Language selection

Search

Patent 1119166 Summary

Third-party information liability

Some of the information on this Web page has been provided by external sources. The Government of Canada is not responsible for the accuracy, reliability or currency of the information supplied by external sources. Users wishing to rely upon this information should consult directly with the source of the information. Content provided by external sources is not subject to official languages, privacy and accessibility requirements.

Claims and Abstract availability

Any discrepancies in the text and image of the Claims and Abstract are due to differing posting times. Text of the Claims and Abstract are posted:

  • At the time the application is open to public inspection;
  • At the time of issue of the patent (grant).
(12) Patent: (11) CA 1119166
(21) Application Number: 327208
(54) English Title: PROCESS USED TO RECUPERATE PROTEINS FROM WHEY
(54) French Title: PROCEDE DE RECUPERATION DES PROTEINES DU LACTOSERUM
Status: Expired
Bibliographic Data
(52) Canadian Patent Classification (CPC):
  • 530/15.06
(51) International Patent Classification (IPC):
  • A23J 1/20 (2006.01)
  • A23C 9/142 (2006.01)
  • A23C 19/05 (2006.01)
(72) Inventors :
  • BUHLER, MARCEL (Switzerland)
  • OLOFSSON, MATS (Switzerland)
  • FOSSEUX, PIERRE-YVES (France)
(73) Owners :
  • SOCIETE DES PRODUITS NESTLE S.A. (Switzerland)
(71) Applicants :
(74) Agent: ROBIC, ROBIC & ASSOCIES/ASSOCIATES
(74) Associate agent:
(45) Issued: 1982-03-02
(22) Filed Date: 1979-05-08
Availability of licence: N/A
(25) Language of filing: French

Patent Cooperation Treaty (PCT): No

(30) Application Priority Data:
Application No. Country/Territory Date
5134/78-6 Switzerland 1978-05-11

Abstracts

French Abstract



PRECIS DE LA DIVULGATION:

La présente invention a pour objet un procédé de
récupération des protéines du lactosérum. Ce procédé est
caractérisé en ce que l'on soumet un lactosérum à un traite-
ment thermique permettant une dénaturation des protéines
qu'il contient, puis que l'on sépare celles-ci des autres
constituants non gras du lactosérum par ultrafiltration.

Claims

Note: Claims are shown in the official language in which they were submitted.



Les réalisations de l'invention, au sujet des-
quelles un droit exclusif de propriété ou de privilège est
revendiqué, sont définies comme il suit:

1. Procédé de récupération des protéines
du lactosérum. caractérisé par le fait qu'on soumet un lacto-
sérum à un traitement thermique permettant une dénaturation
des protéines qu'il contient, qu'on sépare celles-ci des autres
constituants non gras du lactosérum par ultrafiltration, les-
dites protéines se retrouvant dans la fraction rétentat, puis
qu'on fait subir au rétentat un traitement thermique compl-
mentaire de dénaturation des protéines.

2. Procédé selon la revendication 1, carac-
térisé par le fait que le lactosérum est un lactosérum écrémé.

3. Procédé selon la revendication 1, carac-
térisé par le fait que le lactosérum est un lactosérum brut.

4. Procédé selon la revendication 1, carac-
térisé par le fait qu'on soumet le lactosérum à un traitement
thermique au pH même du lactosérum.

5. Procédé selon la revendication 1, carac-
térisé par le fait qu'on soumet le lactosérum à un traitement
thermique à un pH compris entre 4,5 et 4,6.

6. Procédé selon la revendication 1, carac-
térisé par le fait qu'on soumet le lactosérum à un traitement
thermique à un pH compris entre 6,1 et 6,2.

17


7. Procédé selon la revendication 1, carac-
térisé par le fait qu'on modifie le pH du lactosérum avant
traitement thermique.

8. Procédé selon la revendication 1, carac-
térisé par le fait qu'on sépare les protéines dénaturées des
autres constituants non gras du lactosérum par ultrafiltration
avec dilution.

9. Procédé selon la revendication 8, carac-
térisé par le fait qu'on sépare les protéines des autres cons-
tituants non gras du lactosérum par ultrafiltration avec dilu-
tion en maintenant constant le volume du rétentat.

10. Procédé selon la revendication 1, carac-
térisé par le fait qu'on sépare les protéines dénaturées des
autres constituants non gras du lactosérum. d'abord par ultra-
filtration avec dilution, puis par ultrafiltration sans dilution.
11. Procédé selon la revendication 1, carac-
térisé par le fait que le traitement thermique est réalisé vers
120 à 160°C pendant 5 s à 2 mn ou vers 95 à 100°C pendant
10 à 30 mn.

12. Procédé selon la revendication 1 ou 11,
caractérisé par le fait que le traitement thermique complémen-
taire est réalisé vers 120 à 160°C pendant 5 s à 2 mn ou vers
95 à 100°C pendant 10 à 30 mn.
13. Procédé selon la revendication 1, caracté-
risé par le fait qu'on ultrafiltre à une température comprise

18


entre 55 et 80°c.

14. Procédé selon la revendication 1, carac-
térisé par le fait qu'on récupère les protéines à l'état sec,
en séchant le rétentat d'ultrafiltration après traitement
thermique.

19

Description

Note: Descriptions are shown in the official language in which they were submitted.






La pr~sente invention a trait à un proc~dé de
r~cup~ration des prot~ines du lactosérum, encore appel~ petit~
lait ou sérum lactique.
~ e lactosérum est un sous-produit des industries
la~tlères ~fromagerie, ca~éinerie, etc.) qui contient des
prot~ines, des sucres e~ des sels min~xaux, Un des moyen~
pour valoriser ce sous-produit est d'en extraire les
protéines, lesquelles ont une valeur nutritive slevéei mais
la t~che nlest pas aisee ~conomiquement parlant car ces
proteines se trouvent dans un état de grande dilution et en
très faible proportion par rapport aux sucres, du lactose
pour l'essentiel.
Un proc~dé pour r~cuperer ces protéines, connu sous
le nom de "Centrl~whey", consiste à denaturer celles-ci ~
la chaleur, ~ un pH de l'ordre de 4,5 ~ 4,6, pUi5 ~ isoler
les proteines denatur~es par centriugation. Des désavantages
sont li~s à ce proced~, parmi Iesquels on peut citer la n~ces-
sité de travailler aux p~ indiqué~ pour que la centrifugation
puisse être r~alisée industriellement avec un rendement
acceptable. Pour ajuster le pH, on peut aire appel à des
réactifs onéreux tels que l'acide citrique ou l'acide lactique,
ce ~ui grève les co~ts de production. On utllise plus g~néra-
lemenk l'acide chlorhydri~ue, mais les protéines alors recupé-
rees sont chargées en ~hlorures et perdent beaucoup de leur
attrait pour cartaines applications dietétlques ou pour leur
incorporation dans les romages. De plus, le s~rum déprot~iné
récupéré comme sou~-produit est d'une utillsation difficile
en raison de 60n pH bas et de sa teneur éle~ée en ~léments
mineraux. Enin, ce procédé nécessite impérativement un
ecr~mage prealable du petit-lait a txaiter, faute de quoi
on obtiendrait un produit de mauvai~e qualite organolepti~ue
(due a la graisse chauffee à p~ acide)~


Un autre procéde consiste a separex les proteines
des autres constituants du lactoserum par ultrafiltration~
Ces proteines sont alors recuperees dans l'état o~ elles
se trou~ent dans le lactosérum, c'est-à-dire a l'éta-t
non-denature. Pour certaines applications, de dieteti~ue
infantile notamment, on prefere uti.liser des proteines
denaturees, qui se sont averées être plus digestibles~
Le procede selon l'invention a pour conséquence
de résoudre ces dlfficultés tou-t en procurant des avantages
considerables et inattendus. Selon ce procede, on soumet
un lactoserum à un traitement thermique permettant une
denatu~ation des proteines qu'il contient, on separe
celles-ci des autres consti~uants non gras du lactoserum
par ultrafiltration, les proteines se retrouvant dans la
fraction retentat, puis on fait subir au retentat un
traitement thermique complémentaire de denaturation des
proteines ci-apres designe par post-dénaturation.
Le lactoserum, qu'il s'agi.sse de lactoserum de
fromagerie ou de lactoserum de caseinerie, presen~e
habituellement une composition comme suit:
.
lactoserum doux `~ r~ id~
lactose 4,0 à 5,0 %4,0 à 5,0 %

proteines (lactalbumine
essentiellement~0,6 à 0,8 %0,6 a 0,7

sels mi.neraux
~ -t ++
(Na , X et Ca
principalement)0,4 a 0,6 %0,7 a 0,8 %
ma-tières grasses0,2- a 0,4 %0,05 à 0,1 %

extrait sec total
(teneur en matieres 5,3 à 6,6 % 5,3 ~ 6~0 %
30 seches~
acldite en degres Dornic 14 a 16 43 à 48
pH 5,9 a 6,54,3 à 4,6


. i ~, ~ .


Il ~aut signaler que 30 % en~iro~ des protéi~s
ne sont pas dena~urees, donc insolubilisees, dans les r'
conditions du procede " Centri-whey" ~ n'étant pas insolu~
bilisees, elles sont perdues dans le surnageant. Pans
l'invention au contraire, elles sont recueillies en mélange
avec les proteines denaturees, 50it à l'etat non-denature,
..
soit à l'etat denature, en fonction du traitement therml~ue
de denaturation qui a éte applique au lacto~érum a~ant
ultraflltration. C'es~ dire que le trai-tement thermique
en question peut ne conduire qu'a une dénaturation partielle
des protéines.
` La denaturation des proteines, provoquee par la -
chaleur, peut être accomplie de diverses façons, par exemple
a haute temperature vers 120 à 160C pendant 5 s a 2 minutes
ou à temperature plus basse vers 95 a 100C pendant 10 à
30 minutes. Dans le premier cas, le taux de denaturation
vaxie entre 35 e~ 45 %, et avoisine 70 ~ dans le second cas.
Ce~ conditions opératoires sont relatives aussi bien à la
denaturation avant ultrafiltration qu'a la post-dénaturation,
étant entendu que le taux de dénaturation obtenu par la
post-dénaturation est a conditions égales nettement plus
elevé par ~uite de la plus faible teneur en lactose, qui
joue un r~le protecteur vis-à-vis des proteines.
Si denaturatian et post-denaturation il y a, on peut
~' croiser" les conditions du traitement thermique~ par ex~mple
dénaturation 120/160C, 5 s/2 mn et post-dénaturation 95/100Cr
10/30 mn (ou vice-versa). Le taux de déminéralisation total
atteint approche le taux de denaturation théorique maximum
(de l'ordre de 80 % sur proteines totales dans les coIlditions
de denaturation par la chaleur).--~~~ -- ---~----~----------------- ------- ----

.... . _ .. . . .. . . .

6~

, ~

L'operation d'ultrafiltration peut être effect~e,CQmme cela est bien connu, en circuit fermé, par l'interm~
d.iaire d'une cuve-tampon dans laquelle le r~tentat est recycl~.
Elle peut egalement être effectu~e ~ l'aide de plusieurs
membranes ou modules d'ultrafiltration dispos~s en séries.
La teneur en protéines du lactoserum s'elève graduellement9
jusqu'a par exemple une teneur de 60 ~, teneur que l'on peut
atteindre sans difficultés majeures. La teneur des autres
constituants du lacto~érum restant inchangee, c~P~t dir~ que
la proportion relative de protéines a ete fortement augmentee.
Si on souhaite recupérer des protéines, dont la teneur resi-
duelle en lactose et sels min~raux est abaiss~e en valeur
absolue, on dilue le rétentat en cours dlultrafiltration.
Cette technique d'ultrafiltration avec dilution
simultanee est parfois appel~e "diafiltration". L'agent de
dilution, essentiellement de l'eau, est ajouté dans la cuve-
tampon~ ou entre deux modules d'ultrafiltration successlfs.
La température ~ laquelle on exécute l'ultrafiltra-
tion peut être choisie librement, d'autant que les protelnes
20 dU lactoserum ayant d~jà éte traitees thermiquement, on n'a
guère ~ craindre d'influences nocives de la chaleur sur
celles~ci. Pour des raison~ tenant a la fois A l'obtention
de grandes vitesses d'ultrailtration (taux de permeation
éleves~ et de sécurit bactériologique, on pr~fare ultrafiltrex
à une temp~ratuxe comprise entre 55 et 80C.
Au chapitre des avantages du procéd~ selon l'inven-
tion, il faut insister sur le fait que, n'~tant pas tenu de
denaturer par la chaleur a un pH compris entre 4,5 et 4,6, on
peut opérer aux pH mêmes des lactosérums, variables selon leur
3~ origine et éventuellement selon la durée du stockage~ On peut
notamment denaturer ~ un pH compris entre 6,1 et 6,2, avec,
comme conslequence importante et determinante, la possibilité
de traiter des lactoserums bxuts, c'es~-~ dire non écremés et
charges de ines de cas~ine; dlo~ ~


: '
: ~ -

. . .
' ~ :

6~




- r~cupération directe de la cas~ine résiduelle
sans s~paration préalable (économie d'un débourbeur);
- recuperation dirPcte de la mati~re grasse
teconomie d'une écrémeuse), ce qui est industriellement in-
concevable dan~ les proc~déc par c~ntri~ugation pour lesraisons indiqu~es plus haut;
- ces constituants se trouv~nt r~unis dans un seul
concentré lactique, coniointement avec les protéine~ s~riques
d~naturées;
0t
- r~cup~ration de la kotalité des protéines seriques.
On a constaté par exemple que les pertes en protéines, mesu-
rées par rapport a l'azote protéique total du lactos~rum,
sont n~gligeables; dans aucun essai, elles n'ont excéd~ 6 ~a
Ces pertes sont couramment comprises entre 15 et 7~ % dans
le proced~ par centrifugation aux pH de 4,5 à ~,6, compte
tenu ~ la fois de la nature des opération~ mecaniques et
des proteines qui n~ sont pas dénatur~es et qui restent
solubles.
Une aukre consé~uence, tout aussi importante, est
que les protéines seriques sont r~cup~rees depourvues cl'el~-
ments chimiques etran~ers, tels que des sels min~raux par exemple, et`
pxatiquement au pH du lait d'origine; d'o~ ~
- utilisation possible en diet~tique et alimentation
infantile quand i.nterviennent des problames de charge renale
- utilisation facilitee en fromagerie (pas ou peu
d'incidence sur la courbe d'acidiication li~e aux productions
fromag~re.s)~




:





Dlautres avantages se dégagent de la variante dans
laquelle les protéines du lactosérum ultrafiltr~ subissent
une opération de post-d~naturation ~
- meilleure r~duction de la population microbienne
das protéines recueillies, due au double traitement thermique
de denaturation et post-d8naturation;
~ meilleure protection de la lysine, ce ~ui est
essentiel pour la valeur nutritionnelle du produit,
- traitement global plus doux pax rapport ~ un
10 traitement en une etape, la post-denaturation étant plus
ef~cace ~ conditions egales ou requérallt des conditions
plus douces pour une efficacité egale.
Par rapport au proc~dé par ultrafiltration des
protéines non-denaturees, les avantages sont étonnants.
Ainsi, on a mesure a temperature egale des taux de perméa-
tion plus elev~s de 70 à 300 % lorsque les proteines 50nt
dénaturees.
Selon un mode d^ex~cution preféxé du proc~dé
selon l'invention, on procède ~ la d~naturation des proteines
d^un lac~osérum bru~ ou écr~m~ par traitement thermique ~
95 - 100 pendant 10 à 30 mlnutes/ soit dans un échangeur
de chaleur~ soit par injection de vapeur et stockage dans
une cuve, ou 120C ~ 160C pendant 10 sPcondes ~ ~ minutes,
soit dans un ~changeur de chaleur, soit par injection directe
de vapeur avec attente en tube, à
un pH de l'ordre de 6,1 à 6,2. Le lactoserum alnsi traité
est alors ultrafiltre à une emp~rature comprise entre 55 et
75 C~ En cas de besoin, le r~entat est dilué à l'eau en
cours d'ultrafiltratlon.

$~


En variante, on fait subir au lactosérum ultraflltré
un traitement thermlque dit de post-d~na-turation, identlque
ou dlfférent du traitement thermique appllqu~ au lactos~rum
de depart avant ultrafiltration.
Les protéines obtenues se di~tinguent par leur haute
quallte et pax une composition pouvant varier dans de tras
grandes limltes en fonction du mode de d~naturatlon et du
type d'ultraflltration utilisés. On peut notamment obtenir les
protéines dont les teneurs résiduelles en lactose et sel sont
remarquablement basses, et dont la charge en chlorure~ est
insignifiante. Ces protélnes trouvent tout naturellement leur
utilisation en diet~tique, specialement en diét~tique infan-
tile, ainsi qu'en fromagerie. Des indications à ce sujet
seront donn~es dans les exemples qui suivent, dans lesquels
les pourcentages ~ont exprimés en valeur pondérale et sur
base de matières s~ches.

E x ~ m p 1 e

On fait passer un lactoserum ~cremé aclde ayant un
pH de 4,6 dans un ~changeur à plaques chauffé à ~8C, le
temps d'attente ~tant de l'ordre de 20 à 25 minutes.
Apr~s refroidiss~ment à 55C, on envole le lactosérum dans
un module d'ultrafiltration ABCOR* équipé de membranes
NFM 180 SG* On poursuit l'ultrafiltration jusqu~ obten-
tion d'un rétentat ayant un volume de l'ordre de 10 fois
inferieur au volume du lactos~rum de d~part. Dans ces condl-
tions, le ~aux d~ perm~ation est de 55 1 par m2 et par heure~
On obtient ainsi un rétentat final ayant un taux de mati~res
seches de 12 -- 13 %7


* Marques de commerce




~'

.6 ~
8 `


5a composition est la suivante :
A20~e total A20te non proteique Pro~nes Lactose Cendres Graisse
:
7,53 % 0,50 % 45 % 43 % ~ 9 %
.~

E x e m p 1 e 2

On r~pate le mode op~ratoire décrit ~ l'exemple 1,
~ ceci pr~s que le lac~oserum est ~rait~ thermiquement non
dans un échangeur ~ plaques, mais par injection de vapeur
et maintien de la tempera~ure ~ 98C pendant 20 a 25 minutes.
On obtient ainsi un rétentat final comparable ~ celui de
l'exemple 1.

E x e m p 1 e 3

On répate le p~océd~ d~crit ~ l'exemple 1, ~ partir
de lac os~rum ~cr~mé acide ayant un pH égal à 4,6, mals on
remonte le pH ~ 6,1 avant txaiteme~t thermi~ue, par additlon
de Ca (OH)2. Le taux de perméation durant l'ultrafiltration
est de 62 l/m /h. On obtient un r~tentat final ayant une
teneur en mati~res sèches de 13 % et une composition co.mme
s~lt :

Azote total Azote non prot~ique Protéines Lactose Cendre~ Graisse
7,4 ~ 0,48 % 4~ ~ 45 ~ 7,1 % 1,~ %

E x e m p 1 e 4
____ _ :
On traite par injection de vapeur (98C, 20 a 25 mn
de maintien ~ cette température) un lactos~xum doux écr~m~


. .. . -
.:.. .. ~ ::


.: ,: :. . ,~. : :



de fromagerie ayant un pH de 6,1. Apr~s refroidissement ~
55 C, le lactos~rum trait est envoyé dans le module ABCOR
de l'exemple 1, ~usqu'a l'obtentlon d'un rétentat final ayant
un volume 10 fois inférieur au volume du lactosérum de départ.
On mesure un taux de permeatlon de 71 1/m2/h. Le rétentat
final, qui a un taux de matières sèches de l'ordre de 12,5 %,
a la composition suivante :

Azote total Azote non pro~'eique Prot~ines Lacbose Cendres Graisse

7~9 % ~,40 ~ ~8 % 43 % 6,4 % lt7 %

E x e m p 1 e 5
On traite par lnjection de vapeur à 120C pendant
30 secondes, un lactos~rum doux brut de fromagerie ayant un
pH de 6,1. Apres refroidissement ~ 75C, le lactosérum traité
est envoyé dans le module A~COR de l'exemple 1, jusqu'à
l'obtention d'un rétentat final a~ant un volume 15 ois
inférieur au volume du lactosérum de départ. On mesure un
taux de perméation de 89 l/m /h.
Le rétentat final a un taux de matières saches de
l'ordre de 14 % avec une teneu~ de 58 ~ de protéines sur
base de matières seches.

E x e m p 1 e 6

On procède co~me décrlt à 1'exemple 5, mais ~ l'alde
d'un module d'ultrafiltration DDS*~quipe de membranes GR OP*
et ~ une temp~rature de 55C~ On mesure un taux de perm~ation
de 69 l/m /h- Le rétentat final qui a un taux de matières
sèches de l'ordre de 16 ~ 18 % a la composition suivante :


* Marques de commerce

1~

Aæote total Azobe non prc~lque Prot~ines .Lactose r~nd~es Grals~e

9,4 % 0~42 ~ 57 ~ 29 % 5,1 ~ 2,2

E x e m p 1 e 7
.
On procède comme décrit ~ l'exemple 5, mals en utili-
S sant pour llultrafiltratlon un module Union Carblde type
* *
UCARSEP 2 L 1 ayant des membranes AJF. On obtient un
r~tentat 1nal qui se compare ~ celul de l'exemple 5,




E x e m p 1 e 8

On d~nature un lactos~rum doux brut de fromagerie
par in~ection de vapeur à 98C (temps de maintien 20 à
25 mn~, puis on envole celui~ci une fols refroidi ~ 55C
dans le module DDS de l'exemple 6 en maintenant constant
le volume du rétentat par dilutlon avec de l'eau. L'op~ra-
tion d'ultraflltration dure 50 mn 9 Dans ces conditlons,
le taux de perm~atlon est de 52 l/m fho En ~in d'ultrafll-
tration, on arrete la dilution pour obten.~r un rétentat
ayant une teneur en mati~res s~ches ~gale ~ 8 ~ et une
composition comme suit :

Azote total ~20te non-proteique Proteines Lac~ose. C~kes Graisse
12,5 % 0,~0 % 79 % ~,3 % 3,2 % 5,0

On concentre thermiquement le rétentat à 50 ~ de
son volume, puis on le s~che dan~ une tour.

* marque de commerce


~ . i,,, , ~


.
. .

,
,,
, :
~. ~


E x e m p 1 e 9

On procède comme décrit ~ l'exemple 8, en ce qui
a trait ~ la denaturation du lacko~érum et a l'opération
d'ultrafiltration avec dilution a volum~ constant~ Apras
5 50 mnr on arrête l'arrivee d'eau de dilution et on continue
l'ultrafiltration jusqu'~ l'obtention d'un rétentat ayant
un volume de l'ordre de 20 fois lnf~xieur au volume du la~to-
s r~m de départ. Gn obtient ainsi un rétentat final ayan
une teneur en mati~res s~ches de l'ordre de 15 % et une
composition comme suit :

A~ote to~al A~obe non pro~ ue Prot~lne~ Lact~e ~ es Graisse
13,1 % 0,19 % 82 % 315 ~ 3~0 ~ 512 %

E x e m p 1 e 10

On répate le proc~d~ décrit a l'exemple 3, ~ partir
de lactos~rum brut acide ayant un pH egal ~ 4,6, mai~ on
remonte le pH ~ 6,1 avant traitement thermique, par addition
de Ca (OH)2. Dans ces conditions~ le taux d~ perm~ation durant
l'ultrafiltration est, ~ 55C,de 51 l/m /h. On obtient un
r~tentat f.~nal ayant une ~eneur en mati~res ~èches de 16 %
et une composition comme suit :

Azote total A20te ~on prot~i~ue Prot~ines Lactose Cendres ~rai~se

5,9 96 0,38 % 36 %28 % 4~8 ~ 2~ %




,. - ::
::
-:
' . ::
:
.
.

~r~



E x e m p l e 11

On traite par injection de vapeur ~98C, 20 ~ 25 mn
de maintien ~ cette température) un lactosérum brut doux de
fromagerie ayant un pH de 6~ pr~s re~xoidissement ~ 55C,
le lactos~rum traite est envoyé dans le module ABCOR de
l'example 1, jusqu'~ l'obtention d'un r~tentat final ayant
un volume 10 fois inf~rieur ~u volum2 du lactosérum de dépark.
On me~ure un taux de parm~ation de 55 l~m2/h. Le r~tentat
final, qui a un taux de mati~res s~ches de llordre de 15 ~,
a la composition suivante :

A20te total A20te non protéique Protéines lacto8e Cbndres Graisse
6,3 % 0,39 % 38 ~ 27 % ~,0 % 29 ~
:`
E x e m p 1 e 12

On traite par i~jection de vapeur 120 C pendant
30 secondes un l~ctoserum doux écréme ayant un pH de 6,1.
Après refroidissement ~ 65C, le lactosérum est envoy~ dans
le module ABCOR de l'exemple 1, jusqu'a l'obtention d'un
r~tentat final ayant un volume 10 fois inferleur au volume
du lactos~rum de d~part. On mesure un taux de d~naturation
de 45 %~ ~pr8s ultraflltration on proc~de ~ un 2~me traite-
ment thermique par injection de vapeur ~ 120C pendant
60 secondesj on obtient aloræ un taux de denaturation de 70 %
sur prot8ines totales.

E x e m p 1 e 13

On repete le proc~de decrit ~ l'exemple 12, mais
par injection de vapeur ~ 95C pendant 30 minutes avant




:. ~

.. f~
13


ultrafiltration/ la post-dénaturatlon ~tant reallsée par
lnjection de vapeur ~ 120C pendant 60 s. Le taux de d~natu~
ration est aloxs de 66 %.

EXEMPLES COMPARATIFS

1- On fait passer un lactos~rum acide ~crém~ ayank
un pH de 4/6 dans un ~changeur à plaques chauffé ~ 98 C, le
temps de passage étant de l'ordre de 20 à 25 mn~ Apr~s r~froi
dissement ~ 40 - 50C~ on envoie le lactosérum dans une
centrifuge Alfa Laval M~PX*tournant a 5h50 tours par minute.
On récupare comme sediment un produit ayant une teneur en
mati~res sèches de 13 ~, dont la composition est la suivante -

Aæote total A2ote non protéi~ue Protéines Lactose Cendres Graisse
10 ~ 0,3 % 62 % 20 % 5,C % 2,0 %

En comparant le taux dlazote protéique du lactosérumde départ et celui du produit obtenu par centrifugation, on
cons.tate que 62 % environ des protéines ont eté r~cupérés.
Les memes mesures faites pour l'exemple 1 sur le
lactosérum acide de d~par~ e~ sur le retentat d'ultrafiltra-
tion donnent un pourcentage de recuperation de l'ordre de 96
a 100 ~. C'est dlre que le rendement du procéde selon llinven-
tion est bien superieur au rendement du procédé par centri~u-
gation~
Le pH acide des protéines recupérées ne permet pas
leur utilisation dans tous .les prodults diét~tiques.


* Marques de commerce

14


II On proc~de co~me decri~ dans l'exemple compara-
tif I ci dessus ~ partir d'un lactos~rum doux ~cr~m~ ayant
un pH de 6,1. Le chauffage à 98C dans l'~changeur ~ plaques,
pendant 20 a 25 mn, produit ~ ce pH de 6,1 une ~loculation
des prot~ines, mals par cen~rifugation ~ 5650 tours par
minute/ il s'av8re impossible de séparer correctement les
phases. On recueille ~implement par centriugatlon un sédl-
ment qui ne con~ient gue 25 ~ 55 % de l'azote prot~ique total
de d~part, 29 ~ 75 % des prot~ines étant ~ tat d~natur~
et un surnageant ~ui n'est pas même pas totalement clarlfle.
III. On procède comme d~crit ci-dessus pour l'exem-
ple comparatif II mais apr~s avoir ajusté ~ 4/6 le pH du
lactosérum écreme doux de depar t par addition d' acide chlorhy-
drlque. La suite des opérations se d~roule comme dans
l'exemple comparatif I et on obtient un produit ayant la
composition en mati~res sèches ~uiuante -

A20be ~otal A20be non pr3teique Pro~ines Lactose Cendres
9,8 0,3 61 % 20 -~ 6,4 ~

On peut formuler sur ce produit les mêmes critiques
qu'a l'~gard du produit de l'exemple comparat.tf I.
De plu~, le surnageant tlactos~rum "deprotéin~
qui a ~ la fol~ un pH acide et une forte teneur en ~lements
minéraux n'est pas facllement valorisable.
IV. On ultrafiltre dan~ le ~odule ABCOR, mentionn~
plus haut~ un lactosexum doux ~cr~mé de fromagerie, tel que
celui-ci e~t ob~enu dans la fabrication du Gruy~re. On pour-
suit l'ultrafiltration jusqu'~ l'obtention d'un rétentat
final ayant un volume 10 fois lnférieur au volume du lacto-
sérum de départ~ ~ans ces cond.ltions on mesure, à 55C, un ...
taux de perm~ation de 28 l/m /h. A des températures plus



- .

6~


basses, à savoir 15 & et 30 & , lesquelles respectent mieux
l'intégrite des protéines sériques, le~ taux de permeation
mesurés sont respectivement de 29 et 37 1/m2/hO
Le pxocéd~ selon l'invention, ~ui permet des taux de
perméation de 55 ~ 89 l/m /h, est donc nette~lent plu5 efficace~
donc plus économi~ue.

E x e m p 1 e 15

On prépare un produit de dlététique infantile ayant la
composition suivantet exprimée en matières sèches :

protéines s~riques dénatuxées
(de l'exO 12) g %
farine de bl~ 52 %
saccharose 20
malto-dextrine 10 %
huile végétale 9 %

et comprenant ~galement de la vanil].ine, ainsi que des vlta-
mines Al ~1 et D3.
Ce produit, qui a une valeur nutritlonnelle ~lev~e,
constitue une excellente farine de sevrage.


E x e m p 1 e 16

Dans la fabrication de camembert, par ailleurs tradi-
tionnelle, on ajoute au lait de départ~ ~ J~l (c'est-à-dire
1 jour avant la cQagulation~ des prot~ines seriques dena~urées
telles qu'elle~ ont été obtenues sous forme de réten~at a
l'exemple 4. L'adjonction correspond ~ 3 g de protéines en
poids sec par litre de lait~ Le m~lange est conservé en cuve




, .

1~


jusqu'au jour J ~r apr~s pasteurisation ~ 70C~ il est
transform~ en fromages de façon classique.
On obtient ainsl des camemberts d'excellente facture ~ .
et ayant un comportement normal malgre la presence d~s pro- :
t~ines serique~ d~naturées.




:

Representative Drawing

Sorry, the representative drawing for patent document number 1119166 was not found.

Administrative Status

For a clearer understanding of the status of the application/patent presented on this page, the site Disclaimer , as well as the definitions for Patent , Administrative Status , Maintenance Fee  and Payment History  should be consulted.

Administrative Status

Title Date
Forecasted Issue Date 1982-03-02
(22) Filed 1979-05-08
(45) Issued 1982-03-02
Expired 1999-03-02

Abandonment History

There is no abandonment history.

Payment History

Fee Type Anniversary Year Due Date Amount Paid Paid Date
Application Fee $0.00 1979-05-08
Owners on Record

Note: Records showing the ownership history in alphabetical order.

Current Owners on Record
SOCIETE DES PRODUITS NESTLE S.A.
Past Owners on Record
None
Past Owners that do not appear in the "Owners on Record" listing will appear in other documentation within the application.
Documents

To view selected files, please enter reCAPTCHA code :



To view images, click a link in the Document Description column. To download the documents, select one or more checkboxes in the first column and then click the "Download Selected in PDF format (Zip Archive)" or the "Download Selected as Single PDF" button.

List of published and non-published patent-specific documents on the CPD .

If you have any difficulty accessing content, you can call the Client Service Centre at 1-866-997-1936 or send them an e-mail at CIPO Client Service Centre.


Document
Description 
Date
(yyyy-mm-dd) 
Number of pages   Size of Image (KB) 
Drawings 1994-02-26 1 17
Claims 1994-02-26 3 89
Abstract 1994-02-26 1 23
Cover Page 1994-02-26 1 19
Description 1994-02-26 16 715