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Patent 3118667 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent Application: (11) CA 3118667
(54) English Title: SYSTEME D'ALERTE ET DE GESTION DE DESASTRE ET PROCEDE DE FONCTIONNEMENT D'UN TEL SYSTEME
(54) French Title: ALERT AND DISASTER MANAGEMENT SYSTEM AND METHOD FOR OPERATING SUCH A SYSTEM
Status: Examination
Bibliographic Data
Abstracts

English Abstract

The alert and disaster management system (100) comprises: at least one radiocommunication terminal (105), the terminal comprising: a means (106) for communicating, via a data network, with a central computer system, - a sensor (110) for sensing a value of a physical variable that is representative of the operation of the network connected to the terminal, a means (115) for determining a network failure according to the captured value, a transmitter (120) of radio signals in the event a failure is determined and - the central computer system (300), connected via the data network to at least one terminal, comprising: a memory (304) of geographical positioning information of at least one terminal, a detector (305) for detecting network connection anomalies between the computer system and at least one terminal, a means (310) of providing an alert in the event of an anomaly, a means (315) of providing a piece of information that represents the stored positioning of at least one said terminal having a network connection anomaly and at least one mobile radiocommunication receiver (125) configured to receive the radio signals transmitted by at least one terminal.


French Abstract

Le système (100) d'alerte et de gestion de désastre, comporte : au moins un terminal (105) de radiocommunication, le terminal comportant : un moyen (106) de communication, via un réseau de données, avec un système informatique central, - un capteur (110) d'une valeur d'une grandeur physique représentative du fonctionnement du réseau connecté au terminal, un moyen (115) de détermination d'une défaillance du réseau en fonction de la valeur captée, un transmetteur (120) de signaux radio en cas de détermination de défaillance et - le système (300) informatique central, relié via le réseau de données à au moins un terminal, comportant : une mémoire (304) d'information de positionnement géographique d'au moins un terminal, un détecteur (305) d'anomalie de liaison réseau entre le système informatique et au moins un terminal, un moyen (310) de fourniture d'une alerte en cas d'anomalie, un moyen (315) de fourniture d'une information représentative du positionnement mémorisé d'au moins un dit terminal présentant une anomalie de liaison réseau et au moins un récepteur mobile (125) de radiocommunication configuré pour recevoir les signaux radio émis par au moins un terminal.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.


CA 03118667 2021-04-30
WO 2019/097124 21 PCT/FR2017/053160
REVENDICATIONS
1. Système (100) d'alerte et de gestion de désastre, caractérisé en ce qu'il
comporte :
- au moins un terminal (105) de radiocommunication, le terminal comportant
:
- un moyen (106) de communication, via un réseau de données, avec un
système
informatique central,
- un capteur (110) d'une valeur d'une grandeur physique représentative du
fonctionnement du réseau connecté au terminal,
- un moyen (115) de détermination d'une défaillance du réseau en fonction
de la valeur
captée,
- un transmetteur (120) de signaux radio en cas de détermination de
défaillance et
- le système (300) informatique central, relié via le réseau de données à au
moins un terminal,
comportant :
- une mémoire (304) d'information de positionnement géographique d'au moins
un
terminal,
- un détecteur (305) d'anomalie de liaison réseau entre le système
informatique et au
moins un terminal,
- un moyen (310) de fourniture d'une alerte en cas d'anomalie,
- un moyen (315) de fourniture d'une information représentative du
positionnement
mémorisé d'au moins un dit terminal présentant une anomalie de liaison réseau
et
- au moins un récepteur mobile (125) de radiocommunication configuré pour
recevoir les
signaux radio émis par au moins un terminal.
2. Système (100) selon la revendication 1, dans lequel le système (300)
informatique comporte un
dispositif de préparation d'un itinéraire d'au moins un récepteur (125),
l'itinéraire étant établi en
fonction d'au moins une information de positionnement géographique fournie.
3. Système (100) selon la revendication 1, dans lequel le système (300)
informatique comporte un
dispositif de commande d'un satellite, ledit satellite formant récepteur
(125).
4. Système (100) selon l'une des revendications 1 ou 3, dans lequel le capteur
(110) capte une
grandeur physique représentative d'un réseau Internet.
5. Système (100) selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel le capteur
(110) capte une
grandeur physique représentative d'un réseau électrique.
6. Système (100) selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel le
transmetteur (120) de signaux
met en uvre un protocole de communication à accès multiple à répartition dans
le temps.
7. Système (100) selon la revendication 6, dans lequel au moins un terminal
(105) est configuré pour
maintenir le cadencement en phase de créneaux temporels du protocole de
communication à accès
multiple à répartition dans le temps en cas de coupure d'accès du terminal à
un signal externe
permettant au terminal de déterminer une phase de cadencement des créneaux
temporels.
8. Système (100) selon l'une des revendications 6 ou 7, dans lequel au moins
un terminal (105)
comporte une horloge ainsi qu'un dispositif (130) de synchronisation relié au
réseau Internet, le
dispositif de synchronisation étant configuré pour synchroniser l'horloge avec
le réseau Internet.
9. Système (100) selon l'une des revendications 6 ou 7, dans lequel au moins
un terminal (105)
comporte une horloge ainsi qu'un dispositif (130) de synchronisation relié à
un système de radio-
transmission d'horloge, le dispositif de synchronisation étant configuré pour
synchroniser l'horloge
avec le système de radio-transmission d'horloge.

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WO 2019/097124 22 PCT/FR2017/053160
10. Système (100) selon l'une des revendications 6 ou 7, dans lequel au moins
un terminal (105)
comporte une horloge ainsi qu'un dispositif (130) de synchronisation relié à
un système de
positionnent par satellite, le dispositif de synchronisation étant configuré
pour synchroniser l'horloge
avec le système de positionnent par satellite.
11. Système (100) selon l'une des revendications 6 ou 7, dans lequel au moins
un terminal (105) de
radiocommunication est configuré pour envoyer des signaux de
radiocommunication dans une bande
de fréquences partagée, ledit terminal comportant un capteur (135) de phase
d'un réseau électrique
connecté au terminal, ledit terminal étant configuré pour réaliser une
division temporelle de la bande
de fréquences partagée en plusieurs créneaux temporels par période du réseau
électrique, chaque
créneau temporel ayant un rapport connu à la phase du réseau électrique, le
transmetteur (120) étant
configuré pour transmettre sur la bande de fréquences partagée dans les
créneaux temporels dans le
respect d'un horaire d'accès multiple à répartition dans le temps (AMRT).
12. Système (100) selon la revendication 11, dans lequel au moins un terminal
(105) comporte un
dispositif (130) de synchronisation en phase relié au capteur (135) de phase
du réseau électrique.
13. Système (100) selon la revendication 12, dans lequel au moins un terminal
(105) comporte une
réserve (140) d'énergie permettant au terminal de fonctionner de manière
autonome.
14. Système (100) selon la revendication 13, dans lequel au moins un terminal
(105) est configuré
pour maintenir le cadencement en phase des créneaux temporels en cas de
coupure du réseau
électrique ou en cas de changement abrupt de la phase du réseau électrique.
15. Système (100) selon l'une quelconque des revendications 11 à 14, dans
lequel le capteur (135) de
phase du réseau électrique comporte un connecteur (145) pouvant être branché
sur le réseau
électriq ue.
16. Système (100) selon l'une quelconque des revendications 11 à 15, dans
lequel le capteur (135) de
phase du réseau électrique comporte une antenne (150) pour capter les
oscillations du réseau
électriq ue.
17. Système (100) selon l'une quelconque des revendications 11 à 16, dans
lequel au moins un
terminal (105) comporte un module (155) de communication filaire ou sans fil
pour se connecter à un
réseau local et/ou à Internet.
18. Système (100) selon l'une quelconque des revendications 11 à 17, dans
lequel au moins un
terminal (105) comporte un module (155) de communication filaire ou sans fil
pour se connecter à des
capteurs (300), recevoir des données de ces capteurs et faire remonter les
données à une station de
desserte via les signaux de radiocommunication dans la bande de fréquences
partagée.
19. Système (100) selon la revendication 18, dans lequel au moins un terminal
(105) comporte une
mémoire (160) tampon pour sauvegarder des données de capteurs connectés.
20. Système (100) selon l'une des revendications 11 à 19, dans lequel le
récepteur (125) est configuré
pour écouter la bande de fréquences partagée.
21. Système (100) selon la revendication 20, dans lequel au moins un terminal
(105) et le récepteur
(125) sont synchronisés avec un même réseau électrique.
22. Système (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 21, dans
lequel le récepteur (125)
est monté sur un véhicule (200).

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WO 2019/097124 23 PCT/FR2017/053160
23. Système (100) selon la revendication 22, dans lequel le véhicule (200) est
un drone ou une
voiture.
24. Système selon l'une des revendications 1 à 23, dans lequel au moins un
récepteur (125) comporte
un émetteur (126) d'une commande d'arrêt de transmission en direction d'au
moins un terminal (105),
chaque terminal cessant de transmettre des signaux à la réception de ladite
commande.
25. Système selon l'une des revendications 1 à 24, qui comporte au moins un
capteur (400) relié à au
moins un terminal (105), le transmetteur (120) étant configure pour émettre
une information
représentative d'une valeur captée par au moins un dit capteur (400).
26. Système selon la revendication 25, dans lequel au moins un capteur (400)
est un capteur de
présence de téléphones portables.
27. Système selon l'une des revendications 1 à 26, dans lequel au moins un
terminal (105) comporte :
- un
récepteur (121) de message émis sur un réseau local incluant ledit terminal
(105),
préférentiellement sans-fil et
- une mémoire (122) d'au moins un dit message,
le transmetteur (120) étant configure pour émettre au moins un signal
représentatif d'au moins un dit
message.
28. Système selon l'une des revendications 1 à 27, qui comporte une pluralité
de terminaux (105) dont
au moins deux terminaux sont reliés entre eux par une liaison de
radiocommunication, au moins un
terminal formant concentrateur de signaux émis par les deux dits terminaux.
29. Procédé (700) de fonctionnement d'un système (100) selon l'une des
revendications 1 à 28,
caractérisé en ce qu'il comporte :
- une étape (705) de positionnement d'au moins un terminal (105),
- une étape (710) de de communication, via un réseau de données, entre le
système
informatique central et au moins un terminal et
- au niveau du terminal :
- une étape (715) de capture d'une valeur d'une grandeur physique
représentative du
fonctionnement du réseau connecté au terminal,
- une étape (720) de détermination d'une défaillance du réseau en fonction
de la valeur
captée,
- une étape de transmission (725) de signaux radio en cas de détermination de
défaillance
et
- au niveau du système informatique central :
- une étape (706) de mémorisation d'information de positionnement
géographique d'au
moins un terminal,
- une étape (730) de détection d'anomalie de liaison réseau entre le système
informatique
et au moins un terminal,
- une étape (735) de fourniture d'une alerte en cas d'anomalie,
- une étape (745) de fourniture d'une information représentative du
positionnement
mémorisé d'au moins un dit terminal présentant une anomalie de liaison réseau
et
- une étape (740) de réception mobile de radiocommunication configuré pour
recevoir les
signaux radio émis par au moins un terminal.

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.


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WO 2019/097124 PCT/FR2017/053160
SYSTEME D'ALERTE ET DE GESTION DE DÉSASTRE ET PROCÉDÉ DE FONCTIONNEMENT
D'UN TEL SYSTEME
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
De manière générale, l'invention appartient au domaine de l'aide aux secours
en cas de
désastre.
ÉTAT DE LA TECHNIQUE
Les techniques connues de multiplexage de signaux de radiocommunication
comprennent
notamment :
- l'accès multiple par répartition en fréquence (AMRF), également connu
sous l'acronyme
anglais FDMA (pour Frequency Division Multiple Access ), technique qui
utilise un
découpage de la bande de fréquences partagée en sous-bandes, qui sont
attribuées
(normalement de manière dynamique) aux différents terminaux,
- l'accès multiple à répartition dans le temps (AMRT), aussi connu sous
l'acronyme TDMA (pour
Time Division Multiple Access ), technique selon laquelle les terminaux
émettent pendant
certains créneaux temporels qui leur sont attribués, de sorte à réduire la
probabilité de
collisions (d'interférence) entre les émissions de différents terminaux et
- l'accès multiple par répartition de code (AMRC) ou CDMA (du terme anglais
Code Division
Multiple Access ), qui fonctionne par étalement du spectre d'émission au
moyen de codes
orthogonaux entre eux.
Ces techniques peuvent, dans une certaine mesure, être combinées.
Pour accéder aux données transmises par un terminal, le récepteur doit
connaitre d'avance le
ou les canaux de transmission utilisés par le terminal. Chacune de ces
techniques repose donc sur la
prédictibilité de l'attribution des canaux physiques (sous-bande
fréquentielle, créneaux d'émission ou
code d'étalement) aux différents terminaux. Sauf pour les cas où l'attribution
des canaux est statique,
une certaine synchronisation entre les émetteurs et les récepteurs est
nécessaire. Les exigences en
termes de synchronisation dépendent de plusieurs facteurs, notamment de la
fréquence des
changements de canal, de la densité temporelle des messages sur la bande de
fréquences partagée,
éventuellement de la redondance des messages, etc.
Le document FR 2 961 046 Al indique que les mécanismes d'attribution sont
incompatibles
avec des systèmes de télécommunications à très bas débit (de l'ordre de
quelques bits par seconde),
du fait que ces débits sont insuffisants pour maintenir la synchronisation
entre des terminaux desquels
émanent les messages et une station de collecte de données. Ce document FR 2
961 046 Al
propose comme solution à ce problème de configurer les terminaux de façon
statique pour qu'ils
transmettent des signaux radioélectriques dans une seule sous-bande
fréquentielle prédéfinie ou
d'après une séquence prédéfinie de sous-bandes fréquentielles. Une
synchronisation temporelle ou
fréquentielle des terminaux entre eux et avec la station de collecte n'est pas
considérée nécessaire.
Par conséquent, la station de collecte doit être capable de détecter tout
signal radioélectrique
apparaissant dans la bande de fréquence partagée et de déterminer si les
signaux détectés
correspondent à des signaux émis par des terminaux ou à des signaux tiers ou
parasites.
Un des objectifs de FR 2 961 046 Al est de garantir un niveau faible de
collisions entre
signaux radioélectriques émis par des terminaux différents. Or, vu l'absence
de toute synchronisation
entre les terminaux, le seul moyen de maintenir un faible niveau de collisions
pour une fréquence et
une durée de messages données est de limiter la densité géographique des
terminaux. Effectivement,
plus le nombre de terminaux augmente, plus augmente également la probabilité
de collisions et donc
la perte de données. Ce fait pourrait freiner le déploiement massif de
terminaux de communication
machine à machine ( M2M ) et/ou de l'Internet des Objets, utilisant par
exemple la technologie radio
UNB (acronyme du terme anglais Ultra Narrow Band , bande ultra-étroite).
Par ailleurs, après un tremblement de terre, une tempête, une inondation, ou
encore un
accident industriel sur un site dangereux, on ne dispose plus, en général,
d'énergie, et les moyens de

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WO 2019/097124 2 PCT/FR2017/053160
communications deviennent inopérant au moment où ils sont le plus utile, ou
alors ils deviennent très
vite saturés.
De ce fait l'organisation des secours, la gestion des priorités, l'attribution
pertinente de
moyens sont rendues très difficiles. La gestion d'une information répartie sur
une zone et son
transport vers les centres de décisions est critique. Il devient nécessaire de
disposer de moyens de
communications robustes et résilients, capables d'informer efficacement un
décideur.
Pour faire face à ce type de difficulté, on connaît des systèmes mettant en
oeuvre des talkie-
walkie à basse fréquence, de l'ordre de 200 MHz, présentant des possibilités
d'extension de la portée
d'un segment de fréquence à 5 à 8 kilomètres. Ces systèmes permettent de créer
des réseaux
maillés.
Il n'existe pas aujourd'hui de moyen d'organiser la réponse à un désastre de
manière
automatisée et, en particulier, il n'existe pas de moyen d'organiser la
présence de nombreux
émetteurs à gérer simultanément en évitant les collisions de messages sur une
zone éventuellement
étendue voire une région.
OBJET DE L'INVENTION
La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.
A cet effet, la présente invention vise un d'alerte et de gestion de désastre,
qui comporte :
- au moins un terminal de radiocommunication, le terminal comportant :
- un moyen de communication, via un réseau de données, avec un système
informatique central,
- un capteur d'une valeur d'une grandeur physique représentative du
fonctionnement du
réseau connecté au terminal,
- un moyen de détermination d'une défaillance du réseau en fonction de la
valeur
captée,
- un transmetteur de signaux radio en cas de détermination de défaillance
et
- le système informatique central, relié via le réseau de données à au
moins un terminal,
comportant :
- une mémoire d'information de positionnement géographique d'au moins un
terminal,
- un détecteur d'anomalie de liaison réseau entre le système informatique et
au moins
un terminal,
- un moyen de fourniture d'une alerte en cas d'anomalie,
- un moyen de fourniture d'une information représentative du positionnement
mémorisé
d'au moins un dit terminal présentant une anomalie de liaison réseau et
- au moins un récepteur mobile de radiocommunication configuré pour recevoir
les signaux
radio émis par au moins un terminal.
Grâce à ces dispositions, la détection d'un désastre est réalisée de manière
automatique par
un suivi du réseau par le terminal de communication d'une part et par le
système informatique d'autre
part, quel que soit le type de désastre envisagé. En cas de désastre, la
fourniture d'une alerte permet
par le système informatique, manuellement ou automatiquement, de déployer
chaque récepteur
mobile en vue de collecter des données fournies par les terminaux. Ainsi,
l'information de
positionnement géographique peut être affichée sur un écran, par exemple, afin
qu'un opérateur en
prenne connaissance ou bien fournie à un système de préparation d'itinéraire
du récepteur mobile.
Ceci permet, en particulier, d'assurer le maintien de la transmission de
données capturées par
les terminaux entre un mode dans lequel le terminal est relié au système
informatique central par le
réseau de données et un mode dans lequel le terminal est relié au système
informatique central par le
biais du récepteur. Comme on le comprend, le récepteur et le système
informatique central peuvent
être fusionnés en un seul dispositif.
Le récepteur, mobile, collecte les signaux de défaillance émis par les
terminaux de
communication pour les enregistrer ou les envoyer en direction d'un système
informatique central de
collecte.

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WO 2019/097124 3 PCT/FR2017/053160
Ainsi, comme le comprend, les terminaux présentent deux modes de
fonctionnement :
- un premier mode de fonctionnement dit normal , dans lequel la
communication directe
entre terminal et système informatique central a lieu et
- un deuxième mode de fonctionnement dit d'alerte dans lequel la
communication est
indirecte, c'est-à-dire passant par un récepteur.
Ceci n'empêche pas le récepteur et le moyen de communication de mettre en
oeuvre la même
technique de communication.
On note que la présente invention vise également un système d'alerte et de
gestion de
désastre, qui comporte :
- au moins un terminal de radiocommunication, le terminal comportant :
- un capteur d'une valeur d'une grandeur physique représentative d'un
fonctionnement
du réseau connecté au terminal,
- un moyen de détermination d'une défaillance du réseau en fonction de la
valeur
captée,
- un transmetteur de signaux radio en cas de détermination de défaillance et
- au moins un récepteur mobile de radiocommunication configuré pour
recevoir les signaux
radio émis par au moins un terminal.
Dans ces variantes, le déploiement de chaque récepteur est réalisé de manière
manuelle.
On note que la présente invention vise également un système d'alerte et de
gestion de
désastre, qui comporte :
- au moins un terminal de radiocommunication, le terminal comportant :
- un capteur d'une valeur d'une grandeur physique,
- un transmetteur de signaux radio représentatifs de ladite grandeur
physique et
- au moins un récepteur mobile de radiocommunication configuré pour
recevoir les signaux
radio émis par au moins un terminal.
Dans des modes de réalisation le système informatique comporte un dispositif
de préparation
d'un itinéraire d'au moins un récepteur, l'itinéraire étant établi en fonction
d'au moins une information
de positionnement géographique fournie.
Dans des modes de réalisation, le système informatique comporte un dispositif
de commande
d'un satellite, ledit satellite formant récepteur.
Dans ces variantes, le terminal émet de manière continue, ou pseudo-continue,
des signaux
radio à destination d'un récepteur.
Dans des modes de réalisation, le capteur capte une grandeur physique
représentative d'un
réseau Internet.
Dans des modes de réalisation, le capteur capte une grandeur physique
représentative d'un
réseau électrique.
Ces modes de réalisation s'attèlent à la détection d'une défaillance dans un
réseau spécifique.
Dans des modes de réalisation, le transmetteur de signaux met en oeuvre un
protocole de
communication à accès multiple à répartition dans le temps.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal est configuré pour
maintenir le
cadencement en phase de créneaux temporels du protocole de communication à
accès multiple à
répartition dans le temps en cas de coupure d'accès du terminal à un signal
externe permettant au
terminal de déterminer une phase de cadencement des créneaux temporels.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal comporte une horloge ainsi
qu'un
dispositif de synchronisation relié au réseau Internet, le dispositif de
synchronisation étant configuré
pour synchroniser l'horloge avec le réseau Internet.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal comporte une horloge ainsi
qu'un
dispositif de synchronisation relié à un système de radio-transmission
d'horloge, le dispositif de
synchronisation étant configuré pour synchroniser l'horloge avec le système de
radio-transmission
d'horloge.

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WO 2019/097124 4 PCT/FR2017/053160
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal comporte une horloge ainsi
qu'un
dispositif de synchronisation relié à un système de positionnent par
satellite, le dispositif de
synchronisation étant configuré pour synchroniser l'horloge avec le système de
positionnent par
satellite.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal de radiocommunication est
configuré
pour envoyer des signaux de radiocommunication dans une bande de fréquences
partagée, ledit
terminal comportant un capteur de phase d'un réseau électrique connecté au
terminal, ledit terminal
étant configuré pour réaliser une division temporelle de la bande de
fréquences partagée en plusieurs
créneaux temporels par période du réseau électrique, chaque créneau temporel
ayant un rapport
connu à la phase du réseau électrique, le transmetteur étant configuré pour
transmettre sur la bande
de fréquences partagée dans les créneaux temporels dans le respect d'un
horaire d'accès multiple à
répartition dans le temps (AMRT).
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal comporte une horloge ainsi
qu'un
dispositif de synchronisation en phase relié au capteur de phase du réseau
électrique.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal comporte une réserve
d'énergie
permettant au terminal de fonctionner de manière autonome.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal est configuré pour
maintenir le
cadencement en phase des créneaux temporels en cas de coupure du réseau
électrique ou en cas de
changement abrupt de la phase du réseau électrique.
Dans des modes de réalisation, le capteur de phase du réseau électrique
comporte un
connecteur pouvant être branché sur le réseau électrique.
Dans des modes de réalisation, le capteur de phase du réseau électrique
comporte une
antenne pour capter les oscillations du réseau électrique.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal comporte un module de
communication
.. filaire ou sans fil pour se connecter à un réseau local et/ou à Internet.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal comporte un module de
communication
filaire ou sans fil pour se connecter à des capteurs, recevoir des données de
ces capteurs et faire
remonter les données à une station de desserte via les signaux de
radiocommunication dans la bande
de fréquences partagée.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal comporte une mémoire
tampon pour
sauvegarder des données de capteurs connectés.
Dans des modes de réalisation, le récepteur est configuré pour écouter la
bande de
fréquences partagée.
Dans des modes de réalisation, le récepteur est monté sur un véhicule.
Dans des modes de réalisation, le véhicule est un drone, une voiture, un
satellite ou un avion.
Dans des modes de réalisation, au moins un récepteur comporte un émetteur
d'une
commande d'arrêt de transmission en direction d'au moins un terminal, chaque
terminal cessant de
transmettre des signaux à la réception de ladite commande.
Dans des modes de réalisation, au moins un capteur relié à au moins un
terminal, le
transmetteur étant configuré pour émettre une information représentative d'une
valeur captée par au
moins un dit capteur.
Dans des modes de réalisation, au moins un capteur est un capteur de présence
de
téléphones portables.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal comporte :
- un récepteur de message émis sur un réseau local incluant ledit terminal,
préférentiellement
sans-fil et
- une mémoire d'au moins un dit message,
le transmetteur étant configuré pour émettre au moins un signal représentatif
d'au moins un dit
message.
Dans des modes de réalisation, le système objet de la présente invention
comporte une
pluralité de terminaux dont au moins deux terminaux sont reliés entre eux par
une liaison de

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WO 2019/097124 5 PCT/FR2017/053160
radiocommunication, au moins un terminal formant concentrateur de signaux émis
par les deux dits
terminaux.
Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un procédé de
fonctionnement d'un
système objet de la présente invention, qui comporte :
- une étape de positionnement d'au moins un terminal,
- une étape de de communication, via un réseau de données, entre le système
informatique
central et au moins un terminal et
- au niveau du terminal :
- une étape de capture d'une valeur d'une grandeur physique représentative
du
fonctionnement du réseau connecté au terminal,
- une étape de détermination d'une défaillance du réseau en fonction de la
valeur captée,
- une étape de transmission de signaux radio en cas de détermination de
défaillance et
- au niveau du système informatique central :
- une étape de détection d'anomalie de liaison réseau entre le système
informatique et au
moins un terminal et
- une étape de fourniture d'une alerte en cas d'anomalie et
- une étape de réception mobile de radiocommunication configuré pour
recevoir les signaux
radio émis par au moins un terminal.
Comme on le comprend, les avantages liés à l'utilisation du procédé sont
équivalents aux
avantages du système objet de la présente invention.
Ainsi, la présente invention concerne également un procédé de
radiocommunication dans une
bande de fréquences partagée entre plusieurs terminaux et une station de
desserte. On note que les
termes station de desserte et récepteur de radiocommunications , tel que
défini au premier
aspect de la présente invention, sont ici considérés comme des synonymes. Le
procédé comprend la
synchronisation des terminaux et, optionnellement, du récepteur avec un même
réseau électrique à
courant alternatif (le secteur). Par transitivité, tous les terminaux (et
éventuellement la station) se
trouvent synchronisés entre eux. Selon le procédé, les terminaux émettent sur
la bande de fréquences
partagée en respectant un horaire d'accès multiple à répartition dans le temps
(AMRT).
La définition des horaires d'accès peut dépendre d'horloges issues :
- du réseau Internet,
- d'un système de radio-transmission d'horloge,
- d'un système de positionnement par satellite ou
- du réseau électrique relié à chaque terminal de radiocommunication.
On note que la station de desserte peut être synchronisée au réseau et
connaître l'horaire
d'AMRT mais ce n'est pas une obligation. En effet, il est possible de choisir
comme station de
desserte une station large bande capable de recevoir l'entièreté de la bande
de fréquences partagée
et de la numériser (le cas échéant après une transposition vers une fréquence
intermédiaire). La
démodulation et l'accès aux messages peuvent être réalisés par logiciel et/ou
sur un processeur de
signaux.
Le procédé utilise le secteur comme une horloge de référence. Il est le mérite
de l'inventeur
d'avoir reconnu que le réseau électrique, virtuellement ubiquitaire, se prête
à ce type d'application. Il
est en effet relativement peu connu que la fréquence du secteur (normalement
50 Hz ou 60 Hz) est
remarquablement stable du fait des efforts des fournisseurs en énergie
électrique à contenir les
distorsions dans des limites très étroites. Une autre constatation est que la
phase du réseau électrique
présente très peu de variation en fonction du lieu tant qu'ils sont alimentés
par un même
transformateur ou, en cas de divergence, varient peu et sont mesurables dans
le temps. Dans le
contexte de l'invention, cela signifie que la synchronisation des terminaux
et, éventuellement, des
stations de desserte, peut couvrir des zones géographiques importantes (par
exemple de quelques
dizaines à quelques centaines de kilomètres de diamètre.)
Dans le contexte du procédé, l'horaire d'AMRT désigne la grille horaire (c'est-
à-dire le
positionnement des créneaux par rapport à la référence de temps) définissant
quel terminal a le droit

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WO 2019/097124 6 PCT/FR2017/053160
d'utiliser quel(s) créneau(x) temporel(s) pour la transmission de ses
messages. Il va de soi que le
respect d'un horaire AMRT signifie pour chaque terminal que ce terminal limite
ses émissions dans les
créneaux qui lui sont attribués. En particulier, les bornes des créneaux
doivent être respectées par
chaque terminal. Pour un terminal donné, l'horaire est avantageusement
statique, c'est-à-dire fixé une
fois pour toutes, par exemple à l'usine ou, plus avantageusement, à la mise en
service au lieu
d'installation, de préférence en fonction de l'utilisation des créneaux par
d'autres terminaux
géographiquement voisins. Rien n'exclut toutefois qu'un terminal puisse être
reconfiguré
ultérieurement, par exemple s'il s'avère qu'une autre allocation des créneaux
permettrait de réduire
davantage le risque de collisions de messages. Dans son ensemble, l'horaire
est complété à chaque
fois qu'un terminal est ajouté au système. L'horaire peut se présenter sous
forme d'une base de
données stockée de manière centralisée ou décentralisée. Les terminaux y sont
de préférence
identifiés par un identificateur unique. Les coordonnées géographiques du lieu
d'installation sont de
préférence répertoriées, ce qui en cas d'ajout d'un terminal permet de lui
allouer un ou plusieurs
créneaux temporels en fonction de l'allocation de créneaux aux terminaux
géographiquement voisins
déjà en place et/ou en fonction d'une optimisation de l'utilisation des
ressources en vue d'une
distribution de terminaux projetée. Il est également possible d'allouer les
créneaux de manière
automatique, en fonction, par exemple des coordonnées géographiques. Une
possibilité serait, par
exemple d'entrer les coordonnées géographiques du terminal sous un format
prédéfini dans une
fonction de hachage dont le résultat détermine le ou les créneaux dans
lesquels le terminal a le droit
d'émettre.
L'horaire AMRT peut prévoir qu'un terminal a le droit d'accéder à tous les
créneaux ou un
sous-groupe de créneaux de manière aléatoire. Il est donc possible de définir
différents groupes de
terminaux ou de droits d'accès : certains terminaux pourraient avoir le droit
d'émettre dans un plus
grand groupe de créneaux que d'autres. La possibilité de pouvoir attribuer des
niveaux de service plus
ou moins élevés permet de créer des solutions spécifiquement dédiées à
différentes applications.
Il convient de noter que l'approche AMRT telle qu'employée dans le contexte de
l'invention
peut être combinée avec une approche AMRF. Dans ce cas, l'horaire définit quel
terminal a le droit
d'utiliser quel(s) créneau(x) temporel(s) et quelle sous-bande de fréquences
pour la transmission de
ses messages. Il sera apprécié que nombre de canaux d'une approche combinée
AMRT/AMRF sera
égal au produit du nombre de canaux AMRT et du nombre de sous-bandes de
fréquences.
On note que le nombre de créneaux par cycle du courant alternatif du réseau
électrique
détermine combien de terminaux peuvent transmettre simultanément (à
l'échelle du cycle du
courant alternatif) au maximum sans qu'il n'y ait de collision. Toutefois, si
le nombre de créneaux
augmente, leur durée diminue, et des messages plus longs qu'un créneau devront
être transmis par
morceaux. Une autre limitation du nombre de créneaux vient du fait que les
exigences en termes de
synchronisation augmentent avec le nombre de créneaux.
Comme le réseau électrique est le plus souvent à trois phases (courant
triphasé) décalées
entre elles de 120 , il existe a priori une incertitude quant à la phase sur
laquelle un terminal est
synchronisé. Afin de garantir que tous les terminaux soient néanmoins
synchronisés entre eux,
indépendamment de cette ambiguïté, il est proposé de diviser chaque période du
courant alternatif en
un nombre N de créneaux qui est un multiple de 3 : N = 3.n, où n est un entier
supérieur ou égal à 2
désignant le nombre de canaux AMRT indépendants. Par exemple, avec n = 5,
chaque période du
courant alternatif est divisée en 15 créneaux, qui sont attribués à 5 canaux
AMRT indépendants.
Ceux-ci, notés A à E ci-après, sont répartis période du courant alternatif
selon le motif A-B-C-D-E-A-B-
C-D-E-A-B-C-D-E. Il sera apprécié que le motif de base A-B-C-D-E se répète au
triple de la fréquence
du courant alternatif. Pour un terminal qui se synchronise sur une autre phase
du réseau triphasé, le
décalage de 120 est donc sans impact.
Il sera apprécié que la présente invention trouve une application avantageuse,
bien que
nullement limitative, dans les systèmes de collecte d'informations (par
exemple dans le cadre d'une
application de l'Internet des Objets), tels que les réseaux de capteurs
émettant de façon récurrente
des données représentatives de la ou des grandeurs physiques mesurées à
destination d'une station

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WO 2019/097124 7 PCT/FR2017/053160
de collecte de données. On peut citer, à titre d'exemple, des capteurs
embarqués dans des compteurs
d'électricité, de gaz ou d'eau, qui émettraient des données relatives à la
consommation à une station
de collecte. On peut également citer des systèmes de surveillance à distance
domestiques et/ou de
sites à risque (par exemple des sites classés Seveso) utilisant des capteurs
distribués. Les terminaux
communiquant avec les stations de desserte peuvent être intégrés dans les
capteurs ou reliés à ceux-
ci par tout moyen de communication filaire ou sans fil. Ces capteurs peuvent
en principe être de
n'importe quel type. Par exemple, dans le cas d'une application de rechercher
et de sauvetage (
Search and Rescue en anglais), les capteurs peuvent être conçus pour
surveiller le nombre de
personnes dans une zone surveillée afin de faire remonter cette information à
un centre de
coordination des secours en cas de situation d'urgence. Les terminaux peuvent
dès lors être conçus
comme des radiobalises de localisation de personnes.
Dans le contexte de l'invention, on entend de manière générale par station
de desserte ou
station de collecte un dispositif récepteur adapté à la réception de signaux
radioélectriques dans la
bande de fréquences partagée, de préférence dans l'entièreté de celle-ci, à la
collecte des messages
transmis par les terminaux et/ou à la retransmission des messages ou des
données contenues dans
ceux-ci vers leur destinataire. Une station de desserte peut comprendre une
antenne-relais et/ou
représenter un point d'accès à un réseau filaire ou non filaire de
télécommunications. Il sera compris
qu'une station de desserte peut être immobile ou mobile.
Un tel terminal de télécommunication selon des modes de réalisation de
l'invention est destiné
à envoyer des signaux de radiocommunication dans une bande de fréquences
partagée. Il comprend
préférentiellement un capteur (d'angle) de phase (par exemple un comparateur
de phase) du réseau
électrique et est configuré de sorte à réaliser une division temporelle de la
bande de fréquences
partagée en plusieurs créneaux temporels par période du réseau électrique.
Chaque créneau
temporel a un rapport connu à la phase du réseau électrique. Le terminal est
en outre configuré pour
transmettre sur la bande de fréquences partagée dans les créneaux temporels
dans le respect d'un
horaire AMRT.
Le terminal de radiocommunication comprend, de préférence, une horloge ainsi
qu'un
dispositif de synchronisation relié au capteur de phase du réseau électrique,
le dispositif de
synchronisation étant configuré pour synchroniser l'horloge avec le réseau
électrique.
Le terminal de radiocommunication peut comprendre une réserve d'énergie (un ou
plusieurs
accumulateurs, batteries, ou autres) permettant au terminal de fonctionner de
manière autonome. Le
terminal peut être alimenté en énergie seulement par cette réserve. Selon un
autre mode de
réalisation, il est alimenté par le réseau électrique et la réserve d'énergie
est seulement utilisée en cas
de coupure de courant.
Selon un mode de réalisation avantageux, le terminal est configuré pour
maintenir le
cadencement en phase des créneaux temporels en cas de coupure du réseau
électrique. Dans le
cadre d'un procédé de radiocommunication, il sera utile que tous les terminaux
maintiennent le
cadencement des créneaux temporels de l'horaire AMRT en cas de coupure du
réseau électrique ou
en cas de changement abrupt de la phase du réseau électrique. (Un changement
de phase abrupt est
dû, avec une certaine probabilité, au fait qu'un générateur de secours s'est
enclenché ¨ partir de ce
moment, on ne peut plus supposer, en général, que l'alimentation en courant
est synchrone pour
l'ensemble des terminaux.) Ce mode de réalisation a l'avantage que tous les
terminaux configurés de
cette manière restent synchronisés entre eux au moins pendant un certain temps
si l'alimentation en
courant est interrompue. Le temps que les terminaux restent suffisamment
synchronisés dépend de la
qualité de leur horloge interne et du nombre de créneaux temporels par cycle
du courant alternatif. Si
les terminaux sont équipés d'une horloge ayant une précision temporelle de 10-
8 (soit une dérive
moyenne de 10-8 s par s) une synchronisation suffisante peut être maintenue
pendant quelques
heures.
Selon un mode de réalisation du terminal, le capteur de phase du réseau
électrique comprend
un connecteur pouvant être branché sur le réseau électrique. Alternativement
ou additionnellement, le

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WO 2019/097124 8 PCT/FR2017/053160
capteur de phase du réseau électrique peut comprendre une antenne (par exemple
une boucle de
masse) pour capter les oscillations du réseau électrique à distance.
Le terminal de radiocommunication peut comprendre un module de communication
filaire (par
exemple un module Ethernet) ou sans fil (par exemple un module Wifi (Marque
déposée), un module
Bluetooth (Marque déposée), un module ZigBee (Marque déposée), etc. ou un
module combiné
compatible avec plusieurs protocoles) pour se connecter à un réseau local
et/ou à Internet.
Selon un mode de réalisation, le terminal de radiocommunication est configuré
pour passer
dans un mode de détresse (ou mode d'alerte) suite à un événement déclencheur.
Un événement
déclencheur pourrait être, par exemple une défaillance du réseau électrique,
la perte d'une connexion
Internet, la détection d'une inondation, d'un tremblement de terre, d'un
tsunami, d'un feu ou de la
présence de fumée. Le terminal de radiocommunication peut comprendre ou être
connecté à des
capteurs capables de détecter des situations d'urgence. Alternativement ou
additionnellement, le
terminal pourrait être connecté (de manière filaire ou sans fils) à un centre
ou un relais de diffusion de
messages d'alerte (p.ex. en tant qu'abonné à un service de protection de la
population ou autre.) De
préférence, le terminal est configuré, quand il est commuté dans le mode de
détresse, à émettre des
messages d'urgence dans le ou les créneaux temporels qui lui sont alloués. Les
messages d'urgence
contiennent, de préférence, et dans la mesure de leur disponibilité au niveau
du terminal, des
informations comme le nombre de personnes (susceptibles d'être) en détresse,
leur état de santé, la
sévérité des dégâts matériels, la position géographique du terminal ou des
personnes en danger, etc.
Le terminal de radiocommunication comprend, de préférence, un module de
communication
filaire ou sans fil pour se connecter à des capteurs, recevoir des données de
ces capteurs et faire
remonter les données à une station de desserte via les signaux de
radiocommunication dans la bande
de fréquences partagée. Dans ce cas, un terminal sert de relais entre le ou
les capteurs et la station
de desserte. Selon un autre mode de réalisation du terminal, il est intégré à
un capteur.
Le terminal de radiocommunication peut comprendre une mémoire tampon pour
sauvegarder
des données de capteurs connectés. Le terminal peut être configuré de sorte à
mettre en mémoire
des données plus récentes en cas de réception de telles données à partir des
capteurs. Tant que le
terminal n'est pas placé en mode de détresse (ou mode d'alerte), les données
plus récentes peuvent,
au fur et à mesure, remplacer les données plus anciennes. Si le terminal est
placé en mode de
détresse, l'enregistrement de nouvelles données peut être suspendu ¨ dans ce
cas, les dernières
données collectées avant le déclenchement du mode de détresse sont considérées
être les dernières
données fiables.
La présente invention se rapporte, aussi, à un système de télécommunication
qui comprend
une pluralité de terminaux tels que décrits plus haut et une station de
desserte (ou de collecte de
données), les terminaux et, optionnellement, la station étant synchronisés
avec un même réseau
électrique, la station comportant un récepteur configuré pour écouter la bande
de fréquences
partagée. La station peut optionnellement être dotée d'une mémoire comprenant
l'horaire AMRT.
La station de desserte peut être statique (c'est-à-dire immobile) ou
susceptible d'être
déplacée. Selon un mode de réalisation, la station de desserte est montée sur
un véhicule, p.ex. un
drone ou une voiture. Une application possible d'un tel système serait par
exemple la lecture à
distance de compteurs d'électricité, de gaz ou d'eau par le biais d'un drone
survolant la zone fournie
en électricité, gaz ou eau, ou d'un véhicule terrestre (moto, voiture, vélo,
etc.) passant dans les rues. Il
sera apprécié qu'un tel système permet de réduire de manière considérable le
coût du relevé des
compteurs.
Il sera apprécié que l'invention est d'un intérêt particulier non seulement
dans le cas de
terminaux fixes et d'une station de desserte mobile mais pour toutes les
applications, dans lesquelles
il peut y avoir un mouvement relatif entre un terminal et une station de
desserte et des durées de
visibilité limitées entre les terminaux et la station de desserte. Il est
possible, par exemple d'employer
le système dans le cadre d'une course (à pied, cycliste ou autre), en
particulier pour transmettre des
données de télémesure prélevées sur des participants à un centre de contrôle
(par exemple un centre
de contrôle médical).

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BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
D'autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l'invention
ressortiront de la
description non limitative qui suit d'au moins un mode de réalisation
particulier du dispositif et du
procédé objets de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans
lesquels :
- la
figure 1 est une illustration de principe d'un système de télécommunications
selon un mode
de réalisation de l'invention,
- la figure 2 est illustration schématique d'une maison intelligente
équipée d'un terminal
selon un aspect de l'invention,
- la figure 3 est une illustration schématique d'une utilisation d'un
système de
télécommunication selon un mode de réalisation de l'invention dans le cadre
d'une situation
d'urgence,
- la figure 4 est une illustration schématique d'une maison équipée de
compteurs intelligents
d'électricité de gaz et d'eau, configurés comme des terminaux conformes à un
aspect de
l'invention,
- la figure 5 est un chronogramme illustrant la synchronisation d'un système
de
télécommunication au réseau électrique,
- la figure 6 est une illustration schématique du système objet de la
présente invention et
- la figure 7 est une illustration schématique du procédé objet de la
présente invention.
DESCRIPTION D'EXEMPLES DE RÉALISATION DE L'INVENTION
La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque
caractéristique d'un mode de
réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre
mode de réalisation de
manière avantageuse.
On note dès à présent que les figures ne sont pas à l'échelle.
On observe, en figure 6, un mode de réalisation particulier du système 100
objet de la
présente invention. Ce système 100 d'alerte et de gestion de désastre,
comporte :
- au moins un terminal 105 de radiocommunication, le terminal comportant :
- un moyen 106 de communication, via un réseau de données, avec un système
informatique central,
- un capteur 110 d'une valeur d'une grandeur physique représentative du
fonctionnement du réseau connecté au terminal,
- un moyen 115 de détermination d'une défaillance du réseau en fonction de
la valeur
captée,
- un transmetteur 120 de signaux radio en cas de détermination de
défaillance et
- le système 300 informatique central, relié via le réseau de données à au
moins un terminal,
comportant :
- une mémoire 304 d'information de positionnement géographique d'au moins
un
terminal,
- un détecteur 305 d'anomalie de liaison réseau entre le système
informatique et au
moins un terminal,
- un moyen 310 de fourniture d'une alerte en cas d'anomalie,
- un moyen 315 de fourniture d'une information représentative du
positionnement
mémorisé d'au moins un dit terminal présentant une anomalie de liaison réseau
et
- au moins un récepteur mobile 125 de radiocommunication configuré pour
recevoir les signaux
radio émis par au moins un terminal.
Le terme terminal 105 désigne tout dispositif susceptible d'émettre, et
optionnellement de
recevoir, des signaux de communication selon deux canaux :
- selon un premier canal formé par le moyen 106 de communication et le
réseau de données et
- selon un deuxième canal formé par le transmetteur 120 de signaux radio et
du récepteur 125.
Dans des variantes, le moyen 106 de communication et le transmetteur 120
peuvent être
confondus.

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Préférentiellement, chaque terminal 105 est unitaire, c'est-à-dire que
l'ensemble des
composants de ce terminal est intégré dans un boîtier unique. Toutefois, le
terminal 110 peut
également être modulaire et, dans ce cas, chaque composant peut être réparti
en une pluralité de
dispositifs communicants les uns avec les autres. Chaque terminal 105 peut,
ainsi, mettre en oeuvre
un nano-ordinateur, de type Raspberry PI (marque déposée).
Préférentiellement, le terminal 105 comporte un boîtier isolant thermiquement,
ignifugé et/ou
étanche au gaz et/ou à l'eau. L'homme du métier peut s'inspirer, ici, des
caractéristiques des boîtes
noires dans le domaine de l'aéronautique.
De manière schématique, la fonction de chaque terminal 105 consiste à suivre
l'évolution
d'une valeur déterminée, en fonction du terminal 105, et de déterminer en
fonction de cette valeur la
présence d'une défaillance d'un réseau. Lorsqu'une défaillance est détectée,
le terminal 105 passe
dans un mode alerte et transmet une information représentative de la
détection de cette
défaillance ou bien une information représentative d'une valeur captée par
ailleurs par le terminal 105.
Ladite valeur dépend d'au moins un capteur tiers, externe ou interne, au
terminal 105. Chaque
capteur tiers peut être de tout type, tel:
- un capteur de présence,
- un capteur d'une grandeur physique déterminée,
- un capteur de présence de téléphones mobiles à proximité,
- un capteur de présence de périphériques associés à un réseau Wifi ou
Bluetooth à proximité.
Selon les applications, le terminal 105 peut également communiquer les valeurs
captées par
le capteurs tiers grâce au moyen 106 de communication. Ce moyen 106 de
communication est de
type filaire ou sans-fil et adapté à communiquer sur l'Internet ou un réseau
de données cellulaire, par
exemple.
Ceci permet en cas de désastre, au terminal 105 de continuer à émettre des
signaux vers le
système informatique central, à travers au moins un récepteur 125.
Le système 300 informatique central est habituellement relié à au moins un
terminal 105 par le
biais du réseau de données considéré. Ainsi, système 300 informatique et
terminaux 105 échangent
des données de manière usuelle, de manière unilatérale ou bilatérale.
Le système 300 informatique est muni d'un détecteur 305 d'anomalie de liaison
réseau entre
le système informatique et au moins un terminal 105. Ce détecteur 305
d'anomalie dépend du type de
réseau de données considéré. Par exemple, ce détecteur 305 d'anomalie peut
être un logiciel
embarqué dans une carte électronique reliée à une interface, filaire ou sans-
fil, de réception de
signaux issus du réseau de données. Ce logiciel, détectant une absence de
signaux provenant d'un
terminal 105, suite à l'émission ou non d'une requête par le système 300,
détecte une anomalie.
Lorsqu'un nombre d'anomalie déterminé est détecté par le détecteur 305, le
système 300 passe dans
un mode d'alerte, représentatif d'une rupture de liaison avec au moins un
terminal 105.
En cas d'alerte, le moyen 310 de fourniture d'une alerte fournit, par exemple,
un signal
permettant l'émission d'un signal d'alerte sonore et/ou visuelle auprès d'un
opérateur. Ceci permet à
l'opérateur de commander la mise en fonctionnement d'au moins un récepteur 125
en vue de collecter
des données issues d'au moins un terminal 105 en rupture de liaison.
En cas d'alerte, le moyen 315 de fourniture d'une information de
positionnement
géographique fournit une information de positionnement géographique d'au moins
un terminal 105
mémorisée par le système 300 informatique. Cette information peut être :
- affichée sur un écran,
- transmise à un dispositif de préparation d'un itinéraire d'un récepteur 125,
par exemple monté
sur un véhicule autonome tel un drone,
- transmise à un dispositif de commande de satellite.
En cas d'affichage sur un écran, une saisie par un utilisateur peut servir de
confirmation
d'émission d'une commande de déploiement d'au moins un récepteur 125. Le
dispositif de préparation
d'un itinéraire de récepteur 125 est, par exemple, un système de navigation
GPS embarqué dans le
récepteur 125.

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WO 2019/097124 11 PCT/FR2017/053160
Ainsi, comme on le comprend, dans des modes de réalisation, le système 300
informatique
comporte un dispositif 306 de préparation d'un itinéraire d'au moins un
récepteur 125, l'itinéraire étant
établi en fonction d'au moins une information de positionnement géographique
fournie.
Ce dispositif 306 de préparation est, par exemple, un logiciel configure pour
transmettre vers
un récepteur 125 les coordonnées géographiques des terminaux et/ou pour
transmettre un itinéraire
calculé au niveau du système 300 informatique. Ce dispositif 306 inclut, dans
des variantes, le
système de communication entre le système 300 informatique et le récepteur
125.
Ainsi, comme on le comprend, dans des modes de réalisation, le système 300
informatique
comporte un dispositif 307 de commande d'un satellite, ledit satellite formant
récepteur 125.
Ce dispositif 307 de préparation est, par exemple, un logiciel configure pour
transmettre vers
un satellite formant récepteur 125 les coordonnées géographiques des
terminaux. Ce dispositif 307
inclut, dans des variantes, le système de communication entre le système 300
informatique et le
récepteur 125.
Dans des variantes, le système 300 informatique comporte un moyen de réception
d'une
commande (non référencé) de déploiement d'au moins un récepteur 125, tel une
interface homme-
machine de tout type. Lorsqu'une commande de déploiement est reçue par le
système 300, au moins
un récepteur 125 est mis en fonctionnement par le système 300 informatique. Si
ce récepteur 125 est
monté sur un véhicule automatique, tel un drone, ce véhicule automatique est
dirigé vers une zone
géographique où est située le terminal 105. Préférentiellement, au moins un
terminal 105 est ainsi
geolocalise. Alternativement, le récepteur 125 peut être un satellite mis en
état d'écoute active de la
zone géographique.
Ainsi, comme on le comprend le système 100 objet de la présente invention
permet de
mesurer l'impact géographique d'un désastre en fonction de terminaux 105
répartis
géographiquement et de réagir immédiatement en déployant des récepteurs 125
susceptibles de
collecter des données émises par lesdits terminaux 105.
Ce fonctionnement est représenté en figure 7.
Dans deux modes de réalisation particuliers envisagés, le terminal 105 a pour
fonction de
déterminer une défaillance du réseau Internet ou du réseau électrique.
Lorsque le terminal 105 a pour fonction de déterminer la défaillance du réseau
internet, le
capteur 110 est, par exemple, une carte-réseau couplée à un micro-processeur,
le micro-processeur
commandant périodiquement à la carte-réseau d'émettre une requête de type
ping vers une
adresse IP déterminée. Alternativement, la carte-réseau peut simplement
mesurer la réception
périodique de paquets contenus dans des signaux émis par un point d'accès au
réseau Internet, tel
une set-top box dans le cadre d'une liaison Wifi du terminal 105. Ainsi, toute
valeur intrinsèque au
réseau Internet peut être captée par le capteur 110, selon les préférences de
l'homme du métier au
cas d'application du système 100.
Le moyen de détermination 115 est dans ce cas, par exemple, formé d'un
logiciel embarqué
sur le micro-processeur et chargé d'assurer le suivi de la valeur captée par
le capteur 110. En fonction
d'une évolution prédéterminée, ou adaptative, c'est-à-dire évoluant lentement
par rapport aux
évolutions de la valeur captée, le moyen de détermination 115 détermine une
défaillance du réseau
Internet.
Par exemple, si le capteur 110 capte la réception d'une réponse à une requête
de type ping
vers une adresse IP déterminée, la requête étant émise à un intervalle
régulier par le terminal 105,
une absence de réponse à la requête pour plusieurs intervalles consécutifs
entraîne la détermination
d'une défaillance du réseau Internet par le moyen de détermination 115.
Lorsque le terminal 110 a pour fonction de déterminer la défaillance d'un
réseau électrique
auquel est relié le terminal 110, le capteur 115 comporte, par exemple, un
connecteur 145 pouvant
être branché sur le réseau électrique et/ou une antenne 150 pour capter les
oscillations du réseau
électrique. La valeur captée est, par exemple, la phase d'oscillation de la
tension du courant électrique
.. ou la puissance dudit courant électrique. Ainsi, par exemple, en cas de
variation brutale de phase, le
moyen 115 de détermination est susceptible de déterminer qu'un générateur a
été mis en route.

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WO 2019/097124 12 PCT/FR2017/053160
Le moyen de détermination 115 est dans ce cas, par exemple, formé d'un
logiciel embarqué
sur le micro-processeur et chargé d'assurer le suivi de la valeur captée par
le capteur 110. En fonction
d'une évolution prédéterminée, ou adaptative, c'est-à-dire évoluant lentement
par rapport aux
évolutions de la valeur captée, le moyen de détermination 115 détermine une
défaillance du réseau
électrique.
Par exemple, si le capteur 110 capte une phase d'oscillation de la tension
électrique fournie
par le réseau électrique, un changement brut de ladite phase de la tension,
entraîne la détermination
d'une défaillance du réseau électrique par le moyen de détermination 115.
Un exemple d'un tel terminal 105 est fourni en figure 1, à la référence 12 et
12'.
On note, par ailleurs, que le terminal 105 peut également être configure pour
détecter la
défaillance d'un réseau téléphonique ou d'un réseau de données cellulaire.
En amont ou en aval de la détermination d'une défaillance du réseau, le
terminal 105 peut
également mettre en oeuvre un capteur (non référencé) d'une valeur physique
quelconque, tel un
détecteur de présence, un thermomètre, un baromètre ou autre selon
l'application du terminal 105
souhaitée par l'opérateur.
Si le terminal 105 détermine une défaillance du réseau, une information
représentative de
cette détection et/ou une information représentative de la valeur physique
captée est transmise au
récepteur 125. Le transmetteur 120 est, par exemple, une antenne configurée
pour émettre des
signaux sans-fil à destination du récepteur 125. Ce transmetteur 120 est
configure pour transmettre
des signaux sans-fil sur une bande de fréquence comprise entre 222 et 225 MHz,
par exemple.
Préférentiellement, le transmetteur 120 est une antenne omnidirectionnelle
permettant, quelle que soit
le positionnement et l'inclinaison du terminal 105, d'émettre des signaux
radio.
Dans des variantes, si le terminal 105 détermine une défaillance du réseau, ce
terminal 105
actionne un détecteur de présence humaine et transmet une information
représentative du nombre de
présences détectées au récepteur 125. Un tel détecteur est, par exemple, un
capteur de présence de
téléphones portables à proximité du terminal 105. Un tel capteur de présence
met en oeuvre, par
exemple, une antenne configurée pour recevoir des signaux émis sur une
fréquence de réseau
téléphonique cellulaire et un détecteur d'une puissance de signal reçue par
ladite antenne, une
présence étant déterminée pour chaque signal dont ladite puissance de signal
reçue est supérieure à
une valeur limite déterminée.
Le récepteur 125 est un moyen de communication susceptible de recevoir les
signaux émis
par chaque transmetteur 120. Ce récepteur 125 comporte, par exemple, une
antenne de réception de
signaux sans-fil. Le terme récepteur 125 est synonyme du terme station de
desserte tel que
décrit en regard des figures 1 à 5. Ainsi, on note que le récepteur 125 peut
comporter une mémoire
d'informations reçues et/ou un moyen de transmission desdites informations à
destination d'un
système informatique dédié, tel une antenne de transmission de signaux sans-
fil par exemple. Dans
des variantes, le récepteur 125 comporte également un détecteur dynamique de
spectre et/ou un
détecteur de présence de modulation. Un tel récepteur 125 est, par exemple, un
drone comportant un
récepteur à large bande, de type airspy .
Dans des modes de réalisation, le système 100 comporte un concentrateur
d'informations
transmises par au moins un transmetteur 120, ce concentrateur comportant un
transmetteur
d'informations en direction du récepteur 125.
Préférentiellement, le récepteur 125 est mobile par rapport aux terminaux 105.
Cette mobilité
est conférée au récepteur 125 par l'embarcation dudit récepteur 125 à bord
d'un véhicule. Un tel
véhicule est, par exemple, un drone, un avion, une moto ou un satellite.
Lorsque le récepteur 125 est
embarqué dans un véhicule automatique, ce véhicule peut présenter un plan de
route, ou de vol,
déterminé automatiquement en fonction de données de positionnement des
terminaux 105 du
système 100.
Préférentiellement, au moins un transmetteur 120 est un transmetteur à bande
étroite et le
récepteur 125 est un récepteur à large bande, configure pour capter les
informations transmises par

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l'ensemble des transmetteurs 120 du système 100. Préférentiellement, au moins
un transmetteur 120
est un transmetteur à très haute fréquence ou à ultra haute fréquence.
Dans des modes de réalisation, le transmetteur 120 de signaux met en oeuvre un
protocole de
communication à accès multiple à répartition dans le temps. Ces modes de
réalisation permettent
d'éviter une collision de paquets émis par différents terminaux 105. Le
transmetteur 120 peut, ou non,
être associé à une horloge. Dans le cas d'une association d'un terminal 105
avec la phase d'un
réseau électrique, le transmetteur 120 est synchronisé avec la phase dudit
réseau électrique, par
exemple en détectant le passage à zéro d'un courant alternatif. Cette phase
peut, par ailleurs, être
mémorisée au sein du terminal 105, dans une mémoire informatique, pour pouvoir
être mise en oeuvre
même en cas de défaillance du réseau électrique.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal 105 est configure pour
maintenir le
cadencement en phase de créneaux temporels du protocole de communication à
accès multiple à
répartition dans le temps en cas de coupure d'accès du terminal à un signal
externe permettant au
terminal de déterminer une phase de cadencement des créneaux temporels.
Ces modes de réalisation sont réalisés, par exemple, par une mémoire mise en
oeuvre dans
ledit terminal 105 configure pour stocker une information représentative d'une
phase captée à un
instant où l'accès au signal externe était disponible.
Alternativement, cette phase peut être détectée à partir de paquets reçus du
réseau Internet,
d'un système de positionnement par satellite.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal 105 comporte une horloge
ainsi qu'un
dispositif 130 de synchronisation relié au réseau Internet, le dispositif de
synchronisation étant
configure pour synchroniser l'horloge avec le réseau Internet.
L'horloge peut être stockée au niveau d'une carte-réseau ou d'un
microprocesseur, par
exemple. Le dispositif 130 de synchronisation est, par exemple, un programme
informatique
embarqué à l'intérieur de la carte-réseau ou du micro-processeur, ce programme
informatique
commandant la synchronisation de l'horloge sur une horloge externe au terminal
105.
Dans des modes de réalisation, le terminal 105 est relié à un système de radio-
transmission
d'horloge, par le biais d'un récepteur (non référencé) de signaux radio. Le
dispositif 130 de
synchronisation est alors configure pour synchroniser l'horloge avec le
système de radio-transmission
d'horloge. Pour réaliser cette action, le dispositif 130 de synchronisation
lit, dans un paquet transmis
par le système de radio-transmission, une valeur d'horloge et applique cette
valeur d'horloge au
terminal 105. Les mécanismes de synchronisation d'horloge sont bien connus de
l'homme du métier
et ne sont pas repris ici.
Dans des modes de réalisation, le terminal 105 est relié à un système de
positionnent par
satellite, de type GPS (pour Global Positioning System , traduit par système
de positionnement
global) par exemple, le dispositif 130 de synchronisation étant configure pour
synchroniser l'horloge
avec le système de positionnent par satellite. Dans ces modes de réalisation,
le terminal 105
comporte préférentiellement un récepteur (non référencé) de signaux émis par
le système de
positionnement par satellite. Pour réaliser cette synchronisation, le
dispositif 130 de synchronisation
lit, dans un paquet transmis par le système de positionnement par satellite,
une valeur d'horloge et
applique cette valeur d'horloge au terminal 105. Les mécanismes de
synchronisation d'horloge sont
bien connus de l'homme du métier et ne sont pas repris ici.
Un exemple de transmetteur 120 est décrit, mais non référencé, relativement
aux figures 1 à
5, en ce qui concerne les terminaux 12 et 12'.
En mode alerte, les terminaux 105 émettent préférentiellement les trames avec
une périodicité
correspondant au minimum à la somme de toutes les durées des fenêtres
temporelles, ce qui
correspond au cas où un message complet peut tenir à l'intérieur d'une seule
trame. Dans les autres
cas, la périodicité est le produit de la somme de toutes les durées des
fenêtres temporelles avec le
nombre de trames qui constituent un message complet.
Les techniques de partage optimal de fréquences peuvent être combinées avec
les
techniques de partage de temps, car les trames à transmettre sont courtes
devant la durée de

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visibilité d'une boite noire par le vecteur portant le récepteur. Le nombre de
canaux de transmission
RF est alors le produit du nombre de canaux possible en fréquence par le
nombre de fenêtres
temporelles.
Si la durée de la visibilité d'un terminal 105 par le récepteur 125 mobile
vaut plusieurs fois la
périodicité d'émission du terminal 105, alors il y a redondance de messages,
des techniques,
d'accumulation notamment, peuvent mettre à profit cette redondance pour
améliorer le rapport signal
à bruit et la détection RF des trames.
Préférentiellement, au moins un récepteur 125 fonctionne en large bande et
capte la totalité
des signaux en visibilité radio. La séparation des canaux fréquentiels et/ou
temporels, pouvant être
réalisée ultérieurement, soit au sein du récepteur 125 de façon à réduire le
volume de donnée à
transmettre, soit en aval par un système 300 informatique, par décomposition
du spectre dynamique
du signal brut enregistré. La réduction du volume de données à retransmettre
diminue fortement ce
qui est utile pour l'utilisation de satellites.
Au moins un terminal 105 peut être utilisées en tant que concentrateur pour
regrouper les
informations en provenance d'autres terminaux, dits auxiliaires , auxquelles
cas ces terminaux sont
connectés entre eux, soit par liaison filaire, soit par liaison sans fil
(Wifi, radiofréquences), de façon à
limiter le nombre d'émetteurs dans un secteur géographique.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal 105 de radiocommunication
est
configuré pour envoyer des signaux de radiocommunication dans une bande de
fréquences partagée,
ledit terminal comportant un capteur 135 de phase d'un réseau électrique
connecté au terminal, ledit
terminal étant configuré pour réaliser une division temporelle de la bande de
fréquences partagée en
plusieurs créneaux temporels par période du réseau électrique, chaque créneau
temporel ayant un
rapport connu à la phase du réseau électrique, le transmetteur 120 étant
configuré pour transmettre
sur la bande de fréquences partagée dans les créneaux temporels dans le
respect d'un horaire
d'accès multiple à répartition dans le temps AMRT.
Un tel terminal 105 est décrit en regard des figures 1 à 5, sous les
références 12 et 12'.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal 105 comporte une horloge
et/ou un
dispositif 130 de synchronisation de phase relié au capteur 135 de phase du
réseau électrique. Une
telle synchronisation est décrite en regard des figures 1 à 5.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal 105 comporte une réserve
140
d'énergie permettant au terminal de fonctionner de manière autonome. Cette
réserve d'énergie 140
est, par exemple, une batterie ou un accumulateur d'énergie électrique.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal 105 est configuré pour
maintenir le
cadencement en phase des créneaux temporels en cas de coupure du réseau
électrique ou en cas de
changement abrupt de la phase du réseau électrique.
Dans des modes de réalisation, au moins un récepteur 125 comporte un émetteur
126 d'une
commande d'arrêt de transmission en direction d'au moins un terminal 105,
chaque terminal 105
cessant de transmettre des signaux à la réception de ladite commande.
Préférentiellement, au moins un terminal 105 est associé à un identifiant de
terminal,
déterminé lors de la fabrication dudit terminal 105 ou attribué par le système
300 informatique. Le
récepteur 125 peut, ou non, connaître au moins un identifiant de terminal et
associer au moins un
desdits identifiants à la commande d'arrêt. Lorsqu'un terminal 105 reçoit une
commande d'arrêt, une
vérification de la correspondance entre l'identifiant de terminal de la
commande et l'identifiant de
terminal enregistré dans le terminal 105 a lieu. Si le terminal 105 détermine
que les identifiants
correspondent, la transmission de signaux cesse. Cette cessation peut être
réalisée au niveau du
transmetteur ou d'un processeur central d'actionnement dudit terminal 105.
Un tel mode de réalisation est décrit en regard des figures 1 à 5.
Dans des modes de réalisation, le capteur 135 de phase du réseau électrique
comporte un
connecteur 145 pouvant être branché sur le réseau électrique.
Un tel mode de réalisation est décrit en regard des figures 1 à 5.

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Dans des modes de réalisation, le capteur 135 de phase du réseau électrique
comporte une
antenne 150 pour capter les oscillations du réseau électrique.
Un tel mode de réalisation est décrit en regard des figures 1 à 5.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal 105 comporte un module 155
de
communication filaire ou sans fil pour se connecter à un réseau local et/ou à
Internet.
Un tel mode de réalisation est décrit en regard des figures 1 à 5.
Dans des modes de réalisation, le système 100 objet de la présente invention
comporte au
moins un capteur 400 relié à au moins un terminal 105, le transmetteur 120
étant configuré pour
émettre une information représentative d'une valeur captée par au moins un dit
capteur 400. Au moins
un capteur 400 est, par exemple :
- un capteur de présence,
- un capteur d'une grandeur physique déterminée, telle de la fumée, du feu,
de l'eau ou du gaz
par exemple
- un capteur de présence de téléphones mobiles à proximité,
- un capteur de présence de périphériques associés à un réseau Wifi ou
Bluetooth à proximité.
Dans des modes de réalisation, au moins un capteur 400 est un capteur de
présence de
téléphones portables. Un tel capteur 400 met en oeuvre, par exemple, une
antenne configurée pour
recevoir des signaux émis sur une fréquence de réseau téléphonique cellulaire
et un détecteur d'une
puissance de signal reçue par ladite antenne, une présence étant déterminée
pour chaque signal dont
ladite puissance de signal reçue est supérieure à une valeur limite
déterminée.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal 105 comporte :
- un récepteur 121 de message émis sur un réseau local incluant ledit
terminal 105,
préférentiellement sans-fil et
- une mémoire 122 d'au moins un dit message,
le transmetteur 120 étant configuré pour émettre au moins un signal
représentatif d'au moins un dit
message.
Le récepteur 121 est, par exemple, une antenne sans-fil fonctionnant sur un
réseau local de
type Wifi. Alternativement, le réseau local est un réseau local filaire. Le
transmetteur émet, par
exemple, les messages mémorisés ou un indicateur d'un message mémorisé
accessible sur requête
du récepteur 125.
Dans des modes de réalisation, le système objet de la présente invention
comporte une
pluralité de terminaux 105 dont au moins deux terminaux sont reliés entre eux
par une liaison de
radiocommunication, au moins un terminal formant concentrateur de signaux émis
par les deux dits
terminaux.
Le terme concentrateur signifie que le terminal dit concentrateur
enregistre des signaux à
transmettre pour le compte de chaque terminal non concentrateur associé audit
terminal
concentrateur. La transmission de ces signaux peut être faite intégralement,
ou limitée à la
transmission d'un indicateur de ces signaux.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal 105 comporte un module 155
de
communication filaire ou sans fil pour se connecter à des capteurs 400,
recevoir des données de ces
capteurs et faire remonter les données à une station de desserte via les
signaux de
radiocommunication dans la bande de fréquences partagée.
Un tel mode de réalisation est décrit en regard des figures 1 à 5.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal 105 comporte une mémoire
160 tampon
pour sauvegarder des données de capteurs connectés.
Un tel mode de réalisation est décrit en regard des figures 1 à 5.
Dans des modes de réalisation, le récepteur 125 est configuré pour écouter la
bande de
fréquences partagée.
Un tel mode de réalisation est décrit en regard des figures 1 à 5.
Dans des modes de réalisation, au moins un terminal 105 et le récepteur 125
sont
synchronisés avec un même réseau électrique.

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Un tel mode de réalisation est décrit en regard des figures 1 à 5.
Dans des modes de réalisation, le récepteur 125 est monté sur un véhicule 200.
Un tel mode de réalisation est décrit en regard des figures 1 à 5.
Dans des modes de réalisation, le véhicule 200 est un drone ou une voiture.
Un tel mode de réalisation est décrit en regard des figures 1 à 5.
Ainsi, comme on le comprend, le système 100 fonctionne de la manière suivante
:
Un ensemble de terminaux 105 est positionné géographiquement sur un site à
protéger par
des opérateurs. Une information de positionnement des terminaux 105 est
ensuite stockée au niveau
du système 100, soit dans une mémoire de chaque dit terminal 105, soit dans
une mémoire d'un
système informatique dédié, embarqué dans le récepteur 125 ou relié audit
récepteur 125. Cette
information de positionnement associe un identifiant de terminal 105 à une
information de
positionnement. Cette information de positionnement peut être géographique,
via l'incorporation d'un
dispositif de type GPS dans le terminal 105, ou de positionnement sur un
réseau de données, telle
une adresse IP par exemple. L'identifiant de terminal 105 peut être déterminé
lors de la fabrication
dudit terminal 105 ou configuré par de manière manuelle par un opérateur ou
automatique, via le
système informatique générant des identifiants.
Ces terminaux 105 fonctionnent ainsi à la manière de boîtes noires
aéronautiques. Lorsqu'un
terminal 105 détermine une défaillance d'un réseau auquel ce terminal 105 est
connecté, ce terminal
105 émet un signal d'alerte en direction du récepteur 125. Le récepteur 125
notifie alors un opérateur
humain ou un autre système de données connecté au récepteur 125. Cette
notification permet, par
exemple, l'envoi de secours dans des zones prioritaires, ou l'envoi de
récepteurs 125
supplémentaires.
Nous détaillons, ci-après, un exemple de fonctionnement du système 100 objet
de la présente
invention :
Pour faire face à un tremblement de terre en Californie, la ville de San
Francisco équipe
certains bâtiments avec un réseau de terminaux 105 fixes prépositionnés. Ces
terminaux 105
collectent en permanence des paramètres physiques, par exemple la température
ambiante, ainsi que
la présence de téléphones mobiles à proximité.
Lors d'un désastre, l'électricité et les moyens de communications usuels sont
hors service.
Un grand nombre de terminaux 105 sont alors déconnectés de l'Internet et/ou
détectent un
déphasage brutal sur l'énergie électrique dû à la mise en route d'un
générateur d'énergie électrique.
Ces terminaux 105 passent en mode alerte . Ces terminaux 105 émettent en
boucle des signaux
autour de 225 MHz, dans le canal temporel et fréquentiel qui leur ont été
attribué au préalable en
fonction de leur localisation, et, tant qu'il y a de l'énergie disponible dans
les batteries.
Un système informatique, relié à des récepteurs 125 mobiles, détecte l'absence
de réponse
d'un grand nombre de terminaux 105 sur un réseau de données reliant terminaux
105 et système
informatique. Une intervention humaine peut être nécessaire pour valider la
présence d'un
événement. En cas d'absence de réponse, le système informatique configure des
plans de vol pour
des drones, munis de récepteurs 125, pour collecter des données
préférentiellement dans la zone du
sinistre et enregistrer les informations ainsi collectées pour le segment sol.
En moins de deux heures, les premières données sont collectées. Les traces de
modulation
qui ont été détectées à bord sont analysées, par exemple pour retirer les
redondances, détecter les
évolutions, etc. Il est possible d'indiquer, sur une carte, la présence
humaine, des incendies, des
inondations etc. La détection et le traitement restent possibles tant qu'il y
a de l'énergie dans les
terminaux 105 au moment où terminaux 105 et récepteurs 125 sont à portée l'un
de l'autre.
Si le récepteur 125 est embarqué dans un satellite, chaque satellite doit
préférentiellement
être d'une la taille de quelques décimètres-cube et peser moins de dix
kilogrammes. Le facteur
dimensionnant est l'antenne réceptrice car le bilan de liaison présente des
difficultés de gestion. De
tels satellites volent préférentiellement à basse altitude (500-800 km) de
façon à limiter la
consommation en énergie, à repasser fréquemment sur une même zone et à être
économique à
lancer. Le nombre de satellite dépend de l'étendue géographique à couvrir avec
le système 100.

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Préférentiellement, un émetteur-récepteur 2 GHz est nécessaire pour la
télécommande,
télémesure des terminaux 105.
La figure 1 montre, de manière schématique, un système de télécommunications
10
comprenant des terminaux 12 et 12', un drone 14 faisant office de station de
desserte mobile, un
pylône 16 faisant office de station de desserte stationnaire et un centre de
commande 18.
Dans le mode de réalisation illustré, les terminaux 12, 12' sont connectés à
des capteurs 20
(de manière filaire ou non filaire) et font office de relais de
télécommunications. Les terminaux 12, 12'
peuvent être connectés à Internet 22 et posséder une adresse IP. Selon un mode
de réalisation
préféré, les terminaux 12, 12' sont configurés en tant que routeurs
domestiques.
Les terminaux 12, 12' sont branchés sur le réseau électrique 24. Ils disposent
d'une réserve
d'énergie, par exemple d'un accumulateur ou d'une batterie 26 alimentés par un
chargeur 28, qui leur
permet de fonctionner en cas de coupure de courant.
Les terminaux 12, 12' peuvent être configurés pour transmettre leurs messages
en utilisant le
réseau Internet 22.
Au cas où l'accès à Internet est indisponible ou interdit (cela pourrait être
le cas en
permanence pour un terminal donné), les terminaux 12, 12' se placent dans un
mode de
fonctionnement (par exemple un mode d'alerte) dans lequel les messages
contenant les données à
transmettre à destination du centre de commande 18 sont envoyées par une
ressource fréquentielle
commune, c'est-à-dire une bande de radiofréquences partagée. Dans ce cas, les
terminaux 12, 12'
transmettent leurs messages sous la forme de signaux radioélectriques qui sont
reçus par une station
de desserte 14, 16 et relayés par celle-ci au centre de commande 18.
Ce deuxième mode de fonctionnement sera décrit plus en détail par la suite.
Chaque terminal
est équipé d'un capteur de phase du réseau électrique, ce qui lui permet de se
synchroniser au
réseau électrique 24. La fréquence du réseau électrique 24 étant maintenue
serrée à sa fréquence
nominale (normalement 50 Hz ou 60 Hz) par les opérateurs, tous les terminaux
12, 12' se trouvent
synchronisés entre eux par transitivité. Dans des variantes préférentielles,
les terminaux 12, 12'
émettent sur la bande de fréquences partagée en respectant un horaire d'AMRT.
La figure 5 illustre comment un horaire d'AMRT peut être synchronisé avec le
réseau
électrique. Le numéro de référence 30 désigne la tension sinusoïdale du
conducteur de phase pris
comme référence. Le réseau électrique est supposé être à trois phases (courant
triphasé) décalées
entre elles de 120 . Comme expliqué plus haut, il existe donc à priori une
incertitude quant à la phase
sur laquelle un terminal est synchronisé. Pour tenir compte de ceci, chaque
période du courant
alternatif est 5 divisée en N créneaux, N étant un multiple de 3 (dans le cas
de la figure 5, N = 12) et le
nombre de canaux AMRT indépendants est fixé à n = N/3. Sur la figure 5, les
canaux AMRT, qui sont
au nombre de 4, sont notés A à D. Le motif de base A-B-C-D se répète au triple
de la fréquence du
courant alternatif. Dès lors, chaque terminal se synchronisant de cette
manière sur une des trois
phases du réseau triphasé produit la même division du temps.
L'horaire d'AMRT définissant quel terminal a le droit d'utiliser quel(s)
créneau(x) temporel(s)
pour la transmission de ses messages est connu du centre de commande et
éventuellement des
stations de desserte. Du côté des terminaux, chaque terminal sait au moins
quel créneau temporel il a
le droit d'utiliser à quel moment. Pour un terminal donné, l'horaire est
avantageusement statique,
c'est-à-dire fixé une fois pour toutes, par exemple à la mise en service au
lieu d'installation, de
préférence en fonction de l'affectation des créneaux aux terminaux
géographiquement voisins. Par
exemple, s'il existe dans le voisinage du lieu d'installation d'un terminal un
autre terminal qui utilise le
canal A, on affectera de préférence le canal C au nouveau terminal, celui-ci
étant le plus distant du
canal A. S'il y a d'autres terminaux dans le voisinage, il est également tenu
compte de leurs créneaux
d'émission. Selon un mode de réalisation du procédé de télécommunication,
chaque terminal peut
émettre sur son canal alloué à n'importe quel moment. Il est toutefois clair
qu'a partir d'une certaine
densité géographique des terminaux, des collisions entre des messages de
différents terminaux ayant
accès au même canal ne peuvent pas être exclues avec certitude, sauf à prendre
des mesures
supplémentaires pour régler l'accès. D'autres modes de réalisation du procédé
de télécommunication

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peuvent donc prévoir des restrictions supplémentaires pour la transmission de
messages afin de
réduire la probabilité de collisions. Par exemple, la longueur maximale d'un
message peut être définie
ainsi que le nombre maximal de messages qu'un terminal a le droit d'émettre
par unité de temps.
L'horaire d'AMRT est stocké dans une base de données 32 du centre de commande
18. La
base de données 32 peut être une base de données centralisée (comme le montre
la figure 1) ou
décentralisée. Des utilisateurs autorisés, par exemple les stations de
desserte 14, 16, peuvent
consulter l'horaire d'AMRT (ou une partie de celle-ci) par l'intermédiaire
d'un serveur 34 connecté à
Internet 22 et/ou à un réseau local.
De préférence, chaque station de desserte connaît les créneaux temporels et
éventuellement
les sous-bandes fréquentielles susceptibles de contenir des messages des
terminaux dans leur zone
de couverture. Ceci leur permet de surveiller de manière plus efficace la
bande de radiofréquences
que sans connaissances a priori de l'horaire d'AMRT. Toutefois, il est
également possible d'utiliser
une station de desserte large bande capable de surveiller tout le spectre
électromagnétique
susceptible d'être utilisé par les terminaux.
Dans des variantes, les terminaux 105 émettent sur une bande de fréquence
partagée selon
un mode AMRF où des sous-bandes de fréquence sont attribuées à chaque terminal
105, soit lors de
la fabrication, soit de manière dynamique. Cette attribution peut être
réalisée de manière automatique
par le système 300 informatique central lors de la mise en fonctionnement du
système 100. Cette
attribution peut être réalisée suite à une étape de détermination des sous-
bandes de fréquence à
attribuer à chaque terminal, de sorte à ce qu'en fonction du positionnement
géographique de chaque
dit terminal 105 et de la portée effective de communication radio envisagée,
deux terminaux 105
n'émettent pas dans une même sous-bande de fréquence si ces deux terminaux 105
sont proches.
L'attribution peut être réalisée par la mise en oeuvre du réseau de données
reliant terminaux 105 et
système 300 informatique central.
Dans des variantes, les terminaux 105 émettent sur une bande de fréquence
partagée selon
un mode AMRF et un mode AMRT. Dans des variantes, les terminaux 105 émettent
sur une bande de
fréquence partagée selon un mode AMRC. Dans ces variantes, la même mécanique
d'attribution peut
être réalisée pour éviter des collisions.
Un système comme le montre la figure 1 peut servir d'infrastructure à de
multiples
applications, par exemple la télésurveillance, le relevé de compteurs à
distance, le lancement
d'alertes, etc. Des prestataires de service peuvent, par exemple, installer
des capteurs 20 et les
connecter (par fil ou sans fil) à un terminal 12. Les données des capteurs 20
sont traitées par le
microprocesseur 36 du terminal 12 pour la retransmission au centre de commande
18. Cette
retransmission peut se faire par Internet 22 ou par radiocommunication à une
station de desserte 14,
16. Au centre de commande 18, les données de tous les terminaux 12, 12' sont
traitées, stockées
et/ou réacheminées (par exemple vers les prestataires de service). On note que
les données des
capteurs 20 pourraient être cryptées de sorte à ce que seul le prestataire de
service puisse les lire.
La figure 2 montre une maison intelligente 38 équipée de nombreux
dispositifs capables
de communiquer. Ces dispositifs connectés comprennent, dans le cas illustré,
des détecteurs de
fumée 40, des détecteurs de présence 42, un compteur 25 d'électricité 44, un
compteur de gaz 46, un
compteur d'eau 48, un réfrigérateur 50, un lave-linge 52, une télévision 54 et
un routeur domestique
56 configuré comme un terminal tel que décrit plus haut et représentant
également un point d'accès
Wifi.
Le routeur 56 peut opérer en des modes de fonctionnements différents. Dans un
premier
mode de fonctionnement, le routeur 56 retransmet les données des capteurs via
une liaison Internet
23. Dans un deuxième mode de fonctionnement, le routeur 56 retransmet toutes
ou une partie
seulement des données des dispositifs connectés par radio à une station de
desserte 14, 16, en
utilisant un protocole AMRT tel que décrit plus haut. Le routeur 56 est
programmé de sorte à se placer
dans le deuxième mode de fonctionnement dès que la liaison Internet 23 et/ou
l'alimentation en
courant sont coupées.

CA 03118667 2021-04-30
WO 2019/097124 19 PCT/FR2017/053160
Le routeur 56 comprend une horloge interne qu'il synchronise sur le réseau
électrique 24 ainsi
qu'une réserve d'énergie (voir figure 1). En cas de coupure du courant, la
réserve d'énergie permet au
routeur de fonctionner, en particulier, d'alimenter son horloge interne en
énergie, de recevoir des
données de dispositifs connectés capables d'opérer de manière autonome, de
traiter ces données et
de les retransmettre par radio. L'horloge interne lui permet de maintenir la
synchronisation avec les
autres terminaux et les stations de desserte au moins pendant un certain
temps.
La capacité des terminaux de fonctionner de manière autonome a une application
intéressante dans le domaine de la recherche et du sauvetage de personnes en
cas de catastrophe
naturelle ou d'origine humaine (par exemple tremblement de terre, tornade,
tsunami, inondation,
explosion, feu, etc.) Les terminaux font office, dans une telle application,
de radiobalises de
localisation de personnes ou de relais d'autres informations critiques. Chaque
terminal stocke les
données des détecteurs de présence connectés dans une mémoire tampon. Au fur
et à mesure que
de nouvelles données sont reçues, elles sont enregistrées et remplacent les
données plus anciennes.
La collecte de nouvelles données est, toutefois, interrompue dès que le
terminal passe dans le mode
d'alerte pour éviter que des données potentiellement corrompues écrasent les
dernières données
valides. Ainsi, en cas de sinistre, les terminaux peuvent transmettre des
messages indiquant, par
exemple le nombre de personnes présentes et leur localisation. Les services de
secours utilisent de
préférence un drone 14 configure comme une station de desserte pour survoler
une zone ravagée et
pour collecter les informations. La coordination des opérations de recherche
et de sauvetage pourra
être basée, entre autres, sur ces informations.
La figure 3 illustre l'utilisation d'un système de télécommunication selon un
mode de
réalisation de l'invention dans le cadre d'une situation d'urgence. Dans des
zones à risque, par
exemple sur site Seveso 58 et ses environs, dans une installation nucléaire 60
et ses environs, etc. le
système de télécommunication est particulièrement utile pour acheminer des
informations à un centre
d'intervention et de coordination de sauvetage 62. En cas d'accident 64, les
services de secours
peuvent survoler la zone sinistrée avec un drone 14 et ainsi collecter les
messages transmis par les
terminaux 12.
La figure 4 montre une autre application d'un système de télécommunication
selon un mode
de réalisation très intéressant de l'invention. Dans les exemples des figures
1 et 2, les terminaux
servent de relais ou de routeurs d'information. Dans l'exemple de la figure 4,
les terminaux sont
intégrés dans les dispositifs qui sont à l'origine des informations à
transmettre, en particulier dans un
compteur d'électricité 64, un compteur de gaz 66 et compteur d'eau 68. Chacun
de ces dispositifs
communique ses informations vers une station de desserte de manière
individuelle. Chacun des
dispositifs se synchronise au réseau électrique et émet en respectant
l'horaire d'AMRT. Le fait que les
terminaux sont synchronisés présente un grand intérêt, car la probabilité de
collisions s'en trouve
automatiquement réduite par rapport à un système asynchrone. Il convient de
noter que la probabilité
de collisions est déjà réduite du simple fait d'introduire une granularité du
temps, c'est-à-dire du fait
d'imposer des créneaux à respecter. La probabilité de collisions peut encore
être réduite davantage
par l'allocation intelligente de créneaux ou de groupes de créneaux aux
terminaux. Les compteurs
sont lus de préférence à l'aide d'une station de desserte mobile, montée p.ex.
sur un drone 14 ou une
voiture 70. Éventuellement, la station de desserte mobile peut émettre un
signal déclenchant
l'émission des messages par les terminaux ayant reçu le signal. Cette approche
aurait comme
avantage que les terminaux concernés n'ont pas besoin d'émettre leurs messages
de manière
régulière mais peuvent rester silencieux la grande partie du temps.
Comme les terminaux, les stations de desserte peuvent également être conçues
pour se
synchroniser sur le secteur. Une station de desserte mobile peut être
synchronisée sur le secteur
avant de partir en mission ¨ dans ce cas, l'horloge interne de la station
mobile est synchronisée avec
le secteur pendant un certain temps. Lorsque la station mobile est débranchée,
l'horloge interne lui
permettra de rester synchronisée avec les terminaux pendant un certain temps,
qui dépend de la
qualité de l'horloge interne. Une autre possibilité de maintenir une station
mobile synchronisée

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WO 2019/097124 20 PCT/FR2017/053160
pendant qu'elle se trouve en mission est d'établir un canal de communication
transmettant un signal
d'horloge d'un centre de contrôle à la station mobile.
Alors que des modes de réalisation particuliers viennent d'être décrits en
détail, l'homme du
métier appréciera que diverses modifications et alternatives à ceux-là
puissent être développées à la
lumière de l'enseignement global apporté par la présente divulgation de
l'invention. Par conséquent,
les agencements et/ou procédés spécifiques décrits ci-dedans sont censés être
donnés uniquement à
titre d'illustration, sans intention de limiter la portée de l'invention.

Representative Drawing
A single figure which represents the drawing illustrating the invention.
Administrative Status

2024-08-01:As part of the Next Generation Patents (NGP) transition, the Canadian Patents Database (CPD) now contains a more detailed Event History, which replicates the Event Log of our new back-office solution.

Please note that "Inactive:" events refers to events no longer in use in our new back-office solution.

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Event History

Description Date
Amendment Received - Response to Examiner's Requisition 2024-03-18
Amendment Received - Voluntary Amendment 2024-03-18
Letter Sent 2024-01-17
Extension of Time for Taking Action Requirements Determined Compliant 2024-01-17
Extension of Time for Taking Action Request Received 2024-01-10
Examiner's Report 2023-09-20
Inactive: Report - No QC 2023-09-05
Letter Sent 2022-08-03
Request for Examination Received 2022-07-08
All Requirements for Examination Determined Compliant 2022-07-08
Request for Examination Requirements Determined Compliant 2022-07-08
Common Representative Appointed 2021-11-13
Inactive: Cover page published 2021-06-09
Letter sent 2021-05-26
Letter Sent 2021-05-20
Inactive: First IPC assigned 2021-05-19
Inactive: IPC assigned 2021-05-19
Application Received - PCT 2021-05-19
Inactive: IPC assigned 2021-05-19
Inactive: IPC assigned 2021-05-19
National Entry Requirements Determined Compliant 2021-04-30
Application Published (Open to Public Inspection) 2019-05-23

Abandonment History

There is no abandonment history.

Maintenance Fee

The last payment was received on 2023-11-06

Note : If the full payment has not been received on or before the date indicated, a further fee may be required which may be one of the following

  • the reinstatement fee;
  • the late payment fee; or
  • additional fee to reverse deemed expiry.

Patent fees are adjusted on the 1st of January every year. The amounts above are the current amounts if received by December 31 of the current year.
Please refer to the CIPO Patent Fees web page to see all current fee amounts.

Fee History

Fee Type Anniversary Year Due Date Paid Date
MF (application, 2nd anniv.) - standard 02 2019-11-18 2021-04-30
MF (application, 3rd anniv.) - standard 03 2020-11-17 2021-04-30
Basic national fee - standard 2021-04-30 2021-04-30
Reinstatement (national entry) 2021-04-30 2021-04-30
Registration of a document 2021-04-30 2021-04-30
MF (application, 4th anniv.) - standard 04 2021-11-17 2021-10-20
Request for examination - standard 2022-11-17 2022-07-08
MF (application, 5th anniv.) - standard 05 2022-11-17 2022-10-24
MF (application, 6th anniv.) - standard 06 2023-11-17 2023-11-06
Extension of time 2024-01-10 2024-01-10
Owners on Record

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Past Owners on Record
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Description 2024-03-17 20 2,264
Description 2021-04-29 20 1,492
Abstract 2021-04-29 2 90
Drawings 2021-04-29 7 180
Claims 2021-04-29 3 175
Representative drawing 2021-04-29 1 11
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Courtesy- Extension of Time Request - Compliant 2024-01-16 2 211
Amendment / response to report 2024-03-17 20 1,025
Courtesy - Certificate of registration (related document(s)) 2021-05-19 1 356
Courtesy - Letter Acknowledging PCT National Phase Entry 2021-05-25 1 587
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Examiner requisition 2023-09-19 4 202
National entry request 2021-04-29 9 643
International search report 2021-04-29 20 782
Patent cooperation treaty (PCT) 2021-04-29 2 81
Request for examination 2022-07-07 4 114