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WO 2017/098120 PCT/FR2016/053201
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POSTE DE COMMANDE POUR PLATE-FORME DE TRAVAIL DE
NACELLE ELEVATRICE
La présente invention concerne le domaine des plates-formes élévatrices
mobiles
de personnel (désignées aussi par l'acronyme PEMP) encore communément appelées
nacelles élévatrices. Elle concerne plus particulièrement le poste de commande
agencé
sur la plate-forme de travail des nacelles élévatrices.
Les nacelles élévatrices sont des machines destinées à permettre à une ou
plusieurs
personnes de travailler en hauteur. Pour cela, elles comprennent une plate-
forme de
-- travail prévue pour recevoir les personnes. La plate-forme de travail est
supportée par
un mécanisme de levage qui permet de l'élever depuis une position abaissée sur
le
châssis de la nacelle élévatrice jusqu'à la position de travail souhaitée en
hauteur. En
particulier, le mécanisme de levage peut comprendre un mât articulé et/ou
télescopique
à l'extrémité duquel est montée la plateforme et des vérins hydrauliques pour
le déployer
-- par rapport au châssis.
Le mécanisme de levage est souvent agencé sur une tourelle qui est montée
pivotante sur le châssis, ce qui permet de changer l'orientation du mécanisme
de levage
- et donc de la plate-forme - par rapport au châssis. Enfin, le châssis est
généralement
équipé de roues ou chenilles permettant de déplacer la nacelle élévatrice au
sol. Il est le
-- plus souvent motorisé pour permettre un déplacement au sol autonome de la
nacelle
élévatrice.
La plate-forme est équipée d'un poste de commande permettant à un opérateur à
bord de la plate-forme de provoquer le déplacement de la plate-forme pour
atteindre la
position de travail souhaitée. Il comprend pour cela un pupitre muni d'organes
de
-- commande permettant à l'opérateur d'actionner le mécanisme de levage, voire
le
pivotement de la tourelle et éventuellement aussi le déplacement de la nacelle
au sol.
Lors du déplacement de la plate-forme provoqué par un opérateur au pupitre de
commande de la plate-forme, il existe le risque que l'opérateur se fasse
écraser contre
le pupitre de commande par un obstacle extérieur ¨ par exemple une partie d'un
-- bâtiment, d'un ouvrage d'art ou une branche d'arbre ¨ le heurtant par
derrière.
Pour protéger l'opérateur contre ce risque, WO 2011/015815 Al enseigne de
monter le pupitre de commande au garde-corps avec une possibilité de
pivotement à
l'encontre de ressorts de rappel. L'écrasement de l'opérateur contre le
pupitre provoque
son pivotement à l'encontre des ressorts de rappel et un capteur de proximité
détecte le
-- pivotement pour arrêter le déplacement de la plate-forme. Un inconvénient
de cette
solution est lié au fait que l'opérateur peut exercer en temps normal des
efforts
importants sur le pupitre par exemple en se retenant aux organes de commande
pour
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éviter d'être déséquilibré par les mouvements de la plate-forme. Pour éviter
un
déclenchement intempestif du système de détection d'écrasement, les ressorts
de rappel
doivent avoir une raideur importante. Par conséquent, l'écrasement n'est
détecté que si
l'effort d'écrasement de l'opérateur contre le pupitre est très important
lequel risque de
ce fait d'être blessé.
Il est aussi coi-mu de disposer au niveau du pupitre de commande une barre de
sécurité de manière à être interposée entre l'opérateur se tenant devant le
pupitre de
commande et ce dernier. Dans le cas où un obstacle extérieur le heurte par
derrière lors
du déplacement de la plate-forme, l'opérateur, poussé par l'obstacle vers le
pupitre de
commande, vient appuyer contre la barre de sécurité laquelle provoque alors
l'arrêt du
déplacement de la plate-forme. Un exemple d'une telle barre de sécurité est
divulgué
par FR 3 007 401 Al où la barre est montée basculante de part et d'autre du
pupitre de
commande.
Par ailleurs, le poste de commande comprend généralement un capot de
protection
rabattable sur le pupitre de commande. Lorsqu'il est ouvert, il permet à
l'opérateur
d'accéder aux organes de commande du pupitre de commande. Lorsqu'il est fermé,
il
recouvre le pupitre de commande afin de protéger les organes de commande ainsi
que
ses éventuels organes de signalisation et les instructions apposées sur le
pupitre contre
les salissures et les chocs lors des travaux exécutés par les personnes à bord
de la plate-
forme.
De tels postes de commande équipés d'une barre de sécurité et d'un capot de
protection rabattable présentent cependant un certain nombre d'inconvénients.
Ainsi, lorsque le capot est fermé, celui-ci ne recouvre généralement pas la
barre
de sécurité laquelle s'étend au-dessus du capot de protection et reste exposée
aux chocs
lors des travaux à bord de la plate-forme.
De plus, le fait qu'aussi bien la barre de sécurité et le capot soient
déplaçables par
rapport au pupitre complexifie la conception du poste de commande, compte tenu
du
fait que chacun dispose de ses propres moyens de montage qu'il convient de
loger dans
un espace restreint sur le pupitre de commande ou autour de celui-ci.
Par ailleurs, la présence de la barre de sécurité au-dessus du capot de
protection
gêne généralement la manipulation du capot de protection pour le déplacer
entre la
position ouverte et fermée.
Le but de la présente invention est de pallier au moins partiellement les
inconvénients précités.
Selon un aspect, l'invention vise plus particulièrement à faire en sorte que
la barre
de sécurité, ou autre élément remplissant la même fonction, gêne moins la
manipulation
du capot de protection du pupitre de commande lors de son ouverture ou
fermeture et
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soit moins exposée aux chocs lors des travaux exécutés par les personnes à
bord de la
plate-forme de travail.
A cette fin, la présente invention propose un poste de commande pour
plateforme
de travail de nacelle élévatrice, comprenant :
- un pupitre de
commande sur lequel sont agencés des organes de commande ;
- un capot de protection du pupitre de commande monté de manière déplaçable
entre :
o une première position dans laquelle le capot est fermé pour recouvrir
le
pupitre de commande, et
o une deuxième position dans laquelle le capot est ouvert pour permettre
la manipulation des organes de commande depuis le côté avant du
pupitre ;
- un élément longitudinal lié au capot pour se déplacer conjointement entre
la
première position et la deuxième position lequel élément longitudinal, lorsque
le capot est dans la deuxième position, s'étend à distance le long du côté
avant
du pupitre en faisant saillie par rapport au côté avant du pupitre ; et
- des moyens de détection d'une sollicitation extérieure de poussée de
l'élément
longitudinal vers le pupitre lorsque le capot est dans la deuxième position.
Lorsqu'il est installé à bord de la plate-forme de travail d'une nacelle
élévatrice,
le poste de commande est prévu pour ordonner le déplacement de la plate-forme
de
travail. Plus précisément, lorsque le capot est en position ouverte, il permet
à un
opérateur se tenant devant le pupitre de commande - c'est-à-dire devant le
côté avant
de celui-ci ¨ de manipuler les organes de commande pour déplacer la plate-
forme de
travail. L'élément longitudinal est alors positionné entre lui et le pupitre
de commande
sans empêcher la manipulation et la vision des organes de commande par
l'opérateur.
De cette façon, si l'opérateur est heurté par l'arrière par un obstacle auquel
il n'a pas
prêté attention lors du déplacement de la plate-forme de travail, il va être
poussé vers le
pupitre et donc venir appuyer sur l'élément longitudinal qu'il sollicite alors
en poussée
vers le pupitre. La poussée exercée par l'opérateur sur l'élément longitudinal
est
détectée par les moyens de détection. En coopération avec le circuit de
commande des
différents moyens de déplacement de la plate-forme, ils peuvent alors
provoquer par
exemple l'arrêt du déplacement en cours de la plate-forme afin d'éviter
l'écrasement de
l'opérateur contre le pupitre de commande et éventuellement enclencher un
signal
d'alarme lumineux et/ou sonore. L'homme du métier choisit le seuil de
détection de
manière appropriée pour protéger utilement l'opérateur contre l'écrasement. Il
est
préférable que le poste de commande soit conçu pour que la sollicitation
extérieure de
poussée de l'élément longitudinal vers le pupitre - qui est détectée par les
moyens de
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détection pour protéger l'opérateur contre le risque d'écrasement - ne
provoque pas la
fermeture du capot. Il suffit pour cela que la fermeture du capot se fasse par
une
sollicitation extérieure suivant une direction différente.
Au contraire, lorsque le capot est dans la position fermée, il protège le
pupitre de
commande contre les salissures et les chocs. Etant donné qu'il se déplace
conjointement
avec le capot de protection entre les première et deuxième positions,
l'élément
longitudinal ne se trouve plus dans la position en saillie par rapport au côté
avant du
pupitre de commande lorsque le capot est fermé, mais dans une position à
l'écart. Cela
est acceptable car il n'est pas utile que la sécurité contre l'écrasement de
l'opérateur
contre le pupitre soit active dans ce cas. En effet, lorsque le capot est
fermé, l'opérateur
n'a généralement pas accès aux organes de commande du pupitre. Cette situation
ne
correspond donc pas à une phase de manoeuvre de la plate-forme par un
opérateur à
bord de celui-ci. En revanche, cette situation peut correspondre à une phase
de travaux
exécutés par les personnes à bord de la plate-forme qui est à l'arrêt. Du fait
de son
positionnement à l'écart, l'élément longitudinal est moins exposé aux chocs
lors des
travaux réalisés par les personnes à bord de la plate-forme. Par ailleurs, la
manipulation
du capot pour le faire passer de la position ouverte à la position fermée et
réciproquement n'est plus gênée ou moins du fait de leur déplacement conjoint.
L'élément longitudinal peut être rigide. Dans ce cas, il peut avantageusement
servir de moyen de préhension du capot pour le déplacer entre les positions
ouverte et
fermée. Il est de préférence droit, mais il peut avoir une forme différente
par exemple
arquée. L'élément longitudinal peut également être souple, par exemple sous la
forme
d'un cordon tendu entre deux barres latérales agencées fixement sur le capot
de
protection, les moyens de détection opérant par rapport à la tension appliquée
sur le
cordon similairement à la technologie divulguée dans EP 2 096 078 Al.
Le poste de commande est préférentiellement conçu et prévu pour être installé
à
bord de la plate-forme de travail d'une nacelle élévatrice de manière à ce
qu'un
opérateur puisse manipuler et voir les organes de commandes du pupitre de
commande
lorsqu'il se tient droit debout devant le pupitre de commande et que le capot
de
protection est ouvert. L'on comprendra aussi que le poste de commande est
préférentiellement conçu pour que dans la position précitée du capot et de
l'opérateur
devant le pupitre, ce soit avec le buste ou la taille que l'opérateur pousse
sur l'élément
longitudinal lorsqu'il est poussé vers le pupitre par un obstacle le heurtant
par l'arrière.
L'opérateur s'entend comme étant une personne de référence normalement
proportionnée ayant une stature choisie entre 1,70 m et 1,90 m.
Selon un mode de réalisation préféré, lorsque le capot est dans la deuxième
position, l'élément longitudinal est agencé pour se déplacer vers le côté
arrière du
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pupitre lorsqu'il est soumis à une sollicitation extérieure de poussée vers le
pupitre, les
moyens de détection opérant par détection du déplacement de l'élément
longitudinal
vers le côté arrière du pupitre. Ce déplacement de l'élément longitudinal
permet de
limiter ou supprimer l'effort d'écrasement appliqué à l'opérateur lorsqu'il
est heurté par
5 derrière par un obstacle lors du déplacement de la plate-forme. De plus,
la détection du
déplacement de l'élément longitudinal est simple à mettre en oeuvre par
exemple à l'aide
d'un capteur de position d'une technologie appropriée quelconque : contacteur
à galet,
capteur inductif, capteur optique, etc.
Dans ce mode de réalisation, il peut avantageusement être prévu que les moyens
de détection opèrent par détection du déplacement de l'élément longitudinal au-
delà
d'une position prédéterminée vers le côté arrière du pupitre, l'élément
longitudinal étant
apte à se déplacer vers le côté arrière du pupitre au-delà de cette position
prédéterminée.
En effet, le surdéplacement de l'élément longitudinal au-delà de cette
position
prédéterminée limite l'effort appliqué sur l'opérateur dans le cas où malgré
la
commande d'arrêt provoquée par les moyens de détection, la plate-forme
continue à se
déplacer par effet d'inertie.
Selon un autre mode de réalisation préféré qui peut être mis en oeuvre
indépendamment ou en combinaison avec le précédent, les moyens de détection
opèrent
par détection de dépassement de seuil de la force de sollicitation extérieure
de poussée
de l'élément longitudinal vers le pupitre. L'homme du métier choisit le seuil
de
détection de manière appropriée pour protéger utilement l'opérateur contre
l'écrasement. Il est de préférence fixé à une valeur inférieure ou égale à 40
daN et encore
plus préférablement inférieure ou égale à 20 daN. Néanmoins, il est préférable
que le
seuil de détection soit suffisamment élevé pour éviter un déclenchement
intempestif des
moyens de détection en cas d'action involontaire de l'opérateur sur l'élément
longitudinal en l'absence de risque d'écrasement. Il est choisi en
considération
notamment du fait que les moyens de détection opèrent par rapport à un
déplacement
de l'élément longitudinal ou non, ainsi que de l'importance et des modalités
de son
déplacement le cas échéant. S'ils n'opèrent pas par rapport à un déplacement
de
l'élément longitudinal, le seuil de détection est de préférence fixé à au
moins 10 daN.
Quel que soit le mode de réalisation précité, il peut être avantageusement
prévu
que, lorsque le capot est dans la deuxième position, l'élément longitudinal
soit maintenu
en position vis-à-vis d'une sollicitation extérieure de poussée de celui-ci
vers le pupitre
jusqu'à un niveau de force de poussée donné au¨delà duquel l'élément
longitudinal se
déplace vers le côté arrière du pupitre. Ce déplacement de l'élément
longitudinal permet
de limiter ou supprimer l'effort d'écrasement appliqué à l'opérateur lorsqu'il
est heurté
par derrière par un obstacle lors du déplacement de la plate-forme. Ce
maintien en
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position permet d'éviter un déclenchement intempestif des moyens de détection
en cas
d'action involontaire de l'opérateur sur l'élément longitudinal en l'absence
de risque
d'écrasement. L'homme du métier choisit ce niveau de force de poussée donné de
manière appropriée pour protéger utilement l'opérateur contre l'écrasement. Il
est
préférablement fixé à une valeur inférieure ou égale à 40 daN, plus
préférablement
inférieure ou égale à 20 daN, voire plus préférablement encore inférieure ou
égale à 10
daN. Dans le cas où les moyens de détection opèrent par détection de
dépassement de
seuil de la force de sollicitation extérieure de poussée de l'élément
longitudinal vers le
pupitre indépendamment du déplacement de l'élément longitudinal vers l'arrière
du
pupitre, il est préférable de coordonner le seuil de détection et le niveau de
force de
poussée donné de manière à remplir efficacement le rôle de sécurisation de
l'opérateur.
Pour cela, le seuil de détection est choisi inférieur au niveau de force de
poussée donné
afin que les moyens de détection déclenchent et provoquent l'arrêt du
déplacement de
la plate-forme avant le déplacement de l'élément longitudinal. En conséquence,
si la
plate-forme continue à se déplacer par effet d'inertie, l'élément longitudinal
se
déplacera vers le côté arrière du pupitre dès que le niveau de force de
poussée donné est
dépassé à son tour, ce qui soulagera avantageusement l'opérateur. Ce cas peut
correspondre à un élément longitudinal réalisé sous la forme d'une barre
rigide sensible
à l'effort telle que divulguée dans GB 2 481 709 A laquelle peut être agencée
par
exemple fixement sur le capot de protection, ce dernier étant monté déplaçable
vers le
côté arrière du pupitre pour procurer l'aptitude au déplacement de la barre
dans cette
direction.
Il est avantageux que l'élément longitudinal soit ainsi maintenu en position
par
des moyens de rappel développant un effort de rappel, de préférence élastique,
de
l'élément longitudinal tout au long de son déplacement vers le côté arrière du
pupitre.
De ce fait, lorsque la sollicitation extérieure de poussée de l'élément
longitudinal cesse,
il est ramené dans sa position de repos.
Dans ce cas, il est encore avantageux que les moyens de détection opèrent par
détection du déplacement de l'élément longitudinal au-delà d'une position
prédéterminée vers le côté arrière du pupitre et que, d'une part, la distance
mesurée en
ligne droite entre la position prédéterminée de détection du déplacement de
l'élément
longitudinal et la position de l'élément longitudinal en l'absence de
sollicitation
extérieure de poussée vers le pupitre sur celui-ci ¨ c'est-à-dire sa position
de repos -
lorsque le capot est dans la deuxième position, soit supérieure ou égale à 2
cm, et,
d'autre part, que la force de poussée requise pour déplacer l'élément
longitudinal
jusqu'à sa position prédéterminée de détection soit inférieure ou égale 10
daN. En effet,
ces mesures procurent une protection très efficace de l'opérateur contre
l'écrasement en
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raison du faible effort d'actionnement requis tout en évitant un déclenchement
intempestif des moyens de détection en raison de la distance de déplacement
requise de
la part de l'élément longitudinal dans le cas où l'opérateur appuie
involontairement sur
celui-ci en dehors d'une situation de risque d'écrasement. Cependant, il est
préférable
que la force de poussée requise pour déplacer l'élément longitudinal jusqu'à
sa position
prédéterminée de détection soit choisie supérieure ou égale à 2 daN pour
éviter une trop
grande sensibilité de déclenchement notamment vis-à-vis des accélérations de
la plate-
forme. En revanche, si la distance précitée entre la position prédéterminée de
détection
du déplacement de l'élément longitudinal et sa position de repos lorsque le
capot est
ouvert est inférieure à 2 cm, alors la force de poussée requise pour déplacer
l'élément
longitudinal jusqu'à sa position prédéterminée de détection est de préférence
choisie ç
au moins 10 daN.
Selon un mode de réalisation, le déplacement du capot entre la première
position
et la deuxième position se fait par basculement ou encore plus précisément par
pivotement. Cela permet une mise à l'écart de l'élément longitudinal
particulièrement
adaptée à le protéger des chocs et des salissures lorsque le capot est en
position fermée.
De plus, le montage pivotant est particulièrement fiable et simple à mettre en
oeuvre.
Selon un mode de réalisation, l'élément longitudinal est agencé fixement au
capot.
Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux indépendamment de
l'intérêt de
la mise à l'écart de l'élément longitudinal pour le protéger des chocs et des
salissures
lorsque le capot est fermé. En effet, il simplifie le montage du capot et de
l'élément
longitudinal sur le pupitre de commande ou autour de lui puisqu'il permet de
se passer
d'éléments de montage propres à l'élément longitudinal à cette fin et son
agencement
fixe au capot est simple à mettre en oeuvre. De plus, dans le cas où l'élément
longitudinal
est déplaçable vers le côté arrière du pupitre, il évite le risque
d'interférence entre
l'élément longitudinal ou des éléments le supportant - ainsi que des doigts de
l'opérateur
s'il tient ces derniers - avec le capot puisqu'ils se déplacent alors
conjointement. Par
ailleurs, si les moyens de détection opèrent par détection du déplacement de
l'élément
longitudinal vers le côté arrière du pupitre, l'on comprendra que cette
détection peut
être mise en oeuvre avec un capteur quelconque approprié coopérant avec le
capot pour
détecter le déplacement de ce dernier puisque les deux se déplacent
conjointement, ce
qui est avantageusement simple à mettre en oeuvre.
Dans ce mode de réalisation, il est avantageux que l'élément longitudinal soit
le
bord avant du capot, soit une barre agencée sur le capot à distance du bord
avant du
capot pour définir au moins un espace libre entre la barre et le bord avant du
capot, étant
précisé que le bord avant du capot est le bord du capot situé vers le côté
avant du pupitre
lorsque le capot est dans la deuxième position. Dans ce cas, le capot peut
présenter une
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zone adjacente au bord avant qui est réalisée en matière transparente ou
translucide au
travers de laquelle les organes de commande du pupitre sont visibles lorsque
le capot
est dans la deuxième position. Il peut aussi être prévu que les organes de
commande du
pupitre soient visibles au travers de l'au moins un espace libre entre la
barre et le bord
avant du capot lorsque le capot est dans la deuxième position.
Par ailleurs, il peut être prévu que le capot soit monté par rapport au
pupitre par
une liaison pivotante et coulissante pour déplacer le capot, d'une part, par
pivotement
pur entre la première position et la deuxième position, et, d'autre part, par
coulissement
vers le côté arrière du pupitre à partir de la deuxième position du capot
lorsque l'élément
longitudinal est soumis à une sollicitation extérieure de poussée vers le
pupitre. Le fait
d'utiliser des liaisons différentes pour l'ouverture et la détection
d'écrasement permet
de mettre au point ces deux fonctions de manière séparée pour optimiser leur
fonctionnement.
L'invention porte aussi sur une nacelle élévatrice, comprenant :
- une plate-forme de travail ;
- un mécanisme de levage de la plate-forme de travail ; et
- un poste de commande selon l'invention telle que décrit précédemment
lequel
est agencé sur la plate-forme de travail ;
dans lequel :
- le poste de commande permet à un opérateur de provoquer le déplacement de la
plate-forme de travail ; et
- les moyens de détection du poste de commande provoquent l'arrêt du
déplacement en cours de la plate-forme de travail en cas de détection d'une
sollicitation extérieure de poussée de l'élément longitudinal en direction du
pupitre de commande lorsque le capot est dans la deuxième position.
D'autres aspects, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à
la
lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation préféré de
l'invention, donnée
à titre d'exemple et en référence au dessin annexé.
La figure 1 représente une vue en perspective d'une nacelle élévatrice dont la
plate-forme de travail est équipée d'un poste de commande selon un premier
mode de
réalisation de l'invention.
Les figure 2 et 4 représentent chacune une vue en perspective de la plate-
forme
de travail de la nacelle élévatrice de la figure 1, le capot de protection du
poste de
commande étant respectivement en position fermée et en position ouverte.
Les figures 3 et 5 représentent un agrandissement local de la figure 2,
respectivement de la figure 4, au niveau du poste de commande.
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Les figures 6 et 7 représentent respectivement une vt.i.e de face et une
vt.i.e de côté
de la plate-forme de travail de la figure 1 avec un opérateur debout devant le
poste de
commande.
La figure 8 représente une vue de côté de la plate-forme de travail de la
figure 1
avec l'opérateur debout devant le poste de commande et poussé contre celui-ci
par un
obstacle extérieur.
Les figures 9, 10 et 11 représentent à chaque fois une vue de côté du poste de
commande de la figure 1 montrant la façon de monter le capot de protection à
des
supports de montage, le capot de protection étant respectivement en position
fermée, en
position ouverte au repos et en position ouverte, repoussée par l'opérateur
vers le côté
arrière du pupitre de commande.
La figure 12 représente une vue en perspective du poste de commande de la
figure
1 observé depuis l'arrière de celui-ci, le capot de protection étant en
position ouverte
au repos.
La figure 13 est un agrandissement local de la figure 12 au niveau du côté
latéral
du poste de commande.
La figure 14 représente une vue en perspective d'un poste de commande selon
une variante à celui des figures 1 à 13, le capot de protection étant en
position ouverte
au repos.
Les figure 15 et 17 représentent chacune une vue en perspective d'une plate-
forme
de travail similaire à celle de la figure 1, mais équipée d'un poste de
commande selon
un autre mode de réalisation, son capot de protection étant respectivement en
position
fermée et en position ouverte.
Les figures 16 et 18 représentent chacune une vue de côté du poste de commande
des figures 15 et 17, le capot de protection étant respectivement en position
fermée et
en position ouverte au repos.
Un premier mode de réalisation de l'invention est décrit maintenant en
référence
aux figures 1 à 13. La figure 1 illustre une nacelle élévatrice dont la plate-
forme de
travail 10 est équipée d'un poste de commande 20 selon l'invention.
La nacelle élévatrice comprend un châssis 2 équipé de roues 6 pour la déplacer
au
sol. Alternativement ou en combinaison, le châssis 2 est équipé de chenilles
aux mêmes
fins. Le châssis 2 est de préférence motorisé pour assurer le déplacement
autonome de
la nacelle élévatrice au sol.
La plate-forme 10 est prévue pour recevoir une ou plusieurs personnes à bord,
ainsi que les outils et matériaux utiles aux travaux à réaliser en hauteur.
Elle est
supportée par un mécanisme de levage 8 pour l'élever depuis une position
abaissée sur
le châssis 2 de la nacelle élévatrice jusqu'à la position de travail souhaitée
en hauteur.
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En l'occurrence, il comprend un mât articulé et télescopique à l'extrémité
duquel est
montée la plateforme 10 et des vérins hydrauliques pour le déployer par
rapport au
châssis 2. Le mécanisme de levage 8 est agencé sur une tourelle 4 motorisée
permettant
de la faire pivoter autour d'un axe vertical par rapport au châssis 2. La
tourelle 4 permet
5 ainsi
de changer l'orientation du mécanisme de levage 8 - et donc de la plate-forme
10
- par rapport au châssis 2.
Le poste de commande 20 permet à un opérateur 0 à bord de la plate-forme 10 de
provoquer le déplacement de la plate-forme 10 pour atteindre la position de
travail
souhaitée. Il peut ainsi actionner le mécanisme de levage 8 et le pivotement
de la tourelle
10 4. Il
peut être prévu qu'il puisse aussi provoquer le déplacement de la nacelle
élévatrice
au sol.
L'on comprendra qu'un poste de commande selon l'invention peut être montée
sur la plate-forme de travail de nacelles élévatrices ayant une constitution
différente,
par exemple qui ont un autre type de mécanisme de levage 8 ou encore qui sont
dépourvues de tourelle 4 auquel cas le mécanisme de levage est monté
directement sur
le châssis.
La figure 2 montre la plate-forme de travail 10. Elle comprend un sol 12
entouré
d'un garde-corps 14. Une ouverture 17 entre deux montants 17a, 17b du garde-
corps 14
permet aux personnes d'accéder sur la plate-forme 10.
Le poste de commande 20 comprend un capot de protection 40. Le capot 40 y est
représenté en position fermée tandis qu'il est représenté en position ouverte
sur la figure
4.
Le poste de commande 20 comprend un pupitre de commande 22 visible sur les
figures 4 et 5. Il est équipé d'organes de commande 24 destinés à être
manipulés par
l'opérateur 0 pour lui permettre de déplacer la plate-forme 10 jusqu'à la
position
souhaitée de travail en hauteur. Le pupitre de commande 22 est monté de
préférence de
manière fixe par rapport au garde-corps 14. En l'occurrence, il est monté sur
des plaques
de support 74 soudées sur une barre 70 qui est fixée à deux montants verticaux
18a, 18b
du garde-corps 14 par l'intermédiaire d'une pièce intercalaire respective 70a,
70b.
Comme nous le verrons plus en détail plus loin, le passage entre les positions
ouverte et fermée du capot 40 se fait par pivotement autour d'un axe fictif
parallèle au
bord avant du pupitre de commande 22. Le bord avant du pupitre 22, ainsi que
son côté
avant, sont définis conventionnellement comme étant ceux correspondant au côté
du
pupitre devant lequel se tient l'opérateur 0 à bord de la plate-forme 10 pour
manipuler
les organes de commande 24. Au contraire, le côté arrière du pupitre 22 est le
côté
opposé et qui est généralement vers l'extérieur de la plate-forme 10.
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Lorsque le capot 40 est fermé, il recouvre le pupitre de commande 22 et le
protège
contre les salissures et les chocs lors des travaux effectués par les
personnes à bord de
la plate-forme 10. Dans cette position, les organes de commande 24 ne sont pas
accessibles à l'opérateur O. En conséquence, il n'a pas la possibilité de
faire déplacer
la plate-forme 10.
Une barre 42 est agencée fixement sur le capot 40. Elle peut par exemple être
réalisée monobloc avec le capot 42 par moulage de matière plastique ou
composite ou
être rapportée sur le capot 40 par tout moyen approprié tel que vissage ou
soudage selon
la matière du capot 40. La barre 42 est en l'occurrence droite et s'étend
horizontalement
et à distance du bord avant du capot 40 tout en étant parallèle à celui-ci. La
barre 42 se
poursuit à ses extrémités par deux montants conférant une forme d'ensemble en
U et
servant à agencer la barre 42 au capot 40. Mais différentes variantes sont
possibles. Par
exemple, un montant peut être agencé centralement à la barre 42 pour conférer
une
forme globale en T, la barre 42 étant agencée sur le capot 40 par le biais de
ce montant.
Selon une autre variante, la barre 42 peut avoir une forme globalement arquée
et être
agencée directement sur le capot 40 par ses deux extrémités opposées.
Lorsque le capot 40 est ouvert, la barre 42 joue le rôle de barre de sécurité
contre
l'écrasement de l'opérateur sur le pupitre 22. Elle est alors parallèle au
bord avant du
pupitre 22 et s'étend tout le long du bord avant du pupitre 22 à distance de
celui-ci. Elle
fait saillie par rapport au côté avant du pupitre 22 en l'occurrence au-dessus
du pupitre
22. Elle est ainsi positionnée entre le buste de l'opérateur 0 et le pupitre
22 comme cela
est visible sur la figure 7. L'espace entre le bord avant du capot 40 et la
barre 42 est
libre de matière, ce qui permet à l'opérateur 0 de voir les organes de
commande 24
lorsque le capot 40 est ouvert. L'opérateur 0 accède aux organes de commande
24 en
passant les mains en-dessous de la barre 42.
La figure 8 illustre l'actionnement de la barre 42 par le buste de l'opérateur
0 qui
est poussé ¨ cf flèche F2 - vers le pupitre 22 par un obstacle C le percutant
par l'arrière
lors du déplacement de la plate-forme 10 conformément à la flèche Fi. L'effort
exercé
sur la barre 42, s'il dépasse un niveau donné, a pour effet de déplacer le
capot 40 vers
le côté arrière du pupitre 22 et ce déplacement est détecté pour stopper
automatiquement
le déplacement en cours de la plate-forme 10 afin de protéger l'opérateur 0 de
l'écrasement contre le pupitre 22.
Les figures 9 à 13 illustrent le montage du capot 40 par rapport au garde-
corps 14.
Plus particulièrement, le capot 40 est monté par chaque côté latéral à un
support vertical
30 agencé fixe par rapport au garde-corps 14. Les figures 9 à 13 montrent son
montage
pour un côté latéral, étant précisé qu'il est identique pour l'autre côté
latéral du capot
40. Un cache 38 recouvrant le support 30 a été omis dans ces figures afin de
montrer le
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détail du montage. Ce cache est de préférence vissé sur le support 30 par
exemple aux
points 36 et au plot 32 visibles sur la figure 13.
Le support latéral 30 est en l'occurrence soudé sur la barre 70. Les supports
latéraux 30 sont agencés perpendiculairement au bord avant du pupitre 22 et
sont
parallèles entre eux. Le capot 40 présente de chaque côté latéral un pion 44.
Les deux
pions 44 sont coaxiaux autour d'un axe fictif qui est parallèle à la barre 42.
Chaque pion
44 est inséré dans une fente 34 ménagée dans le support vertical 30
correspondant. Les
deux fentes 34 sont parallèles entre elles et s'étendent vers le côté arrière
du pupitre 22.
Leur dimensionnement est approprié pour permettre à la fois le pivotement et
le
coulissement des pions 44 dans les fentes 34. Les pions 44 sont sollicités
élastiquement
vers l'extrémité avant des fentes 34. En l'occurrence, la sollicitation
élastique est
réalisée au moyen d'un ressort de traction 60 respectif dont une extrémité est
liée au
pion 44 et l'autre est fixée sur le plot 32 du support 30.
Dans la position fermée qui est illustrée par la figure 9, le capot 40 repose
par
gravité en butée sur une barre horizontale 16 du garde-corps 14, en
l'occurrence par des
rainures 46 ménagées dans les parties latérales du capot 40. Les rainures 46
en
coopération avec la barre 16 excluent aussi que le capot 40 puisse être
repoussé
accidentellement vers le côté arrière du pupitre 22. Par ailleurs, la barre 42
est
positionnée vers le bas, à un niveau en-dessous du pupitre 22 et en arrière
par rapport
au bord avant du capot 40. La barre 42 est ainsi protégée contre les
salissures et les
chocs lors des travaux exécutés par les personnes à bord de la plate-forme 10.
Pour passer le capot 40 de la position fermée de la figure 9 à la position
ouverte
de la figure 10, l'opérateur 0 le fait pivoter dans le sens indiqué par la
flèche F3, c'est-
à-dire en faisant basculer le capot 40 au-dessus du pupitre 20 dans le sens
avant vers
l'arrière. Il peut réaliser cette opération en utilisant la barre 42 comme
moyen de
préhension. Le passage de la position fermée à la position ouverte se fait par
pivotement
pur car les ressorts 60 maintiennent les pions contre l'extrémité avant des
fentes 34. Les
ressorts 60 ne s'opposent pas au pivotement, étant donné qu'ils sollicitent
les pions 44
uniquement en coulissement. Arrivé en position ouverte, le pivotement du capot
40 est
arrêté par son bord arrière 48 qui vient en butée contre la barre 70. De plus,
deux lames
élastiques 72 agencées fixement sur la barre 70 coopèrent avec le bord arrière
48 du
capot 4 pour éviter qu'il ne puisse pivoter accidentellement vers la position
fermée.
Alternativement, ces lames élastiques 72 sont omises et le capot 40 est
maintenu en
position ouverte sous l'effet de son poids.
Le passage du capot 40 de la position ouverte à la position fermée se fait de
manière similaire par pivotement pur en sens inverse après avoir surmonter
l'effort de
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maintien élastique des lames 72. A nouveau, la barre 42 peut être utilisée
comme moyen
de préhension pour fermer le capot.
Les figures 4, 5 et 10 représentent le capot 40 en position ouverte au repos,
c'est-
à-dire en l'absence d'effort extérieur de poussée sur la barre 42 vers le
pupitre 22. Au
contraire, dans le cas où l'opérateur 0 est debout devant le pupitre de
commande 22
comme illustré à la figure 7 et que survient un obstacle C le heurtant par
derrière comme
illustré à la figure 8, il va être poussé vers le pupitre 22 ¨ cf. flèche F2 -
et va appuyer
en l'occurrence avec son buste contre la barre 42. Cet effort tend à faire
pivoter le capot
40 autour des pions 44 dans le sens de la flèche F3 représentée sur la figure
9, mais ce
pivotement est stoppé par le bord arrière 48 du capot 40 qui est en butée
contre la paroi
verticale de la barre 70. Par conséquent, dès lors que l'effort exercé sur la
barre 42 ¨
illustré par la flèche F4 sur la figure 11 - surmonte l'effort élastique de
rappel développé
par les ressorts 60, les pions 44 coulissent dans les fentes 34 ¨ cf flèche F5
- et donc le
capot 40 ainsi que la barre 42 se déplacent vers le côté arrière du pupitre
22.
Un capteur détecte le déplacement du capot 40 - et donc de la barre 42 - vers
le
côté arrière du pupitre 22. En l'occurrence, il s'agit d'un capteur inductif
35 monté fixe
sur le support 30 qui coopère avec un disque 45 monté coaxial avec le pion 44.
Lorsque
le pion 44 est à l'extrémité avant de la fente 34, le capteur 35 fait face au
disque 45.
Ceci est donc le cas dans la position fermée du capot 40 illustrée à la figure
9 et dans sa
position ouverte illustrée à la figure 10 et dans toute position de pivotement
intermédiaire entre ces deux positions lors de l'ouverture ou de la fermeture
du capot
40. En revanche, lorsque le pion 44 coulisse dans la fente 34 vers l'arrière
au-delà d'une
position donnée, le capteur 35 ne fait plus face au disque 45 comme cela est
visible à la
figure 11.
Le capteur 35 est relié au circuit électronique du poste de commande 20 qui
arrête
le déplacement en cours de la plate-forme 10 au moment où le dépassement de
cette
position est détecté par le capteur 35. Par arrêt du déplacement en cours de
la plate-
forme 10, il faut comprendre l'arrêt de tout mouvement en cours ordonné par
l'opérateur
0 à partir du pupitre 22 du mécanisme de levage 8 et de la tourelle 4, ainsi
que le cas
échéant le déplacement de la nacelle élévatrice au sol. La détection du
dépassement de
cette position revient en fait à détecter que l'effort d'écrasement appliqué à
la barre 42
vers le pupitre 22 a dépassé un seuil donné qui correspond à l'effort de
rappel développé
par les ressorts 60 à cette position des pions 44.
L'on comprendra que d'autres capteurs peuvent être utilisés à la place des
capteurs inductifs 35 tels que des capteurs à galet ou des capteurs optiques.
Ce système
de détection du déplacement du capot 40 peut être mis en oeuvre que pour un
des deux
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pions 44, mais il est préférable de le faire pour les deux pour des raisons de
fiabilité et
de redondance de la sécurité.
Comme cela est visible sur la figure 11, le pion 44 a la possibilité de
coulisser
dans la fente 34 vers le côté arrière du pupitre 22 au-delà de cette position
donnée de
détection du déplacement du pion 44. Cela permet de continuer à limiter
l'effort
d'écrasement subi par l'opérateur 0 si la plate-forme 10 continue à se
déplacer par effet
d'inertie.
Lorsque l'action sur la barre 42 cesse, les ressorts de rappel 60 tirent les
pions 44
jusqu'à l'extrémité avant des fentes 34 et ramènent donc le capot 40 - et la
barre 42 -
vers la position de repos en position ouverte de la figure 10.
Les ressorts 60 sont choisis pour développer un effort de rappel adéquat pour
à la
fois protéger efficacement l'opérateur 0 et éviter un déclenchement
intempestif du
système de détection de dépassement d'effort. De préférence, ils sont choisis
pour que
l'effort extérieur de poussée de la barre 42 requis pour déplacer la barre 42
jusqu'à la
position de détection du déplacement par le ou les capteurs 35 soit inférieur
ou égal à
10 daN et supérieur ou égal à 2 daN, tandis que la détection du déplacement de
la barre
42 par le ou les capteurs 35 intervient préférablement pour un déplacement de
celle-ci
d'au moins 2 cm mesuré en ligne droite à partir de sa position de repos
lorsque le capot
est ouvert.
La figure 14 représente une vue en perspective d'un poste de commande 120
selon
une variante du poste de commande 20 des figures 1 à 13, le capot de
protection 140
étant représenté en position ouverte au repos. Les éléments identiques portent
les mêmes
numéros de référence. La barre 142 correspond à la barre 42 du poste de
commande 20.
La seule différence avec le poste de commande 20 réside dans le fait que la
fenêtre qui
était définie entre la barre 42 et le bord avant du capot 40 n'est plus libre
de matière,
mais pourvue d'un écran 141 transparent ou translucide. L'écran 141 permet à
l'opérateur de voir au travers les organes de commande 24 lorsque le capot 140
est
ouvert tandis qu'ils restent accessibles à la manipulation en passant les
mains sous la
barre 142 comme dans le cas du poste de commande 20. Dans ce mode de
réalisation,
la barre 142 définit alors le bord avant du capot 140.
Les figures 15 à 18 illustrent schématiquement un mode de réalisation du poste
de commande 220 qui est une variante du poste de commande 20 des figures 1 à
13.
Les éléments identiques portent les mêmes références tandis que les éléments
modifiés
portent les mêmes numéros augmentés de 200. La différence par rapport au poste
de
commande 20 réside dans le fait que le passage entre les positions ouverte et
fermée du
capot 240 est réalisé en sens inverse par rapport au capot 40 du poste de
commande 20.
Autrement dit, le passage de la position fermée ¨ montrée aux figures 15 et 16
¨ à la
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position ouverte ¨ montrée aux figures 17 et 18 ¨ se fait par pivotement dans
le sens
montré par la flèche F6, c'est-à-dire par basculement sous le pupitre 22
depuis l'avant
du pupitre vers l'arrière du pupitre. De ce fait, lorsque le capot 240 est
fermé, la barre
de sécurité 242, qui est agencée fixement au capot 240, est positionnée du
côté arrière
5 du pupitre 22 et orientée vers le bas de celui-ci. La barre de sécurité
est alors protégée
contre les salissures et les chocs lors des travaux exécutés par les personnes
à bord de
la plate-forme. Pour faciliter son ouverture, le capot 240 peut présenter un
relief ou une
ouverture formant poignée de préhension dans une zone du capot qui est située
vers le
côté avant du pupitre 22 lorsqu'il est en position fermée. En l'occurrence, le
capot 240
10 présente une nervure longitudinale 280 à cette fin.
Lorsque le capot 240 est ouvert, la barre 242 fait saillie par rapport au côté
avant
du pupitre 22. Elle est alors interposée entre le pupitre 22 et l'opérateur
qui se tient
debout devant le pupitre 22. La barre 242 joue alors le rôle de barre de
sécurité contre
l'écrasement de l'opérateur sur le pupitre 22 similairement au cas de la barre
42 du poste
15 de commande 20. Dans ce cas, l'opérateur - ayant une stature telle que
déjà mentionnée
- vient en contact avec la barre 42 plutôt avec la taille que le buste car la
barre 242 se
situe à un niveau plus bas que la barre 42 du poste de commande 20. S'il
appuie
suffisamment fort sur la barre 242 ¨ cf. flèche F7 -, il va provoquer le
coulissement du
capot 240 vers le côté arrière du pupitre 22 : cf. flèche Fg.
Le montage du capot 240 au garde-corps peut être réalisé de manière similaire
au
cas du capot 40, c'est-à-dire par des pions coopérant avec des fentes ménagées
dans des
supports verticaux fixés au garde-corps ¨ similaires aux supports 30, mais non
visibles
en l'occurrence car couverts par des caches 238 - et sollicités par des
ressorts de rappel
afin de procurer les possibilités de pivotement et de coulissement du capot
240. De ce
fait, le montage n'est pas détaillé à nouveau. La détection du coulissement
des pions
peut être réalisée de la même manière. Des adaptations sont apportées pour
permettre
le basculement du capot 240 sous le pupitre 22. En particulier, les barres 16
et 70 sont
supprimées et les supports du pupitre 22 ¨ non visibles - sont adaptés et
fixés
latéralement aux montants 18a, 18b. La fonction de butée du capot 240 en
position
fermée de la barre 16 peut être exercée par une butée fixée sur les supports
du pupitre
22 ou sur les supports verticaux précités. De même, la fonction de butée
arrêtant le
pivotement du capot 240 en position ouverte et stoppant son pivotement en cas
de
poussée sur la barre 242 vers le pupitre 22 conformément à la flèche F7 est
adaptée et
peut être réalisée en coopération avec les côtés latéraux du capot 240. Les
lames
élastiques 72 peuvent être supprimées ou remplacées par des lames élastiques
agencées
sur les supports verticaux précités liés au garde-corps et coopérant avec les
côtés
latéraux du capot 240.
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Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples et aux
modes
de réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses
variantes
accessibles à l'homme de l'art. Ainsi, la barre 42 peut ne pas être agencée
fixement au
capot 40, mais néanmoins être liée au capot de manière à se déplacer
conjointement
entre les positions ouverte et fermée du capot. Par exemple, le capot et la
barre peuvent
être montés par chaque côté latéral en pivotement pur autour d'un même axe
fictif par
rapport au garde-corps de la plate-forme et être lié entre eux au niveau des
liaisons
pivotantes par des ressorts de torsion. Plus précisément, une extrémité du
ressort de
torsion prend appui sur une première butée ménagée sur le côté latéral du
capot tandis
que l'autre extrémité du ressort prend appui sur le montant latéral de la
barre en forme
de U de manière à solliciter élastiquement ce montant contre une autre butée
ménagée
sur le côté latéral du capot et qui est décalée angulairement par rapport à la
première
butée. De la sorte, le capot et la barre pivotent conjointement lors du
passage entre la
position ouverte et fermée. La raideur du ressort est choisie suffisante pour
éviter ou
limiter le pivotement de la barre par rapport au capot lors de l'opération
d'ouverture du
capot. Dans la position ouverte, le capot est en appui contre une butée fixe
liée au garde-
corps de la plate-forme l'empêchant de pivoter au-delà de cette position. En
revanche,
la barre peut continuer à pivoter dans le même sens ¨ c'est-à-dire le sens
vers l'ouverture
du capot - en surmontant l'effort élastique du ressort de torsion. Ce
pivotement
additionnel de la barre après que le capot soit arrêté en position ouverte
peut être détecté
par un capteur approprié pour déterminer une situation d'écrasement de
l'opérateur
contre la barre.