Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
~3~5
L'invention se rapporte à la lecture d'u~e information
codée selon un code à barres.
On sai-t gue ces codes sont constitués par une succes-
sion de barres réfléchissantes, par exemple noires et blanches,
de différentes largeurs et gue la lecture du support de cette
in~ormation s'effectue par détection opto-électronigue d'un ra-
yonnement lumineux réfléchi par le support. Le code définit un
certain nombre de caractères utiles et des caractères de garde
correspondant aux images du support.
Dans certaines applications, par exemple la lecture
"à la volée" d'une étiguette d'identification portée par l'usager
gui traverse l~ne aire de contrôle, ou par un colis transpor-té sur
une bande convoyeuse, la présentation de l'éti~uette en mouvement
est telle que, au cours des balayages successifs effectués par
le dispositif de lecture, le ~aisceau lwnineux, lorsgu'il a une
direction constante, traverse l'étiguette en position inclinée
par rapport aux barres, si bien ~u'lme partie seulement des bar-
res est parcourue à chague balayage,~
; Une solu-tion connue pour pallier cet inconvénient
-consiste à effectuer un balayage d'inclinaison variableO Ce pro-
cédé conduit à une lecture correcte, mais est très onéreux, car
il exige l'emploi d'un dispositif opto-mécanigue de balayage
complexe, de realisation délicateO
L'invention a pour objet ~m procédé de lecture gui
permet d'utiliser un dispositif de balayage courant, comportant
-par exemple deux miroirs en rotation autour de deux axes perpen-
diculaires entre eux.
Le procédé suivant l'invention consiste essentielle-
ment à effectuer un balayage ayant deux composantes perpendi-
culaires entre elles, le balayage suivant ltune de ces compo-
santes étant effectué à une vitesse telle gue le support en
-- 1 --
~3~ 5
mouvement subisse un petit nombre de balayages (de préférence
égal à deux), à capter :Les portions de signaux engendrées au
cours des couples de balayage successifs et à sélectionner celles
desdites portions gu.i comprennent au moins un caractère Ae garde
haut ou bas et un nombre de caractères utiles au moins égal à
une fraction prédéterminée (de préférence %) du nombre total des
caractères utiles du support et à associer, en vue de la recons-
titution et du décodage de messages complets, des couples de
deux portions de signal sélectionnées successives dont l'une
10 comprend un caractère de garde haut et l'autre un caractère de
: garde bas.
D'autres particularités, ainsi ~ue les avantages de
l'invention, apparaîtront clairement à l'aide de la description
ci-après.
Au dessin annexé :
La figure 1 représente une éti~uette d'iden-tification
sur la~uelle l'infornation est codée selon un code à barres; et
la figure 2 est un schéma général d7un dispositif de lecture
conforme à ~m mode d'exécution préféré de l'invention
A la figure 1~ on a représenté, à titre d'exemple, une
éti~uette d'identification du passage d'un usager de dimensions
120 x 90 ~n, sur la~uelle l'in~ormation est codée selon un code
à barres, dérivé du code UPC et constitué d7une succession de
barres noires (représentant la valeur binaire 1) et blanches
~représentant la valeur binaire 0) de différentes largeurs,
comptées en "unités" définies par la taille de la plus petite
barre noire ou blanche.
Un caractère de garde haut (~) comprend dix unités et
est suivi de sept caractères utiles numérotés 1 à 7 au dessin,
et comprenant çhacun sept unités~ Ensuite, ~m caractère de garde
milieu (M) comprend cin~ unités et est lui~même suivi de sept
~13~ S
caractères utiles numérotés 8 à lL~ au dessin et comprenant chacun
7 unités. ~n-~in, un caractère de garde bas (B), comprenant dix
unités, termine le message de cent ~ingt trois unités, ~ui se
compose ainsi d'un demi-message haut (mh) et d'un demi~message ..
bas (mb)O
Lors~u'on désire effectuer un contrôle à la volée, on
utilise, à cet effet, l'énergie lumineuse réfléchie par l'éti~ue-tte,
éclairée par un faisceau laser ~ui balaie l'aire de controle (le
dispositif d'émissio.n et de balayage, connu en soi, n'a pas été
figuré). La lumière réfléchie est rec~ue par un photo-détecteur
(1, figure 2), et le signal électri~ue re~u, amplifié par un or-
gane 2, se présente sous la forme d'une suite continue de carac-
tères, composés chacun de sept créneaux positifs ou négatifs
(pour les caractères utiles) ou de di~ ou cin~ créneaux (pour les
caractères de garde)0
Le bala~age a une composante horizontale, ~ui correspond
par e~emple à un temps de 250 ms pour parcourir la largeur de 1'-
aire de controle et une composante ~erticale rapide, ~ui correspond
par exemple à un temps de 5 ms pour parcourir la longueur de 1'
éti~uetteO
L'étiquette, portée par l'usager, est déplacée dans 1'-
aire de contrôle à une ~itesse de l'ordre du mètre par seconde, si
bien ~u'elle est balayée au moins deux foisO La figure 1 représent0
en traits mixtes, deux balayages B1 et B2 ~ui seront généralement
obli~ues par rapport à l'éti~uette, si bien gue chacun d'eu~ ne
comportera ~u'une partie de l'information à décoderO Si B1 est
effectué de haut en bas, B2 est effectué de bas en hautO
Le procédé de l'in~ention consiste à sélectionner les
balayages pour les~uels le signal engendré par le photo-dé-tecteur
comprend au moins un caractère de garde haut ou bas et sept carac-
tères utiles, et à associer deu~ portions de signal correspondant
-- 3 --
~l~3CI1~(3 5; ~
à deux tels bala~ages successi~s incomplets. Bien entendu, si la
portion de signal résultant d'un balayage comprend ~uatorze carac-
tères utiles, elle donne la totalité de l'information et ne doit
pas être associée à une autre portion de si~nal.
Le dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé
comprend ~figure 2) un c~ronomètre 3 relié à la sortie de l'am-
plificateur 2 et aux sorties de deux photo-détecteùrs auxiliaires
1 h et 1 b disposés de manière à détecter respecti~ement les
bords supérieur et inférieur de la carte, c'est-à-dire à fournir
un signal lorsque le faisceau laser atteint lesdits bords.
Le chronomètre 3 attaque une mémoire tampon ~, elle-
même reliée à un micro-processeur esclave 50 Celui-ci est inter-
connecté par un bus 6 à un ordinateur central maître 7 qui gère
un certain nombre d'unités de contrôle local du meme typeO
Le bala~rase d'une ~mité~ durant ~uel~ues micro-secondes,
le micro-processeur n'est en ef~et pas assez rapide pour effectuer
le traitement du sig~nal unité par unité et c'est pour~uoi on uti-
lise une mémoire tampon ayant une capaci-té suffisante pour sto-
oker le contenu de deux lectures successi~esO Le micro-processeur
traite donc les portions de signal correspondant à deux balayages
successifs incornplets. Ce traitement consiste à compter le nombre
des caractères utiles qui succèdent à un caractère de gardeO Si
ce nombre est égal à quatorze, le message est complet et direc-
tement transféré à l'ordinateur central, ~ui le décodeO S'il est
inférieur à sept, le message incomplet est répété et le micro-
processeur traite le message sui~antO S'il est compris entre sept
et treize, il faut encore s'assurer de la présence dlun caractère
de garde dans le lldemi-message7~ ce gue le micro-processeur fait
par une opération d'identi-fication de marge en comptant le nombre
des unités du demi-message, le~uel est plus grand pour un carac-
tère de garde ~ue pour un caractère utile, et en rejetant les
_ ~ _
1~3~Q~
. .,'
messages inc~mplets ne comportant pas de caractère de garde.
I1 faut, en outre, nécessairement associer au demi-message mb
comportant un signal issu du photo~détecteur 1 b à un demi-
message mh, comportant un signal issu du photo-détecteur 1 h .
Cette fonction est également remplie par le micro-processeur.
On fera d'ailleurs observer ~ue les ~onctions du micro-
processeur consistent en décodages, comptages et comparaisons
et pourraient être exécutées par des circuits traditionnels.
Le chronomètre 3 est agencé pour sélectionner le
signal et correspond au balayage de l'étiguette (et non à des
réflexions s'effectuant en dehors de l'éti~uette)~ La mémoire
tampon ~ ne contient ainsi ~ue le signal utile, recu entre les
instan-ts définis par les photo-détecteurs 1 b et 1 h.
En définitive, l'ordinateur central traite des messages
complets suivant un procédé classi~ue de décodage. Ces messages
comportent, avant leur pré-traiteme~t dans le micro-processeur,
une partie redondante (~igure 1) facile à éli~iner. En effet,
cette partie est, pour cha~ue demi-message, celle ~ui fait suite
au caractère de garde M (milieu du support~. Le miero-processeur
sera donc programmé pour supprimer les caractères ~ui suivent
le caractère M et précèdent l'arrivée d'un nouveau caractère H
ou Bo
Il convient de noter ~ue le procédé de lecture décrit
donne une probabilité élevée de restitution de la totalité de
1'information COntellUe dans un support où 1'information se présente
sous la forme d'un code à barres, même lors~ue, la position rela~
tive du support étant mal définie, cha~ue balayage ne délivre ~ul-
un message incomplet~ On pourrait envisager d'aug~enter cette pro-
babilité en associant entre eux les messages incomplets corres-
pondant à plus de deux bala~ages successifs, mais au prix d'unecomplication du dispositif~ On pourrait encore envisager, à titre
~3~
de variante, de sélectionner toutes les portions du signal utile
pour lesguelles se présente un caractère B ou H et un caractère
M, le comptage des caractères utiles n'étant alors pas nécessaireO
: Enfin, il n'est évidemment pas indispensable d'utiliser
deux processeurs respectivement pour selectionner les demi-mes-
sages et pour décoder les messages complets~ Cette structure hié-
rarchisée présente cependant l'avantage de permettre l'utilisa-
tion de moyens simples à un poste local de contrôle et de fournir
à un o.rdinateur central un message n'exigeant gue le même trai-
tement gue ceux gui proviennent de postes de contrôle fixes du
type à défilement ou à avalement de l'étiguette.
L'invention s'appli~ue à la lecture d'un code à barres
~uelcon~uel continu ou discret, dans le~uel les rapports de
largeurs entre les barres noires et blanches sont conservés lors-
~ue la direction de balayage varieO
-- 6 --