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53~
La pr~ente invention concerne un procédé permettant
de réduire l'inflammabilité d'un jet de pulvérisation obtenu
à partir d'une composition liquide inflammable conditionnée dans
un récipient pressurisé, ledit récipient étant fermé par une
valve qui alimente une buse de pulvérisation permettant d'obtenir
le jet de pulvérisation précité.
On sait que l'on assure la distribution de nombreuses
compositions en utilisant des récipients pressurisés dans les~
quel~ ladite composition est conditionnée en présence d'un -
mélange propulseur assurant la pressurisation du récipient.
Ces récipients sont habituellement équipés d'une valve de
distribution sur laquelle agit l'utilisateur pou~ provoquer
l'éjection du mélange. Très fréquemment, les compositions ain~
distribuées sont constituées de ~olutions de produit~ actifs
dans des solvants inflammables; le plus, le fait que l'on
recherche, pour des raisons écologiques, à éviter l'utiliqation
des chlorofluoroalcane~ comme gaz propulseurs a pour conséquence
le fait que l'on utili~e souvent comme propulseurs des gaz
liquéfiés combustibles tels que le butanne et/ou le propane.
Il résulte de ces circonstances que les pulvérisations que l'on
obtient à l'éjection des produits hors du récipient pre~suri~é
sont des pulvérisations fortement inflammables, ce qui constitue
un risque important pour l'utilisateur. On est donc amené
rechercher divers moyens permettant de réduire l'inflammabilité.
On a constaté expérimentalement q~e lorsque l'on
réduit le débit délivré par une valve de distribution qui éjecte
une composition inflammable, on diminue l'inflammabilité de
la pulvérisation obtenue. Cependant, pour les besoins habituels
de la distribution, en particulier dans le cas des produits
~ cosm~tiques, il e~t n~cessaire de maintenir le débit dans
certaines limltes et, par conséquent, on ne peut pa~ jouer sur
ae paramatre pour réduire l'in~lammabilité.
.. ~ ,:
-- 1 --
,: . , . .~ , . . .
S3a~
Par ailleurs, on sait que les pulvérisations que
l'on obtient lors de la mise en oeuvre d'un récipient pressurisé
par ouverture de sa valve doivent, lorsqu'il s'agit de produit~ -
cosmétiques tels que les laques pour cheveux par exemple,
posséder un certain nombre de qualités : en particulier, la
pulvérisation ne doit pas être considérée comme mouillante,
c'est-~-dire que l'utilisateur, lorsqu'il met sa main en face
du jet de pulvérisation à une certaine distance de la buse
de pulvérisation, ne doit pas avoir l'impression d'avoir sa
main mouillée par l'aérosol obtenu. On sait que, pour un
débit donné, la qualité d'un jet de pulvérisation, c'eqt-à-
dire la fine~se de l'aérosol, peut etre améliorée en utilisant
une valve de distribution comportant une prise de gaz addition-
nel. Ce type de valve est ~onstitu~ d'un pot de valve alimenté
en liquide ~ distribuer par un tube plongeur, le pot de valve
comportant un trou ~ur son fond ou sur sa surface latérale
pour amener la phase gazeuse contenue dans le récipient directe-
ment ~ l'intérieur du pot de valve et pour éjecter, par le
tube d'éjection de la valve, un mélange liquide/gaz. L'utili-
sation d'une prise de gaz additionnel améliore la qualité dujet de pulvérisation et dans une certaine mesure, à débit
prédéterminé, réduit légèrement l'inflammabilité de l'aérosol.
Cependant, si l'on part d'une valve prédéterminée utilisée pour
l'éjection d'une composition prédétermin~e et si l'on perfore
un orifice dan~ le pot de valve, on constate que l'on réduit
le débit massique délivré par la valve, en d'autre3 termes,
l'utili~ation d'une prise de gaz additionnel a bien tendance à -
::
affiner la pulvérisation mais a également tendance à réduire
le débit massique de la valve. Jusqu'à ce jour, il n'a pas
été possible de proposer une valve à prise de gaz additionnel qui
permette simultanément, d'une part, d'obtenir un jet de pulvéri-
sation ayant les qualités requises dans le cas des pulvérisations
.. . .
?9LS3~ .
de produits cosmétiques, d'autre part, d'obtenir un débit : -
massique suffisant et enfin, simultanément, d'obtenir une
réduction satisfaisante de l'inflammabilité de l'aérosol,
lorsque la composition éjectée est inflammable.
L'inflammabilité d'un aérosol peut être mesurée par
la méthode décrite par LEFEBVRE au Congrès des Aérosols à
BERLIN en 1967 au moyen de l'appareil du Docteur ROTH : selon :-
cette méthode, on envoie un jet de pulvérisation sur une
flamme et on mesure la longueur de flamme produite par la . ~ :
projection aérosol en aval de la flamme d'allumage et, lorsqu
se produit, le retour de flamme dans le jet aérosol en amont
de la flamme d'allumage. On classe alors les compositions
correspondant aux ~ifférents jets de pulvérisation en six
classes définies selon le tableau quivant:
N de Longueur de
classement Dénomination flamme L ~etour de flamme
_ en cm .. _ _ _
1 . Ininflammable L ~ 5 Sans retour
~ 2 Combustible 5 ~L _ 25 Sans retour
3 Combustible 5~ L ~ 25 Avec retour
: avec retour
4 Peu inflammable L ~ 25 Sans retour
Inflammable L ~, ~5 Avec retour ..
6 Tr~s inflammable L~, 25 Avec retour et
: . persistance de
.extinction de la
. ~ _; flamme d'allu-
On considère comme acceptable dans le cas des jets ~-
de distribution à usage cosmétique une inflammabilité corres~
pondant au maximum à la classe 4. Or, lorsqu'on utilise comme
gaz propuiseur des hydrocarbures liquéfiés, il n'est possible, ~ :
dans l'état de la technique, d'obtenir des jets de distribution
- 3 - .
- ~ :' ' '
4~
correspondant à des classes d'inflammabilité inférieure à 4 qùe
si on limite le débit massique à des valeurs tout-à-fait insuffi-
sante, de l'ordre de grandeur de la moitié des débits massiques
nécessaires pour la distribution des produits cosmétiques et,
en particulier, des laques pour cheveux.
La présente invention a pour but de proposer d'utiliser
une valve ~ prise de gaz additionnel qui, pour un débit donné
satisEaisant aux impératifs des distributions de produitq
cosmétiques, permet d'obtenir un jet de pulvérisation ayant une
inflammabilité réduite. En fait, la valve à prise de gaz
additionnel que l'on propose d'utiliser permet, pour des débits
compris entre 0,5 et 0,7 g/s, de distribuer des compositions
inflammable~ sous forme de jets de pulvérisation qui ont une
inflammabilité correspondant à une classe inférieure ou égale
à 4 (la méthode de mesure étant celle qui a été ci-dessus
spécifiée). De plus, on a constaté que le jet de pulvérisation
; obtenu avait une fine~se suffisante pour pouvoir être utilisé
en cosmétique et que ce jet n'était pas soumis à des inqtabilités
d'écoulement.
Le débit d'une valve à prise de gaz additionnel est
fonction de nombreux paramètres et, en particulier, du diamètre
du tube plongeur auquel elle est associée, de la restriction
interne disposée entre le tube plongeur et le pot de valve, : :
du diamètre de l'orifice de la prise de gaz additionnel, de la
position de cet orifice sur le pot et du diamètre intérieur du
tube de sortie de valve. De fa~con surprenante, on a constaté,
.~ selon l'invention que, toutes choses étant égales par ailleurs,
l'inflammabilité du jet de pulvérisation obtenu avec une valve à
prise de gaz additionnel était fonction de la position de l'orifice :
deprise de gaz additionnel et était également fonction, dans une
certainemesure, à surface égale de passage de prise de gaz :~
.,
-. . . - : :
., ' ' ' ,, , . , . . ' ' ! ~ . . . .
. ~ , ' ' ' ' .
5~
additionnel, du nombre d'orifices de prise de gaz additionnel
prévu sur le pot de valve. On a constaté selon l'invention que,
toutes choses étant égales par ailleurs, on obtenait une forte
réduction de l'inflammabilité du jet de pulvérisation lorsqu'on
disposait l'orifice de prise de gaz additionnel au niveau
de l'enkrée du tube de sortie de valve, c'est-à-dire à la partie
supérieure du pot de valve, de plus, la réduction d'inflamma-
bilité est d'autant plus grande que l'axe de l'orifice de
prise de gaz additionnel fait un angle plus faible avec l'axe
de l'entrée du tube de sortie de valve.
Dans la présente description et dans les revendica-
tions correspondantes, on a désigné sous le nom de "piston
de valve" une pièce épaulée qui est mobile à l'intérieur du
pot de valve et qui est, d'une part soumi~e à l'action d'un
ressort et, d'autre part soumise à l'action d'enfoncement
provoquée par l'utili3ateur lors de l'ouverture de la valve.
Malgré l'utilisation du terme "piston", pour la d~nomination
de cette pièce, il est bien connu clans l'état de la technique
qu'il existe un jeu important entre ladite pièce épaulée et
le pot de valve qui la contient, de façon à permettre le
passage d'un liquide ~ distribuer par la valve.
La présente invention a, en conséquence, pour objet
un proc~dé permettant de réduire l'inflammabilité d'un jet .
de pùlvérisation obtenu à partir d'une composition liquide
inflammable conditionnée dans un récipient pressurisé, ledit :
~: récipient étant fermé par une valve qui alimente une buse de
pu~vérisation permettant d'obtenir le jet de pulvërisation
- précité, caractérisé par le fait que l'on utilise comme valve
de distribution du récipient une valve comportant, de façon
connue, un pot de valve qui renferme un piston de valve poussé
vers une extrémité du pot par un ressort, le piston étant
associé ~ un tube de sortie comportant un canal d'éjection
.
-- 5 --
. , . : ~
-
dont l'extrémité d'entrée débouche sur la partie latérale
du tube de sortie, un joint d'étanchéité étant prévu à la
partie supérieure du pot pour obturer l'extrémité d'entrée
du canal d'éjection précité, le pot comportant au moins un
orifice de prise dè gaz additionnel pratiqué qur sa paroi
latérale et étant alimenté en liquide à distribuer, du côté
qui est opposé à celui où se trouve le piston, par un tube
plongeur dont l'extrémité libre se trouve dans le liquide
contenu par le récipient pressurisé auquel est associée la
valve, le (ou les) orifice(s) de prise de gaz additionnel du
pot de valve étant réalisé( 9 ) sensiblement au niveau où se
trouve l'entrée du canal d'éjection du tube de sortie lorsque
la valve est en position ouverte.
Dans un mode préféré de mise en oeuvre du procédé
selon l'invention, on utilise une valve dans laquelle le
canal d'éjection du tube de sortie comporte une entrée dont
l'axe fait un angle faible avec l'axe de l'orifice (ou de
l'un des orifices) de prise de gaz additionnel, on utilise une
valve dont le canal d'éjection comporte une seule entrée,
le pot de valve comportant plusieurs orifices de prise de
gaz additionnel, on utilise une valve dont le canal d'éjection
comporte plusieurs entrées disposées senqiblement radialement
au même niveau du tube de ~ortie, le pot de valve comportant
- - un ou plusieurs orifice~ de prise de gaz additionnel.
Dan~ une première variante du procédé selon l'inven-
tion, on utilise une valve pour laquelle le (ou les) orifice(~)
de prise de gaz additionnel est (ou sont) pratiqué(s) sur la
bordure du pot de valve qui est en appui sur un joint. Dans
; une deuxieme variante du procédé 9elon l'invention, on utilise
:; . . .
une valve dan5 laquelle le (ou les) orifice(s) de prise de gaz
additionnel est (ou sont) pratiqué(s) dans une collerette
- interposée entre le pot et le joint du côté o~ ne 3e trouve
. .
3~
pas le joint.
Pour l'une ou l'autre des deux variantes du procédé
selon l'invention, on peut avantageusement prévoir que l'on
utilise une valve dont le joint de fermeture est une rondelle
en matière caoutchouteuse, le piston de valve pouvant venir
en appui contre la face inférieure de cette rondelle sous
l'effet du ressort agissant sur ledit piston, l'entrée du
canal d'éjection se trouvant alorq isolée de l'intérieur du
pot; de préférence on utilise une valve dont le (ou les)
orifice(Q~ de prise de gaz additionnel constitue(nt une (ou des)
~ente(s) pratiquée(s) par exemple radialement sur une ~aible ~ .
, hauteur le long de la bordure du pot de valve qui est au
voisinage de la rondelle-joint; dans ce cas, on peut prévoir
que.la section de passage de gaz constituée par chaque fente
soit une section de pré~érence rectangulaire et que le pot de
valve comporte, le long de sa bordure qui est au voisinage :.
de la rondelle-joint, un nombre d'orifices compris entre 1 :
` et 10 et de préférence entre 3 et 60 Selon l'invention, on ~
-~ peut utiliser une valve comportant une restriction interne . :
entre le tube plongeur et le pot de valve; le tube de sortie
de la valve peut coopérer avec un bouton-poussoir ou un capot
de distribution, selon un premier mode de mise en oeuvre, on
.
utilise une valve du type ."à ti~e solidaire émergente",
le tube de sortie étant solidaire du piston de valve et le
bouton-poussoir associe venant s'adapter sur ledit tube, ~ .
selon un deuxième mode de mise en oeuvre, on utilise une valve .
.
: : du type "san~ tige émergente", le tube de sortie étant solidalre
: de bouton-poussoir et venant s'appuyer sur le piston de valve.
On peut aussi proposer d'utiiiser une valve dont le pot de
valve, qui est qerti dans la zone centrale de la coupelle de
valve, a en section extérieure une forme présentant au moins
un évidement entre deux bossages pour assurer le passage du
7 _ .
i3~
gaz additionnel vers le (ou les) orifices(s) de prise de gaz
additionnel; le pot de valve peut avoir une section extérieure
polygonale ou circulaire avec au moins une rainure verticale
ou quelconque avec des picots répartis à sa périphérie.
La présente invention décrit également le produit
industriel que constitue un récipient pressurisé contenant une
composition liquide inflammable que l'on désire distribuer sous
forme d'un jet de pulvérisation à travers une buse de pulvéri-
sation alimentée par la valve de distribution du récipient,
caractérisé par le fait qu'il permet la mise en oeuvre du pro-
cédé tel que ci-dessus défini.
On a constaté que le fait de disposer le (ou les)
orifice(s) de prise de gaz additionnel au niveau de l'entrée
du canal d'éjection du ~ube de sortie permettait, toutes choses
étant égales par ailleurs, de réduire l'inflammabilité du jet
de pulvérisation. On pense que cette réduction est due au
fait que le gaz additionnel est injecté à proximité immédiate `
de l'entrée du canal d'éjection du tube de sortie, de sorte
qu'il n'a pas le temps de se redissoudre dans la phase liquide ~ ;
injectée et que les gouttelettes de l'aérosol sont entourées
d'une phase vapeur qui les isole de l'oxygène nécessaire à -~
leur combustion. Néanmoins, cette explication ne saurait en
aucun cas limiter l'invention et n'est donnée qu'à titre d'hy-
pothese.
On a constaté que, toutes choses étant égales par
ailleurs si l'on utilisait un pot de valve comportant une seule
fente disposée au-dessous de la rondelle-joint et une seule
entrée pour le canal d'éjection, on obtenait une réduction
d'inflammabilité d'autant meilleure que l'angle formé entre ~`
l'axe de la fente et l'axe de l'entrée du canal d'éjection du
tube de sortie était plus faible. Etant donné qu'il est
difficile d'orienter le tube de sortie par rapport au pot de
valve, on a en conséquence imaginé selon l'invention de répartir
.~ ..
.
53~
le long de la bordure du pot de valve qui est au voisinage
de la rondelle joint un certain nombre de fentes, dont l'ensem~le
constitue la prise de gaz additionnel : plus le nombre de
fentes est élevé, plus l'on a de chances que l'une des fentes
ait un axe formant un angle faible avec l'axe de l'entrée du
canal d'éjection. On a cependant constaté que, pour un déhit
déterminé et pour une valve de structure déterminée, il y
avait un nombre optimum ~e fentes ~ prévoir et que si le nombre -
optimum était dépassé,l'inflammabilité du jet de pulvérisation
avait tendance à augmenter. Pour des débits compris entre
0,5 et 0,7 g/s, on a constaté que le nombre de fentes à prévoir
était toujours compris entre 1 et 10 et de préférence, entre
3 et 6.
Lorsque les fentes sont pratiquées dans la bordure du
pot sur laquelle s'appuie la rondelle-joint, le fait d'avoir
prévu des fentes de forme rectangulaire permet de limiter
l'influence de l'écrasement de la rondelle-joint sur la section
libre définie dans chaque fente pour le passage du gaz. On
; doit, en outre, noter que la réalisation de telles fenteq
rectangulaires e~t extrêmement aisée lor~ de l'opération de
moulage du pot de valve, qui est réalisé en matière plastique.
L'intéret de prévoir une collerette intermédiaire interposée
entre le pot et le joint réside dans le fait que l'on évite tout
risque d'affaissement du joint dans les fentes puisque l'on
dispose lesdites fentes entre la collerette et le pot.
Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention,
. .
on va en décrire maintenant, à titre d'exemple purement illustra-
tif et non limitatif, un mode de mise en oeuvre repré~enté sur
le dessin annexé:
Sur ce dessin:
- la figurs 1 représente schématiquement, en coupe,
un récipient pressurisé permettant la mise en oeuvre du procédé
-- g _ .
' ~ . '
S3~
~elon l'invention;
- la figure 2 représente, en coupe axiale, de détail
de la valve qui équipe le récipient de la figure 1,
- la figure 3 représente, en perspective, le pot
de la valve de la figure 2,
- la figure 4 représente des courbes donnant, pour
un débit massique déterminé d'une valve du type de celle de la
~igure 2, la classe d'inflammabilité du jet de pulvérisation
obtenu en fonction du nombre de fentes prévues le long de la
bordure supérieure du pot de valve.
- :La figure 5 représente des courbe~ donnant la
classe d'inflammabilité en fonction du débit massique pour
des jets de pulvérisation obtenus avec des valves du type ~-
de celle de la figure 2 lorsque l'on fait varier le nombre
des ori~ices de prise de gaz additionnel.
En se référant au dessin, on voit que l'on a désigné
par l un récipient pressurisé du type "bombe aérosol". Le
récipient l contient une phase liquide 2 surmontée d'une phase
gazeuse 3 il est fermé à sa partie supérieure par une coupelle
de~valve 4 qui est sertie sur le récipient 1 par un bourrelet
de ~ertissage 5. La coupelle de valve 4 supporte une valve
désignée par 6 dans son ensemble, la valve 6 est alimentée
- en pha~e liquide par un tube plongeur 7 et elle fournit la
composition à éjecter par liintermédiaire d'un bouton-poussoir
8. Le bouton-poussoir 8 est équipé d'une base de pulvérisation
9 et est mis en place sur le tube de sortie de la valve 6. ~ -
Dans l'exemple décrit, le récipient 1 ~ une contenance
de 250 cm3 et il est rempli initialement ~ 75 % en volume au
moyen d'une composition de laque pour cheveux répondant à la for-
.
mulation 9uivante, donnée pour 100 g de composition:~
- copolymère d'acétate de vinyle et d'acide
crotonique commercialisé sous la dénomination
.
~ 10 --
'
"28.13.10" par la Société "NATIONAL
STARCH" et neutralisé par le 2-amino
2-methyl l-propanol........................ 5 g
- Ethanol ~ 35 g
- Chlorure de méthyl~ne ............. ~......... 35 g
- Mélange butane/propane ayant une
tension de vapeur à 20C de 3,2 bars
(pression relative)O....................... 25 g
La pression initiale à l'intérieur du récipient
est d'environ 3 bars. Lorsque l'on effectue le vidage complet
du récipient, la pression finale est d'environ 1,8 bars. Le
bouton-poussoir 8 comporte une buse de pulvérisation 9, qui
est une buse tourbillonnaire dont le trou de sortie ~ un
diamètre de 0,45 mm.
En se référant plus particuli~rement à la figure 2,
on voit que la valve décrite comporte un pot de valve 10 ayant
une forme sensiblement cylindrique let se prolongeant vers le
bas par un raccord cylindrique 11 à L'intérieur duquel est
inserée une extrémité du tube plongeur 7 dont la canalisation
interne a un diamètre de 1, 27 mm. La bordure du pot 10, qui
est opposée au raccord 11, a un diamètre un peu plus grand
que celui de la zone m~diane du pot pour former un r~trein~
entre ladite bordure et la zone médiane, rétreint qui est
utilisé pour le ~ertis age de la valve dans la coupelle de
valve. La bordure du pot de valve qui a un grand diamatre a
ext~rieurement une forme hexagonale et intérieurement une -
forme circulaire. Le sertissage dans Ia coupelle de valve
permet, par la forme du pot, le passage du gaz contenu dans
le réciplent en direction de la bordure supérieure du pot.
Dans la zone où le raccord 11 se raccorde avec le pot 10, on
a disposé un gicleur 12 constituant une re~triction interne,
qui a un diamètre de 1,4 mm. A 1'intérieur du pot de valve 10
53~J
se trouve un ressort hélicoldal 13, qui pousse vers le haut
un piston solidaire de la base du tube de sortie de valve 14.
Le tube de sortie de valve comporte donc un épaulement 15,
sur lequel vient prendre appui le ressort 13 et au-dessus
duquel débouche le canal d'~jection du tube de sortie. Ce
canal d'éjection comporte deux sections : la première est
disposée axialement et a ~té désignée par 16a sur le dessin;
la seconde est disposée radialement et a été désignée par 16 _;
la section 16a a un diamètre de 0,60 mm. L'entrée radiale 16b
du canal d'éjection est disposée juste au-dessus de l'épaule-
ment 15. Sur la partie supérieure du pot 10 repose une rondelle~
joint 17 constituée en matière caoutchouteuse. Lorsque ~
l'épaulement 15 est poussé par le ressort 13 contre la face ;
inférieure de la rondelle-joint 17, l'entrée radiale 16_ se
trouve dans l'épaisseur de la rondelle-joint, de sortie que le
canal d'éjection de la valve est isolé de l'intérieur du
récipient pressurisé. Lorsque l'ulilisateur enfonce le tube de
sortie de valve 14, la compre~sion du ress~rt 13 amène l'entrée
16b au-dessous du niveau de la face inférieure de la rondelle-
joint 17. Un dispositif de maintien assure l'appui de la .. ..
rondelle-joint 17 sur la bordure supérieure du pot 10 tout en
permettant au gaz contenu dans le récipient 1 de circuler
librement autour du pot 10.
Le long de a. bordure supérieure, le pot 10 comporte
quatre fentes de section rectangulaire désignées par 18 sur
le deqsin. Ces fentes 18 ont une largeur de 0,4 mm et une
profondeur de 0,5 mm; elles constituent à elles quatre la
prise de gaz additionnel de la valve et correspondent dans
leur ensemble ~ une section.de passage de gaz de 0,8 mm2.
30. Les fenteq 18 se trouvent au niveau de l'entrée 16b du canal
d'éjection lorsque la valve e~t en position d'ouverture. ~-.
On constate que le jet de pulvérisation obtenu au
.
.. : ., . ................. :. , , . ,. : -. - .
.. . . ..
moyen de cette bombe aérosol a une inflammabilité de classe 4
quand on effectue la mesure au moyen de l'appareil du Docteur
ROTH selon les indications qui ont été précédemment données.
L'inflammabilité du jet de pulvérisation ne varie pratiquement
pas en cours de vidage du récipient; le débit massique est de
0,70 g/s au début de vidage et de 0,50 g/s à la fin du vidage.
Au contraire, si l'on utilise pour la même composition condi-
tionnée dans le même récipient, une valve à prise de gaz
additionnel fournissant le même débit et comportant un orifice
de prise de 0az additionnel pratiqué ~ la base de la paroi
latérale du pot, on obtient un jet de pulvérisation ayant une
inflammabilité de classe 6.
On constate donc que le fait d'avoir disposé selon
l'invention la prise de gaz additionnel permet d'obtenir un
jet de pulvérisation ayant une inflammabilité réduite et
considérée comme tolérable.
! Sur la figure 4, on a représenté l'allure générale
des courbes que l'on obtient avec des valves du type de celle
de la figure 2. On a indiqué en ordonnée le numero de la
classe d'inflammabilité déterminée comme ~i-dessus indiqué
et on a indiqué en abscisse le nombre de fentes rectangulaires
que l'on pratique le 'long de la bordure supérieure du pot 10
~' de la valve. La courbe 20 correspond'~ des valves ayant un
débit massique de 0,7 g/s; la courbe 21 correspond ~ des valves -
, ayant un débit massi~ue de --- 0,6 g/s et la courbe 22 corres-
-' pond à-des vaIves ayant un débit massique de 0j5 g/s. On
voit sur ces courbes qu'il y a un optimum pour le nombre de
fentes à prévoir sur Ia bordure supérieure du pot de valve si
' l'on veut maintenir le jet de pulvérisation dans une classe ~
d'inflammabilité inférieure ou au plus égale ~à 4, on voit ,~ -
également que le nombre d,e fentes utilisables pour obtenir , ~'
une inflammabilité réduite correspond ~ une c~asse inférieure '',
- 13 -
, ~ .
4538
ou égale à 4 est fonction du débit que l'on désire pour le
type de valve. Plus le débit est faible, plus l'on peut faire
varier de façon importante le nombre de fentes sur la bordure
supérieure du pot. Pour un dimensionnement général donné, il
y a un débit limite au-dessus duquel on ne peut plus maintenir
le jet-de pulvérisation dans une inflammabilité de classe
inférieure ou égale à 4. ;
Sur la figure 5, on a représenté des courbes obtenues
avec des valves du type de celle de la figure 2. On a porté
en ordonnée les mêmes indications que sur la figure 4 et en
abscisse, les débits massiques en g/s. La courbe 30 est
obtenue avec une valve comportant quatre fentes sur la bordure
supérieure du pot de valve; la courbe 31 est obtenue avec
, une valve comportant une seule fente sur la bordure supérieure
du pot de valve. La courbe 32 correspond à une valve à prise
de gaz additionnel qui ne fait pas partie de l'invention et qui
comporte un trou pratiqué dans la p,aroi latérale du pot de valve
au voisinage de la zone médiane de celui-ci. On constate que
l'utilisatlon des deux valves faisant partie de l'invention
permet d'atteindre des débits supérieurs ~ 0,5 g/s tout en
:
restant dans une zone d'inflammabilité tolérable alors que
ce n'est pas le cas pour la valve de l'état de la technique
.
correspondant à la courbe 32. On constate également qu'il
y a une certaine imprécision sur la détermination de la courbe
31 si l'on ne fait aucun repérage de la position de,l'entrée
radiale 16b par rapport à la fente unique du pot de valve;
. .
en fait, si l'on fait en sorte que l'entrée 16b se trouve ~ -
exactement en regard de la fente 18, on obtient une courbe ~ -
.:
31 plus proche de la courbe 30 et c'est l'inverse qui se
produit si l'on fait en sorte que l'entrée 16b soit diamètrale-
ment oppos~e à la fente 18; la courbe 31 qui est représentée , !
sur la figure 5 est la position moyenne entre ces deux courbes
.
- 14 -
. .
53~ .
correspondant ~ la même valve mais, même dans le cas le plus
défavorable, la valve à fente unique du type ci~-dessus décrit
permet d'obtenir un débit de 0,5 g/s avec un jet de pulvérisa- ;
: tion ayant une inflammabilité de classe inférieure ou au plus
égale à 4.
Il est bien entendu que le mode de mise en oeuvre
ci-dessus décrit n'est aucunement limitatif et pourra donner
lieu à toutes modifications désirables, sans sortir pour cela
du cadre de l'invention.
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- 15 ~
