Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
7~i
La présente inYention a pour objet un procédé de réalisation de
circuits inductifs incorporés à un support de oircuits électriques et les
supports de circuits inductifs obtenus par la mise en oeuvre dudit procédé.
L'invention e~t applicable aussi bien dans la technique~ de
fabrication des circuit$ imp~imés que dans celle des circuits intégrés et
des circuits LSI (circuits intégrés réalisés à grande échelle).
Un moyen jusgu'à présent pour obtenir des inductances sur des
circuits à couches minces consiste à utiliser des films comportant des
rubans conducteurs plats enroulés en spirale, lesdits rubans étant fixés
0 superficiellement A la carte de circuits. La spirale couvre généralement
une aire de forme oarrée pour des raisons de commodlté d'utilisatlon des
surfaces de la carte. La valeur de ces inductances est faible, de l'ordre
d~ quelques microHenrys du fait de la médiocre perméabilité magnétique de
la zone environnante (air, substrat).
Par ailleurs, les transformateurs utilisés dans les dispositifs
électroniques tels que par exemple les alimentations stabilisées ne pou-
vaient jusqu'à maintenant etre "amalgamés" aux plaques support de circuits
imprimés ou à fortiori de circuits intégrés ; ces transf`ormateurs devaient
.
obligatoirement être utilisés sous ~orme de circuits discrets d'un poids et
20 d~un volume non négligeable en comparaison avec le degré de mi¢ro-miniatu- ;
` risation obtenu en technologie des circuits imprimés et surtout des
circults intégrés.
~Le but de l'invention est de réallser des circuits inductlfs tels
; que des enroulements selfiques, des transformateurs et des relais, par
exemple, en les incorporant au substrat des circuits lmprimés ou intégrés.
~:. . La prés~nte invention propose un proeédé.de r~alisatiion .
...... _ . . . .. .. ... .. .
de eireuits induetifs ineorporés à un support de cireuits élec-
triques~ou optiquës, dans lequel le support comporte au moins
.... ... . . .. .. . .. .. . .. . . .. . .. . .. ..... .. .. . ... . .
.:~ loealament et dans au moins une partie de son épaisseur un maté- :~
JU - rlau magnétlquel qui eonstitue un eircuit magnétique formant un
~ n~oyau magn8tique: avae au moins une ouverture adjacente au noyau
magnétique, earactérisé par le fait qu'il eonsiste
; : . .: . , :: . . ~ .
~`6~
,
- à recouvrir au moins la région du noyau magné- ; :
tique d'une couche de matière isolante, :
- à former des chemins conducteurs sur les deux
faces dudit support, les chemins con~ucteurs comprenant un .
enroulement autour dudit noyau magnétique,l'enroulement étant
isolé électriquement du circuit magnétique par la couche de
matière isolantè et réalisant l'interconnexion des parties de
l'enroulement qui sont situées sur les faces opposées du noyau
magnétique à tràvers l'ouverture; ...
- à recouvrir le noyau magnetique dlune seconde
couche de matière isolante,
.
et à former au moins des chemins conducteurs sur
la première couche de matière isolante du support et sur la
seconde couche de matière isolante du noyau magnétique.
SeIon une caractéristique de l'invention, au moins
deux fentes parallèles ou obliques sont pratiquées dans une carte
de circuits imprimés ou integrés, la carte comportant, dans la
totalité ou non de son epaisseur et au moins dans la zone déli-
mitée par les fentes, un matériau magnétique.
.
; SeIon une autre caractéristique de l'invention la .
carte subit, au moins dans la zone délimitée`par les fentes,~ ~ `
` un premier enrobage isolant (plastification) 5UiVi par une pré- .
: .: . . .
`: miere metallisation de conducteùrs localisee dans ladite zone, :
lesdits conducteurs constituant un enroulement autour de la
(ou les) partie (.s) du materiau magnetique comprise (s) entre
.~ les bords en regard d'une (ou plusieurs) paire (s~ desdites.
. ~entes, de maniere a réaliser au moins un enroulement selfique
incorporé a la carte selon une technologie applicable à la .:~;-
réalisation des circuits à couches minces ou à celle des circuits
intégr~s. ~ . :.
.; .. . ..
Selon une autre caracteristique de llinvention un
. second enrobage isolant est effectue dans la zone de première .- .
,~ ,
.,. .
,
7~
métallisation (inter-fenteS.)de la carte, suivi par une seconde
métallisation de conducteurs localisée dans ladite zone de
manière a réaliser au moins un transformateur incorporé a la
. carte de circuits.
Selon encore une autre caractéristique de l'in-
vention, l'ouverture est en forme de U, la.languette de matériau
magnétique ainsi formée recevant un premier circuit selfique im-
primé sur premiere plastification, puis.un second circuit
conducteur imprimé sur seconde plastification, ladite languette
étant légerement pliée à son extremite solidaire du plan de la
carte et ayant son extrémité libre prolongee par au moins un
contact relie au circuit conducteur, de manière a réaliser un
relais au noyau magnetique incorpore a la carte, le relais per-
mettant d'effectuer des commutations electriques entre conducteurs
- notamment de circuits imprimes.
D'autres caracteristiques et avantages de l'invention
seront mis en evidence au cours de la description de plusieurs
formes de~ realisation non l1mitatives de l'invention données à
titre d'exemple à l'aide des figures annexées.énumérées ci-apres:
. 20 - la ~igure 1 donne un exemple de la découpe de. . ~
fentes obtenue sur une carte représentée partiellement plastifiée : .
et partiellement nue, de circuits imprimés ou integres simultane-
~ ; . " .
ment ou non à l'opératiqn de perçage des trous de fixation et .
d'interconnexion des.circuits double face (poinçonnage). .
.
- Les figures la, lb, lc représentent des coupes de ~ :
.
la zone de la cart:e o~ est implante le circuit selfique respec-
tivement, suivant des axes XX, YY, Z~Z de la figure I montrant
l'enrobage plastique de la carte. :~
- la figure 2 représente soit un circuit selfique
incorporé a la carte après une première plastiEication puis une
première métallisation sélective de la zone inter-fentes, soit
un transformateur de rapport 1 incorporé à la carte.
'' ' ,,
,, , . : . . : .:
Les figures 2a, 2b représentent des coupes de la
zone du circuit selfique respectivement suivant des axes XX et ZZ
de la figure 2 montrant l'enrobage plastique.de la carte et.la
métallisation du circuit conducteur ainsi que la métallisation
d'un trou.
- la figure 3 représente un transformateur lncorporé
de rapport différent de 1.
Les figures 3a, 3b'représentent des coupes de la
zone du circuit selfique respectivement suivant des axes XX et YY
' de la figure 3 montrant l'obtèntion d'un double.enrobage alterné
.plastifié et m~tallisé de la zone, et l'obtention d'un trou
metallisé à double plastification. - ' - :.
- les figures 4 a 9 représentent les différents
stades de r~alisation~
.. . . . _ _ _ .. . . _ .. _ _ . . . . . ................ . ~ . , _ , . .
.~' . , ".
. .
d'un transformateur incorporé à la carte de circuits imprimés ou intégrés.
~ les fi~ures 10 et 11 représentent un relais commutateur de circuits
imprimés.
- la figure 12 représente une vue de dessus d'un relais suivant l'inven-
tion, avec des guides optiques disposés latéralement par rapport à la
palette du relais.
Les figures 12A et 12B représentent deux vues du relais de la
figure 12 respectivement en position de repos et en position de travail, en
coupe par le plan AA de la figure 12.
Les figures 13 et 13A représentent respectivement une vue de
dessous et une coupe de profil d'un deuxième relais avec une disposition
oentrale des guides optiques par rapport à la palette du relais.
Les figures 13B et 13C représentent respectivement le relais des
-:
figures 13 et 13A en position en position de repos et en position de
travail ainsi qu'une découpe particulière de l'écran mobile.
La figure 14 représente une autre application de l'invention
comportant plusieurs relais et plusieurs guides optiques.
La carte support de circuits impr:imés utilisée pour la confec-
tion de circuit~ inductifs selon l'invention est découpée dans une plaque
de fer ou d'alliage magnétique dont une partie hachurée 1 est représentée
fi~ure 1. On aména~e dans cette plaque des ~entes parallèles 2 et 3, la
zone méta~lique inter-fentes constituant le noyau magnétique 4 du circuit
-induotif à réaliser. Pratiquement on réalise en une seule opération de
poinçonnage la découpe de la carte et des fentes, ainsi que la perforation
.
des trous permettant l'interconnxion des circuits double-face.
. .
Les bords des fentes délimitant le noyau magnétique comportent
préférentiellement une crénelure 5. La superficie de la plaque ainsi que
.
le~ bords de découpe des fentes 2, 3 et des créneaux 5 recouverts d'une
couche mince d'un matériau isolant 6, par exemple par immersion de ladite
plaque dans un bain de plastique liquéfié.
L'espacement des créneaux détermines le pa.s des spires conduc~
trices 7 (figure 2) ~ormées par des bandes disposées parallèlement sur
-:
.~. ., . :. .
7~;
chaque face plane du noyau magnétique plastifié et contournant le fond des
créneaux de manière à établir une continuité métallique en hélice 12 autour
dudit noyau.
Lorsqu'un courant parcourt les spires, un flux magnétique circu-
le dans la zone du matériau magnétique entourant les fenêtres, ladite zone
determinant un circuit magnétique.
Les spires peuvent être réalisées soit en fils conducteurs fins à
brin unique ou à brins multiples, soit en rubans métallisés selon lat
echnique des circuits imprimés ou intégrés, soit en rubans rapportés sur la
oarte par exemple collés. La figure 2 représente un circuit selfique
incorporé à une carte support, ledit circuit étant réalisé en circuits
; imprimés, les traits tiretés montrant le tracé du ruban conducteur sur la
face opposée de la carte.
Les créneaux 5 ont pour but d'éviter les courts-circuits par
effet de pont entre spires consécutives au niveau du contournement, par le
ruban conducteur, des bords des fentes délimitant le noyau magnétique,
ohaque extrémité desdites spires comportant une partie conductrice 8 dé-
bordant autour du crén$au de manière, d'une part, à améliorer la surface
conductrice de contournement du créneau et, d'autre part, à augmenter le
,~ 20 couplage entre spires.
La découpe du noyau magnétique peut comporter des empiètements
tels que 9, 10 (figure 1) sur la largeur des fentes, lesdits empiètements
pouvant être pourvus par exemple d'un trou métallisé 9a, 10a dont la
périphérie comporte une pastille conductrice 11 reliée à la partie 8
débordante d'un créneau (fi6ure 2), ceci afin d'obtenir des bornes intermé-
diaires sur le circuit inducti~.
La ~igure 3 représente un transformateur de rapport différent
de 1 réalisé en oircuits imprimés et dont le noyau magnétique est incor-
poré à la carte. Les traits tiretés laissent entrevoir des portions du3 oirouit primaire (ou secondaire) du transformateur, ledit circuit étant
réalisé par exemple selon le tracé du oonducteur en hélice 12 de la
~igure 2. Ce circuit est caché par une seconde couche isolante 13 localisée
. . .
~ 5 ~ ~ .
7~D
dans la zone du noyau magnétique et des fentes (seconde plasti~ication du
noyau). Les bandes conductrices 14 représentent les parties apparentes du
circuit secondaire (ou primaire) dudit transformateur. Les bandes conduc-
trices 15 en traits tiretés représentent les parties cachées dudit circuit
secondaire (ou primaire) constitué sur la ~ace plane opposée du noyau
magnétique après la seconde plastification dudit noyau. Les bandes 14 et 15
sont par exemple des circuits imprimés obtenus par une seconde métallisa-
tion effectuée en superficie de la seconde couche plastifiée 13.
Le rapport de transformation différent de 1 est obtenu par des
~; 10 ponts conducteurs 16 établissant un court-circuit aux extrémités d'au
moins deux bandes conductrices voisines, reliant les bords en regard des
fentes ou des créneaux, d'une même face du noyau magnétique, ledit court-
circuit permettant une augmentation de la sur~ace conductrice des bandes.
Les ponts non reliés aux bornes 17, 1 8 du circuit secondaire (ou
primaire) du transformateur sont prolongés d'une longueur double de maniè-
re à obtenir une continuité conductrice des bandes du recto (ou du verso)
du noyau magnétique avec les bandes du verso (ou recto) dudit noyau. Une
pastille conductrice telle que 19 constitue une borne intermédiaire du
trans~ormateur.
20Les ~igures 1a, 2a, 3a représe~tent une coupe du noyau magnéti-
que 4 selon un axe XX respectivement des figures 1, 2 et 3 montrant les
couches alternées isolantes et conductrices obtenues aux différents stades -
de réalisation d'un encombrement selfique (figures 1a et 2a) ou d'un
transformateur (~igure 3a). Les ~igures 2a et 3a suivent une spire
complète plutôt que la coupe exaote XX.
Les figures 1b et 3b représentent une coupe d'un empiètement 9
du noyau magnétique sur la fente 2 selon un axe Y-Y re~pectivementdes ~
~-' gures 1 et 3, montrant les phases d'obtention d'un trou métallisé à double
plastification tel que celui de la borne intermédiaire 19 ou des bornes 17
30 et 18 du transformateur. ~ ~ -
. Les ~igures 1c et 2b représentent une coupe d'un empiècement 10
du noyau magnétique sur la ~ente 3 selon un axe Z-Z respectivement des ~ ~
" .:
~' '.
,:
' . -: . : ............ , . ~:
. . . :. ~ , . . :
7~; :
fi6ures 1 et 2, montrant les phases d'obtention d'un trou méta31isé à
simple plastification tel que celui de la borne intermédiaire 11 du circuit
inductif. ~ :
La plastification des faces de la carte ainsi que les bords des
trous et des fentes peut être obtenue par plusieurs procédés connus tels
que par exemple, immersion, poudrage électrostatique, électrophorèse.
Les di~férents stades de réalisation de circuits inductifs
(enroulements selfiques et transformateurs) sont représentés sur lès
figures 4 à 9.
La ~igure 4 représente la carte après poinçonnage (trous et
~entes) et première plastification. La découpe des ~entes est réallsée
simultanément au perçage des trous, en une seule opération de poinçonnage.
La figure 5 représente le circuit imprimé inductif selon l'in-
vention et son raccordement au circuit imprimé classique. Ces deux types de
circults sont réalisés en même temps lors d'une opération de première
métallisation dite "photo~sélective" permettant d'obtenir par des moyens
., . ~ .
connus un "patron" métallisé directement sur matiere plastique sans utili-
sation de photo-résist ou de sérigraphie. Seules les parties insolées
acceptent un dépôt chimique de cuivre (procédé Photoforming-Photocircuit,
~ utilisant l'action directe de la lumière sur certains métaux en présen¢e
d'un photosensibllisateur ; procédé~PDR de Philips utilisant les proprié-
tés photo-chimiques de certains oxydes).
La fi~ure 6 représente la carte ayant subi une deuxième plastifi-
,.
oation sélective dans la zone du noyau magnétique, c'est-à-dire sur la
partie destinée à recevoir une seconde métallisation. Cette opération de ~ -
seconde plastification est effectuée en utilisant un mas~ue permettant
d'éviter de déposer une couche isolante sur les conducteurs 20 et les
~ pastilles 21 du oirouit imprimé classique.
7i La æone ombrée 22 des figures 7 et 8 représente un revêtement
30 protecteur contre l'oxydatio`n. Ce revêtement est applique temporairement ~ ~
. ~ .
; sur.toutes les zones comporkant des pastilles 21 de première métallisation
devant par la suite être reliées directement à des composants et, par -
,~,.
7 -
.,. . ::
37 ~
conséquent, conserver une bonne soudabilité. Ce revetement peut être
constitué par un ~ilm photosensible appliqué par pression à chaud.
La figure 8 représente la carte après l'opération de seconde
métallisation permettant de réaliser le second enroulement (secondaire ou
primaire) du transformateur. La figure représente un nombre de spires
di~férent pour le second enroulement que pour le premier mais on pourrait
utiliser le même tracé pour le second enroulement que pour le premier.
La figure 9 représente la carte de circuits imprimés avec le
transformateur incorporé. La protection temporaire sur le circuit imprimé
a été enlevée pour obtenir le schéma dé~initif.
Les figures 10 et 11 représentent respectivemer,t une vue de
dessus et une vue de pro~il d'un relais commutateur de circuits imprimés.
Dans une carte en matériau magnétique on découpe deux fentes
parallèles 30 et 31 et une fente plus mince 32 perpendiculaire aux extrémi-
tés d'un même côté desdites fentes. La carte ayant subi une première
plastification 6, on "imprime" sur les faces et les bords latéraux de la
languette 33 délimitée par les fentes, un circuit inductif représenté en
tireté et dont les extrémités 34 et 35 sont reliées à des bornes pouvant
re¢evoir un courant d'alimentation. Un circuit oonducteur 36 est également
imprimé sur la carte au delà de la fente 32 et dans le prolongement de
l'axe de symétrie de la languette 33.
On effeotue ensuite une seconde plastification 13 sur une ~ace
de la languette et dans son prolongmeent solidaire au plan de la carte. Un
conducteur 37 est alors imprimé, par une opération de seconde métallisa-
tion, sur ladite languette et son prolongement, suivant l'axe de symétrie ;
de ladite languette. ~-
La languette 33 subit ensuite une contrainte mécanique à son ;
extrémité solidaire du plan de la carte, ce qui lui faik prendrs une
position oblique par rapport audit plan. Une lamelle métallique flexi-
ble 38, ~ixée à l'ex~rémité libre de la languette 33, porte à son extrémité
libre un contact 39. -
Lorsqu'un courant circule entre les exkrémités 34 et 35 du
~ 8 ~
' ' .
: . . . . : ~. , . . :
~'16~7~; :
circuit inductif, le champ magnétique induit repousse la languette dans le
plan de la carte et le contact 39 établit une continuité électrique entre
les conducteurs 36 et 37.
La languette 33 constitue la palette commutatrice du relais
incorporé à la carte selon l'invention, lad~te palette supportant le
bobinage et faisant office de noyau ma6nétique.
On va malntenant décrire une application de l'in~ention à la
réalisation de relais pour la commutation de faisceaux lumineux dans des
guides optiques par l'lntermédiaire d'écrans solidaires de la palette du
relais. Un premier relais (f~gure 12) et un second relais (figure 13) selon
l'invention comporte un circuit magnétique rectangulaire réalisé par un
.
découpage d'une plaque de tôle ferromagnétique. Ce découpage a délimité une
fenêtre centrale rectangulaire 41b dont le grand côté définit une direc-
.. . .
tion qui sera appelée c.i. après longitudinale, le petit côté définissant la
direction transversale. La tôle située autour de cette fenêtre constitue
l'armature fixe 41 d'un relais. Une partie de la tôle a été laissée dans la
Penêtre 41b pour former une lame longitudinale 41c en continuité avec
l'armature 41 à son extrémité arrière 42, et dont l'extrémlté avant est
libre et constitue la palette mobile 43 du m~me relais, dont la bobine
électrique de commande 46 est enroulée autour de la partie médiane de la
lame 41c. Celle-ci a subi une déformation permanente pour que la palet~
te 43 soit sensiblement au-dessus du plan de l'armature 41 dans sa position
de repos en l'absence de toute attraction magnétique. Une telle attraction
. ~ .
peut être créée temporairement par une impulsion de courant positive dans
~ ~ la bobine 46 et provoque alors une flexion élastique de la partie arrière~
;~ de la lame 41c. La palette 43 en laissant un faible entrefer entre son bord
`J, ~ avant et le bord en regard de l'armature 41. La palette 43 est alors
~?. ~ maintenue dans sa position de travail gr~ce à un aimant permanent 45 placé
,! æous cet er,trefer à travers lequel il crée un flux magnétique de maintien
., .: :. . .
de même sens que celui créé par l'impulsion positive qui a parcouru la
bobine 46. Le retour du relais dans son état de repos, c'est-à-dire le
retour de la palette dans sa position de repos~ est pro-~oqué quand il le
.
_ g _ .-: :
' :
- , ; . :
,. .. .. . . :
~ ~6(~D~
faut par une impulsion de courant négative appliquée à la bobine 46 de
manière à créer dans l'entrefer un flux magnétique OppOS9 au ~lux de
maintien.
Chaque guide optique com~utable est formé de deux fibres 47 et 48
fixées sur l'armature 41 (figure 12) ou 49 et 50 collées sous un support
magnétique 51 sur lequel l'armature 41 est elle même collée (figure 13).
Les deux fibres de chaque guide sont obtenues par ~ixation d'une fibre
continue par collage ou enrobage par exemple, puis par un tronçonnage de
cette fibre à l'aide d'une scie diamantée rotative ou d'un laser.
Les extrémités sectionnées des fibres sont ainsi rigoureusement
alignées selon un même a~e.
Un écran mobile 44, rigide et opaque est fixé sur le bord avant
de la palette 43 de manière à pouvoir s'interposer entre les extrémités en
regard des ~ibres 47 et 48, ou 49 et 50.
Dans le cas de ~ixation directe des guides optiques sur l'armatu-
re (figure 12), les guides sort rixés sur un (ou les) côté longitudinaux de
l'armature. Ce (ou oes) côté (s) comporte (nt) alors une déooupe 52
(figure 12) permettant le libre passage de l'écran 44 qui est déporté
latéralement par rapport à l'axe de la palette.
Lorsque le relais est au reposj l'écran 44 ne s'interpose pas
entre les fibres 47 et 48 (figure 12A) de sorte que le flux lumineux
provenant par exemple de la fibre "amont" se propage dans la fibre
,
- "aval" 48.
.
.
~ Lorsque le relais est au travail, l'écran 411 s'intercale entre
: , : . . .
les fibres 47 et 48 (figure 12B) et le flux lumineux est interrompu dans la
fibre 48. ~ ~ -
Dans le cas de fixation des guides optiques tels que 49, ~0 sur
un support tel que 51 du circuit magnétique, les guides peuvent être placés
dans l'axe de la palette (figure 13) et l'écran 54 peut ne pas déborder sur
l'armature. Ces guides sont ~ixés sur la face du support opposée à oelle
portant le circuit magnétique. Le support 51 comporte une ~enetre 53 a
l'aplomb de l'éoran 54 de manière que celui-ci puis~e venir s'interposer
~ ' ~
: .
- 10 -
' : :'' :
: .
.
- . .. . . . . . . . .
..
: . . . . . - . . .. . :
. . . . . . . . . .. .
`6~7~i
entre les fibres telles que 49 et 50 (figure 13~). Ces suppor-ts comportent
également un évidement 15 assurant l'encastrement de la bobine 46 durant le
travail du relais ainsi qu'un logement pour l'aimant 45.
L'écran 5LI comporte d'une part, dans son quart inférieur gauche
par exemple, une échancrure 56 permettant le démasquage d'au rnoins une
fibre 57 en position de repos du relais (figure 13B) et, d'autre part, dans
son quart supérieur droit9 une fenêtre 58 permettant le démasquage d'au
moins une fibre 59 en position de travail.
On peut, réaliser un commutateur optique présentant à la fois les
oaractéristiques des deux modes de réalisation ci-dessus, c'est-à-dire
avec ~ixation de guides optiques d'une part sur le circuit magnétique
latéralement à la palette, d'autre part avec fixation d'autres guides sur
le support du circuit magnétique et sensiblement dans l'axe de la palette,
l'écran possédant alors des fenêtres superposées. On peut encore augmenter
la capacité de commutation du commutateur optique en utilisant des guides
optiques rubannés ainsi que des rubans de guides superposés et fixés par
collage au circuit magnétique.
On peut en outre réaliser, en utilisant la teohnologie de
commutation optique développée dans l'invention, des dispositifs d'émis-
sion codée en codage binaire ou autre, en utilisant par exemple uncommutateur optique par guide et par élément de code.
Dans une autre application de l'invention à la commutation de
faisceau~ optiques, lesdits faisceaux optiques sont collés directement
sur la palette du relais. Un relais est réalisé par découpage d'une plaque
de tôle ferromagnétique et comporte tfigure 14) une armature qui a la forme
d'une bande disposée selon les 4 côtés d'un parcourt rectangulaire. Une
palette 63 est disposée dans le rectangle intérieur parallèlement au grand
coté de celui-ci. ~lle est solidaire de l'armature à l'une de ses extrémi-
tés tandis que l'autre extrémité vient affleuré le côte opposé du rectangle
. . .
forme par l'armature de manière à laisser un faible entrefer 68. La
bobine 65 du relais est réalisée par un dépôt métallique directement sur la
palette. Celle-ci est pré~ormée de manière à ce que l'extrémité libre 90it
., .
légèrement écartée du plan de l'armature en l'absence d'attraction magné-
tique.
Le maintien du relais en position travail est alors assuré par un
aimant permanent 68 aimanté parallèlement au grand côté du rectangle et
placé en regard de l'extrémité 63 de la palette et de l'entrefer. Les
commandes de mise au travail et de retour au repos du relais sont
effectuées par l'envoi d'impulsions respectivement positives et négatives
de faible énergie et de courte durée.
Lorsque le relais vient en position de travail, le déplacement de
la palette est limité par une pièce de butée 64 ~ixée à l'armature 61 et
portant l'aimant 68. La fonction de cette pièce est d'assurer une position
bien déterminée à la palette par rapport à l'armature.
Comme représenté à la figure 14, chaque guide optique comporte
une fibre optique amont mobile et une fibre optique aval fixe réalisées
sous la forme de deux parties 66 et 67 d'une même fibre optique de départ
fixées sur la palette et sur l'armature. La fibre optique dedépart à été
collée sur la palette et sur l'armature lorsque le relais était en position
de travail, puis elle a été sciée sensiblement au niveau de l'entrefer de
telle sorte que la partie 7 soit fixée sur l'armature en regard de la
partie 66 fixée sur la palette.
Lorsque le relais est au repos, les fibres 66 et 67 sont déca-
:i' '; ' 'lées~, de sorte que le flux lumineux provenant par exemple de la fibreamont 67 n'est pas transmis à la fibre aval 66.
Lorsque le relais revient dans sa position de travail, les deux
~ibres reviennent dans le prolongement l'une de l'autre. L'espacement
entre les deux surfaces d'extrémité est très réduit, par exemple inférieur
; à 0,1 mm, de manière que l'af~aiblissement dû au commutateur soit peu
important.
.i . . ~ .:
Une application intéressante de l'invention concerne la commuta-
3 tion de courants éle¢triques analogiques, en particulier de courants à
fréquence eleYée. Pour cela les courants entrants sont reçus par des
émetteurs optoélectroniques 69 tels que des diodes éle¢troluminescentes ou
': -
12 -
des lasers à semi-conducteurs, transformant ces oourants en faisceaux
lumineux modulés à l'entrée des guides optiques. En sortie des récep-
teurs 70 tels que des phototransistors permettent la conversion inverse.
; Le dispositif réalise un isolement électrique total entre en-
trées et sorties, et la diaphonie entre conducteurs est inexistante.
Un dispositif tel que celui qui vient d'être décrit permet
notamment de réaliser des circuits complexes empruntant un grand nombre de
points de connexion. Il est alors avantageux d'effectuer directement la
connexion des fibres concernant les différents chemins possibles, de
manière à n'utiliser les convertisseurs optoélectroniques qu'au niveau des
entrées et des sorties du circuit. Il est en effet connu de faire suivre
aux guides optiques un tracé présentant des courbures de faible rayon, par
exemple de 1 cm, de manière à joindre les différents points de connexion
comme représenté sur la figure 14.
Un tel circuit peut être implanté sur une carte support en métal
ferromagnétique.
En effet, il est connu de réaliser des circuits imprimés sur
cartes métalliques recouvertes d'un plastifiant, le circuit etant déposé
sur le plastifiant. On peut réaliser des oircuits multicouches avec
plusieurs oouohes de plastifiant.
Dans le circuit représenté figure 14, les armatures et les
palettes des divers relais sont formés par découpage d'une même plaque
,~ . .
métallique 71 dans laquelle sont découpées les fenêtres pour le passage des
boblnes et les entrefers.
i Les guides optiques peuvent être collées sur le support suivant
un tracé quelconque. ~es guides étant de très ~aible diamètre on peut sans
inconvénient Juxtaposer plusieurs couches de guides.
D'autres part étant donné leur faible poids, une palette de
relais peut commuter un ~aisFeau de guides de grande capacité.
Un tel commutateur peut également réaliser des aiguillages.
Pour cela la fibre fixe d'un ou de plusieurs guides peut être doublée par
une seconde ~ibre fixe de sorte que par exemple au repos du relais la fibre
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mobile soit en face de la seconde fibre fixe et au travail du relais en face
de la première fibre fixe. Bien entendu on pourrait doubler les ~ibres
mobiles.
Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réali-
sations décrites et représentées qui n'ont été données qu'à titre d'exem-
ple. On peut, notamment obtenir un transformateur à noyau magnétique
incorporé selon l'invention, au moyen d'une seule plasti~ication suivie
d'une seule métallisation d'au moins deux circuits selfiques développés
côte à côte sur un même noyau magnétique.
On peut encore, sans sortir du cadre de l'invention utiliser des
moyens techniques différents permettant d'effectuer des réalisations équi-
- valentes à celles décrites, mais suivant une autre technologie. On peut,
par exemple réaliser des circuits inductifs incorporés aux cartes de
; oircuits intégrés à grande échelle (LSI) en procèdant par des moyens
techniques donnant des résultats analogues à ceux utilisés pour les car-
tes de circuits imprimés. C'est ainsi que l'opération de poinçonnage des
fentes délimitant le noyau magnétique, ainsi que l'opération de poinçonna-
ge des fentes délimitant le noyau magnetique, pourra être avantageusement
remplacée par un découpage desdites fentes au laser afin de respecter la
, 20 micro-miniaturisation propre à la technologie des cirouits LSI.
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