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Procédé d'indexation en position sur le sol de machine ou
similaire et pied de machine faisant application.
L'invention concerne un procédé d'indexation en
position sur le sol de machine ou similaire, tel qu'une
machine-outil ou encore un robot de soudage, ainsi qu'un
pied de machine faisant application.
ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION
Un pied de machine conforme à l'état de la tech-
nique est illustré en coupe sur la figure 1 annexëe.
La machine 1 comporte un châssis avec un socle
qui repose sur le sol généralement en béton par
l'intermédiaire de pieds tels que celui illustré qui com
porte une douille 4 vissée sur le socle de la machine et
saillant sous celui-ci.
La douille 4 a une extrémité inférieure qui est
reçue dans un évidement conique 3 d'une semelle 2 fixée
au sol par des vis de fixations non représentées et dont
la fonction est de répartir la pression sur le sol pour
éviter de poinçonner celui-cï.
La douille ~, après avoir été vissée/dévïssée
jusqu'à réglage correct du niveau de la machine 1, est
bloquée sur le socle de la machine 1 au moyen d' un con
tre-êcrou 5.
La coopération de l'extrémité inférieure de la
douille 4 et de l'évidement conique 3 de la semelle 2
permet, sous l'effet du poids de la machine 1, un aligne-
ment automatique de l'axe de la douille 4 sur l'axe de
l'évidement conique 3, réalisant ainsi une indexation en
position de la machine 1 sur le sol.
La semelle 2 comporte un orifice taraudê 6 au
centre de l'évidement conique 3 pour recevoir l'extrémité
d'un tirant 7 dont l'autre extrémité porte un écrou 8
d'ancrage qui est serré contre l'extrémité supérieure de
la douille 4, empêchant ainsi la machine de se soulever,
par exemple sous l'effet de vibrations ou d'un déport de
masse hors du polygone de sustentation de la machine due
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au mouvement d'une partie mobile de celle-ci.
Un tel pied de machine présente l'inconvénient de
néce s sitar un accès à la semelle pour pouvoir fixer
celle-ci au sol.
On peut tout d'abord, comme cela est illustré à
la f figure 1, disposer les pieds sous des parties en
saillfie du socle de la machine, ce qui déporte les semel-
les par rapport au socle et permet un accès aisé à cel-
les-c i. Mais ces parties en saillie forment des obstacles
empêchant une disposition accolée des socles de machines
adj acentes .
Selon une autre disposition, les pieds s'étendent
dires terrent sous le socle, ce qui évite l'inconvénient
préci té. Dans ce cas, la machine étant préalablement
équipée des douilles 4 sur lesquelles la semelle 2 est
retenue au moyen du tirant 7 et de l'écrou 8, il faut,
après avoir mis en place la machine, repérer la position
au so 1 des semelles, déplacer la machine en en désolida-
risant les semelles, fixer ces dernières au sol dans la
posit ion précédemment repérée, et replacer la machine 1
en position sur les semelles . Ce type d' installation est
d'une mise en ouvre longue et complexe, et nécessite de
nombreuses manipulations de la machine au moyen d' engins
de levage de dimensions importantes adaptées à la masse
et à l'encombrement de la machine.
Pour éviter ces nombreuses manipulations, il est
connu de prévoir dans le socle de la machine une plurali-
té de passages qui s'étendent chacun en regard d'un des
orifi ces de la semelle destinés à recevoir une vis de
fixat ion de celle-ci sur le sol. Ces passages permettent
la réalisation dans le sol de perçages dans le prolonge-
ment des orifices de la semelle destinés à recevoir les
vis cle fixation sans déplacer la machine, au moyen d'un
foret introduit par le passage dans l'orifice de la se-
malle (typiquement quatre vis de fixation par semelle,
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soit quatre perçages par semelle). Néanmoins, ces nom-
breux passages compliquent la conception de la machïne et
la fragilise. En outre, lors du positionnement de la ma-
chine, il faut impérativement veiller à ce que la semelle
ne tourne pas de sorte que les orifices des vis de fixa
tion restent en alignement des passages dans le socle. La
mise en ouvre de ce procédé est rendue diffïcile par le
fait que les vis de fixation doivent être posées en aveu
gle au fond d'un passage pouvant présenter une longueur
importante.
OBJET DE L'INVENTION
L'invention a pour objet un procédé d'indexation
en position sur le sol de machine ou similaire qui évite
les inconvénïents précités, ainsï qu'un pied de machine
spécialement prévu pour la mise en oeuvre de ce procédé.
BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION
L'invention a plus précisément pour objet un pro-
cédé d'indexation en position sur le sol de machine ou
similaire équipée d'un pied avec une douille creuse de
réglage de niveau vissée sur la machine et en appui sans
glissement sur une semelle en contact avec le sol qui
comporte un orifice débouchant dans la douille, le procë-
dé comportant les étapes de positionner la machine sur le
sol, de réaliser dans le sol un perçage dans le prolonge-
ment de l'orifice de la semelle à l'aide d'un outil de
perçage introduit dans la douille et dans l'orifice de la
semelle, et de mettre en place dans le perçage ainsi réa-
lisé un organe de positionnement qui coopère avec
l'orifice de la semelle pour indexer celle-ci en position
sur le sol.
Contrairement aux procédés connus, le procédé de
l'invention ne nécessite donc qu'un seul perçage pour in
dexer la semelle, et donc la douille et la machine, en
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position sur le sol. Le perçage étant réalisé sensible-
ment dans l'axe de la douille, il importe peu que la se-
mell e ait ou non tourné lors du positionnement de la ma-
Chirle .
Le procédé de l' inventïon est très simple et ra-
pide à mettre en Couvre (un perçage par pied) , et ne né-
Cess zte aucune manipulation de la machine autre que son
positionnement définitif.
Selon un mode particulier de mise en oCUVre du
pros édé de l'invention, l'organe de positionnement est
fixé au sol, de préférence par scellement. La fixation au
sol de l'organe de positionnement permet son utilisation
non seulement comme organe d'indexation, mais également
comme organe d' ancrage au sol de la machine, par exemple
en rapportant sur une extrémité filetée de celui-ci un
écrou d'ancrage retenant la douille au sol.
L'invention a également pour objet un pied de ma-
Chine faisant application, comportant une douille creuse
avec un fond formant semelle, le fond comportant un ori-
fice pour coopérer avec un organe de positionnement
saillant du sol.
Il est en effet avantageux de prévoir un fond in-
timement solidaire de la douille, plutôt qu'une semelle
séparée, ce qui évite tout à la fois le risque de perte
et le risque de mauvais positionnement de la semelle lors
de la mise en place de la machine.
A l' instar de la semelle, le fond aura une sur-
face suffisante pour assurer la transmission au sol du
poids de la machine sous une pression acceptable.
Selon un mode de réalisation préféré, le fond est
réalisé intégralement avec la douille.
Selon une disposition particulière, l'organe de
positionnement est fixé au sol et a une extrémité libre
filet ée pour recevoir un écrou d'ancrage de la douille
qui prend appui sur une face interne du fond de la
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douille.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
La description détaillée de l'invention Ci
5 dessous fait référence, outre à la figure 1 déjà décrite,
à la ffigure 2 qui est une vue en coupe d'un pied de ma
chine selon l'invention, illustré après mise en ouvre du
procédé de l'invention.
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
Sur la figure 2, la machine 100 comporte un socle
dont on aperçoit une partie de la structure sous la forme
d'une poutre en I. Le socle est équipé de pieds tels que
celui illustré qui comporte une douille l04 vissée sur
l'aile inférieure de la poutre en I. La douille 104 Com-
porte une extrémité inférieure qui présente un fond 102
réalisé intégralement avec la douille et directement en
appui sur le sol. Le fond 102 forme une semelle intégrée
à la douille, ce qui permet d'économiser une pièce et
évite le risque de perte ou de mauvais positionnement de
la semelle par rapport à la douille lors de la mise en
place de la machine. En variante, le fond peut ne pas
être intégral avec la douille, mais rapporté sur celle-Ci
de façon à lui être intimement solidaire, par exemple par
collage ou soudure. Le fond comporte un orifice central
106 débouchant dans la douille 104.
La machine 100 munie de ses pieds est tout
d'abord mise en place sur le sol dans la position défini-
tive désirée. Une fois la machine positionnée, on règle
le niveau de la machine 100 par rapport au sol en vis-
sant/dévissant les douilles 104, puis les douilles 104
sont chacune bloquées sur la machine 100 à l'aide d'un
contre-écrou 105.
Selon l'invention, on réalise alors dans 1e sol
un perçage 112 dans le prolongement de l'orifice 106 au
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moyen d'un foret 110 (représenté en pointillés) introduit
dans la douille 104 et dans l'orifice 106. L'orifice 106
fait alors office de guide pour le foret 110. A cet ef-
fet, la poutre de la machine comporte un passage 111 sur
son aile supérieure pour permettre le passage du foret
110.
Il est à noter que si la poutre en I supporte un
plancher, le plancher comportera également un passage en
regard de la douille 1.04, le passage dans le plancher
pouvant être ensuite obturé par une trappe. On peut, afin
d'améliorer le guidage du foret 110, prévoir un guide
supplémentaire sur l'aile supérieure du I.
Dans le perçage 112 ainsi réalisé, on rapporte un
tirant 107 de sorte que celuï-ci s'étende au travers de
l'orifice 106. Le tirant 107 est fixé dans le perçage
112, par exemple ici par scellement à l'aide de mortier-
colle. La mise en place du tirant 107 est facilitée par
le fait qu'il comporte une extrémité libre qui est large-
ment en saillïe du fond de la douille 104 à l'intérieur
de celle-ci, permettant une préhension aisée du tirant
'107 lors de sa mise en place.
Le tirant 107 a, au moins au niveau de l' orifice
106, un diamètre ajusté au diamètre de l'orifice 106 de
sorte que le tirant 107 joue 1e rôle d'organe de posi-
tionnement de la douille 104, et donc de la machine 100,
en indexant celle-ci sur le sol dans une position définie
par le tirant 107 lui-même.
Une fois le tirant 107 définitivement scellé, on
visse sur l'extrémité libre filetée du tirant 107 un
écrou 108 qui prend appui sur une face interne du fond
102, directement, ou, comme illustré, par l'intermédiaire
d'une rondelle d'appui. Le tirant 107 et l'écrou 108 em
pêchent ainsi la douille 104 de se soulever du sol, de
sorte que la machine 100 n'est plus seulement indexée,
maïs ancrêe au sol.
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Il est à noter que le procédé de l'invention peut
être mis en ouvre avec le pïed de machine de l'état de la
technique illustré à la figure 1. Pour ce faire, après
avoir mis en position une machine équipée d'un tel pied,
on retire l'écrou 8 et le tirant 7, on réalise dans le
sol un perçage dans le prolongement de l'orifice 6 de la
semelle 2 au moyen d'un foret ïntroduit dans la douille 4
et l'orifice 6, et on fixe dans ce perçage un nouveau ti-
rant, similaire au tirant 107 du pied de l'invention, qui
coopëre alors avec l'orifice 6 pour indexer la semelle 2
en position sur le sol. L'indexation en position de la
semelle 2 entraîne, par la coopération conique de la se-
melle 2 et la douille 4, l'indexation de la douille 4, et
donc de la machine. De préférence, ce nouveau tirant pré-
sente une extrémitë libre filetée de longueur suffisante
pour saillir de la douille, afin d'y rapporter un écrou
d'ancrage de la douille qui prend appui sur l'extrémité
supérieure de la douille 4 pour ancrer la machine au sol.
La mise en ouvre du procédé de l'invention ne né
cessite donc pas une douille avec un fond intégral ou
rapporté, bien que, comme expliqué, il soit plus avanta
geux d'utiliser un fond intimement solidaire de la
douïlle.
Le tirant peut être fixé au sol par d'autres pro-
cédés qu' un scellement, comme par exemple en étant vissé
dans une cheville de fixation rapportée dans le perçage.
Si l'on est intéressé uniquement par l'indexation
en position sans pour autant rechercher l'ancrage, le ti
''' rapt pourra alors être chois ~~longueur réduite mais néan
moins suffisante pour coopérer avec l'orifice de la se
melle, ou du fond faisant office de semelle. Dans ce cas
précis, il n'est pas nécessaire de fixer 1e tirant au
sol, qui peut simplement être glissé à ajustement ou à
force dans le perçage.
