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WO 2020/144601 PCT/IB2020/050127
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NACELLE ELEVATRICE A PUPITRE DE COMMANDE AMOVIBLE
COMPRENANT UNE PROTECTION ANTI-ECRASEMENT DE
L' OPERATEUR
La présente invention concerne le domaine des plates-formes élévatrices
mobiles
de personnel (désignées aussi par l'acronyme PEMP) encore communément appelées
nacelles élévatrices. Plus particulièrement, l'invention concerne une nacelle
élévatrice à
pupitre de commande amovible et dotée d'un dispositif de protection pour
protéger un
opérateur à bord de la plate-forme de travail d'un écrasement contre au moins
l'un parmi
le garde-corps et le pupitre de commande.
Les nacelles élévatrices sont des machines destinées à permettre à une ou
plusieurs
personnes de travailler en hauteur. Pour cela, elles comprennent une plate-
forme de
travail prévue pour recevoir une ou plusieurs personnes. La plate-forme de
travail
comprend un plancher entouré d'un garde-corps. Elle est supportée par un
mécanisme
de levage qui permet de l'élever depuis une position abaissée sur le châssis
de la nacelle
élévatrice jusqu'à la position de travail souhaitée en hauteur. Les nacelles
élévatrices
peuvent aussi être automotrices, c'est-à-dire motorisées pour permettre leur
déplacement autonome au sol. La plate-forme de travail est équipée d'un
pupitre de
commande muni d'organes de commande permettant à un opérateur d'actionner le
mécanisme de levage et, le cas échéant, le déplacement de la nacelle
élévatrice au sol.
Le pupitre de commande est souvent monté à demeure sur la plate-forme de
travail, c'est-à-dire qu'il est monté en permanence à un même endroit donné de
celle-ci,
sous réserve de la possibilité éventuelle de le démonter au moyen d'outils aux
seules
fins de maintenance ou d'échange. Il est alors généralement monté fixe sur le
garde-
corps ou au niveau de celui-ci et est prévu pour que l'opérateur se tienne
debout devant
lui lorsqu'il souhaite manipuler les organes de commande.
En revanche, dans le cas notamment des élévateurs à ciseaux et des élévateurs
à
mâts verticaux, le pupitre de commande est parfois amovible, par exemple pour
être
déplaçable par l'opérateur de manière à pouvoir l'accrocher en différents
endroits du
garde-corps, par exemple du côté avant ou du côté arrière de la plate-forme. A
cette fin,
le pupitre est généralement plus compact et léger que dans le cas des pupitres
de
commande fixes. Le pupitre de commande peut en outre être prévu pour que
l'opérateur
puisse le tenir d'une seule main et manipuler ses organes de commande de
l'autre, ce
qui permet notamment de commander la nacelle-élévatrice depuis le sol au lieu
de la
plate-forme. Dans ce cas, le pupitre est encore plus compact et de poids
encore plus
limité.
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Lors du déplacement de la plate-forme de travail provoqué par l'opérateur au
pupitre de commande de la plate-forme de travail, il existe un risque pour
l'opérateur de
se faire écraser contre le pupitre de commande par un obstacle extérieur ¨ par
exemple
une partie d'un bâtiment, d'un ouvrage d'art ou une branche d'arbre ¨ le
heurtant par
derrière ou par le dessus. Le même risque peut exister par rapport au garde-
corps.
De ce fait, il est souhaitable d'équiper les nacelles élévatrices d'un
dispositif de
protection anti-écrasement de l'opérateur à bord de la plate-forme de travail.
Dans le cas des pupitres de commande amovibles, peu de solutions ont été
proposées jusqu'à présent. Dans WO 2017/178737 Al, la demanderesse a proposé
une
solution utilisant un ou plusieurs systèmes de barrière immatérielle, en
particulier à base
de photodétecteurs, pour protéger l'opérateur d'un écrasement contre le
pupitre de
commande ou contre une partie du garde-corps adjacente au pupitre lorsque le
pupitre
de commande est accroché au garde-corps de la plate-forme de travail. Cette
solution
apporte une amélioration notable de la sécurité de l'opérateur contre
l'écrasement, mais
.. présente néanmoins des inconvénients. En particulier, l'opérateur peut
avoir des
difficultés à percevoir et appréhender l'existence et le fonctionnement des
barrières
immatérielles du fait qu'elles ne sont pas ou peu visibles, ce qui a pour
conséquence de
lui rendre l'utilisation du pupitre de commande mal aisée. De plus, il existe
un risque
d'encrassement des photodétecteurs empêchant le bon fonctionnement du
dispositif de
protection anti-écrasement.
De nombreuses solutions de protection anti-écrasement contre le pupitre de
commande ont été proposées pour les nacelles élévatrices pourvues d'un pupitre
de
commande monté à demeure sur la plate-forme de travail.
Ainsi, il est connu de monter une barre de sécurité fixe ou mobile devant le
pupitre
de commande laquelle est interposée entre le pupitre de commande et
l'opérateur se
tenant debout devant le pupitre de commande afin de manipuler ses organes de
commande.
Par exemple, WO 2015/004178 Al divulgue un pupitre de commande monté à
demeure sur la plate-forme de travail de la nacelle élévatrice, ainsi qu'un
dispositif de
sécurité comprenant un premier et un deuxième élément tubulaire qui sont
chacun en
forme d'arceau et monté articulé en rotation de part et d'autre du pupitre de
commande.
Les deux éléments tubulaires sont reliés par des barres de liaison de sorte
que la rotation
du premier élément dit de détection provoque une rotation du deuxième élément
dit de
sécurité. Lorsqu'une rotation du premier élément vers le bas est provoqué par
un appui
de l'opérateur du fait qu'il est percuté par l'arrière par un obstacle, le
deuxième élément
est entrainé en rotation vers le haut de sorte que les deux éléments prennent
une position
dite de sécurité dans laquelle ils délimitent un volume libre autour du
pupitre de
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commande et des éléments de commande, empêchant le tronc et les bras de
l'opérateur
de venir en contact avec le pupitre ce commande et évitant ainsi que
l'opérateur
n'actionne involontairement le pupitre de commande. Ce dispositif de sécurité
fonctionne uniquement grâce à l'action mécanique de l'opérateur, sans élément
électrique nécessaire pour l'activer.
Il est plus habituel de prévoir que le circuit de commande de la nacelle
élévatrice
inhibe les mouvements de la nacelle élévatrice lorsque la barre est sollicitée
mécaniquement vers le pupitre de commande. Ce type de solution est illustré
notamment
par FR 3 007 401 Al, EP 2 190 775 Al, JP 64-12100, JP H4-77600 U, GB 2 481 709
Al et WO 2017/098120 Al. En variante, JP 5-124800 A propose de disposer des
barrières optiques devant et au-dessus du pupitre de commande au moyen de bras
disposés de part et d'autre du pupitre de commande.
Ce type de solution a néanmoins pour inconvénient de ne pas assurer la
protection
de l'opérateur vis-à-vis du risque d'écrasement contre le garde-corps
lorsqu'il se tient à
côté du pupitre de commande au lieu de devant celui-ci. Surtout, ce type de
solution est
prévu pour les pupitres fixes et est difficilement applicable, voire
totalement inadapté, à
des pupitres amovibles du fait de leur compacité et de leur montage amovible
au garde-
corps qui n'assure pas un maintien suffisamment solide au garde-corps.
Il a aussi été proposé de monter le pupitre de commande à demeure sur la plate-
forme de travail, mais en étant déplaçable à l'encontre de ressorts coopérant
avec un
capteur de fin de course, ce qui permet de détecter l'écrasement de
l'opérateur contre le
pupitre du fait de son déplacement : cf notamment JP H4-53800 U et WO
2011/015815
Al. Ce type de solution n'est pas satisfaisant eu égard à la raideur
nécessaire des ressorts
incompatible avec une protection adéquate de l'opérateur, mais de surcroît
elle est
totalement inadaptée pour des pupitres déplaçables par l'opérateur.
Par ailleurs, aux fins de détecter un choc ou un risque de choc de la plate-
forme
de travail avec des obstacles, il a été proposé des solutions basées sur des
systèmes de
détection mécanique recourant à des tiges ou à un cadre qui sont placés sur la
plate-
forme de travail et qui coopèrent avec des capteurs : cf. par exemple US
2,815,250, US
4,979,588, KR 200465878U, JP 10007398 et KR 20090063626 A. D'autres solutions
encore reposent sur une possibilité de déplacement d'une partie du garde-corps
: cf. par
exemple JP H4-65299 U et JP H5-92298 U. KR 20090062780 A propose encore une
autre solution consistant à agencer des montants sur les coins supérieurs du
garde-corps
pour supporter à leurs extrémités supérieures des émetteurs laser et des
récepteurs laser
de manière à créer une barrière optique au-dessus de chaque pan du garde-
corps.
Mais toutes ces solutions présentent divers inconvénients. La plupart sont
encombrantes, gênent les manipulations du matériel à bord de la plate-forme,
sont
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exposés aux chocs lors de ces manipulations et ne sont pas adaptées pour une
utilisation
de la nacelle élévatrice dans un environnement en hauteur très encombré tel
que sous
des toitures ou des ouvrages d'art où s'entrecroisent des poutrelles. Le
dispositif de
protection est susceptible de se déclencher intempestivement dans le cas où du
matériel
est posé sur ou contre le garde-corps. Ces solutions sont souvent difficiles
ou
impossibles à mettre en oeuvre lorsque la plateforme de travail présente des
parties
extensibles à ses extrémités opposées pour en varier la longueur ou encore
lorsque le
garde-corps est du type rabattable et repliable sur le plancher de la plate-
forme de travail.
Il a aussi été proposé par GB 2 495 158 A d'équiper la plate-forme avec des
capteurs de proximité sur le haut du garde-corps pour détecter la proximité
d'obstacles
extérieurs avec la plate-forme de travail. De manière plus sophistiquée, US
2016/0075543 Al enseigne de recourir à une caméra stéréoscopique pour
déterminer la
position de l'opérateur sur la plate-forme afin d'empêcher les mouvements de
la
plateforme de travail ou encore pour détecter des obstacles extérieurs autour
de la plate-
forme de travail et adapter la vitesse en conséquence de la distance et de la
forme de
l'obstacle, ce qui requière une électronique de traitement en temps réel des
signaux de
la caméra qui est complexe. Dans les deux cas, ces solutions ne sont pas
adaptées à une
utilisation de la nacelle élévatrice dans un environnement en hauteur très
encombré tel
que sous des toitures ou des ouvrages d'art où s'entrecroisent des poutrelles.
De plus, il
existe un risque de déclenchement intempestif lorsque du matériel - tel que
des planches
ou des étais de soutènement - est posé contre ou sur le garde-corps.
Il existe donc un besoin d'une protection anti-écrasement améliorée de
l'opérateur
à bord de la plate-forme de travail en particulier pour les nacelles
élévatrices à pupitre
amovible.
Le but de la présente invention est de fournir une telle solution améliorée
qui
pallie au moins partiellement les inconvénients précités.
Plus particulièrement, l'invention vise à fournir pour les nacelles
élévatrices à
pupitre de commande amovible, une solution de protection anti-écrasement de
l'opérateur à bord de la plate-forme de travail qui soit simple à mettre en
oeuvre, robuste
et fiable, facilement appréhendable par l'opérateur, compatible avec la
possibilité de
disposer du matériel sur ou contre le garde-corps de la plate-forme de
travail.
A cette fin, la présente invention propose une nacelle élévatrice, comprenant
:
- une plate-forme de travail comprenant un plancher et un garde-corps ;
- un mécanisme de levage pour déplacer en hauteur la plate-forme de travail
;
- un pupitre de commande pour commander le mécanisme de levage ; et
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- un dispositif de protection pour protéger un opérateur à bord de la plate-
forme de
travail d'un écrasement contre au moins l'un parmi le garde-corps et le
pupitre de
commande ;
le dispositif de protection comprenant :
5 - une
barre montée sur la plate-forme de travail de manière à être adjacente à un
pan
du garde-corps ; et
- un système de montage prévu pour y monter de manière amovible le pupitre
de
commande de manière à le maintenir en place à bord de la plate-forme de
travail
dans une position de montage prédéfinie qui est adjacente audit pan du garde-
corps
et adjacente à la barre,
dans laquelle :
- la barre est configurée et montée sur la plate-forme de travail de
manière que,
lorsque le pupitre de commande est monté au système de montage, la barre soit
maintenue dans une position de maintien à proximité de l'un au moins parmi le
pupitre de commande et ledit pan du garde-corps avec la possibilité de se
déplacer
vers le pupitre de commande, respectivement vers ledit pan du garde-corps, et
- le dispositif de protection comprend en outre au moins un capteur pour
détecter si
la barre est poussée respectivement vers le pupitre de commande ou vers ledit
pan
du garde-corps.
Ainsi, lorsque le pupitre de commande est monté au système de montage du
dispositif de protection, la barre du dispositif de protection permet de
protéger
l'opérateur qui est debout au pupitre de commande, d'un écrasement contre
celui-ci
et/ou contre la partie du pan de garde-corps qui est adjacente à l'opérateur.
En effet, la
barre du dispositif de protection est interposée entre l'opérateur et le
pupitre de
commande et/ou la partie du pan de garde-corps adjacent. Si l'opérateur,
debout devant
le pupitre de commande, est heurté par l'arrière ou par le dessus par un
obstacle
extérieur à la nacelle élévatrice lors d'une opération de levage de la plate-
forme de
travail ou de déplacement de la nacelle élévatrice au sol qu'il a ordonné au
pupitre de
commande, celui-ci est alors poussé par l'obstacle contre la barre du
dispositif de
protection laquelle est poussée par voie de conséquence vers le pupitre de
commande
et/ou le pan du garde-corps adjacent au pupitre de commande. Et le capteur du
dispositif
de protection détecte que la barre est ainsi poussée. Sur la base de cette
détection, le
circuit de commande de la nacelle élévatrice peut inhiber le mouvement de la
nacelle
élévatrice en cours pour éviter l'écrasement de l'opérateur. La barre peut
être conçue et
agencée sur la plate-forme de travail pour protéger l'opérateur d'un
écrasement soit
contre le pupitre de commande lorsqu'il est monté au système de montage du
dispositif
de protection, soit contre la partie du pan du garde-corps située à côté de la
zone où
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l'opérateur se tient normalement debout au pupitre de commande ainsi monté au
système de montage. Mais il est préférable que la barre soit conçue pour
protéger
l'opérateur d'un écrasement à la fois contre le pupitre de commande et contre
cette
partie du pan du garde-corps, lorsque le pupitre est monté au système de
montage du
dispositif de protection.
Le dispositif de protection peut être facilement mis en oeuvre, notamment à
base
d'éléments mécaniques simples à réaliser. Le recours à une barre déplaçable
interposée
entre l'opérateur et le pupitre de commande et/ou la partie adjacente du pan
de garde-
corps est facilement appréhendée par l'opérateur comme constitutive d'un
dispositif de
protection anti-écrasement. Par ailleurs, le recours à une barre déplaçable
est plus
robuste et fiable en termes de fonctionnement que des barrières immatérielles
à base de
photodétecteurs qui sont susceptibles de s'encrasser. Comme la barre du
dispositif de
protection fournit une protection localisée dans la zone à proximité du
système de
montage du pupitre de commande, il est possible en outre de disposer du
matériel sur
ou contre le garde-corps de la plate-forme de travail en-dehors de cette zone,
sans risque
de déclenchement intempestif du dispositif de protection, ni risque de
détérioration de
celui-ci. Enfin, le système de montage et la barre du dispositif de protection
peuvent le
cas échéant être réalisés de manière à ne pas gêner le rabattement du garde-
corps sur le
plancher de la plate-forme de travail.
Suivant des modes de réalisation préférés, l'invention comprend une ou
plusieurs
des caractéristiques suivantes :
- le pupitre de commande est prévu pour être monté de manière amovible au
système
de montage du dispositif de protection de manière à pouvoir être déplacé et
utilisé
par l'opérateur en différents endroits sur la plate-forme de travail ;
- le pupitre de commande est prévu pour être utilisé, au choix de l'opérateur,
en étant
tenu à la main ou en étant monté sur la plate-forme de travail, le pupitre de
commande étant montable sur la plate-forme de travail préférentiellement par
le
biais du système de montage ;
- le pupitre de commande comprend des organes de commande, le pupitre de
commande étant prévu pour qu'un opérateur puisse simultanément le tenir avec
une
main et manipuler les organes de commande avec l'autre main ;
- le pupitre de commande comprend une poignée permettant de le tenir avec
une
main ;
- le pupitre de commande est prévu pour être monté manuellement au système
de
montage du dispositif de protection sans recourir à des outils ;
- le pupitre de commande est prévu pour être démonté manuellement du
système de
montage du dispositif de protection sans recourir à des outils ;
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- le dispositif de protection est fixé à demeure à un endroit prédéterminé
de la plate-
forme de travail ou du garde-corps ;
- le dispositif de protection est monté de manière démontable à la plate-
forme de
travail ou au garde-corps pour donner la possibilité de le monter
sélectivement à
différents endroits de la plate-forme de travail ou du garde-corps ;
- la possibilité pour la barre de se déplacer à partir de la position de
maintien vers le
pupitre de commande, respectivement vers ledit pan du garde-corps, se fait à
l'encontre d'un effort élastique sollicitant la barre vers la position de
maintien ;
- la possibilité pour la barre de se déplacer vers le pupitre de commande,
respectivement vers ledit pan du garde-corps, se fait par pivotement ;
- la barre est configurée et montée sur la plate-forme de travail de
manière que,
lorsque le pupitre de commande est monté au système de montage, la barre
satisfasse à au moins l'une des trois caractéristiques suivantes :
- i) dans la position de maintien de la barre, au moins un tronçon de la
barre est
agencé latéralement par rapport à un côté du pupitre de commande orienté vers
ledit pan du garde-corps et s'étend dans un plan perpendiculaire au plancher
de
la plate-forme de travail qui est sensiblement parallèle à une partie
supérieure
dudit pan du garde-corps, le tronçon s'étendant en outre à un niveau au-dessus
dudit pan du garde-corps et la barre ayant la possibilité de se déplacer en
direction du plancher de la plate-forme de travail ;
- ii) dans la position de maintien de la barre, au moins un tronçon de la
barre
s'étend au-dessus du pupitre de commande, la barre ayant la possibilité de se
déplacer de manière que ledit tronçon se déplace vers le plancher de la plate-
forme de travail ; et
- iii) dans la position de maintien de la barre, au moins un tronçon de la
barre
s'étend devant le pupitre de commande, la barre ayant la possibilité de se
déplacer de manière que ledit tronçon se déplace vers le pupitre de commande.
- l'au moins un tronçon de la barre selon la caractéristique i) est pourvu
d'un écran
s'étendant parallèlement audit pan du garde-corps vers le plancher du garde-
corps
de manière à obturer un passage entre ledit tronçon de la barre et la partie
supérieure
dudit pan du garde-corps sur une partie prépondérante de la longueur dudit
tronçon
de la barre ;
- ladite position de montage prédéfinie du pupitre de commande est située
vers une
première extrémité de la plate-forme de travail, et l'au moins un tronçon de
la barre
selon la caractéristique i) s'étend au-delà du pupitre de commande en
direction
d'une deuxième extrémité de la plate-forme de travail opposée à la première
extrémité ;
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- en projection orthogonale sur le plancher de la plate-forme de travail,
la barre aune
forme en L formée par un premier et un deuxième bras, au moins un tronçon du
premier bras du L est selon la caractéristique i), et au moins un tronçon du
deuxième
bras du L est selon la caractéristique ii) ;
- une
extrémité libre du premier bras du L est articulé audit pan du garde-corps en
un
endroit qui est au-delà du pupitre de commande en direction de la deuxième
extrémité de la plate-forme de travail ;
- la barre est déplaçable entre la position de maintien dans laquelle la
barre s'étend
au moins en partie au-dessus du niveau dudit pan du garde-corps, et une
position
abaissée dans laquelle la barre s'étend entièrement à un niveau inférieur ou
égal à
la partie supérieure dudit pan du garde-corps ; et le dispositif de protection
comprend un mécanisme de déploiement de la barre prévu pour coopérer avec le
pupitre de commande de manière :
= à faire passer la barre dans la position de maintien lorsque le pupitre
de
commande est monté au système de montage, et
= à faire passer la barre dans la position abaissée lorsque le pupitre de
commande est démonté du système de montage ;
- le mécanisme de déploiement de la barre comprend des bielles articulées
entre elles,
dont une première bielle est prévue pour coopérer avec le pupitre pour faire
passer
la barre dans la position de maintien par le biais d'au moins une deuxième
bielle
lorsque le pupitre de commande est monté au système de montage ;
- le mécanisme de déploiement de la barre comprend :
= deux bielles articulées entre elles, aptes à être mise en butée l'une
contre
l'autre pour arrêter leur pivotement relatif dans un sens de pivotement, et
= un ressort sollicitant les deux bielles pour les mettre en butée l'une
contre
l'autre de manière à maintenir la barre dans la position de maintien lorsque
le pupitre de commande est monté au système de montage,
dans laquelle la possibilité de la barre de se déplacer à partir de la
position de
maintien vers le pupitre de commande, respectivement vers ledit pan du garde-
corps, se fait par pivotement des deux bielles à l'encontre du ressort
sollicitant les
deux bielles ;
- la barre passe à la position abaissée par gravité lorsque le pupitre de
commande est
démonté du système de montage ;
- la nacelle élévatrice est motorisée pour pouvoir se déplacer au sol, le
pupitre de
commande étant en outre prévu pour commander le déplacement de la nacelle
élévatrice au sol ;
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- le pupitre de commande comprend au moins un premier organe de commande à
actionnement manuel pour ordonner le déplacement en hauteur de la plate-forme
de
travail et éventuellement le déplacement de la nacelle élévatrice au sol, et
la nacelle
élévatrice comprend en outre :
= un capteur pour détecter si le pupitre de commande est monté au système de
montage ou démonté du système de montage, et
= un circuit de commande prévu pour limiter une vitesse de déplacement en
hauteur de la plate-forme de travail et éventuellement une vitesse de
déplacement de la nacelle élévatrice au sol lorsque le capteur détermine que
le pupitre de commande est démonté du système de montage ;
- le pupitre de commande ou le dispositif de protection comprend en outre
au moins
un deuxième organe de commande à actionnement manuel disposé par rapport au
premier organe de commande à actionnement manuel, lorsque le pupitre de
commande est monté au système de montage du dispositif de protection, de
manière
que l'actionnement simultané du premier organe de commande à actionnement
manuel et du deuxième organe de commande à actionnement manuel par un
opérateur nécessite qu'il utilise une main respective pour l'actionnement de
chacun,
et le circuit de commande est prévu pour limiter la vitesse de déplacement en
hauteur de la plate-forme de travail et éventuellement la vitesse de
déplacement de
la nacelle élévatrice au sol ou inhiber un tel déplacement dans le cas où le
déplacement correspondant est ordonné par actionnement du premier organe de
commande à actionnement manuel en l'absence d'actionnement simultané du
deuxième organe de commande à actionnement manuel par rapport au cas où le
déplacement correspondant est ordonné par un actionnement du premier organe de
commande à actionnement manuel avec un actionnement simultané du deuxième
organe de commande à actionnement manuel ;
- le premier et le deuxième organe de commande à actionnement manuel sont
agencés
de manière que leur actionnement simultané par l'opérateur requière qu'il se
positionne de manière adjacente au tronçon de la barre selon la
caractéristique i) ;
- le pupitre de commande est conçu de manière à ne permettre le montage
amovible
sur la plate-forme de travail uniquement par le biais du système de montage du
dispositif de protection, du moins dès lors qu'il n'est pas recouru à des
éléments
étrangers à la nacelle élévatrice tels que des liens pour l'attacher au garde-
corps ;
- la nacelle élévatrice est une nacelle élévatrice à ciseaux ou une nacelle
élévatrice à
mât vertical.
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D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la
lecture de la
description qui suit d'un mode de réalisation préféré de l'invention, donnée à
titre
d'exemple et en référence au dessin annexé.
Les figures 1 à 16 concernent un même mode de réalisation préféré d'une
nacelle
5
élévatrice à ciseaux pourvue d'un dispositif de protection anti-écrasement
selon
l'invention comprenant une seule barre de détection anti-écrasement.
En particulier, la figure 1 représente une vue en perspective de la nacelle
élévatrice à ciseaux pourvu d'un dispositif de protection anti-écrasement, la
plate-forme
de travail étant en position abaissée.
10 La
figure 2 représente une vue en perspective de la nacelle élévatrice, la plate-
forme de travail étant cette fois en position levée.
La figure 3 représente une vue isolée en perspective de la partie de la plate-
forme
de travail de la nacelle élévatrice qui est pourvue du dispositif de
protection anti-
écrasement de l'opérateur.
La figure 4 représente une vue isolée en perspective du dispositif de
protection
anti-écrasement et du pupitre de commande monté au système de montage du
dispositif
de protection anti-écrasement.
La figure 5 représente une vue isolée en perspective de la partie de la plate-
forme
de travail pourvue du dispositif de protection anti-écrasement en l'absence du
pupitre
de commande, sa barre se trouvant de ce fait dans une position abaissée.
La figure 6 représente une vue isolée en perspective du pupitre de commande.
La figure 7 illustre une vue de dessus de la partie de la plate-forme de
travail
pourvue du dispositif de protection anti-écrasement
La figure 8 représente une vue en perspective de la plateforme de travail avec
l'opérateur debout devant le pupitre de commande à l'état monté au système de
montage
du dispositif de protection anti-écrasement.
La figure 9 représente une vue similaire à la figure 8, mais avec l'opérateur
représenté dans une situation où il est poussé vers le pupitre de commande.
La figure 10 représente une vue similaire à la figure 8, mais avec l'opérateur
représenté dans une situation où il est poussé vers une partie du garde-corps
adjacente
au pupitre de commande.
La figure 11 représente une vue isolée en perspective du dispositif de
protection
anti-écrasement, dépourvu de son capot, la barre du dispositif de protection
anti-
écrasement étant représentée dans sa position abaissée qui correspond au cas
où le
pupitre de commande est démonté du système de montage du dispositif de
protection
anti-écrasement.
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La figure 12 représente une vue de face au lieu d'une vue en perspective du
dispositif de protection anti-écrasement dans la même position que dans la
figure 11,
mais dépourvu de son capot pour montrer son mécanisme à bielles.
La figure 13 représente une vue isolée de face du dispositif de protection
anti-
écrasement, dépourvu de son capot, la barre du dispositif de protection anti-
écrasement
étant représentée dans sa position de maintien qui correspond au cas où le
pupitre de
commande est monté au système de montage du dispositif de protection anti-
écrasement
et dans laquelle elle assure une protection anti-écrasement de l'opérateur.
La figure 14 représente une vue isolée de face du dispositif de protection
anti-
écrasement, dépourvu de son capot, dans la situation où le pupitre de commande
est
monté au système de montage du dispositif de protection anti-écrasement, mais
la barre
du dispositif de protection anti-écrasement étant représentée dans sa position
poussée
vers le bas comme c'est le cas lors d'une situation de risque d'écrasement de
l'opérateur.
La figure 15 représente une vue locale du dispositif de protection avec le
pupitre
de commande monté à celui-ci, observés depuis le côté arrière du pupitre de
commande.
La figure 16 représente une vue de détail de la zone indiquée sur la figure
15.
Les figures 17 à 22 illustrent une variante du dispositif de protection anti-
écrasement de la nacelle élévatrice du mode de réalisation des figures 1 à 16,
le
dispositif de protection ayant dans cette variante deux barres de détection
anti-
écrasement.
Plus particulièrement, la figure 17 représente le dispositif de protection à
l'état
actif, le pupitre de commande y étant monté et les barres de détection étant
dans leur
position de maintien.
La figure 18 représente une vue isolée en perspective du dispositif de
protection
auquel est monté le pupitre de commande, mais dans la situation où la barre de
détection
à l'avant du pupitre de commande est poussée vers celui-ci.
La figure 19 représente une vue isolée en perspective du dispositif de
protection
lorsque le pupitre de commande n'y est pas monté, les barres de détection
étant en
position abaissée sous le niveau supérieur du garde-corps.
La figure 20 représente une vue de face au lieu d'une vue en perspective du
dispositif de protection dans la même position que dans la figure 19, mais
dépourvu de
son capot pour montrer son mécanisme à bielles.
La figure 21 représente une vue isolée de face du dispositif de protection,
dépourvu de son capot, les barres du dispositif de protection étant
représentée dans leur
position de maintien qui correspond au cas où le pupitre de commande est monté
au
système de montage du dispositif de protection et dans laquelle elle assure
une
protection anti-écrasement de l'opérateur.
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La figure 22 représente une vue isolée de face du dispositif de protection
anti-
écrasement, dépourvu de son capot, dans la situation où le pupitre de commande
est
monté au système de montage du dispositif de protection anti-écrasement, mais
la barre
du dispositif de protection qui s'étend devant le pupitre de commande est
représentée
dans la situation où elle est poussée vers pupitre de commande.
En référence aux figures 1 à 14, nous allons décrire maintenant une nacelle
élévatrice selon un mode de réalisation préféré de l'invention. Elle comprend
un châssis
1, un mécanisme de levage 2 monté sur le châssis 1 et une plate-forme de
travail 3
montée sur le mécanisme de levage 2.
Le châssis 1 est pourvu de roues avant 10 et de roues arrière 11 par le biais
desquelles le châssis 1 repose au sol et qui permettent de déplacer la nacelle
élévatrice
au sol. En variante, le châssis 1 est pourvu de chenilles aux fins de
déplacement au sol.
La nacelle élévatrice dispose d'une motorisation M pour permettre son
déplacement autonome au sol. Il peut s'agir d'une motorisation électrique ou à
combustion, voire une motorisation hybride. La motorisation M est généralement
montée directement sur le châssis 1. Eu égard à la convention de déplacement
au sol de
la nacelle élévatrice, son côté avant est référencé AV et son côté arrière est
référencé
AR. En variante, la nacelle élévatrice est dépourvue de motorisation aux fins
de son
déplacement au sol. Dans ce cas, la nacelle élévatrice est tractée ou poussée
pour la
déplacer au sol.
Suivant encore une variante, le châssis 1 de la nacelle élévatrice est agencé
fixement par rapport au sol, soit sur un véhicule automobile tel qu'un camion
sans
possibilité de commander le déplacement du véhicule au sol à partir de la
nacelle
élévatrice.
Comme cela est visible sur la figure 2, la nacelle élévatrice est une nacelle
élévatrice à ciseaux. Le mécanisme de levage 2 est donc un mécanisme de levage
à
ciseaux : ce type de mécanisme de levage est connu en soi. Il comprend des
poutres
articulées en leur centre à la façon de ciseaux, ces mécanismes en ciseaux
étant montés
les uns au-dessus des autres par leurs extrémités qui sont reliées de façon
pivotante afin
d'atteindre la hauteur de travail souhaitée. Un vérin hydraulique 4 ¨ ou en
variante
plusieurs ¨ permet de déployer ou rétracter le mécanisme de levage à ciseaux
pour lever
et abaisser la plate-forme de travail 3.
En variante, l'invention porte aussi sur les nacelles élévatrices à mâts
verticaux.
Les nacelles à mâts verticaux sont connues en soi. Leur mécanisme de levage
est conçu
sous la forme d'un mât extensible comprenant des parties verticales coulissant
les unes
sur ou dans les autres pour s'étendre verticalement jusqu'à la hauteur de
travail
souhaitée. Leur mécanisme de levage comprend parfois une tourelle sur laquelle
sont
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montées les parties verticales coulissantes, la tourelle étant montée
pivotante sur le
châssis autour d'un axe vertical afin de pouvoir varier l'orientation de la
plate-forme de
travail par rapport au châssis. La plate-forme de travail est montée sur la
partie verticale
supérieure soit fixement, soit par le biais d'un bras pendulaire ¨ c'est-à-
dire un bras
articulé au mât vertical autour d'un axe horizontal ¨ afin de donner plus de
flexibilité à
l'utilisateur pour atteindre la position de travail.
Plus généralement, l'invention concerne tout autre type de nacelle élévatrice,
quel
que soit le type de mécanisme de levage de la plate-forme de travail,
notamment les
nacelles élévatrices ayant un mât télescopique inclinable pour supporter la
plate-forme
de travail.
La plate-forme de travail 3 est pourvue d'un plateau s'étendant
horizontalement
lorsque la nacelle élévatrice est placée sur un sol horizontal, ce plateau
formant un
plancher 30 pour recevoir une ou plusieurs personnes à bord et éventuellement
du
matériel. Il est entouré d'un garde-corps 40 pour éviter la chute des
personnes hors de
la plate-forme de travail 3.
Comme cela est visible sur la figure 1, le garde-corps 40 comprend quatre pans
41 à 44 correspondants chacun à un côté respectif de la plate-forme de travail
3 et du
plancher 30.
Dans cet exemple, la plate-forme de travail 3 est extensible en longueur. A
cette
fin, le plancher 30 comporte une partie principale fixe 32 montée sur le
mécanisme de
levage 2. La partie principale fixe 32 supporte une partie coulissante
respective 33 et 34
vers le côté avant AV et vers le côté arrière AR. Cela permet aux utilisateurs
de varier
la longueur de la plate-forme de travail 30.
De manière correspondante, chaque pan latéral 41 et 42 du garde-corps 40
comprend, d'une part, une partie latérale fixe 41a, 42a montée sur la partie
principale
fixe 31 du plancher 30 et, d'autre part, une partie latérale avant 41b, 42b
montée sur la
partie coulissante avant 33 du plancher 30 et une partie latérale arrière 41c,
42c montée
sur la partie coulissante arrière 34 du plancher 30. Par ailleurs, le pan
avant 43 du garde-
corps est monté sur la partie coulissante avant 33 du plancher 30 tandis que
le pan arrière
44 du garde-corps 40 est monté sur la partie coulissante arrière 34 du
plancher 30.
En variante, la plate-forme de travail 3 est extensible en longueur uniquement
à
un seul de ses côtés avant et arrière, et donc ne comprend qu'une seule des
parties
coulissantes 33 ou 34 du plancher 30. Dans ce cas, les parties du garde-corps
30 de
l'autre de ses côtés avant et arrière sont montées sur la partie principale
fixe 32 du
plancher 30. Selon une autre variante, la plate-forme de travail 30 est de
longueur fixe.
Dans ce cas, le plancher 30 est dépourvu de parties coulissantes 33 et 34 et
l'intégralité
du garde-corps 40 est montée sur la partie principale 32.
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La nacelle élévatrice comprend un pupitre de commande 50 illustré à la figure
6.
Le pupitre de commande 50 est pourvu d'organes de commande à actionnement
manuel
permettant à un opérateur de provoquer le déplacement en hauteur de la plate-
forme de
travail 3 pour atteindre la position de travail souhaitée et pour abaisser
celle-ci sur le
châssis 1, ainsi que le cas échéant de provoquer le déplacement de la nacelle
élévatrice
au sol.
Dans cet exemple, un commutateur 53 permet de sélectionner le type de
mouvement pouvant être ordonné au moyen d'une poignée de commande 51 parmi le
déplacement de la nacelle élévatrice au sol et le déplacement en hauteur de la
plateforme
de travail 3. La poignée de commande 51 permet de faire exécuter le type de
mouvement
sélectionné : elle est inclinable en avant et en arrière pour, selon le cas,
faire lever ou
abaisser la plate-forme de travail 3 ou bien faire avancer ou reculer la
nacelle élévatrice
au sol. En variante, la poignée de commande 51 est remplacée par deux boutons
poussoir ou d'autres organes de commande à actionnement manuel appropriés.
Pour des raisons de sécurité, il est préférable de prévoir un organe de
validation à
actionnement manuel, dit homme-mort, par exemple un bouton poussoir, de
manière
qu'un mouvement ordonné, dans notre exemple, par inclinaison de la poignée de
commande 51 ne soit exécuté que si l'organe de validation est actionné
simultanément.
En l'occurrence, l'organe de validation sous la forme d'un bouton poussoir -
non visible
sur les figures ¨ peut être agencé sur l'avant de la poignée de commande 51,
mais en
variante il peut être agencé ailleurs sur le pupitre de commande 50. Il est
prévu de
préférence pour être actionné par un doigt de la main avec laquelle un
opérateur
manipule la poignée de commande 51.
Un bouton 52 du type poussoir basculant vers deux côtés opposés est agencé sur
le dessus de la poignée de commande 51 - ou ailleurs sur le pupitre de
commande 50 ¨
et permet de modifier l'orientation des roues directrices, en l'occurrence les
roues avant
10 ou, en variante, les roues arrière 11, voire à la fois les roues avant 10
et les roues
arrière 11. En variante, le bouton 52 est remplacé par deux boutons poussoirs
ou par un
ou plusieurs autres organes de commande à actionnement manuel appropriés.
Le pupitre de commande 50 est pourvu d'une liaison filaire non représentée ¨
ou
en variante une liaison sans fil ¨ avec un circuit de commande ¨ non visible -
logé de
préférence sous, dans ou sur le châssis 1 lequel commande les organes de
puissance,
notamment la motorisation et le ou les vérins hydrauliques 4, en fonction des
ordres
reçus du pupitre de commande 50.
Le pupitre de commande 50 est prévu pour, au choix de l'opérateur, être tenu à
la
main ou être monté sur la plate-forme de travail 30. La possibilité de tenir
le pupitre de
commande à la main permet à l'opérateur de commander la nacelle élévatrice
depuis un
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endroit quelconque à bord de la plate-forme de travail 3, ou éventuellement
depuis le
sol.
Afin de pouvoir être tenu à la main, le pupitre de commande 50 comprend
préférentiellement de chaque côté latéral un arceau 55, respectivement 56,
formant
5
poignée. Ainsi, un opérateur peut tenir le pupitre de commande 50 avec une
main
quelconque tandis qu'il peut manipuler ses organes de commande de l'autre
main. En
variante, le pupitre de commande 50 a une seule poignée ou encore la ou les
poignées
peuvent avoir une configuration différente. Pour faciliter la tenue en main du
pupitre de
commande 50, celui-ci est de préférence réalisé compact, par exemple d'une
largeur
10
inférieure ou égale à 30 cm, voire plus préférentiellement inférieure ou égale
à 20 cm.
Aux mêmes fins, son poids est préférentiellement choisi suffisamment faible,
de
préférence inférieur à 10 kg. Mais sa largeur est préférentiellement au moins
égale à 10
cm aux fins du logement de ses composants et organes. Son poids est
généralement au
moins égal à 1 kg, mais plus habituellement au moins égal à 2,5 kg, voire plus
de 3,5
15 kg, eu
égard au(x) matériau(x) du boîtier et des composants et organes qu'il
comprend.
Comme illustré par la figure 3, le pupitre de commande 50 est prévu pour être
monté de manière amovible sur la plate-forme de travail 3 par le biais d'un
dispositif de
protection 70 qui sert à protéger un opérateur d'un écrasement contre le
pupitre de
commande 50 ou contre une partie adjacente du garde-corps 40.
Le dispositif de protection 70 comprend une barre 90 servant à détecter une
situation de risque d'écrasement d'un opérateur.
Comme cela est le mieux visible sur la figure 11 où un capot de protection 71
est
omis, le dispositif de protection 70 comprend une structure de support 72 sur
laquelle
sont montés les composants mécaniques constitutifs du dispositif de protection
70. La
structure de support 72 est prévue pour être montée fixement au garde-corps
40. De ce
fait, le montage ou démontage du dispositif de protection 70 du garde-corps 40
est
facilité puisque le dispositif de protection 70 peut être préassemblé
indépendamment
des opérations de montage ou démontage au garde-corps 40.
Dans cet exemple, la structure de support 72 est réalisée sous la forme d'une
plaque de tôle découpée. La région de bord supérieur et latérale avant de la
plaque de
tôle servent à la mettre en position respectivement sur une lisse supérieure
et sur un
montant du garde-corps 40. Elle comprend aussi une partie 73 en forme de U
coopérant
avec la lisse supérieure du pan 41b du garde-corps 40, ce qui contribue à la
mise en
position et au maintien en position de la structure de support 72 sur le garde-
corps 40.
Le maintien en position de la structure de support 72 sur le garde-corps 40
est réalisé
ou complété par tout moyen approprié tel que des vis ou des soudures. Il est
préférable
cependant que le dispositif de protection 70 soit démontable à l'aide d'outils
appropriés
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sans risque de détérioration, par exemple à l'aide d'un tournevis ou d'une
clé,
notamment à des fins de maintenance ou de remplacement.
En l'occurrence, le dispositif de protection 70 est fixé à demeure à un
endroit
prédéterminé du garde-corps 40, à savoir sur la partie latérale droite 41b du
garde-corps
40 à proximité du pan avant 43 car il s'agit-là de la position de pilotage de
la nacelle
élévatrice la plus commode pour un opérateur droitier à bord de la plate-forme
de travail
3.
En variante, il peut être prévu que le dispositif de protection 70 soit aussi
démontable du garde-corps 40 pour donner la possibilité aux utilisateurs de la
nacelle
élévatrice de le monter sélectivement à un endroit du garde-corps 40 parmi
plusieurs
endroits prédéterminés et appropriés à cette fin. Dans ce dernier cas, il peut
avantageusement être prévu que le montage et le démontage du dispositif de
protection
70 par rapport au garde-corps 40 puissent être réalisés manuellement sans
outil, par
exemple en recourant à des dispositifs de verrouillage rapide ou de serrage
rapide à
actionnement manuel.
En variante, il peut être prévu que plusieurs dispositifs de protection 70
soient
montés en différents endroits du garde-corps 40, par exemple un deuxième peut
être
agencé sur le pan latéral gauche 42c à proximité du pan arrière 44, ce qui
peut être utile
lors des manoeuvres de déplacement de la nacelle élévatrice au sol vers
l'arrière.
Le pupitre de commande 50 est préférentiellement dépourvu de moyens
permettant de le monter ou de l'accrocher au garde-corps 40 ou à un élément
quelconque
de la plate-forme de travail 3 autre que le ou un dispositif de protection 70.
Ainsi, le
pupitre de commande 50 ne peut être monté sur la plate-forme de travail 3 que
par le
biais du ou d'un dispositif de protection 70. De cette façon, l'opérateur
bénéficie de la
protection anti-écrasement procurée par le dispositif de protection 70 à
chaque fois qu'il
utilise le pupitre de commande 50 à l'état monté sur la plate-forme de travail
3 du fait
qu'il se tiendra dans la zone de protection procurée par celui-ci.
Aux fins du montage amovible du pupitre de commande 50, le dispositif de
protection 70 comprend un système de montage comprenant une partie 75 en forme
de
U faisant partie de la structure de support 72: cf. les figures 4, 5 et 11. La
partie 75 en
forme de U est prévue pour recevoir un montant arrière 57 du pupitre de
commande 50
qui soutient l'arceau 56 formant poignée. Le système de montage comprend en
outre un
axe 76 monté fixement sur la structure de support 72 et dont l'extrémité libre
présentant
une tête de retenue fait saillie hors du capot 71. Cet axe 76 est prévue pour
être engagé
par une encoche d'un élément 58 agencé fixement en partie inférieure du
pupitre de
commande 50 et qui fait saillie vers le bas. La partie 75 en forme de U et
l'axe 76 à tête
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de retenue permettent ainsi de mettre en position et maintenir en position le
pupitre de
commande 50 sur le dispositif de protection 70 dans une position prédéfinie.
Le maintien en position du pupitre de commande 50 sur le dispositif de
protection
70 est de préférence complété par un système de verrouillage à actionnement
manuel
quelconque approprié. Par commodité, le système de verrouillage n'a pas été
représenté
sur les figures 1 à 14, mais un exemple est illustré par les figures 15 et 16.
Dans cet
exemple, le système de verrouillage comprend un verrou 74 agencé fixement au
dispositif de protection 70, de préférence sur la structure de support 72, et
est prévu
pour coopérer avec un organe 57a agencé fixement sur le pupitre de commande
50.
Dans l'exemple illustré, le verrou est agencé sur la partie 75 en forme de U
de la
structure de support 72, sur la paroi de fond du U du côté opposé à
l'ouverture du U.
L'organe 57a est en l'occurrence une tige en forme de U agencée fixement à
l'arrière
du montant 57 du pupitre de commande 50 de manière à former une boucle fermée.
Le
verrou 74 comprend une fente qui peut être engagée par un tronçon de la tige
formant
l'organe 57a. Le verrou 74 comprend un loquet 74b mobile préférentiellement en
translation pour se déplacer entre une position en saillie dans la fente
permettant d'y
retenir la tige formant l'organe 57a et une position escamotée permettant
l'introduction
et la libération de la tige formant l'organe 57a de la fente du verrou 74. Le
loquet 74b
est préférentiellement sollicité élastiquement dans sa position de saillie par
un ressort,
un élément en caoutchouc ou tout autre élément approprié. Le loquet 74b peut
être
biseauté de manière à se déplacer vers la position escamotée sous l'action
exercée sur
lui par la tige formant l'organe 57a lors de son introduction dans la fente du
verrou 74,
ce qui procure avantageusement un verrouillage automatique. Le déverrouillage
est
opéré manuellement. En l'occurrence, le déverrouillage peut être opéré par
actionnement manuel d'une barre 74a pour déplacer le loquet 74 vers sa
position
escamotée. Suivant un autre exemple non illustré, le système de verrouillage
comprend
un doigt d'indexage solidaire du dispositif de protection 70 et contraint
élastiquement
en saillie pour venir engager un logement correspondant du pupitre de commande
50.
Le déverrouillage se fait par actionnement manuel du doigt d'indexage tandis
qu'il peut
être prévu que le verrouillage se fasse automatiquement similairement au cas
de
l'exemple précédent.
L'on comprendra que le système de montage qui vient d'être décrit n'est qu'un
exemple et peut être réalisé de toute autre manière appropriée.
Comme cela est visible sur la figure 3, dès lors qu'il est monté au dispositif
de
protection 70, le pupitre de commande 50 est maintenu en place dans une
position de
montage prédéfinie adjacente à la barre 90 et à un pan du garde-corps 40, en
l'occurrence à côté de la partie latérale droite 41b du garde-corps 40 à
proximité du pan
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avant 43. Dans sa position de montage, le pupitre de commande 50 est orienté
de
manière que l'opérateur se tienne normalement devant le pupitre de commande 50
du
côté opposé au pan 43 et à côté du pan 41 du garde-corps 40 : cf figure 8. Le
pupitre
de commande 50 exemplifié est donc orienté de manière que le sens de
déplacement au
sol de la nacelle élévatrice soit en cohérence avec l'inclinaison en avant ou
en arrière
de la poignée de commande 51 pour ordonner le déplacement.
La barre 90 servant à détecter une situation de risque d'écrasement d'un
opérateur
présente globalement une forme en L. la barre 90 peut être réalisée en tout
matériau
approprié tel qu'un matériau métallique, une matière plastique ou un matériau
composite. Lorsque le pupitre de commande 50 est monté sur le dispositif de
protection
70, la barre 90 est maintenue dans une position de maintien qui est illustrée
par les
figures 1 à 4, 8 et 13. Dans cette position de maintien, la barre 90 s'étend à
la fois à
proximité du pupitre de commande 50 et d'une partie adjacente du pan 41 du
garde-
corps 40.
Plus particulièrement, la branche 91 la plus longue de la barre 90 est située
latéralement par rapport à un côté latéral 59 du pupitre de commande 50 qui
est orienté
vers le pan 41 du garde-corps 40. La branche 91 de la barre 90 s'étend dans un
plan P
perpendiculaire au plancher 30 de la plate-forme de travail 3 et qui est
sensiblement
parallèle à la lisse supérieure du pan 41 du garde-corps 40 : cf. figure 7.
Dans la position
de maintien de la barre 90, un tronçon prépondérant de la branche 91 s'étend
localement
à un niveau au-dessus du pan adjacent 41 du garde-corps 40, autrement dit à un
niveau
qui est au-dessus des lisses supérieures de la partie latérale droite 41b et
de la partie
latérale fixe 41a du pan 41 qui sont en l'occurrence à la même hauteur. Par
commodité,
t, nous nous réfèrerons au pan 41 du garde-corps 40 sans mentionner plus
précisément
les parties 41a et 41b lorsque sont discutés dans la suite le positionnement
de la barre
90 par rapport au garde-corps 40 ou le risque d'écrasement d'un opérateur
contre le
garde-corps 40 dans la zone du dispositif de protection 70. Ce tronçon de la
branche 91
s'étend au-delà du pupitre de commande 50 en direction de l'arrière de la
plate-forme
de travail 3. Autrement dit, il s'étend latéralement à l'opérateur qui est
debout au pupitre
de commande 50 comme cela est visible sur la figure 8. De préférence, ce
tronçon
s'étend au-dessus du pan adjacent 41 du garde-corps 40 sur une distance 'd'
égale à au
moins 25 cm, plus préférentiellement à au moins 35 cm, la distance 'd' étant
mesurée
dans le plan P parallèlement au plancher 30 de la plate-forme de travail 3 à
partir du
pupitre de commande 50 en direction de l'arrière de la plate-forme de travail
3 : cf.
figure 4. En sens inverse, la distance 'd' est de préférence inférieure ou
égale à 120 cm,
et plus préférentiellement inférieure ou égale à 80 cm, afin de laisser
disponible
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l'essentiel du pan 41 du garde-corps 40 pour y appuyer ou poser du matériel
sans risque
de déclenchement intempestif du dispositif de protection anti-écrasement.
Dans sa position de maintien, la branche 92 plus courte de la barre 90 s'étend
au-
dessus du pupitre de commande 50. Plus particulièrement, elle s'étend
transversalement, de préférence perpendiculairement, au pan 41 du garde-corps
40 et
de préférence parallèlement au plancher 30 de la plate-forme de travail 3. La
branche
92 s'étend au-dessus du pupitre de commande 50 de préférence sensiblement sur
toute
la largeur de ce dernier.
Plus généralement, la barre 90 peut avoir une forme plus complexe, mais il est
avantageux qu'elle présente une forme en L en projection orthogonale sur le
plancher
30 de la plate-forme de travail 3 de manière que les parties correspondant aux
deux
branches de L s'étendent globalement de la manière qui vient d'être décrite.
La barre 90 est montée mobile sur la structure de support 72 de manière à être
déplaçable vers le bas, c'est-à-dire en direction du plancher 30 de la plate-
forme de
travail 3 tout en étant sollicité vers sa position de maintien. De ce fait, le
tronçon de la
branche 91 situé dans la position de maintien de la barre 90 à un niveau au-
dessus de la
lisse supérieure du pan 41 a la possibilité de se déplacer vers la lisse
supérieure par
abaissement de son niveau. Similairement, la branche 92 qui s'étend dans la
position de
maintien de la barre 90 au-dessus du pupitre de commande 50 a la possibilité
de
s'abaisser vers le pupitre de commande 50.
En l'occurrence, la barre 90 est montée pivotante à la structure de support 72
par
l'extrémité libre 95 de la branche 91 autour d'un axe parallèle au plancher 30
et
perpendiculaire à la lisse supérieure du pan 41 du garde-corps 40. De ce fait,
la branche
91 se déplace dans le plan P. En variante, la barre 90 est montée pivotante au
garde-
corps 30 indépendamment de la structure de support 72. Le recours à une
liaison pivot
est avantageusement simple à mettre en oeuvre et fiable avec peu de risque de
grippage.
En variante, la barre 90 est montée de manière mobile par un autre type de
liaison, par
exemple un montage en translation perpendiculaire au plancher 30 de la plate-
forme de
travail 30.
En utilisation normale, l'opérateur n'exerce aucune action sur la barre 90
comme
cela est illustrée à la figure 8 : la branche 91 de la barre 90 s'étend à côté
de l'opérateur
tandis que la branche 92 s'étend entre l'opérateur et le pupitre de commande
50. En
revanche, au cours d'un déplacement de la plate-forme de travail 3 provoqué
par son
levage ou par le déplacement de la nacelle élévatrice au sol, l'opérateur,
debout au
pupitre de commande 50 monté au dispositif de protection 70, peut être heurté
accidentellement par un obstacle extérieur à la nacelle élévatrice de manière
à être
poussé vers le pupitre de commande 50. Dans ce cas, le corps de l'opérateur
est poussé
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d'abord contre la branche 92 de la barre 90 avant que celui-ci ne vienne au
contact du
pupitre de commande 50. Cette situation est illustrée par la figure 9.
Similairement, dans le cas où l'opérateur est penché au-dessus du pan 41 du
garde-corps 40, par exemple pour regarder l'orientation des roues 10 ou 11 de
la nacelle
5
élévatrice, et qu'il est heurté par un obstacle extérieur au cours du levage
de la plate-
forme de travail 3, son buste est poussé contre le tronçon de la branche 91 de
la barre
90 qui s'étend à un niveau au-dessus de la lisse supérieure du pan 41 du garde-
corps 40,
avant de venir au contact de la lisse supérieure. Cette situation est
illustrée par la figure
10.
10 Dans
les deux cas, la barre 90 est poussée par l'opérateur vers le plancher 30 de
la plate-forme de travail 3, la branche 91 se rapprochant de la lisse
supérieure du pan
41 du garde-corps 40 et la branche 92 se rapprochant du pupitre de commande
50. Ce
déplacement de la barre 90 est détecté par un capteur ¨ décrit en détail plus
loin - avant
que l'opérateur ne soit effectivement écrasé contre le pupitre de commande 50
ou contre
15 la
lisse supérieure du pan 41 du garde-corps 40. En conséquence de la détection,
le
circuit de commande de la nacelle élévatrice stoppe le mouvement en cours,
c'est-à-dire
le levage de la plate-forme de travail 30 ou le déplacement de la nacelle
élévatrice au
sol selon le cas. Par conséquent, le dispositif de protection 70 évite
l'écrasement de
I ' opérateur.
20 Afin de
tenir compte du délai d'arrêt effectif du mouvement en cours du fait
notamment de l'inertie, il est préférable que la barre 90 ait une latitude de
déplacement
au-delà de la position de détection pendant laquelle la branche 92 reste à
distance au-
dessus du pupitre de commande 50 et une partie prépondérante du tronçon de la
branche
91 reste à un niveau supérieur à celui de la lisse supérieure du pan 41 du
garde-corps
40.
Par ailleurs, il est préférable que la détection du déplacement par le capteur
n'intervienne qu'après un déplacement initial prédéterminé suffisant pour
éviter un arrêt
intempestif du mouvement en cours si, en l'absence d'une situation de risque
d'écrasement, l'opérateur appuie par inadvertance sur la barre 90.
Comme cela est le mieux visible sur les figures 3 et 4, la barre 90 est pourvu
d'un
écran 94 qui est agencé sous la branche 91 et s'étend dans le plan P -
autrement dit
encore, parallèlement au pan 41 du garde-corps 40 - en direction du plancher
30 de la
plate-forme de travail 3. Elle est dimensionnée de manière à obturer le
passage entre la
lisse supérieure du pan 41 du garde-corps 40 et le tronçon de la branche 91
qui est situé
au-dessus de celle-ci lorsque la barre 90 est dans sa position de maintien,
ceci pour une
partie prépondérante de la longueur dudit tronçon de la branche 91 de la barre
90 et plus
préférentiellement sur sensiblement toute cette longueur. Cet écran évite
qu'un objet
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quelconque puisse être disposé entre la branche 91 et la lisse supérieure du
pan 41 qui
pourrait avoir pour effet d'empêcher le déplacement de la barre 90. L'écran 94
a
préférentiellement une forme surfacique plane continue, c'est-à-dire sans
ouverture,
afin de faire obstacle au passage de tout objet. Il peut être réalisé à partir
d'une tôle ou
dans un matériau plastique approprié. En variante, l'écran 94 peut être sous
la forme
d'une grille à perforations de petites tailles, de préférence suffisamment
petites pour
empêcher le passage d'une tige de tournevis.
Comme illustrée par la figure 5, il est avantageux que la barre 90 soit placée
dans
une position abaissée lorsque le pupitre de commande 50 est démonté du
dispositif de
protection 70. En l'occurrence, elle repose du côté de l'extrémité de la
branche 91 vers
la branche 92 sur le dessus de la partie 75 en forme de U. Dans la position
abaissée, la
barre 90 s'étend entièrement à un niveau inférieur ou égal au niveau de la
lisse
supérieure du pan 41 dans la zone du dispositif de protection 70. Dans cette
position, le
risque de gêner la manipulation de matériel à bord la plate-forme de travail 3
par la
barre 90 est limité, et le risque de détérioration de la barre 90, ou du
dispositif de
protection 70 par voie de conséquence, est également limité. Elle assure aussi
plus de
compacité en hauteur lors du transport de la nacelle élévatrice, par exemple
sur un
camion.
Les figures 11 à 14 illustrent le mécanisme de déploiement de la barre 90
servant
à la déplacer entre sa position de maintien et sa position abaissée, ainsi que
pour
autoriser son déplacement vers le bas à partir de sa position de maintien
lorsqu'elle est
poussée dans cette direction alors que le pupitre de commande 50 est monté au
dispositif
de protection 70. Le capot 71 est omis dans la figure 11 pour rendre visible
le
mécanisme. Pour les mêmes raisons, il est dessiné transparent dans les figures
12 à 14.
Ce mécanisme comprend trois bielles 80, 85 et 88 logées dans le boîtier du
dispositif de
protection 70 formé, dans cet exemple, par la structure de support 72 et le
capot 71.
La bielle 80 est montée pivotante autour d'un axe sur la structure de support
72
en 79, étant précisé que l'axe est caché sur la figure 11. Une extrémité de la
bielle 80
est pourvue d'un axe dont l'extrémité libre présente un pion d' actionnement
81. Cet axe
avec le pion 81 font saillie hors du capot 71 à travers une fente curviligne
71a de celui-
ci : cf aussi la figure 5. A son extrémité opposée, la bielle 80 présente une
surface de
butée 82 destinée à coopérer avec la bielle 85 de manière à arrêter leur
pivotement relatif
dans un sens de pivotement.
La bielle 85 est montée pivotante sur la structure de support 72 en 79 autour
du
même axe que la bielle 80. Un ressort hélicoïdal 78 est prévu pour solliciter
élastiquement la bielle 85 en butée contre la surface de butée 82 de la bielle
80. Pour
cela, il est accroché par une extrémité à la bielle 80 et par son autre
extrémité à la bielle
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85. Une extrémité de la bielle 85 est reliée de manière pivotante en 86 à une
extrémité
de la bielle 88. Le ressort 78 est relié à l'axe de pivotement entre les
bielles 85 et 88 par
souci de simplicité, mais il peut être accroché ailleurs sur la bielle 85. En
variante, le
ressort 78 est un ressort de torsion exerçant la même fonction de mise en
butée des
bielles 80 et 85 l'une contre l'autre.
Par son autre extrémité, la bielle 88 est montée pivotante en 89 à la barre 90
que
ce soit directement ou bien indirectement par le biais d'un élément structurel
associé
rigidement à la barre 90. Dans l'exemple illustré, la bielle 88 est montée
pivotante à une
barre recourbée agencée sous la branche 91 de la barre 90 et encadrant l'écran
94.
Les figures 11 et 12 illustrent la position des bielles et de la barre 90
lorsque le
pupitre de commande 50 est démonté du dispositif de protection 50. Dans ce
cas, la
barre 90 rejoint la position abaissée sous l'effet de la gravité. Et les
bielles 80 et 85, en
butée l'une contre l'autre sous l'effet du ressort 78, sont basculées dans une
position
dans laquelle l'axe à pion d' actionnement 81 se trouve en partie supérieure
de la rainure
curviligne 71a du capot 71.
Lorsque l'opérateur monte le pupitre de commande 50 au dispositif de
protection
70 par engagement du montant 57 dans la partie 75 en forme de U et par
engagement
de l'encoche de l'élément 58 sur l'axe 76, la partie inférieure du pupitre de
commande
50 vient pousser le pion d' actionnement 81 vers le bas, en direction du
plancher 30 de
la plate-forme de travail 3. La bielle 80 pivote donc, et corrélativement la
bielle 85 aussi
du fait du ressort 78 maintenant les bielles 80 et 85 en butée l'une contre
l'autre.
L'extrémité 86 de la barre 85 remonte donc vers le haut, ce qui a pour effet
de faire
pivoter la barre 90 dans la position de maintien par le biais de la bielle 88.
La figure 13
illustre la position atteinte par les bielles et la barre 90 ¨ c'est-à-dire sa
position de
maintien - lorsque le pupitre de commande 50 est monté au dispositif de
protection 70
en l'absence de poussée extérieure sur la barre 90.
Dans la position de maintien de la figure 13, le dispositif de protection est
actif.
Dès lors, si la barre 90 est poussée vers le bas, en direction du plancher 30
de la plate-
forme de travail 3, en particulier par l'opérateur sous l'action d'un obstacle
le heurtant,
la barre 90 actionne la bielle 88 vers le bas, ce qui a pour effet de faire
pivoter la bielle
85 à l'encontre de la sollicitation du ressort 78. La bielle 85 quitte alors
la position de
butée contre la surface de butée 82 de la bielle 80, étant précisé que la
bielle 80 reste
immobile du fait du pion d'actionnement 81 en appui contre la partie
inférieure du
pupitre de commande 50 monté au dispositif de protection 70. Le pupitre de
commande
50 reste dans sa position de montage sur le dispositif de protection 70 en
raison du
système de verrouillage à actionnement manuel qui le verrouille en position
ou, à défaut,
sous l'effet de gravité dès lors qu'elle suffit à contrer la poussée de la
bielle 80 générée
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par l'action du ressort 78. La figure 14 illustre le nouveau positionnement
des bielles
85 et 88, ainsi que de la barre 90 qui a été poussée vers le bas.
Ce déplacement de la bielle 85 est détecté par un capteur, déjà mentionné,
pour
permettre au circuit de commande de la nacelle élévatrice de stopper le
mouvement en
cours, c'est-à-dire le levage de la plate-forme de travail 30 ou le
déplacement de la
nacelle élévatrice au sol selon le cas. Dans cet exemple, il s'agit d'un
capteur inductif
62 agencé sur le côté latéral 59 du pupitre de commande 50 orienté vers le
dispositif de
protection 70 : cf figure 6. Celui-ci coopère avec une patte 87 de la bielle
85. Lorsque
la barre 90 est dans la position de maintien, la patte 87 est en face du
capteur inductif
62. Cette situation est illustrée sur la figure 13 sur laquelle est symbolisé
la position du
capteur inductif 62 bien que le pupitre de commande 50 n'y soit pas
représenté.
La patte 87 de la bielle 85 s'efface progressivement de devant le capteur
inductif
62 au fur et à mesure que la bielle 85 pivote sous l'action du déplacement de
la barre 90
en direction du plancher 30 de la plate-forme de travail 3. Après un angle de
pivotement
prédéterminé de la bielle 85, et donc un angle de pivotement prédéterminé de
la barre
90 vers le plancher 30, le capteur inductif ne détecte plus la patte 87,
situation dans
laquelle le circuit de commande stoppe le mouvement en cours comme
précédemment
mentionné pour protéger l'opérateur d'un risque d'écrasement. La figure 14
illustre la
position de la patte 87 à l'écart par rapport au capteur inductif 62.
S'agissant d'un capteur inductif, le capot 71 est choisi de préférence dans un
matériau neutre par rapport au fonctionnement du capteur 62 et permettant la
détection
de la patte 87, par exemple un matériau plastique, puisque le capot 71 est
interposé entre
eux. Alternativement, une ouverture locale peut être ménagé dans le capot 71
au niveau
du capteur inductif 62, par exemple si le capot 71 est réalisé en tôle.
Le pupitre de commande 50 est pourvu à son côté latéral 59 d'un deuxième
capteur inductif 61 servant à détecter s'il est monté ou non au dispositif de
protection
70 : cf. figure 6. Autrement dit, il coopère avec une partie correspondante du
dispositif
de protection 70, par exemple une patte ¨ non illustrée - faisant saillie de
la structure de
support 72 ou avec le capot 71.
Lorsque le capteur 61 détecte que le pupitre de commande 50 est démonté du
dispositif de protection 70, le circuit de commande de la nacelle élévatrice
ne tient pas
compte du capteur 62 et est de préférence prévu pour autoriser aussi bien les
déplacements en hauteur de la plate-forme de travail 3 que le déplacement de
la nacelle
élévatrice au sol. En effet, il a été constaté que le risque d'écrasement est
faible dans les
cas où l'opérateur manipule les organes de commande à actionnement manuel du
pupitre de commande d'une main alors qu'il tient celui-ci de l'autre main car,
s'il est à
bord de la plate-forme de travail, il a habituellement suffisamment d'espace
autour de
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lui pour s'écarter d'un obstacle le heurtant tout en faisant cesser le
mouvement en cours.
Ainsi, il n'y a pas d'inconvénient majeur à ce que la protection soit avant
tout procurée
pour un ou des endroits prédéterminés à bord de la plate-forme de travail 3.
Néanmoins, lorsque le pupitre de commande 50 n'est pas monté au dispositif de
protection 70, il est avantageux de prévoir que le circuit de commande 50
autorise le
levage de la plate-forme de travail 3 uniquement à une vitesse réduite par
rapport à la
vitesse maximale de levage lorsque le pupitre de commande 50 est monté au
dispositif
de protection 70. Par exemple, la vitesse réduite peut être comprise entre 35
à 70 % de
la vitesse maximale, de préférence égale à 50% de cette dernière. Cette
limitation de la
vitesse diminue encore sensiblement le risque d'écrasement de l'opérateur
manipulant
le pupitre de commande 50 tenu à la main à un endroit quelconque de la plate-
forme de
travail 3 puisqu'il aura une latitude temporelle plus grande pour réagir si le
risque devait
se manifester.
Le recours à des capteurs inductifs 61 et 62 a pour avantage d'être robuste et
fiable, notamment sans risque d'encrassement empêchant leur bon
fonctionnement. En
variante, ils peuvent être remplacés par tout autre type de capteurs
appropriés tels que
des capteurs optiques ou mécaniques. Le fait que les capteurs inductifs 61 et
62 ou
similaires soient agencés sur ou dans le pupitre de commande 50 est avantageux
du fait
que celui-ci est déjà en liaison de communication avec le circuit de commande
de la
nacelle élévatrice. Mais en variante, ces capteurs peuvent être agencés à
l'intérieur du
boîtier du dispositif de protection 70 formé par la structure de support 72 et
le capot 71.
Il est avantageux aussi de prévoir sur le pupitre de commande 50 un organe de
commande à actionnement manuel dédié à la validation de la vitesse maximale de
levage de la plate-forme de travail 3 lorsque le pupitre de commande 50 est
monté au
dispositif de protection 70. Il peut aussi servir à la validation de la
vitesse maximale de
déplacement de la nacelle élévatrice au sol. Dans l'exemple illustré, cet
organe dédié
est un bouton poussoir 54. Il est de préférence positionné de manière que
l'opérateur
manipulant avec une main la manette de commande 51 ¨ ou autre(s) organe(s) de
commande à actionnement manuel exerçant ses fonctions - ne puisse pas appuyer
avec
un doigt de cette même main sur le bouton poussoir 54. Autrement dit, il doit
utiliser
l'autre main pour appuyer sur le bouton poussoir 54 simultanément à
l'actionnement de
la manette de commande 51. Pour actionner simultanément la manette de commande
51 et le bouton poussoir 54, l'opérateur est donc contraint de se positionner
sensiblement devant le pupitre de commande 50 qui correspond à la zone de
protection
anti-écrasement couverte par les deux branches 91, 92. En variante, le bouton
poussoir
54 est remplacé, aux mêmes fins, par tout autre type d'organe de commande à
actionnement manuel approprié et agencé de manière adéquate sur le pupitre de
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commande 50. En variante, le bouton poussoir 54 ou similaire est agencé sur le
dispositif de protection 70.
Ainsi, le circuit de commande de la nacelle élévatrice autorise la vitesse de
levage
maximale de la plate-forme de travail 3 uniquement et tant que le bouton
poussoir 54
5 ou
similaire est actionné en plus de l'actionnement correspondant de la manette
de
commande 51 ou similaire. La même mesure peut être mise en oeuvre par rapport
au
déplacement de la nacelle élévatrice au sol, notamment pour un déplacement en
direction arrière qui est plus dangereux dans le cas où le dispositif de
protection 70 est
disposé vers l'extrémité avant de la plate-forme de travail 3 comme
exemplifié.
10 Au
contraire, le circuit de commande limite la vitesse de levage de la plate-
forme
de travail 3 et éventuellement la vitesse de déplacement de la nacelle
élévatrice au sol
dans le cas où le déplacement correspondant est ordonné par actionnement de la
manette
de commande 51 ou similaire en l'absence d'actionnement simultané du bouton
poussoir 54. Par exemple, la vitesse réduite peut être comprise entre 35 à 70
% de la
15 vitesse
maximale correspondant du déplacement concerné, de préférence égale à 50%
de cette dernière. A nouveau, cette limitation de la vitesse contribue à
protéger
l'opérateur manipulant la manette de commande 51 alors qu'il ne se tient pas
nécessairement dans la zone de protection anti-écrasement procurée par la
barre 90 car
il aura une latitude temporelle plus grande pour réagir face à un risque
d'écrasement.
20 En
variante, le système de commande peut être prévu pour inhiber le levage de la
plate-forme de travail 3 et éventuellement le déplacement de la nacelle
élévatrice au sol
dans au moins un sens, voire les deux, en l'absence d' actionnement du bouton
poussoir
54 alors que le pupitre de commande 50 est monté au dispositif de protection
70.
Le fait d'employer des bielles articulées pivotantes pour réaliser le
mécanisme de
25
déploiement de la barre 90 est avantageux car il est simple à mettre en oeuvre
et fiable,
notamment le risque de grippage est limité. Le nombre de bielles peut être
varié. En
variante, le mécanisme de déploiement de la barre 90 peut être conçu
différemment
qu'avec des bielles, par exemple à base d'une première crémaillère coulissant
verticalement et présentant un pion 81 pour être actionnée par le pupitre de
commande
50, la première crémaillère coopérant avec un pignon monté rotatif sur la
structure de
support 72 et engrenant avec une deuxième crémaillère coulissant verticalement
laquelle porte une tige coulissante à l'encontre d'un ressort et liée de
manière pivotante
par une extrémité à la barre 90.
D'autres variantes sont encore envisageables. A titre d'exemple, les branches
91
et 92 de la barre 90 peuvent être remplacées par deux barres correspondantes
distinctes
fournissant chacune la fonction de protection anti-écrasement correspondante.
Par
ailleurs, la branche 92 peut être omise si l'on souhaite uniquement procurer
la fonction
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anti-écrasement de la branche 91 de la barre 90. Inversement, il est possible
de modifier
le dispositif de protection 70 pour qu'il ait une barre 90 modifiée présentant
la branche
92 et la fonction anti-écrasement associée, mais sans être pourvue d'une
branche 91 et
de la fonction anti-écrasement associée.
Les figures 17 à 22 illustrent un dispositif de protection anti-écrasement 170
qui
est une variante au dispositif de protection 70 décrit pour le mode de
réalisation des
figures 1 à 16.
Le dispositif de protection 170 est pour l'essentiel identique à celui du
dispositif
de protection 70, sauf à être pourvu d'une deuxième barre 190 servant à
détecter une
situation de risque d'écrasement d'un opérateur. Bien que conformée
différemment, les
deux branches 91 et 92 de la première barre 90 ¨ qui forment un L en vue de
dessus -
assure les mêmes fonctions que dans le mode de réalisation précédent. En
variante, la
barre 90 peut être identique au mode de réalisation précédent. Par ailleurs,
la barre 90
est montée pivotante sur la partie 41b du garde-corps indépendamment de la
structure
de support 72 ¨ non visible ¨ du dispositif de protection 170. En variante, la
barre 90
peut être montée pivotante sur la structure de support 72 comme dans le mode
de
réalisation précédent. Le fonctionnement du dispositif de protection 170 en ce
qui
concerne la barre 90 est le même que celui du dispositif de protection 70
décrit
précédemment.
Pour ce qui concerne la deuxième barre 190, le fonctionnement est similaire à
la
barre 90, sauf à assurer une protection anti-écrasement uniquement par rapport
au
pupitre de commande 50. Lorsque le pupitre de commande 50 est monté au
dispositif
de protection 170, la barre 190 est maintenue dans une position de maintien
dans
laquelle elle s'étend devant le pupitre de commande 50 alors que la branche 92
de la
barre 90 s'étend au-dessus du pupitre de commande 50. La barre 190 est
déplaçable à
partir de sa position de maintien en direction du pupitre de commande 50 tout
en étant
sollicitée élastiquement vers sa position de maintien. Sur détection du
déplacement de
la barre 190 vers le pupitre de commande 50, le circuit de commande de la
nacelle
élévatrice stoppe le mouvement en cours similairement au cas de la barre 90.
La barre
190 a pour avantage de permettre au dispositif de protection 170 de déclencher
plus
rapidement que la barre 90 dans le cas d'un risque d'écrasement lié à un
obstacle
heurtant par l'arrière l'opérateur lorsque la nacelle élévatrice se déplace au
sol dans la
direction vers l'arrière.
La possibilité de déplacement de la barre 190 peut être procurée par un
mécanisme
à bielles qui procure aussi le déplacement de la barre 90. En variante, la
possibilité de
déplacement de la barre 190 peut être procurée par un mécanisme distinct de
celui de la
barre 90.
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Lorsque le pupitre de commande 50 est démonté du dispositif de protection 170,
les deux barres 90 et 190 s'étendent toutes les deux à un niveau inférieur ou
égal à la
partie supérieure du pan adjacent 41b du garde-corps 40 comme cela est visible
sur la
figure 19.
Comme cela est visible dans les figures 17 à 19, le dispositif de protection
est
pourvu d'un système de montage du pupitre de commande 50 différent de celui du
mode
de réalisation précédent. En l'occurrence, il comprend une tige fixe 201 sur
lequel vient
s'engager un tube agencé fixement à l'arrière du pupitre de commande 50. La
tige fixe
201 peut avantageusement comprendre une goupille 201a en saillie radiale
servant
d'organe de guidage engageant une fente de guidage du tube du pupitre de
commande
50 qui s'étend suivant la direction longitudinale du tube : cela permet
d'imposer une
orientation angulaire au pupitre de commande 50 autour de la tige 201 au fur
et à mesure
de l'engagement du tube sur la tige 201. Le système de montage du dispositif
de
protection 170 comprend préférentiellement un élément de support fixe telle
qu'une
patte ou une tige ¨ non représentée - sur laquelle vient reposer la partie
inférieure du
pupitre de commande 50 à l'état monté au dispositif de protection 170. Il peut
être prévu
un système de verrouillage pour maintenir en place le pupitre de commande 50
sur le
dispositif de protection 170. Celui-ci peut comprendre une tige en forme de U
formant
une boucle en saillie latéralement sur le côté 59 du pupitre de commande 50
qui vient
pénétrer l'encoche 202 où un verrou coopère avec un tronçon de la tige. Le
verrou peut
être conçu de manière similaire au verrou 74 décrit en relation aux figures 15
et 16 du
mode de réalisation précédent. L'on comprendra que le système de montage peut
être
varié. Il peut notamment être identique à celui du mode de réalisation
précédent.
Les figures 20 à 22 illustrent un exemple de mécanisme de déploiement des
barres
90 et 190 servant à les déplacer entre leur position de maintien et leur
position abaissée,
ainsi que pour autoriser leur déplacement vers le bas, respectivement vers le
pupitre de
commande 50 à partir de leur position de maintien en cas d' actionnement dans
cette
direction alors que le pupitre de commande 50 est monté au dispositif de
protection 70.
Pour rendre visible le mécanisme, le capot du dispositif de protection est
dessiné
transparent dans les figures 20 à 20. Ce mécanisme comprend trois bielles 180,
185 et
188.
La bielle 180 est montée pivotante en 179 autour d'un axe sur la structure de
support du dispositif de protection 170. Une extrémité de la bielle 180 est
pourvue de
la barre 190. La bielle 180 présente une surface de butée 182 destinée à
coopérer avec
la bielle 185 de manière à arrêter leur pivotement relatif dans un sens de
pivotement.
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La bielle 185 est également montée pivotante sur la structure de support du
dispositif de protection en 179 autour du même axe que la bielle 180. Une
extrémité de
la bielle 185 est reliée de manière pivotante en 186 à une extrémité de la
bielle 188.
Par son autre extrémité, la bielle 188 est montée pivotante en 189 à la barre
90
que ce soit directement ou bien indirectement par le biais d'un élément
structurel associé
rigidement à la barre 90.
Un ressort hélicoïdal 178 est accroché par une extrémité à la bielle 185 et
par son
autre extrémité à la structure de support du dispositif de protection. Sous
l'action du
ressort 178, le mécanisme à bielles peut prendre deux positions stables
distinctes.
La première position stable est celle illustrée par la figure 20. La barre 90
est alors
en position abaissée, à un niveau inférieur ou égal à celui du pan 41b du
garde-corps
40. La barre 190 est en tout état de cause à niveau inférieur ou égal à celui
du pan 41b
du garde-corps 40. Le mécanisme à bielles peut avantageusement être placé dans
cette
première position stable lorsque le pupitre de commande 50 est démonté du
dispositif
de protection 170. Dans cette première position stable, la bielle 185 est
maintenue
élastiquement par le ressort 178 dans une position pivotée vers le bas, ce qui
a pour effet
de maintenir la barre 90 en position abaissée par le biais de la bielle 188.
Le mécanisme à bielles peut être actionné à l'encontre de la sollicitation du
ressort
178 pour passer de cette première position stable à sa deuxième position
stable illustrée
par la figure 21. Dans cette deuxième position stable, les barres 90 et 190
sont dans leur
position déployée permettant de détecter une situation de risque d'écrasement
de
l'opérateur. Cette fois-ci, le ressort 178 maintient la bielle 185 dans une
position pivotée
vers le haut. De ce fait, la barre 90 est maintenue élastiquement en position
déployée
par le biais de la bielle 188. La bielle 180 est aussi maintenue élastiquement
en position
déployée par action de la bielle 185 sur la butée 182.
Le passage de la première position stable à la deuxième position stable peut
s'effectuer manuellement préalablement au montage du pupitre de commande 50 au
dispositif de protection 170, par exemple en tirant vers le haut la barre 90.
En variante,
il peut avantageusement être prévu que le pupitre de commande 50 sollicite
directement
ou indirectement le mécanisme à bielles lors de l'opération de montage du
pupitre de
commande 50 au dispositif de protection 170. Inversement, le passage de la
deuxième
position stable à la première position stable peut s'effectuer manuellement
postérieurement au démontage du pupitre de commande 50 du dispositif de
protection
170, par exemple en poussant vers le bas la barre 90.
Comme mentionné, dans la position déployée de la figure 21, le dispositif de
protection est actif. Dès lors, si la barre 190 est poussée vers le pupitre de
commande
50, en particulier par l'opérateur sous l'action d'un obstacle le heurtant, la
bielle 180
CA 03125863 2021-07-06
WO 2020/144601 PCT/IB2020/050127
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pivote et fait pivoter la bielle 185 à l'encontre de la sollicitation du
ressort 78. Ceci a
aussi pour effet d'abaisser la barre 90 par le biais de la bielle 188. La
figure 22 illustre
le nouveau positionnement des bielles et des barres 90 et 190.
Dans le cas où c'est la barre 90 qui est poussée vers le bas, le déplacement
de la
barre 90 provoque le déplacement de la bielle 188 et de la bielle 185 à
l'encontre de la
sollicitation du ressort 178.
Dans les deux cas, le déplacement de la barre 190, respectivement 90, est
détecté
par un capteur 162 coopérant avec une patte de détection 187. Dans cet
exemple, le
capteur 162 est agencé fixement sur le dispositif de protection tandis que la
patte de
détection 187 est agencée fixement sur la bielle 188. Le système de détection
formé par
le capteur 162 et la patte de détection 187 fonctionne de manière similaire à
celui formé
par le capteur 62 et la patte de détection 87 du mode de réalisation
précédent.
Pour la commodité d'utilisation du pupitre de commande 50, il est préférable
que
le montage de celui-ci au système de montage du dispositif de protection 70,
170, ainsi
que son démontage puissent être opérés manuellement sans outil, comme cela
résulte
notamment de la description des deux modes de réalisation décrits.
Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation
et aux
exemples et variantes décrits et représentés, mais elle est susceptible encore
de
nombreuses autres variantes accessibles à l'homme de l'art.
