Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
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La présente invention se rapporte aux bouées ;~
sous-marines destinées à être immergées et maintenues entre ;
deux eaux au bout d'un c^able, lui-même accroché à un véhicule - ; -
porteur tel qu'un hélicoptère. Ces bouées permettent entre
autres de détecter, soit par écoute passive, soit à l'aide
d'un sonar, les objets immergés, notamment les sous-marins.
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Les sous-marins pouvant descendre à des
profondeurs de plus en plus grandes, il convient, pour l~s
détecter avec sûreté, de descendre les bouées de détection à
des profondeurs du même ordre, c'est-à-dire plusieurs
centaires de mètres. Ceci impose bien entendu de dérouler et -
d'enrouler le câble porteur sur une même longueur en évitant
des oscillations, nuisibles tant par les variations de
tension apportées au câble que par les risques de mélange des
spires sur le tambour du treuil sur lequel s'enroule ce
câble.
Ces oscillations sont dues au ralentissement
de la bouée lorsqu'elle se met en biais, ou même en travers,
sous l'effet des instabilités hydrodynamiques dues au ~-
mouvement relatif de l'eau par rapport à la bouée. Pour
supprimer ces instabilités et maintenir la bouée verticale
pendant la descente ou la montée, il est connu de munir le
corps de cette bouée, suspendue au bout du câble, d'un anneau
supérieur et d'un anneau inferieur qui entourent les
extrémités de ce corps en ménageant entre celui-ci et eux-
mêmes un espace destiné à laisser passer les filets d'eau
pendant le mouvement de la bouée. En outre la bouée comprend
30 un lest placé à son extrémité inférieure. -
L'influence de ces anneaux est différente selon
que la bouée plonge ou remonte. L'anneau du haut est -
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efficace pour stabiliser la bouée pendant la descente, mais
en revanche il a tendance lors de la remontée à se comporter
comme une aile ce qui entraîne un mouvement tourbillonnaire.
L'anneau du bas permet en principe de remédier
à cet inconvénient en s'opposant à ce mouvement
tourbillonnaire, puisqu'il est placé en-dessous du centre de
gravité de la bouée. Cependant lors de la descente cet
anneau du bas se comporte lui aussi comme une aile et tend à
engendrer lui-même un mouvement tourbillonnaire. Ce
mouvement n'est pas exactement le même que celui engendré
lors de la remontée par l'anneau parce que l'action du lest
n'est pas identique à la traction du câble, mais au total les
effets des deux anneaux se contrarient et le résultat
d'ensemble est peu efficace.
Pour pallier ces inconvénients, l'invention
propose de remplacer l'anneau de stabilisation du bas par un
ensemble d'ailerons escamotables lors de la descente, et donc
sans effet pendant cette phase, et déployables pendant la
remontée pour stabiliser la bouée.
Plus particulièrement, la présente invention
concerne une bouée sous-marine munie de moyens de
stabilisation hydrodynamiques et destinée à être suspendue
par un câble, notamment à un hélicoptère, qui comprend un
corps muni d'un anneau de stabilisation, placé à la partie
I supérieure du corps, et d'un ensemble d'ailerons placés à la
¦ partie inférieure du corps qui viennent se replier pendant la
descente dans l'eau pour avoir alors une action sensiblement
nulle et se déplient pendant la remontée pour stabiliser le
mouvement de la bouée, notamment en empêchant sa mise en
rotation.
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D'autres particularités et avantages de
l'invention apparaîtront clairement dans la description
suivante présentée en face des figures annexées qui - -
représentent: ~ -
- la figure 1, une vue d'une bouée selon l'art
antérieur;
- la figure 2, l~e représentation du mouvement
d'une bouée selon l'art antérieur ne comportant qu'un anneau
de stabilisation supérieur;
- la figure 3, un schéma du bas d'une bouée
comportant des ailerons escamotables selon l'invention; et
- la figure 4, une vue d'ensemble d'une bouée
comportant ces mêmes ailerons.
La bouée selon 1'art antérieur décrite ci-
dessus est illustrée par les figures 1 et 2 des dessins.
Plus particulièrement, le corps de la bouée est identifié par
la référence 10, le cable par la référence 11, les anneaux
supérieur et inférieur par les références 12 et 13
respectivement, et le lest par la référence 14. A noter que
la figure 1 représente la structure de la bouée selon l'art
antérieur, et la figure 2 le mouvement tourbillonnaire dans
lequel la bouée a tendance à être entraînée lors de la
remontée. ::
!, On a représenté sur la figure 3 une vue de la
partie inférieure d'une bouée selon l'invention munie, pour -
faciliter la lecture du dessin, seulement de deux ailerons 15
et 16.
Le lest 14 est par exemple usiné de manière à
ce que sa circonférence soit sensiblement en retrait du corps :
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cylindrique 10 de la bouée. Cette partie cyllndrique est munie
de pattes 17 et 18 qui font saillie vers l'extérieur du lest et
sont munies d'axes sur lesquels viennent se flxer, par une extré-
mité, des ailerons 15 et 16. Ceux-ci peuvent ainsi tourner au-
5 tour de ces axes lesquels sont situes dans un plan perpendicu-
lalre à l'axe de la bouée et sont tangents à la circonférence du
lest .
Ainsi lors de la descente les ailerons pivotent autour
des axes pour venir se replier contre le corps de la bouée
l0 comme l'aileron 15 sur la flgure. Lors de la remontée ces aile-
rons se déploient de manière à fflire sRillie vers l'extérleur de
ce corps et radlalement à celui-ci comme l'aileron 16 sur la
figure. Bien entendu tous les ailerons sont simultanément dé-
ployés ou repliés et la positlon contrf~riée des ailerons 15 et
15 16 sur la figure 3 gert uniquement h un b~lt d'expllcation.
Afin d'évlter des tourbillons éventuellement gênants
pour la stabillté de la bouée pendnnt 1A descente, la profil de
ces allerorls est avantageusement celui d 'une aile avec le bord
d'attaque dirlgé vers le bas. Lors de IA remontée le profil de
20 cette aile fonctionne alnsl à l'envers, mals l'apparltlon éven-
tuelle de tourbillons à ce moment ne présente pas d'inconvé-
nients sérleux.
Les ailerons étant montés l~bres sur leur axe de rota-
tion, il est clalr qu'ils auront tendance à rester déployés
25 lorsque la bouée remontera vers l'hélicoptère auquel elle est
suspendue pour venlr rentrer dans la partie réceptrice en forme
d'entonnoir situé en-dessous de l'hélicoptère et connue sous le
nom de funnel. Pour évlter que les extrémltés des ailerons ne
vlennent accrocher 1A PArOI de ce funnel dans 1A phase terminale
30 de la remontée, les dimengions des ailerons sont choisles pour
que leurs extrémités libres ne dépAssent PAS, lorsqu'ils sont
déployés, le dlamètre déterminée par l'anneau supérleur 12.
On a représenté sur la flgure 4 une vue complète
d'une bouée selon l'lnvention comportant un ensemble
35 d'ailerons 15, vus en position déployée, et qui forment une
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couronne tout autour du lest 14 à la pArtie Inférieure du corps
10 de la bouée.
Dans un exemple particuller de réalisation on a utili-
sé 12 ailerons longs de 80 mm, ]arges de 15 mm et présentant
5 une épaisseur au centre égale à 3 mm.
Pour une vitesse de descente égale à 6 m/s, la force
hydrodynamique sur chaque aileron est sensiblement égale à 1 N,
ce qui est largement suffisant pour obtenir une rotation de
l'aileron autour de l'axe et son maintien en position repliée le
10 long du corps de la bouée.
Dsns ces conditions, on a constaté une bonne stabilisa-
tion de la bouée lors de la descente et nucune amorce particu-
llère de mlse en rotation lors de la remontée.
Il est clair que la fixatlon des ailerons à l'aide de
15 pattes et d'axes qui a été décrite cl-dessus n'est qu'un mode
particulier de réalisation de l'lnventlon et que tout autre mode
de réalisation permettant le repllement et le redéploiement des
ailerons, par exemple des fentes pratiquées dans le lest, ou des
bossages prévus sur ce lest lors de l'usinage, entre dans le
20 cadre de l'invention.
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