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PCT/EP2022/071902
Canne pour le déplacement de personnes à mobilité réduite
La présente invention se rapporte à une canne pour le
déplacement de personnes à mobilité réduite.
La présente invention concerne aussi un procédé
d'assemblage de cette canne.
Les systèmes d'aide à la marche connus de l'état de la
technique sont principalement les cannes et les déambulateurs.
Les cannes de marche ainsi que les variantes telles que les
béquilles comprennent généralement une simple tige, ajustable en
hauteur pour s'adapter à la taille de l'utilisateur, et comprennent en outre
une poignée d'appui. En fonctionnement, l'utilisateur présentant des
difficultés de marche exécute une marche en 3 temps qui consiste à
soulever la canne, la positionner correctement pour éviter le risque de
glisser, et avancer un pied puis l'autre en s'appuyant sur la canne. Il
recommence ensuite la démarche jusqu'au point d'arrivée. En fonction
du degré de handicap et/ou du degré d'autonomie de l'utilisateur, la
canne de marche n'est pas forcément adaptée.
Pour un système d'aide à la marche plus imposant, il existe
deux types de déambulateurs, destinés plus particulièrement aux
personnes âgées. Les cadres de marche, qui nécessitent que l'utilisateur
soulève à deux mains le cadre de marche, repose le cadre de marche
sur le sol et avance ses deux pieds et ainsi de suite et les déambulateurs à
roulettes qui reposent au sol sur 3 ou 4 roulettes et qui sont dotés d'un
système de freinage. Malheureusement, ces deux types de
déambulateurs ne sont pas appropriés pour certaines utilisations compte
tenu de leur encombrement, et l'utilisateur devra donc s'adapter et
utiliser la canne de marche, quand cela est nécessaire. Un autre
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inconvénient de ces déambulateurs réside dans le fait qu'ils ne sont pas
utilisables pour une personne présentant une hémiplégie.
Le document CN110772004 divulgue une béquille d'aide à la
marche antichute pour les personnes âgées. La béquille comprend une
tige principale réglable en hauteur et au moins 6 tiges latérales. Chaque
tige latérale est reliée à la tige principale par deux ressorts permettant
d'une part de fixer les tiges latérales à la tige principale et d'autre part
de
permettre le basculement de positionnement de la béquille en fonction
de la zone d'appui de l'utilisateur. En fonctionnement, lorsque la personne
âgée utilise la béquille dans une situation où son centre de gravité est
instable et qu'elle bascule d'un côté (généralement en avant ou sur les
côtés gauche et droit), la tige latérale sur le côté du déséquilibre va
s'ouvrir au maximum pour supporter la tige principale permettant ainsi de
soutenir l'utilisateur et d'empêcher la chute.
Le document US9016297 divulgue une canne comprenant au
moins une tige verticale ajustable en hauteur, une poignée, une base, 4
roues et 4 supports rigides. Les 4 supports rigides sont des freins de
sécurité
s'étendant distalement au-delà des roues et les 4 roues sont des roues
rétractables dans la base. En fonctionnement, lorsque la canne est
inclinée à l'écart de la position sensiblement verticale dans n'importe
quelle direction, un ou plusieurs supports rigides vien(nent) en contact
avec le sol. La canne présente donc deux positions : une position d'arrêt
où le support rigide est en contact avec le sol et une position de
mouvement où les 4 roues sont en contact avec le sol.
Malheureusement, l'utilisation de tels dispositifs n'est pas aisée
et ne répond pas aux attentes des utilisateurs.
En fonction du degré d'handicap, la personne à mobilité
réduite dispose d'une canne et/ou d'un déambulateur. L'utilisateur doit
choisir entre une canne et un déambulateur, les deux ne peuvent pas être
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utilisés simultanément. Dans le cas où il choisit d'utiliser la canne, il doit
constamment repositionner la canne à chaque pas pour avancer, ce qui
crée un risque de chute en déséquilibrant l'utilisateur à chaque fois qu'il
doit soulever la canne. Dans le cas où l'utilisateur choisit d'utiliser un
déambulateur, il doit s'adapter au poids et à l'encombrement du
déambulateur, de plus le déambulateur n'est pas facilement maniable.
On connaît également le modèle d'utilité CN208228504 et la
demande de brevet CN101332146 qui proposent tous deux une canne
composée d'une tige terminée par un petit croisillon dont les branches
sont identiques et se terminent par une roulette. Ces cannes manquent
de stabilité et sont peu ergonomiques. Dans la demande de brevet
US6158453 on décrit une canne dont la tige se termine par une plaquette
munie de 4 roues unidirectionnelles.
L'objet de l'invention est de fournir une canne ergonomique
dont la structure, et donc l'assemblage, sont simples et dont l'utilisation et
la manipulation sont aisées, en permettant à l'utilisateur de pouvoir se
déplacer facilement, sans arrêt pour repositionner la canne et donc sans
passer par une marche en 3 temps. Il est souhaitable que cette canne
apporte la stabilité à l'utilisateur sans être trop encombrante.
Pour résoudre ce problème, il est prévu suivant l'invention une
canne pour déplacement de personnes à mobilité réduite comprenant :
- une poignée, pour saisir la canne, et
- une structure de soutien comprenant
o un tube de support sur lequel la poignée est fixée,
o quatre branches courbées reliées au tube de support, en
présentant chacune une extrémité inférieure verticale, et
o une roulette, reliée de manière fixe à l'extrémité inférieure
verticale de chacune desdites branches, en étant capable
de pivoter librement autour d'un axe vertical,
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une première branche courbée et une deuxième branche courbée se
présentant avec leurs extrémités inférieures verticales s'étendant à
distance l'une de l'autre dans un premier plan vertical, une troisième
branche courbée et une quatrième branche courbée se présentant avec
leurs extrémités verticales s'étendant à distance l'une de l'autre dans un
deuxième plan vertical, parallèle au premier plan vertical, ces deux plans
étant situés de part d'autre du tube de support susdit. Dans cette canne
suivant l'invention lesdites quatre branches courbées reliées au tube de
support (4) s'étendent vers le bas à l'écart de celui-ci et la distance entre
les extrémités verticales de la première et de la deuxième branches dans
ledit premier plan vertical est supérieure à la distance entre les extrémités
verticales de la troisième et de la quatrième branches dans ledit
deuxième plan vertical, le premier plan vertical étant situé à une distance
du tube de support inférieure à la distance présentée entre le deuxième
plan vertical et ce tube de support.
Les quatre branches courbées sont reliées au tube de support
et s'étendent vers le bas en formant une courbure. La courbure des
branches permet de renforcer la structure de soutien en augmentant la
stabilité de la canne et la robustesse de la structure. En effet, lorsque
l'utilisateur s'appuie sur la canne, le poids est supporté par la structure de
soutien qui doit être suffisamment robuste pour soutenir l'utilisateur sans
affaisser/écraser les roulettes.
Chaque extrémité inférieure verticale des branches courbées
est reliée de manière fixe à une roulette d'une manière qui évite que les
branches ne touchent le sol, même lorsque l'utilisateur appuie davantage
dans un sens ou dans un autre. De plus, les roulettes peuvent pivoter à
3600 librement autour d'un axe vertical, permettant ainsi à l'utilisateur de
se déplacer dans toutes les directions de l'espace, que ce soit
latéralement, transversalement, en avant ou en arrière.
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L'avantage de ces roulettes est de garder un contact
permanent entre l'utilisateur et le sol, sans avoir à soulever la canne à
chaque pas. L'utilisateur peut donc effectuer une marche fluide en
alternant pied droit et pied gauche sans marquer d'arrêt pour déplacer
la canne, la soulever et l'avancer, et sans cesser de pouvoir s'appuyer sur
la canne. L'utilisateur peut donc être aidé tout au long de sa marche. Les
roulettes doivent rouler et pivoter librement, sans bruit et sans gêne. Les
branches courbées ne touchent jamais le sol, ce sont les roulettes qui
restent en contact permanent avec le sol.
Les roulettes sont fonctionnelles, et pour cela elles doivent
être positionnées de telle manière qu'elles ne soient pas trop rapprochées
ce qui entraînerait un problème de stabilité ou trop écartées ce qui
augmenterait l'encombrement et diminuerait la maniabilité.
Les quatre branches courbées peuvent avantageusement
être identiques deux à deux ce qui facilite la fabrication et le montage.
Par exemple, les deux branches les plus éloignées de l'utilisateur (la
troisième et la quatrième branches) sont identiques et les deux branches
les plus proches de l'utilisateur (la première branche courbée et la
deuxième branche courbées) sont identiques.
Les extrémités inférieures verticales des deux branches les plus
proches de l'utilisateur s'étendent dans un premier plan vertical parallèle
à un deuxième plan vertical défini par les extrémités inférieures verticales
des deux branches les plus éloignées, chaque plan étant agencé de part
et d'autre de l'axe du tube de support. De plus, les extrémités inférieures
verticales des branches les plus proches de l'utilisateur sont espacées
d'une distance supérieure à la distance entre les deux extrémités
inférieures verticales des branches les plus éloignées de l'utilisateur. Cette
configuration présente l'avantage de créer une surface de sustentation
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suffisante pour garantir l'équilibre et la stabilisation de l'utilisateur
lorsqu'il
va vers l'avant et/ou vers l'arrière.
Par les termes surface de sustentation selon la présente
invention, on entend la surface sur laquelle la projection orthogonale du
centre de gravité d'un solide sur le sol, ou sur un support, doit se trouver
pour garantir l'équilibre. Dans le cas où une personne adopte une posture
qui fait que le centre de masse de l'objet se trouve au-dessus de la surface
de sustentation de l'objet, la réaction du sol s'ajustera automatiquement
pour empêcher l'objet de tomber par terre en plaçant le centre de
pression sous le centre de masse.
En application, plus la surface de sustentation est petite et
plus l'instabilité est grande. La configuration des branches courbées de la
canne selon la présente invention présente l'avantage d'avoir une
surface de sustentation suffisante pour apporter la stabilité à l'utilisateur
sans être trop encombrante grâce à l'écartement de la première
branche et la deuxième branche courbées.
De plus, la configuration de la canne ne nécessite pas de
système de freinage, l'agencement des branches courbées et des
roulettes permettent de gérer la vitesse de la canne et d'adapter les
trajectoires. L'équilibre apporté par cette configuration permet de
maintenir la canne à l'arrêt lorsqu'aucune force n'est appliquée sur la
canne. En fonctionnement, l'appui sur la canne dépend de l'utilisateur,
de la pathologie, du degré d'handicap. La configuration des branches
courbées permet donc de s'adapter à tous types d'utilisateur en
stabilisant la canne quelle que soit la provenance de la force appliquée
sur la canne.
De manière particulièrement avantageuse, une partie
supérieure de la première branche courbée et une partie supérieure de
la deuxième branche courbée forment entre elles un angle compris entre
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105 et 120 , de préférence entre 110 et 1150, de préférence entre 112 et
113 .
Avantageusement, une partie supérieure de la troisième
branche courbée et une partie supérieure de la quatrième branche
courbée forment entre elles un angle compris entre 72 et 88 , de
préférence entre 77 et 83 , de préférence entre 80 et 81 .
De préférence, la partie supérieure de la deuxième branche
courbée et la partie supérieure de la troisième branche courbée forment
entre elles un angle compris entre 75 et 91 , de préférence entre 80 et 86 ,
de préférence entre 83 et 84 .
De préférence, la partie supérieure de la première branche
courbée et la partie supérieure de la quatrième branche courbée
forment entre elles un angle compris entre 75 et 91 , de préférence entre
80 et 86 , de préférence entre 83 et 84'.
Le total des angles formés entre les 4 branches courbées est
égal à 360 . L'angle formé entre la première et la deuxième branches
courbées (les plus proches de l'utilisateur) est plus grand que l'angle formé
entre la troisième et quatrième branches courbées (les plus éloignées de
l'utilisateur). Cela permet à l'utilisateur d'effectuer une marche fluide sans
être gêné par les branches courbées. Pour stabiliser la canne, la première
branche et la deuxième branche courbées seront plus espacées que les
branches à l'extérieur. En fonctionnement, l'utilisateur se trouve à une
distance d'un avant-bras (environ 20-30cm) et doit donc positionner la
canne sur son côté droit ou son côté gauche pour prendre appui. Cette
disposition des branches courbées permet une maniabilité de la canne
plus aisée.
Les angles sont calculés dans une vue en plan du dessous tels
que présentés sur la figure 4.
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Avantageusement, les extrémités inférieures verticales des
branches courbées forment un quadrilatère présentant une surface
comprise entre 550 cm2 et 570 cm2, de préférence entre 555 cm' et 565
cm2, de préférence de 561 cm2.
Par le terme quadrilatère selon la présente invention, on
entend un polygone à quatre côtés. La surface couverte par le
quadrilatère permet d'être suffisante pour maintenir la canne stable
d'une part et permet d'autre part à l'utilisateur de s'équilibrer sans avoir
besoin d'un dispositif d'aide à la marche lourd, encombrant et difficile à
manipuler.
De préférence, chaque extrémité inférieure verticale des
branches courbées présente une hauteur comprise entre 40 et 60 mm, de
préférence entre 45 et 55 mm.
De préférence, la poignée est une poignée ambidextre. Elle
peut ainsi être utilisée par tous types d'utilisateur, droitier ou gaucher, et
quel que soit la pathologie et/ou le degré d'handicap. L'avantage est
d'être utilisable à une main, en particulier lorsque l'utilisateur présente
une
hémiplégie.
De préférence, la structure de soutien est au moins
partiellement en acier. Cela permet de stabiliser la canne. En effet, plus
le poids de la canne est important et plus la stabilité est grande.
De préférence, un des deux tubes de support peut toutefois
être au moins partiellement en aluminium anodisé. L'aluminium anodisé
présente l'avantage d'obtenir un tube résistant à la corrosion, durable et
un aspect brillant.
D'autres formes de réalisation de la canne suivant l'invention
sont indiquées dans les revendications annexées.
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L'invention a aussi pour objet un procédé d'assemblage
d'une canne selon la présente invention comprenant les étapes de:
- emboîtement d'un tube vertical supérieur dans une poignée,
- fixation de la poignée au tube vertical supérieur par des moyens de
fixation,
- emboîtement d'un anneau de finition sur une partie supérieure d'un
tube vertical inférieur,
- emboîtement d'un anneau de finition sur une partie inférieure du
tube vertical inférieur,
- soudage d'une première branche courbée et d'une deuxième
branche courbée à un premier niveau du tube vertical inférieur,
une partie supérieure de ladite première branche courbée et une
partie supérieure de ladite deuxième branche courbée formant
entre elles un angle compris entre 105 et 120 , de préférence entre
110 et 1150, de préférence entre 112 et 1130,
- soudage d'une troisième branche courbée et d'une quatrième
branche courbée à un deuxième niveau du tube vertical inférieur,
différent du premier niveau, une partie supérieure de ladite
troisième branche courbée et une partie supérieure de ladite
quatrième branche courbée formant entre elles un angle compris
entre 72 et 88 , de préférence entre 77 et 83 , de préférence entre
80 et 81 ,
- coulissement du tube vertical supérieur dans le tube vertical
inférieur de manière à être ajusta ble en hauteur, avec fixation de
l'un à l'autre à la hauteur ajustée, et
- fixation d'une roulette à l'extrémité inférieure verticale
de chacune
desdites branches courbées, de manière à lui permettre un
pivotement autour d'un axe vertical.
Le tube vertical supérieur est emboîté dans la poignée, de
préférence l'emboîtement est fait de telle façon que les deux trous du
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tube vertical supérieur correspondent aux deux trous de la poignée. La
fixation de la poignée au tube vertical supérieur est faite par des moyens
de fixation, de préférence par deux rivets fixés à travers la poignée.
La poignée est l'élément de contact entre l'utilisateur et la
canne, il est indispensable que la poignée soit solidairement fixée au tube
vertical supérieur pour éviter du mouvement/jeu entre la poignée et le
tube.
Le soudage de la première branche et de la deuxième
branche courbées à un premier niveau différent du soudage de la
troisième et de la quatrième branches à un deuxième niveau permet
d'avoir l'espace suffisant pour faire des soudures robustes et durables.
De préférence, les anneaux de finition sont fixés par
emboîtement au tube vertical inférieur. De préférence, les anneaux de
finition sont emboîtés après application d'un point de colle.
Le coulissement du tube vertical supérieur dans le tube
vertical inférieur permet d'ajuster la hauteur de la canne, et plus
particulièrement la hauteur de la poignée reliée au tube vertical
supérieur. De préférence, le tube vertical supérieur comprend des
ouvertures sur une seule face du tube vertical supérieur et un doigt
d'indexation est destiné à bloquer la position du tube vertical supérieur à
la hauteur choisie.
Par les termes doigt d'indexation , on entend au sens de la
présente invention un élément permettant de bloquer et verrouiller le
mouvement de coulissement des deux tubes verticaux. Le doigt
d'indexation permet de régler et fixer la hauteur de la poignée en
fonction de la taille de l'utilisateur.
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Le doigt d'indexation est vissé. Lors de l'utilisation, le doigt
d'indexation ne peut pas se dévisser manuellement. Par contre, le doigt
d'indexation revient en position après chaque tirage.
Les roulettes sont fixées aux extrémités inférieures verticales
des branches courbées, de préférence les roulettes sont vissées aux
extrémités. Lors de l'utilisation, les 4 roulettes touchent le sol, tournent
facilement dans toutes les directions mais ne peuvent pas se dévisser
manuellement.
L'assemblage est rapide et ne nécessite pas de modification
de la canne en fonction du degré d'handicap et/ou d'autonomie de
l'utilisateur. La canne à roulettes doit être fourni sans coup, avec des
roulements fonctionnelles (sans bruit et sans gêne), sans traces de colle et
avec des tubes verticaux coulissants correctement entre eux.
A des fins de transport, le tube vertical supérieur peut être
glissé dans la structure de support de telle manière que la poignée se
trouve au même niveau que les roulettes. Il est nécessaire de ne pas avoir
de jeu entre les deux tubes verticaux.
D'autres formes de réalisation du procédé d'assemblage
d'une canne suivant l'invention sont indiquées dans les revendications
annexées.
D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention
ressortiront de la description donnée ci-après, à titre non limitatif et en
faisant référence aux dessins.
La figure 1 est une vue schématique éclatée de la canne.
La figure 2 est une vue schématique de profil de la canne.
La figure 3 est une vue schématique de l'avant de la canne.
La figure 4 est une vue schématique du dessus de la canne.
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Sur les figures, les éléments identiques ou analogues portent
les mêmes références.
La liste des références utilisées est décrite ci-dessous :
1- canne
2- tube vertical supérieur
3- structure de soutien
4- tube vertical inférieur
5- première branche courbée
6- deuxième branche courbée
7- troisième branche courbée
8- quatrième branche courbée
9- roulette
10- poignée
11- anneau de finition supérieur
12- anneau de finition inférieur
13- doigt d'indexation
X - premier plan vertical
Y- deuxième plan vertical
Z- axe du tube de support
D'autres caractéristiques et avantages de la présente
invention seront tirés de la description non limitative qui suit, et en
faisant
référence aux dessins.
La figure 1 illustre une vue éclatée d'un exemple de canne 1
d'aide à la marche pour les personnes à mobilité réduite, qui est
conforme à l'invention. Cette canne est munie d'une poignée 10. La
structure de soutien 3 de la poignée, telle qu'illustrée sur la figure 1,
comprend un tube de support, formé d'un tube vertical supérieur 2 et
d'un tube vertical inférieur 4, quatre branches courbées 5, 6, 7 et 8 et des
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roulettes 9. Un anneau de finition 11 est emboîté sur la partie supérieure
du tube vertical inférieur 4 et un anneau de finition 12 est emboîté sur la
partie inférieure du tube vertical inférieur 4.
La poignée 10 est reliée à la structure de soutien, plus
particulièrement au tube vertical supérieur 2. La poignée 10 sert
d'élément de contact entre l'utilisateur et la canne 1. La fixation du tube
vertical supérieur 2 dans la poignée est faite de telle façon que les deux
trous du tube vertical supérieur 2 correspondent aux deux trous de la
poignée 10. Ces deux éléments sont reliés par deux rivets fixés à travers la
poignée et passent par les deux trous correspondants. La poignée 10 peut
être en forme de galet, de rond, ou de tout autre forme permettant sa
préhension. La poignée est de préférence ambidextre.
Dans l'exemple illustré, le tube vertical supérieur 2 peut être
glissé à travers le tube vertical inférieur 4 de manière à permettre un
réglage en hauteur de la canne. Comme on peut le voir sur la figure 1, le
tube vertical supérieur 2 présente des ouvertures alignées selon un axe
vertical. Le tube vertical inférieur 4 comprend un doigt d'indexation 13
destiné à bloquer la position du tube vertical supérieur 2 à la hauteur
choisie.
Dans un autre mode de réalisation, l'ajustement de la canne
à la hauteur de l'utilisateur peut se faire par un collier de serrage.
De manière particulièrement avantageuse, la canne
comprend une structure de soutien selon la présente invention, agencée
pour être traversée par coulissement par le tube vertical supérieur. Cela
permet d'ajuster la hauteur de la canne en fonction de la taille de
l'utilisateur. Dans le cas de pathologie comme par exemple l'hémiplégie,
lors de la rééducation, la hauteur de la canne sera réglée de telle manière
que la poignée surmontant le tube vertical supérieur remplace la main de
la personne aidante/accompagnante. Cette possibilité de coulissement
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mutuel entre les tubes verticaux présente l'avantage de faciliter et
simplifier le montage et le démontage de la canne selon la présente
invention.
Les quatre branches courbées 5, 6, 7 et 8 sont reliées au tube
vertical inférieur 4. Elles s'étendent vers le bas à l'écart du tube vertical
inférieur 4 et forment une courbure. La courbure est de préférence en
forme d'arc de cercle. Chaque branche courbée se termine par une
extrémité inférieure verticale où viennent se fixer des roulettes. Chaque
extrémité inférieure verticale présente de préférence une hauteur de 50
mm.
La structure de soutien 3 est en acier, de préférence en acier
recouvert de peinture epoxy. Le tube de support 4 peut être plat ou rond.
Le tube de support 4 est de préférence creux et laisse passer le tube
vertical supérieur 2. Le tube vertical supérieur 2 est de préférence en
aluminium anodisé. Les roulettes 9 sont reliées de manière fixe à chaque
extrémité inférieure verticale des branches courbées, de manière à
pouvoir pivoter autour de l'axe vertical des extrémités inférieures. Chaque
roulette 9 est fixée à chaque extrémité verticale inférieure des branches
courbées par vissage et éventuellement collage. De préférence, la colle
est une colle frein filet appliquée à l'extrémité du pas de vis de la
roulette.
La figure 2 illustre la canne vue de profil, depuis la position de
l'utilisateur. La configuration des quatre branches courbées 5, 6, 7 et 8 sont
reliées au tube vertical inférieur 4. La première branche courbée 5 et la
deuxième branche courbée 6 sont reliées au tube vertical inférieur 4 à un
premier niveau et la troisième branche courbée 7 et la quatrième
branche courbée 8 sont reliées au tube vertical inférieur 4 à un deuxième
niveau, différent du premier niveau. Le premier niveau est dans ce cas
supérieur au deuxième niveau.
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Le doigt d'indexation 13 est positionné dans le tiers inférieur
du tube vertical inférieur 4, en dessous des deux niveaux où les branches
courbées sont soudées. En fonctionnement, le doigt d'indexation 13 est
un élément permettant de bloquer et verrouiller le mouvement de
coulissement des deux tubes verticaux. Le doigt d'indexation 13 permet
de régler et fixer la hauteur de la poignée 10 en fonction de la taille de
l'utilisateur. Dans le cas où l' utilisateur doit changer la hauteur de la
canne
1, il doit exercer un tirage sur le doigt d'indexation 13, régler la hauteur
qu'il souhaite et relâcher le doigt d'indexation 13 pour venir bloquer la
hauteur. Le doigt d'indexation 13 revient en position après chaque tirage.
Le doigt d'indexation 13 est fixé sur le tube vertical inférieur 4 par vissage
et éventuellement collage. De préférence, la colle est une colle frein filet
appliquée à l'extrémité du pas de vis du doigt d'indexation 13. Lorsque le
tube vertical supérieur 2 coulisse dans le tube vertical inférieur 4, le doigt
d'indexation 13 vient se loger dans un des trous du tube vertical supérieur
2.
La figure 3 est une vue de la canne des figures 1 et 2, depuis
l'avant, l'utilisateur devant se trouver à droite de la canne sur le dessin.
La
première branche courbée 5 et la deuxième branche courbée
(escamotée par la première branche) s'étendent dans un premier plan
vertical X passant par leurs extrémités inférieures verticales. La troisième
branche courbée (escamotée par la quatrième branche) et la quatrième
branche courbée 8 s'étendent dans un deuxième plan vertical Y passant
par leurs extrémités inférieures verticales. Le premier plan vertical X et le
deuxième plan vertical Y sont parallèles et sont situés de part et d'autre
du tube vertical inférieur 4 que traverse l'axe Z du tube de support. Le
premier plan vertical X est situé à une distance de l'axe Z du tube de
support inférieure à la distance présentée entre le deuxième plan vertical
Y et cet axe Z.
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La figure 4 illustre la configuration des branches courbées en
vue du dessus, l'utilisateur devant se trouver à droite du dessin. Dans
l'exemple illustré, la partie supérieure de la première branche courbée 5
et la partie supérieure de la deuxième branche courbée 6 forment entre
elles un angle de 112,5 . La partie supérieure de la troisième branche
courbée 7 et la partie supérieure de la quatrième branche courbée 8
forment entre elles un angle de 80,5'. La partie supérieure de la deuxième
branche courbée 6 et la partie supérieure de la troisième branche
courbée 7 forment entre elles un angle de 83,5 . La partie supérieure de
la première branche courbée 5 et la partie supérieure de la quatrième
branche courbée 8 forment entre elles un angle de 83,5 . Les plans
verticaux X, Y et l'axe Z sont parallèles. Les angles sont calculés dans une
projection orthogonale sur le plan du dessin.
La distance entre les extrémités verticales de la première 5 et
de la deuxième 6 branches courbées dans le premier plan vertical est
supérieure à la distance entre les extrémités verticales de la troisième 7 et
de la quatrième 8 branches courbées dans le deuxième plan vertical.
Dans l'exemple illustré, l'extrémité inférieure de la première
branche courbée 5 et l'extrémité inférieure de la deuxième branche
courbée 6 sont espacées d'une distance de 270 mm. L'extrémité
inférieure de la troisième branche courbée 7 et l'extrémité inférieure de la
quatrième branche courbée 8 sont espacées d'une distance de 220 mm.
L'extrémité inférieure de la deuxième branche courbée 6 et l'extrémité
inférieure de la troisième branche courbée 7 sont espacées d'une
distance de 220 mm. L'extrémité inférieure de la première branche
courbée 5 et l'extrémité inférieure de la quatrième branche courbée 8
sont espacées d'une distance de 220 mm.
L'extrémité inférieure de la première branche courbée 5 est
espacée du plan vertical central passant les tubes verticaux parallèle aux
CA 03227377 2024- 1-29
WO 2023/012259 17
PCT/EP2022/071902
plans X et Y d'une distance de 90 mm. L'extrémité inférieure de la
deuxième branche courbée 6 est espacée du plan vertical central
passant les tubes verticaux parallèle aux plans X et Y d'une distance de
90 mm. L'extrémité inférieure de la troisième branche courbée 7 est
espacée du plan vertical central passant les tubes verticaux parallèle aux
plans X et Y d'une distance de 130 mm. L'extrémité inférieure de la
quatrième branche courbée 8 est espacée du plan vertical central
passant les tubes verticaux parallèle aux plans X et Y d'une distance de
130 mm.
L'extrémité inférieure de la première branche courbée 5 est
espacée du plan vertical central passant les tubes verticaux
perpendiculaire aux plans X et Y d'une distance de 135 mm. L'extrémité
inférieure de la deuxième branche courbée 6 est espacée du plan
vertical central passant les tubes verticaux perpendiculaire aux plans X et
Y d'une distance de 135 mm. L'extrémité inférieure de la troisième
branche courbée 7 est espacée du plan vertical central passant les tubes
verticaux perpendiculaire aux plans X et Y d'une distance de 110 mm.
L'extrémité inférieure de la quatrième branche courbée 8 est espacée du
plan vertical central passant les tubes verticaux perpendiculaire aux plans
X et Y d'une distance de 110 mm.
Les extrémités inférieures verticales des branches courbées 5,
6, 7 et 8 forment un quadrilatère présentant une surface de 561 cm2. Dans
cet exemple le quadrilatère est un trapèze régulier.
Dans un autre mode de réalisation, il est possible de fabriquer
la canne en diminuant les distances de 30 mm.
Il est bien entendu que la présente invention n'est en aucune
façon limitée aux formes de réalisations décrites ci-dessus et que bien des
modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre des
revendications annexées.
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