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Sommaire du brevet 1040399 

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Disponibilité de l'Abrégé et des Revendications

L'apparition de différences dans le texte et l'image des Revendications et de l'Abrégé dépend du moment auquel le document est publié. Les textes des Revendications et de l'Abrégé sont affichés :

  • lorsque la demande peut être examinée par le public;
  • lorsque le brevet est émis (délivrance).
(12) Brevet: (11) CA 1040399
(21) Numéro de la demande: 1040399
(54) Titre français: INSTALLATION FOR HOT CRIMPING ON A PRODUCTION LINE_
(54) Titre anglais: INSTALLATION DE SERTISSAGE A CHAUD EN CINEMATIQUE CONTINUE
Statut: Durée expirée - au-delà du délai suivant l'octroi
Données bibliographiques
(51) Classification internationale des brevets (CIB):
  • H01T 13/00 (2006.01)
  • B21J 1/06 (2006.01)
  • B21J 9/08 (2006.01)
  • B21K 25/00 (2006.01)
  • H01T 21/02 (2006.01)
  • H05B 6/02 (2006.01)
(72) Inventeurs :
  • BARDET, GERARD
(73) Titulaires :
  • AUTOMATISME AND TECHNIQUE
(71) Demandeurs :
  • AUTOMATISME AND TECHNIQUE
(74) Agent:
(74) Co-agent:
(45) Délivré: 1978-10-17
(22) Date de dépôt:
Licence disponible: S.O.
Cédé au domaine public: S.O.
(25) Langue des documents déposés: Français

Traité de coopération en matière de brevets (PCT): Non

(30) Données de priorité de la demande: S.O.

Abrégés

Abrégé français


PRECIS DE LA DIVULGATION:
Installation de traitement ou de transformation à
chaud de pièces susceptibles d'être insérées dans une chaîne de
fabrication. Cette installation comprenant un inducteur haute fré-
quence formé par un conducteur ayant au moins un segment de faible
courbure ( grand rayon de courbure) dans sa partie utile, ce seg-
ment étant placé le long de la trajectoire de la pièce à traiter,
au niveau de la surface à chauffer.


Revendications

Note : Les revendications sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


Les réalisations de l'invention, au sujet desquelles
un droit exclusif de propriété ou de privilège est revendiqué,
sont définies comme il suit:
1. Installation de traitement à chaud de pièces allon-
gées susceptibles d'être assemblées automatiquement et en continu,
installation comprenant:
- un inducteur haute fréquence en forme de conducteur
allongé;
- des moyens pour déplacer lesdites pièces le long de
la grande dimension du conducteur;
- ce conducteur ayant des parties actives dont au moins
un segment est de faible courbure telle que les lignes de force
du champ créé dans ce segment sont généralement en cercles concen-
triques;
- dans laquelle chaque pièce a une zone que l'on veut
chauffer et qui se limite à une partie seulement de la longueur
de ladite pièce, et
- dans laquelle les moyens précités déplacent cette
zone le long dudit segment de conducteur et au niveau de ce seg-
ment de sorte que la pièce est chauffée et que le chauffage est
généralement concentré dans cette zone.
2. Installation selon la revendication 1, dans
laquelle le conducteur comporte deux segments de faible courbure
placés de chaque coté de la trajectoire suivie par les pièces.
3. Installation selon la revendication 2, comprenant
des moyens permettant la rotation des pièces durant leur déplace-
ment le long du conducteur.
4. Installation selon la revendication 1, dans laquelle
la fréquence du courant alimentant l'inducteur est de l'ordre
de 300 kc.
14

5. Installation selon la revendication 1, dans laquelle
lesdits moyens déplacent les pièces à vitesse constante devant
le segment de faible courbure du conducteur.
6. Appareil de traitement de bougies, comprenant:
- des moyens pour préchauffer le culot desdites bougies;
- des moyens pour sertir ces culots;
- des moyens pour transporter en continu lesdites bou-
gies à partir de l'entrée et au travers des moyens de préchauf-
fage, puis au travers et jusqu'à la sortie des moyens de sertis-
sage;
- dans lequel les moyens de préchauffage comportent un
inducteur haute fréquence en forme de conducteur ayant deux seg-
ments parallèles et une faible courbure telle que les lignes de
force du champ créées dans ce segment sont généralement en cercles
concentriques;
- dans lequel le culot de chaque bougie a une partie
amincie;
- dans lequel lesdits moyens de transport déplacent
les bougies le long de la grande dimension du conducteur, entre
les segments et de sorte que les parties amincies soient au
niveau de ces segments pour ainsi chauffer les bougies, le chauf-
fage étant généralement concentre dans les parties amincies, et
- dans lequel les moyens de sertissage comportent:
une table tournante fonctionnant en continu; un barillet de ser-
tissage muni de dispositifs à coulisseaux capables d'appliquer
une pression de sertissage audit culot, et des moyens clastiques
capables de limiter la pression appliquée et permettre la défor-
mation de chaque culot.
7. Appareil selon la revendication 6, comportant des
moyens permettant la rotation des culots durant leur déplacement
entre les deux segments précités.

8. Appareil selon la revendication 6, dans lequel la
table tournante et le barillet comportent: des rampes fixes con-
centriques à l'axe de la table de même qu'un coulisseau inférieur
et un coulisseau supérieur qui se déplacent parallèlement à l'axe
de la table tournante sous l'effet des rampes fixes; les coulis-
seaux inférieurs recevant les culots, les centrant et les fixant
pendant que les coulisseaux supérieurs appliquent la pression de
sertissage aux culots par le biais des moyens élastiques qui
limitent cette pression.
9. Appareil selon la revendication 6, dans lequel les
moyens élastiques pour limiter la pression de sertissage sont
constitués d'un ensemble de rondelles bellevilles.
10. Appareil selon la revendication 6, dans lequel
les moyens élastiques pour limiter la pression de sertissage sont
constitués d'un dispositif à vérin hydraulique alimenté d'un
fluide sous pression constante.
11. Appareil selon la revendication 10, dans lequel
les coulisseaux supérieurs ont des chambres recevant ledit fluide,
le dispositif à vérin comporte un ensemble à pompe ayant un
réservoir à fluide, une pompe et une soupape de limitation de
pression, ledit ensemble à pompe étant relié à un accumulateur
utilisant un gaz sous pression et étant connecte à des conduites
alimentant toutes les chambres des coulisseaux supérieurs de
sorte que la pression de ces conduites soit généralement constante.
12. Une installation selon la revendication 1, dans
laquelle la longueur du segment est plus grande que la largeur
des pièces allongées et dans laquelle les moyens de déplacement
transfèrent un ensemble de ces pièces simultanément le long du
segment pour qu'elles soient chauffées simultanément.
16

Description

Note : Les descriptions sont présentées dans la langue officielle dans laquelle elles ont été soumises.


1040399
La présente invention concerne une installation de
traitement ou de transformation à chaud de pieces susceptibles
d'être i~serees dans une cha~ne de production, telle qu'une ins-
tallation de sertissage a chaud, notamment de bougies d'allumage
pour moteurs a explosion.
Dans la fabrication ou la transformation de pieces,
notamment de pieces métalliques, il est souvent nécessaire de
chauffer une partie extrêmement limitée, de fa~on precise, d'une
piece, pour y effectuer une transformation.
~ titre d'exemple, il est connu de traiter localement
les aiguilles de machines a tricoter circulaires pour les renfor-
cer par une transformation métallurgique a chaud.
Il est également connu de chauffer localement les bou-
gies d'allumage de moteurs a explosion, avant de les sertir a
chaud.
L'op~ration de sertissage à chaud consiste a chauffer
1B zone amincie du culot puis a exercer un efEort a~ial diric
vers l@ bas sur l'extr~mit~ supérieure du culot, l'extr~rnit~
inf~rieure de ce culot étant fermement maintenue dans un support.
L'effort axial est maintenu jusqu'a ce que le culot soit suffi-
samment refroidi.
Dans la pratique, cette opération de sertissage a chaud
rencontre certaines difficultés. Il faut notamment veiller à ce
que l'echauffement soit, autant qu'il est possible, localisé a
la partie amincie du culot. Dans le cas contraire, en effet, on
constate des déformations et des altérations d'autres parties
du culot et notamment de la partie inférieure où se trouvent le
filetage assurant la fixation de la bougie sur la culasse du
moteur et la portée du joint assurant l'etancheite entre la bou-
gie et la culasse du moteur, ce qui entraîne des difficultésd'emploi des bougies présentant ces défauts.
Il s'est avere tr~s difficile, en pratique, d'obtenir

104~1399
cet echauffement stricte~ent localise. Dejà, il faut disposer
d'un moyen de chauffage dont l'action soit elle-même txès loca-
lisee et cepend~nt suffisa~ment puissante pour elever rapidement
la temperature de la zone amincie du culot, sans que cette eleva-
tion de temperature puisse se transmettre notablement à d'autres
parties du culot du fait de la conductibilite thermique. On a
ainsi propose de faire traverser le culot de bougie, dans le sens
axial, par un courant électrique intense.
L'échauffement par effet Joule qui en resulte tend
evidemment à se localiser dans la zone de plus faible section du
culot, c'est-~~dire dans la zone amincie. Toutefois, cette loca-
lisation n'est pas aussi bonne qu'on pouvait l'espérer et, d'autre
part, l'amenée d'un courant intense aux extremités du culot,
compte tenu de ce que celui-ci doit être soumis simultanément,
ou immediatement apres, a un effort mécanique axial important,
entra~ne des dispositions technologiques complexes et coûteuses.
On a propos~ également un chauffage par induction,
notamment par l'intermédiaire d'un champ ~lectrique dc fr~qucnce
élevée. Cependant, dans les conditions o~ cette solution a ét~
jusqu'à maintenant mise en oeuvre, la localisation de l'echauffe-
ment n'a pas ét~ satisfaisante et les résultats du sertissage
laissaient ~a désirer. La nécessité d'un échauffement très
rapide et tres strictement localisé implique que la quantité de
chaleur injectée dans le culot de bougie soit tres réduite et
qu'en conséquence la déformation par application d'un effort
mecanique axial doive intervenir dans un temps tres court, avant
que cette Eaible quantit~ de chaleur ne se soit diffuscc par
conductibilit~ dans les autres parties du culot de la bougie.
L'exécution de cette opération mécanique dans un temps tres court
et en parfait synchronisme avec l'échauffement du culot de bougie
entraîne elle aussi, dans les installations connues, des dispo-
sitions technologiques complexes et coûteuses, d'autant plus que
-- 2 --
i'''`
~ ~ ,

104~3~9
l'effort mécanique exercé doit être exactement dosé.
Cet ensemble de difficultes a fait que, dans les ins-
tallations connues, on a adopte un compromis et que la locali-
sation de l'échauffement du culot reste tres approximative. Les
conséquences en sont, outre les défauts des qualites des bougies
mentionnes plus haut, que les temps opératoires restent relative-
ment élevés et que, pour des productions importantes, on est
alors amené à multiplier le nombre des installations, avec les
dépenses que cela comporte.
Le but de la présente invention est de creer une ins-
tallation de sèrtissage a chaud qui évite les inconvenients ci-
dessus en permettant un échauffement tres exactement localisé et
tres rapide de la pièce a sertir, combiné a une action mécanique
de sertissaye tres puissante, exactement dosée, et bien synchro-
nis~e avee l'action d'échauffement, l'ensemble de ces avantages
autorisant des temps op~ratoires tres courts et en consequence
des cadences de production élev~es, tout en garantissant une
exeellente qualité.
A cet effet, l'invention coneerne une installation de
traitement ~ chaud de pieees allongées susceptibles d'être assem-
bl~es automatiquement en continu. Cette installation comprend
un inducteur haute fréquence en forme de conducteur allongé le
long duquel les pieees a chauffer s~ déplacent. Ce conducteur
a des parties aetives dont au moins un segment est de faible '
eourbure telle que les lignes de foree du champ créé dans ce seg-
ment sont généralement en cercles concentriques. Chaque piece a
une zone que l'on veut chauffer et qui se limite a unc partie
seulement cle sa lon~ucur. La zone des pieces sujcttcs au chauF-
fage se déplace le long du segment du conducteur et au niveau
de celui-ci de sorte que le chauffage est géneralement concentré
dans cette zone.
Dans un exemple de réalisation, le conducteur comporte
.- . :. :: " : , , . ~ , ;. . . .................... ..
.. . ..

~4~39~
deux segments de faible courbure places de chaque côté de la tra-
jectoire suivie par les pi~ces et l'installation comporte des
~oyens permett~nt la rotation desdites pièces durant leur deplace-
rnent.
La fréquence du courant qui alimente l'inducteur est
préférablement de l'ordre de 300 kc.
On décrit ci-apres deux exemples de realisation
représentés sur les dessins ci-joints dans lesquels:
- La figure 1 représente, en elévation et coupe
partielle, une bougie d'allumage avant son sertissage a chaud;
~ la figure 2 représente, dans les mêmes conditions que
la figure 1, une bougie d'allumage après son scrtissage à chaud;
- la figure 3 représente, en vue perspecti~e schémati-
que, les parties essentielles d'une installation de sertissage
à chaud selon l'invention;
- la figurc 4 repr6sentc tres schematiquemcnt ces
m~mes parties essentielles de l'installation vues en plan
- la figure 5A montre la dispositiofl des b:rarlches de~
; l'inducteur par rapport ~ la bougie;
1 20 - la figure 5B montre la disposition des lignes de
force de l'inducteur à faible courbure selon l'invention;
- la figure 5C montre la disposition des lignes de
force d'un inducteur à forte courbure;
- la flgure 6 montre schématiquement le barillet de
sertissage dans un premier mode de réalisation, ce barillet étant
représenté en demi-coupe axiale dans la partie droite de la
Eigure, la partie gauche n'étant pas coupec;
- la figure 7 represente, dans les memes conditions
que la figure 6, le barillet de sertissage dans un second mode
de réalisation;
- la figure 8 est un schéma développé de l'installation
selon l'invention.
- 4 -
. :. , . . .,: : , :
.

1040399
Pour permettre un expose plus facile de la presente
invention, deux exemples seront decxits dans leur application au
sertissage a chaud de bougies d'allumage.
~ ne bougie d'allumage 1 (figure 1) comporte essentielle-
ment un ~lément central à constitue d'un isolant b que traverse
axialement une tige de connexion se terminant, a l'extremite
inferieure par l'electrode d, et a l'extremite supérieure par
une partie filetee portant l'ecrou de connextion g.
L'élement central a est logé dans le culot métallique f,
prévu pour être vissé dans la culasse du moteur. ~'etancheite
~ entre le corps central a et le culot f est obtenue par deux joints,
-~ un joint supérieur h et un joint inférieur k. Apres introduction
dans le culot f du joint k, de l'element central a et du joint h,
la lavre superieure 1 du culot f est sertie a froid. Ce sertis-
sage a uniquement pour but d'empêcher la separation des cons-
tituants ~, k, a et h, mais n'assure pas l'etanch~ite entre
ment central a et le culot f. Cette ~tanch~ite sera assur~e
par l'op~ration dit~ de "sertissage à chaud" qui a pour but de
deformer, par tassement axial, la partie amincie m du culot f,
j 20 pr~alablement chauffee au rouge sombre. Après refroidissement, la
i longueur du culot f entre les joints h et k aura ainsi legèrement
;~ diminue et, de ce fait, les joints h et k se trouveront vigoureuse-
ment presses entre la paroi du culot f et l'element central a,
~ assurant l'etancheite entre ces deux pièces (figure 2).
¦ La figure 3 montre schematiquement en perspective et
¦ la figure 4 montre très schematiquement en plan, les parties essen-
tielles d¢ l'installation de sertissage ~ chaud selon l'invention.
Les bouyies 1 destin~es à être serties à chaud sont placces dans
des "vehicules" 2 ralises, de preference, en un materiau non con-
ducteur. Ces vehicules sont eux-mêmes montes dans des bagues 3
dans lesquelles ils peuvent tourner autour de leur axe vertical.
Le detail de cet assemblage est visible sur la figure 5A. Le
5 ~

1~4~399
véhicule 2 comporte des joues 4 et 5 dont le rôle est d~uble.
: D'une part, elles maintiennent dans le sens axial les vehicules 2
clans les bagues 3, d'autre part, etant de diamètre un peu supe-
rieur a la bayue 3, elles permettent l'entraînement en rotation
des véhicules 2 autour de leur axe grâee a une courroie 6
(figures 3 et 5A).
Les bagues 3 sont réunies entre elles par des liaisons
7 souples mais inextensibles. Llensemble des véhicules 2, des
bagues 3 et des liaisons 7 forme une chaîne sans fin se déplagant
; 10 d'un mouvement continu et uniforme a travers l'installation,
.~ cette disposition étant connue, en soi, dans les installations
1 fonctionnant en cinématique continue ~Brevet FR 73 39 839).
Les bougies 1, portées par leurs véhicules 2 se dépla-
1 gant d'un mouvement continu et uniforme dans le sens de la
g fleche F, passent entre deux branches d'un inducteur haute Er~-
7
quence. Les parties actives 8 et 8' de ces deux branches sont
situees dans un plan passant par la zone amincie m du culot dès
bougie~ 1. Dans ce plan, elles sont paralleles entre elles e-t
leur intervalle est tel qu'e1les pas~ent toutes .
!
f

1040399
deux très pras du culot des bougies (voir figure 5). Sur les
dessins ci-joints, les parties 8 et 8' des branches de
l~inducteur ont été représentëes rectllignes. Il-n~est toutefois
pas exclu qu'elles puissent présenter une faible courbure dans
le plan horizontal, le rayon de courbure étant grand par rapport
~ la distance des branches entre elles. On verra plus loin
l~intéret de cette particularité.
~es parties actives 8 et 8' des branches de l'inducteur
~ont reli~e~ entre elle~ par des boucle~ 9 et 10 et le circuit
ainsi formé est relié par des conducteurs 11 et 12 au générateur
de courant haute fréquence 13. Ce générateur peut ~tre avanta-
geu~ement placé à peu de distance au-dessus de l~inducteur de
~, façon à conserver des liaisons 11 et 12 les plus courtes possibles.
J.es conducteurs 8, 8', 9, 10, 11 et 12 sont avantageu-
sement réalisés 90U9 forme de tube3 parcouru~ par un fluide
j de refroidissement.
~orsqu~elles défilent entre les branche~ d~inducteur
8 et 8~, le~ bougies 1 sont animées autour de leur axe d~un
~, mou~ement de rotation dont la vite~se peut être réglée en faisant
varler la vitesse de défilement de la courroie 6.
Das leur sortie de l~inducteur, les bougies sont ;
prlses en charge dans un barillet de sertissage 14, qu$ fonction-
.~
I ne de la manière classique connue de3 barillets op~ratoires des
machines en cinématique continue.
Dans ce barillet, les véhicules portant le~ bougie~
sont calés et centrés par en-dessous d'une manière non visible
! ~ur la figure 3 et qui sera décrite par ailleurs. Des poinçon3supérieurs 15 descendent alors et ~iennent coiffer la partie
~ supérieure des culots des bougiçs pour y exercer un effort exac-
; 30 tement dosé a~surant un sertissage précis de ces culots. ~e
fonctionnement du bariliet de sertissage sera décrit plus en
-6-
:,
.

104(~1399
détail dans la suite du texte, en se référant notamment aux
figure~ 6 et 7
On slest contenté de représenter sur la figure 3 les
parties essentielles et originales de l'installation, c'e~t-à-
dire celles où sont effectuées les opérations de préchauffage
des culots de bougies et de sertissage de ces culot~. Il est
bien évident que l'installation doit comprendre aussi, en amont
de l'inducteur, un ensemble d'alimentation, plaçant les bougies
à sertir à chaud dans leur~ véhicules, et en aval du baril]et
de ~ertissage, un dispo3itif d'évacuation, extrayant les bougies
de leurs véhicule~, un dispositif de contrôle pouvant éventuel-
lement etre intercalé entre ce di~positif d'évacuation et le
; barillet de sertissage. Tous ces ensembles et dispositifs
complémentaires sont conçus et fonctionnent selon les princlpes
7~ dc la clnématique continue. Ils n'ont pas ~tc d~crits dans la
pr~ente demande, car ils ne sont pas l'ob~et de la présente
lnvention,
~ ~'en~e~ble d'alimentation placc en amont de l'instal-
! lation d~crite d'aprè3 la figure 3 peut avantageusement se
composer d'une pluralité de barillets assurant en cinématique
continue le montage des constituants élémentaires f, k, a et h
de la bougie, c'est-à-dire d'une véritable machine en cinéma-
tique continue dont l'installation faisant l'ob~et de la présente
I demande ne constitue qulune section complémentaire,
~a figure 6 représente schématiquement une première
version du barillet de sertissage. ~'axe 16, bloqué en rotation,
e~t ~olidaire du b~ti 17. Autour de l'axe 16 peut tourner un
arbre creux 18, entrafné, par l'intermédiaire de~ engrenages 19
et 20, par un arbre moteur 21.
Un plateau inférieur 22 et un plateau supérieur 23 sont
clavetés sur l'arbre creux 18.
,:
-7-
. :
,

1~4~)399
I.'étage supérieur 22' du plateau inférieur 22 reçoit,
~ans des demi-alvéoles, les véhicules 2 avec leurs bagues 3 et
5. L'étage inférieur 22" du plateau inférieur 22 comporte,
coxialement à chaque alvéole de l'étage 22', un coulisseau 24
comportant, à son extrémité supérieure, une portée d'appui 25
et un. téton de centrage 26, et, à son extrémité inférieure,
une chape 27 dar.s laquelle est monté un galet de commande 28.
Au cours de la rotation du plateau 22, le galet 28 coopère avec
~me rampe fixe 29 qui provoque l'élévation de la portée d'appui
10 25 au coulisseau 2.. ~ ~usqu'au niveau de la face inf~rieure du
véhicule 2, lequel se trouve alors solidement supporté, tandi~
qulil e.st centré par le téton 26 (voir partie droite de la
. fieur~ 6).
SJe plateau supérieur 23 porte de~ coulisseau 30, coa-
xiaux aux coulisseaux 24 du plateau inférieur et portant à leur
n~tr.4mité sup~rieure une ohape 31 sur laquelle sont mont~s
un galet de commande 32 et un galet de. rappel 33. I,e galet de
comm~lde 32 coopère ave¢ une rampe fixe 34 qui, lors de la rotation
du plateau 23, abaisse le coulisseau 30 ~ur la bougie 1. ~'ex-
trémit~ inférieure 30' du coulisseau 30 présente un alésage dans
.~ lequel vient ~e loger l'isolant de la bougie, si bien que le
bord annulaire de l'extrémité 30' vient s'appliquer sur la par-
tie supérieure du culot de la bougie pour y exercer l'effort
n~ces3aire au sertissage. D'autre part, l'extrémité 30' peut
couli~ser dan.s le corps du coulisseau 30, qui lui tran~met sa
pou.ss~e par l'intermédiaire d'un organe élastique constitué
I par exemple d'un empilage de rondelles Belleville 35,
~a r~action de l'effort appliqué sur le culot de la
bougie 1 par le coulisseau 30 et sa tete 30' est transmise par
la ~ampe 34 à la traver~e 36, ancrée, d'une part sur l'axe fi,~e
16 du barillet de sertissage, dlautre part sur une colonne 37.
-8-

104~;399
Comme l'effort de sertis3age est appliqué pendant un certain
temps, pendant lequel le barillet tourne d'un certain angle, il
existe au moins deux colonnes 37 décalées angulairement sur la
périphérie du barillet, ainsi qu'au moins deux tra~erses 36
joignant ces colonnes à l'axe 16 et sur lesquelles vient s'ap-
puyer de bas en haut la rampe 34.
Une rampe de rappel 38, agissant sur les galets de rap-
pel 33, ramène les coulisseaux 30 en position haute lorsque
l~opération de sertissage est terminée.
~a figure 7 repré~ente schématiquement en coupe axiale
une seconde version du barillet de ~ertissage. Cette verslon
ne diffère de celle representée sur la fi~ure 6 par le remp].a-
cement de l~empilage 35 de rondelles ~elleville dans le corps du
coulisseau 30 par un fluide sous pression rempli~sant la cavité
39 du corp~ du coulisseau 30. Dans cette version, la t~te 30'
du couli~seau 30 constitue un piston de vérin hydraulique.
Un ~oint dlétanchéit~ (non repré~enté) e~t prevu cntrc cette
! t~te 30~ ct le~ paroi8 de la ¢avit~ 39. ~Je fluide sous pre~ion
par exemple de l'huile, remplissant la cavi~é 39 est fourni à
cette cavité par un groupe de pompage 40, qui est indiqué sur
la figure 7 par un simple schéma conventionnel, sans etre repré-
senté en détail. Ce groupe de pompage 40 comporte e~sentiel-
;, lement un réservoir d~huile 40' et unn pompe 40" pui~a~t
~ l~huile dans ce réservoir 40~ et l~envoyant dans une ca~ali-
¦ 8ation d~alimentation 41 par l~intermediaire d'une soupape
i réglable de limitation de pression 411. Grâce à cette soupape
3 de limitation de pression 41', la pression du fluide dans la
oanali~ation 41 e~t réglëe à une valeur con~tante. Un accumu-
lateur 42, dont la partie supérieure est remplie d'un gaz com-
primé, tel que de l~azote, contribue encore à stabiliser cette
valeur de réglage de la pression~ ~e fluide sous
.
_g_ .

1(~4~39~
pres3ion pas~e de la canalisation 41 dans la chambre 39 par
l'interm~diairc de la chambre annulaire étanche 43 et des ori-
fices 44. Le même groupe de pompage 40, associé au même accumu-
lateur 42, alimente toutes les cavités 39 de tous les coulisseaux
30 du barillet de sertissage. Il en résulte que le volume total
ainsi alimenté reste pratiquement constant. En effet, le volume
d~une cha~bre 39 déterminée dépend uniquement de la position
verticale occupée par le coulisseau 30 et qui est elle-même déter-
minée par la pos$tion de son gaJet de commande 32 sur la rampe
fixe 34. ~a variation de ces volumes suivant la periphérie du
barillet se traduit donc par une courbe correspondant au profi]
cons~ant de la rampe ~4, et l~aire délimitée par cette courbe,
qui représente le volume total des chambres 39, a donc lmc valeur
cons~nte. Il s1ens~ t que la stabilisation de la pression du
fluide dans l~ensemble des chambres 39 8 ~en trouve encore amé-
llorce, puis~ue le nivcau du liquide dans l~acc1lmulateur ~2 ne
varie pratiquemen~ pas.
Ainsi~ le second mode de réalisation du barillet de
~erti~sage tfieure 7) permet un dosage beaucoup plus précis de
l~effort de sertissage que le premier mode de réalisation (figure
6). En effet, dans ce premier cas, il est impossible de régler
les différents empilages 35 de rondelles ~elleville pour que tous
offrent rigoureusement la mème résistance élastique. En outre,
oette résistance varie dans le temps.
Le fonctionnement d~ensemble de ~ installation de sertis-
i sage a chaud décrlte en se référant aux figures 3, 4, 5, 6 et 7
peut ~tre facilement suivi sur la figure 8, qui est un schéma
développé de cette installation. Ce fonctionnement ~st le
suivant.
Les bougies 1, pcrtées dans leurs véhicules 2, se
déplacent dans le sens de la flèche F d~un mouvement continu et
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1~41)399
uniforme dont la vitesse cor~espond ~ une cadence élevée de
production, par exemple 6 à 7 bougies par seconde. A cette
vitesse, les bougie~ 1 dé~ilent entre les branches 8 et 8' de
l'inducteur, de la position I à la position II, en un temps court~
de l'ordre d'une fraction de seconde, tout en pivotant autour de
leur axe vertical. ~.e champ électromagnétique à haute fréquence
engendré par les branches 8, 8' de l'inducteur agit sur les
bougies 1, d'une façon très localisée, dan~ la zone m du culot
de ces bougies (figure 5A). Cette localisation étroite e~t notam-
ment due au faible ra~_n de courbure des li~nes de force du champ.~n e~fet, par ~uite de la faible courbure (grand rayon de cour-
bure) des inducteur~ ~, 8' les lignes de force du champ ~ont
a~imilables ~ celles d'un conducteur rectiligne, c'est-à-dire
I qu'elle~ se pré3entent sou~ forme de cercles concentriques C, C'
¦ (figure 5B). ~u contra.ire, 8i l'on e~saye d'utiliser, sur une
1 bou~ie fixe, un inducteur de forte courbure (petit rayon de
courbure), par exemple con~titué ~ou~ la forme d'une bague (~ieu-
re 5C), le~ ligne~ de force du champ rev~tent la forme d'hyper-
bole~ H, Hl de faible courbure et elles interessent une zone beau-
coup plus étendue du corps de la bougie (non représenté), ce qui
explique que les tentatives faite~ dans ce~ conditions n'ont pas
conduit à de bons résultats.
Selon l'invention~i les inducteurs prati~uement recti-
lignes, trè~ rapproché~ du culot de la bougie pivotant sur
lui-même, pormettent d'obtenir en une fraction de seconde un
échauffement très localisé et homogène de la zone amincie du
culot de la bougie ~usqu'à la température convenable.
De bons résultats ont par exemple été obtenus, pour
une cadence de 6 bougies par seconde, avec un inducteur de 350
mm de longueur, dont les branches, espacées de 20 mm, étaient
réalisées en tube carré de 4 mm de côté et alimentées sous une
,

104039~
fréquence de 300 khz par un générateur de 80 kw, sou~ une tension
de 950 Veff. et une inten~ité de 1450 Aeff.
I.a bougie poursuivant son mouvement continu uniforme
de la position II ver~ la position lII et au-delà est alors sou-
mise à l~effort mécanique de sertissage. ~a rampe 34 agit en
effet sur les galets de commande 32 pour abaisser les coulisseaux
30. Ceux-ci, par l'intermédiaire du fluide sous pre~sion cons-
tante emplissant leurs chambre~ 39, agis~ent sur le~ têtes 30'
qui viennent au contact de la partie supérieure des culot~ de
bougie. ~e barrillet de 3ertissage d'après la figure 7 garantit
un do~age pr~cis de l~effort de sertissage, assurant ain~i un
taux de compre~sion optimal des ~oints d'étanchéité h et k entre
le culot de la bougie et llisolant a. Cet effort de serti~sage
est maintenu pendant le temps néces~aire pour que le culot de
bougie refroidis~e suffisamment, puis la rampe 34 abandonne
les galets32, tandis que les rampe3 de relevage 38, agis3ant sur
~ le8 galets 33, rHmontent le8 coulisseaux 30.
;~ ~oute~ les séquences opératoire~ qul viemlent d~tre dé-
crites sont parfaitement ~ynchronisées entre elles; cette synchroni-
~ation, ainsi qu~on l~a exposé en détail dans le préa~bule de la pré
~ente demande, éta~t in~i~pen~able pour a~surer une exécution cor-
recte du sertissage à chaud~
Cette ~ynchronisation ré~ulte très simplement du falt que
la cha~ne sans fin inextensible oonstituée par le~ bagues 3 et leur~
liai~ons 7 dé~ile dlun mouvement ¢ontinu rigoureu~ement uniforme de-
vant un inducteur 88~ fixe et une rampe 34 égaiement fixe. C'est
l~un de8 a~antages importants de la oinématique continue de permet-
tre d~obtenir ain~i de ~açon ~imple la synchrosisation précise de
~quences d~opérations de faible durée individuelle. Grâce ~ la mi-
se en oeuvre des dispositions décrites plu5 haut, associ~es entreelles en cinématique continue, l~installation selon l~invention
-12-

permet ainsi de sertir à chaud des pi~ces telles que des bougies
d~allumage en conférant au résultat de cette operation une qua-
lité nettement superieure ~ celui obtenu ~ur les installations
connues, bien que la cadence de production atteinte soit très . -
~upérieure à celles réalisées jusqu~ici.
~ ien entendu, l~invention n~est pas limitée aux exemples
de réalisations ci-dessus décrits et représentés, à partir des-
quels on pourra prévoir d'autres formes et d'autres modes de
realisation, san~ pour autant sortir du cadre de l~invention.
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Dessin représentatif

Désolé, le dessin représentatif concernant le document de brevet no 1040399 est introuvable.

États administratifs

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Description Date
Inactive : CIB de MCD 2006-03-11
Inactive : CIB de MCD 2006-03-11
Inactive : CIB de MCD 2006-03-11
Inactive : CIB de MCD 2006-03-11
Inactive : CIB de MCD 2006-03-11
Inactive : Périmé (brevet sous l'ancienne loi) date de péremption possible la plus tardive 1995-10-17
Accordé par délivrance 1978-10-17

Historique d'abandonnement

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Titulaires au dossier

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Description du
Document 
Date
(aaaa-mm-jj) 
Nombre de pages   Taille de l'image (Ko) 
Revendications 1994-06-18 3 120
Page couverture 1994-06-18 1 18
Abrégé 1994-06-18 1 13
Dessins 1994-06-18 5 159
Description 1994-06-18 14 604