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Emballage comprenant un récipient plastique avec pas d'empilage constant
L'invention est relative à un emballage comprenant, d'une part, un récipient,
plastique,
comprenant des parois latérales se rencontrant dans des coins, une ouverture
supérieure et
un fond, et d'autre part, un couvercle, plastique, détachable configuré pour
recouvrir
l'ouverture supérieure du récipient.
Le domaine de l'invention est celui de l'emballage de produits en poudre, dans
l'industrie
alimentaire et/ou pharmaceutique.
A titre d'exemple non limitatif, les poudres concernées peuvent être le
Sorbitol NEOSORB
, le Maltitol SWEETPEARL , le Xylitol XYLISORB , le Mannitol PEARLITOL
etc (...) commercialisées par la Demanderesse.
Dans cette industrie, il est d'usage de conditionner ces produits en poudre
avec des
volumes unitaires compris entre 40 litres et 60 litres. En l'état actuel ces
poudres sont
conditionnées dans un emballage qui comprend un corps de boîte cartonné,
typiquement
une caisse kraft ou plus rarement un fût kraft . La caisse kraft est
constituée
essentiellement par un flan de carton prédécoupé et plié, avec un fond
automatique,
permettant le stockage du flan dans une position sensiblement à plat lorsque
non utilisé, et
sa mise en volume par dépliage du fond automatique. A titre de comparaison, le
fût kraft
présente le défaut d'être plus onéreux, notamment en raison de l'utilisation
de cerclages
métalliques, et d'être volumineux lorsque non utilisé, à savoir qu'il ne peut
pas être plié à
plat lorsque non utilisé. Dans les deux cas, le produit en poudre est disposé
à l'intérieur du
corps de boîte, à l'intérieur d'une sache souple hermétiquement fermée.
Un premier problème avec ces emballages papiers est qu'ils sont générateurs de
fibres, ce
qui représente une source de pollution gênante pour certaines industries
sensibles qui
voudraient isoler ce type de pollution fibreuse.
Ces emballages sont par ailleurs amenés à être transportés, dans des
conteneurs, par navire,
sur de longues distances, et entrer en contact avec des insectes. Un deuxième
problème
rencontré est celui de la non étanchéité du corps de boîte aux insectes, qui
peuvent même
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être amenés à se développer dans le gaufrage cartonné du corps de boîte durant
le temps de
livraison, avec pénétration des insectes dans le volume interne.
Occasionnellement on
retrouve des insectes type Thysanoptera prisonniers dans l'inter-espace entre
la sache
souple et le corps de boite, à l'intérieur de cette dernière.
Dans un tel cas, ces emballages sont simplement refusés par les industries
(pharmaceutiques ou alimentaires) en raison des intrus, engendrant une perte
sèche pour le
fabricant des produits poudreux, ce qui constitue un deuxième problème pour ce
type
d'emballage papier.
Un troisième problème de tels emballages papiers est leur fragilité, ceci
pouvant se
déchirer lors d'impacts, ou lorsque ceux-ci subissent une sollicitation trop
importante, par
exemple lorsque gerbés, les uns sur les autres. Il est encore important de
signaler que
l'emballage de tels produits en poudre doit ne pas dégrader les spécificités
desdites
poudres qui peuvent présenter, pour caractéristique importante recherchée, par
exemple
une texture particulière, texture qui ne devra pas être dégradée lors de la
livraison en raison
des mouvements du transport et des frottements engendrés sur ces poudres.
Le but de la présente invention est de palier les inconvénients précités en
proposant un
emballage offrant une protection efficace contre les intrusions d'insectes,
l'emballage étant
non générateur de fibres, et à un coût acceptable pour l'industriel, et qui
soit peu
encombrant lors du stockage de l'emballage lorsqu'il est vide.
Plus particulièrement, le but de la présente invention est de proposer un tel
emballage qui
n'agresse pas le contenu lors du stockage dynamique des produits à l'intérieur
de
l'emballage.
Un autre but de la présente invention est de proposer un tel emballage dont
l'ouverture
peut être réalisée aisément, à savoir sans outil.
Un autre but de la présente invention est de proposer un tel emballage à
ouverture facilitée
(sans outil), limitant les ouvertures accidentelles lors des chocs.
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Un autre but de la présente invention est de proposer un tel emballage,
présentant un
témoin d'ouverture convenant pour signaler une ouverture frauduleuse.
Un autre but de la présente invention est de proposer, au moins selon un mode
de
réalisation, un emballage qui peut être gerbé, en particulier sur plusieurs
niveaux tels que
trois emballages superposés, voire quatre emballages superposés.
Un autre but de la présente invention est de proposer un tel emballage
facilitant le contrôle
du contenu, et sans nécessiter de retirer le contenu, ni même d'ôter le
couvercle de
l'emballage.
D'autres avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui
va suivre qui
n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter.
Aussi l'invention est relative à un emballage comprenant, d'une part, un
récipient,
plastique, comprenant des parois latérales se rencontrant dans des coins, une
ouverture
supérieure et un fond, et d'autre part, un couvercle, plastique, détachable
configuré pour
recouvrir l'ouverture supérieure du récipient, et dans lequel ledit récipient
est pourvu à son
ouverture supérieure d'une première portion d'engagement portant une arête
dirigée vers
l'extérieur, et s'étendant sur la périphérie, ledit couvercle étant pourvu sur
sa périphérie
d'une deuxième portion d'engagement s'étendant repliée vers le bas pourvue
d'une arête,
dirigée vers l'intérieur qui est à même de s'accrocher en dessous de l'arête
dirigée vers
l'extérieur du récipient,
et dans lequel lesdites parois latérales du récipient sont divergentes,
formant entre elles un
tronc de pyramide, configurées de sorte que ledit récipient est empilable à
l'intérieur d'un
récipient identique.
Selon l'invention, ledit récipient présente des parties saillantes s'étendant
à partir des
parois latérales au niveau de l'ouverture supérieure du récipient et au-
dessous de ladite
première portion d'engagement du récipient, lesdites parties saillantes étant
extérieures au
récipient, configurées pour garantir un pas d'empilage constant entre le
récipient et ledit
récipient identique, lorsque ledit récipient est empilé dans ledit récipient
identique, lesdits
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parties saillantes étant configurées de sorte à coopérer en butée avec le bord
supérieur de
l'ouverture supérieure du récipient identique à l'intérieur duquel est empilé
ledit récipient
afin de garantir ledit pas d'empilage.
Selon l'invention, et par ailleurs:
- lesdites parties saillantes prennent la forme de nervures extérieures,
s'étendant
verticalement au-dessous de ladite première portion d'engagement du récipient,
chaque
nervure extérieure, verticale, présentant à son extrémité basse un plat
destiné à coopérer en
butée avec le bord supérieur de l'ouverture supérieure du récipient identique
à l'intérieur
duquel est empilé ledit récipient,
- la deuxième portion d'engagement du couvercle présente une jupe s'étendant
sur la partie
inférieure de la deuxième portion d'engagement et dans lequel ladite arête du
récipient
dirigée vers l'extérieur, d'une part, et l'arête du couvercle dirigée vers
l'intérieur, d'autre
part, ayant des sections cornières incurvées dans les coins où lesdites parois
latérales se
rencontrent, où au moins l'un des sections cornières incurvées de l'arête
dirigée vers
l'intérieur est pourvue d'une section de jupe repliable, articulée via une
zone de pliage à la
partie supérieure de la portion d'engagement qui est à même de se replier
depuis une
position d'engagement vers une position dégagée dirigée vers l'extérieur de
sorte qu'une
partie centrale de ladite au moins une section cornière incurvée de l'arête
dirigée vers
l'intérieur soit écartée par effet de levier de l'arête dirigée vers
l'extérieur de l'ouverture
supérieure et que l'engagement entre les arêtes soit ainsi affaibli sur ladite
partie centrale ;
De manière notable encore, lesdites parties saillantes sont agencées en
saillie extérieure à
partir des coins , au moins l'une des nervures extérieures s'étendant au
niveau des coins,
depuis son extrémité basse formant le plat et au moins jusqu'à la hauteur de
ladite section
de jupe repliable lorsque l'arête dirigée vers l'intérieur est en position
d'engagement avec
l'arête du récipient dirigée vers l'extérieur.
Avantageusement, les nervures verticales constituent alors avantageusement des
obstacles
limitant les risques d'ouverture accidentelle des sections de jupe repliables,
en déviant les
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appuis malheureux d'un objet qui viendrait accidentellement appuyer sous la
section de
jupe.
Selon des caractéristiques optionnelles de l'invention, prises seules ou en
combinaison :
5 - le pas d'empilage garantit entre le récipient et ledit récipient
identique est tel que les
parois latérales du récipient et les parois latérales du récipient identique
sont écartées d'une
distance comprise entre 0,4 mm et 1,2 mm;
- la hauteur de la nervure extérieure suivant la verticale définit le pas
d'empilage, ladite
nervure extérieure s'étendant depuis le plat à fonction du butée, à son
extrémité basse,
jusqu'au bord supérieur du récipient, à son extrémité supérieure ;
- ladite section de jupe repliable est séparée de la section restante de la
jupe au moyen de
deux rainures formées dans la surface externe de la jupe et s'étendant vers le
bas d'une
zone de pliage jusqu'au bord inférieur de la jupe, lesdites rainures réduisant
l'épaisseur de
paroi de la jupe de sorte que la jupe puisse être rompue le long des rainures
afin de replier
la section de jupe repliable dans sa position dirigée vers l'extérieur ;
- ladite nervure extérieure au droit de la section de jupe repliable est,
suivant une direction
horizontale passant par le plan de la nervure extérieure, de dimension
croissante entre son
extrémité inférieure formant le plat et l'extrémité inférieure de la section
de jupe repliable,
ladite nervure extérieure formant ainsi une rampe s'écartant vers l'extérieur
lorsque l'on se
rapproche, depuis le plat à l'extrémité inférieure de la nervure verticale
vers l'extrémité
inférieure de la section de jupe repliable ;
- la première portion d'engagement du récipient portant ladite arête du
récipient dirigée
vers l'extérieur s'étend repliée vers le bas, en recouvrement des parois
latérales et des
coins sur la hauteur du récipient, avec la présence d'une cavité périphérique
en inter-espace
entre la surface extérieure des parois latérales et des coins, d'une part, et
la section repliée
de la portion d'engagement, d'autre part, et dans lequel des nervures de
renfort verticales,
sont réparties dans ladite cavité sur la périphérie du récipient, chaque
nervure de renfort
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reliant l'une des parois latérales ou de coin, d'une part, à ladite section
repliée de la
première portion d'engagement, d'autre part ;
- les nervures extérieures garantissant le pas d'empilage constant
s'étendent chacune
depuis leur extrémité basse formant le plat, située en dessous de la cavité et
de ladite
première portion d'engagement du récipient et jusqu'à l'intérieur de ladite
cavité où ladite
nervure extérieure verticale se prolonge en formant l'une des nervures de
renforts ;
- la première portion d'engagement du récipient portant l'arête dirigée
vers l'extérieur
s'étend et se prolonge en dessous de ladite arête, dite première arête, et se
termine en
dessous de ladite première arête par une second arête également dirigée vers
l'extérieur, et
.. dans lequel la section de jupe repliable portant l'arête dirigée vers
l'intérieur à même de
s'accrocher avec la première arête porte, dans la position d'engagement de la
section de
jupe repliable, une seconde arête dirigée vers l'intérieur, à même de
s'accrocher avec la
seconde arête dirigée vers l'extérieur de la première portion d'engagement ;
- les surfaces intérieures du récipient, y compris celles du fond, des
parois latérales et les
coins sont lisses, dépourvues de nervures ;
- deux poignées s'étendent, suivant la hauteur du récipient, chaque poignée
étant
positionnée en dessous de la portion d'engagement du récipient et au-dessus ou
à niveau
des extrémités inférieures à fonction de butée des parties saillantes
garantissant le pas
d'empilage constant, lesdites poignées s'étendant en saillie latéralement de
deux opposées
des parois latérales du récipient ;
- les parois latérales sont au nombre de quatre, la section (selon un plan
horizontale) du
récipient étant rectangulaire ;
- le récipient est de contenance utile comprise entre 40 litres et 60
litres.
Selon un mode de réalisation :
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- la dimension dl étant la dimension hors tout de l'ensemble suivant une
première
direction horizontale passant par les deux poignées et constituée par la
distance séparant
les deux poignées,
- la dimension d2 étant la dimension hors tout d2 suivant une direction
horizontale
perpendiculaire à la première direction horizontale et dans lequel 0,95 dl <d2
< 1,05 dl;
Selon un mode de réalisation, la dimension en épaisseur des parois latérales
est comprise
entre 2 mm et 2,2 mm, le récipient est susceptible de résister à un effort de
compression
compris entre 40 kilogrammes et 105 kilogrammes, de préférence de l'ordre de
75
kilogrammes appliqué sur le couvercle en position d'engagement sur l'ouverture
supérieure du récipient.
Selon un mode de réalisation, la paroi du couvercle présente une ouverture
prédécoupée
fermée par un obturateur, sécable, une ligne sécable, formée par une réduction
de section
de la paroi de couvercle définissant le contour de l'obturateur et de ladite
ouverture
prédécoupée, ladite ligne sécable étant configurée pour qu'une pression
manuelle sur
l'obturateur sécable assure la rupture de la ligne sécable et ainsi la
libération de l'ouverture
prédécoupée.
Eventuellement, ladite ligne sécable s'étend en périphérie de l'obturateur à
l'exception
d'une zone destinée à constituer une languette de retenue de l'obturateur une
fois
sectionné, ladite ligne sécable étant configurée pour qu'une pression manuelle
sur
l'obturateur sécable assure la rupture de la ligne sécable et ainsi la
libération de l'ouverture
prédécoupée, puis le maintien de l'obturateur sous la paroi du couvercle via
ladite
languette de retenue, flexible.
Selon un mode de réalisation, le couvercle est sensiblement de forme
rectangulaire
comprenant quatre coins et dans lequel l'ouverture prédécoupée et
l'obturateur, sécable
sont situés sur le couvercle, à distance des coins, sur un axe de symétrie du
couvercle, et de
position décentrée par rapport au centre du couvercle.
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L'invention trouvera une utilisation particulière pour le conditionnement de
poudres
alimentaires ou pharmaceutiques, directement contenues dans le volume
intérieur du
récipient de l'emballage, ou indirectement contenues dans une sache souple
étanche interne
audit récipient dudit emballage.
L'invention concerne encore un procédé de fabrication d'un emballage selon
l'invention,
dans lequel on obtient le récipient et ledit couvercle par moulage par
injection.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante
accompagnée des
dessins parmi lesquels :
- Les figures la et lb sont respectivement des vues d'une pluralité de
couvercles, et d'une
pluralité de récipients, appartenant à des emballages conforme à l'invention,
lorsque non
utilisés, la figure la illustrant l'empilage des couvercles les uns dans les
autres, la figure lb
l'empilage des récipients les uns dans les autres,
- Les figures 2a et 2b sont respectivement des vues selon la coupe C-C de
la figure la, et
selon la coupe B-B de la figure lb,
- La figure 3a et la figure 3b sont respectivement des vues en perspective
d'un couvercle et
d'un récipient d'un emballage conforme à l'invention,
- La figure 4 est une vue en perspective d'un conditionnement comprenant
une palette
1140 mm x 1140 mm sur laquelle reposent quatre lits d'emballages gerbés les
uns sur les
autres, chaque lit étant formé de 9 emballages répartis côte à côte selon une
configuration
en carré (3 x 3), avec utilisation d'une palette 1140 x 1140, intermédiaire
entre le
deuxième lit et le troisième lit du conditionnement,
- La figure 5 est une vue de coupe de la partie basse d'un récipient avec
présence d'une
nervure verticale, de manière notable intérieur au récipient, et tel qu'elle
est conçu dans
l'état de la technique pour garantir le pas d'empilage entre deux récipients
empilés l'un
dans l'autre,
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- La figure 6 est une vue de coupe illustrant le pas d'empilage obtenu
entre deux récipients
selon la figure 5, le fond du récipient supérieur en appui sur l'extrémité
supérieure des
nervures internes du récipient inférieur et tel que connu de l'état de la
technique pour
garantir le pas d'empilage entre deux récipients empilés l'un dans l'autre,
- La figure 7 est une vue de détail de deux sections de jupe repliable au
niveau d'une
section de cornière et qui peuvent être écartées chacune, manuellement, depuis
une
position d'engagement illustrée à la figure 7 pour faciliter le retrait du
couvercle, et au-
dessous desquelles se trouvent les nervures verticales, saillantes vers
l'extérieur du
récipient, à fonction de pas d'empilage,
- La figure 8 est une vue de détail illustrant le fonctionnement des nervures
verticales, les
plats aux extrémités inférieures des nervures verticales du récipient
supérieur venant en
appui sur le bord supérieur formé par la première partie d'engagement du
récipient
inférieur,
- La figure 9 est une vue de dessus du couvercle, illustrant une ouverture
prédécoupée
fermée par un obturateur, sécable,
- La figure 10 est une vue de détail de la figure 9,
- La figure 11 est une vue en perspective de l'emballage,
- La figure 12 est une vue de détail de l'assemblage entre le couvercle et
le récipient, au
niveau d'un coin,
- La figure 13 est une vue de coupe verticale, au niveau d'un coin, passant
par la nervure
verticale à fonction de pas d'empilage, lorsque le couvercle recouvre
l'ouverture, la section
de jupe repliable en position d'engagement,
- La figure 14 est une vue de coupe verticale passant par l'une des parois
latérales,
illustrant l'emboitement entre la première portion d'engagement du récipient
et la
deuxième portion d'engagement du couvercle.
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Aussi l'invention concerne un emballage 1 comprenant, d'une part, un récipient
2,
plastique, comprenant des parois latérales 20, 21, 22, 23 se rencontrant dans
des coins 24,
une ouverture supérieure 25 et un fond 26, et d'autre part, un couvercle 4,
plastique,
détachable configuré pour recouvrir l'ouverture supérieure du récipient 2.
5 La matière plastique utilisée peut être un polypropylène, ou encore du
polyéthylène, de
qualité alimentaire, à titre d'exemples non limitatifs.
Ledit récipient 2 est pourvu à son ouverture supérieure 25 d'une première
portion
d'engagement 34 portant une arête 27 dirigée vers l'extérieur, et s'étendant
sur la
périphérie, ledit couvercle étant pourvu sur sa périphérie d'une deuxième
portion
10 d'engagement 40 s'étendant repliée vers le bas pourvue d'une arête 41,
dirigée vers
l'intérieur qui est à même de s'accrocher en dessous de l'arête 27 dirigée
vers l'extérieur
du récipient.
La fermeture de l'ouverture supérieure 25 du récipient est obtenue en
positionnant la
deuxième portion d'engagement 40 du couvercle sur la première position
d'engagement 34
du récipient, puis en exerçant un effort sur le couvercle de sorte à obtenir
un emboitement
entre deux portions d'engagement par déformation élastique de ces portions (à
savoir la
première portion d'engagement, la deuxième portion d'engagement ou les deux),
et
jusqu'à ce que l'arête 41 du couvercle, dirigée vers l'intérieur, passe en
dessous de l'arête
27 dirigée vers l'extérieur du récipient. Une fois le couvercle ainsi clipsé
, le volume
intérieur de l'emballage est isolé de manière étanche des insectes notamment.
Les parois latérales 20, 21, 22, 23 du récipient 2 sont divergentes suivant la
hauteur,
formant entre elles un tronc de pyramide : ces parois latérales 20, 21, 22, 23
sont
configurées de sorte que ledit récipient 2 est empilable à l'intérieur d'un
récipient
identique. Lorsque non utilisés, et comme illustrés à la figure lb pour deux
récipients
d'emballages conforme à l'invention, il est possible d'empiler l'un des
récipients dans
l'autre.
De manière notable également, un pas d'empilage repéré Dep, constant, est
prévu entre les
deux récipients empilés l'un dans l'autre et de sorte que l'écartement entre
les parois
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latérales appartenant aux deux récipients empilés l'un dans l'autre est
compris entre 0,2
mm et 2 mm, et notamment entre 0, 3 mm et 1,2 mm. Cet écartement entre les
parois
latérales est illustré à titre d'exemple à la figure 2b (de valeur 0,49 mm),
et mesure la
distance séparant deux parois latérales juxtaposées appartenant respectivement
aux deux
récipients empilés l'un dans l'autre. Un tel écartement permet à l'opérateur
de saisir et
d'extraire le récipient supérieur du récipient inférieur, et sans effet
ventouse, simplifiant les
manipulations. Ce pas d'empilage Dep mesure la dimension selon la hauteur
séparant deux
récipients empilés l'un dans l'autre. Cette dimension est visible pour
l'invention à la figure
8 et à la figure 13 et à la figure 6 pour un récipient selon l'état de la
technique.
Les figures 5 et 6 sont des vues illustrant la manière dont les récipients de
l'état de la
technique, empilés l'un dans l'autre, garantissent la présence d'un pas
d'empilage au
moyen de nervures verticales, en saillie vers l'intérieur. Ces nervures
verticales à fonction
de pas d'empilage sont repérées N et s'étendent depuis le fond 26' sur la
partie basse des
coins du récipient. Lorsque le récipient supérieur est empilé dans un
récipient inférieur, le
fond 26' du récipient supérieur vient en butée contre les plats à l'extrémité
des nervures
interne du récipient inférieur, garantissant la présence d'un pas d'empilage.
Le pas
d'empilage est configuré de sorte que l'écartement entre deux parois latérales
est de 0,8
mm, tel qu'illustré à la figure 6.
De manière notable, et selon cet état de la technique, les nervures sont
prévues internes au
.. récipient, et donc saillantes en direction du contenu. L'invention est née
de la constatation
par l'inventeur que ces nervures saillantes vers le contenu sont incompatibles
avec un des
objectifs de l'invention qui a pour objet de ne pas détériorer les propriétés
du produit
contenu lors du stockage dynamique.
Par exemple et pour un conditionnement de poudres alimentaires ou
pharmaceutiques,
.. indirectement contenues dans une sache souple étanche interne audit
récipient dudit
emballage, de telles nervures verticales créeront des frottements sur la sache
souple lors
des mouvements dus au transport. Ces frottements peuvent engendrer des points
de
faiblesses de la sache souple pouvant aller jusqu'à son déchirement.
Alternativement, et
pour le conditionnement de poudres alimentaires ou pharmaceutiques,
directement
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contenues dans le volume intérieur du récipient de l'emballage, de telles
nervures
verticales créeront des frottements sur la poudre contenue. Ces frottements
sur la poudre
peuvent engendrer un changement sur ces propriétés, et en particulier une
modification de
leur texture.
Le récipient de l'emballage conforme à l'invention est avantageusement
dépourvu de telles
nervures internes à fonction de pas d'empilage. Les surfaces intérieures du
récipient, y
compris celles du fond 26, des parois latérales 20, 21, 22, 23 et les coins 24
sont de
préférence lisses, dépourvus de nervures ou autres protubérances susceptibles
d'agresser le
contenu.
Le récipient conforme à l'invention présente des parties saillantes 29
s'étendant à partir
des parois latérales au niveau de l'ouverture supérieure 25 du récipient et au-
dessous de
ladite première portion d'engagement 34 du récipient, lesdites parties
saillantes 29 étant de
manière notable, et selon l'invention, extérieures au récipient, et non
intérieures comme
dans l'état de la technique précitée illustrée aux figures 5 et 6.
Ces parties saillantes repérées 29 sont configurées pour garantir un pas
d'empilage
constant entre le récipient 2 et ledit récipient identique 2', lorsque ledit
récipient est empilé
dans ledit récipient identique, lesdits parties saillantes 29 étant
configurées de sorte à
coopérer en butée avec le bord supérieur 30 de l'ouverture supérieure 25 du
récipient
identique à l'intérieur duquel est empilé ledit récipient afin de garantir
ledit pas
d'empilage.
Lesdites parties saillantes 29 prennent la forme de nervures extérieures 31,
s'étendant
verticalement au-dessous de ladite première portion d'engagement 34 du
récipient. Chaque
nervure extérieure 31, verticale, présente à son extrémité basse un plat 32
destiné à
coopérer en butée avec le bord supérieur 30 de l'ouverture supérieure du
récipient
identique à l'intérieur duquel est empilé ledit récipient. Lesdites parties
saillantes 29 sont
agencées en saillie extérieure à partir des coins 24. Lorsque les parois
latérales 20, 21, 22,
23 sont au nombre de quatre, quatre parties saillantes 29 peuvent être prévues
saillantes des
quatre coins 24 séparant les parois latérales.
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Selon un mode de réalisation, la hauteur de la nervure extérieure 31 suivant
la verticale
définit le pas d'empilage Dep, et comme illustré à titre d'exemple aux
figures. La nervure
extérieure 31 s'étendant depuis le plat 32, à son extrémité basse, jusqu'au
bord supérieur
30 du récipient, à son extrémité supérieure.
Selon un mode de réalisation compréhensible à la figure 14, la première
portion
d'engagement 34 du récipient portant ladite arête 27 du récipient dirigée vers
l'extérieur
s'étend repliée vers le bas, en recouvrement des parois latérales 20, 21, 22,
23 et des coins
24 sur une partie supérieure de la hauteur du récipient, avec la présence
d'une cavité Int
périphérique en inter-espace. Cette cavité, qui s'étend en périphérie du
récipient, est
délimitée entre la surface extérieure des parois latérales 20, 21, 22, 23 et
des coins 24,
d'une part, et la section repliée de la portion d'engagement 34, d'autre part.
On remarque encore la présence de nervures de renfort 35 verticales, réparties
dans ladite
cavité sur la périphérie du récipient, chaque nervure de renfort 35 reliant
l'une des parois
latérales 20, 21, 22, 23 ou de coin 24, d'une part, à ladite section repliée
de la première
portion d'engagement 34, d'autre part, et comme visible à la figure 12. Chaque
nervure
s'étend en saillie sensiblement perpendiculairement à la paroi formant le coin
ou à la paroi
formant la paroi latérale.
Selon un mode de réalisation, on remarque que les nervures extérieures 31
garantissant le
pas d'empilage constant s'étendent chacune depuis leur extrémité basse formant
le plat 32,
située en dessous de la cavité Int et de ladite première portion d'engagement
34 du
récipient et jusqu'à l'intérieur de ladite cavité Int où ladite nervure
extérieure verticale 31
se prolonge en formant l'une des nervures de renforts 37. Dans un tel cas, la
nervure
extérieure 31 combine une double fonction, à savoir une fonction pour la
réalisation du pas
d'empilage et une fonction de nervure de renfort 37 en reliant notamment le
coin 24 et la
section repliée de la première portion d'engagement 34.
Selon l'invention et telle que visible à la figure 7, la deuxième portion
d'engagement 40 du
couvercle présente une jupe 42 s'étendant sur la partie inférieure de la
deuxième portion
d'engagement 40 et dans lequel ladite arête 27 du récipient dirigée vers
l'extérieur, d'une
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part, et l'arête 41 du couvercle dirigée vers l'intérieur, d'autre part, ayant
des sections
cornières incurvées 28, 43 dans les coins 24 où lesdites parois latérales 20,
21, 22, 23 se
rencontrent, où au moins l'un des sections cornières incurvées de l'arête 41
dirigée vers
l'intérieur est pourvue d'une section de jupe repliable 44, articulée via une
zone de pliage
46 à la partie supérieure de la deuxième portion d'engagement 40 du couvercle.
Cette jupe repliable 44 est à même de se replier depuis une position
d'engagement vers une
position dégagée dirigée vers l'extérieur de sorte qu'une partie centrale de
ladite au moins
une section cornière incurvée de l'arête 41 dirigée vers l'intérieur soit
écartée par effet de
levier de l'arête 27 dirigée vers l'extérieur de l'ouverture supérieure 29 et
que
l'engagement entre les arêtes 27,41 soit ainsi affaibli sur ladite partie
centrale. Le passage
de la jupe repliable 44 de la position engagée vers la position dégagée peut
être réalisé
manuellement, facilitant le retrait du couvercle qui peut être réalisé sans
outil.
Selon un mode de réalisation, ladite section de jupe repliable 44 est séparée
de la section
restante de la jupe 42 au moyen de deux rainures 45 formées dans la surface
externe de la
jupe 42 et s'étendant vers le bas d'une zone de pliage 46 jusqu'au bord
inférieur de la jupe
42, lesdites rainures 45 réduisant l'épaisseur de paroi de la jupe 42 de sorte
que la jupe
puisse être rompue le long des rainures 45 afin de replier la section de jupe
repliable 44
dans sa position dirigée vers l'extérieur. Le couvercle 4 peut présenter
quatre sections de
jupe repliable aux quatre coins du couvercle, lorsque le récipient présentant
quatre parois
latérales. Pour la réalisation de telles sections repliables 44, l'homme du
métier peut par
exemple se référer au document EP 1.380.516 Al.
Selon l'invention, au moins l'une des nervures extérieures 31 s'étend au
niveau des coins
24, depuis son extrémité basse formant le plat 32 et au moins jusqu'à la
hauteur de ladite
section de jupe repliable 44 lorsque l'arête 41 dirigée vers l'intérieur est
en position
d'engagement avec l'arête 27 du récipient 2 dirigée vers l'extérieur. Par
exemple et comme
visible à la figure 13 à titre d'exemple, ladite nervure extérieure 31 au
droit verticalement
de la section de jupe repliable 44 est, suivant une direction horizontale
passant par le plan
de la nervure extérieure 31, de dimension croissante entre son extrémité
inférieure formant
le plat 32 et l'extrémité inférieure 48 de la section de jupe repliable 44.
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Par exemple, et à la figure 13 on remarque que ladite nervure extérieure 31
forme une
rampe 33 s'écartant vers l'extérieur lorsque l'on se rapproche, depuis le plat
32 de
l'extrémité inférieure de la nervure extérieure 31 vers l'extrémité inférieure
48 de la
section de jupe repliable 44 alors en position d'engagement. La position de la
nervure
5 extérieure 31, verticale, à proximité et en dessous de la section de jupe
repliable 44, voire
même la rampe 33 ainsi créée, constituent avantageusement un obstacle limitant
les risques
d'une ouverture accidentelle des sections de jupe repliable 44, par un appui
malheureux
d'un objet qui viendrait accidentellement, lors d'une manipulation non
contrôlée, sous la
section de jupe 44. Notamment et lorsque le couvercle présente quatre sections
de jupe 44
10 repliables à ces quatre coins, quatre nervures verticales 31,
positionnées aux quatre coins
du récipient s'étendent respectivement au droit des quatre sections de jupe
44. Chacune des
nervures verticales 31 s'étend alors au niveau des coins 24, depuis son
extrémité basse
formant le plat 32 et au moins jusqu'à la hauteur de ladite section de jupe
repliable 44
lorsque l'arête 41 dirigée vers l'intérieur est en position d'engagement avec
l'arête 27 du
15 .. récipient 2 dirigée vers l'extérieur. Chaque nervure constitue alors un
obstacle limitant les
risques d'ouverture accidentelle des sections de jupes repliable 44, en
empêchant un appui
non souhaité sous la jupe repliable.
Selon un mode de réalisation, et comme visible à titre d'exemple non limitatif
selon la
figure 13:
.. - la première portion d'engagement 34 du récipient portant l'arête 27
dirigée vers
l'extérieur s'étend et se prolonge en dessous de ladite arête 27, dite
première arête, et se
termine en dessous de ladite première arête par une seconde arête 35 également
dirigée
vers l'extérieur,
- la section de jupe repliable 44 portant l'arête 41 dirigée vers l'intérieur
à même de
s'accrocher avec la première arête 27 porte, dans la position d'engagement de
la section de
jupe repliable 44, une seconde arête 47 dirigée vers l'intérieur, à même de
s'accrocher avec
la seconde arête 35 dirigée vers l'extérieur de la première portion
d'engagement 34.
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La présence éventuelle d'une double arête 41 et 47 permet d'augmenter la tenue
de la
deuxième portion d'engagement 40 du couvercle 4 sur la première portion
d'engagement
34 du récipient.
Augmenter la tenue du couvercle sur le récipient peut être avantageux à bien
des égards, et
en particulier pour permettre la manipulation et le levage de l'emballage au
moyen d'un
dispositif de levage à ventouse venant en prise avec le couvercle de
l'emballage, en son
centre, la liaison entre le couvercle et le récipient devant être suffisamment
forte pour
supporter le poids de l'emballage et de son contenu lors de la suspension
dudit emballage
par son couvercle. Selon un mode de réalisation, le récipient est de
contenance utile
comprise entre 40 litres et 60 litres. Dans le cas d'emballage d'une
contenance de 40 litres
à 60 litres, la densité des poudres étant bien souvent comprise entre 0,3 et
0,6, on
comprend que la liaison entre le couvercle et le récipient devra être capable
de lever un
poids de l'ordre de 20 kg à 30 kg pour permettre une manipulation par
ventouse.
Selon un mode de réalisation, deux poignées 36 s'étendent, suivant la hauteur
du récipient,
chaque poignée 36 étant positionnée en dessous de la portion d'engagement 34
du récipient
et au-dessus ou à niveau des extrémités inférieures à fonction de butée des
parties saillantes
29 garantissant le pas d'empilage constant, lesdites poignées 36 s'étendant en
saillie
latéralement de deux opposées des parois latérales 21,23 du récipient.
Selon un mode de réalisation compréhensible des figures lb et 2b, les parois
latérales 20,
21, 22, 23 sont au nombre de quatre, à savoir un récipient de section
rectangulaire et en
particulier :
- la dimension dl étant la dimension hors tout de l'emballage suivant une
première
direction horizontale passant par les deux poignées et constituée par la
distance séparant
les deux poignées 36,
- la dimension d2 étant la dimension hors tout d2 suivant une direction
horizontale
perpendiculaire à la première direction horizontale et dans lequel 0,95 dl <d2
< 1,05 dl.
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Par exemple et à la figure 2b, la dimension dl est de 386 mm et à la figure d2
la dimension
est de 387 mm, à savoir une dimension sensiblement identique. Prévoir une
dimension hors
tout identique ou quasi identique suivant les deux directions permet de
placer, neuf
emballages côte à côte sur une palette 1140 mm x1140 mm, repartis suivant
trois colonnes
et trois rangées, selon une configuration 3x3, en optimisant la capacité de la
palette.
D'une manière générale, la dimension dl et la dimension d2 peuvent être
comprises entre
380 mm et 390 mm. La hauteur du récipient depuis le fond jusqu'au bord
supérieur de la
première partie d'engagement 34 peut être comprise entre 450 mm et 550 mm et
par
exemple de 517,7 mm comme illustré à la figure lb.
Selon un mode de réalisation, la dimension en épaisseur des parois latérales
20, 21, 22, 23
est comprise entre 2 mm et 2,2 mm telle que 2,1 mm, le récipient étant
susceptible de
résister à un effort de compression compris entre 40 kilogrammes et 105
kilogrammes, et e
préférence de 75 kilogrammes appliqué sur le couvercle 4 en position
d'engagement sur
l'ouverture supérieure du récipient.
Cela permet de gerber trois, voire quatre emballages (avec les produits
contenus) les uns
sur les autres. Par exemple, la figure 4 est une vue en perspective d'un
conditionnement
comprenant une palette 1140 mm x 1140 mm sur laquelle reposent quatre lits
d'emballages
gerbés les uns sur les autres, chaque lit étant formé de 9 emballages répartis
côte à côte
selon une configuration en carré (3 x 3), avec utilisation d'une palette 1140
mm x 1140
mm, intermédiaire entre le deuxième lit et le troisième lit.
Selon un mode de réalisation avantageux, la paroi du couvercle 4 présente une
ouverture
prédécoupée fermée par un obturateur 5, sécable. Une ligne sécable 50, formée
par une
réduction de section de la paroi de couvercle 4 définit le contour de
l'obturateur 5 et de
ladite ouverture prédécoupée, ladite ligne sécable 50 étant configurée pour
qu'une pression
manuelle sur l'obturateur 5 assure la rupture de la ligne sécable 50, et ainsi
la libération de
l'ouverture prédécoupée.
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Il est ainsi possible d'escamoter l'obturateur 5 par une simple manuelle
pression sur celui-
ci. L'ouverture ainsi libérée permet l'introduction d'une sonde d'analyse,
telle qu'une
sonde d'analyse d'un spectromètre Raman.
Selon un mode de réalisation avantageux, on remarque que ladite ligne sécable
50 s'étend
en périphérie de l'obturateur 5 à l'exception d'une zone destinée à constituer
une languette
de retenue 51 de l'obturateur 5, une fois ladite ligne sécable 50 sectionnée.
Cette ligne
sécable 50 est ainsi configurée pour qu'une pression manuelle sur l'obturateur
assure la
rupture de la ligne sécable 50 et ainsi la libération de l'ouverture
prédécoupée, puis le
maintien de l'obturateur 5 sous la paroi du couvercle 4 via ladite languette
de retenue 51,
flexible.
On remarque que la position de cette ouverture prédécoupée (avec son
obturateur sécable)
n'est pas déterminée par hasard, cette dernière étant positionnée à distance
des zones de
coins du couvercle où est susceptible d'appuyer le piètement d'un récipient
d'un emballage
gerbé sur le couvercle de l'emballage : on évite ainsi que l'action du poids
d'un emballage
sur le couvercle ne sectionne la ligne sécable 50, et n'ouvre accidentellement
l'ouverture.
De même on remarque que l'ouverture prédécoupée est à distance du centre du
couvercle :
on évite ainsi que la presse utilisée pour la mise en place du couvercle sur
le récipient ne
sectionne la ligne sécable, ou encore que la ventouse d'un dispositif de
levage utilisé pour
lever l'emballage et son contenu par effet ventouse au centre du couvercle ne
fragilise
voire même ne sectionne ladite ligne sécable.
On remarque encore que la pastille formant l'obturateur peut être gaufrée avec
un visuel
signalant la zone de l'obturateur sur laquelle il faut appuyer pour libérer
l'ouverture
prédécoupée.
Aussi, le couvercle 4 étant sensiblement de forme rectangulaire comprenant
quatre coins
49, et comme illustré à la figure 9, on remarque que l'ouverture prédécoupée
et
l'obturateur 5, sont situés sur le couvercle à distance des coins 49 sur un
axe de symétrie A
du couvercle, et de position décentrée par rapport au centre C du couvercle.
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On peut obtenir le récipient 2 et ledit couvercle 4, typiquement par moulage
par injection.
Dans un tel cas, la matrice et le poinçon permettront d'obtenir les
différentes
caractéristiques de l'emballage lors du moulage, telles que les nervures
extérieures,
verticales à fonction de pas d'empilage, les sections de jupe repliable
sécable, l'ouverture
prédécoupée avec son obturateur sécable, permettant la réalisation d'un
emballage à
moindre coût. On remarque encore que la languette de retenue 51 est
positionnée du côté
de l'obturateur 5 tourné vers le sens opposé au centre du couvercle. Cela
permet l'insertion
de la sonde, au travers de l'ouverture, et alors que l'obturateur est maintenu
par la
languette de retenue 51, dans une position où la sonde peut être inclinée vers
le centre du
récipient, et sans que la languette de retenue et l'obturateur maintenu ne
s'opposent à une
telle inclinaison.
L'emballage conforme à l'invention trouve une application particulière pour le
conditionnement de poudres alimentaires ou pharmaceutiques, directement
contenues dans
le volume intérieur du récipient de l'emballage, ou indirectement contenues
dans une sache
souple étanche interne audit récipient dudit emballage.
Le procédé de conditionnement du produit en poudre peut prévoir les étapes
suivantes :
- une étape a) d'insertion du produit en poudre dans une sache souple, par
une ouverture
supérieure de la sache,
- une étape b) de fermeture étanche de l'ouverture supérieure de la sache
souple, par
exemple par thermo soudure ou encore soudage par ultrason de la sache souple,
- une étape c) d'insertion de la sache souple remplie (voire fermée de
manière étanche)
dans le volume intérieur du récipient, par son ouverture supérieure 25,
- une étape d) de positionnement du couvercle de l'emballage sur
l'ouverture supérieure du
conteneur,
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- une étape e) de mise en place du couvercle, par une pression exercée sur le
couvercle afin
que la première portion d'engagement 34 du récipient 2 s'emboîte avec la
deuxième
portion d'engagement du couvercle, et jusqu'à ce que ladite arête 41 dirigée
vers l'intérieur
du couvercle passe en dessous et s'accroche avec ladite arête 27 du récipient.
5 Alternativement, la sache souple peut être insérée vide dans le récipient
de l'emballage,
l'étape a) d'insertion du produit en poudre et l'étape b) de fermeture étant
alors réalisées
alors que la sache souple est déjà positionnée dans le récipient, et avant la
mise en place du
couvercle.
L'étape e) de mise en place du couvercle peut être réalisée au moyen d'un
vérin, assurant
10 en début de course une légère pression sur le couvercle afin de permettre
un pré
emboîtement du couvercle sur le récipient (de la première portion d'engagement
34 du
récipient avec la deuxième portion d'engagement 40 du couvercle), et en fin de
course une
pression bien supérieure assurant l'accroche des arêtes 27 et 41 entre elles,
voire même des
arêtes 35 et 47.
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NOMENCLATURE
Invention
1. Ensemble,
2. Récipient,
20, 21, 22, 23. Parois latérales,
24. Coins,
25. Ouverture supérieure,
26. Fond,
27 Arête (première),
28. Section incurvée (Arête 27),
29. Partie saillante (à fonction de pas d'empilage),
30. Bord supérieur,
31. Nervures extérieures (partie saillante à fonction de pas d'empilage),
32. Plat (extrémité inférieure nervure verticale),
33. Rampe (Nervures extérieures),
34. Première portion d'engagement (ouverture supérieur 25 récipient),
35. Seconde arête dirigée vers l'extérieur,
36. Poignées,
4. Couvercle,
40. Deuxième portion d'engagement,
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41. Arête dirigée vers l'intérieur (première),
42. Jupe,
43 Section incurvée (arête 41),
44. Section de jupe repliable,
.. 45. Rainures sécables,
46. Zone de pliage (section de jupe repliable 44),
47. Second arête (dirigée vers l'intérieur),
48. Extrémité inférieure (section de jupe repliable),
49. Coins (couvercle),
5. Obturateur sécable,
50. Ligne sécable,
51. Languette de retenue,
A. Axe de symétrie couvercle,
.. C. Centre couvercle,
Dep. Pas d'empilage,Etat de la technique (Figures 5 et 6)
2' Récipient,
26' Fond,
N. Nervures internes à fonction de pas d'empilage,
.. Dep. Pas d'empilage.
