit axe de battement et ledit axe de variation
de pas ont en commun un centre géométrique, ledit axe de variation
de pas et ledit axe de battement définissant conjointement un plan de
traînée, ledit axe de variation de pas et ledit axe de traînée
définissant conjointement un plan de battement , ledit axe de traînée
et ledit axe de battement définissant conjointement un plan de
variation de l'angle de pas.
L'ensemble lamifié est alors du type de l'invention décrit
précédemment.
En l'absence de déformation, ledit premier axe du tube est
éventuellement parallèle à l'axe de traînée voire contenu dans le plan
de battement et ledit deuxième axe est parallèle à l'axe de battement
voire contenu dans la plan de variation de pas, ou ledit premier axe
est parallèle à l'axe de battement voire contenu dans la plan de
variation de pas et ledit deuxième axe est parallèle à l'axe de traînée
voire contenu dans le plan de battement.
L'invention vise de plus un rotor muni d'un moyeu et de
plusieurs ensembles sustentateurs, chaque ensemble sustentateur
étant articulé au moyeu par au moins une butée lamifiée,
Au moins une butée lamifiée est du type de l'invention décrit
précédemment.
L'invention vise de plus un aéronef muni d'un rotor. Le rotor
est du type de l'invention décrit précédemment.
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L'invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails
dans le cadre de la description qui suit avec des exemples donnés à
titre illustratif en référence aux figures annexées qui représentent :
- la figure 1, un schéma présentant un rotor selon l'invention,
- la figure 2, un schéma présentant une butée lamifiée,
- les figures 3 à 5, des schémas présentant un ensemble
lamifié,
- les figures 6 à 15, des schémas illustrant la géométrie d'un
ensemble lamifié,
- les figures 16 à 18, des schémas illustrant diverses formes
de sections d'un tube,
- la figure 19, une vue illustrant à titre de comparaison une
forme de calotte sphérique et une forme de coiffe de sphère, et
- les figures 20 à 28, des vues illustrant divers ensembles
lamifiés.
Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont
affectés d'une seule et même référence.
Trois directions AXTRA, AXBAT et AXPAS orthogonales les
unes par rapport sont associées à chaque ensemble lamifié
.. représenté.
La direction AXTRA est dénommée axe de traînée , cette
direction AXTRA correspondant à l'axe de traînée des ensembles
sustentateurs associés.
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Une autre direction AXBAT est dénommée axe de
battement , cette direction AXBAT correspondant à l'axe de
battement des ensembles sustentateurs associés.
Enfin, la direction AXPAS est dénommée axe de variation de
pas , cette direction AXPAS correspondant à l'axe de variation de
pas des ensembles sustentateurs associés.
Les axes de traînée AXTRA, de battement AXBAT et de
variation de pas AXPAS forment un référentiel de chaque ensemble
lamifié et de l'ensemble sustentateur associé. Ces axes de traînée
AXTRA, de battement AXBAT et de variation de pas AXPAS peuvent
se couper en un centre géométrique 100 et former un référentiel de
l'ensemble lamifié.
De plus, au regard d'un ensemble lamifié d'une butée lamifiée
et de l'ensemble sustentateur associé, l'axe de variation de pas
AXPAS et l'axe de battement AXBAT définissent conjointement un
plan de traînée PTRA de l'ensemble sustentateur, l'axe de variation
de pas AXPAS et l'axe de traînée AXTRA définissant conjointement
un plan de battement PBAT de l'ensemble sustentateur, l'axe de
traînée AXTRA et l'axe de battement AXBAT définissant
conjointement un plan de variation de l'angle de pas PPAS.
La figure 1 présente un aéronef 1 muni d'un rotor 2. Les
équipements de l'aéronef 1 n'appartenant pas au rotor 2 ne sont pas
schématisés pour ne pas alourdir inutilement la figure.
Le rotor 2 comporte des ensembles sustentateurs 5 portés par
un moyeu 3. Chaque ensemble sustentateur 5 peut comporter une
portion d'emplanture articulée au moyeu 3 par une butée lamifiée. En
particulier, un ensemble sustentateur 5 peut comporter un manchon
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6, intégré ou fixé à une pale. Dès lors, une butée lamifiée peut être
logée dans une lumière 4 du moyeu 3 pour d'une part être fixée au
moyeu 3 et, d'autre part, être fixée à un ensemble sustentateur.
La figure 1 présente une section dans le plan de battement
PBAT d'une butée lamifiée 10 selon l'invention.
La butée lamifiée 10 comporte deux armatures 11,15 reliées par
un ensemble lamifié 20. Une armature est dite première armature
intérieure 11. L'autre armature est dite deuxième armature 15 .
Une armature est alors solidarisée au moyeu 3, alors que l'autre
armature est solidarisée à un ensemble sustentateur 5. Par exemple,
la première armature 11 comporte une portion 13 qui est fixée à
l'ensemble sustentateur par un moyen de fixation non représenté, tel
qu'une liaison boulonnée par exemple. La première armature
comporte en outre une première face adhérisée à l'ensemble lamifié
20. De même, la deuxième armature 15 comporte une portion 17 qui
est fixée au moyeu par un moyen de fixation non représenté, tel
qu'une liaison boulonnée coopérant avec une portion 17 en forme de
chape par exemple. La deuxième armature comporte en outre une
deuxième face adhérisée à l'ensemble lamifié 20.
Dès lors, l'ensemble lamifié autorise des rotations relatives
entre la première armature 11 et la deuxième armature 15. Plus
particulièrement une armature peut effectuer par rapport à l'autre
armature des rotations autour des axes de traînée AXTRA, de
battement AXBAT et de variation de pas AXPAS.
Par suite, selon la réalisation représentée, la deuxième
armature 15 et l'ensemble sustentateur 5 associé peuvent effectuer
des rotations autour respectivement des axes de traînée AXTRA, de
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battement AXBAT et de variation de pas AXPAS par rapport à la
première armature 11.
L'ensemble lamifié 20 comporte un empilement de couches
principales 25 et de couches secondaires 30. Chaque couche
secondaire peut être disposée entre deux couches principales.
Chaque couche principale 25 est réalisée à partir d'au moins un
matériau souple. Eventuellement, deux couches principales 25
distinctes peuvent respectivement comporter deux matériaux souples
distincts. Le matériau souple de chaque couche principale 25
appartient par exemple au groupe des élastomères.
Chaque couche secondaire 30 est à l'inverse réalisée à partir
d'au moins un matériau rigide. Eventuellement, deux couches
secondaires 30 distinctes peuvent respectivement comporter deux
matériaux rigides distincts. Le matériau rigide de chaque couche
secondaire appartient par exemple au groupe comprenant les métaux
et les matières plastiques armées.
L'empilement s'étend selon un sens d'envergure ENV et un axe
d'extension AX d'une couche principale dite première couche
principale 26 adhérisée à la première face 12 de la première
armature, vers une couche principale dite dernière couche
principale 27 adhérisée à la deuxième face 16 de la deuxième
armature. L'axe d'extension AX est par exemple confondu avec l'axe
de pas. Cependant, l'exemple représenté comporte une pluralité de
couches principales dites couche principale intermédiaire 28 entre
la première couche principale 26 et la dernière couche principale 27.
Chaque couche secondaire 30 est alors solidarisée à deux
couches principales 25 qui l'enserrent.
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La figure 2 présente une butée lamifiée 10 selon l'invention en
trois dimensions.
La figure 3 présente l'ensemble lamifié 20 d'une telle butée
lamifiée en trois dimensions, les figures 4 et 5 présentant des
sections de cet ensemble lamifié.
Indépendamment de la réalisation, au moins une couche
principale 25 de l'ensemble lamifié a une forme de coiffe de sphère.
Par exemple, au moins une des première couche principale 26
et/ou dernière couche principale 27 ont une forme de coiffe de sphère
90.
En référence à la figure 3, la première couche principale 26
et/ou la dernière couche principale 27 ont une forme de coiffe de
sphère 90.
Une coiffe de sphère représente une partie tronquée d'une
surface sphérique. Une coiffe de sphère n'est pas une calotte
sphérique.
En effet et en référence à la figure 19, une calotte sphérique
représente un tronçon d'une paroi sphérique coupée par un plan
PCUT parallèle à un plan contenant un diamètre de la paroi
sphérique. Dès lors, une calotte sphérique présente une périphérie
500 circulaire contenue dans ledit plan PCUT. La périphérie d'une
calotte sphérique est illustrée par un trait en pointillés.
Une coiffe de sphère s'avère différente. La périphérie 400 d'une
coiffe de sphère n'est en effet pas contenue dans un plan.
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Le terme périphérie désigne la ligne fermée qui délimite une
ouverture de la coiffe de sphère.
La figure 3 fait bien apparaitre cette caractéristique, notamment
sur la dernière couche principale 27 en forme de coiffe de sphère.
Des tronçons saillent d'un tel plan PCUT selon le sens d'envergure
ENV. Par rapport à une couche en forme de calotte sphérique, ces
tronçons permettent de renforcer la couche principale dans des zones
fortement sollicitées.
En outre, une couche principale en forme de coiffe de sphère
s'étend selon un axe principal 70 sur une distance maximale 71 et
selon un axe secondaire 73 sur une distance minimale 74. L'axe
principal 70 et l'axe secondaire 73 ne se coupent pas, contrairement
à deux diamètres d'une périphérie d'une calotte sphérique. L'axe
principal 70 est éventuellement contenu dans un premier plan de
symétrie PSYM1 de la coiffe de sphère orthogonal à l'axe secondaire
73, l'axe secondaire 73 étant éventuellement contenu dans un
deuxième plan de symétrie PSYM2 de la coiffe de sphère
implicitement orthogonal à l'axe principal 70.
Eventuellement, l'axe principal 70 peut être parallèle à l'axe de
traînée AXTRA et l'axe secondaire 73 peut être parallèle à l'axe de
battement AXBAT. Eventuellement, l'axe principal 70 peut être au
contraire parallèle à l'axe de battement AXBAT et l'axe secondaire 73
peut être parallèle à l'axe de traînée AXTRA. D'autres agencements
sont envisageables.
Dans ce contexte, la distance maximale 71 est alors supérieure
à la distance minimale 74. Par exemple, la distance maximale 71 est
comprise entre un produit minimal inclus et un produit maximal inclus,
le produit minimal étant égal à 1.05 multiplié par ladite distance
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minimale 74, le produit maximal étant égal à 1.35 multiplié par ladite
distance minimale 7 4.
Selon un autre aspect, au moins une couche principale
intermédiaire 28 ou une couche secondaire 30 comprise entre la
première couche principale 26 et la dernière couche principale 27 a
aussi une forme de coiffe de sphère. Par exemple, chaque couche
principale intermédiaire 28 et chaque couche secondaire 30 a aussi
une forme de coiffe de sphère
Par ailleurs, chaque couche principale 25 et chaque couche
secondaire 30 s'étendent chacune en épaisseur selon le sens
d'extension ENV et l'axe d'extension AX d'une face convexe 61 à une
face concave 62
Par suite, la première couche principale 26 est solidarisée à la
première armature par sa face convexe 61, et la dernière couche
principale 27 est solidarisée à la deuxième armature par sa face
concave 62.
Selon un autre aspect, la première couche principale 26 et la
dernière couche principale 27 peuvent toutes les deux avoir des
formes de coiffe de sphère.
La figure 6 illustre une réalisation de ce type.
Selon cette réalisation, l'axe principal 411 associé à la première
couche principale 26 est parallèle à l'axe de battement AXBAT de
l'ensemble sustentateur associé. L'axe secondaire 461 associé à la
première couche principale 26 est parallèle à l'axe de traînée AXTRA
de l'ensemble sustentateur associé. La distance maximale Dl
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associée à la première couche principale 26 est supérieure à la
distance minimale D2 associée à la première couche principale 26.
L'axe principal 412 associé à la dernière couche principale 27
est parallèle à l'axe de traînée AXTRA de l'ensemble sustentateur
associé. L'axe secondaire 462 associé à la dernière couche principale
27 est parallèle à l'axe battement AXBAT de l'ensemble sustentateur
associé. La distance maximale D3 associée à la dernière couche
principale 27 est supérieure à la distance minimale D4 associée à la
dernière couche principale 27.
En outre, selon cette réalisation, l'axe principal 411 associé à la
première couche principale 26 et l'axe secondaire 462 associé à la
dernière couche principale 27 sont contenus dans un plan horizontal
orthogonal à un plan vertical contenant l'axe principal 412 associé à
la dernière couche principale 27 et l'axe secondaire 461 associé à la
première couche principale 26.
Par contre selon la réalisation de la figure 7, l'axe principal 411
associé à la première couche principale 26 et l'axe secondaire 462
associé à la dernière couche principale 27 sont contenus
respectivement dans deux plans horizontaux distincts. L'axe
secondaire 461 associé à la première couche principale 26 et l'axe
principal 412 associé à la dernière couche principale 27 sont
contenus dans deux plans verticaux distincts. Chaque plan vertical
est de fait orthogonal aux deux plans horizontaux et chaque plan
horizontal étant orthogonal aux deux plans verticaux.
Les figures 8 à 18 permettant d'illustrer un ensemble lamifié
selon l'invention, en explicitant comment définir géométriquement cet
ensemble lamifié.
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Selon la figure 8, une coiffe sphérique peut être obtenue à
l'aide d'une paroi sphérique 91.
En référence à la figure 9, cette paroi sphérique 91 est tronquée
en utilisant un tube 92 à section 93, orthogonale à l'axe d'extension
du tube, non circulaire. Cette section 93 s'étend selon un premier axe
40 sur une longueur 41 et un selon un deuxième axe 45 orthogonal au
premier axe 40 sur une largeur 46. Le premier axe est contenu dans
un plan de symétrie de la coiffe de sphère orthogonal au deuxième
axe, le deuxième axe étant contenu dans un plan de symétrie de la
coiffe de sphère orthogonal au premier axe.
La longueur 41 est supérieure à la largeur 46. Par exemple, la
longueur 41 est comprise entre un premier produit inclus et un
deuxième produit inclus, le premier produit étant égal à 1.05 multiplié
par ladite largeur 46, le deuxième produit étant égal à 1.35 multiplié
par la largeur 46.
Une telle méthode permet d'obtenir une couche en forme de
coiffe de sphère du type décrit précédemment.
Selon un autre aspect, la section 93 peut ne pas comporter de
point anguleux.
En particulier et en référence à la figure 16, la section 93 peut
avoir une forme d'ellipse 94. La longueur 41 représente alors la
dimension longitudinale d'un axe focal 42 de l'ellipse 94, et la largeur
46 représentant la dimension longitudinale du petit axe 47 de ladite
ellipse 94.
Selon la figure 17, la section 93 peut avoir une forme oblongue
95.
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= 20
Selon la figure 18, la section 93 peut avoir une forme
rectangulaire 96 à coins arrondis.
Indépendamment de la forme de la section et en référence à la
figure 10, une telle troncature d'une paroi sphérique avec un tube à
section non circulaire permet d'obtenir une couche principale 25 en
forme de coiffe de sphère du type décrit précédemment. Une couche
secondaire 30 peut aussi être obtenue de cette manière.
En référence aux figures 11 à 13, la première couche principal
26 et la dernière couche principale 27 peuvent être définies de la
même manière, en utilisant des tubes respectivement différents.
En référence à la figure 14, une surface latérale 60 est par
ailleurs définie. Cette surface latérale 60 relie la première couche
principale 26 et la dernière couche principale 27 pour délimiter une
enveloppe contenant l'ensemble lamifié. Plus précisément, une
première périphérie 51 de la première couche principale 26 et une
deuxième périphérie 52 de la dernière couche principale 27 sont
reliées par la surface latérale 60.
L'enveloppe délimitant l'ensemble lamifié comporte alors selon
le sens d'extension une face convexe de la première couche
principale, une face concave de la dernière couche principale, et la
surface latérale qui relie la face convexe de la première couche
principale à la face concave de la dernière couche principale. La
surface latérale est de fait lamifiée.
A cet effet, chaque point dit premier point 53 de la première
périphérie est relié par un arc 55 à un point dit deuxième point 54
de la deuxième périphérie qui présente le même azimut 56 que ce
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premier point au regard de l'axe d'extension AX. Chaque arc 55
représente ainsi une portion de la surface latérale 60.
Un tel arc 55 peut être selon l'illustration de la figure 14 un
segment de droite. De manière alternative, chaque arc 55 n'est pas
un segment de droite, mais peut être courbe.
En référence à la figure 15, au moins une couche principale 28
ou une couche secondaire 30 comprise entre la première couche
principale 26 et la dernière couche principale 27 a une forme de
coiffe de sphère délimitée par l'enveloppe élaborée précédemment.
Ainsi, chaque forme de coiffe de sphère d'une telle couche
représentant une partie d'une paroi sphérique 300 tronquée par ladite
surface latérale 60, chaque paroi sphérique présentant l'épaisseur de
la couche correspondante.
Les figures 20 à 28 illustrent diverses réalisations. Selon ces
réalisations, l'ensemble lamifié 20 peut comprendre une première
couche principale et une dernière couche principale en forme de
calotte sphérique. Par contre, au moins une couche intermédiaire a
une forme de coiffe de sphère.
Selon les figures 20 à 22, l'ensemble lamifié est optimisé pour
être plus résistant dans le plan de battement par rapport à un
ensemble lamifié usuel.
Selon les figures 23 à 25, l'ensemble lamifié est optimisé pour
être moins résistant dans le plan de battement par rapport à un
ensemble lamifié usuel.
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22
Selon les figures 26 à 28, l'ensemble lamifié est optimisé pour
être moins résistant dans le plan de battement et plus résistant dans
le plan de traînée par rapport à un ensemble lamifié usuel.
Naturellement, la présente invention est sujette à de
nombreuses variations quant à sa mise en oeuvre. Bien que plusieurs
modes de réalisation aient été décrits, on comprend bien qu'il n'est
pas concevable d'identifier de manière exhaustive tous les modes
possibles. Il est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit
par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente
invention.
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