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Patent 1096032 Summary

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Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent: (11) CA 1096032
(21) Application Number: 296276
(54) English Title: DETERMINATION OF DIMENSIONAL CHARACTERISTICS OF THE SUBMERGED PART OF ICEBERGS
(54) French Title: DETERMINATION DES CARACTERISTIQUES DIMENSIONNELLES DE LA PARTIE IMMERGEE DES ICEBERGS
Status: Expired
Bibliographic Data
(52) Canadian Patent Classification (CPC):
  • 349/24
(51) International Patent Classification (IPC):
  • H04B 11/00 (2006.01)
  • B63B 38/00 (2006.01)
  • G01B 17/06 (2006.01)
  • G01S 15/88 (2006.01)
(72) Inventors :
  • DESBRANDES, ROBERT (France)
(73) Owners :
  • INSTITUT FRANCAIS DU PETROLE (France)
(71) Applicants :
(74) Agent: ROBIC, ROBIC & ASSOCIES/ASSOCIATES
(74) Associate agent:
(45) Issued: 1981-02-17
(22) Filed Date: 1978-02-01
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): No

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
77/03 101 France 1977-02-02

Abstracts

French Abstract

PRECIS DE LA DIVULGATION:
L'invention concerne un dispositif et une méthode pour
déterminer la configuration géométrique de la partie immergée
des icebergs et leur tirant d'eau dans laquelle on immerge en posi-
tion fixe au moins une ligne de transducteurs acoustiques compre-
nant au moins un organe capable d'émettre des signaux acoustiques
vers la surface de l'eau et une pluralité de récepteurs acousti-
ques. On met d'abord en état d'alerte cette ligne de transducteurs
à l'approche d'un iceberg; on commande alors à intervalles régu-
liers l'émission de signaux acoustiques à partir de l'organe
d'émission, certains de ces signaux étant réfléchis par la partie
immergée de l'iceberg et atteignant les récepteurs acoustiques;
on détecte les signaux réfléchis, on détermine leurs temps de
transit entre l'organe d'émission et certains au moins des récep-
teurs de la ligne, situés de part et d'autre dudit organe d'émis-
sion, et on en déduit les distances correspondantes parcourues
par les signaux acoustiques connaissant leur vitesse de propaga-
tion dans l'eau. On répète ensuite les étapes de commande et de
détection et on détermine un ensemble de valeurs comprenant la
valeur minimale des temps de transit, pour un même signal émis,
correspondant sensiblement au passage du point le plus bas de
l'iceberg dans un plan vertical. On déduit enfin de l'ensemble
de valeurs minimales des temps de transit, la configuration géo-
métrique de la partie immergée de l'iceberg en section par le
plan vertical, ainsi que le tirant d'eau de l'iceberg.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.

Les réalisations de l'invention, au sujet desquelles un
droit exclusif de propriété ou de privilège est revendiqué sont
définies comme il suit:
1. Méthode pour déterminer la configuration géométri-
que de la partie immergée des icebergs et leur tirant d'eau dans
laquelle on immerge en position fixe au moins une ligne de trans-
ducteurs acoustiques comprenant au moins un organe capable d'émet-
tre des signaux acoustiques vers la surface de l'eau et une plu-
ralité de récepteurs acoustiques, caractérisée par la combinaison
des étapes successives suivantes:
a) on met en état d'alerte cette ligne de transducteurs
à l'approche d'un iceberg,
b) on commande alors à intervalles réguliers l'émission
de signaux acoustiques à partir dudit organe d'émission, certains
de ces signaux étant réfléchis par la partie immergée de l'ice-
berg et atteignant les récepteurs acoustiques,
c) on détecte lesdits signaux réfléchis, on détermine
leur temps de transit entre l'organe d'émission et certains au
moins des récepteurs de la ligne, situés de part et d'autre dudit
organe d'émission, et on en déduit les distances correspondantes
parcourues par les signaux acoustiques connaissant leur vitesse
de propagation dans l'eau,
d) on répète les étapes b) et c) et on détermine un
ensemble de valeurs comprenant la valeur minimale desdits temps
de transit, pour un même signal émis, correspondant sensiblement
au passage du point le plus bas de l'iceberg dans un plan vertical,
et
e) on déduit dudit ensemble de valeurs minimales des
temps de transit, la configuration géométrique de la partie immer-
gée de l'iceberg en section par ledit plan vertical, ainsi que le
tirant d'eau de l'iceberg.
2. Méthode selon la revendication 1, caractérisée en
ce qu'on détermine en outre sensiblement le trajet de l'iceberg,
par rapport à la ligne des transducteurs, par la combinaison des
étapes suivantes:
a) on émet les signaux acoustiques à intervalles
réguliers, successivement à partir d'une pluralité d'organes d'émis-
sion régulièrement espacés le long de la ligne,
b) on détermine, pour chaque signal émis, s'il existe
une valeur minimale du temps de transit de ce signal entre l'or-
gane d'émission et un récepteur de la ligne et on produit un
signal représentant l'abscisse, repérée sur la ligne de trans-
ducteurs, de la médiatrice du segment reliant ce récepteur à
l'organe d'émission,
c) on détermine, pour chaque signal émis, la valeur
de la composante de la vitesse de l'iceberg dans une direction
sensiblement perpendiculaire à la ligne de transducteurs et on
produit un signal d'ordonnée, représentant la distance séparant
l'iceberg de la ligne de transducteurs lors de l'émission dudit
signal acoustique, par sommation des produits des valeurs succes-
sivement déterminées de ladite composante de la vitesse, par
l'intervalle de temps entre deux émissions successives, et
d) on détermine, point par point, le trajet de l'ice-
berg par enregistrement des points ayant pour coordonnées les
abscisses et ordonnées obtenus dans les étapes b) et c).
3. Dispositif pour déterminer la configuration géo-
métrique de la partie immergée des icebergs et leur tirant d'eau,
caractérisé par la combinaison des éléments suivants:
a) au moins une ligne de transducteurs acoustiques im-
mergés en position fixe comprenant au moins un organe capable
d'émettre des signaux acoustiques vers la surface de l'eau et une
pluralité de récepteurs acoustiques,
16
b) des moyens de mise en alerte de cette ligne de
transducteurs à l'approche d'un iceberg,
c) des moyens, reliés auxdits moyens de mise en alerte,
pour commander à intervalles rapprochés l'émission de signaux
acoustiques à partir dudit organe d'émission, certains de ces
signaux étant réfléchis par la partie immergée de l'iceberg et
atteignant les récepteurs acoustiques,
d) des moyens de détection desdits signaux réfléchis
et des moyens de détermination de leur temps de transit entre
l'organe d'émission et certains au moins des récepteurs de la
ligne, situés de part et d'autre dudit organe d'émission, ces
temps de transit étant proportionnels aux distances parcourures
dans l'eau par lesdits signaux acoustiques réfléchis, les dif-
férents ensembles de temps de transit ainsi déterminés, pour
différents signaux acoustiques émis, permettant d'obtenir la con-
figuration géométrique de l'iceberg et son tirant d'eau.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisée
en ce que certains au moins desdits transducteurs peuvent à la
fois émettre et recevoir des signaux acoustiques.
5. Dispositif selon la revendication 3, caractérisée
en ce qu'il comporte des moyens immergés d'enregistrement des-
dits temps de transit.
6. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé
en ce qu'il comporte des moyens pour transmettre à distance les
valeurs desdits temps de transit à une installation de traitement
des données.
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé
en ce que lesdits moyens de transmission comporte un câble de
17
liaison à l'installation de traitement des données.
8. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé
en ce que lesdits moyens de transmission comportent des moyens
d'émission radio à destination de l'installation de traitement
des données.
9. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé
en ce qu'il est combiné avec des moyens situés à l'installation
de traitement des données, pour déterminer à partir de plusieurs
ensembles de signaux acoustiques réfléchis, dans lesquels chaque
ensemble correspond à un même signal émis, un ensemble comprenant
la valeur minimale des dits temps de transit, correspondant sen-
siblement au passage du point le plus bas de l'iceberg dans un
plan vertical passant sensiblement par l'organe d'émission et les
récepteurs acoustiques voisins, et des moyens connectés aux pré-
cédents, pour déduire dudit ensemble comprenant la valeur minimale
la configuration géométrique de la partie immergée de l'iceberg,
en section par ledit plan vertical et son tirant d'eau.
10. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé
en ce qu'il comporte en outre des circuits électriques pour dé-
terminer sensiblement le trajet de l'iceberg, par rapport, à la
ligne des transducteurs, ces circuits comptant la combinaison des
éléments suivants:
a) des moyens pour émettre les signaux acoustiques à
intervalles réguliers, successivement à partir d'une pluralité
d'organes d'émission régulièrement espacés le long de la ligne,
b) des moyens de détection déterminant, pour chaque
signal émis, s'il existe une valeur minimale du temps de transit
de ce signal entre l'organe d'émission et un récepteur de la ligne
ces moyens de détection étant adaptés à produire un signal repré-
18
sentant l'abscisse, repérée sur la ligne de transducteurs, de la
médiatrice du segment reliant ce récepteur à l'organe d'émission,
c) des moyens de mesure produisant un signal d'ordonnée
représentant la distance séparant l'iceberg de la ligne de trans-
ducteurs lors de l'émission de chaque signal acoustique, et
d) des moyens d'enregistrement reliés auxdits moyens
de détection et auxdits moyens de mesure, ces moyens d'enregistre-
ment indiquant le trajet de l'iceberg par points successifs ayant
des coordonnées respectivement proportionnelles aux signaux dé-
livrés par lesdits moyens de détection et lesdits moyens de me-
sure.
19

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.

1~6~3Z
L~ pr~sente invention concerne une méthode et un dispositif pour
déterminer la configuration géométrique de la partie immergée des icebergs
et leur tlrant d'eau.
LR connaissance des caractéristiques dimensionnelles de la partie
S immergée des icebergs et de leur tirant d'eau est, en particulier, importante
lors d'opérations de forage ou de production d'hydrocarbures en mer dans les
zones où dérivent des icebergs, car ces derniers, lorsqu'ils passent sur les
lieux où sont effectuéesces opérations, sont susceptibles d'arracher les
installations sous-marines telles que les têtes de puits et les éléments qui
les surmontent.
On a déjà préconisé d'utiliser,pour étudier la partie immergée des
icebergs,des dispositifs émetteurs-récepteurs d'ondes acoustiques du type sonar.
Suivant une première méthode on descend dans l'eau depuis un navire,
~ proximité immédiate de 1'iceberg, un sonar à émission latérale dont le
faisceau ultra-sonore balaie la paroi de l'iceberg dans un plan horizontal
défini par la profondeur d'immersion du sonar. Cette méthode donne des résultatsimprécis, notamment au voisinage de la base de l'iceberg, en raison d'échos
parasites provenant du fond de l'eau.
Par ailleurs l'application de la méthode n'est possible que si les
conditions météréologiques sont favorables et elle présente des dan~ers certains,
car l'approche d'un iceberg avec une embarcation est toujours dangereuse
(risques de collision avec l'iceberg, de retournement de celui-ci).
Une autre méthode consiste à placer au fond de l'eau un réseau de
t8tes sonar balayant la zone à surveiller. Cependant cette méthode implique
un appareillage électronique complexe et par ailleurs un tel balayage de la
partie immergée de l'iceberg par les faisceaux acoustiques peut laisser
s~bslster des "zones d'ombre", entrainant, en particulier, une incertitude sur
la valeur du tirant d'eau de l'iceberg.
L'lnvention foornit une méthode et un appareillage plus simples ne
comportant pas les inconvénients précédents et pouvant fournir des rensei~nements
sur tous les icebergs traversant la zone surveillée.
,
.
:~ .
q~
,.
.
~96~32
Si on le désire, ces renseignements peuvent être transmis à ds grandes
distances par tnLIs les temps.
La méthcde selon l'invention dans laquelle on immerge en position fixe
au moins une ligne de t~ansducteurs acoustiques comprenant au moins un organe
capable d'émettre des signaux acoustiques vers la surfare de l'eau et une plu-
ralité de récepteurs acoustiques est caractérisée par la combinaison des étapes
successives suivantes : .
a) on met en état d'alerte cette ligne de transducteurs à l'approche
d'un iceberg,
b~ on commande alors à intervalles réguliers l'~mission de signaux
acoustiques à partir dudit organe d'émission, certains de ces signaux
étant r~fléchis par la partie immergée de l'iceberg et atteignant
les récepteurs acoustiques,
c) on détecte lesdits signaux réfléchis, on détermine leur temps de
transit entre l'organe d'émission et certains au moins des recepteurs
de la ligne, situés de part et d'autre dudit organe d'émission, et
~n en déduit les distances correspondantes parcourues par les
si~na~lx acoustiques, connaissant leur vitesse de propa~ation dans
~ l'eau.
d) on répète les étape~b ) et c) et on détermine un ensemble de-
valeurs comprenant la valeur minimale desdits temps de transit,
pour un même signal ~mis, correspondant sensiblement au passage
tu point le plus bas de l'iceberg dans un plan vertical, et
e) on déduit dudit ensemble de valeurs minimales des temps de transit,
la configuration géométrique de la partie immerg~e de l'iceberg en
section par ledit plan vertical, ainsi que le tirant d'eau de l'ice-
berg.
Un exemple de réalisation de l'invention est illustré par les dessins
annexés où
- la figure l illustre schématiquement la méthode selon l'invention,
- les figures 2 et 3 montrent des enregistrements pouvant être
obtenus en mettan- en oeuvre cette méthode,
1096032
- la figure 4 illustre la détermlnation de la configuration géom~tri-
que de la partie immergée d'un iceberg, en section par un plan vertical passant
par son point le plus bas,
- la figure 5 représente schématiquement un dispositif selon l'invention
pour l'enregistrement d'informations sur la partie immergée des icebergs,
- les figures SA et 5B montrent des exemples de périodicité de l'émission
acoustique,respectiYement dans l'état de veille et dans l'état d'activité de ce
dispositif,
- la figure 6 illustre les moyens d'amplification des signaux acous-
tiques reçus par l'appareillage,
- la figure 7 montre un exemple d'enregistrement obtenu sur bande
magnétique,
- la figure 8 illustre un ensemble de circuits de traitement de ces
informations,
- la figure 9 seprésente schématiquement un dispositif de lecture des
informations recueillies, et
- la figure 10 illustre des moyens de détermination de la route suivie
par l'iceberg.
. .
La figure 1 illustre schématiquement un mode de réalisation de l'inven-
tion comportant une ligne de transducteurs acoustiques. Ces transducteurs
, comprennent un ~metteur acoustique E et, de part et d'autre de cet ~metteur, unepluralité d'hydrophones (Rl, R2... R ) disposés sur le fond dè l'eau, sensiblement
8uivant une droite.
.
La figure représente également un iceberg I dont la direction de
dérive P'P (indiquée en trait mixte) fait un angle avec celle de la ligne des
transducteurs.
Ceux-ci devront être de types sensiblement omni-directionnels pour
le demi-espace situé au-dessus du fond de l'eau, l'émetteur E émettant des
8ignaux acoustiques vers le haut (flèches) à une fréquence de préférence
comprise entre 5 000 et 500 000 Hertz, de façon que ces signaux se propagent
; préférentiellement dans l'eau où ils se refléchissent sur les icebergs ( il
n~y a pratiquement pas de propagation dans les couches géologiques situées sous
le ~ond de l'eau à ces fréquences, donc pas de risque de réflexions parasites
provenant de ces Fouches).
~......................................... .
' 1~96~32
On utilisera, par exemple, de 5 à 50 hydrophones espacés de lo à 1 000
~ètres.
L'émetteur E pourra ne pas atre exactement situé sur la ligne d'hydro-
phones, mais être placé au voisinage de cette ligne.
Plusieurs lignes de transducteurs pourront être utilisées, chacune
d'elles comportant un ou plusieurs émetteurs acoustiques. Les lignes de transduc-
teurs ne seront pas nécessairement droites, mais on pourra considerer qu'elles
sont sensiblement rectilignes au voisinage de l'émetteur.
Certains au moins des transducteurs pourront être d'un type capable
lo d'émettre et de recevoir des signaux acoustiques.
Lorsqu'un iceberg s'approche d'une ligne de transducteurs, telle
que celle de la figure 1, on enregistre les intervalles de temps s'écoulant
entre l'émission d'un signal acoustique t de durée égale à quelques
millisecondes ) par un emetteur, tel que E, et sa réception par les
différents hydrophones Rl, R2 ... Rn ~ après réflexion sur la partie
immergée d'un iceberg. Connaissant la vitesse de propagation du son dans l'eau,
on déduit de ces intervalles de temps les distances parcourues dans l'eau par
le8 signaux acoustiques captés par les différents hydrophones et l'on porte
ces distances sur un graphique où les différents transducteurs sont repérés
8ur une droite ~ des distances respectives proportionnelles à leur écartement
dflns la ligne des transducteurs.
.
La figure 2 montre un exemple d'enregistrement obtenu, d désignant
la distance parcourue par les signaux.
,
Les signaux recueillis correspondant à une réflexion acoustique par
l'iceberg sont entourés de cercles sur la figure 2.
. . .
Chaque hydrophone recueille également un signal parasite correspon-
dant ~ une réflexion par la surface de la mer.
.
De tels signaux parasites formant la bande b sur la figure 3 peuvent
' atre ~liminés en utilisant de façon connue avant l'enregistrement des "fenêtres"
supprimant ces signaux parasites à la réceptlon, le temps de parcours des
8ignaux acoustiques réfléc-nis par la surface de l'eau en l'absence d'iceberg
~ ' ' .
,
10~603Z
~tant connu pour chaque hydrophone, pour une profondeur d'eau donnée.
Un appareil de type connu~du type marégraphe, mesurant cette profondeur
t'eau à l'endroit où est placée la ligne d'hydrophones, ou au voisinage de
celle-ci,est relié au dispositif d'enregistrement pour décaler automatiquement
1~ position des"fenêtres" ci-dessus définies, en fonction des variations de la
profondeur d'eau avec la marée.
La figure 3 montre les enregistrements successifs obtenus lorsqu'un
lceberg s'approche du cordon d'hydrophones, le franchit, puis s'en éloigne. Pour .
chaque pcsiti~n de l'iceberg les signaux (échos) recus par les hydrophones se
répartissent sur une courbe ayant un minimum (distance parcourue minimum
correspondant à réflexion du signal acoustique sur la partie la plus basse de
l'lceberg) On obtient ainsi des courbes Cl, C2, C3..., correspondant aux posi-
tions successives de l'iceberg. Les minima de ces courbes peuvent permettre de
déterminer sensiblement la route de l'iceberg, en appliquant une correction
fonction de la vitesse de déplacement de celui-ci, de la manière qui sera
indiquée plus loin.
Par ailleurs, à partir de signaux électriques représentant les temps
de parcours dans l'eau des impulsions acoustiques, on reconstitue, selon l'inven~
tlon, la forme géométrique de la partie immerg~e de l'iceberg, en section par
le plan vertical passant par l'émetteur et les récepteurs situés de part et
d'autre de celui-ci à son voisinage.
En effet, le temps de parcours de chaque impulsion acoustique correspond
au temps mis par cette dernière pour parcourir la distance minimale entre émette~r
. et r~cepteur,avec une réflexion sur l'iceberg. Par conséquent, le point de
reflexlon de cette impulsion sur l'iceberg se trouve sur un plan tangent à
l'ellipso~de de révolution ayant pour foyers l'émetteur et le récepteur et
pour grand axe la distance d parcourue dans l'eau par l'impulsion acoustique.
On peut ainsi définir pour chaque émetteur acoustique autant d'ellipso~des qu'ily a de récepteurq en activité et à un instant donnéla partie immergée de l'ice-~ 30 berg constitue donc l'enveloppe (au sens géométrique du terme) de cette famille
d'ellipsoides (certains de ces ellipsoldes sont en fait des sphères dans le casparticulier où un transducteur est à la fois émetteur et récepteur, ou bien lcrs-
qu~ le récepteur est très voisin de l'émetteur).
9~;032
L'invention fournit avec une bonne approximation le contour de la sec-
tion d'un iceberg en coupe par le plan vertical passant par la ligne d'hydropho-nes (Figure 4) au moment où le point le plus bas decet iceberg franchit ce
plan vertical (moment correspondant au minimum minimorum du temps de propa-
gation des impulsions acoustiques).
Ce contour est défini par la courbe r (Figure 4), enveloppe des ellipses
ayant pour foyers un couple émetteur-récepteur, la longueur du grand axe de
chaque ellipse étant égale à la distance parcourue par une impulsion acoustique
entre l'émetteur et le récepteur acoustique cor.espondant à cette ellipse, ~
l'instant où le point le plus bas de l'iceberg franchit ie plan vertical défini
ci-dessus (distance ~éduite du temps de propagation de cette impulsion)
L'approximation sur le tracé du contour de la partie immergée de
l'iceberg sera évidemment d'autant meilleureque lcs couples émetteur-récepteur
sercnt plu3 nombreux.
La détermination de la courbe r ci-dessus fournit, en particulier,
le tirant d'eau h de l'iceberg (Figure 4)
La figure 5 représente le schéma des liaisons électriques entre les
différents éléments d'un dispositif de détection des icebergs selon l'invention.On a supposé dans cet exemple de réalisation que deux des transducteurs peuvent
~' 20 être ~ volonté émetteur et récepteur de signaux acoustiques : les transducteurs
E2 - R2 et E6 ~ R6 ; la commande de l'émission par l'un ou l'autre de ces
transducteurs étant assurée par le commutateur (COM.)5.
On ne sortirait pas du cadre de l'invention en réalisant un dispositif
;~ ayant un ou plusieurs émetteurs distincts des r~cepteurs acoustiques, ou
dont tous les transducteurs pourraient à volonté être émetteurs et/ou récepteurset seraient ~ cet effet tous reliés au commutateur ( COM.)5.
Sur la figure 5, Rl, R2, R3, R4... Rn représentent les hydrophones
recepteurs des signaux acouseiqoes refl~chls ~mis par El ou par Ez.
', ~
.
~;
,, .
1096032:
Comme les évènements détectés par le dispositif doivent
être exclusivement les passages d'iceberg~, certains échos
parasites, par exemple dûs à la réflexion des signaux par la
surface de la mer, doivent être éliminés. Pour cela la pro-
fondeur d'immersion du dispositif doit être connue et à cet
effet, un marégraphe 1 pouvant être de tout type connu est
installé sur la ligne d'hydrophones. Ce marégraphe donne à
tout instant la hauteur moyenne de la surface de la mer au
dessus du fond.
- 10 _ La chaine d'~mission est constituée comme suit:
Un cadenceur électronique (SEQ~2 est capable de com-
mander à plusieurs cadences un générateur d'impulsions élec-
triques (GEN)3. La cadence est normalement une cadence de
veille, par exemple un déclenchement toutes les 5 minutes,
sauf au cas où un "évènement" vient d'être détecté par le
détecteur (DET)14. Dans ce cas le déclenchement peut avoir
lieu par exemple toutes les 30 secondes. Chaque déclenchement
produit une série d'émissions électriques du générateur d'im-
pulsions 3, celles-ci étant distribuées en séquence sur chacun
,
des emetteurs acoustiques par le communtateur (COM)5. Les
figures 5a et 5b représentent l'émission, en fonction du
temps t, lorsqu'on dispose, par exemple, de 3 émetteurs trans-
ducteurs El, E2, E3 dans le cas de la veille (Figure 5a) et
dans celui de la mesure et de l'enregistrement (Figure 5b) lors
du passage d'un iceberg. Les signaux acoustiques réfléchis
recueillis par les récepteurs Rl, R2...Rn sont transmis par
fil 4 à une série d'amplificateurs Al, A2, A3...An.
~' Chacun de ces amplificateurs reçoit une commande de
gain variant selon une certaine loi en fonction du temps,
cette loi étant fournie par un générateur (T.V.G.) 6, ce qui
permet de faire varier le gain en fonction du temps d'arrivée
du signal, de fac,on à compenser l'atténuation des signaux
- 7 -
1096032
par le milieu où ils se sont propagés, en fonction de la
longueur de leur trajet. Une liaison 5a entre le générateur
de la loi de gain (TVG) 6 et le commutateur (COM) 5 permet
de déclencher à chaque émission le processus de modification
du gain des amplificateurs A1 et An. Le détail deq amplifi-
cateurs Al, A2 ... An est donné dans la figur~ 6. Le généra-
teur de loi de gain (TVG) 6 agit sur le préamplificateur
(PREA) 7. Un filtre (FILT) 8, centré sur la fréquence fO
d'émission et d'une certaine bande passante d'environ fo/10
10 _ effectue une première élimination des signaux parasites.
Un contrôle automatique de gain (CAG) 9 muni d'une
dynamique de l'ordre de 40 dB permet d'égaliser les signaux
en amplitude. Une détection est alors obtenue dans le dé-
tecteur (DET) 10. Le signal ainsi détecté est comparé à un
signale de référence fourni par un circuit de référence (REF)
11 au comparateur (COMP) 12. Le signal sor~ant de cet ensem-
ble amplificateur peut être considéré comme un signal "logi-
que" d'amplitude d~terminée (5 volts, par exemple) envoyé
vers un circuit (FILT) 13 éliminateur d'échos de surface ou
d'~chos dûs à des obstacles fixes. Cette opération s'effec-
tue par la fermeture de fenêtres au moment présumé de l'arri-
vée de ces échos parasites dans le circuit (FILT) 13. Une
liaison Sb avec le commutateur (COM) 5 permet d'identifier le
transducteur émetteur de façon à pouvoir pour chaque chaine
- de réception éliminer les échos de surface de la mer en te-
nant compte de la marée gr~ce à une liaison la avec le maré-
graphe 1. Ce dernier sera, par exemple, du type décrit dans
le volume 1, page 236, Chapitre 5.5 de l'ouvrage "Sea Surveying"
de A.E. ING~AM (publié par John WILEY & Son, 1975).
Au sortir du circuit (FILT) 13 une pluralité de
lignes correspondant aux différents hydrophones fournit donc,
soit aucun signal durant les périodes de veille sans passage
-- 8 --
~96~332
d'iceberg, soit des signaux à des intervalles de temps ~tl,
~t2... ~tn de l'émission acoustique.
Ces signaux sont dirigés vers le détecteur d'évène-
ment (DET) 14. Ce dernier est adapté à déceler une amplitude
des signaux supérieure à un seuil fixé et la présence de tels
signaux sur plusieurs récepteurs en indiquant alors par un
signal qu'un iceberg est dans le champ du dispositif de détec-
tion.
Par le conducteur 16 le détecteur (DET) 14 déclenche
10 _ alors l'activation du dispositif de codage (COD) 17 et de
l'enregistrement (REC) 18.
Le conducteur 19 relié au cadenceur (SEQ) 2 déclenche
le passage à la cadence rapide d'émission (Figure 5B) pour
permettre d'obtenir le maximum d'information sur le tirant
d'eau, La forme et la route de l'iceberg.
o
,,
r'
~;
r
.,, ~
.~
.,
1096032
Le conducteur 20 déclenche le fonctionnement d'un sonar DOPPLER 21
en agissant sur le dispositlf ~metteur-récepteur 22 de ce sonar. Ce sonar
DOPP~ER (qui sera, par exemple du type décrit à la page 115, Chapitre R.5
de l'ouvrage cité ci-dessus) mesure sous forme de deux signau~ Vx et V les
vitesses selon deux axes respectivement perpendiculaires et parall~les à la
ligne d'~ydrophones qui constitue la base de mesure. Des conducteurs transmet-
tent V et V respectivement au dispositif de codage (COD)17. Les indications,
d'une horloge (H)15, indiquant l'heure et la date de l'évènement sont transmis
au dispositif de codage (COD)17 par le conducteur 23. Les signaux qui ont été
valid~s et retenus après l'élimina~eur d'echos parasites par le circuit (FILT)13et qui ont servi à déclencher la cadence de mesure sont alors repérés en temps
par rapport à l'émission,dans le circuit de tél~métrie 24.
Celui-ci fournit donc des informations de temps de parcours ~tl,
~ t2... ~ t correspondant aux différents récepteurs, ces informations étant
également transmises au dispositif de codage (COD)17 et étant soit stockées
~ur bande magnétique, ou tout autre dispositif de mémorisation, soit envoy~es
par câble ou radio vers un système d'exploitation en temps réel.
.
Le disposLtif de codage (COD)17 élabore un message sérié illustré par
exemple sur la figure 7. Ce message qui est enregistré sur la bande magnétique
te l'enregistrement (REC)18, comprend à titre indicatif , dans un mot qui
concerne une mesure d'un évènement,le code de début du mot, l'heure H et la
date, la hauteur T de la marée, V , Vy, l'identification du transducteur émetteur
(El),les valeurs ~tl, ~t2. . ~tn, le code de fin de mot.
~ Dans une version autonome du dispositif selon l'invention où le
j: système est mouillé au fond, une alimentation en énergie est assurée par l'accumu-
lateur ~lectrique (BAT)25 qui est relié ~ar des conducteurs te~ que le conducteur
25a à tous les circuits d'émission,de mesure et d'enregistrement.
Lorsque les signaux ~tl, ~t2... ~tn cessent, le cadenceur 2 revient
, à la cadence de veille (Figure 5A) et le codage et l'enregistrement cessent afin
d'économiser l'énergie et les moyens de stockage des informations.
Dans le cas où le système est relié par fil à une structure ou à
- ~ 18 côte, le message codé est transmis sur ce fil qui doit être de préférence
un câble coaxial de bonne quallté électrique et l'énergie nécessaire peut être
fo~rnie a partir de la cdte par ce mame fil.
.
1096032
L'sutonomie du syst~me est alors infinie et le traitement des
informations a lieu en temps réel.
Dans une troisi~me option, l'enregistreur (RF.C)18 est remplacé par
un émetteur radio monté sur une bouée de surface et reliée au fond par un
cable électrique. Les informations sont ainsi transmises par radio en temps
réel vers une station radio située sur une plateforme ou sur la cate. Dans
ce cas, la sécurité de fonctionnemellt est moindre car la bouée radio
- peut-~tre immerg~e momentanément ou arrachée par un iceberg ou des navires
de surface.
.; ,
La figure 8 illustre un ensemble de circuits de traitement des
informations.
Le lieu des réflexions possibles sur un trajet acoustique entre un
émetteur et un recepteur se situe sur un ellipsord~ de révolution ayant pour
' foyers l'émeteeur et le récepteur et pour grand axe la distance correspondant
au trajet de l'onde.
i .,
Au moment où le point le plus bas de l'iceberg auquel correspond le
; tirant d'eau maximal de l'iceberg , passe juste ~ l'aplomb de la base d'hydro-
phones, c'est ~ dire au moment où l'on enregistre la valeur ~tk(à un récepteur
k quelconque ) égale au minimum minimorum, on peut considérer que les rayons
~coustiques se propagent d,ans le plan vertical de la ligne d'hydrophones. Il y a
donc lieu de déterminer / heure H à laquelle le point de tirant d'eau maximal
de l'iceberg est passé dans le plan vertical de la ligne de transducteurs.
Pour cela (Figure 9) on relit la bande magnétique de la Figure 7
;; sur un lecteur de bande (\ LEc~26 transmettant les données à un décodeur
(DECOD)27, et un t~tecteur de minimum (DET)28 qui commande l'impression, sur
l'imprimante (I M P)29, de la valeur de ce minimum Q tk~ de l'heure H,des
-' v~tesses Vx et Vy de l'iceberg, et de la hauteur T de la marée, ces quatre
paramètres étane fournis pour informa~ion.
, ... .
Par ailleurs, la.sortie du décodeur (DECOD)27 est reliée à un circuit
de mémorisation (MEM)28a qui délivre les informations ~tl~ ~t2,... ~ tn et
pour chacun de ces intervalles de temps la distance ER séparant l'émetteur du
recepteur considéré, l'abscisse xM du milieu de chaque couple émetteur
:~ récepteur par rapport à une extr~mité de la ligne, ainsi que la composante V
te la vitesse de l'lceber~.
,. .
.
1 0
.:
1,
. ,
1~6(:~3Z
Pour chaque couple ER, le point de réflexion sur l'iceberg est donc
sur l'ellipse contenue dans le plan vertical passant par le cordon d'hydrophoneset ayant pour foyer l'émetteur et le récepteur et pour grand axe la distance
correspondant au tra3et de l'onde,
L'équation de cette ellipse est x2 ~ A2 + y2 / B2
x : distance d'un point de l'ellipse par rapport au centre du couple
émetteur-récepteur,
y : hauteur de ce point au-dessus du fond de 1~8au~
A : demi grand axe de l'ellipse égal à la demi distance 2- de propagation
de l'onde,
B : demi petit axe.
Cette ellipse se réduit à un cercle pour les transducteurs tels que
E2 ~ R2 utilisés à la fois comme émetteur et récepteur (Figure 5). Le circuit
multiplicateur 30 (Figure 8) donne"d"à partir du temps de parcours de l'onde
, et de la vitesse V du son dans l'eau (valeur connue en fonction de la tempéra-
ture de l'eau)
d ~ ~ t x V
' ~ Le circuit diviseur 31 permet d'obtenir un signal représentatif de
d/2. L'élément 32 élève ce signal au carré pour donner un signal représentatif
de t2/4 qui, selon la définition de A, est égal ~ A .
. ~ .
La distance ER entre émetteurs et récepteùr~ est fournie par le circuit
te mémorisation (MEM)28a de la figure 9.
i~
Le circuit diviseur 33 permet d'obtenir un signal représentatif de
, ER /2, lequel est élevé au carré dans le circuit 34 pour obtenir un signal
,~ représentatif de ER /4.
,, ~ . .
~ Le circuit soustractif 35 permet d'obtenir un signal représentatif
? de d /4 - ER /4 qui est égal à B , carré du demi petit axe de l'ellipse.
'
On a donc A2 et B2 pour l~ellipse considérée, qui se reduit à un
'~ cercle sl E et R sont confondus.
-
,, .
:
11
''
.
~396~3Z
On entre successivement dans le circuit d'élévation au carré 36 des
valeurs de x comprises entre -A et ~A,par exemple 25 valeurs uniform~ment ré-
parties pour obtenir le carré de x, soit x, ces 25 valeurs étant données par
le générateur de signaux programm~s 37.
Le circuit 38 diviseur de x par A fournit un signal représentatif
de x /A .
Le circuit soustractif 39 soustrait la valeur x2/A de l en fournissant
un signal représentatif de 1 - x /A2.
Le circuit extracteur de racine carrée 40 donne Vl x2/A2
Le circuit extracteur de racine carrée 41 donne ~ ~ = B.
Finalement le circuit multiplicateur 42 donne un signal représentatif
de la valeur y ordonnée du point d'abscisse x. Cette abscisse étant repérée
par rapport au centre de chaque ellipse on choisit pour tous les couples
émetteur-récepteur, afin de faciliter le tracé, une origine commune des
abscisses, constituée-par une extrémité de la ligne de transducteurs.
La nouvelle abscisse x' sera égale à x augmentée ou diminuée d'une
distance ~ correspondant à la distance du milieu de ER ~ l'extrémité de la
ligne dans le circuit additionneur 43.
Une ellipse est tracée par points discrets pour chaque couple
émetteur-récepteur sur la table tracante 44.
.:~ L'enveloppe des ellipses donne une image de l'intersection de l'iceberg
avec la surface verticale passant par la ligne d'hydrophones fliU point de tirant
d'eau maximal h de l'iceberg.
.
LR figure lo représente schématiquement un ensemble de circuits
permettant de déterminer par points la route de l'iceberg par la méthode
illustrée par la figure 3.
~ . On 8uppose, par exemple, qu'on dispose sur une ligne, pouvant atre
.~ .
,.~
12
.,
., i
1~96~3~
consldér~e comme sensiblement droite sur la portion considérée, une pluralité
d'émetteurs El, E2. . Ei régulièrement espacés d'une distance"e"et dont l'abs-
cisse sur la ligne est par suite
i x e
en prenant une extrémité de la ligne pour origine des abscisses, si i est le
~ numéro d'ordre de l'émetteur.
: On d~signe par ~ to l'intervalle de temps entre deux émissions
acoustiques.
Le lecteur de bande (LECT)26 fournit, par l'intermédiaire du décodeur-
(DECOD)27, un signal représentatif de l'émetteur Ei et les valeurs ~tl, ~t2
a t à un détecteur de minimum (DET)45.
. n
Lorsque ce détecteur décèle un minimum ~th dans l'ensemble des valeurs
ci-dessus, il transmet au circuit multiplicateur 46 un signal représer.tatif
du numéro d'ordre i de l'émetteur Ei.
~ .Le multiplicateur 46 délivre un signal proportionnel à xi= i x e,
absclsse de L'émetteur.
.' .
.; Ce détecteur (DET)45 délivre également un signal proportionnel à
la distance Ei~, ~ étant le récepteur acoustique auquel correspond le
minimum ~th.
Ce signal est transmis à un circuit diviseur par 2, le circuit 47, qui
d~llvre un signal pr~portionnel à
h
~, , .
Les signaux délivrés par les circuits 46 et 47 sont appliqués à un
:~ circuit additionneur 48 qui délivre ainsi un signal proportionnel à
,,, x" = Xi + EiRh
- c'est ~ dire sensiblement proportionnel à l'abscisse du point de réflexion sur
l'iceberg correspondant au trajet minimum entre l'émecteur Ei et le r~cepteur
!, ~ (abscisse du milieu du segment Ei ~)
.
.
1~396032
Cette abscisse x" est trsnsmise à la table tra~ante 51.
La table tracante 51 reçoit par ailleurs un signal proportionnel à
la distance"d"parcourue par l'iceberg dans la direction perpendiculalre à la
ligne de transducteurs
~, '
Ce signal est fourni par un ensemble de deux circuits multiplicateurs
49 et 50 dont le premier reçoit du décodeur (DECOD)27 un signal V proportionnella composante de la vitesse de déplacement de l'iceberg dans la direction
perpendiculaire à la ligne de transducteurs et multiplie ce signal V par un
signal proportionnel ~ l'intervalle de temps ~t entre deux émissions
acoustiques.
Le circuit multiplicateur 49 délivre ainsi un signal proportionnel à la
distance o parcourue par l'iceberg entre deux ~missions acoustiques dans la
; direction perpendiculaire ~ la ligne des transducteurs. Ce signal est transmis
au circuit multiplicateur 50 qui reçoit par ailleurs du détecteur tDET)45
un signal proportionnel au nombre n de signaux acoustiques émis.
: , .
Dans ces conditions, le circuit 50 délivre un signal proportionnel
' au produit n o , c'est à dire à la distance D parcourue par l'iceberg dans''~ la direction perpendiculaire à la lignede transducteurs, à partir de la première
émission acoustique.
,. .
la tabIe traçante 51 enregistre alors un point de l'iceberg dont les
coordonnées correspondent au minimum de trajet acoustique dans l'eau pour le
~ ~ 8ignal acoustique ~mis par l'émetteur Ei.
!: Lorsque pour un émetteur donné le détecteur (DET)45 ne d~cèle aucun
minimum dans les différents trajets des signaux acoustiques, il délivre un
signal au clrcuit de commande 52, qui commande alors au lecteur de bande (L~CT)26
de passer à la lecture de l'enregistrement réalisé pour un autre émetteur de
la ligne de transducteurs.
,, .
,~ En joign8nt les points obtenus sur la table traçante 51, on obtient
sensiblement la route P'P suivie par l'iceberg.
~.-
~ 14
,,
. ~ .

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Forecasted Issue Date 1981-02-17
(22) Filed 1978-02-01
(45) Issued 1981-02-17
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Claims 1994-03-26 5 204
Abstract 1994-03-26 1 41
Cover Page 1994-03-26 1 17
Description 1994-03-26 15 634