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WO 2017/153650
PCT/FR2017/050308
CONDITIONNEMENT A CENTREURS, FLAN, ENSEMBLE DE FLANS,
DISPOSITIF ET PROCEDE POUR LA REALISATION D'UN TEL
CONDITIONNEMENT
La présente invention concerne un conditionnement
en matière en feuille de carton ondulé présentant une
section polygonale, comportant des parois latérales,
un plan inférieur formant le fond du conditionnement
et un plan supérieur opposé, ledit conditionnement
comportant des centreurs.
Par centreur, on entend des éléments situés dans
le plan inférieur et dans le plan supérieur des
conditionnements qui vont permettre leur
positionnement centré lors de leur gerbage pendant le
stockage ou le transport.
Elle concerne également des flans ainsi qu'un
dispositif et un procédé pour la fabrication de tels
conditionnements et plus particulièrement la
formation de leurs centreurs ou éléments de centrage.
Elle trouve une application particulièrement
importante, bien que non exclusive, dans le domaine
des boîtes gerbables sur palette, qui peuvent avoir
tendance à glisser les unes par rapport aux autres
lors de leur manipulation pendant les phases de
transport.
On connaît déjà des systèmes de centrage de boîtes
permettant d'éviter leur glissement, par tenons
latéraux venant coopérer avec des orifices placés sur
les arêtes, ou à proximité.
De tels systèmes sont fragiles et ne résistent pas
aux manipulations répétées.
On connaît également (FR 2 311 717) des emballages
dont le couvercle est formé de rabats dont certains
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de forme complémentaire à celles d'échancrures
ménagées dans le fond également formé de rabats,
permettant un encastrement et donc un blocage
latéral.
Ce mode de réalisation ne convient pas au faible
grammage et ne permet pas toujours un empilage
parfaitement vertical, du fait des décalages pouvant
exister lors de la formation de la caisse.
On connaît également des boîtes à centreurs (FR 2
990 416 ou FR 2 986 513) en matière de feuille de
carton ondulé et présentant une section polygonale,
comportant des parois latérales, un plan inférieur
formant le fond du conditionnement et un plan
supérieur opposé ainsi qu'au moins une portion en
saillie par rapport au plan supérieur. Dans ces
boîtes, on forme des évidements par découpe et
éjection dans le fond de l'emballage, constituant
ainsi une cavité de réception pour la portion en
saillie située sur le dessous de la boîte du dessus.
Une telle disposition crée cependant un trou dans le
fond de l'emballage lorsque celui-ci ne comporte
qu'une seule épaisseur de carton, ce qui présente un
inconvénient.
On peut également citer le document
DE 20 2014 105 771 qui décrit une boîte du même type
dont les portions en saillie et les évidements
présentent une forme tronconique.
La présente invention vise à fournir un
conditionnement, un flan, un ensemble de flans, un
dispositif et un procédé de formation de
conditionnements répondant mieux que ceux
antérieurement connus aux exigences de la pratique,
notamment en ce qu'elle propose un centrage des
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conditionnements l'un sur l'autre ne risquant pas
d'abimer les moyens de centrage qui vont être
utilisés, en ce qu'elle autorise une formation des
conditionnements simple et peu coûteuse et en ce
qu'elle permet d'éviter les trous dans les fonds ne
comportant qu'une seule épaisseur de carton, ce qui
créerait autrement une rupture du confinement du
contenu du conditionnement par rapport à l'extérieur.
Avec l'invention, il va donc être possible tout en
évitant tout glissement des conditionnements
lorsqu'ils sont empilés les uns sur les autres lors
de leur palettisation, de permettre l'utilisation de
grammage léger. De même, un conditionnement, ayant un
fond d'une seule épaisseur de carton, reste étanche,
ce qui permet notamment d'éviter l'utilisation
d'accessoires de palettisation coûteux et générateurs
de manutention supplémentaire.
Dans ce but, la présente invention propose
notamment un conditionnement de matière en feuille de
carton ondulé présentant une section polygonale,
comportant des parois latérales, un plan inférieur
formant le fond du conditionnement et un plan
supérieur opposé,
comprenant au moins une portion en saillie par
rapport au plan supérieur, caractérisé en ce que le
fond comprend au moins une portion de surface
découpée sur une partie de l'épaisseur de la feuille
de carton, écrasée et en creux non débouchant, de
forme complémentaire avec ladite portion de surface
en saillie, au droit de cette dernière et agencée
pour s'encastrer dans la portion de surface en
saillie du conditionnement du dessous.
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Par portion de surface de forme complémentaire, on
entend un évidement plan dimensionné de telle façon
que la portion en saillie qui y est insérée vienne en
butée sur au moins une partie de la périphérie de
l'évidement, ce qui permet de bloquer les mouvements
longitudinaux et transversaux dans le plan horizontal
d'un conditionnement par rapport à l'autre.
Ce conditionnement peut notamment se présenter
sous la forme d'une boîte dont le plan supérieur est
une paroi supérieure constituant le dessus de la
boîte, ladite au moins une portion en saillie étant
formée par une portion de surface de la paroi
supérieure.
Il peut également se présenter sous la forme d'une
barquette dont le plan supérieur est une face
ouverte.
Dans des modes de réalisation avantageux, on a par
ailleurs et/ou de plus recours à l'une et/ou à
l'autre des dispositions suivantes :
- La portion de surface en saillie est formée
par une languette rabattue collée sur le dessus de la
boîte;
- les portions de surface en saillie sont
symétriques par rapport à l'axe transversal et/ou au
centre de la boîte, et formées par des languettes
rabattues et collées sur la face extérieure du dessus
de ladite boîte ;
- la paroi inférieure et les parois latérales
sont formées au moins en partie par une barquette et
la paroi supérieure par un couvercle munie de rabats
latéraux recouvrant au moins en partie les parois
latérales de la barquette ;
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- les languettes sont des rabats reliés par des
lignes de pliage à des rabats secondaires eux-mêmes
reliés audit rabat principaux du couvercle ;
- le conditionnement est formé par une suite
5 d'au moins quatre volets principaux propres à former
les parois latérales et par quatre jeux de deux
rabats latéraux en vis à vis, reliés par paire à
chacun des volets principaux, pour former une fois
repliés le fond et le dessus du conditionnement ;
- chaque languette est formée par un rabat relié
par une ligne de pliage à un volet principal ;
- languettes sont formées par découpe dans la
paroi supérieure de la boîte à laquelle elles sont
reliées par une ligne de pliage ;
- le fond et le dessus de la boîte comportent
une portion en saillie et une portion en creux
symétriques par rapport à l'axe transversal et par
rapport au centre de la boîte ;
- les parois latérales étant reliées au fond par
des lignes de jonction, les portions de surface
écrasées chevauchent la ligne de jonction et/ou ont
un côté au bord de ladite ligne de jonction ;
- les portions en creux sont éloignées des lignes
de jonction reliant les parois latérales au fond ;
- la portion en saillie est formée par une
languette bombée située dans un angle du plan
supérieur de la barquette ;
- deux des parois latérales de la barquette
comportent une paire de rabats secondaires en vis-à-
vis, au moins l'un d'eux étant replié sur lui-même
grâce à des lignes de pliage pour former la portion
en saillie.
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Dans des modes de réalisation avantageux, la
partie de surface écrasée en creux non débouchant ou
évidement a une épaisseur e comprise entre 1/4 et
9/10 de l'épaisseur du carton ondulé, par exemple
égal à la moitié de ladite épaisseur, par exemple e
_
compris entre 0.5 et 4 mm.
Avantageusement le conditionnement est à huit
côtés, à savoir, quatre parois latérales principales
et quatre parois latérales intermédiaires, formant
coins coupés.
Egalement avantageusement le conditionnement
comprend deux jeux de deux portions découpées,
écrasées, symétriques par rapport à l'axe transversal
de la boîte.
L'invention propose également un flan ou ensemble
de flans permettant d'obtenir un tel conditionnement.
Elle propose également et notamment un flan ou un
ensemble de flans de matière en feuille de carton
ondulé destiné à former un conditionnement à section
polygonale comportant des parois latérales, un plan
inférieur formant le fond du conditionnement et un
plan supérieur opposé, caractérisé en ce que, le
conditionnement comprenant au moins une portion en
saillie par rapport au plan supérieur et le fond
comprenant au moins une portion de surface découpée
sur une partie de l'épaisseur de la feuille de
carton, écrasée et en creux non débouchant, dite
portion en creux, de forme complémentaire avec ladite
portion en saillie, et agencée pour s'encastrer dans
la portion en saillie du conditionnement du dessous
quand elle est au droit de cette dernière, une fois
le conditionnement formé.
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Avantageusement, l'ensemble de flans comprend un
premier flan comprenant la paroi inférieure formée
par un premier volet principal rectangulaire formant
le fond muni sur chacun de ses côtés d'un rabat ou
d'un volet secondaire pour former les parois
latérales d'une barquette et un second flan
comprenant la paroi supérieure.
La paroi supérieure peut être formée par un second
volet principal rectangulaire formant le dessus, muni
sur chacun de ses côtés d'un second rabat principal,
pour former les parois latérales d'un couvercle du
conditionnement une fois érigé.
Le second flan peut également être formé par une
suite d'au moins quatre volets principaux propres à
former les parois latérales du couvercle et par
quatre rabats latéraux reliés à chacun des volets
principaux, pour former une fois repliés de façon
jointive le dessus d'un couvercle.
Dans un autre mode de réalisation avantageux, le
flan est formé par une suite de quatre volets
principaux propres à former les parois latérales
d'une boîte et par quatre jeux de deux rabats
latéraux en vis à vis, reliés par paire à chacun des
volets principaux, pour former une fois repliés de
façon jointive le fond et le dessus de la boîte.
Dans un autre mode de réalisation, le flan
comprend un volet principal formant le fond d'une
barquette, muni sur chacun de ses côtés d'un rabat
principal pour former les parois latérales de la
barquette, une fois érigée.
Avantageusement les portions de surface découpées
et écrasées sont de forme trapézoïdale.
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Egalement avantageusement les parois latérales
étant reliées au fond par des lignes de jonction, les
portions de surface découpées et écrasées,
chevauchent la ligne de jonction et/ou ont un côté au
bord de ladite ligne de jonction.
L'invention propose également un procédé et un
dispositif de formation d'un conditionnement tel que
décrit ci-avant, et notamment et plus
particulièrement de formation d'au moins un élément
de centrage pour un tel conditionnement.
Elle propose aussi un dispositif de formation d'un
conditionnement et/ou d'au moins un élément de
centrage d'un tel conditionnement en feuilles de
carton ondulé présentant une section polygonale,
comportant des parois latérales, un plan inférieur
formant le fond du conditionnement et un plan
supérieur opposé, ledit élément comprenant une
portion en creux prévue sur la face inférieure du
fond et une portion en saillie par rapport au plan
supérieur du conditionnement de forme complémentaire
et au droit de ladite portion en creux, caractérisé
en ce que le dispositif comporte des moyens d'amenée
de la paroi formant le fond du conditionnement dans
une position déterminée,
en ce que au moins une portion de surface de la face
externe dudit fond ayant été préalablement découpée
sur une partie d'épaisseur de la feuille de carton
formant le fond, il comporte de plus
au moins une pièce d'écrasement de ladite surface
découpée,
au moins un élément de contre pression en vis à
vis de ladite pièce d'écrasement,
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et des moyens pousseurs agencés pour écraser
ladite portion de surface découpée entre la pièce
d'écrasement et l'élément de contre pression pour
former ladite portion, en forme de creux non
débouchant.
Avantageusement l'élément de contre pression a la
forme d'un mandrin.
L'invention propose également un procédé de
formation de conditionnement et/ou d'éléments de
centrage tels que décrits ci-dessus.
Elle propose aussi un procédé de formation d'un
conditionnement en feuille de carton ondulé
présentant une section polygonale, comportant des
parois latérales, un plan inférieur formant le fond
du conditionnement et un plan supérieur opposé, à
partir d'au moins un flan présentant un panneau
propre à former ledit fond,
caractérisé en ce qu'on amène la paroi formant le
panneau destiné à former le fond du conditionnement
dans une position déterminée,
au moins une portion de surface de la face externe du
fond ayant préalablement été découpée sur une partie
d'épaisseur de la feuille de carton formant ledit
fond et on écrase ladite portion de surface découpée
en exerçant une contre pression en vis à vis dudit
écrasement, pour former une portion de surface en
creux non débouchant.
Il convient de noter que cette étape de formation
d'une portion en creux est applicable à tout type de
conditionnement et à tout type de dispositif conçu
pour réaliser ces conditionnements.
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L'invention sera mieux comprise à la lecture de la
description qui suit de modes de réalisation donnés
ci-après à titre d'exemples non limitatifs.
La description se réfère aux dessins qui
5 l'accompagnent dans lesquels :
La figure 1 est une vue en perspective montrant
l'emboitement de deux conditionnements selon un mode
de réalisation de l'invention, en forme de boîtes
avec barquette et couvercle.
10 La figure 1A est une vue agrandie d'un évidement
non débouchant de la figure 1.
Les figures 2 et 3 sont respectivement des vues de
dessus d'un premier flan formant la barquette et d'un
second flan formant le couvercle d'une boîte de la
figure 1.
La figure 4 est une vue schématique, en
perspective transversale, d'une partie de dispositif
selon un mode de réalisation de l'invention.
Les figures 5A à 5C sont des vues partielles, en
perspective par le dessous, montrant les étapes de
réalisation d'un évidement non débouchant obtenu avec
le dispositif de la figure 4.
La figure 6 est une vue schématique partielle et
en perspective d'un mode de réalisation du dispositif
selon l'invention.
La figure 7 comprend les figures 7A et 7B qui sont
respectivement des vues de dessus d'un premier flan
formant la barquette et d'un second flan formant le
couvercle d'une variante de la boîte de la figure 1.
La figure 8 comprend les figures 8A et 8B qui sont
respectivement des vues de dessus d'un premier flan
formant la barquette et d'un second flan formant le
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couvercle d'une autre variante de la boîte selon la
figure 1.
La figure 9 est une vue en perspective illustrant
l'emboitement de deux boîtes selon un autre mode de
réalisation de l'invention.
La figure 10 est une vue de dessus d'un troisième
flan formant une boîte illustrée à la figure 9.
La figure 11 est une vue de dessus d'une première
variante du flan formant une boîte du type illustré à
la figure 9.
La figure 12 est une vue de dessus d'une deuxième
variante du flan formant une boîte du type illustré à
la figure 9.
La figure 13 est une vue de dessus d'une troisième
variante du flan formant une boîte du type illustré à
la figure 9.
La figure 14 est une vue de dessus d'un flan
formant une barquette avec des trottoirs dans les
coins et la figure 14A représente un détail de la
figure 14.
La figure 15 est une vue de dessus d'un flan
formant une barquette totalement ouverte et la figure
15A représente un détail de la figure 15.
Dans la suite de la description on utilisera dans
la mesure du possible les mêmes numéros de référence
pour désigner les mêmes éléments ou des éléments
similaires.
Les figures 1 à 13 concernent un premier type de
conditionnement selon l'invention prenant la forme
d'une boîte avec un fond et une paroi supérieure
constituant le dessus de la boîte.
Il est tout d'abord fait référence à la figure 1
qui illustre une première boîte formée d'une
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barquette la et d'un couvercle 2 s'imbriquant l'un
dans l'autre, ainsi que la barquette 1 d'une deuxième
boîte destinée à être placée sur le couvercle 2 de la
première boîte, lorsque les deux boîtes sont
empilées.
La matière constituant ces boîtes est une feuille
de carton ondulé par exemple de 3 mm d'épaisseur.
Chaque barquette 1, la comporte une paroi
inférieure 10, 10a formant le fond de la boîte. Ce
dernier est entouré de quatre parois latérales 11 à
14, lla à 14a.
Le couvercle 2 d'une boîte comporte une paroi
supérieure 20 formant le dessus de la boîte et qui
est également entourée de quatre parois latérales 21
à 24.
Les parois latérales du couvercle et de la
barquette peuvent comporter des évidements 17, 27,
17a pour faciliter leur préhension.
La paroi de fond de la barquette d'une boîte
comporte, sur sa surface externe, une portion de
surface écrasée et en creux non débouchant.
Cette portion de surface en creux non débouchant
est désignée par la référence 15 sur la figure 1 et
elle est illustrée plus en détail sur la figure 1A.
Comme cela sera expliqué plus en détail dans la
suite de la description, cette portion de surface en
creux 15 est obtenue en découpant la feuille de
carton utilisée pour réaliser la boîte, sur une
partie de son épaisseur, la portion de la feuille
ainsi découpée étant ensuite écrasée.
La référence e sur la figure lA correspond à la
distance entre la surface externe de la paroi
inférieure 10 de la boîte et le fond de la portion de
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surface en creux non débouchant 15. Elle est dénommée
épaisseur de la portion de surface en creux 15. Elle
est comprise entre 1/4 et 9/10 de l'épaisseur de la
feuille en carton utilisée pour réaliser la boîte.
Par ailleurs, la paroi supérieure du couvercle
d'une boîte comporte une portion de surface en
saillie.
Cette portion de surface en saillie est identifiée
par la référence 25, 26 sur la paroi supérieure 20 du
couvercle 2.
La portion de surface en creux non débouchant 15,
16 de la barquette 1 présente une forme
complémentaire avec la portion de surface en saillie
25, 26 du couvercle 2 de la boîte destinée à être
placée sous la barquette 1.
De plus, cette portion de surface en creux non
débouchant 15, 16 est réalisée au droit de la portion
de surface en saillie 25, 26 de telle sorte que les
portions 25 et 15, 26 et 16 peuvent s'encastrer l'une
dans l'autre.
La coopération entre la portion de surface en
creux non débouchant d'une boîte avec la portion de
surface en saillie d'une autre boîte, destinée à être
placée au-dessous, permet d'assurer efficacement le
centrage entre les deux boîtes. Ce centrage est
obtenu sans qu'un trou soit formé dans le fond des
boîtes.
Il n'est ainsi plus nécessaire de prévoir une
pièce intermédiaire dans la barquette de la boîte
pour boucher des cavités dans sa paroi inférieure et
ainsi bloquer les poussières et assurer une meilleure
hygiène.
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Ceci est notamment utile lorsque la feuille de
carton formant la boîte présente une épaisseur
réduite.
Par ailleurs, l'absence de trou assure une
meilleure résistance du fond de la boîte, les risques
d'amorce de déchirure étant supprimés.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à
l'exemple de réalisation illustré aux figures 1 et
1A. Ainsi, d'autres formes de boîtes pourraient être
envisagées. Par exemple, la boîte présente une
section polygonale, celle-ci n'étant pas
nécessairement rectangulaire comme pour la boîte
illustrée à la figure 1. De plus, la paroi supérieure
formant le dessus de la boîte et la paroi inférieure
formant son fond pourraient comporter une seule ou
plus de deux portions de surface en saillie et en
creux non débouchant.
Il est maintenant fait référence aux figures 2
et 3 illustrant des flans permettant d'obtenir une
boîte du type illustré à la figure 1.
Ainsi, la figure 2 illustre un premier flan 4
destiné à former les barquettes 1, la illustrées à la
figure 1.
Ce premier flan comporte un premier volet
principal 40, ici de forme rectangulaire, formant le
fond de la barquette de la boîte.
Ce premier volet principal 40 est muni, sur
chacun de ses côtés, d'un premier rabat principal
rectangulaire 41 à 44, chacun de ces rabats 41 à 44
étant relié par une ligne de pliage ou de jonction
410 à 440 au premier volet principal 40.
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Le flan 4 illustré à la figure 2 comporte
également des premiers rabats
secondaires
sensiblement carrés 45 à 48.
Les rabats secondaires 45 et 46 sont disposés de
5 part et d'autre du rabat principal 41 et lui sont
reliés par une ligne de pliage 431 et 441. Ces deux
lignes de pliage sont sensiblement dans le
prolongement des lignes de pliage 430 et 440.
De même, les rabats secondaires 47 et 48 sont
10 disposés de part et d'autre du rabat principal 42 et
ils lui sont reliés par les lignes de pliage 432 et
442. Ces deux lignes de pliage 432 et 442 sont dans
le prolongement des lignes de pliage 430, 440.
La figure 2 illustre encore deux portions de
15 surface écrasées et en creux non débouchant 401 et
402, chacune située à proximité d'une ligne de pliage
430, 440.
Elles présentent ici une forme sensiblement
carrée. De façon générale, elles sont de forme
trapézoïdale.
La figure 2 montre que les portions de surface 401
et 402 chevauchent la ligne de pliage ou de jonction
430, 440. Dans un autre mode de réalisation, ces
portions pourraient avoir un côté au bord de la ligne
de pliage concernée 430 ou 440.
Par ailleurs, ces deux portions de surface en
creux 401 et 402 sont décalées l'une par rapport à
l'autre. Elles sont disposées de façon sensiblement
symétrique par rapport au centre du premier volet
principal 40.
La barquette d'une boîte est obtenue en repliant
les différents rabats autour des lignes de pliage, de
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telle sorte que les portions de surface en creux
soient situées à l'extérieur de la barquette.
Les rabats secondaires sont ensuite repliés et
collés.
Ainsi, les rabats 46 et 47 sont repliés et fixés
sur le premier rabat principal 43 et les rabats
secondaires 45 et 48 sont repliés et collés sur le
premier rabat principal 44.
Les premiers rabats 41 à 44 forment ainsi les
parois latérales de la barquette.
Ces étapes de pliage et de mise en forme
permettent d'obtenir les quatre parois latérales 11 à
14 et 31 à 34 d'une barquette telle que celle
référencée 1 ou la sur la figure 1.
La figure 3 illustre un deuxième flan 5 destiné à
former le couvercle d'une boîte.
Ce deuxième flan 5 comprend un deuxième volet
principal 50, ici de forme rectangulaire, destiné à
former le dessus du couvercle et donc de la boîte.
Ce deuxième volet principal 50 est muni, sur
chacun de ses côtés, d'un second rabat principal
rectangulaire 51 à 54. Chaque deuxième rabat
principal est relié au deuxième volet principal 50
par une ligne de pliage 510, 520, 530, 540.
Le deuxième flan 5 comporte également des
deuxièmes rabats secondaires rectangulaires 55 à 58.
Ainsi, deux rabats secondaires 55, 56 sont prévus de
part et d'autre du deuxième rabat principal 51 et lui
sont reliés par des lignes de pliage 531, 541.
De même, deux rabats secondaires 57, 58 sont
prévus de part et d'autre du deuxième rabat principal
52 et lui sont reliés par les lignes de pliage 532,
542.
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Les lignes de pliage 530 à 532 et 540 à 542 sont
sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre.
La figure 3 montre que le deuxième rabat
secondaire 55 comporte une partie en excroissance 550
reliée au rabat secondaire 55 par une ligne de pliage
551. Cette dernière est sensiblement dans le
prolongement de la ligne de pliage 510. La partie 550
forme donc également un rabat. De même, le deuxième
rabat secondaire 57 comporte une partie en
excroissance 570 qui lui est reliée par une ligne de
pliage 571, de façon à former un rabat. La ligne de
pliage 571 est sensiblement dans le prolongement de
la ligne de pliage 520.
Les parties en excroissance 550, 570 s'étendent
dans un évidement correspondant 531, 542 du rabat
correspondant 53, 54.
Un couvercle peut être formé à partir du deuxième
flan en repliant les rabats principaux et les rabats
secondaires autour des lignes de pliage et en fixant
les rabats secondaires sur le rabat principal
correspondant.
Ainsi, les rabats secondaires 56 et 57 sont
repliés et fixés sur le rabat principal 53 de façon à
former une des parois latérales du couvercle. De
même, les rabats secondaires 55 et 58 sont pliés et
fixés sur le rabat principal 54, de façon à former
une autre paroi latérale.
Les deux autres parois latérales du couvercle sont
formées par les rabats principaux 51 et 52.
Lorsque le rabat secondaire 57 est replié et fixé
sur le rabat principal 53, le rabat 570, plié autour
de la ligne de pliage 571 peut être rabattu et collé
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sur la face extérieure du deuxième volet principal
50.
De même, après pliage du volet secondaire 55 sur
le deuxième rabat principal 54, le rabat 550 peut
être plié autour de la ligne de pliage 551 puis
rabattu et collé sur la face extérieure du deuxième
volet principal 55.
Ceci permet de former les portions de surface en
saillie qui portent les références 25 et 26 sur la
figure 1.
Ces rabats 550 et 570 sont conçus de façon à
pouvoir coopérer avec les portions de surface en
creux 401 et 402 prévues sur le premier flan illustré
à la figure 2.
En pratique, les portions de surface en creux 401
et 402 sont donc prévues à proximité des lignes de
pliage 410 et 420.
Il va maintenant être décrit par quel procédé une
portion de surface en creux non débouchant peut être
obtenue sur un flan, tel que le premier flan illustré
à la figure 2.
De façon générale, ce flan est obtenu à partir
d'une feuille de carton ondulé qui est découpée et
affaiblie localement, pour obtenir les différents
rabats et lignes de pliage, tels que décrits en
référence à la figure 2.
Dans un premier temps, une ou des portions de
surface de la face externe du premier volet principal
40 sont découpées sur une partie d'épaisseur de la
feuille de carton formant le flan. Cette découpe est
réalisée au moyen d'une contrepartie sur une machine
de découpe traditionnellement utilisée par les
producteurs de carton ondulé.
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Il est important ici que la feuille de carton ne
soit découpée que dans une partie de son épaisseur.
En effet, ceci permet de conserver intacte la face
interne de la feuille de carton et de ne pas percer
cette feuille.
Dans un deuxième temps, chaque portion de surface
découpée est écrasée, ce qui conduit à la mise en
volume de la découpe réalisée dans la feuille de
carton.
La figure 4 illustre un système permettant de
réaliser cette étape d'écrasement. Son fonctionnement
sera décrit en référence aux figures 5A à 5C.
La figure 4 est une vue transversale de la partie
du dispositif permettant de réaliser cette étape
d'écrasement. En d'autres termes, cette vue est
perpendiculaire au sens de défilement des flans.
Le système comporte deux dispositifs de support
60, 61 sur chacun desquels est monté un plot 62, 63
qui est mobile en translation verticale entre une
position basse illustrée à la figure 5A et une
position haute illustrée à la figure 5B. On peut
prévoir un actionnement pneumatique pour les deux
plots.
Le système comporte également deux pièces
allongées 64 et 65 présentant la forme d'un mandrin
qui s'étendent selon le sens de défilement des flans
et qui sont situés au droit des éléments 60 et 61
pour servir de contrepartie. Ces deux pièces sont
mobiles en translation dans une direction
perpendiculaire au plan du flan 4, entre une position
haute permettant le passage du flan et une position
basse où les pièces 64 et 65 sont en contact avec le
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WO 2017/153650
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flan, grâce à un actionnement pneumatique par
exemple.
Ces différents moyens sont utilisés de la façon
suivante.
5 La figure 5A
illustre la face extérieure d'un
premier flan 4, tel que celui illustré à la figure 2.
Sur le premier volet principal 40 et chevauchant
légèrement la ligne de pliage 430 avec le rabat
principal 43, le flan comporte une portion de surface
10 découpée sur une partie de l'épaisseur de la feuille
de carton formant le premier flan. Cette portion est
identifiée par la référence 400.
Lorsque cette portion de surface 400 se trouve en
regard du plot 62, celui-ci est actionné pour passer
15 de la position basse illustrée à la figure 5A à la
position haute illustrée à la figure 5B.
Dans cette position, le plot 62 pénètre dans le
premier volet principal 40. Grâce à la présence de la
pièce 64 formant contrepartie, alors en position
20 basse, le plot 62 peut écraser la portion de surface
découpée 400.
Le plot 62 est de nouveau actionné pour passer de
la position haute illustrée à la figure 5B à la
position basse illustrée à la figure 5C.
La portion de surface en creux non débouchant 401
est alors formée.
Le plot 63 et la contrepartie 65 sont utilisés
pour former l'autre portion de surface en creux non
débouchant 402 prévue sur la face externe du premier
volet principal 40.
Le fonctionnement et l'utilisation du plot 63 et
de la contrepartie 65 ne seront pas décrits en détail
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puisqu'ils sont identiques à ceux précédemment
décrits en référence aux figures 5A à 5C.
Il est maintenant fait référence à la figure 6 qui
illustre un dispositif permettant de réaliser toutes
les étapes de fabrication d'une barquette d'une boîte
telle qu'illustrée à la figure 2.
Ce dispositif est alimenté par des premiers flans
4 tels qu'illustrés à la figure 2.
Ces flans 4 comportent sur leur face extérieure au
moins une portion de surface découpée sur une partie
de l'épaisseur de la feuille en carton, telle que la
portion 400 illustrée à la figure 5A.
Ces premiers flans 4 sont disposés en pile et
s'étendent sensiblement verticalement.
Le procédé consiste donc à dépiler un flan 4 et à
le déposer sur un convoyeur 67. Ce dernier se déplace
en translation, le sens de défilement étant désigné
par la flèche Fi.
Il convient de noter que le flan 4 est disposé à
plat sur le convoyeur 67, sa face externe comportant
la portion de surface découpée 400 étant en contact
avec le convoyeur 67.
Le flan 4 est alors amené par le convoyeur au
niveau du système qui vient d'être décrit en
référence aux figures 4 et 5A à 5B.
Les pièces allongées 64 et 65 sont alors en
position haute et le flan 4 peut passer entre elles.
Lorsque les plots 62 et 63 sont positionnés en
regard des portions de surface découpées prévues sur
la face externe du flan 4, ils sont actionnés de
façon à passer d'une position basse à une position
haute tandis que les pièces 64 et 65 sont actionnées
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pour passer d'une position haute à une position
basse.
Comme cela a été décrit précédemment au regard des
figures 5A à 5C, chaque plot peut ainsi pénétrer dans
le premier volet principal 40 du flan 4. Grâce à la
présence des pièces 64, 65 formant contreparties,
chaque plot 62, 63 peut ainsi écraser la portion de
surface découpée, pour former les portions en creux
non débouchant 401 et 402.
Le flan 4 est ensuite amené à un dernier poste
dans lequel les rabats principaux et secondaires du
flan 4 sont repliés autour d'un mandrin 68 de façon à
former les parois latérales de la barquette 1.
Le mandrin est mobile en translation selon une
direction perpendiculaire au plan du convoyeur 67,
entre une position haute, illustrée à la figure 6, et
une position basse, dans laquelle la barquette est
mise en forme autour du mandrin par des moyens connus
de l'homme du métier et qui ne sont pas décrits en
détail.
Parallèlement, le couvercle 2 de la boîte est
réalisé de façon classique sur un autre dispositif, à
partir du deuxième flan 5 illustré à la figure 3.
L'invention n'est bien sûr pas limitée à ce
dispositif. Elle concerne de façon générale tout
dispositif permettant de réaliser au moins une
portion de surface en forme de creux non débouchant
dans le fond d'un conditionnement que celui-ci
comporte une barquette ou soit constitué d'une
barquette ou encore se présente sous la forme d'une
boîte obtenue à partir d'un flan unique enroulé ou
non autour d'un mandrin.
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Il est maintenant fait référence aux figures 7A,
7B et 8A, 8B qui illustrent des variantes de
réalisation des flans illustrés aux figures 2 et 3.
Ainsi, la figure 7A illustre un premier flan 4a
destiné à former une barquette, tandis que la figure
7B illustre un second flan 5b destiné à former un
couvercle d'une boîte du type illustré à la figure 1.
Le premier flan 4a comporte un volet principal 40b
formant le fond de la barquette de la boîte.
Ce premier volet principal, de forme ici
rectangulaire, est muni sur chacun de ses grands
côtés, d'un volet secondaire rectangulaire 41a, 42a
chacun de ces volets secondaires étant relié au volet
principal par une ligne de pliage ou de jonction
412a, 422a.
Par ailleurs, chacun des volets principal ou
secondaire est muni de part et d'autre de rabats
400a, 403a ; 410a, 411a ; 420a, 421a, reliés par des
lignes de jonction 404a, 405a ; 412a, 413a ; 422a,
423a.
La figure 7A illustre encore deux portions de
surface écrasées et en creux non débouchant 401a et
402a.
Ces portions de surface en creux ne seront pas
décrites de nouveau en détail.
La figure 7A montre que les deux portions de
surface en creux 401a et 402b sont, là encore,
décalées l'une par rapport à l'autre et disposées de
façon sensiblement symétrique par rapport au centre
du volet principal 40a.
La figure 7A montre, que contrairement au mode de
réalisation illustré à la figure 2, les portions en
creux 401a, 402a ne chevauchent pas la ligne de
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jonction ou de pliage 412a, 422a et n'ont pas non
plus un côté au bord de cette ligne de pliage.
Au contraire, ces portions en creux sont à
distance de toutes les lignes de pliage reliant le
volet principal 40a à un volet secondaire 41a, 42b ou
à un rabat 400a, 403a.
Une barquette est obtenue en repliant les volets
secondaires et les rabats autour des lignes de
pliage, et en fixant les rabats entre eux, de telle
sorte que les portions de surface en creux 401a, 402a
soient situées à l'extérieur de la barquette.
La figure 7B illustre un deuxième flan 5a destiné
à former le couvercle d'une boîte.
Ce deuxième flan 5a comprend un deuxième volet
principal 50a, ici de forme rectangulaire, destiné à
former le dessus du couvercle et donc de la boîte.
Ce deuxième volet principal 50a est muni, sur
chacun de ses côtés, d'un rabat principal 51a à 54a,
par une ligne de pliage 510a à 540a.
Deux des rabats principaux 51a et 52a comportent,
de part et d'autre, un rabat secondaire 511a, 512a ;
521a, 522a, auquel il est relié par des lignes de
pliage 513a, 514a ; 523a, 524a.
La figure 7B montre que le volet principal 50a
comporte deux découpes délimitant chacune une
languette 501a, 502a, reliée au deuxième volet
principal 50a par une ligne de pliage 503a, 504a.
Les lignes de pliage 530a, 504a sont sensiblement
parallèles aux lignes de pliage 530a, 540a.
Lorsque chacune des languettes 501a, 502a est
pliée autour de la ligne de pliage 503a, 504a et
rabattue contre le deuxième volet principal 50a, ces
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languettes repliées sont situées en vis-à-vis des
portions de surface en creux 401a, 402a.
Un couvercle peut être formé à partir du deuxième
flan 5a en repliant les rabats principaux et les
5 rabats secondaires autour des lignes de pliage et en
fixant chaque rabat secondaire sur le rabat principal
correspondant, de manière classique.
Les languettes 501a et 502a sont fixées sur la
face extérieure du couvercle ainsi obtenu.
10 On obtient ainsi une barquette et un couvercle
dont les portions en creux et en saillie vont pouvoir
s'encastrer les unes dans les autres.
Il est maintenant fait référence aux figures 8A et
8B qui décrivent une autre variante de la boîte
15 illustrée à la figure 1.
Ainsi la figure 8A illustre un flan 4b destiné à
former un couvercle.
Ce flan 4b comporte quatre volets principaux 40b à
43b qui sont reliés entre eux par une ligne de pliage
20 410b, 420b, 421b.
Dans l'exemple illustré à la figure 8A, les volets
principaux 40b et 42b ont une forme identique
rectangulaire, tandis que les volets principaux 41b
et 43b présentent une forme identique sensiblement
25 carrée.
Le flan 4b comporte également quatre rabats
latéraux 44b à 47b, chacun d'eux étant relié à un
volet principal 40b à 43b par une ligne de pliage
440b à 470b, toutes ces lignes de pliage étant
sensiblement alignées.
Par ailleurs, le volet principal 43b se prolonge,
du côté opposé au volet 42b, par un rabat 48b, auquel
il est relié par la ligne de pliage 480b.
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La figure 8A montre que les rabats latéraux 44b et
46b comportent une découpe se terminant sur le bord
extérieur 481b, 482b des rabats et délimitant une
languette 401b, 402b qui est raccordée à chacun des
rabats latéraux 44b, 46b par une ligne de pliage
403b, 404b.
Le couvercle d'une boîte est obtenu en repliant
les volets principaux 40b à 43b autour des lignes de
pliage 410b à 430b, en pliant le rabat 48b autour de
la ligne de pliage 480b et en fixant le rabat 48b sur
le volet principal 40b.
Les rabats latéraux 44b à 47b sont, quant à eux,
repliés de façon jointive deux à deux, autour de leur
ligne de pliage 440b à 470b, de telle sorte que les
rabats latéraux 44b et 46b recouvrent les rabats
latéraux 45b et 47b et soient fixés sur ces derniers.
Ceci permet d'obtenir le couvercle de la boîte.
Les languettes 401b et 402b sont ensuite pliées
autour de la ligne de pliage 403b, 404b, rabattues
sur le volet secondaire concerné 44b, 46b et fixées
sur ce dernier.
Ceci permet d'obtenir deux portions de surface en
saillie, présentes sur le dessus de la boîte.
Ces deux portions en saillie sont alors disposées
de façon symétrique par rapport à l'axe transversal
du dessus de la boîte.
Il est maintenant fait référence à la figure 8B
qui illustre un flan similaire à celui qui a été
illustré au regard de la figure 7B. Cependant, ce
flan 5b sera destiné à former une barquette et non un
couvercle.
Les éléments de la figure 8B qui sont communs avec
la figure 7B sont désignés par les mêmes références
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numériques. Ils sont affectés de l'indice b comme
toutes les références de la figure 8B. Leur
description ne sera pas reprise.
Le flan 5b de la figure diffère du flan 5a
illustré à la figure 7B en ce qu'il comporte deux
portions de surface écrasées et en creux non
débouchant 505b et 506b, chacune d'elles étant
éloignée d'une ligne de pliage 510b à 540b.
Ces deux portions en creux sont décalées l'une par
rapport à l'autre et disposées de façon sensiblement
symétrique par rapport au centre du premier volet
principal 50b.
La barquette d'une boîte est obtenue en repliant
les différents rabats autour des lignes de pliage, de
telle sorte que les portions de surface en creux 505b
et 506b soient situées sur la face extérieure du fond
de la barquette.
Leur positionnement sur le volet principal 50b est
choisi de façon à pouvoir être en vis-à-vis des
portions en saillie du couvercle qui sont formées par
les rabats 401a et 402a.
Il est maintenant fait référence aux figures 9 et
10 qui correspondent à des boîtes différentes de
celles illustrées à la figure 1.
En effet, les boîtes illustrées à la figure 9 sont
obtenues à partir d'un flan unique, tel que le flan 7
illustré à la figure 10.
Le flan 7 comporte quatre volets principaux 70 à
73 qui sont reliés entre eux par des volets
intermédiaires 74 à 76. Chacun de ces volets
intermédiaires est délimité par deux lignes de pliage
740, 741 ; 750, 751 et 760, 761.
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Dans l'exemple illustré à la figure 10, les volets
principaux 70 et 72 ont une forme identique
rectangulaire, tandis que les volets principaux 71 et
73 présentent une forme sensiblement carrée.
Ces quatre volets principaux sont destinés à
former les parois latérales 91 à 94 et 91a à 94a, des
boîtes 9 et 9a illustrées à la figure 9.
Le flan 7 illustré à la figure 10 comporte
également quatre jeux de deux rabats latéraux en vis-
u à-vis, reliés par paire à chacun des volets
principaux.
Ainsi, les rabats latéraux 80 et 81 sont disposés
de part et d'autre du volet principal 70 et ils lui
sont reliés par les lignes de pliage 800, 810. Ces
dernières s'étendent sensiblement perpendiculairement
aux lignes de pliage délimitant les volets
intermédiaires.
De même, deux rabats latéraux 82, 83 sont prévus
de part et d'autre du volet principal 71 et lui sont
reliés par les lignes de pliage 820, 830.
De part et d'autre du volet principal 72, sont
prévus les rabats latéraux 84 et 85 qui lui sont
reliés par les lignes de pliage 840, 841.
Enfin, les rabats latéraux 86 et 87 sont prévus de
part et d'autre du volet principal 73 auquel ils sont
reliés par les lignes de pliage 860, 870.
Les lignes de pliage 800, 820, 840 et 860 sont
sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre.
Il en est de même pour les lignes de pliage 810, 830,
850 et 870.
Les rabats latéraux 80, 82, 84 et 86 sont destinés
à former le dessus 96a de la boîte 9a illustrée à la
figure 9.
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Par ailleurs, les rabats latéraux 81, 83, 85 et 87
sont destinés à former le fond d'une boîte illustrée
à la figure 8, comme le fond 90 de la boîte 9.
La figure 10 montre que les rabats latéraux 81 et
85 du flan 7 comportent chacun deux portions de
surface écrasée et en creux non débouchant 811, 812
et 851, 852.
Ces portions de surface sont similaires à la
portion de surface 15 illustrée à la figure 1A et ne
seront pas décrites plus en détail.
Les portions de surface 811 et 812 sont situées à
proximité de la ligne de pliage 810, tandis que les
portions de surface 851 et 852 sont situées à
proximité de la ligne de pliage 850.
Ces portions de surface peuvent chevaucher la
ligne de pliage concernée ou avoir un côté au bord de
cette ligne de pliage.
Par ailleurs, le volet principal 70 comporte, à
proximité de la ligne de pliage 800, deux rabats
secondaires 700 et 701 reliés au rabat latéral 80 par
la ligne de pliage 800.
Ces deux rabats secondaires 700 et 701 sont situés
en vis-à-vis des portions de surface en creux 811 et
812.
De même, le volet principal 72 comporte deux
rabats 720 et 721 reliés au rabat latéral 84 par la
ligne de pliage 840. Ces deux rabats sont situés en
vis-à-vis des portions de surface en creux 851 et
852.
Les rabats 700, 701, 720 et 721 sont conçus pour
pouvoir coopérer avec les portions de surface en
creux 811, 812, 851 et 852.
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Le flan 7 comporte également deux rabats
secondaires 77 et 78.
Le rabat secondaire 77 prolonge le volet principal
70, à l'opposé du volet intermédiaire 74, et il lui
5 est relié par la ligne de pliage 770.
Le rabat secondaire 78 prolonge le volet principal
73, à l'opposé du volet intermédiaire 76, et il lui
est relié par la ligne de pliage 780.
Les boîtes 9 et 9a illustrées à la figure 9 sont
10 obtenues à partir du flan 7 illustré à la figure 10
en repliant les volets principaux 70 à 73 autour des
lignes de pliage 770, 740, 741, 750, 751, 760, 761 et
780, ces différents volets principaux formant ainsi
les parois latérales 91 à 94 et 91a à 94a des boîtes
15 9 et 9a.
Pour cela, les rabats secondaires 77 et 78 sont
fixés l'un sur l'autre.
La figure 9 montre que ces parois latérales sont
reliées par des parois latérales intermédiaires 98,
20 98a formées par les volets intermédiaires 74 à 76 du
flan 7.
Les rabats latéraux 80, 82, 84 et 86 sont repliés
de façon jointive deux à deux, de telle sorte que les
volets 80 et 84 recouvrent les rabats latéraux 82 et
25 86 et soient fixés sur ces derniers. Ceci permet
d'obtenir le dessus d'une boîte illustrée à la figure
9, tel que le dessus 96a de la boîte 9a.
Les rabats 700 et 701 ainsi que les rabats 720 et
721 sont pliés autour des lignes de pliage 800 et 840
30 et rabattus sur le volet principal concerné 80 ou 84
et fixés sur ce dernier.
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Ceci permet d'obtenir les quatre portions de
surface en saillie 97a, présentes sur le dessus 96a
de la boîte 9a.
Ces portions en saillie 97a sont disposées de
façon symétrique par rapport à l'axe transversal de
la boîte.
Par ailleurs, les rabats latéraux 81, 83, 85 et 87
sont repliés de façon jointive autour des lignes de
pliage 810, 830, 850 et 870 et rabattus de telle
sorte que les rabats latéraux 81 et 85 recouvrent les
rabats latéraux 83 et 87 et puissent ainsi être fixés
sur ces derniers. Ceci permet d'obtenir le fond d'une
boîte illustrée à la figure 9, tel que le fond 90 de
la boîte 9.
Celle-ci comporte donc quatre portions de surface
en creux 95 correspondant aux parties en creux 811,
812, 851 et 852 du flan 7.
Ces portions de surface en creux 95 sont disposées
de façon symétrique par rapport à l'axe transversal
de la boîte 9.
La figure 9 montre que les portions de surface en
saillie 97a de la boîte 9a sont destinées à coopérer
avec les portions de surface en creux 95 du fond 90
de la boîte 9 disposée au-dessus de la boîte 9a.
Cette coopération permet d'assurer efficacement le
centrage entre les deux boîtes sans qu'un trou soit
formé dans le fond des boîtes.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à
l'exemple de réalisation illustré aux figures 9 et
10. Par exemple, la boîte peut présenter une section
polygonale, non nécessairement rectangulaire.
La forme des parois latérales de la boîte pourrait
être modifiée. De plus, la paroi supérieure formant
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le dessus de la boîte et la paroi inférieure formant
son fond pourraient comporter un nombre différent de
portions de surface en saillie et en creux non
débouchant.
Ainsi, dans une variante, les portions de surface
écrasées et en creux non débouchant 811, 812 et 851,
852 pourraient être prévues, toujours dans les rabats
latéraux 81 et 85, mais à l'écart des lignes de
pliage 810, 850 et à proximité du côté longitudinal
extérieur 880 du flan 7.
Dans ce cas, les rabats secondaires 700, 701 ;
720, 721 sont prévus dans les rabats latéraux 80, 84
et en vis-à-vis des portions de surface en creux
prévues dans les rabats latéraux 81 et 85.
Chacun de ces rabats secondaires peuvent par
exemple s'étendre entre l'autre côté longitudinal
extérieur 890 du flan 7 et une ligne de pliage
parallèle à ce côté 890.
La boîte est mise en forme de telle sorte que les
portions en creux soient présentes sur la face
extérieure du fond de la boîte, tandis que les rabats
secondaires seront présents sur la face extérieure du
dessus de la boîte.
Les rabats secondaires peuvent alors être pliés
autour des lignes de pliage, rabattus sur les rabats
latéraux 80, 84 et fixés sur ces derniers, pour
obtenir quatre portions de surface en saillie sur le
dessus de la boîte.
Une autre variante peut par exemple consister à ne
prévoir qu'une portion de surface écrasée et en creux
non débouchant dans chaque rabat latéral 81, 85, par
exemple les portions 812 et 852, ces dernières étant
situées à proximité de la ligne de pliage 810, 850.
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Dans ce cas, seul un rabat secondaire, destiné à
former une portion en saillie, est prévu en vis-à-vis
de chacune de ces portions en creux.
Chacun de ces rabats secondaires peut être situé
dans un volet principal 70, 72, ou encore dans un
rabat latéral 80, 84.
Dans tous les cas, le positionnement des rabats
secondaires et de leur ligne de pliage et celui des
portions en creux sont choisis pour que les portions
en creux et les portions en saillie obtenues à partir
des rabats secondaires, soient en vis-à-vis lorsque
la boîte est formée.
Une autre variante de réalisation va maintenant
être décrite en référence à la figure 11.
Le flan 7a comporte quatre volets principaux 70a à
73a qui sont reliés entre eux par des lignes de
pliage 740a, 750a et 760a, sans volet intermédiaire.
Par ailleurs, le flan 7a comporte quatre jeux de
deux rabats latéraux en vis-à-vis, reliés par paire à
chacun des volets principaux.
Il s'agit des rabats latéraux 80a et 81a pour le
volet 70a, 82a et 83a pour le volet 71a, 84a et 85a
pour le volet 72a et des volets 86a et 87a pour le
volet 73a.
Des lignes de pliage sont prévues entre chaque
volet principal et chacun des deux rabats latéraux.
Il s'agit des lignes de pliage 800a, 820a, 840a et
860a, lesquelles sont sensiblement dans le
prolongement l'une de l'autre et des lignes de pliage
810a, 830a, 850a et 870a, lesquelles sont également
sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre.
Par ailleurs, le flan 7a comprend également un
rabat secondaire 77a qui prolonge le volet principal
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73a, à l'opposé du volet principal 72a et qui est
relié au volet principal 73a par la ligne de pliage
770a.
La figure 11 montre que les portions de surface en
creux sont toujours prévues dans les rabats latéraux
81a et 85a. Cependant, une seule portion en creux
811a, 851a est prévue dans chacun de ces rabats
latéraux. Par ailleurs, chacune de ces portions est
située à proximité d'un côté transversal du rabat
latéral correspondant.
Ainsi, la portion en creux 811a est située à
proximité du côté transversal extérieur 813a du rabat
latéral 81a, tandis que la portion en creux 851a est
située à proximité du côté transversal 853a du rabat
latéral 85a, en regard du rabat latéral 83a.
La figure 11 montre également que les volets
principaux 71a, 73a comportent une partie en
excroissance 710a, 730a qui lui est reliée par une
ligne de pliage 711a, 731a, de façon à former un
rabat.
La figure 11 montre que les parties en
excroissance 710a, 730a s'étendent dans un évidement
correspondant 821a, 861a du volet principal 82a, 86a.
Par ailleurs, les lignes de pliage 711a, 731a ne
sont pas alignées avec les lignes de pliage 820a,
860a et sont situées à l'intérieur des parties en
excroissance 710a, 730a.
Une boîte est obtenue à partir du flan 7a en
repliant les volets principaux autour des lignes de
pliage 740a à 760a et en fixant le rabat secondaire
77a sur le volet principal 70a, après pliage autour
de la ligne 770a.
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Les rabats latéraux 81a à 87a sont repliés autour
des lignes de pliage 810a à 870a et fixés, de telle
sorte que les portions en creux 811a et 851a se
trouvent sur la face extérieure du fond de la boîte.
5 Ces deux portions en creux sont alors sensiblement
symétriques par rapport au centre du fond de la
boîte.
Les rabats latéraux 80a à 86a sont également
repliés autour des lignes de pliage 800a à 860a,
10 avant de fixer les rabats secondaires 80a, 84a sur
les rabats secondaires 82a, 86a, les rabats 710a et
730a étant pliés vers l'extérieur autour des lignes
de pliage 711a et 731a.
Après cette fixation, les rabats 710a et 730a sont
15 rabattus et collés sur la face extérieure des rabats
latéraux 80a, 84a.
Ces rabats 710a, 730a forment alors les parties en
saillie présente sur la face extérieure du dessus de
la boîte.
20 Il est maintenant fait référence à la figure 12
qui illustre une autre variante du flan illustré à la
figure 10.
Le flan 7b illustré à la figure 12 comporte quatre
volets principaux 70b à 73b reliés entre eux par des
25 lignes de pliage 740b à 760b.
Le volet principal 73b se prolonge, à l'opposé du
volet 72b, par un rabat secondaire 77b auquel il est
relié par une ligne de pliage 770b.
Le flan 7b comporte également quatre jeux de deux
30 rabats latéraux en vis-à-vis 80b, 81b ; 82b, 83b ;
84b, 85b ; 86b, 87b, reliés par paire à chacun des
volets principaux 70b à 73b.
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Les lignes de pliage entre les rabats latéraux et
les volets portent les références 800b à 870b.
La figure 12 montre que deux portions de surface
écrasées et en creux non débouchant 801b, 811b sont
prévues dans chacun des rabats latéraux 80b et 81b.
Ces portions en creux 801b et 811b sont
positionnées à l'écart des lignes de pliage 800b et
810b, comme des côtés des rabats latéraux.
Par ailleurs, chacun des rabats latéraux 84b, 85b
comporte une découpe délimitant une languette 841b,
851b reliée au volet principal 84b, 85b par une ligne
de pliage 842b, 852b et formant un rabat.
Les lignes de pliage 842b, 852b sont sensiblement
perpendiculaires aux lignes de pliages 840b, 850b et
sont positionnés du côté des rabats secondaires 82b,
83b.
Là encore, une boîte est obtenue à partir du flan
7b en repliant les volets principaux 70b à 73b autour
des lignes de pliage 740b à 760b et en fixant le
rabat secondaire 77b sur le volet principal 70b,
après l'avoir replié autour de la ligne de pliage
770b.
Les rabats latéraux 80b à 86b sont repliés de
façon jointive deux à deux, de telle sorte que les
rabats 80b et 84b recouvrent les rabats 82b et 86b et
soient fixés sur ces derniers.
Le rabat 841b est alors plié autour de la ligne de
pliage 842b puis collé sur la face extérieure du
rabat latéral 84b.
On obtient ainsi sur le dessus de la boîte
obtenue, une portion en creux 801b et une portion en
saillie 841b sensiblement symétriques par rapport au
centre du dessus de la boîte.
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On procède de même avec les rabats latéraux 81b à
87b, de façon à obtenir sur la face extérieure du
fond de la boîte une portion en creux 811b et une
portion en saillie 851b qui sont symétriques par
rapport au centre du fond de la boîte.
La variante illustrée à la figure 12 peut encore
être modifiée, la découpe dans les rabats latéraux
84b et 85b étant prévue de telle sorte que la ligne
de pliage 842b, 852b soit positionnée du côté du
rabat secondaire 86b, 87b. Ainsi, lorsque les parois
latérales de la boîte sont érigées, les rabats 841b
et 851b sont rabattus du côté de la paroi latérale
définie par le volet 73b.
Le positionnement des portions en creux et des
découpes définissant les rabats formant les parties
en saillie est, dans tous les cas, défini pour que
les portions en creux et en saillie de deux boîtes
superposées puissent s'emboîter les unes dans les
autres.
Il est maintenant fait référence à la figure 13
qui illustre encore une autre variante du flan
illustré à la figure 10.
Ce flan 7c présente la même structure générale que
le flan 7b illustré à la figure 12. C'est pourquoi
les éléments du flan 7c qui sont communs au flan 7b
porteront les mêmes références numériques. Ils seront
affectés de la lettre c, comme toutes les références
de la figure 13.
La description du flan 7c ne sera pas reprise en
détail.
Le flan 7c diffère du flan 7b en ce que les
parties en creux et en saillie ne sont pas prévues
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sur les rabats latéraux mais sur les volets
principaux.
Ainsi, la figure 13 montre que deux parties en
creux 711c, 712c sont prévues dans le volet principal
71c. Dans cet exemple de réalisation, ces deux
portions en creux sont situées sur le grand axe
médian du volet principal 71c et sont symétriques par
rapport au centre de celui-ci.
Par ailleurs, dans le volet principal 73c, sont
prévues deux découpes définissant des languettes
730c, 731c, susceptibles d'être repliées autour des
lignes de pliage 732c, 733c. Ces dernières sont
sensiblement parallèles aux lignes de pliage 860c,
870c.
Ces rabats 730c, 731c sont également situés sur le
grand axe médian du volet 73c et sont symétriques par
rapport au centre de ce dernier.
Une boîte est obtenue à partir du flan 7c comme
expliqué précédemment au regard de la figure 12.
Le pliage des volets principaux est réalisé de
telle sorte quel les parties en creux 711c, 712c se
trouvent sur la face extérieure d'une paroi de la
boîte qui constituera son fond.
Par ailleurs, les rabats 730c, 731c sont pliés
autour des lignes de pliage 732c, 733c, puis rabattus
et fixés sur la face extérieure de la paroi
constituée par le volet principal 73c et qui formera
le dessus de la boîte.
Les parties en creux 711c, 712c et les languettes
formant les rabats 730c, 731c sont positionnées de
telle sorte que les portions en saillie formées par
les rabats 730c, 731c rabattus sur le volet 73c
soient en vis-à-vis des portions en creux 711c, 712c,
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de façon à permettre l'encastrement des portions en
creux et des portions en saillie de deux boîtes
superposées.
Il est maintenant fait référence aux figures 14 et
15 qui illustrent un deuxième type de conditionnement
selon l'invention prenant la forme d'une barquette
avec un fond et un plan supérieur qui est défini par
les bords supérieurs libres des parois latérales de
la barquette. Il constitue ainsi une face ouverte,
opposée au fond.
Ainsi, la figure 14 illustre un flan 3 destiné à
former une barquette qui n'est pas destinée à
recevoir un couvercle.
Ce flan 3 comporte un volet principal 30, ici de
forme carrée, formant le fond de la barquette.
Ce volet principal 30 est muni, sur chacun de ses
côtés, d'un rabat principal rectangulaire 31 à 34,
chacun de ces rabats 31 à 34 étant relié par une
ligne de pliage ou de jonction 310 à 340 au volet
principal 30.
Le flan 3 illustré à la figure 14 comporte
également des rabats secondaires, de part et d'autre
des rabats principaux 31 et 32.
Ainsi, les rabats secondaires 35, 36 sont disposés
de part et d'autre du rabat principal 31 et lui sont
reliés par une ligne de pliage 351, 361.
De même, des rabats secondaires 37, 38 sont
disposés de part et d'autre du rabat principal 32 et
lui sont reliés par les lignes de pliage 372 et 382.
La figure 14 montre que les rabats secondaires 36
et 38 disposés de façon symétrique par rapport à
l'axe transversal médian 39 du flan 3, présentent la
même forme. Il en est de même pour les rabats
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secondaires 35 et 37, disposés de façon symétrique
par rapport à l'axe 39.
La figure 14 illustre encore quatre portions de
surface écrasées et en creux non débouchant 301 à
5 304, chacune d'elles étant disposée dans un coin du
volet principal 30. Elles ont donc deux côtés au bord
de deux lignes de jonction 310 à 340.
Elles présentent ici une forme trapézoïdale et
sont destinées à être présentes sur la face
10 extérieure du fond de la barquette, lorsque celle-ci
est érigée.
Par ailleurs, chacun des rabats principaux 33, 34
comporte, sur son bord 332, 342, deux languettes 330,
331 ; 340, 341.
15 Ces languettes 330, 331 ; 340, 341 sont
symétriques deux à deux par rapport à l'axe
transversal médian 39 du flan 3 qui passe par les
rabats 33 et 34. Elles sont également symétriques par
rapport à l'axe transversal médian 39A qui passe par
20 les rabats 31 et 32.
Chacune de ces languettes 330, 331 ; 340, 341 se
prolonge, du côté des rabats secondaires 36, 38 ; 35,
37, par un rabat 333, 334 ; 343, 344.
La languette 330, 331 ; 340, 341 est reliée au
25 rabat principal 33, 34 par une ligne de pliage 335,
336 ; 345, 346 qui est sensiblement parallèle à la
ligne de pliage 330, 340.
Par ailleurs, le rabat 333, 334 ; 343, 344 est
relié à la languette 330, 331 ; 340, 341 par une
30 ligne de pliage 337, 338 ; 347, 348. Les lignes de
pliage 337, 347 ; 338, 348 sont parallèles à la ligne
de pliage 310, 320.
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Cependant, la figure 14 montre que les lignes de
pliage 337, 347 sont décalées par rapport à la ligne
310 en direction des rabats secondaires 36, 35.
De même, les lignes de pliage 338, 348 sont
décalées par rapport à la ligne de pliage 320 en
direction des rabats secondaires 38, 37.
Ce décalage est identifié par la distance d sur la
figure 14A qui représente de façon agrandie la région
entre le rabat secondaire 35 et le rabat principal
34.
Une barquette est obtenue à partir du flan 3
illustré à la figure 14 en repliant les rabats
principaux et secondaires autour des différentes
lignes de pliage.
Ainsi, les rabats principaux 31 et 32 sont érigés
et les rabats principaux 33 et 34 sont érigés et
fixés sur les rabats secondaires 36, 38 ; 35, 37.
Chaque languette 330, 331, 340, 341 est repliée
autour de la ligne de pliage 335, 336, 345, 346.
De même, chaque rabat 333, 334, 343, 344 est
replié autour de la ligne de pliage 337, 338, 347,
348 et fixé contre le rabat principal 31 ou 32.
Du fait du décalage d entre d'une part, les lignes
de pliage 337, 447 et la ligne de pliage 310 et
d'autre part, les lignes de pliage 338, 348 et la
ligne de pliage 320, chaque languette prend une forme
bombée lorsque son rabat est fixé sur le rabat
principal correspondant.
Il est ainsi formé, aux quatre coins de la
barquette, une portion de surface en saillie
constituée par les languettes bombées 330, 331, 340,
341 qui sont en vis-à-vis des portions de surface
écrasées et en creux non débouchant 301 à 304.
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Ces quatre languettes définissent (avec les bords
supérieurs libres des parois latérales 31 à 34) un
plan supérieur opposé au fond 30.
Ainsi, deux barquettes de ce type pourront être
superposées, les portions en saillie de la boîte du
dessous et les portions en creux de la boîte du
dessus s'encastrant les unes dans les autres.
La figure 15 illustre un flan 3a destiné là encore
à former une barquette démunie de couvercle.
Ce flan 3a comporte un volet principal 30a, ici de
forme rectangulaire, formant le fond de la barquette.
Ce volet principal 30a est muni, sur chacun de ses
côtés, d'un rabat principal rectangulaire 31a à 34a,
chacun d'eux étant relié par une ligne de pliage ou
de jonction 310a à 340a au volet principal 30a.
De part et d'autre de chacun des rabats principaux
31a et 32a, sont prévus des rabats secondaires 35a,
36a ; 37a, 38a.
Le flan 3a est symétrique par rapport à un axe
longitudinal médian et par rapport à un axe
transversal médian.
La figure 15 montre également que le flan 3a
comporte quatre portions de surface écrasée et en
creux non débouchant 301a à 304a, chacune d'elle
étant disposée dans un coin du volet principal 30a.
Elles ont donc deux côtés sur deux lignes de jonction
310a à 340a.
Elles présentent ici la forme d'un triangle
isocèle et sont destinées à être présentes sur la
face extérieure du fond de la barquette, lorsque
celle-ci est érigée.
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Les rabats secondaires 35a, 36a ; 37a, 38a sont
reliés au rabat principal 31a, 32a par une ligne de
jonction 351a, 361a ; 371a, 380a.
Tous ces rabats secondaires 35a à 38a présentent
la même structure qui va être décrite en référence au
rabat secondaire 35a.
Le rabat secondaire 35a comporte deux lignes de
pliage 352a, 353a qui sont sensiblement parallèles à
la ligne de pliage 351a.
Elles définissent ainsi trois panneaux qui seront
décrits plus en détail en référence à la figure 15A
qui représente de façon agrandie la région du rabat
secondaire 35a.
Le premier panneau 354a présente une largeur li
légèrement inférieure à la longueur L1 du petit côté
de la portion en creux 301a.
Le deuxième panneau 355a présente une largeur 12
légèrement inférieure à la longueur L2 du grand côté
ou de l'hypoténuse de la portion en saillie 301a.
Enfin, le troisième panneau 356a présente une
largeur 13 supérieure à 12.
La figure 15A montre également que le bord
transversal extérieur 357a du troisième panneau 356a
est aligné avec le bord extérieur 311a du rabat
principal 31a.
En revanche, le bord transversal extérieur 358a,
359a des premier et deuxième panneaux 354a et 355a
est en saillie par rapport à ce bord extérieur 311a.
Le décalage entre les bords 358a, 359a, d'une part
et le bord 311a et le bord transversal extérieur 357a
du troisième panneau, d'autre part est identifié par
la distance d sur la figure 15A.
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Une barquette est obtenue à partir du flan 3a en
repliant les rabats principaux 31a à 34a autour des
lignes de jonction 310a à 340a.
Les rabats secondaires 35a à 38a sont également
repliés autour des lignes de pliage 351a à 381a, de
telle sorte que les premiers panneaux 354a, 374a
puissent être fixés sur le rabat principal 34a et que
les premiers panneaux 364a, 384a puissent être fixés
sur le rabat principal 33a.
Les deuxièmes panneaux 355a à 385a sont également
repliés autour des lignes de pliage 352a à 382a dans
le même sens que les premiers panneaux.
En revanche, les troisièmes panneaux 356a à 386a
sont repliés autour des lignes de pliage 353a à 383a,
en sens inverse des premier et deuxième panneaux.
Chaque troisième panneau 356a, 366a ; 376a, 386a
est alors fixé sur le rabat principal 31a, 32a de
telle sorte que la distance entre la ligne de pliage
351a à 381a et la ligne de pliage 353a à 383a soit
légèrement inférieure à Ll.
On obtient ainsi dans chaque coin de la barquette
et au niveau de son plan supérieur, opposé au fond
constitué par le volet principal 30a, une portion en
saillie constituée par les premier 354a à 384a et
deuxième 355a à 385a panneaux qui dépassent de la
distance d du bord extérieur 311a, 320a des rabats
principaux 31a, 32a et également du bord extérieur
331a, 341a des rabats principaux 33a et 34a, car leur
hauteur est inférieure à celle des rabats principaux
31a et 32a.
Par ailleurs, le pilier obtenu grâce au pliage des
panneaux des rabats secondaires présente une forme
susceptible de s'inscrire dans les portions en creux
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301a à 304a, la longueur 1,1, L2 étant supérieure à la
longueur 11 et 12.
Ici, les portions en saillie d'une barquette vont
pouvoir s'encastrer dans les portions en creux d'une
5 barquette située au-dessus.
Comme il va de soi et comme il résulte également
de ce qui précède, la présente invention ne se limite
pas aux modes de réalisation plus particulièrement
décrits. Elle en embrasse au contraire toutes les
10 variantes et notamment celles où la forme des
portions en creux et en saillie est différente comme
celles des volets et rabats des flans utilisés.
Les signes de référence insérés après les
caractéristiques techniques figurant dans les
15 revendications ont pour seul but de faciliter la
compréhension de ces dernières et ne sauraient en
limiter la portée.
