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La présente invention concerne une installation de
traitement ou de transformation à chaud de pieces susceptibles
d'être i~serees dans une cha~ne de production, telle qu'une ins-
tallation de sertissage a chaud, notamment de bougies d'allumage
pour moteurs a explosion.
Dans la fabrication ou la transformation de pieces,
notamment de pieces métalliques, il est souvent nécessaire de
chauffer une partie extrêmement limitée, de fa~on precise, d'une
piece, pour y effectuer une transformation.
~ titre d'exemple, il est connu de traiter localement
les aiguilles de machines a tricoter circulaires pour les renfor-
cer par une transformation métallurgique a chaud.
Il est également connu de chauffer localement les bou-
gies d'allumage de moteurs a explosion, avant de les sertir a
chaud.
L'op~ration de sertissage à chaud consiste a chauffer
1B zone amincie du culot puis a exercer un efEort a~ial diric
vers l@ bas sur l'extr~mit~ supérieure du culot, l'extr~rnit~
inf~rieure de ce culot étant fermement maintenue dans un support.
L'effort axial est maintenu jusqu'a ce que le culot soit suffi-
samment refroidi.
Dans la pratique, cette opération de sertissage a chaud
rencontre certaines difficultés. Il faut notamment veiller à ce
que l'echauffement soit, autant qu'il est possible, localisé a
la partie amincie du culot. Dans le cas contraire, en effet, on
constate des déformations et des altérations d'autres parties
du culot et notamment de la partie inférieure où se trouvent le
filetage assurant la fixation de la bougie sur la culasse du
moteur et la portée du joint assurant l'etancheite entre la bou-
gie et la culasse du moteur, ce qui entraîne des difficultésd'emploi des bougies présentant ces défauts.
Il s'est avere tr~s difficile, en pratique, d'obtenir
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cet echauffement stricte~ent localise. Dejà, il faut disposer
d'un moyen de chauffage dont l'action soit elle-même txès loca-
lisee et cepend~nt suffisa~ment puissante pour elever rapidement
la temperature de la zone amincie du culot, sans que cette eleva-
tion de temperature puisse se transmettre notablement à d'autres
parties du culot du fait de la conductibilite thermique. On a
ainsi propose de faire traverser le culot de bougie, dans le sens
axial, par un courant électrique intense.
L'échauffement par effet Joule qui en resulte tend
evidemment à se localiser dans la zone de plus faible section du
culot, c'est-~~dire dans la zone amincie. Toutefois, cette loca-
lisation n'est pas aussi bonne qu'on pouvait l'espérer et, d'autre
part, l'amenée d'un courant intense aux extremités du culot,
compte tenu de ce que celui-ci doit être soumis simultanément,
ou immediatement apres, a un effort mécanique axial important,
entra~ne des dispositions technologiques complexes et coûteuses.
On a propos~ également un chauffage par induction,
notamment par l'intermédiaire d'un champ ~lectrique dc fr~qucnce
élevée. Cependant, dans les conditions o~ cette solution a ét~
jusqu'à maintenant mise en oeuvre, la localisation de l'echauffe-
ment n'a pas ét~ satisfaisante et les résultats du sertissage
laissaient ~a désirer. La nécessité d'un échauffement très
rapide et tres strictement localisé implique que la quantité de
chaleur injectée dans le culot de bougie soit tres réduite et
qu'en conséquence la déformation par application d'un effort
mecanique axial doive intervenir dans un temps tres court, avant
que cette Eaible quantit~ de chaleur ne se soit diffuscc par
conductibilit~ dans les autres parties du culot de la bougie.
L'exécution de cette opération mécanique dans un temps tres court
et en parfait synchronisme avec l'échauffement du culot de bougie
entraîne elle aussi, dans les installations connues, des dispo-
sitions technologiques complexes et coûteuses, d'autant plus que
-- 2 --
i'''`
~ ~ ,
104~3~9
l'effort mécanique exercé doit être exactement dosé.
Cet ensemble de difficultes a fait que, dans les ins-
tallations connues, on a adopte un compromis et que la locali-
sation de l'échauffement du culot reste tres approximative. Les
conséquences en sont, outre les défauts des qualites des bougies
mentionnes plus haut, que les temps opératoires restent relative-
ment élevés et que, pour des productions importantes, on est
alors amené à multiplier le nombre des installations, avec les
dépenses que cela comporte.
Le but de la présente invention est de creer une ins-
tallation de sèrtissage a chaud qui évite les inconvenients ci-
dessus en permettant un échauffement tres exactement localisé et
tres rapide de la pièce a sertir, combiné a une action mécanique
de sertissaye tres puissante, exactement dosée, et bien synchro-
nis~e avee l'action d'échauffement, l'ensemble de ces avantages
autorisant des temps op~ratoires tres courts et en consequence
des cadences de production élev~es, tout en garantissant une
exeellente qualité.
A cet effet, l'invention coneerne une installation de
traitement ~ chaud de pieees allongées susceptibles d'être assem-
bl~es automatiquement en continu. Cette installation comprend
un inducteur haute fréquence en forme de conducteur allongé le
long duquel les pieees a chauffer s~ déplacent. Ce conducteur
a des parties aetives dont au moins un segment est de faible '
eourbure telle que les lignes de foree du champ créé dans ce seg-
ment sont généralement en cercles concentriques. Chaque piece a
une zone que l'on veut chauffer et qui se limite a unc partie
seulement cle sa lon~ucur. La zone des pieces sujcttcs au chauF-
fage se déplace le long du segment du conducteur et au niveau
de celui-ci de sorte que le chauffage est géneralement concentré
dans cette zone.
Dans un exemple de réalisation, le conducteur comporte
.- . :. :: " : , , . ~ , ;. . . .................... ..
.. . ..
~4~39~
deux segments de faible courbure places de chaque côté de la tra-
jectoire suivie par les pi~ces et l'installation comporte des
~oyens permett~nt la rotation desdites pièces durant leur deplace-
rnent.
La fréquence du courant qui alimente l'inducteur est
préférablement de l'ordre de 300 kc.
On décrit ci-apres deux exemples de realisation
représentés sur les dessins ci-joints dans lesquels:
- La figure 1 représente, en elévation et coupe
partielle, une bougie d'allumage avant son sertissage a chaud;
~ la figure 2 représente, dans les mêmes conditions que
la figure 1, une bougie d'allumage après son scrtissage à chaud;
- la figure 3 représente, en vue perspecti~e schémati-
que, les parties essentielles d'une installation de sertissage
à chaud selon l'invention;
- la figurc 4 repr6sentc tres schematiquemcnt ces
m~mes parties essentielles de l'installation vues en plan
- la figure 5A montre la dispositiofl des b:rarlches de~
; l'inducteur par rapport ~ la bougie;
1 20 - la figure 5B montre la disposition des lignes de
force de l'inducteur à faible courbure selon l'invention;
- la figure 5C montre la disposition des lignes de
force d'un inducteur à forte courbure;
- la flgure 6 montre schématiquement le barillet de
sertissage dans un premier mode de réalisation, ce barillet étant
représenté en demi-coupe axiale dans la partie droite de la
Eigure, la partie gauche n'étant pas coupec;
- la figure 7 represente, dans les memes conditions
que la figure 6, le barillet de sertissage dans un second mode
de réalisation;
- la figure 8 est un schéma développé de l'installation
selon l'invention.
- 4 -
. :. , . . .,: : , :
.
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Pour permettre un expose plus facile de la presente
invention, deux exemples seront decxits dans leur application au
sertissage a chaud de bougies d'allumage.
~ ne bougie d'allumage 1 (figure 1) comporte essentielle-
ment un ~lément central à constitue d'un isolant b que traverse
axialement une tige de connexion se terminant, a l'extremite
inferieure par l'electrode d, et a l'extremite supérieure par
une partie filetee portant l'ecrou de connextion g.
L'élement central a est logé dans le culot métallique f,
prévu pour être vissé dans la culasse du moteur. ~'etancheite
~ entre le corps central a et le culot f est obtenue par deux joints,
-~ un joint supérieur h et un joint inférieur k. Apres introduction
dans le culot f du joint k, de l'element central a et du joint h,
la lavre superieure 1 du culot f est sertie a froid. Ce sertis-
sage a uniquement pour but d'empêcher la separation des cons-
tituants ~, k, a et h, mais n'assure pas l'etanch~ite entre
ment central a et le culot f. Cette ~tanch~ite sera assur~e
par l'op~ration dit~ de "sertissage à chaud" qui a pour but de
deformer, par tassement axial, la partie amincie m du culot f,
j 20 pr~alablement chauffee au rouge sombre. Après refroidissement, la
i longueur du culot f entre les joints h et k aura ainsi legèrement
;~ diminue et, de ce fait, les joints h et k se trouveront vigoureuse-
ment presses entre la paroi du culot f et l'element central a,
~ assurant l'etancheite entre ces deux pièces (figure 2).
¦ La figure 3 montre schematiquement en perspective et
¦ la figure 4 montre très schematiquement en plan, les parties essen-
tielles d¢ l'installation de sertissage ~ chaud selon l'invention.
Les bouyies 1 destin~es à être serties à chaud sont placces dans
des "vehicules" 2 ralises, de preference, en un materiau non con-
ducteur. Ces vehicules sont eux-mêmes montes dans des bagues 3
dans lesquelles ils peuvent tourner autour de leur axe vertical.
Le detail de cet assemblage est visible sur la figure 5A. Le
5 ~
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véhicule 2 comporte des joues 4 et 5 dont le rôle est d~uble.
: D'une part, elles maintiennent dans le sens axial les vehicules 2
clans les bagues 3, d'autre part, etant de diamètre un peu supe-
rieur a la bayue 3, elles permettent l'entraînement en rotation
des véhicules 2 autour de leur axe grâee a une courroie 6
(figures 3 et 5A).
Les bagues 3 sont réunies entre elles par des liaisons
7 souples mais inextensibles. Llensemble des véhicules 2, des
bagues 3 et des liaisons 7 forme une chaîne sans fin se déplagant
; 10 d'un mouvement continu et uniforme a travers l'installation,
.~ cette disposition étant connue, en soi, dans les installations
1 fonctionnant en cinématique continue ~Brevet FR 73 39 839).
Les bougies 1, portées par leurs véhicules 2 se dépla-
1 gant d'un mouvement continu et uniforme dans le sens de la
g fleche F, passent entre deux branches d'un inducteur haute Er~-
7
quence. Les parties actives 8 et 8' de ces deux branches sont
situees dans un plan passant par la zone amincie m du culot dès
bougie~ 1. Dans ce plan, elles sont paralleles entre elles e-t
leur intervalle est tel qu'e1les pas~ent toutes .
!
f
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deux très pras du culot des bougies (voir figure 5). Sur les
dessins ci-joints, les parties 8 et 8' des branches de
l~inducteur ont été représentëes rectllignes. Il-n~est toutefois
pas exclu qu'elles puissent présenter une faible courbure dans
le plan horizontal, le rayon de courbure étant grand par rapport
~ la distance des branches entre elles. On verra plus loin
l~intéret de cette particularité.
~es parties actives 8 et 8' des branches de l'inducteur
~ont reli~e~ entre elle~ par des boucle~ 9 et 10 et le circuit
ainsi formé est relié par des conducteurs 11 et 12 au générateur
de courant haute fréquence 13. Ce générateur peut ~tre avanta-
geu~ement placé à peu de distance au-dessus de l~inducteur de
~, façon à conserver des liaisons 11 et 12 les plus courtes possibles.
J.es conducteurs 8, 8', 9, 10, 11 et 12 sont avantageu-
sement réalisés 90U9 forme de tube3 parcouru~ par un fluide
j de refroidissement.
~orsqu~elles défilent entre les branche~ d~inducteur
8 et 8~, le~ bougies 1 sont animées autour de leur axe d~un
~, mou~ement de rotation dont la vite~se peut être réglée en faisant
varler la vitesse de défilement de la courroie 6.
Das leur sortie de l~inducteur, les bougies sont ;
prlses en charge dans un barillet de sertissage 14, qu$ fonction-
.~
I ne de la manière classique connue de3 barillets op~ratoires des
machines en cinématique continue.
Dans ce barillet, les véhicules portant le~ bougie~
sont calés et centrés par en-dessous d'une manière non visible
! ~ur la figure 3 et qui sera décrite par ailleurs. Des poinçon3supérieurs 15 descendent alors et ~iennent coiffer la partie
~ supérieure des culots des bougiçs pour y exercer un effort exac-
; 30 tement dosé a~surant un sertissage précis de ces culots. ~e
fonctionnement du bariliet de sertissage sera décrit plus en
-6-
:,
.
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détail dans la suite du texte, en se référant notamment aux
figure~ 6 et 7
On slest contenté de représenter sur la figure 3 les
parties essentielles et originales de l'installation, c'e~t-à-
dire celles où sont effectuées les opérations de préchauffage
des culots de bougies et de sertissage de ces culot~. Il est
bien évident que l'installation doit comprendre aussi, en amont
de l'inducteur, un ensemble d'alimentation, plaçant les bougies
à sertir à chaud dans leur~ véhicules, et en aval du baril]et
de ~ertissage, un dispo3itif d'évacuation, extrayant les bougies
de leurs véhicule~, un dispositif de contrôle pouvant éventuel-
lement etre intercalé entre ce di~positif d'évacuation et le
; barillet de sertissage. Tous ces ensembles et dispositifs
complémentaires sont conçus et fonctionnent selon les princlpes
7~ dc la clnématique continue. Ils n'ont pas ~tc d~crits dans la
pr~ente demande, car ils ne sont pas l'ob~et de la présente
lnvention,
~ ~'en~e~ble d'alimentation placc en amont de l'instal-
! lation d~crite d'aprè3 la figure 3 peut avantageusement se
composer d'une pluralité de barillets assurant en cinématique
continue le montage des constituants élémentaires f, k, a et h
de la bougie, c'est-à-dire d'une véritable machine en cinéma-
tique continue dont l'installation faisant l'ob~et de la présente
I demande ne constitue qulune section complémentaire,
~a figure 6 représente schématiquement une première
version du barillet de sertissage. ~'axe 16, bloqué en rotation,
e~t ~olidaire du b~ti 17. Autour de l'axe 16 peut tourner un
arbre creux 18, entrafné, par l'intermédiaire de~ engrenages 19
et 20, par un arbre moteur 21.
Un plateau inférieur 22 et un plateau supérieur 23 sont
clavetés sur l'arbre creux 18.
,:
-7-
. :
,
1~4~)399
I.'étage supérieur 22' du plateau inférieur 22 reçoit,
~ans des demi-alvéoles, les véhicules 2 avec leurs bagues 3 et
5. L'étage inférieur 22" du plateau inférieur 22 comporte,
coxialement à chaque alvéole de l'étage 22', un coulisseau 24
comportant, à son extrémité supérieure, une portée d'appui 25
et un. téton de centrage 26, et, à son extrémité inférieure,
une chape 27 dar.s laquelle est monté un galet de commande 28.
Au cours de la rotation du plateau 22, le galet 28 coopère avec
~me rampe fixe 29 qui provoque l'élévation de la portée d'appui
10 25 au coulisseau 2.. ~ ~usqu'au niveau de la face inf~rieure du
véhicule 2, lequel se trouve alors solidement supporté, tandi~
qulil e.st centré par le téton 26 (voir partie droite de la
. fieur~ 6).
SJe plateau supérieur 23 porte de~ coulisseau 30, coa-
xiaux aux coulisseaux 24 du plateau inférieur et portant à leur
n~tr.4mité sup~rieure une ohape 31 sur laquelle sont mont~s
un galet de commande 32 et un galet de. rappel 33. I,e galet de
comm~lde 32 coopère ave¢ une rampe fixe 34 qui, lors de la rotation
du plateau 23, abaisse le coulisseau 30 ~ur la bougie 1. ~'ex-
trémit~ inférieure 30' du coulisseau 30 présente un alésage dans
.~ lequel vient ~e loger l'isolant de la bougie, si bien que le
bord annulaire de l'extrémité 30' vient s'appliquer sur la par-
tie supérieure du culot de la bougie pour y exercer l'effort
n~ces3aire au sertissage. D'autre part, l'extrémité 30' peut
couli~ser dan.s le corps du coulisseau 30, qui lui tran~met sa
pou.ss~e par l'intermédiaire d'un organe élastique constitué
I par exemple d'un empilage de rondelles Belleville 35,
~a r~action de l'effort appliqué sur le culot de la
bougie 1 par le coulisseau 30 et sa tete 30' est transmise par
la ~ampe 34 à la traver~e 36, ancrée, d'une part sur l'axe fi,~e
16 du barillet de sertissage, dlautre part sur une colonne 37.
-8-
104~;399
Comme l'effort de sertis3age est appliqué pendant un certain
temps, pendant lequel le barillet tourne d'un certain angle, il
existe au moins deux colonnes 37 décalées angulairement sur la
périphérie du barillet, ainsi qu'au moins deux tra~erses 36
joignant ces colonnes à l'axe 16 et sur lesquelles vient s'ap-
puyer de bas en haut la rampe 34.
Une rampe de rappel 38, agissant sur les galets de rap-
pel 33, ramène les coulisseaux 30 en position haute lorsque
l~opération de sertissage est terminée.
~a figure 7 repré~ente schématiquement en coupe axiale
une seconde version du barillet de ~ertissage. Cette verslon
ne diffère de celle representée sur la fi~ure 6 par le remp].a-
cement de l~empilage 35 de rondelles ~elleville dans le corps du
coulisseau 30 par un fluide sous pression rempli~sant la cavité
39 du corp~ du coulisseau 30. Dans cette version, la t~te 30'
du couli~seau 30 constitue un piston de vérin hydraulique.
Un ~oint dlétanchéit~ (non repré~enté) e~t prevu cntrc cette
! t~te 30~ ct le~ paroi8 de la ¢avit~ 39. ~Je fluide sous pre~ion
par exemple de l'huile, remplissant la cavi~é 39 est fourni à
cette cavité par un groupe de pompage 40, qui est indiqué sur
la figure 7 par un simple schéma conventionnel, sans etre repré-
senté en détail. Ce groupe de pompage 40 comporte e~sentiel-
;, lement un réservoir d~huile 40' et unn pompe 40" pui~a~t
~ l~huile dans ce réservoir 40~ et l~envoyant dans une ca~ali-
¦ 8ation d~alimentation 41 par l~intermediaire d'une soupape
i réglable de limitation de pression 411. Grâce à cette soupape
3 de limitation de pression 41', la pression du fluide dans la
oanali~ation 41 e~t réglëe à une valeur con~tante. Un accumu-
lateur 42, dont la partie supérieure est remplie d'un gaz com-
primé, tel que de l~azote, contribue encore à stabiliser cette
valeur de réglage de la pression~ ~e fluide sous
.
_g_ .
1(~4~39~
pres3ion pas~e de la canalisation 41 dans la chambre 39 par
l'interm~diairc de la chambre annulaire étanche 43 et des ori-
fices 44. Le même groupe de pompage 40, associé au même accumu-
lateur 42, alimente toutes les cavités 39 de tous les coulisseaux
30 du barillet de sertissage. Il en résulte que le volume total
ainsi alimenté reste pratiquement constant. En effet, le volume
d~une cha~bre 39 déterminée dépend uniquement de la position
verticale occupée par le coulisseau 30 et qui est elle-même déter-
minée par la pos$tion de son gaJet de commande 32 sur la rampe
fixe 34. ~a variation de ces volumes suivant la periphérie du
barillet se traduit donc par une courbe correspondant au profi]
cons~ant de la rampe ~4, et l~aire délimitée par cette courbe,
qui représente le volume total des chambres 39, a donc lmc valeur
cons~nte. Il s1ens~ t que la stabilisation de la pression du
fluide dans l~ensemble des chambres 39 8 ~en trouve encore amé-
llorce, puis~ue le nivcau du liquide dans l~acc1lmulateur ~2 ne
varie pratiquemen~ pas.
Ainsi~ le second mode de réalisation du barillet de
~erti~sage tfieure 7) permet un dosage beaucoup plus précis de
l~effort de sertissage que le premier mode de réalisation (figure
6). En effet, dans ce premier cas, il est impossible de régler
les différents empilages 35 de rondelles ~elleville pour que tous
offrent rigoureusement la mème résistance élastique. En outre,
oette résistance varie dans le temps.
Le fonctionnement d~ensemble de ~ installation de sertis-
i sage a chaud décrlte en se référant aux figures 3, 4, 5, 6 et 7
peut ~tre facilement suivi sur la figure 8, qui est un schéma
développé de cette installation. Ce fonctionnement ~st le
suivant.
Les bougies 1, pcrtées dans leurs véhicules 2, se
déplacent dans le sens de la flèche F d~un mouvement continu et
--10_
1~41)399
uniforme dont la vitesse cor~espond ~ une cadence élevée de
production, par exemple 6 à 7 bougies par seconde. A cette
vitesse, les bougie~ 1 dé~ilent entre les branches 8 et 8' de
l'inducteur, de la position I à la position II, en un temps court~
de l'ordre d'une fraction de seconde, tout en pivotant autour de
leur axe vertical. ~.e champ électromagnétique à haute fréquence
engendré par les branches 8, 8' de l'inducteur agit sur les
bougies 1, d'une façon très localisée, dan~ la zone m du culot
de ces bougies (figure 5A). Cette localisation étroite e~t notam-
ment due au faible ra~_n de courbure des li~nes de force du champ.~n e~fet, par ~uite de la faible courbure (grand rayon de cour-
bure) des inducteur~ ~, 8' les lignes de force du champ ~ont
a~imilables ~ celles d'un conducteur rectiligne, c'est-à-dire
I qu'elle~ se pré3entent sou~ forme de cercles concentriques C, C'
¦ (figure 5B). ~u contra.ire, 8i l'on e~saye d'utiliser, sur une
1 bou~ie fixe, un inducteur de forte courbure (petit rayon de
courbure), par exemple con~titué ~ou~ la forme d'une bague (~ieu-
re 5C), le~ ligne~ de force du champ rev~tent la forme d'hyper-
bole~ H, Hl de faible courbure et elles interessent une zone beau-
coup plus étendue du corps de la bougie (non représenté), ce qui
explique que les tentatives faite~ dans ce~ conditions n'ont pas
conduit à de bons résultats.
Selon l'invention~i les inducteurs prati~uement recti-
lignes, trè~ rapproché~ du culot de la bougie pivotant sur
lui-même, pormettent d'obtenir en une fraction de seconde un
échauffement très localisé et homogène de la zone amincie du
culot de la bougie ~usqu'à la température convenable.
De bons résultats ont par exemple été obtenus, pour
une cadence de 6 bougies par seconde, avec un inducteur de 350
mm de longueur, dont les branches, espacées de 20 mm, étaient
réalisées en tube carré de 4 mm de côté et alimentées sous une
,
104039~
fréquence de 300 khz par un générateur de 80 kw, sou~ une tension
de 950 Veff. et une inten~ité de 1450 Aeff.
I.a bougie poursuivant son mouvement continu uniforme
de la position II ver~ la position lII et au-delà est alors sou-
mise à l~effort mécanique de sertissage. ~a rampe 34 agit en
effet sur les galets de commande 32 pour abaisser les coulisseaux
30. Ceux-ci, par l'intermédiaire du fluide sous pre~sion cons-
tante emplissant leurs chambre~ 39, agis~ent sur le~ têtes 30'
qui viennent au contact de la partie supérieure des culot~ de
bougie. ~e barrillet de 3ertissage d'après la figure 7 garantit
un do~age pr~cis de l~effort de sertissage, assurant ain~i un
taux de compre~sion optimal des ~oints d'étanchéité h et k entre
le culot de la bougie et llisolant a. Cet effort de serti~sage
est maintenu pendant le temps néces~aire pour que le culot de
bougie refroidis~e suffisamment, puis la rampe 34 abandonne
les galets32, tandis que les rampe3 de relevage 38, agis3ant sur
~ le8 galets 33, rHmontent le8 coulisseaux 30.
;~ ~oute~ les séquences opératoire~ qul viemlent d~tre dé-
crites sont parfaitement ~ynchronisées entre elles; cette synchroni-
~ation, ainsi qu~on l~a exposé en détail dans le préa~bule de la pré
~ente demande, éta~t in~i~pen~able pour a~surer une exécution cor-
recte du sertissage à chaud~
Cette ~ynchronisation ré~ulte très simplement du falt que
la cha~ne sans fin inextensible oonstituée par le~ bagues 3 et leur~
liai~ons 7 dé~ile dlun mouvement ¢ontinu rigoureu~ement uniforme de-
vant un inducteur 88~ fixe et une rampe 34 égaiement fixe. C'est
l~un de8 a~antages importants de la oinématique continue de permet-
tre d~obtenir ain~i de ~açon ~imple la synchrosisation précise de
~quences d~opérations de faible durée individuelle. Grâce ~ la mi-
se en oeuvre des dispositions décrites plu5 haut, associ~es entreelles en cinématique continue, l~installation selon l~invention
-12-
permet ainsi de sertir à chaud des pi~ces telles que des bougies
d~allumage en conférant au résultat de cette operation une qua-
lité nettement superieure ~ celui obtenu ~ur les installations
connues, bien que la cadence de production atteinte soit très . -
~upérieure à celles réalisées jusqu~ici.
~ ien entendu, l~invention n~est pas limitée aux exemples
de réalisations ci-dessus décrits et représentés, à partir des-
quels on pourra prévoir d'autres formes et d'autres modes de
realisation, san~ pour autant sortir du cadre de l~invention.
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