Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.
CA 02323132 2000-10-OS
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DISPOSITIF DE DISTRIBUTION D'UNE COMPOSITION A GRADIENT DE
CONCENTRATION
La présente invention a trait à un dispositif permettant le conditionnement et
la
distribution d'une composition, contenant au moins un composé dont la
concentration varie sur au moins une partie de la plage d'utilisation du
dispositif.
La composition peut être de consistance très liquide à moins liquide,
notamment
sous forme d'un lait ou d'une émulsion.
Dans le domaine cosmétique en particulier, il est connu de conditionner dans
un
récipient adéquat, une composition comportant soit une phase homogène soit une
pluralité de phases séparées. Dans ce dernier cas, après agitation du
récipient, il y
a mélange des phases, et obtention d'un mélange où chaque actif à une
concentration déterminée. Les valeurs de concentration de chacun des actifs
sont
définies par le formulateur une fois pour toutes. A chaque utilisation, la
composition distribuée présente les mêmes concentrations.
Or, dans le domaine de la cosmétique, ainsi que dans d'autres domaines tels
que
la pharmacie, ou la dermatologie, il pourrait être souhaitable de faire
varier, de
préférence de façon linéaire, la concentration des actifs entre le début et la
fin du
traitement. II en va ainsi notamment d'une protection solaire pour les enfants
qui,
dans les premiers jours d'exposition doit être maximale, voire totale, puis,
qui peut
diminuer progressivement après quelques jours d'exposition. II en est de même
pour des produits contenant des actifs auto-bronzant, lesquels doivent avoir
un
effet très discret lors des premières utilisations, puis, de plus en plus
prononcé
après quelques utilisations. II pourrait en être de même pour des produits
amincissants, lesquels pourraient avoir une action amincissante de plus en
plus
puissante au fil des utilisations. A titre d'exemple encore, peuvent être
mentionnés
certains traitements pour la peau ou pour le cuir chevelu, et qui, en raison
de
l'action agressive de certains composés qu'ils contiennent doivent être
appliqués à
concentration progressive, avant d'être à concentration finale stabilisée, de
manière à permettre une poursuite du traitement avec une efficacité maximale.
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Aujourd'hui, le changement de concentration implique un conditionnement séparé
pour chacune des différentes concentrations. La multiplication des
conditionnements qui en résulte, interdit une utilisation grand public de ce
type de
traitements, lesquels sont réservés à l'utilisation dans les instituts de très
haut de
gamme. En outre, ce système n'autorise qu'un nombre limité de concentrations
différentes.
Le brevet U$-A-4 893 729 décrit un dispositif de distribution d'une
composition de
protection solaire, comprenant un récipient définissant deux compartiments,
l'un
contenant une lotion, et l'autre contenant un filtre solaire. Les deux
compartiments
sont en communication avec une chambre de mélange via des orifices respectifs.
La section de l'orifice reliant la chambre de mélange au compartiment
contenant le
filtre solaire est ajustable de manière à faire varier le degré de protection
de la
composition solaire distribuée. Un tel dispositif est complexe. La variation
de la
concentration en filtre solaire de la composition distribuée se fait par
paliers
discrets dont le nombre est forcément réduit. De ce fait, les inconvénients et
limites d'un tel système sont nombreux.
Aussi, est-ce un des objets de l'invention que de proposer un conditionnement,
pouvant notamment être obtenu de moulage d'une seule pièce, et permettant la
distribution d'une composition, notamment cosmétique, contenant au moins un
composé dont la concentration doit varier sur au moins une portion de la plage
d'utilisation du conditionnement.
C'est encore un objet de l'invention, que de proposer un dispositif dans
lequel une
telle variation de la concentration est linéaire, au moins sur une partie de
la plage
d'utilisations.
C'est encore un autre objet de l'invention que de fournir un tel dispositif de
distribution qui autorise une telle variation de concentration, de manière
croissante
ou décroissante.
C'est encore un autre objet de l'invention que de fournir un dispositif simple
d'utilisation, fiable, et économique à réaliser.
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D'autres objets encore apparaitront dans la description détaillée qui suit.
Selon l'invention, ces objets sont atteints en réalisant un dispositif pour le
conditionnement et la distribution d'une composition (C1), notamment
cosmétique,
pharmaceutique ou dermatologique, comprenant : a) un premier récipient
contenant ladite composition (C1) ; b) des moyens aptes, en réponse à une
commande d'actionnement, à permettre la distribution d'un volume donné de
ladite
composition (C1 ) ; c) un second récipient contenant une composition d'appoint
(C2) ; et d) des moyens aptes, en réponse à la distribution dudit volume donné
de
composition (C1 ) depuis le premier récipient, à permettre le passage d'une
fraction
1 o de ladite composition d'appoint (C2) depuis le second récipient, vers le
premier
récipient.
De préférence, dans le cas d'une composition de viscosité
faible, le mélange de la fraction de composition d' appoint
(C2) avec la composition (C1) contenue dans le premier
récipient, se fait de manière automatique. Pour une
composition de viscosité plus importante, il pourra être
nécessaire d'agiter le dispositif afin d'améliorer
l'homogénéisation de la composition à distribuer.
2 o De préférence, les moyens aptes, en réponse à la distribution dudit volume
donné
de composition (C1) depuis le premier récipient, à permettre le passage d'une
fraction de ladite composition d'appoint (C2) depuis le second récipient, vers
le
premier récipient, sont constitués d'un siphon disposé entre le premier et le
second récipient.
Le siphon constitue une forme de réalisation préférentielle de l'invention
dans la
mesure où il autorise la réalisation de moulage en une seule pièce, du
dispositif,
sans requérir de clapets additionnels, ou autres moyens similaires, entre les
deux
récipients.
De préférence, la distribution de la composition (C1 ) depuis le premier
récipient
s'effectue sans reprise d'air, c'est à dire, sans que le volume de composition
(C1 )
distribué ne soit remplacé par un volume d'air correspondant. Cette
distribution
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sans reprise d'air permet d'engendrer une dépression â
l'intérieur du premier récipient, apte à provoquer
l'aspiration d'un volume correspondant de ladite
composition d'appoint (C2) depuis le second récipient, le
"volume correspondant" s'entendant d'un volume tel, que
l'équïlibre des pressions soit rétabli.
De préférence, un organe de reprise d'air est prévu pour
autoriser l'entrée dans le second récipient d'un volume
d'air correspondant sensiblement au volume de composition
distribué. Cet organe de reprise d'air est nécessaire,
notamment lorsque le second récipient est sous forme rigide
ou semi rigide. Selon une alternative, la composition
d'appoint est contenue à l'intérieur d'une poche souple,
notamment en un complexe métal/thermoplastique, dont les
parois vont pouvoir s'affaisser sur elles mêmes en réponse
à la perte de volume transféré depuis le second récipient
vers le premier récipient. Dans ce dernier cas, la reprise
d'air à l'intérieur du second récipient n'est pas
nécessaire. Néanmoins, si la poche souple est contenue dans
une enceinte rigide, celle ci doit être â la pression
atmosphérique de manière à autoriser la déformation de la
poche.
De préférence, la composition C1 est distribuée sous
pression au moyen notamment d'un organe de pompage, tel
qu'une pompe à actionnement manuel. Alternativement, le
récipient peut comporter des parois déformables
élastiquement, et être surmonté d'une valve sans reprise
d'air, c'est à dire â ouverture unidirectionnelle, la
distribution de la composition C1 s'effectuant en pressant
les parois du premier récipient de manière à forcer la
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distribution de composition C1 au travers d'un orifice de
sortie sur lequel est montée la valve sans reprise d'air.
Lorsque les parois ainsi déformées reprennent, notamment
par rappel élastique, leur configuration initiale, un
volume correspondant de composition d'appoint est aspiré
depuis le second récipient. Cette deuxième solution n'est
pas préférée, en particulier lorsqu'une distribution dosée
de façon précise est souhaitée.
De préférence, selon l'invention, lors de la première ou
des premières utilisations, la concentration d'un composé
donné (par exemple, un filtre solaire) dans la composition
distribuée, correspond à la concentration initiale de la
composition contenue dans le premier récipient.
De préférence, ensuite, à chaque pompage dans le premier
récipient, et ce, tant qu'il subsiste de la composition
d'appoint dans le second récipient, une quantité
équivalente de composition d'appoint contenue dans le
second récipient est aspirée dans le premier récipient, de
sorte que pendant cette phase, le volume de composition
liquide dans le premier récipient ne varie pas de manière
sensible.
De préférence, dans l'hypothèse d'une composition d'appoint
moins concentrée que la composition contenue initialement
dans le premier récipient, chaque volume de composition
d'appoint acheminé dans le premier récipient va contribuer
à diminuer progressivement la concentration dudit composé
dans la composition liquide distribuée.
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De préférence, dans l'hypothèse d'une composition d'appoint
plus concentrée que la composition contenue initialement
dans le premier récipient, chaque volume de composition
d'appoint acheminé dans le premier récipient va contribuer
à augmenter progressivement la concentration dudit composé
dans la composition liquide distribuée.
Après aspiration complète du contenu du second récipient,
la concentration de la composition liquide contenue dans le
premier récipient va se stabiliser, et atteindre une valeur
finale au plus égale à la concentration de la composition
d'appoint dans le second récipient. Dans la pratique, la
valeur finale de la concentration de la composition liquide
contenue dans le premier récipient sera d'autant plus
proche de la concentration de la composition d'appoint que
le volume du second récipient est grand par rapport au
volume du premier récipient.
De prëférence, lesdits moyens formant siphon comportent un
conduit dont une première extrémité débouche dans le second
récipient via un premier orifice situé au voisinage de son
fond, et dont une seconde extrémité débouche dans le
premier récipient via un second orifice situé à un niveau
inférieur à celui du premier orifice. Avantageusement,
ledit conduit présente une portion située à un niveau
supérieur au niveau maximum de produit dans le second
récipient.
En raison de l'équilibre des pressions à l'intérieur du
dispositif, les deux compositions dont la zone d'interface,
formée éventuellement d'un volume d'air, se situe
généralement au niveau du siphon, ne se mélangent pas de
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manière sensible. Toutefois, il peut être souhaitable de
prévoir des moyens pour, avant la première utilisation,
maintenir isolée la composition liquide contenue dans le
premier récipient, de la composition d'appoint. De tels
moyens peuvent être disposés au niveau du conduit formant
siphon, et se présenter sous forme d'une vanne ou d'un
clapet. Selon un mode de réalisation avantageux, le conduit
du siphon présente au niveau de son point le plus haut, une
portion sur laquelle il est de section oblongue.
De préférence, des moyens (41) sont prévus pour, avant la
première utilisation, former une barrière amovible entre la
composition (C1) du premier récipient et la composition
d'appoint (C2).
De préférence, une pince, positionnée sur le dispositif, en
regard de ladite portion, écrase le conduit, de manière à
empêcher toute migration d'une composition vers l'autre.
Une telle pince peut être reliée à un capuchon destinée à
recouvrir de manière amovible la tête de distribution.
Ainsi, à la première utilisation, en enlevant le bouchon,
l'utilisatrice enlève également la pince, autorisant ainsi
la mise en communication des deux récipients.
De préférence, alternativement; le siphon comprend une
première portion, en communication avec le premier
récipient, et une seconde portion en communication avec le
second récipient, chacune des première et seconde portions
ayant une extrémité libre obturée par un bouchon amovible,
la mise en communication des première et seconde portions
se faisant, après enlèvement des bouchons, au moment de la
première utilisation du dispositif. Lors de la mise en
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ô
communication des deux portions, l'extrémité libre de la
première portion peut être emmanchée à force dans
l'extrémité libre de la seconde, ou réciproquement.
D'autres moyens de connexion peuvent être prévus.
De préférence, les moyens de distribution sont constitués
d'une pompe à actionnement manuel, un orifice de sortie du
premier récipient étant obturé de manière étanche par un
conduit d'entrée de ladite pompe à actionnement manuel. Une
telle pompe peut être reliée à un tube plongeur dont une
extrémité libre est située au voisinage du fond du premier
récipient.
De préférence encore, l'organe de reprise d'air est, le cas
échéant, formé d'un orifice de reprise d'air de ladite
pompe à actionnement manuel, ledit orifice de reprise d'air
étant en communication avec ledit second récipient. A cet
effet, la pompe à actionnement manuel peut être montée dans
un col du dispositif, ledit col débouchant de manière
séparée sur ledit orifice de sortie du premier récipient,
et sur une zone intermédiaire en communication avec ledit
second récipient, l'organe de reprise d'air étant en
communication avec ladite zone intermédiaire.
De préférence, le niveau de remplissage maximal du premier
et/ou du second récipient, est situé en dessous du point le
plus haut du siphon. Ainsi, pour remplir le dispositif, on
peut procéder de la manière suivante: la composition
liquide est introduite, via l'orifice de sortie, dans le
premier récipient, jusqu'au niveau de remplissage maximal,
lequel est situé en dessous du point le plus haut du
siphon. La composition d'appoint est introduite dans le
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8a
second récipient via la zone intermédiaire, jusqu'à
remplissage maximal. Ce faisant, un volume d'air est
enfermé dans le siphon, et isole la composition liquide du
premier récipient de la composition d'appoint.
De préférence, alternativement, les deux récipients sont
remplis depuis le même récipient (par exemple depuis le
premier récipient) d'une même composition identique. A cet
effet, le niveau de remplissage maximal du premier
récipient est situé au dessus du point le plus haut du
siphon. Après cela, on introduit dans l'un ou l'autre des
récipients, un "concentrât" apte à modifier les
concentrations relatives de la composition liquide du
premier récipient et de la composition d'appoint.
De préférence, avantageusement, le col présente un pas de
vis apte à coopérer avec un pas de vis correspondant d'une
tête de distribution sur laquelle est montée la pompe. La
tête de distribution peut être coiffée de manière amovible
d'un capuchon.
De préférence, selon un mode de réalisation, la composition
d'appoint dans le second récipient est telle, que la courbe
représentant la concentration d'au moins un composé présent
dans la composition liquide pompée depuis le premier
récipient, en fonction du nombre de doses pompées, présente
une portion ayant une pente positive. Le compose peut être
un actif auto bronzant.
De préférence, alternativement, la composition d'appoint
dans le second récipient est telle, que la courbe
représentant la concentration d'au moins un composé présent
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8b
dans la composition liquide pompée depuis le premier
récipient, en fonction du nombre de doses pompées, présente
une portion ayant une pente négative. Le compose peut être
un filtre solaire.
L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un
certain nombre d'autres dispositions qui seront explicitées ci-après, à propos
d'exemples de réalisation non limitatifs, décrits en référence aux figures
annexées,
parmi lesquelles
- les figures 1A-1B illustrent une vue d'ensemble et une vue en coupe d'un
1 o premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention ;
- les figures 2A-2B illustrent une caractéristique avantageuse d'un mode de
réalisation du dispositif selon l'invention ;
- les figures 3A-3C illustrent les différentes étapes d'un mode de réalisation
d'un procédé de remplissage du dispositif illustré aux figures 1 A-1 B, et 2 ;
et
- les figures 4A-4C illustrent les différentes phases d'utilisation du
dispositif
illustré aux figures 1A-1B.
Ainsi que représenté aux figures 1A-1B, le dispositif 1 selon un mode de
réalisation particulier comprend un corps 2, rigide ou semi rigide, dont la
section
transversale est de forme allongée. Le corps 2 est surmonté d'un col 3 dont un
2 o bord libre 4 délimite une ouverture dans laquelle est montée une pompe à
actionnement manuel 5. Le col 3 ainsi que la pompe 5, sont disposés selon un
axe
X. La pompe 5 est surmontée d'une tête de distribution 6, comportant une
portion
mobile axialement 7, de manière à permettre l'actionnement de la pompe 5, et
la
sortie de la composition à distribuer via un orifice 8. La téte de
distribution 6
comprend un filetage (non représenté) apte à coopérer avec un filetage
correspondant prévu sur la surFace extérieure du col 3.
Le corps 2 définit deux volumes, définissant un premier récipient 11 destiné à
recevoir la composition à distribuer C1, et un second récipient 12 destiné à
3 o recevoir une composition d'appoint C2, apte à modifier la concentration
d'au moins
un composé de la composition C1 contenue dans le premier récipient.
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Le premier récipient 11 comprend un orifice de sortie 13 disposé selon l'axe
X, et
destiné à recevoir de manière étanche un conduit d'entrée 14 de la pompe 5. Le
conduit d'entrée se prolonge par un tube plongeur 15 dont une extrémité libre
est
située sensiblement au fond du premier récipient 11. Le premier récipient 11 a
un
niveau de remplissage maximal correspondant sensiblement à la surface
transversale 17, formée à l'intérieur du récipient 11, et dans laquelle
débouche
l'orifice de sortie 13.
Le second récipient 12 est disposé de manière légèrement décalée axialement au
dessus du premier récipient 11, et est de volume sensiblement identique au
volume du premier récipient 11. Le second récipient 12 est en communication
avec une zone intermédiaire 18 située dans le prolongement du col 3, au dessus
du premier récipient 11. En position montée, une portion de plus grande
section
19 du conduit d'entrée 14 de la pompe 5 se trouve à l'intérieur de ladite zone
intermédiaire. Cette portion de plus grande section du conduit 14 est pourvue
d'un
orifice de reprise d'air 20 de la pompe. Ainsi, l'orifice de reprise d'air
communique
avec le second récipient 12, et est isolé du premier récipient 11. Selon ce
mode de
réalisation, le niveau de remplissage maximal du second récipient 12
correspond
sensiblement au niveau de la paroi dans laquelle est ménagé l'orifice 13 du
premier récipient 11.
Le premier récipient 11 est relié au second récipient via un siphon 30 formé
d'un
conduit dont une extrémité 31 est en communication avec le second récipient 12
via un orifice 32 ménagé au fond du second récipient 12. Le conduit formant
siphon 30 présente une première portion 33 montant sur sensiblement toute la
hauteur du corps 2 du dispositif, jusqu'à une portion en U, 34, laquelle se
prolonge
par une portion 35, descendant sur sensiblement toute la hauteur du corps 2.
Le
point le plus haut 39 du conduit formant siphon 30 est situé axialement,
sensiblement au niveau de remplissage maximal du second récipient 12. La
portion 35 se prolonge par une partie repliée à 90°, 36 dont une
extrémité 37
communique via un orifice 38 avec le premier récipient 11. L'orifice 38 est
situé en
dessous de l'orifice 32 de communication avec le second récipient 12. Des
zones
de jonction 40, sous forme d'une paroi épaisse sont formées entre le premier
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récipient, le second récipient, et les différentes portions du conduit formant
siphon
30.
Le corps du récipient est obtenu de moulage en une seule pièce d'un matériau
tel
5 qu'un polyéthylène ou un polypropylène.
Dans la vue partielle du dispositif représentée aux figures 2A-2B, il apparaît
que le
siphon 30 présente au voisinage du sommet du U, 34, une section creuse de
forme oblongue, laquelle peut être écrasée au moyen d'une pince amovible 41
10 reliée via un cordon 42, à un capuchon amovible 43 destinée à recouvrir la
tête de
distribution 6 entre deux utilisations. Ainsi montée, la pince 41 isole
hermétiquement la composition d'appoint C2 contenue dans le second récipient
12
de la composition liquide C1 contenue dans le premier récipient 11. On réduit
ainsi, les risques de migration intempestive d'une composition vers l'autre,
notamment lors du transport du dispositif avant sa première utilisation. A la
première utilisation, en retirant le capuchon 43, une traction est exercée sur
la
pince 41, laquelle est enlevée, ce qui contribue à rétablir la section creuse
oblongue, apte à laisser passer le liquide. La pince 41 peut être montée avant
remplissage des deux récipients 11, 12, entre le remplissage du premier
récipient
11 et le remplissage du second récipient 12, ou après remplissage des deux
récipients 11, 12.
Pour remplir le dispositif qui vient d'être discuté en référence aux figures
discutées
ci-avant, on peut procéder de la manière illustrée aux figures 3A-3C. A la
figure
3A, la composition liquide C1 est introduite dans le premier récipient 11, via
l'orifice 13, et ce, jusqu'à atteindre le niveau maximal correspondant
sensiblement
à la paroi transversale 17. La composition C1 monte également dans la portion
35
du siphon 30, sans toutefois atteindre le point le plus haut 39 de la portion
en U,
34. A ce moment, la pince 41 est mise en place sur la portion de section
oblongue
45 du siphon 30. Ensuite, via la zone intermédiaire 18, une canne de
remplissage
coudée est introduite dans le second récipient 12. La composition d'appoint C2
est
introduite dans le second récipient 12, jusqu'à atteindre un niveau de
remplissage
maximal situé en dessous de la paroi dans laquelle est ménagé l'orifice 13 du
premier récipient 11. La composition C2 monte également dans la portion 33 du
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11
siphon 30, précédée d'un volume d'air 50. La tête de distribution 6 est vissée
sur
le col 3 du flacon, avec le conduit d'entrée 14 en engagement étanche à
l'intérieur
de l'orifice 13 (voir figures 1 B et 2B). Le capuchon 43 (figure 2A) relié à
la pince 41
est positionné sur la tête de distribution 6. Le dispositif est ainsi prêt à
l'emploi.
Les différentes phases d'utilisation d'un tel dispositif sont représentées aux
figures
4A-4C. A la figure 4A, en actionnant la pompe 5 pour la première fois, une
composition correspondant à la composition liquide C1 contenue initialement
dans
le premier récipient 11 est distribuée. En réponse à la dépression générée
dans le
premier récipient 11, due à l'absence de reprise d'air à l'intérieur du
premier
récipient, un volume identique de composition C1, contenu dans la portion 35
du
siphon 30 est aspiré de manière à remplacer le volume pompé de C1. La reprise
d'air à l'intérieur du second récipient 12 se fait via l'orifice de reprise
d'air 20 de la
pompe. Ainsi, le volume de produit à l'intérieur du premier récipient 11 reste
sensiblement constant. Pendant cette première phase, la concentration de la
composition distribuée est constante, et correspond à la concentration
initiale de la
composition C1. Cette phase peut se prolonger pendant plusieurs pompages,
c'est
à dire jusqu'à ce que la composition C2 commence effectivement à entrer dans
le
premier récipient 11. Le nombre de pompages correspondant à cette première
phase dépend en réalité du volume de composition C1 présent initialement dans
la portion 35 du siphon 30, du volume d'air éventuellement prisonnière entre
C1 et
C2 à l'intérieur du siphon 30, et du volume de la dose pompée par la pompe 5.
Après cette première phase, comme illustré à la figure 4B, et à partir du
moment
où la composition C2 commence à être effectivement aspirée dans le premier
récipient 11, il se produit, en fonction des concentrations relatives des
compositions C1 et C2, un effet de dilution ou de concentration de la
composition
distribuée par la pompe 5. En effet, dans cette phase également, le volume de
composition C1 dans le premier récipient reste constant. Cet effet de dilution
ou
de concentration se fait de manière progressive en réponse à chaque pompage au
moyen de la pompe 5. Le volume de composition C2 contenu dans le récipient 12
diminue progressivement jusqu'à devenir nul.
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12
A la figure 4C, après avoir vidé complètement le récipient 12, la composition
liquide C1 présente une concentration située à un niveau intermédiaire entre
sa
concentration initiale et la concentration initiale de la composition C2. Le
rapport
des volumes des premier et second récipients est un facteur déterminant pour
la
valeur de la concentration finale de la composition C1 dans le premier
récipient.
Pendant cette phase, à chaque pompage de composition C1, le volume pompé
n'est plus remplacé par un volume correspondant en provenance du récipient 12.
De ce fait, le niveau dans le récipient 11 diminue progressivement. En
revanche,
la concentration de la composition C1 est constante. Cette dernière phase se
poursuit jusqu'à vidange complète du premier récipient 11.
Ainsi, une telle distribution comprend trois phases principales : une première
phase (généralement la plus courte) dans laquelle, seule la composition C1 est
distribuée ; une seconde phase dans laquelle est distribué un mélange des
compositions C1 et C2, selon une concentration augmentant ou diminuant
progressivement ; et une troisième phase dans laquelle la composition
distribuée
est à concentration constante, laquelle concentration est au plus égale à la
concentration de la composition d'appoint C2 présente initialement dans le
second
récipient.
La longueur relative de chacune des trois phases, et la pente de la courbe
dans la
deuxièmes phase, sont ajustées à volonté en choisissant de manière appropriée
les principaux paramètres du dispositif, que sont notamment, les volumes
respectifs de chaque récipient, les concentrations initiales de chacune des
compositions C1 et C2, le volume de la dose pompée, et la configuration du
siphon.
Dans la description détaillée qui précède, il a été fait référence à des modes
de
réalisation préférés de l'invention. II est évident que des variantes peuvent
y être
apportées sans s'écarter de l'esprit de l'invention telle que revendiquée ci-
après.