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L-~ presente invention concerne un proced~ et une installation pour
la fabrication d'~léments, notamment de construction, tels que
plaques, carreaux, etc... en un llant durcissable t~l que le
plâtre ou analogue.
On connait déj~ une installation pour la r~a:Lisatlon en continu
d'~l~ments de cette sorter Cette installation connue comporte
un long transporteur sans fin, en un point amont duquel on
déverse en continu du plâtre gache, contenant ~ventuellement
de la colle ~ base d'amidon, ainsi ~ue des dispositifs d'alimen-
ta~ion continue de bandes de papier et au moins un dispositifde laminage et de formage ~ rouleaux. Grâce ~ un tel agencement,
on obtient un boudin continu plat de platre revetu sur ses faces
de bandes de papier adhérentes, grace ~ la présence de colle
dans le plâtre, cette colle ayant tendance ~ migrer vers l'exté-
rieur au fur et ~ mesure du sechage du pl~tre. Ce boudin continu
est ensuite, après prise du platre, coup~ transversalement ~ son
sens de défilement pour former les plaques ou carreaux d~sires.
Dans une telle installatlon, ~1 est nëcessaire que la masse de
pl~tre gach~ dévexsee sur le transporteur sans fin soit tr~s
malleable afin de pouvoir etre ~ormée par laminage. Ceci est
obtenu par addition d'une grande quantité d'eau au pl~tre en
poudre, au moment du gâchage. ~ans le gfich~s de platre, il y a
environ une part d'eau pour une part de plâtre en poudre.
Cette grande proportion d'eau, tres fortement excédentaire pour
la prise du platre (16 ~ i~ % de la quantité d'eau ajoutée
seraLent sufisants), a pour effet d'une part de limiter l'accé-
lération ~ventuelle de la prlse au moyen dladjuvants, c'est-~-
dire en réalité de n~cessiter un transporteur tr~s l~ng, puisgue
la d~coupe du boudin continu en el~ments indiv~duels ne peut etre
xéalisee ~u'apr~s la prise du platre~ ~'autre part, les ~l~ments
individuels ainsi fabriqu~s sont fortement charg~s d'eau e~ 11
est necessaire de d~pens~r beaucoup dl~nergie pour les sécher.
Un tel sechage est obtenu par passage dans un four tunnel qui
est dispose en aval dudit transpor-teur sans fin et don~ la
longueur est voisine de celle de celui-ci, mal~ré le passage
d'une pluralit~ de plaques dispos~es de front.
... . _ . . .. .. . .... . .. _ ... ~ .. _ ... , ,. .... . , .,.. . .. .. . . ... _ ..... _.. __
Cet exc~s d'eau entra~ne donc des d~penses ~levées en mat~riel
(longueur importante du transporteur sans fin e-t presence d'un
long four de sechage~ et en energie (sechage des elements
fabriques). Il en resulte que le prix de revient des ~l~ments
~ainsi fabriques est elevé.
La présente invention a pour objet de remedier ~ ces 1nconvenients~
Elle permet d'obtenir des elements de construction du type
mentionne ci-dessus ~ des prix de revient inférieurs, grace
des reductions considerables des depenses en materiel~ en
main-d'oeuvre et en energie. Ces economies en matériel, en
main-d'oeuvre et en énergie sont possibles, car, selon l'inven-
tion, on n'utilise pour former les élements que la ~uantité
` d'eau nécessaire ~ la prise (environ 16 ~ de la ~uantité
utilisee dans le procédé connu), ce qui permet de supprimer
le dispositif de s~chage des installations connues, et donc
de faciliter la surveillance et l'entretien de l'installation,
et de réduire la longueur du transporteur en permettant une
acc~lération tres importante de la prlse du platre.
A cet effet~ selon l'invention, le procede de abrication
d'un ~lement en un liant durcissable ~dditionne d~un liquide
tel que le platre ou analogue, es~ remarquable en ce que
ledit el~ment est obtenu par depots elémentaires successifs
du liant sec en poudre effectues par saupoudrage, chaqua
dep~t elémentaire etant suivi d'un mouillage, et en ce que,
après le dernier mouillage, avant le commencement de la prise,
alors que le liant humide est encore malleable, on soumet
l'element en formation ~ un prelaminage puis ~l un compactage~ ;
.. . . .. ... . . . . . .... ... . .. .. _ .. . ... . . ~
,
~r
. ~ ............
Ainsi, gr~ce à l'invention, il est posslble de n'utiliser que
la quantit~ de li~uide nécèssaire ~ la prise du liant, pu~sque
l'on n'utilise pas un gachis devant ~tre conformé, mais au
con~raire des nappes superposées et successivement de~os~es. Aussl,
~dans le cas du pl~tre, la quantit~ d'eau utillsée pour un mouillage
est au plus égale a 20 % en poids de la quantlté de pl~tre 8ec Pn
poudre du d~pot immédiatement pr~cédent. Par ailleurs, avantageu-
sement, chaque dép~t de liant sec en poudre et chaque mouillage
sont uniformes le long de la largeur et de la longueur dudit elément.
Chaque dépot unifoxme de liant sec en poudre peut avoir une
epaisseur comprise entre environ 0,1 et 10 mm, avec une hau~-ur
de chute par exemple comprisP entre environ 0,1 et 3 m~tres. De
plus, chaque mouillage peut 8tre effectué par aspersion d'une
hauteur comprise entre environ 0,1 et 1,5 m~txe. Ainsl, les d~pots
et les mouillages 5 'efectuent en douceur, ce qui ~avorlse la
qwalité des produits obtenus. A cette ~in, avantageusement, la
clistance entre un point de dép~t et le point de mouillage
imm~diatement cons~cuti~ est comprise entre environ 0,5 et 1,5 m~tre,
tandis ~ue la distance entre un poi~t de mouillage et un point de
dép~t suivant est comprise entre environ 0,5 et 2 m~tresO
.
On remarquera qu'll est important que les dep~ts successifs
soient effectués pax saupoudrage, c'est~~-dire sans compactage.
En e~fet, si avant mouillage un d~p~t él~mentaire étalt compacté,
la p~nétration de l'eau de mouillage ne serait que superficielle
et il en résulterait que l'~lement en formation ne serait pas
unlformement mouillé en pro~ondeur et gue la resistance m~canique
de l'élement termin~ serait faible. Ainsi, selon l'invention,
chaque dépôt élémentaire ~tant ~btenu par libre ~aupoudxage, le
mouillage consécutif mouille ce dep~ unifoxm~ment en profondeurO
Tou~efois, un tel dep~t ~l~mentaire mouillé ne sera~t p~s comp~ct~
par le mouillage et sa resist~nce mecani~ue serait faible~
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-~_--- --- .~__--- ._--~. _~
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.
La raison du compactage mécanique de l'élément en formation est
donc de conférer ~ lement terminé une résistance m~canique
elevée.
Dans le cas oùt après le dernier mouillage, on applique par
pression un~ feuille de papier ou analo~ue sur la face sup~-
rieure de l~élement en formation, 11 est a~antageux que le
compactage soit r~alis~ apr~s cetke application. Alnsl, il est
possible au moment de l'application de ladite feuille d'effec
tuer le prelaminage, qui est paxachevé par ledit a~ctage. ~e
compactage de l'élément s'effectue donc alors en deux temps.
Par exemple, dans le cas où l'on désire obtenir un elément
terminé de 9mm d'epaisseur, il est possible de réaliser par
d~pots et mouillages sùccessifs un élément malléable de 13 à
14 mm d'~paisseur. Au moment de l'application de la feuille
de papier ou analogue, l'épaisseur est r~menée par prélaminage
~ 12 mm, puis ~ 9 mm au moment du compactage~
De préférence, le compactage n'est pas ef~ectué ~ l'alda d'un seul
cylindre, mais p~r l'intermédiaire d'un dispositif de laminage, ~ ~-
tel qu~une bande presseuse sans ~in~ s'étendant, da~s le sens ~-
20 d'avance de l'élement, sur une longueur comprise entre le tiexs ~ -
et le triple de la longueur de 1iélément terminé. On obtient
ainsi un compactage efficaceO
Par ailleurs, selon un autre aspect de la presente invention~ on
peut rendre le boudln de pl~tre ouvrable immédiatement après
sa formation.
A cet effet, le llquide de moulllage, qui est gén~ralement de
l'eau, contient un silicate ilcalin sol~ble, t~l que le silicate de ~Qdiu~.
Ainsi, le silicate alcalin soluble, en pxesence du calcium
de platre, provoque une prise tras rapidel rendant le boudin
manipulable immedia-tement.
Bien entendu, tous les mouillages, ou seulemen~ certains d'entre
eux, peuvent etre effectues avec de l'eau additionnee de silicate
alcalin soluble; dans le dernier cas, les autres mo~lillages
,
,. , _ . _ .,__.. , _, ~ .. _ _____ _. _,_ .. _.______. ,___,__ _ _ ___.. _~ __ _~._ _-.. ,___--_.. _ ___,_ .-- .- ---- -----_--------'-~-----_-----''--'
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~nt effec~tu~s ~ l'eau seule~ ou ~ec d'au~xe~ addl~lfs.
~a proportion de silicate alcalin soluble dans le liqulde de
mouillage peut varier en onction de la qualit~ du pl~tre utilis~
et de la rapidité de la prise souhait~e pour le boudin de platre~
Toutefois, dans des conditions normales, il s'est rével~ avanta-
geux d'utiliser une quantite d~ sillc2te de sod1um comprlse
entre 5 et 20 parts en volume pour 100 parts de pl~tre.
On not~ra par ailleurs que la présence de silicate dans les pro-
duits obtenus augmén~e par exemple la dur~e de resistance au
feu de ceux-ciO Cette augmentation de dur~e de resistance peut
être d'environ deux fois supérieure a celle de pxoduits en
pl~tre ne contenant pas de silicate.
De plus, la pr~sence dlun complexe de silicate de sod~um et
de calci~m dans le sulfate de calcium ~les ions du calcium
du silicate provenant du gulfate de calcium du platre) conf~re
aux produits selon l'invention une résistance ~ l'eau sup~rieure
~ celle des produits connus.
Pour la mise en o~uvre du proc~dé selon l'invention, on peu~
utiliser une lnstallation comportant un transporteur animé d'un
mouvement d'ava~ce sur lequel on forme un boudin aontinu d~coupé
par la suite en ~léments, et rema~quable en ce gue, au-dessus
dudit transporteurJsont agenc~s une pluralit~ de distributeurs
de liant sec en poudre et de dispositifs de mouillage r~partis
en couples, chaque couple comportant un distributeur de liant
sec en poudre et un disposlti~ de moulllage placé juste en
aval dudit distributeur.
Chaque distributeur de liant sec en poudre 5 1 étend transv rsa-
lement au transporteur et peut comporter un doseur par exemple
rotatif et/ou vibré, pour r~glex le debit en liant, tandis ~ue
3U cha~ue dispositi~ de mouillage peut atre constltu~ par au
moins une rampe de mouillage transvexsale audlt transporteux.
Un tel distribu-teur comporke gen~ralement un r~cipient pour
ledit liant sec, pourvu d'une fente de dis-tribution dans laquelle
est agence un tambour r~tatif pourvu de rainure~ longitudinales.
-- .,__ . . .
~;
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. , ~ , . ...
.,
Ainsi~ par ses ralnur~s ! le tam~our pr~l ~ve 1~ liant sac ~
l'int~rieur du récipient et le distribue ~ l'exterieur en le
saupoudrant sur le transporteur. Le dosage en liant sec
s'effectue donc par réglage de la vitesse de ro~tion du ~our.
Il arrive fr~quemment que le liant sec colmate les rainures du
tambour et il en résulte que le dosage en liant sec est total0-
ment fauss~.
Pour remédier à cet inconvénient, on a d~j~ pensé ~ utiliser
des brosses longitudinales , fixes ou mobiles, parallele~
à l'axe du tambour et dont 1'extremite des poils est en appui
sur la partie dudit tambour extérieure au r~cipient.
Toutefois, un tel agencement est pratiquement inef~icace et ne
permet pas un fonctionnement correct de l'installation.
Aussi, pour éviter cet inconvénient, l'installa,tion comporte
un dlspositif de brosses, associé ~ chaque distributeur et
agenc~ de façon que l'extr~mite libre des poils de ce disposltif
s'appuie sur la partie du tambour correspandant extérieure
audit r~servoir et est caractérisée en c~ que ledit dispositi
de brosses comporte au moins une brosse dont la hauteur, mesu
ree dans un plan transversal au tambour, 5 '~tend sur plusieurs
rainures consecutives de celui-ci, ledit dispositif étant anime
d'un mouvement de va-et-Yient de direction g~n~rale parallèle
` ~ 1'axe dudit tambour~
Le dispositif selon l'inventio~l pourrait ne comporter qu'une
seulc bxosse dont la longueur sexalt voifiine de celle du tambour.
Cependantl il est avantageu~, nota~nent pour des raisons d~entre-
tien, que le disposiki~ comporte une pluralit~ de telles brosses
de largeur limitée,espacees les unes das autres, et rendues 501i-
daires les unes des autres~ l'amplitude rlu mouvement de va-et-vlent
desdites brosses étant telle que les domaines du tambour balay~s_
par deux brosses voisines se chevauchent au moins partiellement.
Par ailleurs, on a constat~ qu'il ~kait avantageux que le mouve-
ment de chaque brosse suive un trajet de translation alternative
dans un plan, en arc d'~llipse/ en arc de c~rcle, etc..~ de
,, . , .. , ., _ .. _ . . ., .. .. ., .. _ . _ , . . _ . , . . _ .. , . _ ., _ , . _ ., . ~ , ~ .. . . _ _ ~ , ~ . ~ ., .. , .. . .. . . .. ... . .. _ _ .. _ .. _ _ _
.
~ .
fa~n ~ ux ~xt~mit~ u~ ~a~t la b~æ~e ~ol-t ~e~ e du
contact du tar~bour, alors que dans la partie médiane du trajet
la brosse soit au contact dudit tambour. Ainsi~ on o~tient un
mouvement de brossage alternatif tr~s efficace.
L'installation selon l'invention peut comporter des moyens pour
disposer sur le transporteur un support sc)lidaire de celui-ci
en déplacement et destine ~ xecevoir les clépôts de liant en
vue de la formation dudit boudin et des moyens pour encoller
l'interface entr~ ledit support de dépôt et ce boudin~ Un tel
support peut, par exemple, atre constitu~ par une bande de
papier, une bande ou des plaques de matiere isolante, etc...
L'installation selon llinvention peut également comporter des
moyens pour dispo~er un revetement sur la ace supérieure dudit
boudin, des moyens pour encoller llinterface entre le revate~
ment et le boudin et des moyens pour laminer ledit boudin
pourvu de son rev~tement. Un tel revêtement peut egalement être
constitué d'une bande de papier, d'une bande ~u cle plaques de
matière isolante, etc.~.
~ed~t transporteur peut éyalement ~tre en une matière anti-
adhérente et les dép8t$ e~ mouillages successifs et alternatifs
; peuvent etre effectués directement sur le transporteur. Dans
ce cas, afin de réduire l'adhérence des premi~res couches du
boudin sur le transporteur, il es-t avantageux de prévoir un
dispositif de mouillage supplémentaire en arnont du premier couple
de distribu-teurs et ae dispositifs de mouillageO
Dans un~ variante de r~alisaklon de l'installation pour la ml~e
en oeuvra du proc~d~ selon l'invention, ladite installation
compc.rte d'une part, une table animke d'un mouvement alternatif
de va-et-vient et, d'autre par~, disposé au dessus de ladite
table/ au moins un distributeur de liant sec en poudre, associ~
a au moins un dispositi-E de mouillage.
De préférencel dans une telle variante de xéalisation, on prevoit
un distributeur de liant sec en poudre, associ~ ~ deux dispositif~
de mouillage disposés de part et d'autre dudit distributeur et
debitant chacun la moitié de la quantité de liqulde nécessaire
au mouillage d'un d~p~t él~mentaire.
..... . . _ .. _ . ... . . _. _ .. _ __ _ .. __ .. , _., .. _ _ ... ... .. . . ,. ..... ... . .. _ .. .. .... .. .... ~. _ _
.
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9 ~6~
Notamment, lorsque l~on d~sire mu~ir lesdits ~l~ments de nervures
et/ou de rainures d'~mboItement dan~ leurs chants~ il est posslble
de prévoir des outils d'usinage ~ poste ~ixe, le long du trajet
du transporteur.
Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'in-
vention peut etre réalis~e. Elles montrent ~ titre illustratiE
et non pas limitatif cinq exemples particullers de mise en oeuvre
de l'inYention.
La figure 1 illustre schematiquement et partiellement une ins-
l~ tallation conforme à l'invention pour l'obtention d'un produit
lisse sur ses grandes faces opposées.
Les figures 2 et 3 illustrent schématiquement et partiellement
des installations différentes conformes ~ l'invention pour
l'obtent.ton d'un produit recouvert d'un revetement i~olant sur
l'une de ses grandes surfaces.
La figure 4 lllustre sahématiquement et partiellement une variante
de realisatlon d'une lnstallation selon l'inventlon pour l'obten-
tion d'un pr~du~.t nu.
La figure 5 illustre ~ch~matiqu~ment et partiellement une autre
variante de réalisation d'une installation selon l'invention,
utilisant une table alternative~
La figur~ ~ est une vue en coupe schématique de la partie inf~-
rieure d'un dis~ributeur de liant sec.
. .
La figure 7 est une vue du dessus de la figure 6/ dans le sens
de la flache F, la tr~mie ~tant supposee ot~e.
Sur ces figures des r~f~rences identiques d~signent des éléments
semblables.
L'installation montrée schématiquement par la figure l comporte
une bande sans fin ll dont le brin supérieur 2 se deplace de la
gauche vers la droite de ladite figure et sert de transporteur
de support pour la mise en oeuvre du proc~de selon ].'invention.
'' `'~ ' ..
~ ' ~ , . .
, ~
. ~
' ~' ' :.
' ~ , .
Une bande de papier 3, provenant d'une boblne 4, est appliquée
sur le transporteur 2 et est oblig~e de se déplacer avec
celui-ci. Avant son application sur le transporteur 21 la bande
de papier 3 est encollée sur sa face sup~rieure opposée au
transporteur 2, par un dispositif encolleur 5.
Au-dessus du transporteur 2 est disposee une plurali.té de couples
comportant chacun un distributeur de pl~tre sec en poudre 6
et un dispositif d'aspersion d'eau 7, et disposés l'un ~ la
suike de l'autre le long dudit transporteur 2. Dans chaque
couple, le dispositif d'aspersion d'eau 7 se trouve en aval
(par rapport au sens d'avance du transporteur) par rapport au
distributeur de pl~tre 6 et chaque dlspositif d'aspersion 7
s'~tend transversalement à la bande de papier 3, sur toute la
largeur de celle-ci. Chaque distribu~eur de pl~tre 6 peut être
constitué par exemple par une trémie 8 contenant du platre ~ec
et dont l'ouverture de distribution e~t une fente transversale
la bande 3, pratiquee dans un logement c~lin~lrique dispos~
~ la partie in~xieure, de la tr~mle 8~ logement dans lequel
est disposé au moins un tambour doseur 9. Ain6i/ le d~blt du
2a pl~tre distribu~ par le distributeur 5 est reglable par la
vitesse de rotation du tambour doseur 9.
Dans une installation ~xperiment~ale ayant donn~ toute satisfac-
tlon l'ouverture de distribution des distributeurs 6 disposee
au-dessus du transporteur 2/ à une hauteur dlenviron lOcm. De
m~me dans cet-te installation experimentale, la di~tance entre
Ull distxibuteur de pl~tre ~ec 6 et son dispositi:E d'aspers.ion
associé 7 était d~environ 1 m, alors que cha~ue. dispositif
d'aspersion 7 etait dispos~ A environ 10 cm au-dessus du trans-
por~eur 2 et que la distance entre deux couples 6,7 adjacent~
etai.t voisine de 1,5 m~tre. Chaque dispositi d'aspersion 7
peut etre constitu~ par une ou plusieurs rampe~ de pulv~rl~a-
tion transversales à la bande 3 et aliment~es en eau par un
circui-t à débit controle.
Ainsi, la bande de papier 3 defilant en continu sous des couples
6,7 grâce au transporteur 2, le premier distributeur 6 ~celui
qui se trouve le plus en amont) d~pose ~ur la bande cle papier 3
une première couche el~mentaire un~foxme 1~ de pl~txe sec en
_ ,_, _. _ _ _.._ .._ ___._ _ __ . ,_.. _ _.. _ _ _ _ . __ _ .. _ ...__.__ _______ ..___._._ ____.~__ ~____... _.. . _____..__.._~___~.~...~__.._ . _~_.-__~__ _-_- .~ ~ _ _ .. .. .. --_ _ .
~. _.-_.._ ._....-_ . __. .--___ ~ r
.
' ' .
~2~
poudre, sur la~uelle le premier dispositif d'aspersion 7 ~celui
qui se trouve le plus en amont, tout de suite apr~s le premier
distributeur ~3 pulverise uniform~ment de l'eau simple ou
additionnee d'adjuvantsO Sur la couche de platre él~mentaire 10
ainsi humidifiee et non encore prise, le second distributeur 6,
immediatement en aval du premier dispositif d'aspersion 7,
~ dépose une seconde couche élémentaire uniforme de pl~tre sec en
; poudre, de fa~on ~ obtenir la couche plus ~paisse 11. Sur cette
couche 11, le second dispositif d'aspersion 7 pulv~rise uni-
formément de l'eau, simple ou additionnée d'adjuvants. Les
mêmes opérations se répètent comme précédemment ~ chaque couple
; 6,7, de sorte qulen aval de l'ensemble desdits couples 6,7, on
obtient une couche épaisse 20 formee par d~pots successifs
de couches de pl~tre sec él~mentaires" dépots dont chacun
d'eux- est i~nédiatement suivi d'-m mouillage, l'alternance
des dépôts et des mouillages etant telle qu'un dépôt de pl~tre
sec en poudre s'effectue toujours sur une couche de plâtre
élémentaire mouillée non encore prise.
Les essais effectues avec l'installation expérimentale mentionn~e
cl-dessus ont montr~ que, pour chaque couple 6,7, le d~bit
; d'eau en poids du dispositif dlaspersion ~ pouvait être abaissé
à moins de ~0 % du débit de plâtre sec en poudre du distrlbuteur
6. Par ailleurs, ces essais ont également montr~ qu9il était
avantageux que le debit de chaque~distxibuteur 6 soit réglé,
; en fonction de la vitesse d'avance de la bande de papier 3 J
pour que chaque couche élementaire de pl~tre 10 ait une ~pais-
seur comprise entre 0,1 et 10 ~n.
Ensuite, sur la face sup~rleure de la couche ~paisse 20 est
appli~uée une bande de papier 21, provenant d'une bobine 22
et préalablement encoll~e sur sa face dlrigée vers la couche
épaisse 20 par un dispositif encolleur 23. I.'application de la
bande de papler encoll~a 21 sur la couche épaisse 20 est
obtenue par l'intermediaire d'un cylindre presseur ~4, per-
mettant d'aplanir la face sup~rieure de la couche 20 et servant
de prélaminoir. Un dispositif de compactage 25, par exemple du type
bande sans fin, - et disposé en aval du cylindre 2~ perme-t d'obtenir
un boudin nlat de plâtre compacté et dtepaisseur d~sirée,qui
effectue sa prise tout en avançant~
.. .. . ... . . . .. ... _ .... . .. ........ ,_ . _ ._ . .. . ~ __ . ... _._ ~ ... ,.. .... . ...... .. ....... ... ..... _ ... . ._ . . ..
_.. _
.
: . . , : ..
-. ~. .
12
D~s que le boudin plat a fa.it sa prise, on le decoupe de
façon connue en tronçons, dont chacun d'eux forme un ~l~ment
de construction tel qu'un carreau, une plaque etc... ces
tronçons ne necessitant pas de passage dans un dispositif spé-
cial de sechage avant leur utilisation ultérieure.
Dès que le boudin ou les tronçons obtenus ar découpe de
celui-ci ont fait leur prise, il est posslble de les usiner,
par exemple pour y pratiquer des nervures et~ou des ralnures
d'emboitement dans leurs chants. Un tel usina~e peut être
effectué par des outils de coupe (non représentes) disposés
à poste fixe le long du trajet de la table mobile 2.
Gr~ce a l'installation selon l'invention illustree par la figure
2, on peut réaliser des ~l~m~nts revetus sur une de leuxs faces
d'une couche isolante. ~ cet effet~ de fa~on identique ~ celle
indiquee en regard de la figure 1, on realise une couche
epaisse 20, reposant sur la bande de pa~ier 3,qui elle-meme
repose sur le transporteur 2. Ensuite, grâce ~ un diaposi~i
d'encollage 26, on d~pose une couche de colle sur la ace supé-
rleure de la couche 20) apr~s quoi on appliclue un revêtement
lsolant 27, par exemple sous forme de plagues et par exemple
en pol~styrène expan3~ ou en laine de verre, sur ladite face
supérieure encollee, le revêtement isolant 27 provenant.d'u~
distributeur 28. La couche composite 20,27 est ensuite soumise
l'action du cyllndre ~e prelaminage 24 et du dispositif de ccmpactage
25 qui pressent le rev~tement 27 con~re la couch~ 20 et fixent l'~paisseur
du boudin plat composite.ainsi obtenu.
Dans la variante de r~alisa~ion montr~e par la ~igure 3~ l~s
couches él~mentaires de platre 10 sont déposées sur la ace
supérieure d'un support 29, par exemple en une mousse isolante
appliqué sur le transporteur 2 et entraIné par celui-ci.
Préalablement aux dép~ts de pl~tre et mouillages successifs
et alternatifs, la face supérieure de suppor-t 29 e~t enc.oll~e
au moyen d'un dispositif encolleur 30. En aval des couples
6,7 on obtient donc un boudin composite comportant une couche
épaisse de platre 20 solidaire du 6upport 29 sur sa face
inférieureO. Eventuellement, sur la ace ~upérieure de la couche
épaisse 20 et avant la prise de celle~cip on peut appliquer
,
.~ . . .
13
6~
une bande de papier 21 encollée. Le support 29 peut ~tre cons~
titué soit par une bande continue provenant directement d'une
machine, soit par des plaques individuelles introduites sur
le transporteur 2, les unes derrière les autres.
L'installatlon montrée par la figure 4 comporte une bande sans
fin 1 en une matière anti-adhérente. Dans ce cas, il est possi-
ble d'effectuer les depots de pl~tre directement sur le tr~ns-
porteur 2. Toutefois, il est pre~era~le de prevoir un disposi~if
de mouillage supplementaire 31, en amont du premiier distribu-
teur de platre 6, af n d'abaisser l'adherence de la premièrecouche alementaire 10 sur le transporteur 2. Dans ce cas, on
obtient un boudin composé de la seule'couche épaisse 20, dont la
face inferieure est nue.
La face supérieure dudit boudin peut soit etre laiss~e nue,
soit être recouverte d'un revetement puis lamin~ie. Eventuelle-
ment, la Eace sup~rleure anti-adhérente du transporteur 2 peut
comporter de~ picot9 ou des reliefs démoulables pour former
des cavites dans la face inf~rieure du boudin 20.
Dans la variante de réalisation de l'installatio~ selon l'inven-
2D tion montree par la figure 5, on~pr~voit une table 32 anim~e
d'un mouvement alternatif de va-e,t-vient horizontal, schématis~ -
par la double fl~he 33. Au-dessus de la table alternative 32
sont montes ~ poste ~ixa un distributeur de platre sec en
poudre 6 et au molns un dispositif de mouillage 7.
On pourrait n'utiliser qu'un seul dispositif de mouillage 7
condition de prevoir pour celui-ci une commande alternative
telle ~u'il ne deblte du li~uide que dans un des sens de
deplacement de la table. Il est toutefois preferable que l'ins-
tallation de la igure 5 comporte deux disposltifs de mouillage
3D 7, disposes de paxt et d'autre du distributeur 6 et de~itant
chacun la moiti~ de la quantit8 de liquide necessaire au
mouillage d'une couchei de clépot élémentaire.
Sur les fi~ures ~,4 e~ 5, le prel~ir ~4 et le dispositif de ~ctage 25
ne sont pag repreisentes~
Comme le montrent les,figuxes 6 et 71 chaque distributeur 6 de
liant ~ec comporta une tremie 8, contenant le liant sec 34 et
,
.
.. . .
c . ~ .
.. ..
comportant ~ sa partie inférieure une ouverture 35 ~ l'int~rieur
de laquelle est agencé le kambour rotatif 9.
Dans ce tambour 9 sont prévues une pluralit~ de rainures longi-
tudinales 36 prélevant le liant en poudre 34 dans la trémie 8,
pour le distribuer en dessous du tambour 9.
Conformément à l'invention, pour empêcher 113 colmatage des rai-
nures 36 par le liant 34, on prévoit un agencement de brosses 37,
pourvues de touf~es de poils 38 et solidaires les unes des autres
par une tige de manoeuvre 39.
1~ Chaque brosse 39 est telle que sa hauteur h mesur~e dans un
plan transversal au tambour 9 t S I etend sur plusieurs rainures
consécutives 36 dudit tambour. Par a.illeurs, la largeur,
mesurée le long de l'axe 40 du tambour 9 , de chaque brosse 37,
est limit~e et la tige de manoeuvre 39 est anim~e, par un m~ca-
ni.sme non représent~t dlun mouvement de translatlon alternatif
suivant un trajet 41, en forme d'axc de cercle, d'arc d'ellipse
ou analogue, de façon qu'aux extrémites dudit trajet chaque
brosse soit dégagee du contact du tam~our alors que dans la
partie médiane du t.rajet la brosse soit au contact dudit t~mbour.
L'amplitude du trajet 41, mesuree le long de l'axe 40, est telle
que les domaines du tambour 9 balayés par deux brosses 37
voisines se chevauchent au moins partiellement.
Grace ~ ce dispositif selon l'invention, on obtient un nettoyage
irr~prochable des rainures de distribution 36, de sorte que le
dosage du liant sec en poudre 34 peut etre partlculi~rement
precis, par réglage de la vitesse de rotation du tambour 9.
Bien entendu, la presente invention n'est pas limit~e aux
exemples de mise en oeuvre d~crits ci-dessus.
Quoique l'on ait d~crit ci-dessus des exemples de ~i~e en oeuvre
du procédé selon l'invention suggerant ~ue les éléments ou
boudins obtenus pr~sentent une section rectangulaire aplatie,
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il va de soi ~ue la presente invention nlest pas limit~e ~
l'obtention de boudins ou él~ments presentant une telle section.
En effet, en a~ustant la surface de support des d~p~ts et~ou
~a distribution du liant, ainsi qu'en disposant éventuellement
des caches, des cales, des butées etc... il est possible d'obte-
nir des boudins ou éléments de toute section desirée.
Par ailleurs, eventuellement pour combattre la tendance du
liquide de mouillage ~ se rassembler dans les depôts el~men-
taires inférieursj ce qui peut entrainer le séchage des dep~ts
elementaires sup~rieurs(qui ne font pas prise par manque dleau)
alors que les dép~ts élementaires inferieurs ou intermediaires
restent trop mauilles ~et ne présentent donc pas de résistance
mécanique), il peut etre avantageux dé mouill.er les d~p~-ts
lnférleurs avec une quantit~ de liquide moindre que celle
théoriquement nécessaire, alors que les dépa-ts supérieurs sont
mouillés avec une quantlté de liquide supérieure ~ celle th~ori-
quernent nécessaire. Dans ce cas, seuls les dep~ts intermédiaires
peuvent etre mouillés avec la quantite de liquide th~orique.
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... . . ......... , . .. . , . . .. ... . . . .. . .. .. . . . . .. , ~ .. . .
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