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lOS~47~
La presente invention concerne un dispositif pour
commander le deplacement d'un levier oscillant.
Un tel dispositif trouve tout particulièrement,
quoique non exclusivement, son application dans les machines
qui servent à monter des micro-plaquettes de circuits integres
sur un ruban souple pourvu de conducteurs d'interface; ainsi
que dans les machines qui permettent aux micro-plaquettes
ainsi montees d'être soudees sur une plaquette de connexions
designee habituellement sous le nom de substrat.
Dans ces machines, telles que, par exemple, celle
qui a ete decrite et representee dans le brevet français no.
2,205,800, un support mobile, monte sur des elements de
coulisse et muni a l'une de ses extrêmites d'une tête de
soudure, est deplace sous l'action d'un moteur d'entra~nement
couple audit support mobile par l'intermediaire, soit d'un
mecanisme a cremaillère et vis sans fin, soit d'un mecanisme
à came et levier oscillant, afin de permettre a la tête de
soudure d'être amenee au contact des pieces a souder.
L'obtention de soudures de bonne qualite exige
qu'une pression suffisante soit exerc~e par la tête de soudure
sur les pieces à souder pendant l'operation de soudure.
Toutefois, cette pression ne doit pas exceder une valeur limite
predeterminee, afin d'eviter que les substrats ou les micro-
plaquettes de circuits integres se trouvent deteriores par
suite d'une pression excessive. C'est pourquoi, dans ces
machines, il est necessaire que la force avec laquelle la tête
de soudure se trouve appliquee sur les pièces à souder reste
comprise entre deux valeurs limites predeterminees. Dans la
machine faisant l'objet du brevet susmentionne, cette force
est fournie par une lame de ressort qui, assurant la liaison
entre la tige à cremaillere et le support, subit une deformation
_ 1 _ ~
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à partir du moment où, le moteur etant commande pour d~placer
la tête de soudure vers les pièces a souder, cette tête se
trouve stoppee dans son mouvement par ces p;èces. Toutefois
cette solution ne donne pas entière satisfaction du fait que
la force avec laquelle la tête de soudure est appliquee sur
les pieces ~ souder depend de l'amplitude de la deformation
de la lame et qu'il est difficile d'ajuster cette amplitude
: avec precision pour que cette force reponde a la condition
exprimee plus haut. D'autre part, etant donne que, dans la
machine du brevet susmentionne, cette tête de soudure doit, en ~ --. .
outre, au cours de son deplacement, s'engager dans une matrice
de decoupage disposee sur son trajet et exercer un effort
suffisant pour sectionner les conducteurs d'interface d'une ~- -
micro-plaquette qui a ete prealablement amen~e sur cette -:
matrice afin de detacher cette micro-plaquette du ruban sur
,
: lequel elle etait montee, cette solution necessite des reglages
extrêmement delicats et se r~vèle alors particulièrement
: co~teuse.
La presente invention remedie à ces inconvenients et
propose un dispositif qui, commandant le deplacement d'un
levier oscillant, permet à ce levier d'exercer une force de
valeur predeterminee sur une pièce placee sur son trajet,
cette pièce pouvant être constituee, par exemple, par un
support mobile muni d'une tête de soudure.
Un objet de l'invention concerne un dispositif pour .
commander le deplacement, dans un premier sens, puis dans ~- -
: l'autre, d'un levier, dit levier principal, monte pivotant sur
un axe, ce dispositif comprenant une came fixee sur l'arbre - -
d'un moteur d'entratnement, ledit dispositif ~tant caracterise
en ce que l'action de la came sur ce levier principal s'effectue
par l'intermediaire d'un mecanisme de transmission comprenant:
~,
,
~ O 53 ~79
- un levier auxiliaire qui, articul~ autour d'un axe
dispose parallèlement à l'axe du levier principal, est place
au contact de ladite came,
- des moyens à ressort intercales entre ces deux leviers
et etablis pour solliciter le levier principal selon son premier
sens de deplacement,
- des moyens de retenue fixes sur ces leviers pour
empêcher le levier principal, sollicit~ par lesdits moyens à
ressort, de s'ecarter au-delà d'une position predeterminee par
rapport à la position du levier auxiliaire,
- et des moyens de tarage associes auxdits moyens a
ressort pour ajuster à une valeur predeterminee la force
d'interaction exercee par ces moyens a ressort sur les deux
leviers,
grâce a quoi, si le levier principal, au cours de son
premier sens de deplacement consecutif au mouvement de rotation
de la came, se trouve stoppe par une piece disposee sur son
trajet, la force exercee par ce levier principal sur cette
pièce est au moins egale à ladite valeur pred~terminee
: 20 multipliee par le rapport de la distance qui separe l'axe du
levier principal du point où ladite force d'interaction
s'exerce sur ce levier, à la distance qui separe ce même axe
du point où ce levier est en contact avec ladite pièce.
D'autre objets et avantages de l'invention appa-
raftront dans la description suivante, donnee à titre
d'exemple non limitatif, et en se referant aux dessins
annexes qui montrent:
Figure 1, une vue en elevation d'une partie d'une
machine comportant deux dispositifs de commande realises
selon l'invention,
Figure 2, une vue en plan de la partie de la machine
qui a ete representee sur la figure 1,
-- 3
~O 5~ ~79
Figure 3, une vue en coupe, suivant 3-3 de la
figure 1,
Figure 4, une vue schematique destinee a montrer
les dispositions principales d'un dispositif de commande
etabli selon l'invention,
Figure 5, une variante de realisation du dispositif
de commande de l'invention,
Figure 6, une vue en perspective montrant une autre
forme de realisation du dispositif de commande de l'invention. -
La machine dont une partie a ete representee sur
les figures 1, 2 et 3, est destinee, d'une part a sectionner
les conducteurs d'interface d'une micro-plaquette de circuit
integre prealablement montee sur un ruban souple, afin de
detacher cette micro-plaquette dudit ruban et de la placer
ensuite sur un substrat, d'autre part, a souder cette micro-
plaquette sur le substrat. Ces deux operations sont realisees
successivement dans la machine, au moyen de deux outils, a
savoir un outil de decoupe et de transport, et un outil de
soudure. Ces deux outils qui sont de structures très voisines
n'ont pas ete representes sur les figures 1 et 2 pour la raison
qu'ils ne font pas partie de l'invention. Toutefois, pour les
besoins de l'explication, on a represente schematiquement, en
traits mixtes, sur la figure 3, la structure du plus complexe
de ces deux outils, c'est a dire de l'outil de decoupe et de
transport. Si on se refere alors a la figure 3, on voit que
cet outil est constitue, pour l'essentiel, d'une tige-
support 10 qui, passant au travers de deux trous pratiques
respectivement dans deux plaques fixes 11 et 12, peut coulisser
verticalement. Cette tige-support 10 porte à son extrêmite ~-
inferieure une tête de decoupe 13, qui lorsque la tige-support
descend, passe au travers d'une matrice de decoupage 14 pour
~ S 3'~'~9
venir au contact d'un substrat 15 place sur une plaque hori-
zontale 16. Dans la position representee sur la figure 3,
la tige-support 10 et la tête de decoupe 13 sont normalement
maintenus eloignes du substrat 15, au-dessus de la matrice 14,
sous l'action d'un ressort de compression 17 monte entre la
plaque 12 et un collier 18 fixe sur la tige-support 10, comme
le montre la figure 3. Dans ces conditions, si, après avoir
positionne sur la matrice de decoupage 14 une micro-plaquette
de circuit integre montee sur un ruban, on abaisse la tige-
support 10 d'une maniere qui sera indiquee plus loin, la tête
de decoupe 13 sectionne, en s'engageant dans la matrice 14,
les conducteurs d'interface de cette micro-plaquette. Cette
micro-plaquette se trouve ainsi detachee du ruban et est alors
transportee par la tête 13 jusqu'a ce qu'elle arrive au contact
dusubstrat 15. On n'insistera pas davantage sur la structure
de cet outil de decoupe et de transport du fait que cette
structure est analogue a celle qui a ete decrite dans le
brevet francais no. 2,205,800, avec toutefois cette difference
que la tête 13 ne realise plus, dans le cas present, que les
. 20 fonctions de decoupe et de transport, et que, n'ayant pas a
- effectuer d'operations de soudure, elle n'est soumise a aucun
echauffement par effet Joule. Le substrat 15, sur lequel la
micro-plaquette a ete ainsi placee, est alors positionne sous
un outil de soudure dont la structure est analogue à celle
de l'outil de decoupe et de transport que l'on vient de decrire,
a cette difference p~es que cet outil de soudure ne comporte
pas de matrice de decoupage, et que la tête qui est montee a
l'extrêmite de sa tige-support est, apres avoir ete amenee au
contact de la micro-plaquette du substrat, chauffee au moyen
d'un courant electrique, afin de permettre aux conducteurs
d'interface de cette micro-plaquette d'être soudes sur les
~ 5 -
,
.
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plages de contact du substrat d'une maniere analogue à celle
qui a ete accessoirement d~crite dans le brevet français sus-
mentionne.
On va maintenant decrire, en se ref~rant aux figures
1, 2 et 3, la structure du dispositif de commande qui permet
d'actionner l'outil de soudure dont on vient de parler. Ce
dispositif de commande, designê par la reference 100 sur la
figure 1, est dispose entre deux plaques-supports verticales
20 et 31 qui sont maintenues ecartees l'une de l'autre au
moyen de quatre entretoises 22, 23, 24 et 25. Sur la figure 1,
la plaque-support 21 n'a pas ete representee, afin de mieux ~ -
faire voir certains details de realisation du dispositif 100,
mais son contour a ete indique par une ligne tracee en traits
mixtes. Le dispositif de commande 100 comprend un levier
oscillant 101 qui sera designe par la suite sous le nom de
levier principal et qui est articule sur un axe horizontal 102
fixe sur la plaque-support 20. Le dispositif 100 comprend en
outre une came 103 qui est montee sur l'arbre 104 d'un moteur
electrique 105 lui-même fixe sur la plaque-support 21, comme
le montrent les figures 2 et 3. Sur la figure 1, ce moteur
electrique 105 n'a pas ete represente afin d'eviter de sur-
charger inutilement le dessin, et, dans ce même but, l'arbre
104 et la came 103 ont, sur cette même figure, ete schemati-
; quement representes par une ligne en traits mixtes. La
figure 1 montre alors que, dans l'exemple decrit, cette came
103 est constituee par un excentrique. Cette came 103 ne se
trouve pas en contact avec le levier principal 101 et son
action sur celui-ci s'effectue par l'intermediaire d'un meca-
nisme de transmission qui va être decrit en detail ci-apres.
Ce mecanisme de transmission comprend un levier
oscillant 106 qui sera designe par la suite sous le nom de
, ,' ~ :
lOS3~79
levier auxiliaire et qui est articule a l'une de ses extrê-
mites sur un axe horizontal 107 fixe sur le levier principal
101. Dans l'exemple decrit, cet axe 107 est place, preferen-
tiellement, a proximite de l'axe 102, comme le montrent les
figures 1 et 3. Le levier auxiliaire 106 est muni, à son
autre extrêmite, d'une butee reglable qui est constituee,
comme on le voit sur la figure 1, par une vis 108 qui est
engagee dans un trou taraude du levier 106 et qui peut être
bloquee en position au moyen d'un contre-ecrou 109. Le levier
principal 101 est pourvu d'une piece de butee 110 sur laquelle
la vis 108 est maintenue en appui sous l'action d'un ressort
de traction 111 dont l'une des extrêmites est fix~e sur un
goujon de fixation 112 solidaire du levier 101 et dont l'autre
extrêmite est attachee a une tige d'accrochage 113, cette
tige 113 passant librement au travers d'un trou pratique dans
le levier 106 et ~tant retenue par une douille 114 vissee sur
une partie filetee de cette tige. Dans ces conditions, on
peut, en tournant la douille 114, tendre plus ou moins le
ressort de traction 111, si bien que la force d'interaction
qu'exerce ce ressort 111 sur les leviers 101 et 106 peut être
ajustee avec precision, a une valeur de tarage T qui sera
definie plus loin.
On considerera que, dans l'exemple decrit, cette
force est de l'ordre de 900 grammes. La figure 1 montre ~
encore que le levier auxiliaire 106 est muni d'un galet 115 : .
qui est maintenu au contact de la came 103, sous l'action
exercee d'une part par le poids de l'ensemble qui se trouve
articule autour de l'axe 102, d'autre part, par un ressort
de rappel 116 tendu entre un point du levier principal 101 et :~
un goujon de fixation 117 fixe sur la plaque-support 20. Il
faut d'ailleurs signaler que la force qui est exercee par ce
- , :
. . .
.
. . . . . . ........... .
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ressort 116 est negligeable par rapport à celle qui est exercee
par le ressort 111, si bien que la vis 108 reste normalement
maintenue au contact de la piece de butee 110.
Si on se refere maintenant aux figures 1 et 3, on
voit que le levier principal 101 est muni en outre d'un galet
118 au contact duquel est place un autre galet 119 lui-même
place a l'une des extrêmites d'un levier intermediaire 120
articule sur un axe horizontal 121 loge dans une ouverture 122
de la plaque-support 20. Le levier intermediaire 120 traverse
ainsi la plaque-support 20 et son autre extrêmite se trouve en
contact avec la tige-support 10 de l'outil de soudure. On
rappelle a ce sujet que la structure de cet outil de soudure
est analogue a celle qui a ete representee sur la figure 3, a
cette difference essentielle que cet outil de soudure ne
comporte pas de matrice de decoupage 14. Un ressort de
traction 123, de faible tension, monte entre le levier inter-
mediaire 120 et une plaquette d'attache 124 fixee sur la plaque-
support 20, permet au galet 119 d'etre maintenu au contact du
galet 118.
Sur la figure 1, la came 103 est representee dans :
sa position de point mort bas, ce qui revient a dire que le
galet 115 et le levier auxiliaire 106 se trouvent chacun dans
leur position la plus proche de l'arbre 104. Tant que l'arbre
104 ne tourne pas, le levier auxiliaire 106 reste immobile.
Le levier principal 101, soumis ~ la force d'interaction
qu'exerce le ressort 111 sur les leviers 101 et 106, est bien
sollicite a se deplacer, dans le sens qui, sur la figure 1,
a ete indique par une fleche F, mais il en est empêche par la
vis 108 qui se trouve en contact avec la piece de butee 110,
et il reste alors, par rapport au levier auxiliaire 106, dans
une position definie par le reglage de la vis 108.
, -
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Si, maintenant, on excite le moteur 105 au moyend'un courant electrique de maniere a faire tourner l'arbre 104
dans le sens qui est indiqué par une fleche R sur la figure 1,
le galet 115, repousse par la came 103, se deplace dans le
sens de la flèche F, entra~nant dans son mouvement l'ensemble
constitue par le levier auxiliaire 106, la vis 108, le contre-
ecrou 109, la tige 113 et la douille 114. Le levier principal
101 est alors soumis a la force d'interaction exercee par le
ressort 111, cette force etant appliquee sur le goujon de
fixation 112 et ayant, tant que la vis 108 reste appliquee sur
la pièce de butee 110, une intensite egale a la valeur de
tarage T dont on a parle plus haut. Si on designe par D la
distance qui separe ce goujon 112 de l'axe d'articulation 102
du levier principal, le moment de cette force par rapport a
cet axe 102 est donne par:
M = T.D
Le levier principal 101, sollicite par cette force
d'interaction se deplace dans le sens de la fleche F. Au
cours de ce deplacement, le galet 118 souleve l'extrêmite du
levier 120 qui est munie du galet 119, si bien que ce levier
120 pivote autour de son axe 121 tfigure 3) et oblige la tige-
support 10 a descendre en comprimant legerement le ressort 17.
La force d'interaction T est ajustee a une valeur telle que la
vis 108 du levier 106 (figure 1) reste appliquee sur la piece
de butee 110, aussi longtemps que la tête de soudure 13
~figure 3) qui est montee a l'extrêmite de la tige 10 n'est
pas stoppee dans son mouvement de descente. Il en resulte alors
que la force P qu'exerce le galet 118 sur le galet 119 (figure . ~:-
1) est telle que son moment par rapport a l'axe 102, est egal ~ ;
au moment de la force d'interaction T par rapport a ce même
axe. Si D' designe la distance qui separe cet axe 102 du
.
. . .
. ... ~ . . .
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point de contact C des deux galets 118 et 119, cette force P
est donc définie par:
P.D' = T.D
c'est à dire par:
P = T.DD,
Il y a lieu de signaler ici que, ainsi qu'on peut
le voir sur la figure 3, la distance qui separe l'axe 121 de
l'axe d'articulation du galet 119 est sensiblement egale à
celle qui separe ce même axe 121 du point K où la tige-support
10 est en contact avec le levier 120. Dans ces conditions,
la force qu'exerce le levier intermediaire 120 sur la tige-
support 10 est sensiblement egale 3 P.
Le mouvement de descente de la tête de soudure 13 se
poursuit jusqu'au moment où celle-ci arrive au contact d'une
15 micro-plaquette de circuit integre prealablement positionnee --
sur le substrat 15. A ce moment-la, la tige-support 10 se
-~ trouve stoppee, bloquant ainsi le mouvement des leviers 120
et 101. Ce blocage se produit un peu avant que la came 103 -
n'atteigne sa position de point mort haut, c'est à dire un peu
avant que l'arbre 104 n'ait accompli une rotation de cent
quatre-vingts degres. Dans ces conditions la came 103,
entrafnee par l'arbre 104, continue de deplacer le levier
auxiliaire 106 dans le sens de la flèche F. Du fait que le
levier principal 101 reste immobile, ce levier auxiliaire 106 -~
se deplace donc par rapport au levier principal, si bien que
la vis 108 s'ecarte de la pièce de butee 110 sur laquelle elle
etait jusque la appliquee. Ce deplacement a pour effet de
tendre davantage le ressort de traction 111, si bien que la
force d'interaction entre les leviers 101 et 106 augmente,
cette force atteignant une valeur maximum Tm au moment ou la
came 103 arrive en position de point mort haut. Il en resulte
- 10 -
.~ . ~ . , : : '
,
1053479
que la force qu'exerce le galet 118 sur le galet 119 augmente,
de même que celle qu'exerce le levier 120 sur la tige-support
10, la valeur maximum Pm atteinte par cette force, au moment
où la came 103 est en position de point mort haut, etant donnee
par:
Pm = Tm.D,
On peut d'ailleurs remarquer que cette valeur Pm
depend de celle de Tm, c'est à dire de l'elongation subie par
le ressort 111 lorsque le levier, auxiliaire 106 s'ecarte du
levier principal 101. Il est possible, dans ces conditions,
en reglant prealablement, au moyen de la vis 108, la position
du levier 106 par rapport à celle du levier 101, d'ajuster
cette valeur Tm, et par suite de Pm, de telle manière que la
pression avec laquelle la tête de soudure 13 est appliquee sur --
la micro-plaquette de circuit integre reste inferieure à une
valeur limite susceptible de provoquer une deterioration de ~ ~
cette micro-plaquette ou du substrat. ~ :
On comprend, à la suite des explications qui ~-
viennent d'être donnees, que la force qu'exerce le levier 120
sur la tige support 10, reste comprise entre les valeurs P et
Pm, les variations de cette force se produisant pendant le ~
temps où la tete 13 se trouve en contact avec la micro-pla- .
quette. La came 103 qui, à partir de sa position de point :~
mort haut, continue à être entra~nee par l'arbre 104, laisse ~-
maintenant le levier 106 se deplacer en sens inverse de la
flèche F, sous l'action du ressort 111. Le levier 101 reste
immobile jusqu'au moment où la vis 108 revient s'appliquer
contre la piece de butee 110. A partir de ce moment-la
l'ensemble constitue par les deux leviers 101 et 106 se
deplace en sens inverse de la flèche F, sous l'effet du poids
de l'ensemble et de l'action de rappel exerc~e par le ressort
. ~ . ' ~ .
lOS3479
116. De ce fait, le galet 118 laisse redescendre l'extrêmite
du levier 120 qui est munie du galet 119. Ce levier 120 pivote
alors autour de son axe 121, sous l'action du ressort 123,
laissant ainsi la tige-support 10 remonter sous l'effet du
ressort de compression 17. Le mouvement de remontee de cette
tige-support et de la tête 13 qu'elle porte se poursuit jusqu'
au moment où la came 103 est revenue à nouveau dans sa position
de point mort bas.
On va maintenant decrire, en se ref~rant aux figures
1 et 2, la structure du dispositif de commande qui permet
d'actionner l'outil de decoupe et de transport. Ce dispositif
de commande, designe par la reference 200 sur la figure 1, est
d'une constitution analogue à celle du dispositif de commande
100 et chacune des pièces qui le constituent est designee par
une r~ference obtenue en substituant le chiffre 2 au chiffre
des centaines de la reference qui, dans le dispositif de comman-
de 100, designe une pièce analogue. Ainsi, le levier principal
du dispositif 200 est designe par la reference 201, l'axe
autour duquel pivote ce levier 201 est designe par 202 etc
De même, au levier auxiliaire 106 du dispositif 100 correspond,
dans le dispositif 200, le levier auxiliaire 206, ce levier 206
venant s'appuyer, au moyen d'un galet non represente, contre
une came 203 montee sur l'arbre 204 d'un moteur electrique 205
fixe lui-même sur la plaque-support 21 comme le montre la
figure 2. Ce levier 206 est muni d'une vis 208 qui, analogue
à la vis 108 du levier 106, est sollicitee en butee contre une
pièce de butee 210 solidaire du levier 201, sous l'action d'un
ressort de traction qui, fixe d'une manière analogue à celle -
du ressort 111, n'a pas ete montre sur les dessins pour des
raisons de simplification. On indiquera seulement que l'une
des extrêmites de ce ressort est fixee sur un goujon 212 soli-
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daire du levier 201.
La figure 1 montre que le levier principal 201 est
muni d'un galet 218 qui se trouve au contact d'un autre galet
219 monte lui-même a l'une des extrêmités d'un levier inter-
mediaire 220 analogue au levier 120. Ce levier intermediaire
220 qui traverse, comme on peut le voir sur la figure 2, la
plaque-support 20, est articule autour d'un axe 221 et son
autre extrêmite se trouve en contact avec la tige-support d'un
outil de decoupe et de transport dont la structure a ête
decrite plus haut en se referant à la figure 3.
Le dispositif de commande 200 comporte encore, comme
on peut le voir sur la figure 2, un levier auxiliaire supple- ~-
mentaire 306 qui est articule sur l'axe 207, cet axe 207 etant
ainsi l'axe d'articulation commun aux leviers auxiliaires 206
et 306. Ce levier 306 qui sera appele second levier auxiliaire
dans la suite du texte est muni d'une vis 308 (figure 1), qui
analogue a la vis 208 du levier 206, est sollicitee en butee ~-
contre la piece de butee 210, sous l'action d'un ressort de
traction 311 dont l'une des extrêmites est fixee sur le goujon :-
212 et dont l'autre extrêmite est attachee a une tige d'accro- ~ -
chage 313 qui, traversant le levier 306, est retenue par une
douille 314 analogue aux douilles 114 et 214. Ainsi que le
montre la figure 2, l'arbre 204 du moteur 205 est pourvu d'une
seconde came 303 sur laquelle le levier 306 peut venir s'appuy-
er au moyen d'un galet 315 (figure 1). La figure 1 montre
que la came 203 a un profil identique a celui de la came 103, :
c'est à dire qu'elle est constituee par un excentrique, alors
que la came supplementaire 303 a un profil qui se differencie
de celui de la came 203 par la presence d'un meplat M realise
sur la partie de l'excentrique qui se trouve au voisinage de
son point mort haut.
'
- : ' : .. . :
1053~79
Sur la figure 1, la came 203 est represent~e dans sa
position de point mort haut. Si, à partir de cette position,
on excite le moteur 205 pour faire tourner l'arbre 204 de
cent-quatre vingts degres, les cames 203 et 303 qui sont fixees
sur cet arbre 204 se retrouvent alors toutes les deux en posi-
tion de point mort bas. Dans cette dernière position, le
second levier auxiliaire 306 est appuye, par l'intermediaire
de son galet 315 contre la came 303, tandis que le levier
auxiliaire initial 206 est appuye, par l'intermediaire d'un
galet analogue, contre la came 203. Si, lorsque les cames 203
et 303 se trouvent toutes les deux en position de point mort
bas, on excite le moteur 205 pour faire tourner l'arbre 204,
ces deux galets, repousses par les cames 203 et 303, se depla-
cent en entra~nant les leviers auxiliaires 206 et 306 sur
lesquels ils sont respectivement montes. Le levier principal -
201 est alors soumis à une force qui est la resultante vecto-
rielle des deux forces d'interaction exercees respectivement,
par le ressort 311 et par le ressort de traction analogue du
levier 206, ces deux forces etant appliquees sur le goujon 212
et ayant, tar.t que les vis 208 et 308 restent appliquees sur
la pièce de butee 210, des intensites respectivement egales
aux valeurs de tarage T2 et T3 de ces deux ressorts de
traction. Dans ces conditions, le levier principal 201 est
soumis à la force motrice resultante.
Tr ~ T2 + T3 -~
En particulier, si ces deux valeurs de tarage ont
chacune la même valeur T que celle du ressort de traction 111,
cette force motrice est egale à:
Tr = 2T
Sous l'action de cette force, le levier principal 201
se deplace et son galet 218 soulève le galet 219, obligeant
- 14 -
1053~79
ainsi le levier 220 a pivoter, la force P excercee par le galet
218 sur le galet 219 étant donnee par la relation:
P = Tr.D,
dans laquelle D represente la distance qui separe le goujon 212
de l'axe 202 et D' represente la distance qui separe cet axe
202 du point ou les galets 218 et 219 se trouvent en contact.
Le levier intermediaire 220, pivotant autour de son axe 221, -
fait descendre la tige-support de l'outil de decoupe et de
transport, la force excercee par ce levier 220 sur cette tige-
support etant sensiblement egale a P, c'est a dire 3 :
(T2 ~ T3).D,. Dans le cas particulier ou les valeurs de tarage
des ressorts de traction des leviers auxiliaires 206 et 306 ~. -
sont chacune egales a T, la force ainsi excercee par le levier
220 sur cette tige support est alors sensiblement ~gale a ~.
2T.-, . On peut remarquer dans ces conditions que cette force
est bien superieure a la force exercee par le levier inter-
mediaire 120 sur la tige-support de l'outil de soudure et que,
dans le cas particulier precite, sa valeur est double de celle
excercee par ce levier 120. On comprend alors que, lorsque la
tête de decoupe qui est montee a l'extrêmite de la tige-support
de l'outil de decoupe et de transport arrive au contact d'une
micro-plaquette de circuit integre prealablement positionnee
sur la matrice de decoupage 14 (figure 3), la force qu'exerce
cette tête sur les conducteurs d'interface qui relient cette
micro-plaquette au ruban sur lequel elle est montee, est suffi-
sante pour sectionner ces conducteurs lors de l'engagement de
la tête dans cette matrice. La micro-plaquette qui est ainsi
detachee du ruban reste cependant maintenue au contact de cette
tête, d'une maniare connue, par exemple par aspiration pneuma-
tique, et elle est ainsi transportee par cette tête en direc-
tion du substrat au fur et a mesure de la descente de la tige-
- ' .' " ' "' ' ' .. ' ,' .
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support de l'outil de decoupe et de transport. L'arbre 204
(figure 1) continuant a tourner, il arrive un moment ou le
galet 315 du levier 306 quitte la partie excentrique de la
came 303. A ce moment-la, ce galet 315 ne peut venir s'appli-
quer sur le meplat M de cette came, du fait que le galetcorrespondant du levier 206 continue à être repousse par la
came 203, et que ce levier 206, continuant a s'ecarter de
l'arbre 204, entra~ne dans son deplacement le levier principal
201, ce levier principal 201 repoussant alors le levier auxili-
aire 306, par l'intermediaire de la piece de butee 210 et de
la vis 308, ce qui empêche le galet 315 de venir au contact
du meplat de la came 303. Dans ces conditions, l'intensite
de la force qui s'exerce sur le goujon 212 n'est plus egale
qu'a la valeur de tarage T2 du ressort de traction du levier
auxiliaire 206. Il en resulte que la force qu'exerce lelevier 220 sur la tige-support de l'outil de decoupe et de
transport devient sensiblement egale à T2.DD, , soit encore
dans le cas particulier où T2 = T, a la même valeur T.-,
que celle de la force exercee par le levier intermédiaire 120
sur la tige-support de l'outil de souduret
Le mouvement de descente de la tête de decoupe et de
transport se poursuit jusqu'au moment ou la micro-plaquette
qui est transportee par cette tête arrive au contact du substrat.
A ce moment-la, la tige-support sur laquelle est fixee cette
tête est stoppee, ce qui bloque le mouvement des leviers 220
et 201. Ce blocage se produit un peu avant que la came 203
n'atteigne sa position de point mort haut. De ce fait, cette
came 203 entratnee par l'arbre 204, continue a ecarter le
levier auxiliaire 206, obligeant ainsi la vis 208 ~ s'ecarter
de la pièce de butee 210 sur laquelle elle etait jusqu'ici
appliquee. Le ressort de traction qui est monte entre le
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~053~79
levier 206 et le goujon 212 du levier principal 201 est alors
soumis a un allongement, ce qui a pour effet d'augmenter la
force d'interaction qui s'exerce entre les deux leviers 201
et 206, cette force atteignant une valeur maximum Tm au moment
où la came 203 arrive en position de point mort haut. Il en
resulte que la force qu'exerce le galet 218 sur le galet 219
augmente, de même que celle qu'exerce le levier 220 sur la
tige-support de l'outil de decoupe et de transport, la valeur
maximum PM atteinte par cette force, au moment Oa la came 203
arrive en position de point mort haut, etant egale a Tm.~
Ainsi, la force qu'exerce le levier 220 sur cette
tige-support, pendant le temps ou la micro-plaquette est appli- ~
quee par la tête sur le substrat, reste comprise entre une :
valeur minimum T2.D, et une valeur maximum Tm -, , cette
valeur minimum assurant un bon maintien de la micro-plaquette
sur le substrat, même lorsque la tête, en remontant, cesse
d'appliquer cette micro-plaquette sur le substrat, et la valeur .~ .
maximum etant ajustee, grâce a un reglage prealable au moyen
de la vis 208, de manière a eviter une deterioration de la
micro-plaquette ou du substrat par suite d'une pression exces-
sive.
La came 203 qui, a partir de sa position de point
mort haut, continue a être entrafnee par l'arbre 204, laisse
maintenant le levier 206 se deplacer en sens inverse, sous
l'action du ressort qui esttendu entre ce levier 206 et le
goujon 212. Le levier 201 reste immobile jusqu'au moment ou
la vis 208 revient a nouveau s'appliquer contre la piece de ~ .
butée 210. A partir de ce moment-l~, l'ensemble constitue par --
les deux leviers 201 et 206 est ramene vers sa position de
depart, sous l'action d'un ressort de traction, qui 'tendu
entre le levier principal 201 et un goujon fixe sur la plaque-
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ressort 20, joue un rôle analogue à celui du ressort 116. Au
cours de ce deplacement du levier 201, le galet 218 laisse
redescendre l'extrêmite du levier 220 sur laquelle est montee
le galet 219. Ce levier 220 pivote autour de son axe 221,
sous l'action d'un ressort analogue au ressort 123, laissant
ainsi la tige-support de l'outil de d~coupe et de transport
remonter sous l'effet de son ressort de compression. Le mouve-
ment de remontee de cette tige-support se poursuit jusqu'au
moment ou la came 203 est revenue dans sa position de point
mort bas. On peut remarquer, en se referant a la figure 1,
que, pendant que la came 203 revient de sa position de point
mort haut a sa position de point mort bas, la came 303 qui est
entratnee par l'arbre 204, en même temps que la came 203 finit
par contacter a nouveau le galet 315 du levier auxiliaire 306,
ce qui permet a cette came 303 de repousser ce galet 315
lorsque, par la suite, cette came est, a partir de sa position
de point mort bas, entratnee a nouveau par l'arbre 204.
La figure 4 est une vue schematique d'un dispositif
de commande simplifiee, cette vue etant destinee a montrer les
dispositions principales de l'invention. Si on compare le
dispositif de commande qui est reprêsente sur cette figure au
dispositif de commande qui a ete decrit plus haut et qui permet
d'actionner l'outil de soudure, on voit que les organes du
dispositif de la figure 4 qui remplissent la même fonction que
les organes analogues du dispositif de commande decrit plus
haut, ont ete designes par la même reference. Sur la figure 4,
on reconnatt ainsi le levier principal 101 qui est articule sur
l'axe 102, la came 103 qui est fixee sur l'arbre 104, le levier
auxiliaire 106 qui, articule autour de l'axe 107 dispose paral-
lelement à l'axe 102, se trouve au contact de la came 102, les
moyens ~ ressort 111 qui, intercales entre les leviers 101 et
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106, tendent à deplacer le levier principal 101 dans le sens
de la flèche F et les moyens de tarage (tige filetee 113 et
douille 114) qui permettent d'ajuster la force d'interaction
qu'exercent ces moyens a ressort sur les deux leviers. Sous
l'action des moyens 111, le levier principal 101 tend bien a
se deplacer dans le sens de F, mais il en est empêche par des
moyens de retenue (but~e 110) qui le retiennent dans une posi-
tion predeterminee par rapport a la position du levier auxili-
aire 106. Ce levier principal 101, qui dans le cas de la
figure 1, servait a deplacer un levier 120, deplace -tci une
pièce mobile A disposêe sur son trajet. On ne decrira pas le
fonctionnement de ce dispositif de commande pour la raison que
ce Fonctionnement est analogue a celui qui a ete d~crit plus
haut.
La figure 5 est une variante de realisation d'un
dispositif de commande etabli selon l'invention. Cette r~ali-
sation se distingue de celle representee sur la figure 4 par
le fait que les moyens a ressort qui, dans la figure 4, etaient
formes d'un ressort de traction 111, sont constitues, dans le ~ -
cas de la figure 5, par un ressort de compression 511 qui,
guide par une tige filetee 513 solidaire du levier principal
lOl reste comprime entre le levier auxiliaire 106 et un ecrou
514 visse sur la tige 413, cette tige traversant librement le -- --
levier 106, comme on peut le voir sur la figure 5. On peut
remarquer que, dans chacun des dispositifs de commande qui
sont representes sur les figures 4 et 5, le levier auxiliaire
106 est place, par rapport a la came 103, dans une position
telle que, pousse par cette came 103 lorsque celle-ci est
entra~nee en rotation 3 partir de son point mort bas, il se
deplace dans le même sens que celui selon lequel se deplace
la piece mobile A lorsqu'elle est poussee par le dispositif de
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- . , -
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commande qui lui est associe. On peut remarquer en outre que,dans chacun de ces dispositifs, les moyens à ressort (ressort
111 ou ressort 511) qui sont intercales entre les leviers 101
et 106 agissent sur le levier principal 101 de telle maniere
S que celui-ci est sollicite a se deplacer dans le sens de la
flèche F, c'est a dire dans le sens dans lequel se deplace le
levier 106 lorsqu'il est pousse par la came 103.
La figure 6 represente une variante de realisation -
d'un dispositif de commande qui comporte quatre leviers auxili-
aires 106, 206, 306 et 406 articules sur un même axe 107, .
chacun de ces leviers auxiliaires etant commande par l'une --~
respective de quatre cames 103, 203, 303 et 403 fixees sur un
même arbre 104. Quatre ressorts 111, 211, 311 et 411 sont -
montes chacun entre l'un respectif de ces quatre leviers et
un levier principal 101 qui est articule autour d'un axe 102
parallele a l'axe 107. Ces ressorts qui, dans l'exemple re-
presente sur la figure 6, sont des ressorts de traction, solli-
citent le levier principal 101 a se deplacer dans le même sens
que celui selon lequel se deplacent les leviers auxiliaires
lorsque ceux-ci sont pousses par leurs cames respectives. Une
piece de butee 110, fixee sur le levier 101, permet a ce levier
101 d'être maintenu normalement dans une position predeterminee
par rapport aux leviers auxiliaires, ces derniers etant norma-
lement appliques contre la piece de butee 110. La force
d'interaction exercee par chaque ressort peut être ajustee a
une valeur predeterminee, soit respectivement Tl, T2, T3 ou
T4 pour chacun de ces ressorts grâce a des moyens de tarage
analogues a ceux representes sur la figure 4, cet ajustement
etant obtenu en agissant sur chacune de quatre douilles 114,
214, 314 et 414 associes chacune a l'un respectif des ressorts
111, 211, 311 et 411. Il y a lieu de signaler que les cames
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103, 203, 303 et 403 qui ont l'allure generale d'excentriques
sont parfaitement alignees les unes par rapport aux autres sur
l'axe 104 et que certaines de ces cames peuvent presenter des
meplats, tels que ceux qui, sur la figure 6, sont references
M et N, ces meplats permettent aux cames qui en sont pourvues
de cesser temporairement leur action de poussee sur leurs
leviers auxiliaires respectifs lorsque l'arbre 104 est
entra~ne en rotation. C'est ainsi, par exemple, que si, à un
moment donne, les cames 103 et 403 exercent, seules, une action
de poussee sur les leviers 106 et 406, le levier principal 101
est soumis à une force motrice resultante, qui, appliquee au
niveau des points d'attache des ressorts sur ce levier principal,
a pour intensite:
TR = Tl I T4
De même si, à un autre moment, ce sont seulement les
cames 101, 201 et 301 qui exercent une action de poussee sur
les leviers 106, 206 et 306, l'intensite de cette force -
motrice resultante devient egale à: -.
T'R = Tl I T2 ~ T3.
On voit ainsi que, en choisissant convenablement le
; nombre des cames et des leviers auxiliaires d'une part, et
la position des mêplats sur ces camesd'autre part, on peut,
par l'ajustement des valeurs de tarage des ressorts qui sont .
interposes entre le levier principal et ces leviers auxiliaires,
realiser un dispositif de commande capable d'exercer, sur une
pièce mobile A disposee sur son trajet, des efforts dont la -
valeur, parfaitement determinee en chaque point de deplacement ~ :du levier principal peut être differente d'un point a un autre
au cours de ce deplacement.
Bien entendu, l'invention n'est nullement limitee
aux modes de mise en oeuvre decrits et illustres, qui n'ont ete
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'
.
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donn~s qu'a titre d'exemp1e. ~lle comprend, au contraire,
tous les moyens constituant des equivalents techniques de
ceux d~crits et illustres, consid~r~s separ~ment ou en combi-
naison et mis en oeuvre dans le cadre des revendications qui
suivent.
