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` :
10971~
BREVET D'INVENTION
FICHE DE CONNECTEUR FIBRE A FIBRE POUR
CABLE OPTIQUE MULTIFIBRE -:
Invention de Vladimir BUBANKO, Michel JURCZYSZYN et André TARDY
Société Anonyme dite
COMPAGNIE GENERALE D'ELECTRICITE
. :,
. L'invention concerne une fiche de connecteur fibre à fibre
pour oâble optique multifibre. .
Dans le domaina des transmissions dlinformation par onde~
guldées optiques, deux applications principales sont habituellement
distinguées.
- Les transmissions optiques longue distance avec les télécommunications
- les transmission3 optiques courte distance avec les transmissions
de données à bord des avions et navires ou dans les installations
industri.elles.
I.a première application intéresse des câbles optiques ou ~
~097~1~ 2.
chaque conducteur ou fibre optique transporte une information différente
de celle des autres fibres. La connexion doit être réali~ée sous la
forme fibre à fibre et un connecteur multicontact doit assurer le ,~
, raccordement des fibres individuellement les unes par rapport aux
autres.
La seconde application intéresse des câbles optiques où
chaque conducteur est constitué de plusieurs fibres. A l'intérieur
d'un,conducteur, chaque fibre transpor~_ la même information que ses
voisines. La connexion peut intervenir sous une forme globale, conducteur ~*
à conducteur, par l'intermédiaire d'un mélangeur- opti~ue constitué
habituellement d'un cylindre de verre à deux indices dont la section
de coeur recouvre l'empilement hexagonal constitué par les fibres
du cable. Il en résulte une perte de connexion d'autant plus grande ~,
que le coefficient d'empilage est plus faible. Ce coefficient est ,~
le rapport entre la somme des aires des coeurs des fibres et l'aire
de la section du coeur du mélangeur. Cette perte est généralement
de l'ordre de 50% c'est-à-dire 3 dB et s'ajoute à celle qui résulte
des tolérances mécaniques de réalisation et d'accouplement des fiche~
du connecteur. Une connexion fibre à fibre est donc là aussi préférable. ~-
La présr,nte invention concerne-donc les deux applications
principales rappelées ci-dessus. ;
Dans la réalisation des connecteurs fibre à fibre la difficulté
provient de la nécessité d'obtenir un alignement suffisamment précis
des fibres si l'on veut obtenir des pertes de couplage aussi faibles -
que possibles, par exemple inférieures à 1 dB. Si les fibres ont par
exemple Ull coeur d'un diamètre de 100 microns entouré par une gaine
d'indice plus faible, avec une différence d'indice comprise entre 5.10 3
et 10 1, ce~ dispositifs doivent alors permettre le positionnement
des fibres dans les conditions suivantes :
la distance entre les extrémité~ en regard des fibres doit être infé-
~0971~ 3- ~-
.
rieure à 20 microns ; l'excentrement relatif doit être inférieur à
4 microns ; l'inclinaison relative doit être inférieure à 1 degré.
Dans le cas où l'on réalise une adaptation de l'indice du milieu séparant
les deux fibres, ces tolérances devienncnt plus larges : 50 microns
pour la distance et 10 microns pour l'excentrement, l'inclinaison
étant inchangée. Compte tenu du faible diamètre des fibres, ces tolérances
sont difficiles à respecter.
On va indiquer ci-après quelques tentatives de solution
au problème ainsi posé. Pour faciliter la description on appelera
"connecteur" l'ensemble de deux "fiches" complémentaires coopérant
l'une avec l'autre pour assurer la connexion de deux câbles, chaque
fiche étant raccordée par sa partie arrière à l'extrémité d'un câble.
L'en3emble des éléments d'une fiche qui assurent le maintien de l'ex-
trémité d'une seule fibre sera appelé 'tcontact". Chaque fiche comporte
15 donc autant de contacts qu'il y a de fibres dans le câble, ces contacts
étant dans la partie avant de la fiche.
La demande de brevet français n 2.282.650 décrit un "connecteur
pour guides d'`ondes optiquesl' (Corning Glass Works) et correspond
à la demande américaine n~ 498.329 (~awk).`Ce connecteur comporte
deux fiches similaires et présentant respectivement deux faces de `
connecxion qui coopérent. Sur l'une, cette face est une face supérieure,
et sur l'autre c'est une face inPérieure. Les fiches à connecter sont
appliquées sur ces faces. Dans la première fiche, par exemple, les
fibres sont fixées dans une partie de la fiche, en arrière de la face
de connexion, et pénétrent sur cette face jusqu'au milieu de celle-
ci. Elles sont disposées dans la moitié arrière de la longueur des
sillons en V formés entre des tiges cylindriques qui s'étendent jusqu'à
l'avant de la face de connexion sur laquelle elles sont placées côte à
côte, c'est-à-dire serrée latéralement les unes contre les autres.
1097111 4-
Ce~ tiges sont nécessairement constituées d'une matière souple ¢ar,
lorsqu'on veut réaliser la connexion, la face inférieure "de connexion"
de la deuxième fiche constituée de la même manière, vient s'appuyer
la ~ace de connecxion de la première fiche, de sorte que les moitiés
avant de la longueur des tiges cylindriques souples de cette deuxième
fiche s'appliquent dans les sillons Pormés entre les tiges de la première
Piche, et bioquent les fibres de la première Piche dans ces sillons.
De la même manière les ~ibres de la deuxième Piche sont bloquées dan~
la moitié arrière de la longueur des sillons de cette deuxième Picne
- 10 par les moitiés avant des longueurs des tiges souples de la première
fiche. Si ces tiges étaient dures, il est clair que l'on risquerait
de détériorer les fibres optiques lors du serrage des deux faces de
connexion l'une contre l'autre. Mais la souplesse de la matière consti-
tuant les tiges empêche de positionner latéralement les fibres avec
toute la précision nécessaire. De plus il est difficilej sur chaque
Pace de connexion, de positionner l'extrérnité avant des Pibres exactement
au milieu de la longueur des tiges, d'autant plus que la longueur
d'une telle tige souple varie avec la pression appliquée sur cette
tige. Il en résulte que, pour éviter certainement que les extrémités
avant des fibres des deux fiches viennent se briser les unes contre
les autres, il Paut accepter que lorsque la connexion est réalisée,
il subsiste un intervalle de sécurité relativement important entre
les extrémités avant des Pibres des deux Piches. Ce qui précède montre
les inconvénients de l'emploi d'une matière souple.
C'est pourquoi il a été proposé par ailleurs de maintenir
chaque fibre dans un canal "de maintien" Pormé par les surfaces latérales
en regard de trois tiges "de maintien" cylindriques de révolution
dures et rigides. De telles tiges de maintien peuvent en ePfet 8tre
usinées à Paible coût avec une grande précision dans un acier dur.~
Elles sont maintenues parallèlement les unes aux autres et en contact
~0971~1 5-
deux à deux par leurs surfaces latérales grâce à des moyens de serrage
appropriés. La fibre est mise dans la position désirée par l'inter~
médiaire de moyens de guidage qui guident l'ensemble constitué par
les tiges de maintien. -
Ce guidage peut alors se faire avec précision car il agit
- sur un ensemble beaucoup plus robuste et rigide, et de dimensions ~
transversales beaucoup plus grandes que la fibre, la fibre restant ,
maintenu~ avec précision dans l'axe de cete ensemble. Ces moyens de
guidage peuvent être eux mêmes constitués par des tiges cylindriques
de revolution en m~tériau dur et rigide, et s'appuyant sur l'extérieur
de l'ensemble constitué par les tiges de maintien. Une telle disposition
a été décrite dans la demande de premier certificat d'addition fran-
çaise n 2 316 611, pour "Dispositif de positionnement de fibre~' et
dans le brevet américain n 4 050 783 équivalent à cette demande (inven- ;
.. .
tion d'André TARDY).
La disposition précédemment décrite s'applique très bien
à la connexion fibre à fibre de câbles multifibres lorsqu'on veut
oonserver à l'ensemble de~ contacts la forme d'un réseau hexagonal
qui est celle de l'empilement des fibres dans le câble. Mais elle
se prête imparfaitement à la fabrication de connecteurs empilables
les uns sur les autres dans le but de réaliser dans un faible volume
la conneo~ion d'un grand nombre de câbles multifibres en gardant
la possibilité permanente de modifier facilement les oonnecxions entre
câbles`. Il est de plus ~ouhaitable de faciliter le raccordement des
fiches aux extrémités des câbles, c'est-à-dire de permettre un insertion
rapide de l'ensemble des fibres dans l'ensemble des canaux de maintien
prévus pour les recevoir.
La présente invention a pour but la réalisation d'une fiche
de connecteur fibre à fibre pour câble optique multifibre facilement
raocordable à Ull câble et permettant, avec un prix de revient modéré,
-
~ 0 a 7 1 1 1 6
d'assurer des oonnecions à faibles pertes à l'aide de connecteurs .;~
facilement empilables.
Elle a pour objet une fiche de connecteur fibre à fibre
. . .
pour câble optique multifibre comportant :
- une face "avant" par laquelle peut se réaliser la connexion
- au moins trois tiges "de maintien" cylindriques de révolution dures, :~ -
rigides et disposées parallèlement en contact latéral, avec leur extrémités
avant au voisinage de la face avant de la fiche, en for~ant des sil'cils
"de maintien" des fibres entre les parties en regard de l~urs surfaces
latérales, sans dépasser la face avant,
- des moyens de serrage latéral pour serrer ces tiges de maintien
les unes contre les autres
- et des moyens de guidage pour guider l'ensemble des tiges de maintien -
de manière à guider par son intermédiaire des fibres optiques qui .;
peuvent être disposées dans ces sillons de maintien, caractérisé par
le fait qu'elle comporte en outre ~-
- une base présentant à sa partie supérieure une face de base dure,
rigide, et constituant un plan de référence sur lequel sont posées
les tiges de maintien, '
- des moyens d'appui des tiges de maintien pour appuyer ces tiges
sur la face de base en maintenant le contact entre la surface latérale
de ohacune de ces tiges et cette face
- un coussin de blocage des fibres, ce coussin étant constitué d'une ;~
matière élastique et disposé au voisinage de la face avant,
25 - et des moyens d'appui du coussin de blocage pour appuyer ce coussin
sur les tiges de maintien avec une force suffisante pour déformar
ce coussin au contact de ces tiges et/ou de ces fibres de manière
à appuyer ces fibres dans les slllons de maintien formés entre ces
tiges.
Cette fiche comporte en outre de préférence : -
1097111 7
- un appui latéral rectiligne s'étendant parallèlement à la face de
base au-dessus de celle-ci, ~`
- une tige de guidage principale cylindrique de révolution constituant
en partie lesdits moyens de guidage et disposée sur ladite face de ~- ;
base parallèlement à l'appui latéral entre celui-ci et ledit ensemble
de tiges de maintien, l'extrémité avant de cette tige de guidage étant
décalée en saillie ou en retrait par rapport à l'avant de la fiche ;.
pour permettre un guidage du type mâle~ melle par rapport à une fiche -~
complémentaire,
- et des moyens d'appui de cette tige de guidage pour l'appuyer sur
la face de base. .~ :
Le pos~tionnement longitudinal de la fiche est de préférence ~ : -
assuré par le fait qu'elle comporte :
- deux tiges de butée cylindriques de révolution disposées parallè- :~
- 15 lement aux tiges de mainticn sur ladite face de base de part et d'autre
de l'ensemble des ti&es de maintien en étant serrées latéralemént ~:
par lesdits moyens de serrage latéral, les faces avant de ces tiges
de butée constituant des faces de butée planes et perpendiculaires .
aux axes de ces tiges,
- et des moyens d'~ppui de ces tiges de butée sur la face de base, ~ .
- les extrémités avant des tiges de maintien étant en retrait par
rapport aux faces de butée de manière à éviter à ces extrémités de
venir en butée contre les extrémités avant des tiges de maintien d'une
fiche complémentaire, la longueur de retrait étant inférieure à 0,02 mm. .:
A l'aide des figures schématiques 1 à 20 ci-jointes, on
va décrire ci-après à titre non limitatif, comment 1'invention peut
être mise en oeuvre.
Les éléments qui se correspondent sur plusieurs de ces figures
y sont désignes par les mêmes signes de référence.
~097111 8.
La figure 1 représente une vue de la face avant d'unè fiohe
selon un premier mode de réalisation de l'invention montrank la disposition
relative des éléments principaux de cette fiche et des forces d'appui
et de serrage appliQuées à ces éléments, ces forces étant représentées
par des flèches et désignées par les mêmes nombres de référence que
les vis qui permettent de les appliquer.
La figure 2 représente une vue partielle de la même fiche
en section par un plan parallèle à la face avant et passant par le
coussin de blocage des fibres.
La figure 3 représente une vue en perspective éclatée de
l'ensemble de la même fiche, cette vue mentrent que cette fiche est
du type mâle.
La figure 4 représente une vue de face de la même fiche
avec coupes partielles, par un plan parallèle à la face avant et situé
en arrière du coussin de biocage des fibres.
La figure 5 représente une partie agrandie de la figure 4.
La figure 6 représente une vue de la même fiche en coupe
par un plan perpendiculaire à la face de base et à la face avant.
La figure 7 représente une vue de dessus d'un connecteur
constitué de deux ~iches complémentaires, la fiche mâle étant celle
qui est représentée sur les figures précédentes, la partie supérieure
de ces fiches étant partiellement arrachée pour montrer les tiges
de guidage, de butée, et de maintien.
La figure 8 représente une vue en perspective éclatée de
l'ensemble du connecteur de la figure précédente, ce connecteur étant
muni en outre d'un boîticr de verrouillage et de protection.
La figure 9 représente une vue d'un empilement de fiches
identiques à celles représentées sur les figures précédentes, à l'exception
du fait que leurs faces supérieures et inférieures sont munies de
reliefs destinés à ~aciliter l'empilage, une de ces fiches étant représentée
~0971~1 -
9. . ..
en coupe par un plan parallèle à sa face avant.
La figure 10 représente une vue schématique d'une fiche
selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, montrant la
disposition générale dss éléments principaux et des forces d'appui
et de serrage appliquées à ces éléments. Les forces sont désignées
par les mêmes chiffres de référence que les vis qui permettent de
les appliquer.
La figure 11 représente une vue schéma$ique et partielle
en perspective montrant la disposition générale des élémets principaux ;
de la même fiche.
La figure 12 représente une vue partielle de la même fiche
en perspective éclatée du boîtier avec les plaques d'appui et le patin
de blocage des fibres.
La figure 13 représente en perspective l'ensemble de la
même même fiohe, le couvercle étant relevé.
La figure 14 représente une vue de face de la même fiche
côté connexion partiellement arrachée et semi-coupée selon la ligne XIV-XIV
de la figure 16.
La figure 15 représente une vue en coupe de la même fiche
à l'échelle agrandie, selon la ligne XV-XV de la figure 14.
La figure 16 représente une vue de dessus de la même fiche,
la plaque d'appui étant enlevée et le couvercle arrière partiellement
représenté.
La figure 17 représente un ensemble de connecteur composé
de deux fiches selon l'invention.
La figure 18 représente une vue en coupe de la même fiche
à une échelle agrandie, selon la ligne XVIII-XVIII de la figure 14.
La figure 19 représente une vue schématique d'une fiche
selon un troisième mode de réalisation de ]'invention montrant la
disposition géncrale de certain éléments principaux.
1097~
La figure 20 représente une vue schématique et partielle
en perspective montrant des éléments de la meme fiche.
La fiche selon le premier mode de réalisation de l'invention
comporte une base métallique prismatique 2 dont la section est en
forme de ~ (voir figure 3) et dont les faces intérieures sont rectifiées.
La partie intermédiaire horizontale de la base en forme de U est plus
large que les branches verticales Sa face supérieurc 4 (seule représentée
sur la figure 1) cJnstitue la "face de base" précédemment mentionnée.
Cette face constitue un plan de référence, par exemple horizontal,
usiné avec précision dans ~ métal dur et rigide. L'une des branches
Yerticales du U est désignee en 6 et constitue l'appui latéral rectiligne
précédemment mentionné. C'est ~ourquoi sa face interne plane est également
usinée avec précision. En fait, les faces internes des deux branches
verticales 6 et 8 sont usinées de la même maniere pour permettre d'utiliser
indifféremment ces deux branches comme appui latéral selon que l'on
veut réaliser une fiche male ou une fiche femelle, comme il sera expliqué
plus loin, et la base 2 est réalisée de manière complètement symétrique.
La face de base est rectangulaire et présente un bord avant 10
(figure 3), un bord arrière opposé au bord avant, et deux bords latéraux
où elle rencontre 'es branches 6 et 8 du ~. La base 2 présente une
face avant 11 plane et perpendiculaire aux génératrices du prisme
qui définissent la direction longitudinale, cette face avant rejoignant
la face de base 4 sur le bord avant 10. La connexion des fibre~ optiques
doit se réaliser sur le bord avant, qui doit se placer en face du
bord avant de la face de base d'une fiche complémentaire. Des moyens
de guidage décrits plus loin permettent alors de placer les deux faces
de base dans le prolongement exact l'une da l'autre, dans un même
plan.
La partie arrière de la face de base reçoit une pièce de
raccordement, constituée par exemple de matière plasti~ue et présentant
10971~1 11. :
~ .
sur le bord arrière un logement 14 destiné à recevoir un câble multifibre 12 ;qui doit être raccordé à la fiche, qui est muni de sa gaine, et qui ~-
est disposé longitudinalement à quelques millimètres au-dessus du ~ ~
plan de la face de base à l'arrière de celle-ci. En avant de ce logement -
cette pièce de raccordement comporte une rampe 16 qui descend avec ~;
une inclinaison de 5 à 10 jusqu'au voisinage de la face de base et
sur laquelle sont disposées les fibres du câble. La gaine du câble
est enlevée à cet endroit, mais les fibres 7 conservent leurs gaine~
plastiques individuelles. Elles sont fléchies et étalées en éventail
sur cette rampe à partir du câble à section circulaire de manière
à constituer un faisceau plat descendant vers la face de bass. En
continuant vers l'avant elles sont à nouveau fléchies pour redevenir
parallèles à la face de base. Leurs gaines plastiques sont enlevées
de telle sorte qu'elles ne comportent plus que du verre. Chaque fibre
telle que 18 comporte alors un coeur tel que 19 et une gaine de verre
telle que 21 d'indice plu~ faible que le coeur, comme connu (voir
figure 2). Ces fibre~ sont au nombre de 7 dans l'exemple représenté ~-
mais pourraient tout aussi bien être au nombre de 13 ou de 19 selon
le câble à raccorder.
Le~ fléchissements qu subissent les ~ibres sur les bords
avant et arrière de la rampe 16 évitent que ces fibres subisset des ~ ;
efforts de tension ou de compression longitudinales génants lorsqu'on
a~uste la position longitudinale de leurs extrémités avant.
On va maintenant décrire les moyens de maintien et de guidage
qui permettent d'assurer le maintien en position correcte de chaque
fibre telle que 18 par rapport à la face de base 4, et de guider la
fiche par rapport à une fiche complémentaire de manière à mettre les
deux faces de base dans le prolongement l'une de l'autre, et à assurer
ainsi l'alignement des fibres maintenues en positions correctes par
3 rapport à ces deux faces de base. Ces moyens sont disposés sur la
109711~ 12.
face de base 4 sur laquelle on trouve, à partir de l'appui latéral 6,
la succession des éléments suivants : (voir figure 1 et 4)
- une tige de 3guidage principale mâle G1 en forte saillie par rapport
à la face avant 11 de la base 2, par exemple sur 5 mm, avec son extrémité
avant chanfreinée
- une première tige de butée G2 avec une extrémité avant plane en
légère saillie par rapport à la face avant 11, par exemple sur 5 microns,
le plan de la face avant de cette tige étant perpendiculaire à la '-
longueur de celle-ci.
- un ensemble de t.iges de maintien M. Le nombre de ces tiges est égal
à celui des fibres augmenté de un, c'est-à-dire qu'il est de huit
dans l'exemple représenté. Les faces de ces tiges sont sensiblement
dans le plan de la face avant 11.
- une deuxième tige de butée G3 identique à la première et placée ~`
de la même manière par rapport à la face avant 11.
- une tige de guidage auxiliaire G4 dont la face avant est en retrait
par rapport à la face avant 11, de manière à former un creux de guidage
dont la profondeur est légèrement supérieure à la longueur en saillie
de la tige de guidage principale G1. Cette tige de guidage auxiliaire
est poussée vers l'appui latéral 6 par des vis de serrage latéral 20.
Celles-ci sont vissées dans des trous filetés percés dans la branche 8
du'U de la base, qui constitue donc un support pour ces vis de serrage
latéral. Quelque ~oit le mode de réalisation de l'invention ce support
doit être solidaire de l'appui latéral de manière à permettre de serrer.
Dans l'exemple décrit et représenté cette solidarisation est assurée
par le fait que ces deux éléments font partie de la base 2. Il est
cependant évident qu'il serait également possible d'assurer cette
solidarisation autrement, par exemple par l'intermédiaire d'un etrier
passant au-dessus des tiges G1, G2, M, G3 et G4.
Les vis 20 assurent le serrage de toutes ces tiges les unes
1097~11
13.
contre les àutres et contre l'appui latéral 6. Il en résulte que ces
tiges sont toutes parallèles entre elles et à cet appui, c'est-à-dire
perpendiculaires à la face avant 11? à condition qu'elles soient maintenues
au contact de la face de base 4 par les moyens d'appui précédemment
mentionnés. Ces moyens sont constitués par une plaque d'appui 22 rapprochée
de la face de base 4 par des vis telles que 24.
Les tiges précédemment mentionnées sont toutes constituées
d'un acier dur, et usinées avec précision en forme de cylindre de
révolution. On sait qu'un tel usinage est possible à peu de frais
malgré la grande précision ~u'il est possibie d'atteindre. -~ -
Les tiges de maintien ont un diamètre qui peut être choisi
égal à 0,55 mm par exemple si ies fibres ont un diamètre de 125 microns
c'est-à-dire ~upérieur à quatre ~ois le diamètre des fibres. Ce choix `
est fait de manière que les fibres, qui sont disposées dans les sillons
tels que 25 formés entre ces tiges et ouverts vers le haut, ne débordent
pas au-dessus de ces sillons, et restent au-dessous du plan horizontal
tangent aux sommets de ces tiges, de manière à éviter tout risque
de contact entre la plaque d'appui ét les fibres.
Les tiges de guidage et de butée ont un diamètre de préférence
plus grand, avantageusement compris entre 1?5 et 3 fois celui des
tiges de maintien, de manière à être plus rigides. Un diamètre excessif
de ces tiges tendrait àfaire monter les tiges de butée sur les tiges
de maintien sous la poussée des vis de serrage latéral.
La plaque d'appui 22 comporte par dessus des tiges de maintien,
une partie médiane 26 en saillie vers le bas de manière à assurer
à la foiq l'appui de ces tiges et celui des tiges de butée et de guidage
contre la face de base 4. Il serait évidemment possible d'intervertir
les positions de la tige de butée G2 avec celles de la tige de guidage G1.
Le métal de la plaque d'appui 22 est choisi moins dur que
celui des tiges et que celui de la ~ace de base de manière à éviter
1097~ 14.
toute déformation de CeQ tiges et de cette face sous l'action des
vis telles que 24. La plaque 22 peut être en par exemple faite d'un
alliage d'aluminium, la partie 26 en saillie d'acier doux, la face
de base étant usinée dans de l'acier dur.
La partie médiane 26 de la plaque d'appui en saillie vers
le bas comporte un logement pour recevoir un coussin élastique 28
supporté par une plaquette de support métallique 30. Ce coussin est
poussé vers le bas, par l'intermédiaire de cette plaquette, par deux
vis 32 (voir figure 3), de manière à assurer le blocage ae~ fibres
telles que 18 dans les sillons formés entre les tiges de malntian M,
grâce à la pénétration du coussin élastique dans ces sillons (voir
figure 2). Les extrémités avant des fibres sont placées dans le même
plan que celles des tiges de maintien.
La fiche qui vient d'être décrite est appelée fiche male
parce qu'elle comporte une tige de guidage principale G1 du type mâle,
o'est-à-dire en saillie sur la face avant 11 de la fiche. Elle comporte ;~
aussi une tige de guidage auxiliaire G4 de type femelle c'est-à-dire
en retrait par rapport à la face avant. Il serait cependant possible
qu'une même fiohe comporte à la fois une tige de guidage principale
mâle et une tige de guidage auxiliaire également mâme, ou deux tiges
de guidage, une principale et une auxiliaire, toutes deux fe~elles,
auquel caQ elle qerait appelée fiche femelle d'après le type de sa
tige de guidage principale. Quel que soit le type de la fiche, celle-
oi est destinée à coopérer avec fiche complémentaire. Plu~ précisément
les tiges de euidage de type mâle ou femelle sont destinées à coopérer
avec des tises de guidage de type femelle ou mâle de la fiche complémentaire,
respectivement. Les tiges de guidage principales, mâle et femelle
sont destinées à empêcher le déplacement relatif des deux fiches dans
deux directions transversaleQ c'est-à-dire parallèles à la face avant.
Une de ceQ directions est horizontale, c'est-à-dire parallèle à la
~ 0 9 ~ 15.
face de base. L'autre est verticale, c'est-à-dire perpendiculaire
à cette face. Les tiees de guidage auxiliaires sont destinées à empêcher
le déplacement seulement dans la direction verticale, comme il apparaitra
plus clairement ci-après. Le rôle des tiges de guidage femelle est -~
seulement de maintenir l'écartement convenable entre les éléments
voisins de manière à permettre aux tiges de guidage mâles de la fiche
complémentaire de s'engager à frottement doux dans les creux formés
a l'avant de ces tiges femelles. Les tiges de butée sont destinées
ià empecher un déplacement longitudinal ou plus précisément à limiter
un tel déplacement de manière à définir la position longitudinal relative ~ ;
de3 deux ~iches complémentaire~ lor~que celles-ci sont poussées l'une
qers l'autre. -
La fiche mâle gui a été décrite ci-dessus avec une tige
~e guidage principale mâme et une tige de guidage auxiliaire femelle
est destinée à coopérer avec une fiche femelle qui ^omporte une tige
de guidage principale femelle et une tige de guidage auxiliaire mâle
Cette fiche femelle ~st représentée en Fa sur les figures 7 et 8,
la fiche mâle dé~à décrite étant représentée en F. Ces deux fichss
sont identiques sauf en ce qui concerne les points suivants, les éléments
de la fich~ Fa étant désignés par le~ mêmes références que ceux qui
leur correspondent dans la fiche F en ajoutant seulement la lettre (a) :
- L'appui latéral 6a est constitué par la branche du U située à droite ~ -
en regardant la face avant, au lieu de celle située à gauche.
-La tige de guidage principal G1a appuyée contre l'appui latéral est
du type femelle, comme la tige G4, au lieu d'être du type ~âle comme
la tige G1.
- La tige de guidage auxiliaire G4a poussée par les vis de serrage
latéral 20a est du type mâle comme la tige G1 au lieu d'étre du type
femelle.
Une oale écartement 34 est interposée entre la tige de guidage auxiliaire
109711~ 16.
mâle G4a et la ti~e de butée voisine G3a. Cette cale est plane à faces
parallèles. Elle est utile lorsque, par suite du manque de précision
de l'usinage des tiges, l'ensemble des tiges de la fiche femelle situées
entre l'appui latéral 6a et la tige de guidage auxiliaire G4a presente
une largeur totale inférieure à celle de l'enæemble des tiges de la
fiche mâle situées entre l'appui latéral 6 et la tige de guidage auxi-
liaire G4. Cette cale évite alors, lorsqu'on rapproche les deux fiches,
que la tige de guj~age auxiliaire mâle ~a ne viennent rencontrer
la tige de butée G3, ce qui nuirait au parallélisme des tiges. On
pourrait évidemment éviter l'utili.sation d'une talle cale en formant
un méplat sur la tige de butée G3 en regard de la tige de guidage
auxiliaire femell~ G4. L'épaisseur de la cale 34, ou la profondeur
du méplat de la tige G3 sont choisis très légèrement supérieures à -
la plus grande valeur possible de la différence entre le~ largeurs
~ 15 totales des tiges des deux fiches, sauf les tiges de guidage auxil~aires.
Le risque de rencontre entre la tige G4a et la branche 8
constituant un support pour les vis de serrage latéral 20, est évité
grâce au fait que la largeur de la face de base est supérieure à la
largeur totale des tiges, ce qui oblige à faire pénétrer ces vis 20
au-dessus de cette face de base pour serrer la tige G4.
Lorsque les fiches F et Fa ont été engagées l'une dans l'autre
de manière à assurer la connexion, elle~ sont mises dans un boîtier, - ~ -
constitué par exemple de mati;ere plastique. Ce bo;tier à deux fonctions :
il assure d'une part le verrouillage de ces fiches dans la position
convenable. D'autre part, il protège les fiches contre la pénétration
de poussièr-es qui pourraient s'interposer entre les deux faces avant
qui sont maintenues légèrement écartées l'une de l'autre par les tiges
de butée. Un tel boîtier est représenté sur la figure 8. Il comporte
une plaque de verrouillage 40, munie de deux vis de verrouillage 42
et 42a pour les deux fiches F et Fa, et un couvercle de protect on
~09711~
17.
encIiquetable 44.
Il est ~acile de réaliser un empilement de fiche~ telles
que la fiche F1, par exemple en prévoyant des creux en regard dans
leurs faces supérieures et inférieures, de manière à permettre de
placer dans ces creux des coussins élastiques tels que 50 qui servent
d'entretoises entre la Pace supérieure d'une fiche telle que F1 et
la face inférieure d'une fiche telle que F2. L'épaisseur d'un tel
coussin est alors choisie suffisante pour empêc'ner le contact-direct
entre ces deux faces. Ceci permet de réaliser d'un seul mouvement
la connexion de toutes les fiches mâles d'un empilement ~vec toutes '~
les riches femelles d'un empilement complémentaire. Les dif~érences
de dimensions éventuelles entre les fiches sont alors absorbées par
les déformations des coussins tels que 50, et aucun effort important
n'est exercé sur les tiges de guidage. L'ensemble des fiches d'un
empilement est maintenu par un fourreau souple tel que 52. Des moyens
de protection et de verrouillage de~ deux empilements de riche~ peuvent
alors être prévus par ailleurs.
Les figures 10 à 18 concernent un deuxième mode de réalisation
de la ~iche décrite ci-dessus-.
Le premier mode de réalisation précédomment décrit comportc
en effet un certain nombre de surfaces de ré~érence a.ui doivent être
usinées avec une erande précision car toute erreur sur ces surfaces
entraine un défaut dans les po~itions relative~ des fibres qui doivent
être connectées, et par conséquent de~ pertes dans la qualité de la
transmission de l'information transportée sous forme de lumière par
ces fibres.
Cet usinage de grande précision est, en ce qui concerne
la base, dont la section est en forme d'un U, assez couteux.
Il en est de même en ce qui concerne l'usinage de la plaque
d'appui ou une précision presque aussi grande doit être obtenue dans
~097~1~ 18.
la mesure ou sa faoe interne comporte un relief avec des saillies
telle que la saillie 26 qui correspond aux différences des dimensions
de t~ges de guidage et de tiges de maintien et que la saillie située
sur la partie médiane de la plaque d'appui sert pour assurer le centrage
par rapport à la base.
D'autre part cette réalisation présente certaines difficultés
au moment du montage, dans la mesure ou, avant la fixation de sa plaque
d'appui sur la base on doit introduire les fibres optiq~es, C2Ci donc
avant qu'on ait obtenu le positionnement précis et définitif des tiges
de waintien et de guidage. -
Le deuxième mode de réalisation qui va etre maintenant décrit
oomporte divers perfectionnements qui ont pour but d'une part, de
faciliter la réa~isation industrielle de la fiche, donc à un prix
de revient moindre, et d'autre part, de faciliter le montage, ceci
bien entendu afin d'améliorer le développement te~hnique, industriel
et commercial de l'invention .
Ce but est obtenu d'une part en réalisant toutes les pièces
de "grande préoision" comme pièces distinctes d'une forme géométrique
simple dont l'usinage précis est plus facile que celui d'une pièce
complexe ; et d'autre part, en réalisant la structure d'assemblage
des ë~léments de la Piche sous la forme d'un boitier obtenu par moulage
d'une matière telle qu'une polyamide ou un caoutchouc dur par exemple,
ou encore un alliage métallique de dureté convenable.
Plus particulièrement on réalise la face de base sous la
forme d'une simple plaque métallique dont une face au moins est usinée
avec préoision. On réalise de plus l'appui latéral sous la forme d'une
tige rectiligne rigide de même matériau et de même diamètre que les
tiges de guidage et de butée.
En ce qui concerne la structure d'assemblage de la fiche
selon l'in~ention un perfectionnement consiste dans le fait qu'elle
1097~11
est constituée d'un boitier composé d'une embase et de deux éléments
de couverture distincts de sa fermeture : l'un étant la "plaque d'appui
et l'autre étant appelé "couvercle".
Cette nouvelle disposition offre la possibilité d'un montage
de la fiche indépendamment de l'introduction et du montage des fibres -
optiques.
Plus précisément, le montage dans le boitier de tous les
éléments composant cette fiche : élémert-s de guidage, de positionnement
et de serrage, est réalisé de manière définitive a~ant l'introduction -~
des fibres optiques, avec la grande précision nécessaire.
De ce fait, cette phase du montage peut être réalisée dans
un laboratoire avec tous les instruments de mesure utiles, et les
fiches air.si montées sont disponibles pour leur distribution et leur
application facile dan~ des connecteurs de fibres optiques.
Lors de cette application, l'introduction des fibres "prêtes
à po~er" se fait, en enlevant le couvercle et en introduisant les
fibres. Celles-ci sont bloquées ensuite par le patin du blocage une
fois leur positionnement précis réalisé, et on referme le boitier
en refixant le couvercle à sa place. Ia fiche peut alors être connectée
à une autre fiche ^orrespondante.
Cette opération d'introduction des fibres est facilitée
par une disposition particulière des éléments composites de la fiche
à l'arrière des tiges de maintien.
Cette disposition consiste en ce que la plaquette d'appui
des tiges de maintien a son bord arrière en retrait par rapport aux
extrémités arrières de ces tiges et que la forme ou la disposition
de la plaque d'appui permet l'accès à ces extrémités arrières lorsque
le couvercle est enlevé.
Un autre perfectionnement a pour but d'améliorer le blocage
des extrémites avant des fibres dans les sillons de maintien. Ce but
1097111
20.
est atteint en rapprochant au maximum le patin de blocage de la face
avant de la fiche ce rapprochement étant obtenu par une disposition
convenable du logement qui est destiné à recevoir ce patin de blocage
et qui est ménagé dans la partie médiane de la plaque d'appui cette
partie médiane servant à appuyer les tiges de maintien sur la face i -~
de base. Plus précisément ce logement s'ouvre non seulement sur la
face inférieure de cette partie médiane de la plaque d'appui, c'est-
à-dire sur la face de cette partie en regard des tiges ~1e maintien,
mais aussi sur la face avant de cette plaque. On évite que ce patin
ne puisse alors s'échapper vers l'avant en munissant sa plaquette
de support d'une saillie vers le haut (ou vers les côté~). Cette daillie
s'engage dans un évidement convenable dc la plaque d'appui.
Il peut enfin être utile, pour assurer l'appui des tiges
de maintien par la partie médiane de la plaque d'appui, de .eal;ser
la saillie de cette partie médiane vers le bas en donnant à 12 plaque
d'appui une forme générale plane et en munissant sa partie médiane
d'une plaquette d'appui plane fixée sous cette partie médiane par
l'intermédiaire d'une couche de matériau élastique facilitant une -
répartition uniforme de la force d'appui.
Le deuxième mode de réalisation va être maintenant décrit
à l'aide des figures 10 à 18
Il doit être compris que les pièces assurant les mêmes fonctions
que dan~ le premier mode de réalisation et, conservant exactement
leur structure conser~ent également leurs ~ignes de référence, et
que ].es indications données quant à la présence de ces pièces, leurs
structures et leurs fonctions lors de la description du premier mode
de réalisation restent valables sauf indication contraire.
La fiche selon le deuxième mode de réalisation de l'invention
cornporte ~m boitier 100 composé d'une embase prismatique 102 dont
la section est en forme de ~ (voir figures 10, 12, 13), d'une plaque
10971~ 21
d'appui 122 disposée sur la partie avant de l'embase et d'un couvercle 101
disposé par la partie arrière de l'embase 102.
Ce boitier peut être obtenu par moula~e, par exemple d'une
matière plastique telle que une polyamide ou un caoutchouc dur, ou
d'un alliage métallique. La partie médiane horizontale de l'embase
en ~ est plus large que ses branches verticales. Sa face supérieure
103 porte une plaque de base 104 dont la face supérieure 4 constitue
ia "face de base" précédemment mentionnée. Cette face 4 constitue
un plan de ré~éren~e, par exemple horizontal, et sa surface est usinée
avec précision dans un métal dur et rigide constituant la plaque 104. ~
L'une des branches verticales du U est désignée en 106 maintient laté- ;
ralement une tige d'appui latéral appelée tige de référence G5 qui
est posée sur la plaque de base 104 ou plus précisément sur sa face 4 ~ -
et qui constitue par l'une de ses génératrice, l'appui latéral recti-
ligne 6 mentionné dans Ie premier mode de réalisation. Cette tige
est parallèle aux tige~ de guidage G1, G2, G3 et G4, de même diamètre, -
de meme matière, et réalisée avec la même précision. En fait, les
faoes internes des deux branches verticales 106 et 108 maintiennent
deux tiges identiques G5 et G6 s'étendant jusqu'au voisinage de la
Pace avant de la fiche pour permettre d'utiliser indifféremment ces
deux tiges comme appui latéral selon que l'on veut réaliser une fiche
mâle ou une fiche femelle, comme il a été expliqué et l'embase 102
est réalisée de manière complètement symétrique.
La plaque de base 104 est rectangulaire et présente un bord
avant 110 (figure 11 et 12) , un bord arrière opposé au bord avant,
et deux bords latéraux disposés le long des branches 106 et 108 de -
l'embase 102. La face avant 111 de l'emba~e 102 est plane et perpendi-
culaire aux génératrices de prisme qui définissent la direction longi-
tudinale.
1097111 22
La partie arriere de l'embase 102 comporte sur le bord arrière
un logement 114 disposé longitudinalement de la même manière que dans
le premier mode de réalisation, et destiné à recevoir un câble multifibre 12
- qui doit être raccordé à la fiche par le serrage d'un collier 115.
On va maintenant décrire les moyens de maintien et de guidage
qui permettent d'assurer le maintien en position correcte de chaque
~ibre telle que 18 par rapport à la plaque de base 104, et de guider
la fiche par rapport à une fiche ccmp'émentaire de manière à mettre
les deux faces de base 4 et ;es tiges de maintien M dans le prolongement
les unes des autres, et à assurer ainsi l'alignement des fibres maintenues
en positions correctes par rapport à ces deux faces de base et à ces
tiges. Ces moyens sont disposés sur la face de base 4 de la plaque
de base 104 sur laquelle on trouve (voir figure 10 et 11), à partir
du bord latéral 106 la succession des éléments suivants :
~ La tige de référence et de guidage G5, de même diamètre
et de mêrne qualité que autres tiges de guidage, et dont une génératrice
constitue l'appui latéral rectiligne 6,
- une tige de guidage p~incipale male G1 en forte saillie
par rapport à la face avant 111 de l'embase 102 par exemple sur 10 mm,
avec son extrémit~i avant chanf`reinée
- une première tige de butée G2 avec une extrémité avant
plane en légère saillie par rapport à la face avant 111, par exemple
sur 5 microns, le plan, de la face avant de cette tige étant perpendi-
culaire à la longueur de celle-ci.
- un ensemble de tiges de maintien M. Le nombre de ces tiges
est égal à celui des fibres augmenté de un, c'est-à-dire qu'il est
par exemple de onze dans l'exemple représenté. Les faces de ces tiges
sont sensiblement dans le plan de la face avant 111 de l'embase 102.
- une deuxième tige de butée G3 identique à la première
et placée de la meme manière par rapport à la faoe avant 111.
109711~ 23. : '
- une tige de guidage auxiliaire G4 dont la face avant est
en retrait par rapport à la face avant 111, de manière à former un ~ -
¢reux de guidage dont la profondeur est légèrement supérieure à la
longueur en saillie de la tige de guidage principale G1. Cette tige
de guidage auxiliaire est poussée vers l'appui latéral G5 par une
vis de serrage latéral 20 par l'intermédiaire d'un étrier 120 et de
la tige G6. Cette vis coopère avec un écrou 121 logé dans la branche 108
du U de l'embase 102, qui constitue donc un support pour cette ~is ~-
de serrage latéral (voir figure 1~). Les moyens d'appui précédemment
mentionnés sont constitués par une plaque d'appui 122 oceupant ia ~ :
surface sensiblement égale à la moitié de longueur de l'embase rapprochée
à celle-ci par de~ vis telles que 24.
La plaque d'appui 122 est réalisée de façon à assurer à
la fois l'appui et le serrage des tiges de maintien et tigeJ de guidaee
y compris tige de réferences. Elle comporte d'une part dans sa partie
médiane située au-dessus des tiges de guidage une saillie 122a vers
le bas, (~igures 12 et 14), de manière à assurer à la fois le centrage
de la plaque d'appui par rapport à l'embase 102, et l'appui de ces
. tiges de guidage, y compris tige de références, et tiges de butée ,
contre la face de base 4 de Ia plaque de base 1n)~ placée dans l'embase 102. :~
C'est pourquoi cette saillie est de même largeur que la partie médiane
de l'embase, qui d'autre part correspond à la largeur de la plaque :
de base 104.
D'autre part, la ~aillie 122a comporte dans sa partie médiane
au-dessus des tiges de maintien une deuxième "saillie" formé par une
plaquette d'appui 126 fixée sous cette partie médiane par l'intermédiaire
d'une semelle en caoutchouc élastique 127, laquelle par son écrasement ;
exerce l'appui nécessaire sur les tiges de maintien.
Il est évident que l'appui de la plaquette 126 pourrait
3o être réalisé par d'autres moyens classiques tel que par une vis de
~09711~ 24.
serrage indépendant. Dans ce cas le blocage des tige~ de maintien
doit être réalisé simultanément avec le blocage de l'ensemble des
tiges dans le boitier.
Le matériau de la pla~ue d'appui 122 et de la plaquette 126
est choisi moins dur que celui des tiges et que celui de la plaque
de base 104 de manière à éviter toute déformation de ces tiges et
de cette plaque sous l~action des vis de blocage telles que 24. La --
plaque d'appui 122 peut etre par exemple faite d'un alliage d'aluminium,
la plaquette d'appui 126 d'acier doux, la plaque de base 104 faite
d'acier dur.
La partie médiane de la plaque d'appui 122 comporte en avant
de la plaquette d'appui 126 un logement 123 s'étendant jusqu1à sa
face avant, laquelle est d'ailleurs au même niveau que la face avant 111
de l'embase 102 de la fiche, pour recevoir un patin 130 de blocage
de8 ~ibres. Ce patin de blocage est constitué d'un ~upport 30 obtenu
par moulage d'une matière plastique dure ou d'un alliage, muni dans
sa partie arrière d'une saillie 131 vers le haut, s'engageant dans
ledit logement 123 de la plaque d'appui 122 de manière à l'empêcher
de se déplacer vers l'avant. Vers le bas le support 30 du patin comporte
un coussin élastique 28, collé sur sa face inférieure pour appuyer
et bloquer les fibres optiques. Ce coussin est poussé vers le bas,
par l'intermédiaire de son support par une vis 132 (voir figure 15),
de manière à assurer le blocage des fibres telles que 18 dans les
sillons formés entre les tiges de maintien M, grâce à la pénétration
du coussin élastique dans ces sillons.
La fiche qui vient d'être décrite est une fiche mâle parce
qu'elle comporte une tige de guidage principale G1 du type mâle, comme
précédemment expliqué. Elle comporte aussi une tige de guidage auxiliaire G4
de type femelle.
~09711~ 25.
Cette fiche mâle Fb (voir figures 13 et 16) avec une tige
de guidage principale mâle et une tige de guidage auxiliaire remelle
est destinée à coopérer avec une fiche femelle Fc (figure 17) qui
oomporte une tigé de guidage principale remelle et une tige de guidage
auxiliaire mâle G4a. Cette fiche femelle comporte, comme cela a été
expliqué à propos du premier mode de réaIisation, une cale d'écartement
interposée entre sa tige de guidage auxiliaire mâle et sa tige de
butée vcislne Cette cale est plane à race parallèles et son épaisseur
est choisie très légèrement supérieure à la plus grande valeur possible
de la différence entre les largeurs totales des tiges des deux fiches,
sauf les tiges de guidage auxiliaires pour éviter le risque de rencontre
entre la tiee de guidage auxiliaire mâle G4a et la tige de butée G3.
Pour éviter de manière analogue le risque de rencontre entre la tige G4a
et la tige G6 une cale 134 d'épaisseur double de la précédente et
interposée entre la tige de butée G4 et la ti6e G~
~ Pour faciliter l'introduction de la tige G4a entre la plaque
de base 104 et la plaque d'appui 122 sans avoir à desserrer les vis
telles que 24 qui maintiennent cette plaque d'appui, celle-ci comporte,
au-dessus de l'espace que doit venir occuper la tige mâle G4a, c'est-
à-dire en avant de la tige G4 un loeement dans lequel est disposé
un étrier d'appui 170.
Avant l'introduotion de la tige G4a, c'est-à-dire quand
la fiche Fb n'est pas connectée à la fiche complémentaire Fc, cet
étrier est relevé à l'aide de la vis imperdable 172. Aprè~ l'introduction
de la tiee Glla cette vis permet de bloquer cet étrier sur cette tige
pour l'appuyer sur la plague de base 104, comme représenté sur la
figure 18, en assurant à la foi~ la précision de la connexion et le
bloca~e de deux fiches l'une par rapport à l'autre.
La fiche F`c comporte évidemment un étrier identique facilitant
l'introduction de la tige mâle G1. Les seules dirférences entre Ies
- 109711~
26.
fiches Fb et Fc concernent la position et l'épaisseur des cales telles
que 134.
Il est à noter que la face supérieure 103 de l'embase 102
est munie de butees arrières 160 pourtoute.s les tiges G, et de butées
avant 162 pour les tiges G5 et G6, d'autre part elle est munie d'épau-
lements pour la plaquede base 104, respectivement l'épaulement arrière 161
et avant 163 ; créant ainsi avec les branches 106 et 108 de l'embase
un logement de positionnement de la plaque de base 104 (voir figures 12
et 16).
L'épaulement 151 débouche vers l'arrière de l'embase 102
dans un logement 116 qui permet la distribution et l'introduction ~:
des fibres optiques dans les sillon~ des tiges de maintien. Ce logement ~
est fermé par le couvercle 101. Ce couvercle présente vers l'avant -
une saillie 101a au-dessus des extrémités arrières des tiges de maintien M.
Cette saillie s'engage dans un creux correspondant 122b de l'arrière
de la plaque d'appui 122. Ce creux permet d'obtenir à la fois une
longueur suffisante de cette plaque pour permettre sa fixation facile
par vis sur l'embase 102, et, le couvercle étant enlevé, un accès
facile par le haut pour introduire les extrémités des fibres optiques
entre les sxtrémités arrières des tiges de maintien.
L'épaulement 163 présente une face supérieure de préférence
sensiblement au niveau de la face de base 4, le bord avant de cette
face supérieure rejoint la face avant 111 de l'embase 102.
On peut noter aussi que selon une variante non représentée,
l'épaulement 163 pourrait être supprimé. Dans ce cas le bord avant 110
de la plaque de b~se 104 viendrait au niveau de la face avant 111
de l'embase 102. -
On peut enfin noter que la tige de guidage G6 n'est pas
indiqpensable au cas où pour des raisons techniques ou/et matérielles
on ne tient pas à réaliser une fiche 'hermaphrodite" d'une part, et
~: .
109711~ 27.
où on ne cherohe pas à avoir un guidage de la tige de guidage G4a
Qur quatre oôtés. On se contente de ne guider cette tige que par rapport
à la face de base 4.
Le mode de réalisation qui vient d'être décrit convient
bien lorsqu'on utilise des ~ibres optiques multimodés d'un diamètre
de 125 microns par exemple. Les tiges de maintien M peuvent alors
avoir un diamètre de 0,5 mm et celles de guidage un diqmètre 3 fois
plus grand, c'est-à-dire 1,5 mm, qui est généralement suffisant pOUl-
que les tiges de guidage mâle telles que G1 ne risquent pa.s d'être
courbée ou cassée lorsqu'on réalise la oonnexion. On peut cependant
être amené à utiliser des fibres de diamètre plus petit, par exemple
80 microns, et à diminuer alors dans le même rapport le diamètre des
tige~ de maintien M pour éviter que l'impréciQion sur le diamètre
des fibres n'entraîne une imprécision beaucoup pluQ grande sur leur
hauteur au-dessus de la plaque de base en raison du faible angle du
sillon en V dans lequel elles sont placées. On est alors amené surtout
9i on souhaite avoir des tiges de guidage mâle très robuste, à donner
aux tiges de guidage un diamètre par exemple quatre fois plus grand
que celui des tiges de maintien, et il y a un risque accru que le
serrage latéral des tiges les unes contre les a~res ne fa~se monter
les tiges de guidage sur les tigeQ de maintien.
Ce risque peut être évité selon un troiqième mode de réalisation de
l'invention qui va être décrit, à l'aide des figures 19 et 20 analogues
aux ~igures 1 et 3, comme un perfectionnement de détail au premier
mode de réalisation par ailleurs inchangé.
Selon ce troisième mode, qui peut être avantageux dès que
le diamètre des tiges de guidage est supérieur au double de celui
des tiges de maintien, on interpose, entre les tiges de maintien M
et la face de base 4, une cale de hauteur constituée par une nappe
de tiges "de surélévation" S qui sont formées d'acier dur et sont
~097111
28.
disposées cote à côte sur la face de base perpendiculairement aux
tiges de maintien. Le diamètre de ces tiges de surélévation peut être
par exemple égal à celui des tiges de maintien. Leur longueur est
~uffisante pour soutenir toutes les tiges de maintiçn, et sufisamment
petite pour ne pas empêcher le rapprochement des tiges telles que G2
et G3 situées de part et d'autre des tiges de maintien. Les extrémités
de ces tiges de surélévation sont légèrement chanfreinées pour éviter
le risque d'un coillcement d'une de ces tiges, au montage, sous une
tige de butée telle que G2 ou G3, ce petit chanfrein n'étant pas
repr~senté.
