Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.
!6 5~7
L'invention concerne le procédé général de mélange-
séparation de deux liquides non miscibles.
On sait que ce procédé consiste à produire une dis-
persion suffisamment fine des deux liquides l'un dans l'autre ;
pour faciliter les échanges, puis à séparer à nouveau les
deux liquides non miscibles par décantation. Généralement.
un des liquides est constitué par une solution impure d'un
produit déterminé, tandis que l'autre liquide est un solvant
organique servant soit de solvant spécifique du produit con-
sidéré, soit de support de dilution pour un échangeur d~ions
spécifique du produit considéré. L'installation complète
comporte habituellement une batterie d'extraction formée par
la juxtaposition d'un certain nombre de mélangeurs-décanteurs
dans lesquels la solution impure du produit considéré circule
à contre-courant du liquide organique, puis une batterie de
réextraction d~un type identique et dans laquelle le liquide
organique circule à contre-courant d~une solution pure receuil- -
lant le produit, ce qui permet au li~uide organique d'atre
j utilisé en circuit fermé.
Chaque mélangeur-décanteur de la batterie comporte
essentiellement un mélangeur recevant les deux produits li- -
quides à la base et produisant leur agitation afin d~obtenir
la dispersion recherchée, puis une cuve de décantation dans
làquelle le mélange circule lentement et se sépare progressi-
: : -
`, vement en raison même de la non miscibilité des liquides et ;
de la non stabilité de la dispersion.~ Il est clair que, pour
un débit donné, l'encombrement de chaque mélangeur dépend du
~' temps de séjour de la dispersion avant son passage à la décan-
tation, ce temps dépendant de l'efficacité des échanges qui
augmente avec la finesse de la dispersion. De son côté, l~en-
combrement de chaque décanteur dépend également du temps de
séjour dans la dispersion qui le traverse, ce temps étant fonc-
, 1 ~.-,
:', ~ '
.. . . .
., .: . , ~ . : . . ~
657~
tion de la vitesse de coalescence de la dispersion qui diminue
au contraire lorsqu'on augmente la finesse de la dispersion~
En conséquence, il existe toujours une taille optimum pour les
gouttelettes de la dispersion qui procure l'encombrement, donc
le prix minimum pour l'ensemble de l'installation.
Cette taille optimum peut 8tre obtenue avec divers
types d'agitateurs rotatifs en adoptant une vitesse de rota-
tion appropriée. Cependant, pour assurer le débit des divers
liquides dans les nombreuses cuves de mélange et de décanta-
tion que comporte l'installation, il est nécessaire de prévoir
des pompes de circulation qui viennent non seulement augmenter
le co~t de l'installation, mais en outre introduire des cisail-
lements, une turbulence et une agitation supplémentaire qui ne
permet plus de garantir la taille optimum pour les gouttelettes.
Dans de nombreux cas, pour simplifier l'installation, on utilise
des agitateurs rotatifs conc,us pour créer une dépression au voi-
sinage de leur axe afin d'assurer par eux-mêmes la circulation
des liquides. Cependant avec ces agitateurs aspirants, si l'on
détermine le diamètre et la vitesse de rotation à leur valeur
convenable pour assurer le pompage, ces valeurs conviennent ra- ~
rement pour la dispersion qui est généralement d'une finesse -
excessive. Il s'ensuit une augmentation importante du volume
nécessaire pour le décanteur associé.
L'un des buts de 1'invention est de réaliser une ins-
tallation de mélange-séparation du type précédent qui élimine
les inconvénients précités, c'est-à-dire qui réduise l'encombre-
ment complet de l'installation à une valeur beaucoup plus faible
que celle habituelle, tout en réduisant également dans une -~
grande proportion les longueurs de tuyaux nécessaires et le - -
nombre des auxiliaires.
L'invention consiste ~ réaliser chaque mélangeur en - -
montant sur le m8me arbre ro-tatif vertical un agitateur de type
- . , . . .: . .:. . . : .
~6~77
connu à la base et à la partie supérieure une pompe élévatrice
à faible turbulence qui permet non seulement de ne pas intro-
duire d'agitation supplémentaire, mais en outre de commencer
la coalescence sous l'effet de la force centrifuge dans une
veine conique s'écoulant sans turbulence.
De fa,con générale , l~invention concerne un procédé
de mélange-séparation de deux liquides non miscibles caractérisé
par le fait que l'on provoque une première précoalescence dans
une cuve alimentée séparément par les deux liquides, par une
agitation et une élévation simultanées du mélange liquide au
moyen d'une pompe élévatrice ~ faible turbulence combinée à
un agitateur calé sur le m8me arbre de rotation que la pompe,
on provoque une deuxième précoalescence en conduisant lentement
le liquide depuis le niveau supérieur de la pompe élévatrice
jusqu~à un dispositif de décantation~ .
Plus précisément, l'invention concerne une installation
de mélange-séparation de deux liquides non-miscibles comprenant
au moins un ensemble constitué par un mélangeur associé à un
décanteur, chaque ensemble étant formé par une cuve à mélange
alimentée séparément par les deux liquides à la partie inférieure
de ladite cuve et remplie jusqu'à un premier niveau, un agitateur .
situé dans la partie in~érieure de la cuve à mélange à un niveau
inférieur audit premier niveau et monté sur un arbre vertical
destiné à entraîner l'agitateur en rotation et produire un
. mélange constitué par une dispersion des deux liquides, une
pompe rotative dans la partie supérieure de la cuve à mélange
` destinée à élever le mélange du premier niveau inférieur à un
second niveau supérieur au premier, et un réservoir décanteur
destiné à recevoir le mélange à partir du second niveau supé-
rieur de la cuve à mélange favorisant un écoulement parallèle .-
et horizontal du mélange à un niveau intermédiaire entre le .
.
~ -3- ..
premier et le second niveau, ladite pompe ~tant caractérisée
par le fait qu'elle comprend
un stator formant une paroi tronconi~ue évasée vers
le haut entourant et coaxiale avec l'arbre vertical, dont l'ex-
tr~mit~ inférieure débouche au-dessous du niveau inférieur et
dont l'extr~mité supérieure s'ouvre au-dessus du second niveau
supérieur,
un rotor porté par l'arbre vertical et tournant dans
le stator, le rotor comportant au moins trois pales disposées
de façon régulière, chacune s'étendant selon le rayon de l'ar-
bre jusqu'à ~me arête externe laissant subsister un jeu réduit
entre cette arête et la paroi évas~e du stator, et
des moyens fixes d'admission de liquide situes selon
la verticale entre l'agitateur et le rotor, permettant l'entrée :
du liquide à la partie inférieure de la pompe, ces moyens d'ad- :
mission forçant le mélange à s'écouler dans la pompe sensible-
ment perpendi~ulairement à l'arbre vertical, réduisant ainsi :
la turbulence créée par le mélange dans la pompe.
Pour ce faire, selon l~invention, on utilise une
in$tallation de mélange-séparation de deux liquides non mis-
cibles comprenant un mélangeur associé à un décanteur, ledit
mélangeur étant formé par une cuve alimentée séparément par les
deux liquides et dans laquelle tourne un agitateur monté sur un
arbre vertical rotatif, caractérisée par le fait que le mélan- ~-
geur comporte au-dessus de l~agitateur une pompe élévatrice à
liquide à faible turbulence du type constitué par un stator
tronconique évasé vers le haut et un rotor à pales trapézoldales,
le rotor de cette pompe étant calé sur le mame arbre que l'agi-
tateur,
Une autre particularité de l~invention consiste à con-
.
. ~ _4_
~7
dui:re le mélange, ainsi soumis à une première précoalescence,
jusqu'à l'extrémité du décanteur opposée au mélangeur associé
par une ~oulotte de faible hauteur et de grande largeur o~ le
liquide s~écoule lentement en étant soumis à une deuxième pré-
coalescence, enfin à disposer entre le décanteur et le compar-
timent d'entrée où se déverse la goulotte précédente, un très
bon répartiteur constitué par une grille s'étendant sur toute
la hauteur et sur toute la largeur du décanteur, cette grille
~tant constituée de lames parallèles sensiblement horizontales,
ou de préférence lég~rement inclinées dans le sens qui favorise
la coalescence.
La pompe à gros débit et à faible hauteur d~élévation
qui peut être utilisée dans l'installation de l'invention ou
pour toute autre application est d~une grande simplicité de
construction et d~une grande rusticité, Elle fonctionne à
basse vitesse avec une faible consommation de puissance et
n~introduit pratiquement pas de turbulence ni de cisaillements
au sein du liquide.
Selon cet aspect de l'invention, ladite pompe comprend
i 20 en combinaison un bol tronconique fixe évasé vers le haut avec
un rotor formé d'un arbre axial portant trois palettes radialés
trapézoïdales, de préférence incurvées ~ leur ~ord dtattaque
inférieur. La petite base du tronc de c8ne dé~ouche au-dessous
~u niveau liquide le plus bas tandis que la grande base du tronc
de cône comporte un bord formant un déverso~r d~où le li~uide
~levé s'écoule au niveau le plus haut.
Selon l'invention, l'on pr~voit un proc~dé de m~lange-
~éparation de deux liquides non miscibles, caractérisé par le
fait que:
a) l'on alimente séparément une cuve par deux liqui-
des de fac,on à remplir ladite cuve à un premier niveau infé-
:. . :
'~' '
-4a-
: ' :
., ., : :: ~ , .
... , : , . . . . .
rieur;
b) l'on agite les liquides dans la cuve de manière à
provoquer une dispersion des deux liquides;
c~ l'on élève du mélange liquide au moyen d'une pompe
élévatrice à faible turbulence à partir du premier niveau in-
férieur jusqu'à un second niveau supérieur, le pompage incluant
une étape de restreinte de la turbulence du mélange à l'entrée
dans la pompe;
d) l'on-achemine le m~lange liquide à partir du niveau
supérieur selon un parcours généralement horizontal vers une
admission prévue dans un réservoir décanteur, ladite admission
étant situee à l'extrémité du réservoir décanteur opposée à la
cuve à mélange,
e) l'on décante le mélange liquide dans le réservoir
décanteur, pendant que le mélange s'écoule vers la cuve à mé- '^~
`~ lange à un niveau quelconque intermédiaire entre le premier et
le second niveau; et
f) l'on sépare les deux liquides en retirant séparé-
ment les liquides du réservoir décanteur à l'extrémité adja-
cente à la cuve à mélange.
D~autres particularités de l'invention apparaitront
; dans la description qui va suivre de quelques modes de réalisa-
tion pris comme exemples et représentés sur les dessins annexés,
sur lesquels:
la fig. 1 est une coupe verticale schématique d~un
étage de mélange décantation,
la fig. 2 est une coupe transversale partielle à plus
grande échelle du décanteur au niveau de la grille de réparti- -
tion;
~ 30 la fig. 3 représente schématiquement en perspective
i l~implantation de plusieurs étages successifs au sein dlune
.
:.
~" -4b-
. , ., . . . ., . . , . . , ' , . , . .. ., ., , ., , :. ,' ' '
~&57~
même ba-tterie d~extraction ou de réextraction,
la fig. 4 est un schéma général de l'installation com- -
plète,
la fig. 5 est une coupe verticale axiale d'une pompe
selon l'invention,
la fig. 6 est une section selon VI-VI de la fig. 5,
la fig. 7 est un graphique montrant un fragment de la
courbe caractéristique de la pompe.
Le mélangeur 1, visible sur la partie droite de la
fig. 1, est constitué d'une manière habituelle à l'aide d'une
cuve cylindrique 2 à axe vertical à la base de laquelle dé-
bouchent les deux conduites 3 et 4 amenant respectivement la phase
aqueuse et la phase organique. Cette cuve est remplie d'un mé-
lange des deux liquides jusqu~au niveau 5 et à la base de ce mé- `
lange tourne un agitateur 6 de type connu dont la structure, les
dimensions et la vitesse de rotation sont choisies librement de
manière à obtenir la taille de gouttelettes optimum dans la dis-
persion d~un des liquides dans l'autre. Il s~agit généralement
d'une dispersion de la phase aqueuse dans la phase organique,
mais pour certaines applications, il peut s'agir de la disper-
sion in~erse.
Conformément à l'invention, au-dessus de l'agitateur 6
~:
et sur le meme arbre d'entra~nement~7 se trouve montée une pompe
à cone 8. Cette pompe 8 consiste essentiellement en une paroi
tronconique fixe 9 dans laque]le tournent trois pales radiales
trapézoïdales 10 montées sur l'arbre 7 (figures 1, 5 et 6). ~
Pour éviter que la turbulence créée par l'agitateur 6 se trans- ~ :
mette directement à l~entrée de la pompe à cône 8, celle-ci
comporte de préférence à sa base un fond 11 se prolongeant en
forme de déflecteur tandis que la dispersion des deux liquides ~-
pénètre à la base du c~ne 9 par des ou;es latérales. ~i
Un des avantages principaux de cette pompe est de fonc-
- 5 -
65i;77
tionner à basse vitesse et en particulier de pouvoir être adap-
tée facilement au point de vue diamètre et angle du cône pour
fonctionner avec la vitesse de rotation de l'arbre 7 qui a été
déterminée uniquement en fonction de l'agitateur 6 pour avoir
la finesse de dispersion optimum. La hauteur d'élévation est
naturellement la partie émergée du cône et une autre particula-
rité de cette pompe est d'avoir une caractéristique très plate
et d'atre par suite auto-régulatrice, c'est-à-dire que des va-
riations importantes du débit global des deux liquides arrivant
à la base du mélangeur ne produisent que de faibles variations de
hauteur dans le niveau liquide 5. Enfin, la caractéristique
essentielle de la pompe est d'induire une très faible turbulence
dans sa veine liquide conique à l'intérieur de laquelle s'exerce
une force centrifuge non négligeable. Il en résulte que non
seulement la présence de la pompe ne produit pas de cisaille-
ment ni une dispersion supplémentaire du mélange, mais qu'en
outre, ce mélange se trouve déjà soumis à un début de coales-
cence au cours de son ascension, c'est-à-dire que les gouttelettes
de la phase discontinue commencent à grossir. Cela permet
d'obtenir l'efficacité optimum de l'échange entre les deux
.
phases et d'obtenir déjà une prédécantation qui réduira d'autant
le reste de l'installation.
Le mélange sortant du mélangeur est conduit d'une ma-
nière habituelle à l'entrée d'un décanteur 12. Cependant, au
lieu de-conduire le mélange directement à l'extrémité 13 du dé-
canteur associé la plus proche du mélangeur 1, selon l'habitude,
on le conduit selon l'invention à l'autre extrémité 14 du dé-
canteur opposée au mélangeur 1. En outre, au lieu d'utiliser une
canalisation de section circulaire et de diamètre réduit de type
habituel, dans laquelle le liquide s'écoule avec une vitesse très
importante, on utilise conformément à l'invention une goulotte
horizontale 15 de section rectangulaire, de grande largeur et de -
- 6 - ~ i
- . 1 - . . .. . . . . . . . . .
~6577
faible hauteur dans laquelle le liquide s'écoule lentement et
subit de ce fait une deuxième prédécantation, le grossissement
des gouttelettes étant favorisé par la faible épaisseur de la
veine liquide et la lenteur de l'écoulement ainsi que par la
longueur de la goulotte due à l'inversion de l'alimentation
comme indiqué plus haut.
Le décanteur 12 est une simple cuve rectangulaire de
type habituel, hormis le fait qu'elle se trouve parcourue par
le liquide dans le sens inverse du sens habituel. Cependant,
pour améliorer encore la décantation, il est prévu de séparer
le compartiment d'extrémité 16 dans lequel se déverse la sortie
évasée 17 de la goulotte 15 (voir fig. 3) du res-te de la cuve,
au moyen d'un bon répartiteur constitué par une griLle 18 s'é-
tendant sur toute la largeur et sur toute la hauteur de la cuve.
Cette grille est formée par des éléments de paroi parallèles
et sensiblement horizontaux ou de préférence inclinés dans le
sens qui favorise la coalescence et :La retenue de la phase dis-
continue, selon que celle-ci est plus dense ou moins dense que
la phase continue~
On voit sur la fig. 2 le détail d'un mode de réalisation
d'une telle grille qui peut par exemple être constituée par un
empilement dlune série d'éléments de paroi rectangulaires 19
superposés avec léger recouvrement et fixés entre eux par des
moyens appropriés.
La séparation progressive des deux phases dans le dé-
canteur 12 se produit de la manière habituelle mais avec une
beaucoup plus grande efflcacité en raison des deux prédécanta-
tions qui ont eu lieu dans la pompe 8 et dans la goulotte 15
et qui ont provoqué un grossissement substantiel des gouttelet-
tes de la phase discontinue. Grace à l'ensemble des mesures
envisagées, le temps de séjour dans le décanteur 12, qui con-
ditionne le volume de celui-ci, peut 8tre environ trois fois
7 _
:, . : - . .: . :
.. ., ~ ~ . ' '
77
plus faible que le temps habituel, passant par exemple de 15
minutes à 5 minutes, ce qui permet de réduire en proportion
l'encombrement du décanteur, d'où une économie très importante
à la fois dans l'installation et dans le bâtiment qui l'abrite
ainsi que dans les dispositifs annexes tels que les sécurités
incendie et autres.
A l'extrémité 13 du décanteur, la phase supérieure
la moins dense, qui est généralement la phase organique, s'écoule
à niveau constan-t grâce à un seuil 20 de type habituel et, pour
régulariser automatiquement la hauteur de 1'interphase 21, on
peut utiliser le dispositif représenté au centre de la fig. 1
et constitué par un cylindre 22 à l'intérieur duquel se déplace
de manière étanche un piston 23 prolongé par une cheminée cen-
trale formant déversoir ~ sa partie supérieure. La conduite
24 provenant de la base du décanteur débouche à la base du cy-
lindre 22 tandis qu'une conduite 25 débouche dans le cylindre
22 au-dessus du piston 23 mais en dessous du déversoir dans
toutes les positions du piston. En ajustant la hauteur du pis-
ton, par un moyen de réglage approprié, on règle automatiquement
la valeur de la pression hydrostatique dans la conduite 24, ce
qui détermine la hauteur de l'interphase.
Les ensembles mélangeur-décanteur tels que représentés
sur la fig. 1 sont utilisés sous forme de batterie, généralement
de l'ordre de quatre éléments, et on a représenté schématique-
ment sur la fig. 3 un fragment d'une telle batterie sur lequel
sont figurées en trait plein les conduites véhiculant la phase
. .
aqueuse et en trait interrompu les conduites véhicules de la
phase organique, les flèches indiquant le sens de l'écoulement.
On voit en particulier que le mélangeur 1 situé au centre du
groupement de- la fig. 3 communique par sa goulotte 15 avec le ~ -
décanteur 12 situé en face de lui et que la conduite 24 sortant
de ce décanteur conduit la phase aqueuse par le cylindre 22 au
. ', . ' ' .
5~7
décanteur situé ~ droite de la figure, tandis que la canalisation
26 sortant du décanteur 12 transporte la phase organique au mé-
langeur situé à gauche. La même disposition se répète de proche
en proche pour tous les éléments de la batterle, de sorte que la
phase aqueuse envoyée par la pompe 27 parcourt toute la batterie
de gauche à droite, tandis que la phase organique envoyée par la
pompe 28 traverse toute cette même batterie de droite à gauche~
c'es-t-à-dire à contre-courant de la précédente.
On voit que la disposition revendiquée permet de rac-
rourcir dans de grandes proportions toutes les tuyauteries de - -
la batterie par le fait que ces tuyauteries proviennent toutes
de la face 13 du décanteur proche du mélangeur et non de la
face opposée selon l'habitude. En particulier si l~on désire, -~
comme cela est fréquent, effectuer un recyclage de la phase or- -
ganique, il suffit de prévoir une courte connexion 29 visible
sur la fig. 3 avec sa vanne de réglage entre la canalisation 26 -
sortant du décanteur 12 et la base du mélangeur 1 associée.
A titre d~exemple, on a représenté sur la fig. 4 le
schéma général d~une installation comportant une batterie d~ex-
traction 30 et une batterie de réextraction 31, les deux batte-
ries comportant par exemple quatre étages du type représenté
sur la fig. 1. Dans chaque batterie, les étages sont montés en
série et à contre-courant comme représenté sur la fig. 3 et l~on
voit en particulier que la phase aqueuse contenant le produit à
extraire arrive en 27 et ressort en 32 tandis que la phase orga-
nique provenant de la réserve 33 est envoyée par 28 et ressort
par une canalisation 34 qui la conduit directement à l~entrée
de la batterie de réextraction 31, dloù elle ressort par une
canalisation 35 qui la reconduit à la réserve 33, cette phase
organique fonctionnant ainsi en circuit fermé. Dans la batte-
rie de réextraction, une autre phase aqueuse provenant de la
réserve 36 est envoyée par une pompe 27a à la batterie de réex-
_ 9 --
~ ,
5t77
traction 31 où elle s'écoule ~ contre-courant de la phase orga-
nique et ressort en 37.
A titre d'exemple, la première phase aqueuse peut être
constituée par une solution impure contenant entre autres choses
un ion métallique déterminé, la phase organique peut ~tre cons-
tituée par du kérosène dans lequel se trouve dissous un échan-
geur d~ions spécifique de l~ion que l~on veut extraire et la
deuxième phase aqueuse par une solution d'un sel approprié, gé-
néralement une saumure au chlorure de sodium produisant l'échange
dtions inverse dans l~échangeur d~ions. On obtient ainsi fina-
lement en 37 une solution pure de l'ion métallique recherché, -
La pompe 8 est illustrée plus particulièrement sur les
fig. 5 a 7.
Comme on le voit sur la fig. 5, la pompe 8 comprend
un stator formé par une paroi tronconique 9 à axe vertical évasée
- vers le haut. Dans ce stator est monté un rotor constitué par
l~arbre vertical 7 disposé dans l'axe du stator et sur lequel
sont fixées trois pales 10 sensiblement trapézoidales s~étendant
de llarbre 7 jusqu~à la paroi 9 en laissant subsister entre elles
et cette paroi un jeu réduit,
Llextrémité in~érieure 38 de la paroi tronconique 9
débouche au-dessous de la surface d~équilibre 5 du liquide à
élever et le bord supérieur 39 de cette paroi tronconique forme
~; un déversoir circulaire permettant l'évacuation du liquide par
écoulement natu~el vers le niveau supérieur 40 avec un seuil
empêchant l~écoulement inverse lors de l~arr8t de la pompe.
L~ensemble est de préférence recouvert par un capot de proteation
41 évitant toute projection de liquide. Sur ce capot 41, ainsi
que sur un support 42 qui se trouve fixé au-dessus, peuvent 8tre
montés deux palliers 43 et 44 soutenant l~arbre vertical 7. Un
déflecteur rotatif 45 peut en outre éventuellement être monté
sur l'arbre 7 en dessous du palier inférieur 43 pour protéger
- 10 -
.
' ~ :.
.. , ~ . . . .
:,
~65~7
également celui-ci contre les projections de liquide. Enfin, le
bord d'attaque inférieur 46 des pales 10 est de préférence in-
curvé vers l'avant par rapport au sens de rotation comme repré-
senté sur les fig. 5 et 6.
Lorsque l'arbre 7 est entrafné en rotation par un mo-
teur ou un moto-réducteur non représenté, le liquide qui s'étend
à l'intérieur du bol 9 dans le prolongement du niveau 5 se trouve
mis en rotation, ce qui provoque un creusement au centre et une
remontée le long des parois 9 à la périphérieO A partir d'une
vitesse de rotation suffisante. cette remontée de liquide le long
des parois atteint le bord supérieur 47 et la pompe commence à ~-
débiter. L'arbre 7 doit donc atre normalement entrainé à une
vitesse supérieure à cette vitesse minimum, laquelle dépend es-
sentiellement des dimensions de l'appareil, mais il est remar-
.
quable que cette vitesse est toujours relativement lente. c'est-
à-dire de quelques d~zaines à quelques centaines de tours/minutes.
La disposition de trois pales régulièrement réparties
autour d'un arbre 7 et tournant dans un liquide produit un effet
dlauto-centrage qui n'introduit aucun moment de flexion ni au-
cune vlbration dans l'arbre 7, ce qui est particuli~rement im-
portant dans le cas o~ cet arbre est monté en por~e-à-faux avec
deux paliers supérieurs 43 et 44 comme dans l'exemple représenté.
A titre de variante, llextrémité inférieure 38 du tronc
: .
de cône 9 comporte un prolonyement cylindrique ou conique fermé
par un fond et muni d'entrées de liquide radiales ou tangentiel-
les dans la paroi de ce prolongement, tandis que le fond peut
éventuellement comporter un palier pour l'arbre 7.
La pompe ainsi réalisée peut etre utilisée non seule- ~;
ment dans l'installation des fig. 1 ~ 4 mais également pour
d'autres applications. Elle est en effet remarquable en ce
qu'elle est dotée d'une très grande souplesse. En effet, une
fois le régime de rotation fixé comme exposé plus haut, si l'on
.`..' ~' ~
-- 11 --
'' ~ ' '
6577
trace la courbe caractéristique de la hauteur d~élévation en
fonction du débit, comme représenté sur la fig. 7, on s'aper-
çoit que l'on obtient une courbe extrêmement plate. Dans la
pratique on a souvent un débit imposé qui se déverse dans la
cuve 2 dans laquelle s'établit le niveau inférieur 5 et que
l~on doit élever jusqu'au niveau supérieur 40, Dans ce cas, il
apparait clairement sur la courbe de la fig. 7 que si le débit
baisse brusquement de moitié par exemple', la hauteur d'éléva-
tion ne varie corrélativement que de 10% environ, ce qui se
traduit en fait par un faible abaissement du niveau inférieur
5 de la quantité correspondante. Cette propriété est parti-
culièrement utile dans l'installation complète de l'invention
comportant plusieurs pompes semblables transférant des liquides
entre plusieurs tubes et où cette grande souplesse d'adaptation
permet d'éviter tout problè~e de régulation lors des variations
de régime. ' ,',
En plus de cette propriété, la pompe selon l'invention
est visiblement d~une construction e~trêmement simple et rustique
et d~un encombrement réduit compte tenu du débit très important
qui est susceptible de s'écouler sur toute la périphérie du
seuil 47. D~autre part, son fonctionnement à faible vitesse ne ,~
consomme que peut dlénergie et conduit à un rendement élevé
. .
compte tenu de la faible turbulence de la veine liquide. En '~
effet, celle-ci s'écoule presque d'un mouvement laminaire depuis
la base jusqu'au sommet du cône. En outre, ce mouvement quasi ~ ',
laminaire se trouve soumis à une force centrifuge constante et
non négligeable qui peut jouer un rôle utile dans certains cas,
notamment lorsque le liquide véhiculé contient des particules ,
solides en suspension, ou une dispersion d~un autre liquide non '''''
: .
miscible dans le premier, et que l~on cherche à les séparer. ,'
.
- 12 -
: ' ' : . ' . ' :: ':
.,' :